[RP]Eglise Notre Dame de l'Espérance de Compiègne

Chpiot

La boulangère n'avait pas le cœur à la fête mais malgré le chagrin, l'entrée de Lysaline, l'intendante d'Airain, dans la grande famille d'Aristote était un événement qu'elle ne pouvait se permettre manquer.

Elle sorti ses habits sombres de son armoire et s'habilla sans hâte. Elle avait bien du temps devant elle et habitant non loin de l'église, elle arriverait bien a temps.
Toutefois, elle avait envie de se recueillir un moment avant que la cérémonie ne commence, elle s'engagea donc dans cette direction, les yeux rivés au sol.

Elle entra dans l'édifice et se signa d'eau bénite avant d'aller retrouver sa place... leur place. Chpiot soupira. Tant de douleur la tourmentait.

L'église était vide mais la Diaconesse de Compiègne avait déjà préparé la cérémonie a venir en installant des fleurs blanches devant l'autel.
Chpiot se mit à prier.

Les cloches sonnaient... déjà.
Le temps était passé sans qu'elle ne s'en rende compte et lorsqu'elle releva la tête, Florence en tenue de cérémonie était devant l'autel pour accueillir les fidèles.
La boulangère lui adressa un petit sourire et ne quitta pas sa place pendant que chacun s'installait.

Le baptême allait à l'évidence bientôt commencer.
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Lisalyne

Le grand jour était arrivé. Sa Pastorale terminée et réussie, elle allait être baptisée ce soir.

Après avoir passé une bonne partie de la journée à Airain, la jeune femme était rentrée rapidement chez elle pour se préparer. Elle avait choisi une longue robe dans les tons pastel. Un peu nerveuse et très impatiente de commencer la cérémonie, elle s'était habillée et coiffée en toute vitesse, avant de se rendre à l'Eglise aussitôt.

Les cloches sonnaient. Lisa entra dans l'Eglise et découvrit la Diaconnesse, accueillant les fidèles. Chpiot semblait se reccueillir légèrement à l'écart dans le calme.

Elle s'avanca et après avoir salué et discuté un peu avec la Diaconnesse, s'installa...

Florence.la.douce

Dóminus vobíscum.
Et cum spíritu tuo.
Benedícat vos omnípotens Deus Pater
Amen.

Mes frères et sœurs, nous sommes réunis ce jour pour célébrer l’entrée dans la famille d’Aristote de notre sœur bien aimée Lisalyne.

Florence fit signe à Lisalyle d’avancer.

Ma sœur, ma très chère sœur …
Il convient de purifier ton âme avant de te présenter à notre Seigneur.

Vous aussi, ouvrez vos âmes et votre cœur à notre Père.
Que vos péchés soient confessés de vos fautes passées…
Répétez après moi :

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Lisalyne

La cérémonie commencait.
Elle écoutait attentivement Florence quand elle lui demanda d'avancer.
La jeune femme s'avanca d'un pas lent, un léger sourire sur les lèvres.
Il lui fallait confesser ses fautes, ce qui n'était pas une mince affaires...
Consciencieusement, elle répéta après Florence....

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Florence.la.douce

Mes sœurs et frère, unissons notre voix pour montrer le chemin du Seigneur à Lisalyne en récitant en cœur le Credo….

Tiamarys

Tiamarys était venue assister au baptême de lisa...Seule! Paillard avait décrété que cela commençait à faire beaucoup.
Elle était donc installée sur un ban et répéta le credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

C'était un grand jour pour Lisa...
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Iophel

Iophel s'était mis dans un coin, pas trop a la bourre pour un coup... Le baptême de Lisa, ça ne se ratait pas quand même...

Pourtant ça en faisait des baptêmes récemment... Aucun pendant toutes ces années puis deux en la même semaine...

L'église commençait doucement à se remplir, au moins il serait plus près des premiers rangs que des derniers, fallait bien qu'il s'instruise, il devrait bien y passer....

Il repéra au loin sa future marraine, mais comprenant son chagrin, il se contenta d'un bref salut de la main. Il aurait aimé faire plus pour elle, mais conscient de son incapacité il ne plus que détourner pudiquement la tête...

Florence était là apportant sa lumière en ce lieu sombre...

Puis il vit Lisa, resplendissante, prête à être accueillir dans la congrégation...

Il écouta avec attention le laïus qu'entonnait sa belle en souriant pour lui même. Puis vint la récitation du Crédo, ahhhh!! le Crédo, qu'il le détestait celui la...

Oniki

Oniki se tenait au coté de sa filleule. Elle était ravie que cette dernière lui ait demandé d'être sa marraine. Cette jeune femme lui plaisait beaucoup tant elle lui rappeler quelqu'un qu'elle avait beaucoup aimé...

Elle avait posé sa main sur son épaule au début de la cérémonie pour lui signifier son soutien et sa présence à ces cotés en ce jour si important.

Oniki récita à voix basse le crédo pour l'accompagner.
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Lisalyne

L'église se remplissait et elle en était ravie.
Bien entourée de ses amis et proches, son amie qui officiait, sa marraine qui se tenait à ses côtés, Lisalyne se sentit en confiance pour réciter le crédo avec tout le monde.
Elle l'avait apprit par coeur pour être certaine de ne pas se tromper en ce grand jour. Sure que ca l'aurait fait moyen.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Velcan

En écoutant Florence elle remercia le tout puissant de ne pas avoir trop insisté sur le fait que Monseigneur Kaioh lui demande d'être la diaconesse de Clermont. Elle n'avait pas le physique de l'emploi, du tout du tout ... Mais elle n'était pas là pour remercier son ange gardien, mais plutôt pour assister au baptème de Lisalyne.

Lisalyne ... Que dire ? Une blonde au grand coeur ! Si la gentillesse avait un nom, elle s'appellerait Lisalyne. Velcan fut ravie de croiser Oniki, une amie de longue date ... Elles s'étaient perdues de vue ces temps-ci, mais la furie aura toujours sa place dans le coeur de Velcan, comment pourrait on oublier cette femme ! Cette sauveuse qui grâce à elle ... s'enfuya du couvent frôlant de peu le gourdin de la mère supérieure.

Velcan salua les personnes qu'elle connaissait, jamais elle ne fut aussi heureuse dans une église qu'à cet instant. Peut être parce que Kaioh lui avait dit qu'avec sa belle paire de .... chausses elle ferait une très "bonne" diaconesse ! Non ... Non et non ! Elle était au baptème de lisalyne ... Et elle n'égalerait jamais Florence, vassale de la duchesse de Brienne dans ce rôle qui lui allait comme un gant.

Florence.la.douce

Ma sœur, le moment est venu pour toi de confirmer ton engagement envers notre Père. Tu t’apprêtes à confirmer ton serment à la Sainte Eglise, seule détentrice de la vérité.
Médite bien tes mots avant de les prononcer devant Dieu car ils seront ton engagement à vivre selon les préceptes des Prophètes.
Si tu es certaine de ton souhait, répète après moi…

Citation:

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu, dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant

Lisalyne

Elle écoutait les paroles de Florence très attentivement.
Il était temps maintenant de confirmer son engagement.
Elle avait longuement réfléchi avant de s'engager et avait pris le temps de peser le pour et le contre.
Pour sure qu'elle était certaine!

Pesant chaque mot prononcé, elle répéta d'une voix légèrement tremblante due a l'émotion qui la gagnait...

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu, dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant

Florence.la.douce

Florence ne quitta pas Lisa des yeux. Elle sourit à ses paroles d’engagement.
Moment intense de partage avec elle et avec toute la petite communauté réunie. Elle la regarda confiante avant de se rendre vers le lutrin.
C’est d’une voix posée, douce qu’elle entrepris de réciter le texte choisi.

Citation:

Chapitre 9

Et c’est de cette manière, que, marchant de village en village, Christos répandait ainsi la bonne nouvelle aux foules qui s’assemblaient. A chaque fois, les gens étaient frappés de la justesse de ses paroles et de la puissance de ses mots. Si bien que la renommée de Christos se répandit en Galilée jusque dans les recoins les plus éloignés, et que les foules venaient de plus en plus nombreuses sur les places où Christos parlait.

Il disait souvent : "Aimez Dieu comme Il vous aime et vivez en toute amitié avec les autres, comme vous l'a enseigné Aristote." ou " Croyez en l’amour que Dieu vous porte, et aimez Dieu à votre tour. "

Et il répétait: "Que votre solidarité ne connaisse pas de frontières ! Souvenez vous, mes amis, qu'Aristote vivait dans un pays d'une culture peu tolérante pour les autres peuples. Aujourd'hui, vous devez savoir que toutes les nations ont droit au respect et leur peuple à la liberté et à notre amitié."

Enfin, il concluait: "De même, la solidarité et l'amitié ne sauraient être restreintes par une frontière des sexes. Car les hommes comme les femmes sont les enfants de Dieu et en cela, ils sont égaux."

Sur les chemins, il croisait des malades et des infirmes, et nous vîmes alors des choses extraordinaires : il suffisait que Christos touche un lépreux ou un aveugle pour que son handicap disparaisse. Les malades, à son approche, se sentaient revivre, et pleins d’un nouvel espoir. Les muets se remettaient à parler, les sourds à entendre, les aveugles à voir, les paralysés à marcher, et tous, ensuite, bénissaient Christos et le Très haut, les louant et les remerciant de toute leur âme.

Un jour, notre petite troupe de pèlerins recueillit même un homme très mal en point, qui venait de se faire agresser sur une route. L’homme n’avait plus grande force, et ne pouvait plus marcher. Il n’avait pas bu depuis longtemps. Alors Christos se tourna vers l’homme assoiffé, et lui dit :

" Lumière, Lumière, tu es la lumière au sein de la lumière. Ta foi te fait lumière et t’a sauvé ! "

Nous n’avions pas d’eau pour abreuver le pauvre homme, mais Christos nous dit : " Ce n’est pas grave, il n’aura qu’à boire dans mes mains. "

Et, de fait, Christos s’agenouilla, joignit ses mains pour en faire une coupe, qu’il tendit au malheureux. Alors, l’incroyable arriva, les mains de Christos se remplirent d’eau et l’homme put boire à satiété.

Lui ayant ensuite donné à manger, nous le chargeâmes enfin sur nos épaules et le conduisîmes jusqu’au village où il habitait.

Et ceci n’est qu’un exemple des nombreuses choses prodigieuses que fit Christos lorsque nous l’accompagnons sur les chemins. Ces choses, il les faisait toujours de la manière la plus naturelle et la plus simple qui puisse être, alors que nous étions subjugués par le pouvoir que Dieu mettait en lui.
Et nous continuions notre chemin, avides d’amour et de vérité, suivant notre messie tandis qu’il nous racontait de nombreuses paraboles qui me resteront gravées dans la mémoire et que je voudrais aussi vous transmettre, mes amis, lorsque l’occasion m’en sera donnée…

Nous nous approchions de Jérusalem, la grande ville grouillante d’une population cosmopolite et riche d’identités.

Lisalyne

Son engagement prononcé, elle souffla un petit coup rassurée et sourit à Florence.
Comme depuis le début de sa pastorale, elle écoutait attentivement le texte lu par son amie.
Sa lecture terminée, Florence lui fait signe d'approcher. Ce que Lisa ne se fit pas prier. Elle la suivit jusqu'au baptisère.

A la fois émue par ce moment et pour ne pas en avoir plein les yeux, Lisalyne les ferma le temsp que Flo prononce les voeux de baptème.

Par cette eau, je te purifie de tes fautes passées, Lisalyne !

Je te baptise, au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Ca y était, elle était baptisée et surtout purifiée de se fautes!
Elle réouvrit les yeux heureuse et sourit à son amie, reconnaissante...

Florence.la.douce

Je demande a la marraine d’approcher

D’un geste doux, elle proféra l’invite à celle qui allait à présent partager un moment précieux et qui était le témoin, le gage de foi de la nouvelle enfant d’Aristote.
Florence prit le cierge et le donna à la marraine.

