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[RP]Eglise Notre Dame de l'Espérance de Compiègne

Hobb


Hobb en villégiature forcée depuis plusieurs jours se rendit à l'Eglise pour y prier. Il avait décidé avec son Frère des Sanctes Armées de poursuivre plus au Nord là où les siens l'appelaient. Les chevaux étaient caparaçonnés, les lances portaient les fanions aux couleurs teutoniques. Les épées à deux mains et autres marteaux pendaient sur le flan des destriers. Les Ritter (chevaliers) portaient leur armure et capes frappaient de la croix noire.
Le Ritter Hobb gravit les marches du parvis, enleva son heaume à tête de molosse anglois, le plaça sous le bras gauche, déposa son épée et son écu à la porte du lieu Saint sous la surveillance d'un Reiter (écuyer). Il poussa la porte, dépassa le narthex et remonta l'allée centrale jusqu'à l'autel, s'agenouilla et pria pour ses Soeurs et Frères fidèles d'entre les fidèles. Il dit la prière Teutonique :




Puis comme à son habitude Hobb répéta les 3 dernières phrases :


-"Et le jour venu délivres-nous de notre enveloppe sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant.
Amen"


Puis Hobb se releva et garda le silence quelques instants, tout à sa ferveur.
Puis il fit demi tour et sortit de l'Eglise, remonta sur son destrier Tapfer et prit lentement la direction du Nord, après un mouvement de tête du Chevalier d'Isenduil qui se trouvait à quelques pas.


_______________________

_________________
Florence.la.douce
De retour depuis quelques jours, la jeune femme était à l'heure pour ouvrir les portes de l'église.
Heureuse de retrouver ses habitudes, elle prit place devant l'autel avant d'avoir déposé sur le lutrin le missel précieux auquel elle tenait particulièrement.
Les cloches sonnaient à tout rompre et c'est sereine qu'elle attendait les habitants en ce beau dimanche de novembre.
Ils arrivaient petit à petit, peu pressé de rencontrer le froid piquant de ce beau matin d'automne.
Quand suffisamment de gens furent arrivés, elle ouvrit les bras et les accueillit.




Dóminus vobíscum.

Et cum spíritu tuo.

Benedícat vos omnípotens Deus Pater



Amen.
Lisalyne
Le calme, les fous rires avec son amie, leur promenades sur les différents marchés visités , observant et commentant les dernières houppelandes sorties, le grand air et les grandes chevauchées... sans aucun doute leur petit voyage avait fait le plus grand bien à Lisa, provoquant chez elle réflexions et déclic...

Il était temps pour elle d'avancer... d'affronter ses peurs... Ce qu'elle avait fait à peine rentrée... Et elle avait sans doute bien fait, elle avait franchi des étapes importantes... Et même si elle était perdue, même si elle se posait à présent tout un tas de question, même si les doutes et la peur la submergeait sans cesses et que tout se bousculait dans son esprit, elle était ravie d’avoir franchi ce pas oh combien important pour elle et se sentait bien depuis une semaine, un peu plus légère…

C’est un peu pour ca que ce Dimanche, plus qu’un autre elle voulu se rendre à l’office.
Jamais encore elle n’avait fait telle demande, mais elle voulait prier Aristote pour qu’ Il lui laisse profiter un instant de ces petits moments de bonheur qui commençaient à poindre le bout de leur nez. Elle savait qu'elle devrait un jour se libérer de ce fardeau elle en avait besoin, personne ne savait exactement ce qu'il s'était passé, mais elle n'était sans doute pas prête encore pour ca...elle avait encore bien du chemin à parcourir encore... d’autres ombres ne tarderaient pas à venir obscurcir à nouveau son ciel aussi, elle le savait.
Mais elle voulait juste un peu de bon temps, une petite accalmie pour savourer pleinement cette petite éclaircie.

Elle arriva tôt en l’Eglise en cette belle journée et salua chaleureusement sa fidèle amie.
Un sourire, quelques mots échangés, et la jeune femme alla s'installer toujours au même endroit pour se recueillir un instant avant le début de la cérémonie …
Florence.la.douce
Le regard posé sur les fidèles, la jeune diaconesse accueillit les paroles de ses frères avec le sourire.
Comme elle en avait eu l’habitude, elle ouvrit les bras en signe de salut à tous ceux qui venaient entendre la parole divine.



Frères et Sœurs, soyez les bienvenus dans ce lieu de paix et de partage qu’est la Maison de Notre Père Tout Puissant.
Que Dieu soit loué !

