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[Rp ouvert] l'Auberge du Chat Perché

Valafein
En faisant sa garde, perdu dans ses propres pensées et soucis, Valafein avait quand même remarqué qu'une silhouette famillière entrait "au chat perché".
Il n'avait eu aucun mal à reconnaitre Enelia. cependant, il ne se précipita pas à sa rencontre, il la regarde de loin avant de tourner les talons. Après tout, elle était partit comme une voleuse un soir, sans un mot ni à son attention, ce qu'il peut encore pardonner, ni pour Jav, ce qui lui restait par contre en travers de la gorge.

Il savait qu'il devrait à un moment parler avec elle, mais ce temps n'était pas venu. il risquerait, se connaissant bien, de s'emporter et de gâcher leur fragile amitié.
Comme l'avait dit une fois un de ses bons amis, "il faut prendre le temps de prendre son temps".
Eireann.
Fatiguée par la longue route parcourue depuis la Hollande, chargée de marchandises, la jeune femme poussa la porte de la taverne qui lui avait parue la plus accueillante. Un feu ronflait dans la cheminée, et elle s'en approcha avec plaisir. Poussant une chaise près de l'âtre, elle s'y affala et retira ses bottes pour les faires sécher.

Elle s'autorisa un moment de repos, espérant voir entrer son compagnon... ou quelqu'un à rencontrer.

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Marjo270496
Marjo entendit du bruit et alla dans la salle commune en y trouvant une jeune femme elle s'écria :

- Mais faut pas dormir la ! C'est pas confortable ! Prenez une chambre !

rhalala ces voyageurs... l'dormirai n'importe ou heureusement que Marjo était la et qu'elle accueillait dans sa grande auberge pour les empêché de dormir dans le foin ou n'importe ou ailleurs...
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Loh
[Episode précédent]

Quel couple détonnant! Une fillette de quatorze ans et un guerrier scandinave aux blessures sérieuses portant cette dernière sur l'épaule, comme un trophée. Je gesticule avec mes bras. Je tente de garder un minimum de dignité féminine. La situation est assez cocasse. D'autant plus que...

- " Le bon jour Dame Propriétaire! Comment vous portez-vous en cette sainte journée? Nous aimerions une chambre pour le jeune homme. Il possède moult piécettes d'or. Nous montons déjà. Non, non, nous ne sommes point mariés. Oui, c'est tout à fait normal. Non, je ne crains rien. Il ne me fera aucun mal. Promis! Bon, hé bien à plus tard? Et ne vous inquiétez guère! Je le répète, c'est tout à fait normal! "

A l'attention de l'homme, un ton plus bas.

- " Tu me déposes quand tu veux sinon! "

... que les fesses du guerrier sont découvertes partiellement, à gauche comme à droite, d'une éraflure dans le sens de la hauteur. Un tantinet en biais même. La faute à la dague?
Soren
Et ça déblatère! Et ça gesticule! Du haut de ses quelques années, elle fait beaucoup de bruit la fillette! Et elle fait saigner ma blessure à la poitrine. Je vais avoir les oreilles pleines si ça continue! Pleine d'arguments sans queue ni tête qui rebondissent sans fin dans ma tête.

Comment peut-elle croire un instant que je vais avaler ses anguilles?


Cause toujours fillette! Me prends-tu pour un niais? Écoute-moi bien, tu n'as pas bien l'air d'une pauvre orpheline sans le sou! Tu ne m'as jamais raconté ton histoire, mais j'imagine fort bien que ton père t'a envoyé dans ce couvent pour y avoir une bonne éducation... et je le comprends! Tout un travail que celui-là! Il a sans doute même fait don d'une somme assez rondelette aux sœurs pour cela! Alors permets-moi de douter un instant qu'on t'ait laissé partir ainsi!

A hauteur de la poitrine, une tâche sombre commence à suinter au travers du tissu. Il faut absolument que je fasse quelque chose pour qu'elle arrête de gesticuler. Sans cela, je risque de ne pas pouvoir aller au bout du chemin. Une idée germe dans mon esprit retors. Bah! Après tout, elle n'est encore qu'une fillette et je me peux donc me permettre de....La maintenant plus fermement de la main gauche, je lui donne une bonne tape sur les fesses de la main droite.

Et cesse donc de gesticuler si tu ne veux pas choir tête la première sur le sol pavé tu veux?

Un cri! Elle a raison, nous arrivons à la hauteur du chat perché, une auberge dans laquelle j'ai déjà mis les pieds lorsque je suis arrivé à Compiègne. Pas le temps de tergiverser trop longtemps! Il faut que je pose mon sac de patates le plus rapidement possible. Sans dire un mot de plus, j'entre au Chat Perché... Mais ne voilà t-il pas que la cocotte s'adresse à l'aubergiste, commandant une chambre avec mes propres écus! Il me faut quelques instants pour me remettre de la surprise. Je pose mon paquet sur le sol, bien trop heureux de m'ôter ce poids de l'épaule.