Ma soeur, vous êtes le témoin et le guide de Lisalyne.
Veuillez lui remettre la lumière pour que jamais elle ne se perde dans l’obscurité…

Eglise Notre Dame de l'Espérance de Compiègne

Mytia

Merci de bien vouloir mettre en anonce

Mis enPost-it par Betty

Mytia

Ses pas retrouvèrent enfin le chemin de son église. Celle qui était en son cœur depuis des mois maintenant. Un plaisir non feint, un sourire large affiché malgré le froid qui gagnait encore un peu de terrain, apportant son lot de pluie et de vent, elle franchi les portes de la sainte église Notre Dame de l'Esperance, Tristann sur ses talons.

Comme un manège bien réglé, il courut faire sonner les cloches pendant que l'abbesse alla se changer pour revêtir l'habit cléricale.
Pour ce nouvel office depuis bientôt longtemps, elle aurai pu choisir bien des thème mais celui qu'elle choisi lui fut inspiré par Gabriel, un petit pied de nez a ce qui lui a valut de se frotter la joue rougit par sa main. Ainsi il n'utiliserai plus ce terme sans savoir.

Une dernière prière adressé au Seigneur en la sacristie avant de rejoindre l'autel et d'accueillir les fidèles dans la maison de Dieu:

Dóminus vobíscum.
Et cum spíritu tuo.
Benedícat vos omnípotens Deus Pater
Amen.

Mes enfants, soyez les bienvenue dans la maison de notre Seigneur.
En ce jour du 16 Novembre je voulais adresser un message particulier a notre Champagne qui viens de passé par des jours bien sombres et adresser mes encouragement a vous tous qui continuez a protéger notre bonne ville de Compiegne et a travers elle le reste de la Champagne. Ne perdez pas ce courage, notre Seigneur est auprès de vous, de nous et son regard bienveillant posé sur la Champagne. Le chemin sera encore long avant de pouvoir relever la tête, nous devrons nous armer de toute notre foi et notre force, nous unir pour faire fit au sans nom qui s'est incarné dans ses pilleurs pour blesser aussi cruellement notre communauté. Mais ainsi ensemble nous ne pouvons que vaincre de la créature et remettre notre duché dans la juste voie de notre Seigneur.

Mytia adressa un chacun un sourire d'encouragement aussi franc que le furent ses paroles d'espoirs. Elle se dirigea ensuite vers le lutrin, posant un regard appuyé sur Gabriel:

Pour la lecture de ce matin, elle me fut inspiré par notre garde épiscopale. Il est fort bien que de nommé les saint mais encore faut il savoir exactement de quoi on parle, permettez Gabriel, ainsi que vous tous que je vous conte la vie de Sainte Nitouche, que je trouve personnellement fort triste mais je vous laisserai en juger par vous même.

Prenant une voix douce bien que haute porté afin que tous entende, elle commença sa lecture:

Citation:

Sainte Nitouche face aux Bogomiles

L’Eglise Aristotélicienne est née du sacrifice de Christos. Mais d’autres croyants, de saints martyrs, donnèrent leur vie pour la foi révélée par Aristote et Christos. L’un d’eux fut sainte Nitouche, victime de la barbarie du sinistre Abaddon, justement surnommé “le fléau”.

Alors que la foi Aristotélicienne essaimait à travers le monde, une secte nommée “Bogomiles” faisaient rage à travers tous les Balkans. Ils brutalisaient les vrais croyants et brûlaient leurs églises. A leur tête se trouvait Abaddon, le fléau, gourou dont la folie fut rarement depuis égalée.

Christos fut le deuxième et dernier humain à avoir transmis à ses contemporains la parole de Dieu. Sa force de foi était telle qu'elle rejaillissait tant sur le corps que sur l'esprit de ses contemporains. Les infirmes s'étaient levés pour venir l'écouter et les malades se sont retrouvés guéris en écoutant son prêche.

Mais les Bogomiles prêchaient partout où ils allaient que Christos, qu’ils appelaient par son prénom de Jeshua et qualifiaient de Christ, était en fait l'incarnation de Dieu dans une simple enveloppe charnelle, un corps humain. Selon eux, c’était donc Dieu lui-même qui était descendu sur le monde pour prêcher Sa parole et qui était mort sacrifié sur l’autel du péché humain.

Abaddon et ses disciples croyaient fermement que Christos avait parcouru Jérusalem en relevant les morts et en marchant sur les eaux. Comme, selon eux, Christos était Dieu Lui-même, il leur semblait inutile qu'il y ait eu une première révélation et niaient l'état de prophète à Aristote.

Nitouche, jeune fille vertueuse, était cultivatrice de maïs et maire du charmant village de Sarajevo. Elle vivait encore dans la ferme familiale et était fiancée à Igor de Zagreb, petit marchand croate qui l’aimait tendrement. Lorsque Abaddon et ses sectateurs firent étape dans la ferme des parents de la sainte, ils s’efforcèrent de tous les convertir. Mais Nitouche, ses parents et son fiancé Igor étaient de vrais croyants. Fidèles à l’Eglise Aristotélicienne, ils refusèrent toute compromission avec ces hérétiques.

Sainte Nitouche leur demanda: “Pourquoi Dieu se serait-il limité et déplacé dans un corps humain, alors qu’Il est la Toute-Puissance, infini et éternel ?”

Elle demanda de plus: “Pourquoi Dieu aurait-Il Lui-même transmis Son message alors qu’Il l’avait auparavant confié à un humain, en la personne du prophète Aristote ?”

Enfin, elle demanda: “Si Dieu s’était incarné, pourquoi se serait-Il laissé martyriser et tuer, alors qu’Il est immortel et Tout-Puissant ?”.

A ces questions, les hérétiques, tels les animaux de la Création, ne surent répondre. Ils bouillaient de rage devant une foi si pure. Alors, vraisemblablement encouragés par la Créature Sans Nom, les Bogomiles se ruèrent sur elle, sa famille et son fiancé. Ils leur firent subir les pires atrocités, laissant libre cours aux péchés dont ils étaient gorgés.

Sainte Nitouche mourut ainsi en martyr, subissant tous les sévices imaginables par de tels démons. Ils déchaînèrent sur elle des trésors de barbarie. Leur violence dépassa ce qu’aucun humain ne pourrait supporter. Les cris de souffrance des parents et du fiancé firent écho aux hurlements bestiaux des Bogomiles.

Mais sainte Nitouche ne dit rien. En son for intérieur, elle priait Dieu de bien vouloir pardonner leur corruption. Ils ne savaient pas ce qu’ils faisaient, car ils avaient été corrompus par le péché, par l’entremise de la Créature Sans Nom. Une seule larme coula sur son visage, lorsque les monstres hérétiques s’apprêtaient à faire subir les derniers sévices sur son corps agonisant.

Mais Dieu ne permit pas qu’une telle foi en Lui soit ainsi bafouée. La lune apparut dans le ciel et vint cacher la lumière du soleil. Alors que sainte Nitouche mourait, une obscurité démoniaque vint enlever les hérétiques du monde pour les emmener dans les limbes, dans un concert de hurlements de terreur. Seul le corps sans vie de la sainte restait illuminé de la lumière des justes, la douce chaleur du soleil.

Supyso

Elle avait fini par une voix quelque étranglé par l'émotion, très sensible a ce que la jeune Nitouche avait pu subir. Apres un moment de silence, tant pour que les fidèles s'imprègne du texte que pour lui laissé le temps de faire passer son émotion, elle repris la parole revenant devant l'autel:

La sainte église compte beaucoup de martyre dans ses rang, tous n'étant pas reconnu comme saint, mais tant ayant subit l'assaut des hérétiques sans se plaindre et ayant conservé jusqu'au moment de paraitre devant Dieu leur foi intacte acceptant la souffrance plutôt que de bafouer leur foi. On pourrai en extrapolant comparer la Champagne a Sainte Nitouche, mise a genoux par les brigands qui ont pillé ses terres, assassiné ses gardes, craché sur ses héros passé, mais devant conserver en son cœur sa fierté et sa dignité car s'est par cela qu'elle restera fidèle a elle même au de la de l'affront fait.

Adressant un sourire confiant, elle invita les fidèles a prononcer le credo afin de commencer cette unité dans l'affirmation de leur foi au Seigneur:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Mytia

Consécration de la cathédrale de Reims
http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=7968&start=600&sid=Jkfu3dW34uogmDH0Jd5Rq7YqG

Mytia

Son attelage etait deja chargé, ne restait plus qu'a l'eveque de prendre place. Toute fois, avant de quitter sa bonne ville, elle se devait d'en avertir ses fideles. Florence etait informé et puis elle la suivait de toute facon a l'ordre gregorien.
Un pas lent scrutant que parcelle de terre qui composait Compiegne comme pour en imprimer une derniere fois tous les souvenirs avant qu'elle ne parvienne devant les lourdes porte de l'eglise Notre Dame de l'esperance.
Elle en caressa le bois avant d'y fixer son message:

Citation:

Mes enfants,

Voila bien longtemps que j'office aupres de vous tentant de mon mieux de vous apporter le message de notre Seigneur, que je baptise, uni. Je connais la plus part d'entre vous, je les garderai dans mon souvenir chaleureusement.
En effet, la sainte église vient de me confié le diocese de Limoges, raison de cette missive. Je vous laisse entre les mains de Florence qui me succede en tant que diacre a la cure.
Puisse notre Seigneur vous benir, proteger la champagne et notre bonne ville de Compiegne.

Prenez soin de vous

Gratis Pro Deo

Mytia de Béarn
Evêque de Limoges

Chpiot

Chpiot comme à l'habitude se rendait à l'office dominical d'un bon pas. Elle vit un parchemin placardé sur la lourde porte d'entrée et s'arrêta un instant pour le lire.

Mytia.. évêque de Limoges...
Hé bien décidément, cette jeune fille est vouée à un bel avenir auprès de notre seigneur. Qu'Il veille sur elle.

Chpiot faisait tourner son alliance autour de son doigt. Elle n'aurait rêvé plus belle union que celle que Mytia leurs avait accordé juste avant de devoir partir pour prendre sa nouvelle fonction .

Souriant, elle poussa enfin la lourde porte et trempa les doigts dans le bénitier avant de se signer et de prendre place pour se recueillir.
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Florence.la.douce

Citation:

Recrutement de l'archevêché de Reims

Nous, Thomas Bombadil, fait Archevêque de Reims, par la Grâce du Très-Haut et la volonté de nos pairs, et noble successeur des apôtres de Christos :

Annonçons que pour assurer un bon fonctionnement de l'archidiocèse de Reims, les postes suivants sont à pourvoir. Ils sont ouverts à tous les fidèles, sous certaines conditions :

Des curés pour les paroisses de Varennes, Argonne et Compiègne :
Le curé est en charge de la gestion religieuse d'une paroisse. Sous l'autorité de son évêque, il veille au bon déroulement des offices, et amène les fidèles sur le chemin de la vraie foi, tout en s'approchant lui-même de la vérité divine.

Conditions : poste ouvert à tous les fidèles érudit de la voie de l'Eglise, résidant dans ces villes. Le curé devra prononcer ses voeux lors de sa nomination. La formation sera assurée par l'archevêque.

Des diacres/vicaires pour les paroisses de Reims, de Varennes, de Sainte Ménéhould, d'Argonne et de Compiègne :
Le diacre est en charge de tous les sacrements de l’Eglise Aristotélicienne hormis celui de l’ordination. Il assiste le curé dans la réalisation des messes. Il sera formé et aidé dans sa tâche par l'archevêque de Reims.

Conditions : poste ouvert à tous les fidèles, sans exception résidant dans ces villes. Le diacre n'a pas le droit de port d'arme.

Des prêcheurs, pour l'archidiocèse de Reims :
Les prêcheurs sont des personnes chargées de porter la bonne parole directement aux fidèles, et de leurs donner des éléments nécessaires à la compréhension du monde. Ils vont sur les marchés, devant les tavernes, pour prêcher la bonne parole, et transmettre les enseignements des prophètes à tout à chacun.

Conditions : poste ouvert à tous les théologiens [niveau 3, voie de l’église] ayant des idées claires sur les éléments à prêcher sur l'archidiocèse de Reims.