Ensemble, confessons nos péchés avant de Prier le Très haut ….





Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.
Lisalyne
Elle termina tout juste sa prière et sa demande à Aristote quand la Diaconnesse commenca.
Lisa se concentra rapidement et confessa tous ses péchés, l'air convaincue.



Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.
Florence.la.douce
Florence se dirigea vers le lutrin et avait choisi cette fois un extrait particulièrement révélateur sur le devenir des Hommes.
D’une vous douce et forte à la fois, elle entrepris la lecture après s’être signée.



Citation:
Chapitre troisième: dialogue sur l'âme. Première partie:

Depuis quelques mois déja Aristote et sa famille habitaient à Pélas, la ville capitale de la Macédoine. Nicomaque, son père, venait en effet d'être nommé médecin personnel du roi de Macédoine, Amyntas II. Aristote grandissait en sagesse sous la direction éclairé de son precepteur. Un jour, alors qu'Aristote revenait de la palestre, il s'assit sur une fontaine de la cour intérieur de la maison paternelle, et demanda à son precepteur:

Aristote: "Maitre, par quelle merveille l'homme peut-il penser, alors que les animaux ne le peuvent point?".

Son precepteur, Epimanos, lui répondit:

Epimanos: "Qui peut prétendre lire le livre de la nature et en tirer les secrets des dieux? Aristote je te le dis: nous ne savons pas si les animaux ne pensent pas. l'homme pense, cela est certain. Mais les animaux? Sommes nous dans leur esprit?".

Aristote: "N'êtes vous pas d'accord noble maitre, que l'homme est sans cesse en quête de nouveauté?".

Epimanos: "Oui, certes, il est rare de voir l'homme tenir en place, et se contenter de ce qu'il possède et de ce qu'il sait. "

Aristote: "Hélas oui, c'est bien rare, et souvent je me dis qu'il vaudrait mieux pour l'homme d'être heureux dans la vie simple des anciens. Toujours est il que cette recherche incessante se retrouve sans cesse chez l'homme. Mais dis moi Noble Epimanos, cette quête de l'homme, n'est elle pas la preuve la plus évidente de son esprit et de son intelligence? "

Epimanos: "Je vois ce que tu veux dire: si l'homme ne cherchait pas sans cesse, alors cela voudrait dire qu'il se contente de ce qu'il a reçu, qu'il n'innove pas, qu'il ne pense pas même. En fait seul cette curiosité de l'homme nous garantie l'existence de son esprit."

Aristote: "Effectivement, c'est ce que je voulais dire. Je vois bien que je n'ai rien a t'apprendre. Mais continuons un peu. Tu possèdes un beau chien je crois? Un lévrier?"

Epimanos: " Oui, un cadeau de notre roi pour mon comportement à ses cotés lors de la dernière guerre contre les envahisseurs celtes. J'y suis très attaché."

Aristote: "Je te comprend. Quand tu élèves ton chien, comment fait tu?"

Epimanos: "C'est bien simple: je lui impose de faire quelque chose, et quand il le fait correctement je lui offre une récompense. Et s'il le fait mal je le puni légèrement."

Aristote: "Parfait! Une fois dressé, il fera toujours bien ce que tu lui as appris à faire n'est ce pas? Il a compris que s'il ne fait pas ce que tu lui demande il ne sera pas récompensé."

Epimanos: " En effet. Mais je ne vois pas où tu veux en venir. "

Aristote: " A ceci mon maitre: ce chien si noble et si bien dressé ne fait ce qu'il fait qu'en vertu de ce que tu lui as appris. Il ne le fait pas de sa propre initiative et une fois dressé il n'est plus en mesure de changer. N'êtes vous pas d'accord?"

Epimanos: " Il est vrai que pour le faire changer il faudrait le dresser à nouveau, et le punir alors qu'on le récompensais jadis. Et le pauvre deviendrai fou. Ce serait scandaleux."

Aristote: " Oui. Mais n'avons nous pas dit tout à l'heure que c'était la curiosité de l'homme et sa capacité à inventer de nouvelles choses qui montraient que l'homme avait un esprit?"