D'un signe de la tête à l'aubergiste, je lui demande d'acquiescer aux demandes formulées par Loh en déposant quelques écus sur le comptoir. J'appuie mes mains sur le meuble pour reprendre les forces que j'ai laissé sur le chemin et souffle un instant.


Oui! Donnez-nous une chambre! La plus à l'écart possible! Deux lits! S'il y en a un plus petit que l'autre, ce n'est pas grave, elle s'en contentera ! Et puis, faites venir s'il vous plait la médicastre orientale qui hante parfois votre établissement! Je n'ai pas envie que cette foutue blessure s'infecte! Ah... et... Merci !

Je me retourne, dévoilant sans le savoir à la face du monde le travail d'artiste de Loh au niveau de mes fesses. Puis je me ravise et me retourne de nouveau vers l'aubergiste.

J'oubliais! J'aurais besoin d'envoyer un pigeon au couvent de la Mère Sérénité! Puis-je vous faire parvenir un message à envoyer?
Loh
Je perds un tantinet l'équilibre lorsque mes petons touchent le sol. Je me rattrape d'une main à la pointe du comptoir de bois. Ce même meuble accueillant m'est sauveur. De l'autre paluche, je frôle le torse de mon guerrier. Ai-je dit "mon"? L'inconscient sans doute. Je le frôle donc. Il parle. J'écoute à peine. Mais n'a-t-il guère parlé d'UNE médicastre? Et pourquoi point un homme?! Mon attention est bien vite attirée autre part. Une tâche de sang. Sur mes doigts. D'où vient-elle? De moi? Je m'examine. Rien. Mon nez? Ma tête? J'ai la tête qui commence à tourner. C'est la première fois que j'aperçois une tâche ensanglantée. Forte impression? Surprise? Peur? Inconnu?

Mon regard se perd dans le vague. Le vague à l'âme. Ma vision se brouille. Mes pupilles restent fixe. Ma caboche tourne. Je m'accroche d'autant plus au comptoir d'accueil. J'aperçois une vision qui m'est familière. Étrange. C'est la première fois que cela m'arrive. Mon père et ma mère. Et une petite fille de 3 ou 4 ans me ressemblant étrangement. De plus en plus étrange. Cette manière de me voir de l'extérieur me met mal à l'aise. Je crie après celle qui semble être ma génitrice. " Maman! ". Elle est belle, élégante, noble. Elle a la même chevelure épaisse que moi. J'ai la couleur des mirettes identique à mon père. Je me sens prise d'une pointe au coeur lorsqu'ils tournent leur visage vers moi. La Baronne me sourit. Son mari me tire la langue. Ma main ensanglantée serre le poing sur mon médaillon doré, laissant tomber quelques gouttes foncées sur le sol impeccable de l'auberge.

- " Maman, je suis morte? Je suis si heureuse de vous voir tous! "
- " Non ma fille, tu n'es pas morte... Pas encore. Entends tu ce bruit sourd dans le lointain? "
- " Oui, on dirait un tambour. "
- " C'est le bruit de ton coeur, ma chérie. Il bat encore. Faiblement et sans coordination. Mais il bat toujours. "
- " Tu te bats malgré toi ma fille! Tu t'accroches à cette vie que tu aimes malgré tout. "
- " Papa! Mais je veux rester avec vous! Et puis j'ai enfin retrouvé ma fille! D'ailleurs pourquoi elle est là? Elle est bien trop petite pour être ici. "
- "Elle sait parler tu sais. Tu peux t'adresser directement à elle. "
*

Erraa de la Huchaudière prend sa fille dans ses bras.

- " Z'ai eu la g'ippe. Et pis, z'ai boucoup toussé et z'ai ret'ouvé papy et mamie. "
- " Tu dois prendre une décision ma fille. "
- " Tu sais que ta place n'est pas ici. "
- " Mais... Mais... Si je veux rester avec vous! Je... Je n'ai plus rien à faire là bas! Et puis ici, tout est si calme. "
- Tu dois rester avec papa. Sinon z'aurait zamais un' petite soeu'. "
- C'est une décision difficile à prendre mais c'est la seule qui s'offre à toi. "
*

La Baronne de Gorron sert son enfant contre son coeur.

- " Non je ne veux pas vous quitter! Je ne veux pas vous perdre encore une fois! Qu'ils se débrouille sans moi! Je ne suis pas irremplaçable quand même! " *

Mon père a été remplacé par mon oncle. Mes grands-parents se sont ajoutés à la parade. Digne d'une sorcellerie d'ailleurs!