Un procureur ecclesiastique :
Le procureur est en charge de la bonne gestion de tout ce qui concerne la justice d'église sur le diocèse. Il travaille en étroite collaboration avec la Congrégation de la Sainte Inquisition et son évêque.

Conditions : poste ouvert à tous les fidèles ayant de bonnes connaissances dans le Droit Canon, et aimant le Droit en général. Une personne érudite de la voie de l'Eglise [niveau 3] pourra de plus, tenir ce poste In Gratibus.

Un responsable du Trésor :
Le responsable du Trésor est en charge du suivi de la trésorerie de l'archevêché. Il travaillera à trouver les financements et surveiller les recettes et les dépenses de l'archevêché. Il doit être érudit de la voie de l'Eglise, tant en .

Conditions : poste ouvert à tous les théologiens [niveau 3, voie de l’église] ayant de bonnes compétences économiques et ayant des qualités relationnelles afin de traiter avec les partenaires de l'Eglise aristotélicienne

Des gardes épiscopaux :
Les gardes épiscopaux sont en charge de la sécurité de l’évêque, et plus généralement des clercs du diocèse. Ils servent d’escorte lors des déplacements. Des carrières sont envisageables dans cette branche armée de l’Eglise.

Conditions : postes ouverts à tous les fidèles résidants sur l'archevêché de Reims et sachant manier une arme.

Toutes les personnes intéressées par l'un de ces postes, ou voulant plus généralement se mettre au service de l'Eglise est prié de contacter l'archevêque de Reims, Monseigneur Thomas Bombadil ou un membre du clergé de son choix qui relaiera la demande, ou se rendre à l'archevêché de Reims.

Nous comptons sur toutes les bonnes volontés possibles afin de porter le message du Très-Haut et la vérité divine.

Que les paroles d'Aristote nous guident.

Fait à Reims, le neuvième jour du mois d'août, de l’an de Grasce 1457.

Monseigneur Thomas Bombadil,
Archevêque de Reims.

Pétillante

Pétillante n'avait pas pour habitude de fréquenter les lieux saints, préférant prier en privé. Mais aujourd'hui, elle avait besoin de faire une prière très spéciale. Elle se signa et s'agenouilla sur un banc, les doigts mêlés et murmura

Mon Dieu, protégez tous ceux que j'aime, ne leur laissez rien arriver de fâcheux. Donnez moi la force de surmonter ma douleur et bénissez moi ainsi que ma petite tribu.
_________________
Dame du Dominois
Colonel de la zone Nord

Florence.la.douce

Première journée très ensoleillée.
Premier dimanche où la jeune diacre officierait seule.
De bon matin, elle se rendit à l'église et y entra par la porte de la sacristie.
Seule face à l'immense édifice, elle s'agenouilla devant l'autel et croisa les mains.
Une fervente prière accompagna ses pensées.
Prière qui lui donnerait la force de ne point faillir, de tout supporter.
Le regard porté sur la nef, elle se releva en se signant et s'avança doucement vers le Livre Saint qu'elle venait d'y déposer.
Il fallait à présent ouvrir les portes de l'église.
Le jeune enfant de coeur arriva en se frottant les yeux encore embués de sommeil.
Ils échangèrent quelque mots et l'enfant se précipita pour sonner les cloches annonçant la messe ce dimanche.
En attendant, Florence se rendit à la sacristie et se prépara avant la cérémonie.

Florence.la.douce

La jeune femme sorti de la sacristie et s’agenouilla pour se signer.
Elle fit face aux fidèles et les accueillait à présent.
Elle les salua d’un sourire avenant et attendit que tous soient assis avant de s’avancer face à eux.
En ouvrant les bras, elle récita les phrases si ardemment apprises aux côtés de Monseigneur Mytia.

Dóminus vobíscum.
Et cum spíritu tuo.
Benedícat vos omnípotens Deus Pater
Amen.

Mes Sœurs, mes Frères, soyez les bienvenus dans la Maison de Dieu.
Pour la première fois j’officie en notre belle église de Compiègne.
Tournons notre cœur vers notre Seigneur et libérons nos âmes.

Cyrius...

Cyrius a peine sorti de l'abbaye ou il avait passé sa retraite, se rendit compte qui allait mécaniquement a l'église au premier son de cloche.

Il entra et se signa, Cyrius constata dans l'instant qui suivie qu'il devait être le premier. Il s'avança dans la nef pour mieux écouter Dame Florence avant de s'installer.

_________________
David de Crieboeuf, .

Florence.la.douce

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Cyrius...

Cyrius récita le credo en même temps

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.
_________________
David de Crieboeuf, .

Lisalyne

C'était la première messe où son amie officiait seule, et bien que n'étant pas baptisée, elle ne voulait pas manquer ça.

Ayant eu un petit contre temps, elle s'était dépêchée pour se rendre à l' Eglise, espérant ne pas arriver trop en retard.
Après avoir passé ses mains sur sa tenue rendue légèrement poussiéreuse par la longue course, elle pénétra discrètement dans l'immense bâtisse.

La messe avait déja commencé, le monde venu ce Dimanche récitait le Credo. N'étant pas baptisée, elle savait qu'elle ne pouvait le réciter avec les autres.

Lisalyne lanca un rapide coup d'oeil dans l'assemblée et apperçu une place libre, dans le fond à gauche, un peu à l'écart. Tout aussi discrètement qu'elle était entrée, elle s'y faufila et s' y installa attentive et prête à suivre la fin de la messe ...

pnj

Comme de coutume, Humbert s'était rendu à la messe dominicale ce matin. Et comme de coutume, il s'était assis non loin du premier rang, au côté de son épouse. Il faut dire qu'il avait horreur du fond de l'église, repère de toute la populace puante et mal éduquée, à laquelle il avait eu le dégoût d'être mêlé, par la contrainte d'une arrivée tardive, lors du mariage de Chpiot et de Maître Rajavidia, à la cathédrale de Reims, fin juillet. Expérience qu'il ne désirait pas renouveler, bien entendu.

C'était Florence qui officiait ce jour. Et c'était sa première célébration en tant qu'officiante unique. Quelque chose à ne pas manquer, pour tous les fidèles de Compiègne, mais encore plus les époux de Corvoy, fidèles amis de la nouvelle diaconnesse.

La messe put donc débuter. Les mots étaient très semblables à ceux de l'ancienne officiante, Monseigneur Mytia de Béarn... Quelques mots de latin pour introduire la messe... Humbert en fut intérieurement amusé, mais saluait cet effort à s'exprimer dans la langue de la Sainte Eglise.

Du moins cela avait-il le bon sens d'exclure linguistiquement ceux que le Très Haut avait sagement affublé de guenilles et de boue, de mains aussi laides que robustes... et... euh...

Hum... l'église n'était pas le lieu pour de telles pensées, si peu charitables, envers ses prochains peu fortunés... aussi méprisables fussent-ils.

Le Grand Maître du Saint-Sépulcre tourna son regard vers Florence qui prononçait des paroles très aristotéliciennes, qui appelait à la repentance les pécheurs. Humbert eût aimé ne pas s'y compter, mais son âme vertueuse n'était quand même pas exempte de tout reproche, à commencer par ces pensées peu amènes sur le vulgus pecum. Cela, même la haute opinion qu'il avait de lui-même ne l'empêchait pas d'en être conscient.

En même temps que la diaconnesse et que ses ouailles, il récita la confession en fermant les yeux :

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Florence.la.douce

La jeune femme se signa et se dirigea vers le lutrin où le livre Saint, ouvert, attendait sa lectrice.
D'une voix claire, elle récita un passage.

Extrait du livre des Vertus,
Chapitre III : Les créatures.

Un groupe de ces créatures composant la vie décida de parcourir le monde pour découvrir les autres espèces, tant animales que végétales. Tous prirent leurs affaires sur leur dos et parcoururent le monde, poussés par la soif de découverte qui leur avait fait prendre cette décision.

2 Ils arpentèrent donc le monde. Ils grimpèrent sur des collines verdoyantes et de gigantesques montagnes. Ils traversèrent des ravins, burent dans des rivières, se reposèrent dans des prairies. Ils dégustaient tout ce que la vie avait à donner de plus beau et doux. Ainsi, ils goûtèrent à la saveur du miel et des fruits. Ils s'enivrèrent de la senteur des fleurs. Ils admirèrent les aurores boréales et les arcs-en-ciel.

3 Dieu, dans son infinie perfection, avait fait de la vie une merveille, un délice pour ceux qui savaient la déguster. Mais toutes les créatures ne savaient pas apprécier ce cadeau à sa juste valeur. Ainsi, le petit groupe fut surpris à chaque fois qu’il rencontra de nouvelles espèces. Chacune d’elles était dotée de talents qui les rendaient uniques. Ainsi, le petit groupe pouvait admirer à quel point Dieu avait doté la vie d’une infinie variété de richesses. Chaque espèce était l’occasion pour chacun d’entre eux d’en admirer les particularités.

4 Ainsi, ils rencontrèrent des vaches. Celles-ci, broutant placidement l’herbe, donnaient la tétée à leurs petits. Plus loin, ils passèrent près d’une plaine recouverte de blé, ondulant sous la brise, et croisèrent la route de nombreux moutons au doux pelage blanc, qui broutaient eux aussi paisiblement. Continuant de cheminer à travers le monde, ils entendirent le chant joyeux des oiseaux. Levant les yeux au ciel, ils les virent virevolter sous les doux nuages couleur de crème, alors que le ciel d’azur était enluminé par l’astre solaire.

5 Ils s’arrêtèrent un moment pour déguster des légumes goûteux, rivalisant de formes, de senteurs et de saveurs. Pendant leur repas, ils purent suivre les galopades de plusieurs chevaux dont les crinières volaient au vent. Plus loin, ils s’approchèrent d’un lac et virent des poissons jouer à se poursuivre mutuellement. Non loin du rivage avait pris racine une forêt de gigantesques chênes dont les branches formaient comme un gigantesque dôme de feuilles vertes.

6 Plus loin, ils virent un champ de maïs dont les épis se gorgeaient de soleil. Quelques cochons s’y trouvaient, en train de s’en nourrir. Mais toutes ces créatures ne surprenaient pas seulement le petit groupe par la variété de leurs natures, mais également par un aspect commun plus troublant.

7 En effet, toutes avaient comme point commun de se vanter d’être l’espèce préférée de Dieu. Leurs talents étaient la raison qu’ils avançaient tous. Les vaches vantaient leur nombreuse progéniture, les moutons leur laine, les oiseaux leurs ailes, les chevaux leur vitesse, les poissons leur possession des mers, le plus grand territoire du monde, les chênes leur longévité sans égal, le blé, le maïs, les fruits et les légumes leurs goûts et leurs senteurs variés, le cochon sa force...

Florence.la.douce

La jeune femme referma le livre Saint et se retourna vers l’assemblée.

Cet extrait est certe un peu long.
Je l’ai choisi pour que vous compreniez combien la présence de notre Seigneur est dans toutes choses, tout être.
Il vit à travers nous, il est notre Père à tous, notre souffle et notre âme.
Louons le Seigneur pour glorifier sa magnificence.
Dieu nous aime tel que nous sommes.
Que nous soyons petits, grands, beaux, laids, faibles ou forts, nous sommes tous des enfants de Dieu.
Remercions Notre Père bien aimé pour cet amour inconditionnel qu’il nous donne et tâchons d’être aussi purs que lui en aimant nos frères quelle que soient leur apparence.
Nul n’est le préféré de Notre Père, nous sommes tous égaux face à lui.
Prions mes Frères, prions mes sœurs, et demandons-lui de nous aider dans notre tâche quotidienne à être bons, tolérants et à aimer nos semblables.

La jeune femme s’agenouilla et joignit les mains face à l’autel.
Avec ferveur, elle récita le Credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.

Il a rejoint le Soleil où l'attendait
Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;

En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine,
Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés En la Vie Éternelle.

AMEN

Florence.la.douce

Quand elle se retourna, elle vit une silhouette bien connue au fond de l'église.
Celle de son amie Lisa. Elle lui adressa un sourire confiant et se concentra sur la suite de la messe.

