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[RP]Eglise Notre Dame de l'Espérance de Compiègne

Chpiot
Chpiot poussa la lourde porte de chêne de la maison du Très Haut.
Entre retraites au couvent et voyages avec Lum, cela faisait un certain temps qu'elle n'avait plus eu l'occasion de venir se recueillir en cette église de Compiègne ou elle avait vécu tant de choses.

La rouquine trempa ses doigts dans le bénitier après avoir vérifié qu'aucune grenouille n'était venu y trouver refuge et se signa.

Elle remonta l'allée. Son vieil ami le curé n'avait apparemment pas prévu d'office ce jour et elle nota dans un coin de sa tête qu'il lui faudrait aller lui rendre visite, voir même de lui proposer de l'accompagner dans son prochain déplacement si il le voulait.
A quelques pas de sa place habituelle qui avait été avant celle de son feu forgeron, elle remarqua un homme agenouillé devant l'autel. Elle l'aurait laissé tranquille dans ses réflexions si elle n'avait pas entendu quelques sanglots.
S'approchant un peu plus, elle reconnu Martin et décida d'aller a sa rencontre. Arrivée a sa hauteur, elle posa un main sur sa frêle épaule et lui adressa un sourire compatissent.

Chpiot connaissait son chagrin et le mal qui le faisait souffrir ainsi.
Sans un mot, elle s'agenouilla a ses coté et joignit les mains pour prier avec lui.
Elle pria pour Martin, pour que le Très Haut lui permette de recouvrer la mémoire et de vivre enfin libérer de ses peines. Pour ses morts, bien sur.., ces êtres chers qu'elle avaient en son sein a chaque instant. Pour sa ville et son duché, pour qu'enfin cesse ces querelles intestines et qu'un vent de renouveaux souffle sur les plaines champenoises. Puis enfin, pour ses fidèle amis, de tous horizons, ceux qui égayent sa vie a chaque rencontre et avec qui elle trinque le sourire aux lèvres....

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Martinguerre
Le bruit des pas devint de plus en plus près de lui,il sentit une main sur son épaule ,il se retourna et vit le doux visage de Chpiot ,ils n'échangèrent aucun mots,chacun avait ces soucis,elle s'agenouilla près de lui,son doux visage illuminait la scène,le recoeuillement était de mise,un simple échange de sourire valait mieux que de longs discours.....
Ninouchka
Ninouchka découvrait Compiègne en se baladant dans ses rues tranquilles.

Plongée dans ses pensées, elle s'était retrouvée sans y faire attention sur le parvis de l'église du village.

Elle eut une brusque envie d'y entrer pour prier.

Comme quand elle entrait dans l'église de Blois, elle s'arrêta quelques secondes, la porte à peine refermée, pour s'habituer à la pénombre, au silence particulier des églises.

Elle chercha des yeux le bénitier, alla y tremper le bout de ses doigts pour se signer et murmura
"Bonjour Seigneur".

Elle remonta la nef jusqu'en haut, admirant au passage les peintures et les statues décorant l'édifice.

Les rayons du soleil jouaient avec les vitraux et formaient des dessins sur le dallage.

Elle s'assit sur un banc, regarda autour d'elle, laissant l'ambiance du lieu saint la pénétrer, permettant à ses pensées de se transformer en prières.

Elle pria pour cette Champagne qu'elle découvrait avec son fiancé Gnompom. Elle avait eu envie de connaître les lieux où il avait tant travaillé il y avait longtemps. Elle avait eu envie de lui tenir compagnie pour ce voyage qu'elle craignait décevant.

Elle pria pour cette terre voisine et amie qui semblait traverser des heures bien difficiles. Mais cela ne pendait-il pas au nez de tous ?

Elle eut une pensée attristée pour deux maires de Conflans avec lesquels elle avait travaillé en toute confiance, avec lesquels elle avait eu des rapports empreints de courtoisie. Qu'étaient-ils devenus dans la tourmente qui avait ravagé ce pays ?