J'entends quelqu'un m'appeler vaguement. La Dame de la Huchaudière s'éloigne. Je tends la main. Celle posée préalablement sur le comptoir. Je me sens glisser dans un puits sans fond. Un murmure s'échappe d'entre mes lèvres.

- " Maman. "

_____________
* Phrases tirées d'ici.
Soren
Mon sac de patates sur ses deux pattes, je prend un vélin et une plume à la main et me mets à griffonner mon message.




Pour : Mère Marie-Clarence, couvent de la Mère Sérénité, Vannes, Bretagne
De : Soren Eriksen, Compiègne, Champagne

Ma Mère,

A la recherche d'un nouvel employeur, j'ai repris la route depuis quelques jours. Mes pas m'ont mené à Compiègne où j'ai eu l'immense surprise de retrouver la fillette qui a tant pris soin de moi lorsque j'étais en vos murs.

Pour une surprise, ce fut toute une surprise! La guerre gronde dans toutes les régions ma Mère. Les soldats sont partout... les brigands aussi. Je n'avais pas l'intention de retourner en Bretagne, étant donné la situation politique actuelle. Mais je ne peux laisser la fillette en terre si hostile. Aussi, je compte bien vous la ramener et la remettre à vos bons soins même si elle prétend qu'elle ne s'est pas enfuie. Cette fillette a besoin de protection.

Je vous tiendrais informé de l'avancé de notre voyage vers Vannes.

Au plaisir Ma Mère!

Soren.


J'en suis à relire mon message et à me demander si "Au plaisir Ma Mère!" est une salutation correcte lorsque je vois la gamine visiblement blême, avoir du mal à se tenir sur ses jambes. Ma parole! Mais elle est entrain de tourner de l’œil la cocotte! A t-elle parlé? Délire t-elle ? D'un geste maladroit, je la rattrape avant qu'elle s'affaisse sur le sol. C'était elle ou l'encrier... visiblement! Le liquide noire coule du comptoir et goutte au sol.

La fillette dans les bras, totalement évanouie, je monte l'escalier en direction de la chambre. Mon regard se pose sur son visage. Pas de doutes, elle va faire tourner des têtes et briser des cœurs celle-là! Et en direction de l'aubergiste, je lance...


Dame, veuillez avoir l'obligeance de mener dame Ananke à ma chambre. Je crois qu'elle va avoir deux patients à s'occuper!

Tel un petit poucet sanglant, je marque involontaire le chemin pour la médicastre qui, je l'espère, ne tardera pas trop!

Dans la chambre, je dépose mon fardeau sur le lit. Je me penche vers sa poitrine. Son cœur bat correctement. Ce n'est qu'un pâmoison. Je délace le haut de son chemisier afin qu'elle puisse mieux respirer. A part ça, que faire? Une ou deux baffes? Hum... Ça pourrait être efficace... sans doute... mais je ne peux pas!

En attendant, je me débarrasse de ma chemise ensanglantée et nettoie la blessure au torse avec un peu d'eau. La douleur me fait grimacer et même pousser deux ou trois jurons dans ma langue maternelle. Dans la vasque, l'eau prend une coloration rose, puis rouge foncé. Je n'arrive pas à arrêter le saignement. Le pantalon déchiré lui? Hum... je n'en n'ai même pas encore conscience !
Ananke


Ananké dans sa chambre du 'Petit Compiègne" goûtait tout en barbotant dans un cuveau d'eau chaude à un repos bien mérité..
Son esprit vagabondait, son corps se délassait, plusieurs jours à veiller sa grâsce Maltea avaient eût raison de sa résistance, et à cet instant précis la jeune femme ne rêvait que d'un bon lit confortable ....

Un dîner l'attendait composé de tranches de viande sèchée, d'un ragoût de légumes , d'une savoureuse part de tarte aux pommes ainsi que d'un carafon de vin, posé sur la table ..
On était aux petits soins pour elle dans cette auberge ....
Ses ablutions terminées, Ana se sècha rapidement et retrouvant les gestes des femmes orientales au hamman enduit son corps endolori par des jours de chevauchée d'une huile parfumée à la rose... Sa main ne s'attarda pas sur son flanc droit afin éviter l'épaisse cicatrice encore fraîche .... Souvenir d'une lame artésienne ....
D'un geste gracieux la princesse du désert revêtit une robe de son pays en fine mousseline transparente brodée de fils d'argent et pour se tenir chaud un manteau de velours ....
Un léger sourire se dessina sur ses lèvres pulpeuses, mais son sourire se figea rapidement...
Le petit coursier du " Chat perché" fit irruption dans sa chambre et c'est haletant qu'il délivra son message ....
On attendait Dame Ananké à l'auberge, un homme était blessé .....
Ananké prit sa grosse sacoche de cuir et suivi le jeune garçon ..
Le pas de porte franchit, elle demanda de l'eau chaude en abondance, des linges propres et un drap .....
Prestement de son pas léger et décidé, gravissant le grand escalier de bois, la jeune femme se rendit à la chambre indiquée par le garçon ...
Trois coups à la porte pour signaler sa présence, refermant le manteau de velours pour dissimuler la robe légère, ce n'était quère une tenue pour un médicastre mais elle n'avait pas vraiment pris le temps d'y songer, pestant intérieurement que son repos soit gâché... C'est d'une humeur belliqueuse qu'elle attendait une invitation à entrer ....