A présent, partageons ensemble le pain de Dieu.

Le Seigneur soit avec vous.

Et avec vous aussi.

Que Dieu tout-puissant vous bénisse.

Amen.

Allez, dans la paix.

Nous rendons grâce à Dieu.

Passez un excellent dimanche et une bonne semaine.
Que Dieu vous garde

La jeune femme attendit que les fidèles sortent de l’église avant de rejoindre la sacristie, le sourire aux lèvres.

Machiavel

Une nouvelle vie… C’était cela qu’inspirait cette église pour un homme, un homme masqué couvert par un manteau a capuchon noir comme les ténèbres. Il venait d’arriver dans ce village après son très long voyage. La fatigue le gagnait et il avait besoin de repos, de plus il était près de Paris comme il le souhaitait lors de son départ. Tout était donc réunis pour qu’il s’installe au moins quelques temps ici. Compiègne, c’était le nom qu’il avait lu sur l’écrito posé à l’entrée de la ville.
« Attendre et voir », c’est ce que lui avait dit son précepteur avant son départ d’Italie pour le grand royaume de France… Ce n’était sûrement pas en pensant à l’installation dans un village qu’il lui avait soufflé cette phrase mais au moins elle se vérifierait dès son arrivé. La suite des phrases murmurées par son mentor seront utile plus tard probablement…

Il poussa la porte de l’église, enleva sa capuche, laissant apparaître son jeune visage, sa chevelure blonde et ses yeux a mi chemin entre le vert et le noisette mais bel et bien marqués par la fatigue. En s’approchant du bénitier il enleva son long manteau, attrapa son couteau et le posa avant de se signer. Il jeta un coup d’œil à ses vêtements salis par le voyage. Ce n’était sûrement pas une tenue pour entrée dans la maison de Dieu mais c’est la foi qui prime. Son manteau une fois posé par-dessus son couteau sur les dalles de l’édifice il s’avança dans la nef à travers les allées de banc sûrement remplis tous les dimanches par les habitants.

Il pria… Pria pour que tous se passe bien, il était encore jeune, il était seul, il était loin de chez lui. Tout pouvait arriver. De plus il ne savait pas ou aller dormir cette nuit, il avait prit l’habitude de dormir dans la foret, une nuit de plus n’était pas bien grave mais il faudrait vite remédier a cela. Avec ses quelques sous dans la poche il devrait bien pouvoir se débrouiller.

Il continua à prier… Dans un silence relaxant…

Florence.la.douce

La jeune diaconesse sorti de la sacristie et avança à pas feutrés jusqu'à l'autel.
Son regard fut attiré par un homme en prière.
Qui poussait ainsi les portes de son église?
Elle le détailla du regard. Il semblait jeune, fervent...
Afin de ne pas troubler sa foi, elle avança sans faire de bruit.
Il semblait perdu dans ses pensées, dans un mutisme surréaliste.
Intriguée et soucieuse du bien de ses frères, la jeune femme décida d'aller à sa rencontre.
Dans un silence presqu'irréel, elle se plaça devant lui et attendit qu'il sorte de sa torpeur.

Machiavel

Chaque parcelle des pensées de l’homme passait en prière, les moindres détails de ses ambitions cherchaient la réussite. Les yeux fermés il priait avec ferveur pendant cinq, dix, trente minutes… Puis la fatigue aidant, il entra dans un demi sommeil qui ne fut contrarié que par… Des bruits de pas vers lui ! Machiavel réagit immédiatement et ouvrit les yeux, il jeta un coup d’œil aux vitraux et se rendit compte qu’il était tard, le soleil était maintenant couché. Il se leva pour faire face à la personne qui s’approchait, ses yeux allant de bas en haut dévisagèrent totalement une jeune femme. Il fixa son visage, puis ses yeux et en resta muet… Il était subjugué…

Il fallait se ressaisir, parler, oui parler mais comment ? Ses cours de français remontaient à si loin… Il avait bien discuté dans le Lyonnais avec quelques personnes mais les phrases étaient restées brèves et dites sans la classe que l’on se doit de faire preuve avec une dame. Il avait prévu de perfectionner son français au fil de la route mais arrivé dans le Domaine Royale, il lui avait semblé que les frontières étaient extrêmement surveillées. Il avait donc préféré passer par les chemins forestiers anéantissant ses désirs de perfectionnement…

Remobiliser son vocabulaire, encore des mots venant de son mentor, il balbutia quelque peu, arriva a décrocher ses yeux de ceux de son interlocutrice. Il fallait reprendre confiance, il remit ses cheveux blonds en ordre de sa main et se lança, vers l’inconnu…

Bonjourn… Hum Bonnsoir, je me présente. Je suis Alessandro …

Il ne savait pas à qui il avait à faire, son accent avait déjà du le trahir, Machiavel préféra donc ne pas dévoiler totalement son identité

Alessandro, pour … vous … servir …

Florence.la.douce

La jeune diaconesse sourit en voyant le jeune homme la regarder tel une apparition.
Elle plissa les yeux et le fixa, examinant le moindre détail de son visage.
Les traits étaient fins, doux et délicats.
Les grands yeux d'une couleur rare la mangeait presque toute entière.
Jamais elle ne l'avait vu ici même. Il devait arriver de loin.
La poussière éparse sur son mantel et ses vêtements prouvait à Florence qu'il avait parcouru des lieues avant de se poser.
Le regard de la jeune femme s'arrêta sur la dague posée à ses pieds.
La route avait du être très longue pour se prémunir ainsi en voyageant avec une lame.
Le jeune homme semblait subjugué, surpris peut être de voir une femme dans cette église.
Enfin il prononça ses premiers mots.
Un accent chantant très agréable accompagna les premières syllabes.
Florence pencha la tête légèrement et sourit d'autant plus.
Il se nomma. " Alessandro"...
Un nom du sud qui embaumait la Fleur et dont le soleil chantait un doux sillage aux oreilles sensibles.
La jeune femme se pencha légèrement et prit la parole à son tour.

Relevez-vous messire. La pierre est si froide!
Bienvenue à Compiègne.
Je suis Florence Diaconesse de ce beau village.
Soyez le bienvenu dans la maison de Dieu.
Puis- je vous être utile?

La jeune femme tendit la main en une invite vers le jeune étranger.
Il devait être mort de faim et n'avait certe aucun endroit pour dormir.

Machiavel

Ca y est… Les présentations ainsi faites, Machiavel savait à qui il avait à faire. Et en plus d’être incroyablement charmante cette jeune femme semblait très attachée à sa ville et très impliquée dans celle-ci et à la fois dans la religion. Il n’était pas tomber sur la pire des personnes pour lui faire connaître la région, bien au contraire. Il se releva comme lui indiquait la jeune femme puis après une courte hésitation saisit sa douce main tendu vers lui.

Utile ? Elle pouvait être utile à beaucoup de chose certes mais il fallait situer les priorités, encore une des belles phrases apprises par cœur par le précepteur. Il hésitait à se faire plaindre, à demander le gîte et le couvert ou alors à démontrer avec arrogance qu’il se débrouillait. Pourquoi pas un compromis. Il modifia la position de sa main comme si il allait s’élancer sur une valse, Machiavel voulait montrer qu’il reprenait les choses en main. Il s’approcha du visage de la Diaconesse et souffla en essayant d’aligner des mots correctement.

Enchanté de vous connaître, pour ce qui est de l’aide… Je ne puis refuser étant donné que je suis à la rue pour cette nuit… Si je pouvais être accueillis dans un quelconque endroit douillet se ne serait pas de refus…

Cependant permettez moi de vous inviter à dîner dans quelques tavernes que se soit… Que je puisse apprendre à connaître la personne qui vient à mon secours.

Florence.la.douce

Florence le regarda se redresser et saisir sa main dans la sienne. Il était pus grand qu'elle ne se l'était imaginé.
La jeune femme releva la tête et sourit tout en l'observant.
Saisie à présent de la situation, elle ferma quelque instants les yeux quand il lui adressa la parole.
Un souffle vint caresser sa joue et c'est instinctivement qu'elle recula d'un pas.
Une proximité telle était sans doute habituelle chez les gens du sud mais Florence était restée méfiante à tout ce qui s'approchait de près ou de loin à de la familiarité quand elle ne connaissait pas la personne en face d'elle.
Ses doigts se resserrèrent inconsciemment sur ceux d'Alessandro.
Pourtant son instinct lui disait de lui faire confiance.
Sa fonction au sein de l'Eglise la forçait a offrir le gite et le couvert.
Quand on demandait asile à la maison de Dieu, la prière devait être entendue et exaucée.
N'avait elle pas recueilli la petite Esperanza quelques jours auparavant?
L'accent chantant lui révélait également qu'il souhaitait faire sa connaissance.
Son corps se raidit. Le mystère qui entourait la vie de la jeune femme devait rester intacte.
Cette fois son coeur se mit à battre plus fort et le trouble, difficilement dissimulable, empourpra ses joues.
Elle fit force de loi et répondit.

Permettez moi de vous offrir une couche confortable où dormir cette nuit.
Certe ce n'est point le confort d'un château mais vous y serez chez vous et à l'abris.
Ma maisonnée vous est ouverte.
Sachez que je suis sensible à votre invite et vous remercie de votre gentillesse mais je....
Je ne puis accepter votre offre.
En revanche, vous trouverez chez moi une table sobre mais bien achalandée.
Lucie se fera un plaisir de vous rassasier.
Cela vous sied-t- il?

Machiavel

Un trouble palpable aux réactions de chacun s’était jeté entre les deux jeunes gens. Lorsque la jeune femme resserra ses doigts sur ceux de Machiavel, il fut pris d’un rictus s’apparentant à un sourire et ses yeux plongèrent dans ceux de son interlocutrice pour ne plus s’en décoller pendant l’instant silencieux. Celle-ci reprit la parole quelques instants plus tard, il était sauvé il savait ou dormir, cependant elle avait rejeter son invitation… Il la comprenait d’une certaine manière mais il était quelque peu déçu. Mais de toute façon, étant bien décidé à rester dans ce village, les occasions se représenteraient. Il répondit à la question d’un hochement de tête affirmatif accompagné d’un grand sourire.

Il s’accroupit pour récupérer son long manteau à capuchon, tentant tant bien que mal de dissimuler sa lame en dessous et repris la main de la jeune femme en annonçant

Je me laisse guider par votre connaissance des lieux très chère

Finalement, il trouvait qu’il ne parlait pas si mal que ça le français, peut être cela venait il du fait que nous soyons plus au nord et que la langue d’oc qui lui avait posé tant de soucis pendant son passage le long du Rhône ne soit plus d’usage.

Florence.la.douce

La jeune Diaconesse suivit du regard les gestes d'Alessandro. Elle le vit dissimuler sa lame dans son mantel mais ne fit aucun commentaire.
Elle le dirigea vers la porte de l'église et sourit tout en restant un peu intriguée.

Je vous emmène chez moi.
Vous ferez connaissance avec Lucie entre autre.

la jeune femme regardait à la dérobée cet invité improvisé et soupira avant de poursuivre.

Dès que mon temps libre me le permettra je vous présenterai en taverne à mes amis.
Le souhaitez vous?

la jeune femme fit une halte et ferma avec précaution les portes de la Maison de Dieu avant de continuer son chemin avec Alessandro jusqu'à la petite maisonnée pleine de vie, de rire et de douceur.

Florence.la.douce

Il était tôt ce matin quand la jeune femme passa les portes de l'église.
Dans quelques heures, elle y réciterait la messe.
Lentement elle remonta la nef.
Pour une fois elle voulait simplement remonter l'allée centrale , se mettre face à l'autel et prier Dieu avant la venue des fidèles.
Pas à pas elle avançait jusqu'au moment où elle s'agenouilla.
Joignant les mains, elle ferma les yeux avec ferveur et demanda à Dieu d'aider ses amis, de protéger sa famille, de faire en sorte que tous accorde le pardon pour les péchés commis et que le Tout Puissant dans sa grande bonté veille sur chacun d'eux.
Elle eu une prière pour Esperanza, enfant bénie qui vivait à ses côtés à présent.
Lentement, elle ouvrit les yeux et se redressa avant d'aller quérir le missel à la sacristie.
Quand elle le déposa, elle l'ouvrit avec précaution sur une page particulière qui l'avait frappée par l'amour que le texte dégageait.
Les cloches sonnaient à présent et elle se plaça devant l'autel pour attendre les fidèles.

