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[RP] Le Jardin d'Aspasie

Aparajita


La nuit était tombé depuis plusieurs heures déjà, en cette froide nuit de Magha. Le jardin, si vivant dans la journée, dormait.

Une ombre traversa soudain ce coin de verdure que la lune éclairait de sa lumière blafarde. Une étrange créature, se mouvant à quatre pattes, qui utilisait alternativement mains, pieds, coudes et genoux pour se déplacer, tantôt rampant, tantôt bondissant avant de se plaquer contre le sol froid et recouvert de neige. Sur son dos, une épaisse peau de bête de couleur dorée striée de noir la protégeait autant qu'il était possible des frimas de l'hiver.

De temps à autre, la créature humait le sol. Tout spectateur de cette scène aurait été persuadé d'avoir vu un monstre, produit de quelque erreur de la nature.

Aparajita était pourtant bel et bien humaine. Une humaine qui n'avait pas compris grand'chose à ce qui venait de lui arriver.

Huit mois durant,
Ganapati l'avait laissé seule, sans donner la moindre nouvelle, comme s'il se désintéressait désormais de son sort. Et puis, il revenait sans crier gare, annonçant qu'il quittait cette cité pour une autre, sans donner la moindre explication. La dravidienne l'avait suivi par attachement. Mais voilà qu'arrivé sur place, il l'avait de nouveau abandonné. Il habitait désormais chez Boddhisatva, dans cette nouvelle cité sans forêt, excepté ce coin de jardin, sans gibier à chasser. Et l'eau du lac était trop froide pour qu'elle y plonge et pêche. A moins que ce ne soit elle, la femme des bois, qui s'habituait au confort de la vie des villes.

Puisqu'il n'y avait plus de forêt à proximité, il ne lui restait pour vivre que la cueillette des baies, fort rares en cette saison, ou le chapardage des poules et des oeufs, en prenant garde aux ईहामृग (1) qui s'y trouvaient parfois.


(1) loup

Aparajita
Mi-femme, mi-bête
Protégée de Ganapati
Recherchée par l'Ordre de la Pierre-Dieu
Aiguemarine
Aiguemarine avait décidée d'aller vers le port.
Il fallait qu'elle trouve une solution pour le Mirabella. Elle en avait fait la promesse à son époux, quelques jours plus tôt...
& elle comptait bien l'honorer !
Elle médita un certain temps devant leur navire, le regard perdu dans les eaux troubles de la Loire.
Puis, elle se décida à passer le Pont Royal & d'aller faire un tour sur l'autre rive.
Quelle ne fût pas sa surprise de déboucher sur un vaste jardin. S'approchant, Aiguemarine une inscription fine & quelque peu usée..."Le Jardin d'Aspasie".
Puisqu'elle était arrivée jusqu'ici, autant le visiter, si tant es qu'il y ai quelque chose à voir.

Elle passa le petit portillon qui grinça à son passage & fit quelques pas.
Le calme semblait envelopper tel un cocon cette immensité.
Aiguemarine ferma les yeux quelques secondes, & continua à avancer doucement, flânant de çi, de là...

Toutefois, la Dame de Sarliève restait sur le qui-vive.
& il lui semblait qu'elle faisait bien !
Un léger craquement de branches la fit se retourner. Etait'elle suivie ?!
Si c'était le cas, la ou les personnes seraient bien reçues.

Faisant mine de s'accroupir, Aiguemarine en profita pour vérifier que sa dague était toujours correctement fixée.
En effet, un petit lacet de cuir fixé sur le haut de sa cuisse sous sa houppelande "abritait"une arme.

& tandis qu'elle était toujours accroupie, d'une voix audible & sans flancher, elle parla suffisamment fort pour se faire entendre - bien sûr - toujours en Italien...


"Chiunque che siate, mostratevi !*"

Au moins, ça donnait le ton...





*Qui que vous soyez, montrez vous !

_________________
Aparajita


Etrange jardin que celui ci, songeait Aparajita, se remémorant avec nostalgie ceux de son Royaume d'origine. Là bas, l'odeur âcre du jasmin emplissait les poumons. D'ailleurs, il y avait du jasmin tout au long de l'année. Et ici, pas de pavot bleu, pas de rose...Comme les jardins de ce Royaume lui paraissaient tristes...