Dernière édition par Ananke le 09 Déc 2011 04:43; édité 1 fois
Soren
J'ouvre la fenêtre et jette un bref coup d'oeil dehors. Personne. Le contenu de la vasque au liquide écarlate finit sur le pavé de la route. Le froid du dehors s'immisce dans la pièce. J'aime ça mais les toits recouverts de neige fraichement tombée me manque. Le crissement des pas sur cette surface, les glissades sur les lacs gelés, oui, tout cela me manque. Le Danemark me manque. J'aurais du y retourner au moins pour la saison hivernale...mais le hasard en a décidé autrement.

Laissant la fenêtre ouverte, je remplis à nouveau la vasque avec de l'eau fraiche et m'en asperge le visage et les cheveux, histoire de me rafraichir les idées. Puis je m'occupe de bander la blessure à la poitrine. Assis sur le rebord de la fenêtre pendant cette activité qui ne me prend pas toute mon attention, mon regard dévie sur la fillette. Je me surprend même à parler à voix basse.


Oui, pas de doute! Tu as pris des formes... et là où il faut! Il est bien dommage pour toi que tu doives épouser un héritier faible d'esprit au pied-bot et qui passe son temps à se curer le nez!

Elle commence à devenir une femme, une femme pas mal jolie. Peut-être même a t-elle déjà eu sa première floraison. Hum! Ça, ça ne serait pas une bonne nouvelle! Il parait que les femmes sont intenables quand elles ont leurs humeurs qui les travaillent! Et celle-là n'a pas besoin d'avoir les humeurs qui travaillent beaucoup pour être remuante. Si c'est le cas, le voyage jusqu'à Vannes risque d'être long...très long!

Mon regard ne peut s'échapper d'elle. Je la scrute de tout son long. Ses cheveux, son visage, ses bras, ses jambes, son ventre, son buste, sa gorge... Sa gorge? Un détail attire soudain mon attention. Mais qu'est-ce que c'est que ça? Je m'approche d'elle et me penche sur son corps. Un médaillon! Elle porte un médaillon autour du cou! Je ne l'avais jamais remarqué auparavant.

Mes doigts glissent sur sa peau fine de jeunette. Je prends le médaillon entre les doigts pour l'observer de plus près. Le cordon de cuir qui le retient est court et j'ai presque le nez dans son cou quand je peux distinguer enfin ce que je désire. Qu'est-ce là? Des armoiries? Un blason? Celui de sa famille? Hum... Si au moins j'avais de meilleures connaissances en héraldique, j'aurais pu savoir d'où elle vient, quelles sont ses origines.

C'est à moitié allongé sur le lit, l’œuvre d'art fessière de la fillette pointée vers la porte que j'entends frapper. C'est sans doute la médicastre. Elle a en mis du temps celle-là! J'aurais pu mourir 10 fois avant qu'elle ne lève le sourcil. Ah! Elle est plus prompte pour faire fonctionner sa langue que ses jambes! Toujours affairé à décrypter ce fameux médaillon, je réponds aux trois toc frappés sur la porte.


Entrez! Faites vite! Occupez-vous d'abord de la fillette et ensuite soyez gré de jeter un coup d’œil sur cette blessure qui ne veut cicatriser.
Ananke
Ananké ouvrit la porte de la chambre, sa frêle silhouette se découpait dans la pénombre, le son de la voix qui lui avait intimé l'ordre d'entrer ne lui était pas inconnu...
C'est en s'approchant qu'elle reconnu le solide guerrier nordique rencontré ici même quelques heures auparavant...
Curieux homme, aux manières assez abruptes, son brusque départ l'avait intriguée ...
Elle le salua d'un gracieux signe de tête, silencieuse se dirigea vers le lit ...
Une jeune fille y était étendue, livide...
Doucement Ana posa une main sur le front de la petite, il était glacé....
Ses lèvres d'une pâleur mortelle presque inquiètante si on ne percevait le souffle léger qui faisait se soulever sa poitrine..
Posant ses prunelles d'eau claire sur le guerrier ....


Cette petite vient de subir un choc émotionnel très fort, c'est une pamoison, rien de bien sérieux.. Un repas, un bain chaud, une bonne nuit de sommeil elle sera de nouveau sur pieds..
Elle est en bonne santé au demeurant...