Florence.la.douce

Dóminus vobíscum.
Et cum spíritu tuo.
Benedícat vos omnípotens Deus Pater

Amen.

La voix cristalline résonna dans la nef.
Florence ouvrit les bras en signe de salut à tous ceux qui venaient entendre la parole divine.
Après s'être signée face à l'autel, elle se tourna vers l'assemblée et poursuivit.

Frères et Sœurs, soyez les bienvenus dans la maison de notre Seigneur.
Je tenais à vous signaler l’arrivée de deux nouvelles personnes en notre beau village.
Un jeune voyageur Messire Alessandro Machiavel est arrivé à Compiègne ces jours derniers.
Je vous demande de l’accueillir avec toute votre gentillesse et votre sympathie habituelle.

Ensuite un enfant trouvé par Messire Gian au campement de Compiègne m’a été amenée.
Il s’agit de la petite Esperanza.
Dieu a fait en sorte qu’elle se trouve sur le chemin d’un homme bon qui lui sauva la vie.
Que Dieu soit loué !

Ensemble confessons nos péchés….

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Lisalyne

Elle était entrée dès le début de la messe et un sourire aux lèvres, s'était installée rapidement mais discrètement dans le fond de l'Eglise. Lisalyne commencait à s'interroger de plus en plus sur la Foi et la Religion et assister à la Messe lui était agréable, appaisant.

Elle écoutait attentivement parler la Diaconnesse d'un voyageur. Lisalyne avait eu l'occasion de l'appercevoir un jour en passant devant l'Eglise ... Ensuite ce fut au tour d'Esperanza, ce magnifique bébé que Gian avait trouvé et que Florence avait recueillie. Nul doute que cet enfant était née sous la bonne étoile et qu'elle n'aurait pu choisir meilleur accueil ...

Lorsque la Diaconnesse invita à confesser les péchés, Lisalyne ne se fit pas priée et répéta tant bien que mal, un léger temps de retard sur les autres ...

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Armoria

Quand les cloches avaient retenti, elle était prête, mantille de dentelle bordeaux en accord avec sa robe : l'ère du bleu était bel et bien derrière elle.

Elle avait donc gagné les bancs de la haute noblesse, se signant à son entrée dans le lieu saint, priant et récitant le confiteor.
_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Florence.la.douce

La jeune Diaconesse allait reprendre la messe quand elle s'aperçu de la présence d'une personne qui ne lui était pas inconnue.
Plongeant son regard dans le sien, elle sourit et inclina la tête avec respect.
Cela faisait très longtemps qu'elles ne s'étaient plus croisées et Florence fut honnorée de sa présence en ces lieux.
Elle se dirrigea vers le Missel et se signa avant de le lire à haute voix.

La vie de Gabriel….

Le père de Gabriel, qui se prénommait Vorian, était Marin et travaillait pour un riche armateur d'Oanylone nommé Léto. Celui-ci était un brave homme, juste avec ses pécheurs, mais il avait épousé Hécate, une femme méchante et cruelle. Ils avaient eu un fils, nommé Léviathan, qui était né quelques mois avant Gabriel. Léviathan avait hérité de tous les vices de sa mère mais d'aucune des vertus de son père. Il était colérique, fourbe et un expert du mensonge. Il était cependant excellent navigateur et son père l'avait dès ses quinze ans nommé capitaine d'un de ses navires de pêche.
C'était justement sur ce navire que Gabriel fut affecté lorsque pour ses quinze ans il commença lui aussi à travailler comme pêcheur.
Léviathan arriva hurlant comme à son habitude, crachant sur les pêcheurs pas assez rapides à son goût, les frappant et déclenchant en eux colère et ressentiment. Souvent les pêcheurs sombraient dans une colère noire et tentaient de se rebeller et de frapper Léviathan, mais celui-ci heureux de leur haine pour lui, évitait toujours les coups et s'acharnait alors à les frapper le sourire aux lèvres.
Gabriel assistait à tout cela, il voyait cet homme monstrueux qui était à peine plus agé que lui se délecter de la haine que tous lui portaient.
Cela faisait alors deux semaines qu'il était sur le bateau de Léviathan, sans que l'on ne puisse rien lui reprocher car il faisait bien son travail, quand Léviathan lui tomba dessus. Il lui reprocha d'avoir mal fait son travail, lui hurlant dessus pour voir sa réaction, mais Gabriel resta calme et sans colère ni haine. Les injures et cris de Léviathan glissaient sur lui comme la pluie sur une surface lisse. Rien de ce qu'il disait ne pénétrait en lui pour éveiller la colère. Déçu de la réaction de Gabriel, il le frappa un bon coup et repartit voir ailleurs.
Quelque temps plus tard, on apprit que Léto avait été tué par son fils, lors d'un des accès de colère de ce dernier. Il lui avait fracassé le crâne avec son sextant. Bien sûr, officiellement, cela n'avait été qu'un accident...
Devenu le patron, Leviathan devint incontrôlable, il déchainait sa colère sur tous et engendrait ainsi la colère parmi tous ceux qui travaillaient pour lui.
Seul, Gabriel restait inébranlable devant les injures et les brimades de Léviathan. Ce dernier en restait incrédule, il ne comprenait pas que malgré tout le déferlement de haine dont il abreuvait Gabriel, celui-ci reste calme, obéissant et travailleur...

La jeune femme releva les yeux et poursuivit l’assemblée du regard.
Elle sourit et poursuivit.

C'est à cette époque que Gabriel rencontra un vieux mendiant aveugle qui lui dit ceci :
Citation:
« Comprends peuple que c’est toi qui te distingues et non ta naissance,
comprends peuple que Dieu te jugera en fonction de tes actes et non de ta naissance.
Il te place sur le chemin, et ce sont tes pairs les hommes qui, sciemment ou pas, le rendront sinueux ou droit, t’en éloigneront ou t’en rapprocheront mais c’est à toi et seulement à toi de décider là et vers où tu marches car au final c’est pour toi que tu marches.
Certes, tu dois marcher pour tes frères, tes sœurs et pour Dieu, mais c’est ton salut qui est en jeu.
En aimant Dieu, en aimant tes frères et tes sœurs les humains, tu ne peux qu’y gagner, si ce n’est sur Terre, ce sera ailleurs, dans l’astre du jour.
C’est à toi-même et à tes frères que Dieu te confronte car ce sont là tes plus grands ennemis bien que beaucoup cherchent à être bons. »

La jeune Diacre referma le livre saint après s’être signée.
Le moment du sermon était arrivé.
D’une voix douce, elle prit la parole :

Dieu ne nous juge pas sur nos origines mais bien sur la pureté de notre cœur et de notre âme .

Ce sont nos actes qui feront de nous des enfants de Dieu.
Seule notre attitude fera en sorte que nous serons à ses côtés au jugement dernier.
Mes Frères, mes sœurs, apprenons à faire une entière confiance en Dieu, Notre Père à tous.
Remettons entre ses mains notre vie et notre âme.
Prouvons lui que nous sommes à la hauteur de supporter toute attaque si injuste soit elle.
Prouvons-lui que nous pouvons faire fi de la colère et du désir de vengeance.
Alors nous serons pardonnés, protégés, et Dieu dans sa miséricorde nous donnera le salut éternel.
Nous sommes tous frères et sœurs, mendiants, nobles ou gentilshommes…
Apprenons à vivre ensemble dans une harmonie de tolérance.

Florence.la.douce

Un silence se fit.
Les mains jointes à présent, elle ferma les yeux quelques instants, laissant loisir à tous de méditer sur ce sermon.
Quelques temps plus tard, jeune femme leva les bras et poursuivit

Mes frères, chantons, clamons, notre foi pour ce père qui offre le pardon pour que nous n'oublions pas a notre tour de pardonner.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.

Il a rejoint le Soleil où l'attendait
Aristote à la droite du Très-Haut.
Je crois en l'Action Divine;

En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine,
Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés En la Vie Éternelle.

AMEN

Lisalyne

Une grande Dame était entrée dans l'Eglise ... Jamais encore elle n'avait vu pareille toilette. Bien que ne connaissant pas son visage, sa grâce et la place qu'elle était allée occupée dans l'Eglise lui firent comprendre rapidement qu'il s'agissait d'une Dame de Haute Noblesse ...
Elle s'était inclinée à la fois respectueusement et discrètement, ne voulant pas ennuyer la Grande Dame...

La Diaconnesse poursuivit la Messe par une lecture sur Gabriel ...
Lisalyne écoutait, très intéressée et attentive à chaque mot prononcé par Florence …

" […]Gabriel assistait à tout cela, il voyait cet homme monstrueux qui était à peine plus agé que lui se délecter de la haine que tous lui portaient. […]

Les injures et cris de Léviathan glissaient sur lui comme la pluie sur une surface lisse. Rien de ce qu'il disait ne pénétrait en lui pour éveiller la colère […] on apprit que Léto avait été tué par son fils[…]

[…] Il te place sur le chemin, et ce sont tes pairs les hommes qui, sciemment ou pas, le rendront sinueux ou droit, t’en éloigneront ou t’en rapprocheront mais c’est à toi et seulement à toi de décider là et vers où tu marches car au final c’est pour toi que tu marches.
Certes, tu dois marcher pour tes frères, tes sœurs et pour Dieu, mais c’est ton salut qui est en jeu. […]"

Les mots prononcés par la Diacre la touchèrent profondément et la plongea un instant dans la réflexion et ses sombres pensées … Cela lui rappelait bien des choses, et bien des personnes...

Laisser glisser … Se fier sur son propre jugement, même si celui-ci est parfois empli de doutes … Se relever de force à chaque fois parce que la peur au ventre l’on se sent partir ... voilà des comportements que la vie lui avait apprit bien malgré elle … même si elle n'y arrivait pas encore toujours ...
Jamais elle n’avait compris le bien être que certains retiraient à faire parfois tant de mal aux autres … Et bien que ses longs mois lui avaient donné beaucoup de leçons, lui avaient apprit bien des choses, elle n’avait pas encore compris pourquoi et comment certaines personnes tombaient si profondément dans les bassesses de la méchanceté gratuite et du mal parfois profond…
Bien que de moins en mois de chose l'étonnait sur la nature des gens, elle s'en étonnerait toujours ...
Le discours ce jour de la Diaconnesse lui fit du bien et lui donna un peu d'espoir ... Un jour peut être ...

La diacre poursuivit ensuite avec le Sermon et la Credo qu'elle ne pouvait encore réciter, n'étant pas baptisée.

Florence.la.douce

A présent mes Frères, partageons ce pain de l'amitié qui nous uni tous et nous place au même rang au regard de Dieu:

La partage était terminé, Florence se plaça pour la dernière fois devant les fideles:

Le Seigneur soit avec vous.

Et avec vous aussi

Que Dieu tout-puissant vous bénisse.

Amen.

Allez, dans la paix.

Nous rendons grâce à Dieu.

La jeune diaconesse se signa et sourit à l'assemblée.
Les mains croisée devant elle, elle attendit que tous les paroissiens sortent de l'église.
Souvent certains d'entre eux venaient la trouver à la fin de la messe.
Sagement donc, elle patienta.

Armoria

La lecture lui fit penser aux bourrins, à une journée de marche d'ici, à la haine qu'ils provoquaient, à la crainte qu'ils insitillaient chez eux, aux hommes bons d'Artois qui n'osaient encore pas se rebeller, tenus par la peur. Elle se revit, lors de son dernier passage sur ces terres, affrontant les insultes de Troqual et des autres sans se départir de son calme, expliquant les tenants et les aboutissants de la situation.

Et c'était vrai : son calme, le sourire qu'elle persistait à offrir aux autres les avaient désarmés.