Occupée à humer le sol en quête de la trace d'un animal, la Dravidienne entendit la porte du jardin s'ouvrir. La nuit, son instinct de chasseresse et de prédatrice reprenait le dessus. Tentant de trouver une cachette dans cette forêt dénudée, son pied se posa malencontreusement sur une branche sèche, qui émit un craquement sec.
Budhi Pallien n'était pas de son côté...Ne plus bouger, ne plus respirer...

Une silhouette apparaît bientôt. La tenue vestimentaire ressemble à celle que portent les femmes de ce Royaume. Accroupie, Aparajita reste immobile. Le vent est contre elle, la situation parfaite. Plus qu'à attendre qu'elle passe.

Elle s'arrête. Aparajita sent son coeur s'emballer. L'inconnue l'aurait-elle repérée ? Pourquoi s'accroupit-elle, elle aussi ? Mentalement, Aparajita récite un
mantra.

Mais Lakṣmī n'est décidément pas avec elle, ce soir. L'inconnue parle la langue de
La-Cité-Sous-Les-Flots. Et cette voix, comment aurait-elle pu l'oublier ?

Visadhara...

Aparajita se souvient alors de l'histoire que lui contait son père : celle de Jawahar qui, vingt ans durant, attendit le moment propice pour se venger de Balram, l'assassin de sa soeur.
Visadhara aura moins de chance, elle ne vivra pas aussi longtemps. Mais elle verra la haine et la colère dans les yeux d'Arapajita avant que Dharmaraja ne l'emmène au Royaume des Morts pour y être jugée.

Toujours accroupie, la Dravidienne s'empara de son couteau, dont le manche en ivoire représentait le dieu de la mort, ramassa ses muscles, et d'un bond, atterrit devant la femme dont elle croisa le regard...

...et se figea net.


Aparajita
Mi-femme, mi-bête
Protégée de Ganapati
Recherchée par l'Ordre de la Pierre-Dieu
Aiguemarine
...& elle n'eût pas à attendre longtemps !
Toujours accroupie, Aiguemarine avait tous ses sens en éveil quand une forme mi-bête, mi-humaine se planta devant elle...comme surgissant de nulle part.

Toujours accroupie, dans un réflexe de survie (?!) elle se saisit de sa dague prestement & leva son regard vers l'inconnue - qui pourtant lui semblait familière.
Sous l'effet de la surprise, son coeur s'était mis à battre follement ; Aiguemarine pouvait en ressentir les battements remontant jusque dans ses tempes...

Les 2 femmes se dévisageaient mutuellement du regard.
Aiguemarine n'usait que peu de la violence. Aussi, en gage d'apaisement, elle laissa sa main droite s'abaisser lentement & planter sa dague dans la terre meuble.

Fixant toujours la Dravidienne de ses azurs - toujours en Italien - puisque celle çi semblait le comprendre :


"Chi siete ?! Che cosa volete ?!"




"Qui êtes vous ?! Que voulez vous ?!"

_________________
Aparajita


Aparajita, tous ses sens en éveil, observait avec attention celle qui se tenait devant elle.

Bodhisattva...

Pourtant, quelque chose en elle était différent. Pourquoi lui parlait-elle en cette langue, alors qu'habituellement, elle s'exprimait en celle de ce Royaume. Et puis, l'expression de son visage, de ses yeux...Comme si elles se rencontraient pour la première fois.

Et si
Bodhisattva... avait été victime d'un Râkshasa ?

Calmement, la Dravidienne rengaina son couteau. Puisque la femme qui lui faisait face n'était pas armé, elle ne le serait pas non plus. Elle leva les mains en signe d'apaisement.


Aparajita pas mal à Bodhisattva.... Mais Aparajita pas comprendre. Pourquoi Bodhisattva... différente ?