Un frisson la traversa, il faisait glacial dans la pièce, le petit coursier arriva chargé des seaux d'eau chaude et des linges propres.. Ananké en profita pour lui demander de réactiver le feu et d'apporter des couvertures supplémentaires et de faire monter un cuveau pour un bain...
Tout en observant l'homme à travers la frange épaisse de ses cils, elle fouilla dans la sacoche de cuir pour en extraire un petit flacon de sels destiné aux pamoisons des dames..
D'un geste rapide elle le passa plusieurs fois sous les narines de la demoiselle qui revenait à elle doucement ...
La cuve de bois fût amenée et placée à l'écart, le ballet incessants des aides qui apportaient les seaux d'eau chaude terminé, la petite allait pouvoir prendre son bain et se réchauffer... Lisette la chambrière fît son apparition etl' aida à se dévêtir ...

Ananké défit le sommaire bandage commença a examiner les blessures de l'homme qui paraissait souffrir, il était de constitution très robuste..
Une musculature puissante...
La lame qui avait tranchée les chairs profondement n'avait pas lésée de muscles le saignement était abondant , Ananké lava les plaies d'abord à l'eau chaude et ensuite avec une potion d'achillée, voilà qui devrait pallier un début d'infection, des feuilles fraîches écrasées de la même plante devraient arrêter l'hémorragie ...


Je dois recoudre Messire, vous ne pouvez rester comme cela...

Moment délicat, la jeune femme savait que le guerrier n'accepterait jamais une anesthésie ne voulant passer pour une mauviette.. Discrètement elle fit macérer une éponge dans une décoction d'herbes apaisantes et en couvrit les plaies ...
Sortant un long fil de lin doublé de fil de soie, qu'elle passa dans une large aiguille, la potion ayant fait effet, c'est d'un geste sur qu' elle commença son racommodage, un dernier noeud et s'en était fini ...
Ananké banda largement la poitrine de l'homme, et lui donna un remontant à boire... Il avait perdu une grande quantité de sang, une extrême paleur s'installait sur son visage ...


Reposez-vous maintenant, dînez copieusement et restez tranquille pendant quelques jours, je ne voudrais pas voir vos plaies se réouvrir..
Je passerais demain voir comment cela évolue...
La jeune demoiselle est entre de bonnes mains, vous n'aurez pas à vous en occuper ..


Sans plus attendre la frêle silhouette se replongea dans l'ombre et disparue dans la nuit, alors que le dîner arrivait dans la chambrée
Soren
A l'approche de la médicastre, je me recule pour lui laisser de la place aux cotés de la fillette. Méfiant? Hum... oui et non. Certes, le premier contact avec dame Ananké fut un peu houleux. Elle a un caractère trempé dans le métal cette orientale. Est-elle bonne médicastre? Je n'en sais rien mais je n'ai pas le choix. Je saigne comme un cochon. J'ai besoin de me remettre sur pieds au plus vite.

Pendant qu'elle s'affaire auprès de la fillette, je ne les quitte pas des yeux. Un geste suspect et elle se devrait justifier son geste pour pouvoir avaler quelques goulées d'air salvatrices.

La fillette va bien? Tant mieux! Je ne sais pourquoi, mais je me sens responsable d'elle tant que je ne l'aurais pas remis entre les mains de la Mère Marie-Clarence! For fanden Soren! Toi et tes stupides principes! Tu as le don pour te fourrer dans des situations abracadabrantes toi!

Lorsque la médicastre de retourne vers moi, j'ai un moment d'hésitation. Ai-je vraiment l'obligation de lui faire confiance? Elle vient du sud. Les gens du sud ont la réputation d'aimer le poison. Oui, j'ai bien dit le poison et non le poisson! Ceci dit, pourquoi voudrait-elle me tuer? Le poison, cela coûte cher, On ne s'en sert qu'en cas de besoin! Je ne suis qu'un inconnu. Pour eux, je viens d'Azincourt, en Artois, mais est-ce suffisant pour vouloir ma mort? Tu fabules Soren! Ton imagination court bien trop vite! Derrière, je vois la petite bouger.


Allez-y! Faites ce que vous avez à faire mais faites-vite!

Je ne sais pourquoi, mais j'ai l'impression que ce petit morceau de métal qui aide à coudre deux morceaux de chair ensemble me fait plus mal qu'une épée qui s'enfonce dans le gras du ventre. C'est tout fin! Ca concentre le mal en un minuscule endroit au lieu de l'éparpiller sur une grande surface du corps et ça fait un mal d'enfer! Si au moins elle m'avait laissé le temps de me saouler à la bière avant de commencer à jouer à la bouchère!

Heureusement, l'affaire ne traîne pas. Après un ballet incessant de serviteurs venus apporter moultes plats et affaires de toilettes, la médicastre ramasse ses affaires et s'apprête à quitter la pièce.


Dame Ananké, attendez! Merci pour votre travail! Je ne l'oublierai pas, soyez-en sure!