Ninouchka ne pouvait s'empêcher d'être émue car elle avait perçu à quel point Scomino et Kaarolane aimaient leur pays.

Puis ses pensées et ses prières s'évadèrent vers son village, son Duché. Ce n'était pas toujours facile chez eux non plus ! Orléans était tombée récemment et il allait falloir faire renaître le phénix de ses cendres.

Ninouchka s'autorisa à soupirer ici, à l'abri des regards et des oreilles, dans cette église dédiée à l'Espérance. Elle évitait généralement de le faire se disant que cela ne servait qu'à démoraliser les autres. Mais parfois les choses étaient tellement lourdes ...

Elle leva des yeux pleins de larmes vers le ciel, s'adressant à Celui qui comprenait tout :


Si je dois jouer un rôle dans mon pays, donne-moi la force, le courage et la lucidité nécessaire pour l'assumer. J'ai peur Seigneur ... j'ai tout simplement peur, peur de ne pas être à la hauteur de ce que méritent nos terres !

Ses pensées dérivèrent vers ses parents qui avaient rejoint Aristote et ses Saints depuis bien longtemps.

Son père, si il avait connu ses pensées, l'aurait regardée sévèrement et lui aurait dit :


Nina tu es MA fille, ne flanche pas, tu n'y a pas droit ! Redresse-toi et conduis-toi comme tu le dois !

Ninouchka laissa couler les larmes qui ne demandaient que ça. Ici sous l'oeil bienveillant du Très-Haut, elle permettait à toutes les souffrances de sa vie de s'exprimer un peu avant de les renfermer à nouveau pour ne pas apesantir la vie de ceux qui l'entouraient.

Ses amis, son village de Blois qu’elle aimait comme on aime un enfant, sans conditions ... eux aussi avaient besoin qu'on prie pour eux et elle les confia à Celui qui peut tout. Elle le remercia d'avoir mis sur son chemin un homme qu'elle pouvait aimer en toute confiance, des amis chaleureux pour qui affection, solidarité, fidélité n'étaient pas de vains mots.

Elle essuya ses yeux, s'aperçut qu'elle s'était voûtée sous le poids de ses pensées et se redressa.

Elle se leva et avant de quitter le lieu saint elle adressa au Très-Haut une dernière pensée :


Tu m'as beaucoup pris et presque toujours dans la violence, mais tu m'as énormément donné et je t'en remercie du fond du coeur.

Elle s'inclina profondément devant l'autel, se signa et tourna les talons.

Elle était de nouveau prête à affronter l'ombre et la lumière, le bien et le mal ... tout ce qui fait la vie.

Elle sortit de l'église. Rien n'avait changé dehors comme si le temps avait été suspendu.

Elle reprit sa promenade dans les rues de Compiègne.
Martinguerre
A la fin de son service auprès de la milice ,Martinguerre,revint dans cette endroit de recoeuillement,pour se retrouver un momment en face de lui même,son trouble était visible ,la rencontre d'une belle et gente Dame dont la beauté, l'intelligence ,la douceur n'avait à ce jour point d'égal,elle était en ces temps sur les routes par loyauté envers sa suzeraine,quel grand coeur...
Le coeur justement,parlons en , celui de Martinguerre était triste ,triste ,un seul être vous manque....
L'attente sera longue avant de revoir ce doux regard ,ces grands yeux noirs pétillants ,entendre cette douce et belle voix ...