Aparajita
Mi-femme, mi-bête
Protégée de
Ganapati
Recherchée par l'Ordre de la Pierre-Dieu
Aiguemarine
Sa vis à vis avait elle aussi, déposée son arme & la dévisageait profondément, intensément. Un peu comme si elle tentait de la sonder.
Aiguemarine n'aimait pas cela & détourna quelques instants son regard.
A sa grande (?!) surprise, la Dravidienne lui parla en françoy.
Ce qui, faut bien l'avouer, la déstabilisa un peu...


Aparajita pas mal à Bodhisattva.... Mais Aparajita pas comprendre. Pourquoi Bodhisattva... différente ?

Aux propos d'Aparajita, Aiguemarine en déduit que la femme qu'elle nommait Bodhisattva, c'était elle.
La Dame de Sarliève fronça les sourcils...& un déclic survint. Quelques vagues images, surtout !
Se pouvait'il qu'elle soit la fameuse "protégée" de Sindbad ?!
Il en avait bien parlé un peu, brièvement, à Gien. Toutefois, Aiguemarine ne l'avait point aperçue se joindre au convoi. Pourquoi la Dravidienne évitait'elle soigneusement le monde ?!

Afin de se faire comprendre au mieux par son interlocutrice, elle décida d'adjoindre quelques gestes de mains à ses paroles...


"Moi, Aiguemarine ou aussi... Azurra ! Moi ne vous faire aucun mal !
Vous...protégée de Sindbad, c'est bien ça ?!
Moi avoir perdue mémoire. Vous pouvoir m'aider...peut-être ?!
Mais il ne faut pas rester ici. Moi habiter de l'autre côté de la rive.
Vous venir avec moi ?!"


Elle se releva doucement après avoir récupérée sa dague & l'avoir remise en place, bien cachée sous sa houppelande & ses azurs se remirent à fixer l'étrangère...en attente de sa réponse...

_________________
Aparajita


Aparajita écouta Bodhisattva avec attention. Mais, au delà des paroles, quelque chose avait changé chez Bodhisattva. Craignait-elle quelque chose ? Ou quelqu'un ? Avait-elle absorbé le dhattura contre lequel son père l'avait maintes fois mise en garde ? Quoi qu'il en soit, une chose lui échappait, qu'elle devait comprendre.

Aparajita pas comprendre "mémoire". Mais Bodhisattva jamais fait mal à Aparajita. Soigné deux fois.

La mention du nom de Ganapati la rassura partiellement :

Ganapati protéger Aparajita. Mais lui jamais là. Aparajita seule, et triste.

Mais Bodhisattva voulait rentrer chez elle. La Dravidienne l'accompagnerait. C'était son Dharma que d'obéir à Bodhisattva dans ce Royaume.

Aparajita accompagner. Bodhisattva pas aller seule la nuit. Gens dangereux Adhīśa inquiet.

Aparajita
Mi-femme, mi-bête
Protégée de
Ganapati
Recherchée par l'Ordre de la Pierre-Dieu
Aiguemarine
Aparajita pas comprendre "mémoire". Mais Bodhisattva jamais fait mal à Aparajita. Soigné deux fois.
Ganapati protéger Aparajita. Mais lui jamais là. Aparajita seule, et triste.
Aparajita accompagner. Bodhisattva pas aller seule la nuit. Gens dangereux Adhīśa inquiet.


"Pour ma mémoire, je vous expliquerai en chemin" Sourire un peu plus assuré vers Aparajita...

"Quant à Ganapati, je le ferai prévenir que vous êtes chez moi".

Un léger soupir. Oui, Aiguemarine était un peu peinée quant à l'attitude de Sindbad vis à vis de la Dravidienne.
Sûrement avait'il ses raisons...
Toutefois, quelques explications à l'intéressée auraient été les bienvenues.
Elle secoua ses boucles brunes, & invita Aparajita à la suivre de l'autre côté de la rive...au
21 Chemin des Tabourets Volants .
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Annaell
Ann cherchait un endroit où se reposer au calme... entourant de ses mains son flanc blessé, douloureux et brûlant sous le bandage propre, elle marchait à petits pas en direction du jardin dont elle avait entendu parler...