La porte se referme. D'un voix ferme, mais sans aucune méchanceté, je prie les serviteurs de regagner leurs pénates. Reste dans la pièce un bain, un repas pour le soir, la petite et moi.

Fillette? Tu vas mieux? Tu veux manger?

Je prends un instant de répit et m'avance vers la fenêtre ouverte. Mon regard se perd quelque part sur les toits de Compiègne.

Je ne peux te garder avec moi… et je ne veux pas te laisser ici seule. Tu n'es pas en sécurité. J'ai donc pris la décision de te ramener à Vannes. Nous partirons dès que ma blessure me le permettra.

Nouveau moment de silence. Nouvelle hésitation...

Et en attendant, je vais te trouver une gouvernante qui s'occupera de ton éducation.
Marjo270496
[je reprend plus haut j'étais pas la ces derniers jours]

Marjo chantonnait a son comptoir quand elle vit arriver le drôle de duo, elle reconnu tout de suite l'homme qu'elle avait déjà croisé en taverne.

- Humm bonjour...

Elle zieuta la fillette qui lui parlait.

- Euhh voui une chambre... Mais euhh tout va bien ?

Elle jeta un coup d'oeil méfiant a Solen avant de regarder de nouveau la mzelle.

- Bon bon d'accord si vous le dites... M'enfin quand même....

Elle chercha un signe pouvant montrer que le guerrier obligeait la fillette à dire ça mais non rien d'autre de suspect. Solen pris alors la parole.

- Euhhh à l'écart oui pas de soucis... deux lits d'accord... donc hum se sera au 1er la 4eme porte a droite... la salle a manger est tout de suite a gau...

Elle venait d'apercevoir la tache sur le torse du guerrier et chancela légèrement en retenant un haut de coeur.

- Oui oui j'appelle Ana tout de suite...

Elle envoya immédiatement son petit coursier chercher la médicastre puis arrêta son regard sur l’arrière train découvert de son client et retint un rire avant de jeter un coup d'oeil a la petite qui venait de tomber dans les pommes.

-Houlala... euh voui une lettre donnez la moi.


Elle pris donc la lettre qu'elle alla confier a un pigeon pendant que ses clients montaient. Mais lorsqu'elle revient elle tomba nez a nez avec les taches de sangs par terre et poussa un cris d’effroi.

- Par Aristote ! Il a ensanglanté mon sol !!!

Elle râla encore un peu puis nettoya le sang sur tout le chemin jusqu’à la chambre, fit coucou a Ana quand elle passa devant elle finit son nettoyage puis regarda discrètement ce qu'il se passait et frémit en voyant Ana recoudre Solen. Elle redescendit donc sagement et retourna a son comptoir.
_________________
Loh
Le vide. Il ne se passe rien. Un sommeil sans rêve. Et lorsque vous vous réveillez, c'est comme si vous aviez fermé les yeux. Deux secondes, au maximum. Attention, ne vous relevez guère trop vite! Les membres sont encore engourdis et la caboche vous tourne!

Un odeur très forte, aigre, acide, me prend aux narines. Je cille à plusieurs reprises. Que se passe-t-il? Pourquoi suis-je allongée? Qui est cette inconnue avec cette fiole en main? Et qui sont tous ces gens? "Mon" Guerrier? Nul temps de se poser plus de questions qu'une chambrière s'active à me dévêtir.

- " Hé! Oh! "

Rien n'y fait, elle ne m'écoute point.

- " Mais veuillez cesser tout de suite! Il y a bien trop de monde! Et un homm... ! "

Sous le choc presque thermique, il m'est impossible de continuer ma phrase. Elle me plonge dans la bassine. Nue. J'en perds la voix. Ma respiration est haletante. Je manque de glisser en voulant me redresser. Je mets point mal d'eau chaude partout. Croyait-elle que j'allais me laisser amadouer si facilement? Je ne suis guère comme cela! Entre temps, un paravent a finit par se hisser entre mon bain et les autres personnes. La pièce se vide de son monde. Une fenêtre se ferme. La chaleur de la pièce remonte progressivement. L'humidité aussi! Je me calme. Bernadette Lucette me savonne. Je me prends à aimer cela, même si elle m'arrache pratiquement la peau tellement elle frotte. Elle me libère enfin après moult minutes, me souriant, satisfaite. Je la fixe, puis me lève. Un drap tiède se pose sur mes épaules. Je me sens mieux. Elle m'habille ensuite d'un nouvel affublement que je n'ai jamais vu. Un robe en étamine. Simple mais jolie. De couleur violette. Cela fait longtemps que je ne me suis pas vêtis ainsi. L'ai-je déjà été?