-Je ne viens point ici pour moi ,mais vous le Très Haut,protégez là ainsi que ces amis durant ce long trajet,faites qu'elle revienne au plus vite...
Martin se releva ,recula vers la sortie....
Arrander
Arrander venait d'arriver à Compiègne. Il venait de louer une chambre à l'auberge et de déposer ses affaires dans sa chambre,qu'il courrut jusqu'à l'église.
Cette église, ce village qu'il connaissait tant ... Combien de temps n'y était-il plus allé ?
Tous ceux qu'il avait connu semblaient mort .. Point de Boccace, de Arwen, de Matt, de Wittek ni tout les autres .
Il poussa la lourde porte de l'église,comme le fit son grand-père lorsqu'il était diacre .
Cette église,elle n'avait pas changée...un peu plus sale peut-être ?
Il s'assit sur un banc,les yeux vides : ce voyage était en réalité une très mauvaise idée ...
Il s'imaginait, pauvre idiot, qu'il allait tous les revoir !
Mais aucun, aucun de ceux qu'il connaissait étaient encore de ce monde .
Les larmes coulèrent doucement sur ses joues. Il chercha des yeux le curé,le diacre qui s'occupait de la paroisse .
Il désirait voir la tombe de son grand-père Cormak maintenant ...
Martinguerre
Martinguerre entra dans l'édifice et aperçu un homme en armure ,cela devait être un soldat ,ces joues étaient couvertes de larmes,il s'en voulait d'avoir dérangé ce momment d'intimité de cet homme ,voir pleurer un soldat n'était point chose courante ,c'est ainsi qu'il se dirigea vers la Chapelle de la Vierge et posa genoux à terre...
-Ho,merci,merci que de bonnes nouvelles ,je n'aurais pu sans vous me sentir aussi bien,depuis que je me suis mis sous votre protection tout n'est que bonheur,cela n'était pas le cas jusqu'à présent,mes voeux de protection pour celle qui fait battre mon coeur sont exaucés ,je vais la rejoindre ,je prends la route ce jour,elle prit Aristote et votre fils afin que nous puissions être rénuis le plus vite possible,le chemin sera long,je sais que vous m'accompagnerez ,que vous ne pouvez pas laisser ames et coeurs en peine sans les secourir ni leur donner votre benediction...
Je m'en remet à vous.......

Martinguerre regarda la statue representation la Vierge et cru y voir ......une larme...et un sourire...
Baztan

Il faisait encore nuit lorsque le père baztan se rendit à l’église, aujourd’hui il devait faire une cérémonie pour deux baptêmes. Le manque de curé sur le Diocèse de Reims commençait à se faire sentir et le pauvre curé était débordé mais ces deux baptêmes concernaient deux compiégnoises qu’il appréciait fortement, c’était donc une tâche agréable qui l’attendait aujourd’hui.
Il eut du mal à faire entrer la clef dans la serrure de la porte monumentale, ces doigts lui faisaient si mal après l’épreuve de tir à l’arc à airain. En plus il avait perdu, il s’était fait battre par Chpiot. Finalement les concours ne lui portaient pas chance se dit il en pensant au concours de buveur de bière où il n’avait même pas passé le premier tour. Une fois la porte ouverte il se faufila à l’intérieur pour faire les préparatifs habituels. Dans la sacristie il prépara ses vêtements liturgiques et les enfila un à un, puis il rajouta de l’eau dans le baptistère, il ne fallait pas oublier qu’aujourd’hui c’était deux baptêmes qu’il fallait faire. Il disposa un ouvrage magnifiquement relié du livre des vertus sur un lutrin près de l’autel.

Ces préparatifs avaient pris plusieurs heures et le soleil s’était levé entretemps, il se décida à faire sonner les cloches pour appeler ses fidèles et se mit en place devant l’église pour les accueillir.



Ether...
Ffiou, ça y était, le grand jour! Après un record de rapidité pour une pastorale éclair, le jour du baptême était là!

Sans mentir, je dormi mal cette nuit, ça fait toujours quelques chose de faire ce genre de sacrement quand même!

Au petit matin, après un bain et un démêlage intensif de mes cheveux,j'enfilais la robe écrue dont m'avait fait cadeau Dame Aria lors de son passage, cintrée à la taille et aux larges manches, elle était simple et jolie. Un bisou sur le front d'un Alba endormi et zou je partie vers l'Église, priant que Camille se réveille à l'heure!