Là, sous les arbres, la paix régnait. Elle s'assit sur un muret, et contempla le paysage...
Greatremy
la halte a Blois touchait à sa fin. Eol, Nans et Great retournaient chez eux, à Tonnerre. Avant de partir, Great eut envie de montrer le jardin d'aspasie à Nans. C'est dans cet endroit, entre autres, qu'Eol et lui avaient passé leur jeunesse. apres lui avoir fait visiter leur ancienne maison, s'il y avait un endroit a ne pas rater pour Nans, c'etait celui ci...

Great et Eol l'emmenerent donc y faire une promenade. le froid etait encore vif, les plantes n'avaient pas encore pris leur essort, mais on sentait que tout fremissait. encore quelques jours, et le jardin retrouverait son vrai visage, attendant le promeneur egaré, pret à l'inspirer pour un poeme, une chanson ou une reverie.

Great tenait la main d'Eol, ils marchaient doucement, Nans gambadant devant eux, a la recherche de son eternel cynorhodon... pas sur qu'il en trouve, ce qui ne serait pas plus mal d'ailleurs, Great n'avait pas envie de faire la fin du voyage en se grattant frenetiquement le posterieur !...


au detour d'un chemin (page 19 pour etre exact ! lol), Great aperçut un petit parchemin, dont les motifs etaient presques passés, usés par le temps.

dis donc, Eol, regarde ça !! ma parole, je crois que je le reconnais !

Il se dirigea vers le tronc sur lequel etait plaqué le parchemin, l'examina attentivement, et sourit.


Notre avis de bapteme ! incroyable, il en reste encore un d'a peu pres identifiable ! tu te rend compte, Eol ! ça c'etait du parchemin de qualité !


Il montra l'invitation au bapteme a sa douce, qui le regarda avec attention.

tu as raison, c'est bien notre invitation. Nans, viens voir, papa a trouvé quelque chose !

Nans, qui desesperait de trouver quelquechose qu'il puisse utiliser pour faire une betise, arriva en courant

c'est quoi, mamaan ?....
Eoliance
A ben ça alors!!! ben ouii !!
C'est bien notre parchemin pour le baptême !!


Eole avança la main et frotta pour enlever un peu la mousse et elle reconnu leur faire part du baptême. Elle sourit et tout un tas d'image lui remonta en mémoire

Elle se baissa et souleva Nans dans ses bras


Regarde Mon Coeur, c'est Papa qui avait accroché un parchemin pour annoncer notre Baptéme !! et arff, il est encore là

Nans scrutta le parchemin
Baaaah, ben deeeee voiiiiis yyyen moi !!! On voiiis plus ce qui a qui est écriit!

Eole sourit
Ben je te montrerais Minou, j'en ai un exemplaire à la maison

Eole reposa Nans qui prit la main de son pére et de sa mére en les tirant

Papaaa, Mamaaan et y a personne qui n'avait mis du poil à gratter à vous???

Great rit et attrapa son petit bonhomme et lui chatouilla le ventre

Et nooon , ça y a qu'avec toi qu'on y a eut droit !!! mais aller vient !! on va te montrer le pont où avec Maman, on faisait des ricochets avant que la messe commence!!

C'est dans les rires de Nans qu'ils poursuivirent le chemin jusqu'au petit pont .....
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L' Évolution c'est la Révolution sans en avoir l' R !!
Ninouchka
Elle avait repris le chemin d'Aspasie délaissé de longs mois.

Elle qui avait eu si souvent recours au Jardin pour libérer ses chagrins n'y avait pas mis les pieds depuis son veuvage ayant trouvé un exutoire dans le travail et dans un déménagement.

Ce matin, elle éprouvait le besoin viscéral de s'y rendre. Etait-ce le printemps qui lui redonnait de l'énergie ? Etait-ce le temps qui doucement effaçait les chagrins jour après jour ? Sans doute la vie était-elle toujours la plus forte et ne voulait-elle pas baisser pavillon devant la mort ou alors pour un temps seulement.