Elle ne marchait pas pour elle : elle marchait pour Dieu, et son Roy. A cette pensée, elle leva les yeux vers les vitraux, apaisée. Après avoir récité le credo et communié, elle se dirigea vers la sortie, non sans laisser une obole dans la pannière. Elle salua la diaconnesse, qu'elle avait reconnue, ainsi qu'une jeune femme qui l'avait regardée, mais sans s'arrêter. Le choc de la mort du Surintendant l'avait touchée plus qu'elle ne l'avait tout d'abord réalisé.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Florence.la.douce

La jeune Diacre salua d'un sourire celle qui lui faisait l'honneur de venir dans sa petite église. Elle avait vu la peine dans ses yeux, elle avait vu lors du sermon son visage se crisper quelque peu.
Les douloureux souvenirs des remparts de Péronne ne laissaient de glace que ceux qui s'employaient à tuer le peuple d'Artois.
C'est avec simplicité, honneur et respect qu'elle s'inclina à son passage sans mot dire.
Florence posa un regard protecteur sur Armoria priant le ciel de lui donner longue vie encore.
Lysaline était là et c'est un sourire confiant qu'elle lui adressa.

Florence.la.douce

Les cloches sonnaient à tue tête, appelant ainsi les fidèles à venir rejoindre la petite église de Compiègne.
La jeune Diaconesse y était arrivée tôt dans la matinée et après s’être recueillie, elle se rendit dans la nef pour déposer le précieux missel sur le lutrin derrière lequel elle lisait les textes saints.
Avec conviction, elle fit face à l’autel et joignit les mains tout en fermant les yeux. La prière qui émanait de son cœur était encore plus fervente en ce dimanche.
Quelques instants plus tard, elle se signait et faisait face aux bancs encore vides.
Elle croisa les mains devant elle et attendit l’arrivée des fidèles qu’elle salua un à un d’un sourire avenant.

Barbe_rousse

levé depuis l'aube ,il avait prit le temps de profiter de l'eau fraiche de la riviere et habillé de frais avait prit le chemin de l'eglise ....;depuis le temps qu'il n'avait pas assisté a l'office ,ce dimanche etait une bonne occasion de renouer avec les habitudes
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Florence.la.douce

Dóminus vobíscum.
Et cum spíritu tuo.
Benedícat vos omnípotens Deus Pater

Amen.

Le regard posé sur les fidèles, la jeune diaconesse accueillit les paroles de ses frères avec le sourire.
Comme elle en avait eu l’habitude, elle ouvrit les bras en signe de salut à tous ceux qui venaient entendre la parole divine.

Frères et Sœurs, soyez les bienvenus dans ce lieu de paix et de partage qu’est la Maison de Notre Père Tout Puissant.
Que Dieu soit loué !
Je vous demanderai d’avoir une pensée particulière pour tous les soldats qui icelieu à Compiègne, gardent nos remparts avec ferveur.
Demandons à Notre Père de veiller sur eux.

Je vous demanderai de prier pour l’âme d’Ananke qui a disparu dans d’étranges circonstances voilà des jours et pour celle de Corvoy qui se meurt d’avoir perdu son épouse bien aimée.
Que Notre Père à tous les accueillent auprès de lui et qu’ils trouvent tous deux la paix éternelle.

Ensemble, confessons nos péchés avant de Prier le Très haut ….

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Lisalyne

La nuit avait été courte mais douce et emplie de belles images... Elle s'était levée de bonne humeur ce matin et après avoir prit le temps de se préparer, s'était rendue à son aise en ville prendre l'air, s'informer des nouvelles et faire les quelques courses nécessaires.

Quand les cloches de l'église se mirent à sonner, elle s'y rendit rapidement, ne voulant encore entrer après tout le monde cette fois.
Elle pénétra dans l'immense batisse et gratifia la Diaconnesse d'un sourire amicale avant d'aller s'installer, toujours à la même place, prête a suivre une nouvelle fois la messe .

La Diaconesse commenca et Lisalyne eut une pensée pour tous ses soldats qui défendaient nos remparts quotidiennement et pour ses amis disparus il y a peu. Trop tôt, bien trop tôt ...

Florence.la.douce

Florence se dirigea vers le lutrin et avait choisi cette fois un extrait particulièrement révélateur sur le devenir des Hommes.
D’une vous douce et forte à la fois, elle entrepris la lecture après s’être signée.

Extrait du Livre des Vertus :

L’éclipse I: La lune

L’histoire que je vais vous raconter peut sembler surprenante, mais, lorsque vous l’aurez lue, vous saurez qu’il y a en elle beaucoup de vérité.

Un jour qu’il faisait beau, je me promenais avec mon chien le long de petits chemins ondulant entre les champs. Je venais de manger et me cherchais un petit coin agréable où faire ma sieste. En cet après-midi de mai, le ciel était d’un bleu pur, vierge de tout nuage. Les oiseaux chantaient et mon chien courait à travers les blés, poursuivant de petits animaux bien plus rapides que lui. Il aboyait de toutes ses forces dans sa course-poursuite perdue d’avance.

La journée semblait belle, mais la présence de la lune dans le ciel en plein jour m’inquiétait. Alors que le soleil était le lieu destiné à accueillir les justes après leur jugement, la lune était le futur lieu de supplice des pécheurs. Le premier était surnommé Paradis, alors que la seconde était appelée Enfer. Le rapprochement de ces deux astres divins en pleine journée ne pouvait qu’être annonciatrice de grands malheurs.

Je me baissais pour admirer une petite fleur des prés, mais l’obscurité était telle que je ne pouvais plus la distinguer. L’obscurité, me dis-je? Comment pouvait-il y avoir la moindre obscurité pendant une si belle journée, alors que le soleil était à son apogée? Je levai les yeux au ciel et fus saisi d’horreur: la lune masquait maintenant le soleil, empêchant la divine lumière, source de vie, d’éclairer le monde. Seul un sinistre halo couleur de feu, ceignant l’astre de nuit, témoignait encore de la présence de l’astre de jour.

Mon chien s’arrêta d’aboyer. Je me dis, pour me rassurer, qu’il ne s’agissait que d’un de ces événements cosmiques dont les anciens avaient régulièrement gardé trace, et que cela allait finir bientôt. Mais je n’en étais pas convaincu. Le halo de feu donnait à cette éclipse une atmosphère angoissante. Mais il finit par disparaître quand la lune acheva sa conquête du soleil. Il faisait un noir d’encre. Même les étoiles avaient décidé de s‘éclipser. C’est alors que la lune décida de contrevenir aux règles de la physique.

Je la vis se colorer de diverses teintes. Au centre de ce disque d’obscurité, des taches de couleurs se mouvaient, comme des oiseaux virevoltant dans le ciel. Elles semblaient livrer batailles, se mêlant les unes aux autres, puis se séparant brusquement. Le mauve se jetait sur le bleu, qui esquivait le turquoise, alors que le vert fuyait le rouge, lui-même poursuivi par le jaune. Puis, les taches calmèrent leurs ébats. Je ne pouvais pas quitter la lune des yeux, alors que je voyais les couleurs se répartir la surface de l’astre de nuit, en un tout enfin ordonné.

Elles restèrent ainsi toute une éternité, alors que mon chien geignait, caché dans le champ de blé. Puis, les taches de couleurs surgirent de la lune, telles des carreaux tirés par une arbalète. On aurait dit six rayons de lumière qui déchiraient le ciel en de longs traits colorés. Les couleurs se joignirent en un véritable arc-en-ciel qui vint s’abattre à mes pieds. J’avais devant moi un pont zébré de couleurs, formant une arche qui enjambait la distance qui me séparait de la lune.

Je la regardai alors et vis que le pont de couleurs y tombait en une véritable chute de lumière blanche. Je regardai ensuite à mes pieds et vis qu’ils étaient aspergés de la même douce lumière laiteuse. Les six rayons, accolés sur toute la longueur du pont, venaient à ses extrémités fusionner en une même blancheur.

Bien qu’étreint par une angoisse indescriptible, je décidai de poser le pied sur cet arc-en-ciel lunaire...

Carlisle

Depuis combien de temps n'avait-il point mis les pieds en la belle église de sa bonne ville de Compiègne ?
Trop longtemps à dire vrai
Carlisle se remettant petit à petit de sa blessure dû à une lâche attaque de Brigands sur la place de Reims,
Pénétra doucement dans le saint lieu sans faire trop de bruits,
Tout de noir vêtu, toujours aussi élégant mais sobre, avec pour nouvelle compagne cette fois,
Une magnifique canne en bois d'acajou, ornée d'un embout représentant la forme d'un aigle.

Lentement, s'aidant de son appui, Le Seigneur de Sainte Vaubourg avança avec un air digne et impassible.
Aucune expression se distinguant sur son visage au teint blafard.
Comme si rien ne pouvait le faire flancher, ou que la blessure ne représentait pour lui qu'une simple égratignure alors que pour n'importe quel des hommes, celle-ci aurait pu, aurait du mêsme, êstre fatale.
Le Très Haut en décida autrement.

Ainsy, au pied d'une statue représentant Christos,
Carl, baissa doucement la tête en guise de recueillement,
toujours en appui sur sa canne de ses deux mains cette fois, toute deux croisées.
A défaut de ne pouvoir se plier à cause de sa cicatrice encore fraîche sur son flanc droit.

Après quelques longues secondes silencieuses,
Carlisle releva la tête, ses yeux sombres et perçants dévisageant fixement la statue.
Il entrouvrit ses lèvres et dans un murmure, récita son propre requiem..

Recordare, Jesu pie,
Quod sum causa tuae viae:
Ne me perdas illa die.
Quaerens me, sedisti lassus:
Redemisti Crucem passus:
Tantus labor non sit cassus.
Juste judex ultionis,
Donam fac remissionis
Ante diem rationis.
Ingemisco, tamquam reus:
Culpa rubet vultus meus:
Supplicanti parce, Deus.
Qui Mariam absolvisti,
Etlatronemexaudisti,
Mihi quoque spem dedisti.
Preces meae non sunt dignae:
Sed to bonus f ac benigne,
Ne perenni cremer igne.
Inter oves locum praesta,
Et ab haedis me sequestra,
Statuens in parte dextra.

De nouveau un lourd silence religieux.
Sainte Vaubourg s'en retourna lentement vers la sortie.
Lorsqu'il fut aux portes de l'Eglise,
Le jeune Seigneur se tourna de quart, fixa au loin la Sainte Croix,
Puis rajouta d'une voix plus déterminé..

Confutatis maledictis,
Flammis acribus addictis:
Voca me cum benedictis.
Oro supplex et acclinis,
Cor contritum quasi cinis:
Gere curam mei finis....

Et après avoir réprouvé les maudits,
Et leur avoir assigné le feu cruel. Appelez-moi parmi les élus.
Suppliant et prosterné, je vous prie, le cœur brisé et comme réduit en cendres prenez soin de mon heure dernière...

Carlisle en eut terminé.
Sa longue cape virevoltant lorsqu'il reprit chemin,
Et quitta le saint lieu pour retrouver sa demeure où ses gens devaient s'afférer à regrouper les derniers bagages de leur Seigneur qui partirait dès la tombée de la nuit..

Florence.la.douce

Mes frères, par ces paroles, vous comprendrez que nul ne doit douter de ce que le Très Haut nous offre et le destin qu’il nous a choisi, même s’il nous semble parfois nébuleux, est ce qu’il y a de meilleur pour nous.
Notre Père est bon et sait ce dont nous avons besoin.
Ayons une confiance aveugle en lui.
Il nous guide à chaque instant.
Rendons grâce par cette prière.

Seigneur, fait de moi un artisan de paix.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je sois à la hauteur de ma tâche.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je vive dans la dignité.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi grandir dans ton amour.
Seigneur nous t’en prions…
Accueil nos ancêtres, nos familles et nos compagnons partis à ta rencontre.
Seigneur nous t’en prions…
Seigneur, exauce nos prières, prend-nous dans ton amour, fait nous vivre dans ta grandeur mais aussi dans ta miséricorde et pardonne-nous nos offenses…
Seigneur, exauce-nous. Amen.