Je me présentais donc sur le parvis peu après que les cloches eurent sonnées.
Adelise
Une femme ne doit quitter sa maison que trois fois : pour son baptême, pour son mariage et pour son enterrement. Aujourd'hui serait donc accordée à la rousse une virée. Réveillée depuis l'aube, elle s'évertuait à chercher au plus profond d'elle-même une sorte de joie providentielle, une aura spirituelle. Mais, rien n'y faisait. Aucune transcendance notable. Elle brandirait son sourire de façade pour l'occasion, le coeur fané.

Elle se ferait baptiser sans s'étendre dessus. Elle ne ferait que peu de bruit, elle ne dirait rien de notable, rien qui mérite qu'on s'en souvienne. Elle rayonnerait simplement la poisse entre sa nourrice et le curé de la paroisse. C'était pour Lui qu'elle faisait tout ça, pour Lui qu'elle accepterait avec dépit de justes noces. Ses sentiments pour cet homme étaient dépareillés, tout chiffonnés, pleins de faux plis. Ce n'était pas un mauvais parti mais goûterait-elle à la véritable saveur de la vie ?

Constance avait préparé Adélise avec une excitation toute particulière. Cette enfant était sa fierté, son bijou infrangible, bien qu'elle ne soit qu'une nurse. Elle avait sacrifié sa vie pour la voir grandir, pouvoir exaucer ses prières, pour l'aimer comme une mère. Bien sûr, Adélise ne lui rendrait rien. Elle l'avait toujours prise pour une personne de rang, presque insignifiante. Pourtant, au delà des apparences, la rousse tenait à elle. Elle ne se dévouerait ainsi pour personne. Trop de roguerie.

Les cloches se firent entendre. L'heure était venue. La rousse portait une robe beige en velours, ornée en son bas d'une légère fourrure d'hermine. Sa cascade auburn, elle, était remontée en un chignon appliqué. Ses pas se firent pressés jusqu'au parterre de l'église. Elle fit un petit sourire à la jeune femme déjà arrivée puis au Père.
Chpiot
Chpiot avait peu dormi cette nuit là.
Elle avait prit la route la veille ... elle était partie de Sainte où il régnait une atmosphère pesante et étouffante. Elle serait surement parti plus tôt si elle n'avait pas voulu faire plaisir à son Chauve, son Promis. A peine réveillée elle se précipita vers la porte d'entrée, ses pieds nus claquants sur le parquet, pour y trouver comme chaque matin le pli qui l'attendait.. Aujourd'hui encore, il ne dérogeait pas à ce petit rituel qui la mettait en joie et lui permettait de patienter jusqu'à leurs retrouvailles, plus tard dans la journée.

Après deux ou trois -si ce n'est plus- lectures de la douce missive, la rouquine boulangère remonta dans ses appartements le sourire aux lèvres et se hâta de se préparer pour se rendre à l'office de son bon curé. C'est que c'était un grand jour et qu'elle ne devait pas se mettre en retard.
Elle posa le vélin sur le coin de la commode, le temps de choisir sa tenue puis fit sa toilette, posant de temps à autre les yeux sur le courrier de Golum, comme si elle craignait d'avoir rêvé.

...
Enfin, elle était prête ! A peine quelques minutes avant que les cloches ne sonnent l'appel des Fidèles.
Cheveux nattés, robe enfilée, Chpiot jeta un dernier regard à l'ensemble de sa tenue et lissa machinalement encore un peu sa robe avant de prendre le chemin de l'église.
Elle aperçu sur le parvis la jeune femme en robe beige qu'elle guiderait de son mieux sur les chemins de la lumière et accéléra un peu le pas. Elle ne voulait pas que la jeune femme s'inquiète de ne pas la voir arriver.