Elle fut rapidement devant la grille du Jardin. Elle la poussa, attendant le grincement avec un sourire. Longtemps, elle s'était dit qu'il fallait qu'elle pense à graisser les gonds mais finalement elle ne le ferait pas. Elle espérait qu'aucun autre Blésois n'en aurait l'idée. Après tout, c'était la façon dont le Jardin saluait ses visiteurs.

Elle prit le chemin droit devant elle, celui qui menait au lac, mais elle bifurqua avant d'y arriver, prenant le sentier qui menait au site de l'ancien théâtre, le théâtre d'Apollon.

La nature avait repris en grande partie ses droits en cet endroit ignoré de beaucoup. Peu de gens à Blois venaient encore par ici. Peut-être même plus personne ... et pourtant des traces de passage l'intriguèrent un bref moment.

La dame de Talcy avançait lentement, retrouvant les odeurs du printemps naissant. Elle évitait les ronces qui avaient envahi le bord du chemin, repérant les myrtilliers qu'elle dévalisait chaque année, les framboisiers sauvages qui faisaient son bonheur de gourmande et les premières fraises des bois qui montraient la pointe de leurs feuilles.

Tous ces plaisirs-là devraient attendre encore un peu. Avril commençait seulement.

Devant elle une clairière s'annonçait. Celle du théâtre ... elle se posait la question de savoir si elle aurait le courage de constater les dégâts du site quand son oeil avisa, presque à ses pieds, quelques fleurs synonymes de bonheur.

Elle se baissa, faillit les cueillir, puis se contenta de passer légèrement son doigt dessus. Ses pensées s'engagèrent sur des chemins connus d'elle seule, des chemins sinueux sur lesquels il valait mieux qu'elle ne s'engage plus.

Elle se redressa, soupira et reprit sa marche vers la clairière. Les gradins étaient toujours là, quoique fort abîmés. Plus trace de la restauration entreprise des années plus tôt. Que d'énergie dépensée pour rien par les Blésois !
Pour rien ... non pas vraiment dans le fond. Au moins avaient-ils tous ensemble vécu une belle aventure. Ils avaient prouvé qu'ils pouvaient tous se mobiliser pour une seule des leurs, par amitié, par affection, simplement pour lui faire plaisir.

L'esprit de solidarité qui régnait à Blois avait fait des merveilles à l'époque.

Elle s'assit sur un des gradins, laissant défiler sous ses yeux les visages de tous ceux qui avaient disparu, de ceux qui étaient toujours là.

Ninouchka, le regard dans le vide, les genoux ramenés sous son menton, ses bras entourant ses jambes, resta longtemps immobile, oublieuse du temps et du froid qui s'installait encore en ces fins de journées printanières.

Quand il fit nuit noire sur Aspasie et que le peu de clarté de la lune montante fit luire doucement les gradins de pierre, elle s'allongea dessus emballée dans sa cape de laine.

Elle ne voulait pas rentrer chez elle, retrouver sa maison vide, ses peurs.

Malgré l'inconfort de la situation, malgré les mille petits bruits de la forêt qui la faisaient sursauter de temps en temps et qui la maintenaient sur le qui-vive, elle finit par sombrer dans un sommeil agité, avec pour dernière vision, l'oeil d'une chouette intriguée par sa présence.

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Monde
Après l'étrange rencontre avec le voleur. Sasaw était rentré chez lui pour la nuit. Arrêt dans les tavernes pour un peu avant le coucher. Elle rencontre et se lie d'amitié avec le duc Aurae. Aurae lui raconte sur cette parc dans ses soins. Il explique le parc est pour apprentissage et le plaisir. Donner son une invitation à profiter l'parc.

La plupart savait qu'elle avait besoin d'apprendre le français mieux, mais en toute honnêteté, elle a renoncé à quand son coeur s'est brisé. Aujourd'hui est un jour nouveau, et elle se sentait accueilli à nouveau. Dans un sac elle a emballé ce dont elle avait besoin, et a décidé d'aller trouver ce parc. Il a fallu non temps à trouver. L'parc était magnifique.

Sasaw suit les instructions données à elle par Aurae. Va directement à un endroit tranquille. Elle met une couverture pour s'asseoir, et un lit pour Eve; en haut de cette. Saw récupérer papiers. Elle commence à apprendre une fois de plus.