Epimanos: " Nous avons dit cela en effet. Et si je te suis, cela veut dire que les animaux, comme mon chien, qui ne peuvent pas changer de comportement par eux mêmes, n'ont pas le même esprit que l'homme. "

Aristote: " Exactement! Il est donc établi qu'il y a une différence entre l'homme et les animaux. Mais laquelle? Le sais-tu? "

Epimanos: " Non, je l'ignore. Veux-tu que nous cherchions ensemble une réponse à cela? "

Aristote: " Avec joie! Mais pas tout de suite, car je vois mon père revenir de la cour du Roi, et j'ai hâte d'entendre les nouvelles du palais. Portes toi bien! "

Epimanos: " Et toi aussi brillant disciple! "
Florence.la.douce
Mes frères, voici la première partie du texte Saint ayant attrait à l'Ame et à son devenir.
Réfléchissez sur ce que ces paroles vous apportent.
A la prochaine messe, je vous lirai le second passage.

Rendons grâce à Dieu par cette prière.




Seigneur, fait de moi un artisan de paix.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je sois à la hauteur de ma tâche.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je vive dans la dignité.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi grandir dans ton amour.
Seigneur nous t’en prions…
Accueil nos ancêtres, nos familles et nos compagnons partis à ta rencontre.
Seigneur nous t’en prions…
Seigneur, exauce nos prières, prend-nous dans ton amour, fait nous vivre dans ta grandeur mais aussi dans ta miséricorde et pardonne-nous nos offenses…
Seigneur, exauce-nous. Amen.


La jeune Diacre leva les yeux et ouvrit les bras.

Je vous invite à un instant de recueillement.
Prenez conscience du devoir que nous avons tous les uns vis-à-vis des autres.



Elle invita les fidèles a réciter le Credo.

Ensemble récitons le Credo avec force et avec foi afin qu’il atteigne même les cœurs les plus endurcis…


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen


A présent mes Frères, partageons ce pain de l'amitié qui nous uni tous et nous place au même rang sous le regard de Notre Père bien aimé:



La partage était terminé, Florence se mit devant l’autel face aux fidèles :


Le Seigneur soit avec vous.

Et avec vous aussi

Que Dieu tout-puissant vous bénisse.

Amen.

Allez, dans la paix.

Nous rendons grâce à Dieu.

Chpiot
Chpiot avait couru si vite que possible lorsqu'elle avait entendu les cloches sonner.
La jeune diacre était donc de retour en ville, pour le plus grand bonheur des fidèles.

Elle avait beau se dépêcher, les portes avaient été fermées lorsqu'elle arriva.
Elle entrebâilla une porte et se glissa à l'intérieur aussi discrètement que possible.
La confession était déjà commencée.. Chpiot n'osa pas troubler la quiétude du lieux et pour une fois depuis bien longtemps n'alla pas joindre la place qu'elle occupait depuis qu'elle avait rencontré son époux.
Elle aurait bien le temps d'aller saluer ses connaissances après l'office.

Elle écouta la lecture choisie ce jour. La pensée... Quel drôle de phénomène en effet, si justement on y pensait. Mais Chpiot essaya de ne pas se laisser aller a se remémorer les moments passés car pour le coup, ses pensées auraient pu lui donner le vague à l'âme. Il faudrait qu'elle s'occupe de ses affaires, un jour. Avant sa retraite lui semblait un peu court.. mais pourquoi pas. Il faudrait qu'elle aille voir Florence pour en discuter.

Elle récita pieusement le crédo, sa voix s'unissant à celles des autres personnes présentes.


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen


La communion faite, la messe touchait à sa fin.
Chpiot appréciait d'avoir Florence, si active au sein de Compiègne. Elle se disait d'ailleurs que sa réputation n'était plus a faire au vu du nombre de déplacements qu'elle effectuait pour aller célébrer des messes de ci de la.
Celle pensée la fit sourire.

Elle patienta un peu au fond de l'édifice, le temps que tout le monde sorte, et s'avança sur l'allée centrale pour aller voir son amie.


Bonjour Florence.
Heureuse de te voir de retour parmi nous.
Dis moi ...

La boulangère sentait son estomac se nouer comme a chaque fois qu'elle devait aborder le sujet. Se tordant les doigts, elle regarda ses chausses avant de regarder a nouveau Florence. La jeune diacre devait se douter de ce qu'elle allait lui demander mais l'écouta sans dire un mot le temps que Chpiot trouve ses mots
Tu sais que le corps de Raja n'a toujours pas été retrouvé... mais je voudrais qu'une messe soit dite, pour lui, pour qu'il trouve le repos et soit accueilli auprès de Notre Seigneur.
Est ce possible ?