Je me montre. Timide. Georgette Yvette sort de la chambre. D'autres domestiques nettoient mon fort caractère d'un coup de balayette. Je les remercie d'un sourire alors que le scandinave me parle. Je l'écoute distraitement. Le calme est revenu. Je n'entends plus que sa voix. Juste sa voix. C'est encore plus agréable qu'un bain chaud.


Il est devant la fenêtre. Dos à moi. Torse nu. Il est musclé. Très musclé. Mes yeux couleur d'eau dévisagent chaque parcelle de son corps. Même le popotin lacéré. Je ris intérieurement. Personne n'a-t-il rien remarqué? Ne lui disons rien! Il finira bien par le remarquer! Je me sens revivre petit à petit. Je lui demanderai ce qui s'est passé plus tard. Lorsqu'il m'annonce ses projets. Je réagis avec vélocité, pour ne guère changer.

- " Quoi? Tu désires te débarrasser de moi? Tu veux encore me fuir? Suis-je une charge pour toi? Une lourde charge? "

Je suis outrée. Blessée. Triste. En colère. Mes bras s'agitent.

- " Je t'ai dit que les soeurs m'avaient mis à la porte! Écris-leur! Tu verras! Marie-Clarence t'expliquera! JE NE MENS PAS! "

Je parle avec énergie, hargne. Toute ma volonté, mon attirance englobe mes mots. Pour rien au monde, je ne veux le quitter! Je l'ai retrouvé, je le garde!

- " Je sais me défendre. J'ai appris à utiliser ta dague. Je l'ai d'ailleurs fait à plusieurs reprises! Face à des voyous!

Silence. Il semble réfléchir avec intensité. Il hésite, puis parle.

- " Une gouvernante? Mon éducation? Qu'est-ce qu'elle a mon éducation? Elle te pose soucis? Je ne suis guère assez "dame" à ton goût? Trop jeune? "

Je ne comprends rien à rien. Et je ne cherche pas à comprendre. Je me borne. Ma impulsivité de jouvence prend le dessus. Je m'avance vers lui. Près de lui. Mon timbre de voix se fait plus calme. Plus doux.

- " Pourquoi cherches-tu à partir loin de moi? Pourquoi? "

Nouvelle pause vocale. Mon ventre gargouille.
Soren
Le temps a passé plus rapidement que je ne l'ai remarqué. Dehors, un soleil rouge feu se couche déjà sur l'horizon champenois. La lune reprend sa place là-haut. Le paradis s'éclipse alors que l'enfer pointe son museau? Est-ce un signe précurseur pour la suite de la soirée? Car elle a du caractère la petite. Oh oui, elle en a. Ce n'est guère la première fois que je le constate, mais à chaque fois, cela m'étonne. Comment une si petit fillette, si fragile d'apparence peut avoir en elle autant de force? Elle m'étonne encore comme elle m'a étonné chaque jour où Dieu l'a mise en travers de mon chemin. Mon regard ne quitte pas l'horizon. Je sais où se trouve le danger et je ne suis pas en état de l'affronter. Faut-il céder pour autant? Entre la fuite et l'assaut frontal, il existe d'autres tactiques plus subtiles. Mes bras se croisent sur la poitrine. Celle-ci me fait d'ailleurs encore souffrir. Les chairs endolories par l'aiguille sont boursouflées, enflées et rouges. Rouge… Dois-je lui montrer mon côté rouge ou mon côté noir?

Je viens d'envoyer un pigeon à la Mère supérieure. Je lui ai annoncé mon intention de te ramener. Si elles t'ont mis à la porte… eh bien…

Je ris intérieurement. Se pourrait-il que les sœurs en aient eu assez de son caractère? De ses frasques? Un vol d'oiseau passe subitement dans le ciel. Mauvais présage! Je prends soudain conscience que mon pied tape sur le sol. Nervosité. J'arrête immédiatement. Elle ne doit pas voir cela, ni le sentir d'une quelconque façon.

Tu ne sais te défendre suffisamment! Les temps sont durs! Même les plus habiles et les plus valeureux tombent au combat!

Je me retourne subitement sous l'effet d'une impulsion, un geste incontrôlé…et malheureux. Mon regard se fige dans le sien. C'est un instant pénible… et doux à la fois. Je sens l'ennemi supérieur en nombre et beaucoup mieux armé que moi. La bataille est inégale. C'est un massacre qui est annoncé. Cette fois, pas de doute, il faut retraiter. Je cherche à détourner le regard, mais pour le porter où? J'ai l'impression d'être complètement encerclé. Sa manœuvre est habile. Je suis à sa merci. Il me faut un instant pour rassembler mes idées et faire front, prêt à tenter une tactique audacieuse pour faire une brèche.