Première leçon: Notions de base du français

Welcome = Bienvenue
Hello = Salut
Good morning = Bonjour
Good evening = Bonsoir
Good night = Bonne nuit
How are you? = Comment vas-tu?
My name is Sasaw. = Je m'appelle Sasaw.
I am from Scotland = Je viens d'Écosse
Nice to meet you. = Enchanté
Please = S'il te plaît.
Thank you = Merci
Me = Moi
I do not understand. = Je ne comprends pas.
Goodbye = Au revoir
Good = Bien


Saw répète les mots de plus et plus souvent. S'adressant à eux sa fille. Elle écrit ensuite les un symbole aussi. Pour les aider à être d'mémorisé.

"Bienvenue a Blois. Bienvenue a Blois. Bienvenue a Blois. Bienvenue a Blois. Bienvenue a Blois.
Salut, Je m'appelle Sasaw. Salut, Je m'appelle Sasaw. Salut, Je m'appelle Sasaw. Salut Je m'appelle Sasaw. Salut, Je m'appelle Sasaw.
Bonjour vous! Bonjour vous! Bonjour vous! Bonjour vous! Bonjour vous!
Bonsior Eve. Bonsior Eve. Bonsior Eve. Bonsior Eve. Bonsior Eve.
Bonne nuit, bonne nuit, bonne nuit, bonne nuit, bonne nuit
Comment vas-tu? Comment vas-tu? Comment vas-tu? Comment vas-tu? Comment vas-tu?
Je viens d'Ecosse. Je viens d'Ecosse. Je viens d'Ecosse. Je viens d'Ecosse. Je viens d'Ecosse.
Enchante Eve. Enchante Eve. Enchante Eve. Enchante Eve. Enchante Eve.
S'il te plait et merci. S'il te plait et merci. S'il te plait et merci. S'il te plait et merci. S'il te plait et merci.
Je ne comprends pas. Je ne comprends pas. Je ne comprends pas. Je ne comprends pas. Je ne comprends pas.
Bien bebe, bien bebe, bien bebe, bien bebe, bien bebe, bien bebe, bien bebe
Moi bebe moi bebe moi bebe moi bebe moi bebe
Au revoir, Au revoir, Au revoir, Au revoir, Au revoir"


Sasaw continuer à répéter jusqu'à la nuit prend le relais du parc. Demain, elle sera de retour pour plus.

After the strange encounter with the thief. Sasaw had gone home for the night. Stop in taverns just before bedtime. She meets and becomes friends with the Duke Aurae. Aurae tells him about this park in his care. He says the park is for learning and fun. Give her an invitation to enjoy the park.

Most knew she needed to learn French better, but honestly, she gave up when his heart broke. Today is a new day, and she felt welcomed again. In a bag she packed what she needed, and decided to go to this park. It took no time to find. The park was beautiful.

Sasaw following the instructions given to her by Aurae. Go directly to a quiet place. It puts a blanket to sit on, and a bed for Eve; top of this. Saw retrieve papers. She started learning again.






Saw repeated the words more and more often. Addressing them his daughter. She then writes a symbol too. To help them to be stored.

"."

Sasaw continue to repeat until the night takes over the park. Tomorrow, she will be back for more.
Monde
Si nous revenons à l'coin tranquille sur la couverture. Une fois de plus un parchemin se trouve. Puis pratique suivra à nouveau.



Première leçon: Deuxième partie: Notions de base du français

So-so = Plus ou moins
and you? = et toi?
tired = fatigué
sad = triste
nervous = nerveux
worried = inquiet
bored = ennuyé
fed up = en avoir marre
proud = fier
angry = fâché
scared = effrayé
disappointed = déçu
confused = embarrassé
ashamed = honteux
confident = confiant
happy = heureux
surprised = surpris
excited = excité
full = rassasié
humgry = avoir faim
thirsty = avoir soif
That's great! = C'est super!
That's awful = C'est terrible.


Saw répète les mots de plus et plus souvent. S'adressant à eux sa fille. Elle écrit ensuite les un symbole aussi. Pour les aider à être d'mémorisé.