Armoria

S'en remettre à Dieu, s'y fier les yeux fermés, sans doute et sans crainte : telle était l'histoire de sa vie.

Aussi, au confiteor et à la prière commune, ajouta-t-elle dans un murmure quelques mots.

Seigneur, donne-moi la force de lutter pour Toi ; donne-moi la sagesse de renoncer pour Toi ; donne-moi la profondeur de Ton amour pour rester clémente quand il le faut ; donne-moi la grâce de savoir rester insensible quand c'est nécessaire ; donne-moi de m'oublier en Te servant, et en faisant mon devoir envers mon Roy et mes suzerains ; donne-moi la lucidité pour comprendre ; donne-moi la grandeur du pardon ; donne-moi la rigidité pour savoir ne pas céder à un pardon immérité ; donne-moi de ne pas confondre clémence et faiblesse ; donne-moi de ne pas confondre grâce et lassitude. Amen.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Florence.la.douce

La jeune Diacre leva les yeux et ouvrit les bras.

Je vous invite à un instant de recueillement.
Prenez conscience du devoir que nous avons tous les uns vis-à-vis des autres.

Elle invita les fidèles a réciter le Credo.

Ensemble récitons le Credo avec force et avec foi afin qu’il atteigne même les cœurs les plus endurcis…

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen

Florence.la.douce

A présent mes Frères, partageons ce pain de l'amitié qui nous uni tous et nous place au même rang sous le regard de Notre Père bien aimé:

La partage était terminé, Florence se mit devant l’autel face aux fidèles :

Le Seigneur soit avec vous.

Et avec vous aussi

Que Dieu tout-puissant vous bénisse.

Amen.

Allez, dans la paix.

Nous rendons grâce à Dieu.

Florence.la.douce

Ce matin, la jeune femme se rendit aux aurores dans la petite église qu'elle chérissait.
C'était un grand jour pour elle. Une de ses amies se faisait baptiser et Ohhh Merveille c'est elle qui officiait.
Le coeur léger, elle arriva les bras emplis de fleurs blanches pour que cette cérémonie de joie soit plus conviviale encore.
Elle en plaça ci et là et très vite le parfum doucereux embauma les lieux.
Une fois sa tâche terminée, elle jetta un regard satisfait avant de se mettre à genoux devant l'autel et de prier avec ferveur pour remercier le Très Haut et pour lui demander d'assister ses amis, ses frères, ses proches dans leur lutte de tous les jours.
Elle eu une prière pour une grande dame aussi. Elle souhaitait tant que son voeux soit exaucé.

Barbe_rousse

arrivé bien tot ,didier avait pris place dans l'eglise ,avait juste prié pour l'ame de l'homme tombé cette nuit ,et attendait l'arrivée de ses amis
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Florence.la.douce

Les heures s'étaient écoulées et Florence se prépara à la sacristie.
Elle avait toutefois une petite boule au ventre.
Très fière cependant de baptiser son amie Tequila, il sagissait aussi de son tout premier baptême en l'église de Compiègne.
Elle joignit les mains et adressa une prière de salut avant de souffler un bon coup et de passer la petite porte qui donnait dans la nef.
En avançant, elle vit Didier qu'elle salua d'un large sourire et d'un signe de tête.
Bientôt la principale intéressée et tous ses amis seraient là.
Elle se plaça devant l'autel, les mains croisées devant elle et attendit.
Les cloches sonnaient annonçant l'heure de l'heureuse nouvelle.
Le brouhaha emplissait doucement la jolie petite église de Compiègne.

Tiamarys

Tiamarys entra dans l'église compiegnoise en tirant de chaque côtés. Sur, elle allait se faire une élongation!!!
Tirant un paillard et une Cahuète presque aussi récalcitrant l'un que l'autre...

Mon coeur, avance voyons! Dis toi que c'est une sorte de répétition pour ton baptême à venir...Tu vas voir y a rien de méchant!
Et toi cah...enfin courage ma belle! Penses que c'est une nouvelle expérience.
Et puis nous sommes là pour teq faut pas l'oublier...

Regardez nous sommes les premiers invités.

Elle se dirigea en souriant vers l'autel et embrassa sa cousine

Coucou ma Flo! Alors tu as tout préparé? Si tu as besoin d'aide, je sais pas aller chercher un petit vin de messe pour...

Elle fit un clin d'oeil à sa cousine

Bon je te laisse travailler je vais m'asseoir et surveiller ces deux là!

Elle montra Pail et cah renfrognés sur un banc.
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Tequila

Tequila, nerveuse, entra dans l'Eglise. Elle jeta un coup d'oeil autour d'elle et vit Tia, Didier, Cah et Paillard et leur sourit timidement. Elle se signa et s'approcha de Flo.

Barbe_rousse

waouu ce dit t il en voyant sa douce entrer dans l'eglise ,comme toujours ele etait resplendissante
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Tequila

Elle croisa le regard de Didier et lui sourit brièvement. Elle ne souhaitait qu'une chose : le rejoindre au plus vite et se blottir contre lui.

Florence.la.douce

La jeune diaconesse accueillit sa cousine en souriant et l'embrassa bien fort.
Elle acquiesça avec un sourire amusé à ses dires et la vit prendre place accompagnée de Pail et de CAh tous deux très renfrognés.
Et enfin Tequila fit son apparition.
Elle était splendide.
Elle lui fit signe d'avancer d'un geste de la main et lui sourit.
Une fois la future baptisée à ses côtés, Florence ouvrit les bras.

Je vous souhaite la bienvenue en l'Eglise de Compiègne.
Nous sommes réunis ce jour pour témoigner du désir de notre soeur Tequila de rejoindre la famille des enfants de Dieu.
Ce jour est important, pour elle, pour vous tous.
Vous serez les témoins de sa foi envers notre Père Tout Puissant.

Tequila

Teq répondit au signe de Florence et s'approcha d'elle jusqu'à l'endroit indiqué.

Cahuete

Tia avait osé! Elle l'avait trainé de force dans l'église! meme pas le temps de faire un brin de toilette avant, elle avait été prise par surprise en pleine contemplation du fond de son verre de bière a se demander si les grandes questions de l'univers avait un sens...

Et paf! Voila Tia qui débarque et qui manque de l'assomer pour la faire venir! et tac elle prend Paillard au passage... et Vlan direction l'église manu militari....

Pfff elle y aurait été de toute manière... pas le choix pffff pfff pfffff

Bon puisque c'etait ca autant aller saluer Didier et Florence, apres avoir boudé un instant sur le banc ou Tia l'avait jetée comme une vielle chausse, la demoiselle se leva, alla saluer Didier, puis avant l'entrée de Teq elle se dirigeant vers Florence lui chuchotta:

Dites, vous n'auriez pas un peu d'eau pour me rafraichir un peu? histoire de faire bonne figure...

Et elle attendit la reponse de la diaconesse, admirant la déco au passage mais Teq arrive... tant pis, ce sera une assistance de bapteme débraillée et puis c'est tout!
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bannière executée par Kalopsite la fée aux doigts d'or

Florence.la.douce

Florence vit arriver Cahuete qui lui murmura quelques phrases à laquelle elle ne pu répondre que par un sourire.
Mais qu'à cela ne tienne, elle lui glissa discrètement un pichet de vin de messe dans les bras et lui fit signe d'aller s'assoir en souriant.

Florence.la.douce

Dóminus vobíscum.
Et cum spíritu tuo.
Benedícat vos omnípotens Deus Pater

Amen

Mes frères et sœurs, soyez les bienvenus dans la maison de notre Seigneur. En ce grand jour.......
son regard se porta sur Tequila.........
Nous sommes réunis pour accompagner notre amie Tequila dans son entrée dans la grande famille Aristotélicienne.
Ma soeur, il vous incombe de purifier votre âme pour vous présenter a notre Seigneur, ouvrez votre âme et votre cœur a notre père, confessez vous de vos fautes passés, répétez après moi:

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Cahuete

Elle voulait de l'eau pour se rafraichir le visage, voila qu'on lui donne du vin! a ben pas de soucis finalement le bapteme allait etre sympa! Au lieu de rendre le breuvage et de preciser que c'etait pour se laver elle retourna s'asseoir a coté de Paillard avec le divin breuvage, sorti deux timbale de sa sacoche et lui en rempli une

Voila, la diacre est gentille elle veut nous aider a supporter tout ce ramdam, santé mon cher Ours, enfin a la santé de la future baptisée!

et toc voila qu'on trinque dans l'église! pendant que le service commence...
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bannière executée par Kalopsite la fée aux doigts d'or

Tequila

Tequila écouta attentivement Flo. Elle respira et répéta après son amie et diaconesse.

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Florence.la.douce

Florence sourit à la jeune femme et acquiessa d'un signe de tête qui se voulait rassurant.
Elle regarda l'assemblée et ouvrit les bras à nouveau.

Mes Frères, mes soeurs, unissons notre voix en récitant le Credo, portant l'affirmation de notre foi devant le Seigneur et ouvrant le chemin a Tequila:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Barbe_rousse

Tequila

Tiamarys

Tia prit la main de Paillard et récita le crédo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Damisella

Elle était entrée, se glissant le long du côté de la nef.

Sourire aux amis, elle se place à l'avant, prête à venir quand on l'appellera.

Avec tous elle entame le crédo, dédiant sa prière aux malheureux qui sont tombés cette nuit.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
_________
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Tequila

Teq vit avec soulagement avancer celle qu'elle avait choisi pour être sa marraine. Elle lui sourit.

Eloso

Paillard récitait, lui aussi, ouvrant la bouche avec conviction.

Non pas le crédo, qu'il connaissait somme toute assez mal, voire même pas du tout. Mais une petite chansonette, par lui connue, et qu'il trouvait parfaitement adaptéé, considérant l'ambiance comme assez peu primesautière.

Amis il faut faire une pause
J'aperçois l'ombre d'un bouchon
Buvons a l'aimable Fanchon
Chantons pour elle quelque chose

Ah c'que son entretien est bon
Qu'elle a de mérite et de gloire
Elle aime a rire elle aime a boire
Elle aime a chanter comme nous
Elle aime a rire elle aime a boire
Elle aime a chanter comme nous

Fanchon quoique bonne chrétienne
Fut baptisée avec du vin
Un bourguignon fut son parrain
Une bretonne sa marraine

Ah c'que son entretien est bon
Qu'elle a de mérite et de gloire
Elle aime a rire elle aime a boire
Elle aime a chanter comme nous
Elle aime a rire elle aime a boire
Elle aime a chanter comme nous

Fanchon préfère la grillade
A d'autres mets plus délicats
Son teint prend un nouvel éclat
Lorsqu'on lui verse une rasade

Ah c'que son entretien est bon
Qu'elle a de mérite et de gloire
Elle aime a rire elle aime a boire
Elle aime a chanter comme nous
Elle aime a rire elle aime a boire
Elle aime a chanter comme nous

Un jour le copain la grenade
Lui mit la main dans le corset
Elle répondit par un soufflet
Sur le museau du camarade

Ah c'que son entretien est bon
Qu'elle a de mérite et de gloire
Elle aime a rire elle aime a boire
Elle aime a chanter comme nous
Elle aime a rire elle aime a boire
Elle aime a chanter comme nous

Fanchon ne se montre cruelle
Que lorsqu'on lui parle d'amour
Mais moi je ne lui fais la cour
que pour m'enivrer avec elle

Forcément, c'etait un peu plus long que le crédo, et son doux murmure déborda dans le silence. Le dernier couplet clairement énonçé,il toussota légèrement.

Un instant il craignit que Cahuète n'abatte un ange, ils furent nombreux à passer.
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Cahuete

Paillard avait dédaignait son verre de vin, tant pis pour, au moment ou tout le monde recitait le credo, Cah vida son verre sans preter attention a ce que recitait paillard, ce n'est qu'a la fin, quand il fini son recit qu'elle réagit, une toussotement suivit d'un silence stupefait, puis la demoiselle fut prise d'un fou rire casi silencieux, casi seulement car les hocquets la secouait tellement qu'elle en arrivait aux larmes...