Si tu le veux, pendant le voyage, je t'apprendrais à manier les armes. Tu ne peux compter sur la force physique. Parie sur ta dextérité, ton agilité et ta rapidité. Je ferais de toi une danseuse d'eau si tu le souhaites. Tu te battras avec grâce et efficacité. Tu danseras avec les lames, entre les lames. Tu percevras l'ennemi et ses intentions bien plus que tu ne les verras. Le veux-tu? Car si tu le veux, il te faudra de la volonté…Beaucoup de volonté!

Elle est désormais proche, beaucoup trop proche. Elle a franchi le dernier cercle. Je peux percevoir sa respiration. Je peux constater que le grain de sa peau est parfait. Je peux sentir son odeur corporelle. Tout cela est bien trop fort. La brèche a été réalisée. A moi de m'y engouffrer avant qu'elle ne se referme. Je rompt le contact, l'esquive, passe derrière elle et vient me poster devant la table où le repas est servi.

Mes goûts n'ont rien à voir avec le fait que tu aies besoin de quelqu'un pour s'occuper de toi, finir de te donner les bonnes manières, faire de toi une jeune femme prête à marier. Moi, je n'y connais rien à tout cela.Une gouvernante, oui !

Je verse du vin dans les deux godets présents. Et enfin je reviens à sa première question, celle que je ne pouvais alors affronter. Ma situation est désormais bien meilleure. Je peux combattre l'ennemi à armes égales.

Tu veux savoir pourquoi je désire me débarrasser de toi? Je suis un guerrier petite. Ma vie se situe sur les champs de bataille. C'est comme cela que je gagne mon pain. Blesser, faire prisonnier ou à défaut tuer. Tel est mon lot quotidien. C'est un métier dangereux. Tu ne peux m'accompagner.

Le plus dur est fait. Je me retourne à nouveau vers elle, prêt à donner le coup final, deux godets de vin à la main.

Dis-moi, t'a t-on déjà donné le nom de ton futur?

Nouveau moment de silence alors que je lui tends un godet.

T'es-tu déjà demandé ce qu'un danois peut bien faire dans le royaume de France?… Sais-tu que moi aussi je suis noble? … Sais-tu que mon père, comme tous les nobles, cherche sans cesse à nouer des alliances? Et… sais-tu qu'il n'a pas de filles?

Mon regard se fige un instant sur ses lèvres puis vient quérir sa réponse dans la prunelle de ses yeux. A t-elle réalisé ce que je cherche à lui expliquer? Je suis sur que oui.

On trinque? Viens-tu manger un morceau? Ce soir, je t'offre un repas en tête à tête. Et petite... sache aussi que je tiens à toi... et que c'est pour cela que je fais tout ça.
Loh
" Tu danseras avec les lames, entre les lames ". Ne suis-je point déjà entrain de le faire? Tout un chacun ne le fait-il guère malgré lui? On jongle avec ses sentiments, ses envies. Son coeur bat la chamade. La joie frôle ce dernier. Une pointe vient à vous couper le souffle. Votre membre vitale semble saigner. Vous voyez de quoi je veux parler? Sans doute, oui. Puisque c'est humain.

- " Mais que tu es borné! "

Je plisse mes yeux couleur d'eau. Il passe devant moi pour s'éloigner. A moi de lui tourner le dos et d'éloigner mon regard vers l'horizon. Cette même vision que le guerrier scandinave avait quelques secondes plus tôt. Toutefois, je l'écoute, un bras longeant mon corps. L'autre caressant mon médaillon autour du cou.

- " Alea jacta est... Je n'ai jamais pu diriger mon destin de toute façon. "

Ma voix est lointaine. Posée. Mature. Plus qu'elle n'y paraît. Il me tend un godet de vinasse gouleyante. Je tourne le visage vers lui, lentement. Comme si je toisais le moindre de ses traits faciaux. Mes yeux ne quittent pas d'une semelle les siens.

- " Je n'ai jamais bu d'alcool. Jamais de vin... Les soeurs me l'interdisaient. Navrée mais je dois le refuser. "

Ma caboche se tourne à nouveau vers l'hypnotisante fenêtre, faisant flotter mes cheveux ondulés, jusqu'à ce que...

- " Attends un grain de sablier! Que viens-tu de dire? Peux-tu répéter mot pour mot ce que tu viens de me dire? Là, tout de suite? "

Je m'avance vers lui. Mon timbre de voix augmente. La dimension de mes yeux également.

- " Le nom de mon futur quoi? Noble? Moi aussi? Pourquoi moi aussi? "

Je comprends de moins en moins. Alors que jusque là, tout allait bien. Du moins, tout semblait bien se passer. Me voilais-je la face? Ne m'étais-je promis de chercher la vérité en quittant ce couvant? C'était l'occasion rêvée! Une orpheline ne le devient pas sans une histoire. Son histoire. Chacun possède un passé. Un présent. Et un futur. Même s'il est difficile. C'est ainsi. C'est le lot de tout un chacun. " Tu danseras avec les lames, entre les lames ".
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