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Cmmjd
"Ne te couche pas trop tard pour arriver à l'heure au baptème" lui avait dit sa petite Ether adorée .. Malheureusement, la brune n'en avait fait qu'à sa tête et n'avait eu droit au repos que très tard - mais très .. très tard. C'est donc une Camille quelque peu endormie qui se dirigeait vers les portes de l'église ..

Bien sûr, elle avait tout de même pris le temps de déméler ses longs cheveux, et d'enfiler une robe simple mais qui mettait en valeur ses yeux. Fallait pas être trop négligée aujourd'hui : c'était un "grand jour", bien que la brunette ne semblait pas les apprécier plus que cela.

Elle relativisait cependant en se disant que ce serait le Père Baztan qui s'occuperait de la cérémonie, et qu'elle avait donc toutes les chances d'être réussie.

Enfin, elle parvint à l'église, et s'arrêta sur le parvis en retenant un petit baillement. Elle fit un sourire à Adelise C'est vrai qu'elle m'avait dit se faire baptiser aujourd'hui, alla faire un bisou à Chpiot puis apperçut sa ravissante blonde, qui semblait bien avoir récupéré de la soirée d'hier .. forte en émotions.

Elle dut faire un effort surhumain pour ne pas courir vers elle et la manger de bisous, tentant d'agir un peu convenablement qu'à son habitude .. on était à côté d'une église tout de même. Elle se contenta donc de marcher d'un pas rapide puis de la serrer dans ses bras après avoir fait claquer un petit bisou sur sa joue.

Une fois l'embrassade terminée, elle la regarda d'un air de dire çà va toi ? et se tourna vers Baztan lui faisant un grand sourire pour le remercier de sa rapidité .. Il faut dire que la jeune femme n'avait jamais vu cela : une pastorale faite en moins d'une demi-journée et un baptème le lendemain .. Il avait été plus qu'efficace !

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Baztan
Le père Baztan gratifia chaque arrivante d'un charmant sourire, les deux futures fidèles et leurs marraines étant présentes, il allait pouvoir lancer la cérémonie

Chers fidèles,

Nous sommes réunis ce jour pour célébrer deux baptêmes, celui d’Adelise et celui d’Ether…, je suis heureux de vous accueillir tous dans cette église qui a vu tant de croyants devenir fidèles de l’église par ce sacrement si important qu’est le baptême.

Adelise, Ether… au début de chaque messe, nous avons l’habitude de réciter le credo, cette prière fédératrice de notre religion comme vous l’avez vu pendant votre pastorale.


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
Adelise
Adélise aperçut enfin une jeune femme arrivée. Sûrement la dénommée Chpiot, sa marraine. Une rousse comme elle ! Cela était certain, ce devait être un signe aristotélicien ! Au fond, elle n'était pas inquiète de ne la voir arriver que maintenant. Une messe ne commence de toute façon jamais sans ses fidèles. Elle lui adressa un sourire. Puis vint le tour de Camille qu'elle salua poliment d'un hochement de tête.

Le baptême pouvait donc commencer. Elle écouta, avec attention, les premiers mots du Père et répéta avec bien moins d'assurance qu'à la pastorale le dit-credo.


- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
Ether...
Je vis arriver peu de temps après une dame dont je n'avais pas le souvenir de la connaitre par contre la rouquine qui arriva peu de temps après si! Je saluais alors Chpiot et sa filleule a priori et attendais ma marraine avec un peu d'anxiété : aller ma Camille, tu peux le faire, tu peux te lever!

Ma prière fut entendu car elle arriva peu de temps après et je la bisouillais en gardant comme elle un semblant de retenue. Batzan nous invita ensuite a rentrer et à réciter le Crédot.

Appris d'hier, je ne le maitrisais pas bien encore mais en suivant les phrases de Batzan et Camille, je m'en sorti pas trop mal!


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
Cmmjd
Pénétrant dans l'église, la jeune femme se plaça près de son amie et récita le crédo à son tour :


Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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