Elle regarda Florence, les yeux brillants, attendant de voir ce qu'elle allait lui répondre.
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Florence.la.douce
Florence salua les fidèles et accueillit Chpiot d'une accolade amicale.
Le front plissé, elle écouta la requête de son amie.
Elle hocha la tête en signe d'approbation à sa demande.


Ma belle, ce sera avec plaisir que j'accèderai à ta demande mais je verrai l'archevêque avant. Je dois t'avouer que c'est la première fois que je suis confrontée à une demande si particulière tout en restant légitime.
Je ferai donc requête et te tiendrai au courant.
Malheureusement je repars pour Argonne ce soir jusque fin de semaine.
Là bas ils ont aussi besoin de moi...
Je viendrai te voir dès mon retour.


Florence embrassa son amie et la raccompagna avant de fermer les portes de la petite église qu'elle affectionnait tant.
Ce soir, elle prenait la route une fois de plus accompagnée de Lisa pour rejoindre un Tribun en difficulté.
Chpiot
Chpiot adressa un sourire à Florence lorsque celle ci lui expliqua qu'elle devait en référer a ses supérieurs.

Oui, bien sur, je comprends tout à fait.
Par contre, je ne serais pas là, à ton retour..
J'ai prévu de me rendre au couvent.. pour un temps. Je pense revenir à la fin du mois à Compiègne.
Je reviendrais te voir, si toutefois tu n'est pas une fois encore sur les routes


La boulangère se sentait un peu mieux que la jeune diacre accepte de faire la demande pour elle. Cela signifiait a ses yeux que son époux pourrait peut être bénéficier d'une messe... rien n'était encore sur, mais cette idée la réconfortait grandement.
Chpiot, arrivée sur le perron de l'église prit un nouvelle fois Florence dans ses bras.

Bon voyage ma chère Amie.
Fais attention a toi en chemin. A bientôt


Les deux femmes s'éloignèrent après un dernier signe de la main.
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Helvine
Le chemin vers l'église se dessinait. Les yeux d'Helvine brillaient, croulaient sous des visions nocturnes. Une armée de feu-follets, halo de lumière scintillante, peuplaient les buissons épineux, hélaient la jeunette d'un ton malsain, pernicieux. Plus elle avançait, plus les bruits la hantaient, la faisaient chavirer. Chasser l'illusion pour mieux la reconnaître. Car que ce soit dans la nuit et dans la solitude, que ce soit dans la rue et dans la multitude, son fantôme dans l'air dansait comme un flambeau. Saens, Saens...

Marcher ou même déambuler n'auraient, alors, eu aucun sens. La brune traîna, mollement, son corps jusqu'au parvis du lieu consacré. Que fichait-elle là? Qu'attendait-elle d'un prophète qu'elle méprisait, en ce jour? Narquoise, elle trouva l'énigme. Elle regarderait le cierge se faire ronger par le feu, tandis que son fiancé serait, dans sa tombe, rongé par les vers. Deuil devait être synonyme de lyrisme sans pareil...

Vagabonde, fiancée, veuve. Bel accomplissement en une semaine.

Le banc de l'office était froid. Comme son coeur, dorénavant de glace.

Isa_du_lac
Deane entra fatiguée de sa route en l'Eglise de Compiegne, elle se dirigea doucement vers un banc ou elle se mit à genoux pour se receuillir et demander à Aristote qu'il la garde et la protège tout au long de son voyage qui devait enfin l'amener vers sa soeur..

Elle finit sa prière toute heureuse et le coeur léger elle retourna vers la ville se dirigeant vers les tavernes, voir quelques personnes lui ferait du bien..
Armaury_de_thenac
Armaury qui revenait d'une longue retraite spirituelle revint a l'eglise pour remercier Aristote et christos et il entra dans l'eglise se mit a genoux devant l'autel et recita le credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen


Puis il alla se rassoir sur un banc avec les autres fideles
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Florence.la.douce
Les cloches appelaient les fidèles à se rendre à la messe.
Florence se tenait devant l'autel.
Son regard était fixé sur les portes restées ouvertes.
Lentement les compiègnois entraient plus ou moins en silence.
La jeune femme les accueillait avec le sourire.
Le silence se fit et sa voix cristalline résonna dans la nef.



Dóminus vobíscum.

Et cum spíritu tuo.

Benedícat vos omnípotens Deus Pater



Amen.
Armaury_de_thenac
Armaury se mit a genoux devant sa mére et pria devant l'autel...
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