"Plus ou moins, et toi? Plus ou moins, et toi? Plus ou moins, et toi? Plus ou moins, et toi? Plus ou moins, et toi?
fatigue, fatigue , fatigue, fatigue , fatigue
triste, triste, triste, triste, triste
nerveux, nerveux, nerveux, nerveux, nerveux
inquiet, inquiet, inquiet, inquiet, inquiet
ennuye, ennuye, ennuye, ennuye, ennuye
en avoir marre, en avoir marre, en avoir marre, en avoir marre, en avoir marre
fier, fier, fier, fier, fier
fache, fache, fache, fache, fache
effraye, effraye, effraye, effraye, effraye
decu, decu, decu, decu, decu
embarrasse, embarrasse, embarrasse, embarrasse, embarrasse
honteux, honteux, honteux, honteux, honteux
confiant, confiant, confiant, confiant, confiant
heureux, heureux, heureux, heureux, heureux
surpris, surpris, surpris, surpris, surpris
excite, excite, excite, excite, excite
Non rassasie, oui avoir faim. Non rassasie, oui avoir faim. Non rassasie, oui avoir fam. Non rassasie, oui avoir faim.
Moi avoir soif, c'est super! Moi avoir soif, c'est super! Moi avoir soif, c'est super! Moi avoir soif, c'est super! Moi a voir soif, c'est super!
Arf! C'est terrible! C'est terrible! C'est terrible! C'est terrible! C'est terrible!"


Sasaw resterait assis. Notant une deuxième page dans la leçon. Elle se déplacer la première page de regarder. Arf la deuxième page est un test! Alors vite un test? C'est horrible!!! Ce n'était pas prévu, mais elle a rempli dans les réponses en espérant qu'elle est correcte. Procède ensuite à la main pour son professeur.

Going back to the quiet corner on the blanket. Once again a scroll is found. Then practicing again.





Saw repeated the words more and more often. Addressing them his daughter. She then writes a symbol too. To help them to be stored.

"."

Sasaw remain seated. Noting a second page in the lesson. She moved the first page to look. Arf the second page is a test! So a soon a test? It's horrible! It was not expected, but she filled in the answers in the hope that it is correct. Then proceeded to hand to his teacher.
Akane
Ce matin là, après une certaine distance parcourue, elle s'échappa du campement hospitalier, cheveux de jais flottant librement au vent, tabard hospitalier laissé derrière elle. Elle avait besoin de faire le vide quelques instants et quoi de mieux pour se faire que de partir à l'aventure dans une cité inconnue.

Ainsi, ses pas la menèrent vers une grille, et toute curieuse qu'elle était, elle essayait de l'ouvrir, et elle y arriva.

Non sans surprise, elle découvrit ainsi un jardin...
Délicatement, elle ôta ses cuissardes, ses bas, et se laissa aller à marcher ainsi sur l'herbe fraiche. Une sensation oubliée...

Elle marcha ainsi contemplant les merveilles que la nature avaient à offrir, les espèces qui s'épanouissaient en ce lieu calme et bienfaisant.
La cime des arbres l'invitait à grimper à ces derniers, pour admirer de cette hauteur Blois.

Etait-ce raisonnable ? Elle ne le ferait pas, néanmoins elle s'allongea à l'ombre d'un spécimen, l'astre solaire brillant déjà de milles feux et réchauffant l'atmosphère.

Les mains posées sur l'abdomen, une pensée lui vient, pensée dite tout haut :

" Every man wishes the water to his ain mill.*"

C'était ce que sa mère adoptive lui disait pour résumer la folie des hommes avides de pouvoir, et là, un exemple flagrant, sous les traits d'Eusaias de Blanc-Combaz apparaissait clairement.

Quand cette folie s'arrêterait-elle ? Cette folie qui deviendrait certainement meurtrière ?
Où va le Royaume de France ?

La brune ténebreuse n'en savait strictement rien... Ses azurs se fermèrent peu à peu...


*Chacun voudrait que l'eau s'en vint à son moulin.
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