Pleurer de rire dans un bapteme, si elle avait su, celui ci n'aurait pas été son premier!!!!
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Tequila

On entendit Paill chuchoter autre chose que le credo, une chanson à boire ! dans une Eglise ! Teq sourit. Les gloussements de Cah la confirmait dans ses pensées : paill était en grande forme et la soirée promettait en pitreries.

Florence.la.douce

Florence avait fermé les yeux en écoutant l'écho du Credo quand soudain un petit truc inhabituel lui grésilla aux oreilles.
Elle entrouvrit un œil et regarda l'assemblée.
Qu'elle ne fut pas sa surprise de voir Paillard marmonner autre chose que de saintes paroles.
Elle tendit l'oreille un peu plus et ouvrit des grands yeux étonnés.
Elle le regarda et plissa les lèvres.
Les yeux malicieux elle enchaina.

Heureux sont les enfants du Seigneur!
J'invite donc la Marraine et les futurs baptisés à rejoindre notre soeur Tequila.

D'un signe de la main, elle invita Damisella et Paillard à s'approcher et ferma es yeux pour se recueillir.
L'unité dans la différence, une voix portée par divers son, une foi unique.
Toujours le même frisson dans cette unité.
Florence recouvrit les yeux, regardant la jeune femme.
La encore elle laissa s'installer le silence durant quelques secondes avant de poursuivre d'une voix plus dure et solennelle:

Ma soeur, le moment est venu pour vous de confirmer votre choix d'appartenir a cette grande famille. Vous vous apprêtez à prononcer votre serment à la saine église, seule détentrice de la vérité. Méditez bien vos mots avant de les prononcer devant Dieu, car ils seront votre engagement à vivre selon les préceptes enseignés par les prophètes.

Si vous êtes certaine de votre souhait vous pouvez répétez après moi:

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu, dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Damisella

Elle s'approche à l'invitation de la diaconesse, réprimant un fou-rire, sacré Pail, m'enfin quoi c'est un baptême, pas encore la noce...........

Mais c'est un moment solennel et important, en souriant elle va se placer près de Tequila.
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Eloso

Ce qui s'appelle un grand moment de solitude. Il s'appretait à rentrer dans ses bottes, mission difficile mais indispensable, lorsque Florence l'appella.

Diantre. Fessée publique pour blasphème ? Non, quand meme pas !

Un peu inquiet tout de meme, il s'appocha de la table. De l'autel, pardon.
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Cahuete

LES FUTURS BAPTISES??? avait elle bien entendue? quoi z'etait plusieurs? mais elle croyait qu'il n'y avait que Tequila a baptiser!!

Elle refléchit, les seuls 45 pas baptisé c'etait paillard et elle... z'allaient pas etre baptisés tout de meme!!!

Cah pris peur et l'envie de fuir en courant lui tenailla le ventre un instant puis elle se ressaisit, elle n'avait pas fait la pastorale donc c'etait pas elle...

OUF!!!!!!!!!!!!!!
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Tequila

Tequila prit un moment. Il est vrai que ce choix était décisif. Oui, elle croyait en l'Eglise Atistotélicienne, oui elle se sentait prête.

Elle toussota légèrement et dit d'une traite :

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu, dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Florence.la.douce

Regard échangé, profond avec la jeune qui venait de prononcer ses vœux, restait a la jeune Diaconesse a finir de la guider sur le chemin qui la mènerai sur la voie du créateur.
La quittant quelques instant,trainât son intarissable cousin derrière elle, elle rejoignit le lutrin ou reposait son vieux livre des vertus.
Elle planta Paillard devant et lui fit signe de lire à haute voix en même temps qu'elle.
Le regard posé sur les fidèles, elle récitât plus qu'elle ne lu un texte qu'elle connaissait par cœur:

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence."

Eloso

Nom d'un bourrin ! Lire ! Le piège.

Regard noir vers l'officiante. Hum. Vengeance à venir.

Mais, souriant, l'oeil clair et la mine pleine de la componction qui s'impose, il se tourna vers la foule en délire.

Mes biens chers frères. Mes bien chères soeurs.
Reprenez avec moi tous en choeur !

Alors, Christos s’approcha du tonneau, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver les pieds, te ceignant d’eau, source de maladies. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le robinet de Préfontaine. Il aspergea la figure du Centurion de ce vin en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses acolytes, et, les uns après les autres, il nous servit de la Préfontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici rincés du gosier. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit le parfum."
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Cahuete

Cah plus calme suite a sa petite peur baptismale, ne put se retenir, elle s'ecroula de rire au milieu de la chapelle au grand dam des autres qui elle en etait sure ne pouvait que se retenir de rire aux eclats...
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Florence.la.douce

Regard au ciel. " Oh Dieu protégez moi! Il est imbattable ce soir " . Soupir...
Regard à son cousin, absence de souffle pour ne pas l'assommer en plein office...On se reconcentre...

Elle invita ensuite Tequila a la rejoindre alors qu'elle la conduisit sereinement vers le baptistère.
Un regard pénétrant pour la femme alors que sa main plongea dans l'eau béni et vint se poser délicatement sur son front, l'eau suivant le chemin de son visage:

Par cette eau, je vous purifie de vos fautes passées, Tequila !

Je vous baptise, au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Suspendant le moment qui la voyait par sa main, octroyé le baptême, elle ferma les yeux, douce alchimie qui se créait avec la nouvelle baptisée qui la laissait émue.
Enfin elle retira sa main ouvrant les yeux, pour offrir au nouvel enfant du Seigneur un sourire bienveillant
Regard à Paillard, encore...Méfiance d'un "Alléluia" peut être pas comme il se devrait.
On inspire ....

Tequila

Tequila regarda, effarée, Cah se rouler par terre et rire. Elle rit à son tour et se reprit très vite.

Tiamarys

Tia éclata de rire. Décidément l'église avait l'air de plaire à paillard.
Tant mieux...Ils allaient y vivre tous un certain temps, entre baptêmes et mariages!
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Tequila

Elle était baptisée ! Elle appartenait désormais à l'Eglise Aristotélicienne.

Elle sourit à Flo et la remercia chaleureusement.

Merci pour tout Flo, je t'en suis reconnaissante. Elle l'embrassa sur la joue.

Iophel

Non, il n'était pas encore en retard, il s'était fait discret c'est tout...

Iophel n'avait pas perdu une miette de cette cérémonie...
Il savait maintenant ce qu'était une cérémonie de baptême : on psalmodie ce que l'on veut, on fait ce que l'on veut, et l'on boit ce que l'on veut. Une bonne choses... Lui qui voyait ça comme quelque chose d'officiel.

Beaucoup de monde aujourd'hui, il reconnut même Cah dans l'assemblée... Cah?? La source des rires qu'il entendait...

Il buvait néanmoins chaque parole de Florence... Elle l'émerveillait de jour en jour, si passionnée, si belle, si radieuse... Un phare dans la nuit...

Il se concentrait... faudrait bien qu'il y passe aussi, un jour...
Il tâchait de comprendre le déroulement de la cérémonie et sa portée spirituelle... Impressionnant.

Il ne reconnut aucun des textes lus, ce n'était pas bon signe, il faudrait qu'il se penche dessus à l'avenir...
Concentré, il attendait la suite...

Barbe_rousse

sourit a la vue de la blonde sur le sol au fond de l'eglise .... abus d'eau peut etre
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Eloso

Regard innocent, mais content de lui quand même. Et voilà Teq baptisée, bonne nouvelle.

Il manquait quelque chose... Une sorte de cri de guerre, un son rassembleur.

Lumière. Il savait !

AHHHHHHHHHHHHHHHHHLEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
LESVERRRRRRRRRRRRRRRRRRRRTS!!!!!
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Florence.la.douce

La jeune fille avait rarement laissé son émotion atteindre ce point lors d'un baptême, mais celui ci resterai gravé dans sa mémoire.
Syncope...Non elle ne peut pas mais assommer Paillard après la messe ça oui! Que Dieu la préserve des verts.....
Le regard de Tequila lui donnait une leçon de foi qui la laissa troublée alors qu'elle prenait lentement le chemin qui les ramena devant l'autel. Comme son rôle le voulait, elle pris un cierge déposé la a l'attention de la baptisée.
Elle invita la marraine à le prendre.

Damisella en tant que Marraine de Tequila, prenez ce cierge et transmettez à votre filleule la lumière du Seigneur. Répétez après moi Damisella:

Ma soeur, vous venez d'intégrer la grande famille d'Aristote, par cette lumière, je vous transmets celle de notre Seigneur, puissiez vous a votre tour la transmettre autour de vous afin que la juste vérité soit perçut de tous

Cahuete

Mourir, elle allait mourir la sur le sol de la chapelle, elle n'en pouvait plus, ses cotes, sa machoire, se abdos, tout lui faisait mal... elle ne pouvait pas se lever, c'etait impossible, au dela de ses forces... Elle riait, comme jamais elle n'avait rit de sa vie... a croire que jamais elle n'allait se relever et retrouver une vie normale...
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Damisella

Elle botte en souriant pour masquer son geste, ses longues jupes masquant le foudroyant coup de talon qui écrabouille de paillardesques orteils. tant pis s'il sort en boitant, y a pas d'vert chez les 45 namého!

Elle prend en souriant le cierge des mains de la diaconesse,
Le tend à tequila en répétant les paroles consacrées

Ma soeur, vous venez d'intégrer la grande famille d'Aristote, par cette lumière, je vous transmets celle de notre Seigneur, puissiez vous a votre tour la transmettre autour de vous afin que la juste vérité soit perçut de tous

Elle sourit àTequila, heureuse de la voir rejoindre la grande famille d'Aristote.

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Tequila

Cah continuait à se rouler par terre. Devait-on lui venir en aide ? on verrait plus tard. Teq sourit et prit le cierge que lui tendait Dami et lui sourit.

Florence.la.douce

Tequila te voici dans la famille d'Aristote.
Permets moi de te féliciter.
Puisse Dieu guider tes pas, t'assister et te protéger.

Elle embrassa son amie et lui donna son certificat de baptême qu'elle avait rédigé la veille et sa médaille aristotélicienne.

Citation:

Certificat de baptême de Tequila

Nous, Florence d’Ilsle d’Ambroisie, Diaconesse de Compiègne, confirmons devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,

Le baptême de Tequila ayant pour marraine Damisella. Célébrée par la diaconesse Florence d’Isle d’Ambroisie, la cérémonie a eu lieu le 12 septembre de l'an de grâce 1457 en l'église de Compiègne

:EAe: Florence d’Ilsle d’Ambroisie, Diaconesse de Compiegne

Cahuete

Résonnant les derniers mots de la diaconesse, Cah retrouva son sérieux, se releva en s'epoustant et se demandant quand le ménage etait fait dans cette chapelle, sous les sieges s'entend, elle se remit debout et droite, adoptant une posture pieuse alors que tout le monde avait vu comme elle s'etait donnée en spectacle.

Elle pensa a son autre amie diaconesse cela l'aida a retrouver son sérieux et essuyer les larmes qui roulaient encore sur ses joues, d'aucun entrerait maintenant il croirait a des larmes d'émotion, mais ici chacun savait, et Cah sortirais de cette chapelle avec une tenue encore plus debraillée quand entrant...

Qu'importe, la demoiselle se sentait bien, entourée de ses amis, ou plutot sa nouvelle famille, et dans le coeur un secret qui n'en serait bientot plus un mais qu'elle savourait pour l'instant seule dans la mesure du possible, elle regarda ceux qui formait sa famille, pas dans le sens Aristoléciens du terme mais dans celui du coeur, et elle se promit, le jour ou elle serait baptisée, vu son arrivée ici elle ne doutait pas que ca arriverais, elle inviterais tout les 45!

Sourire a cette pensée...
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Florence.la.douce

Rassurée du mutisme de son cousin , la jeune diacre termina la cérémonie.

Le Seigneur soit avec vous

Et avec vous aussi.

Que Dieu tout-puissant vous bénisse.

Amen.

Allez, dans la paix.

Nous rendons grâce à Dieu.

Tequila

Tequila remercia Flo, l'embrassa sur la joue et alla saluer ses amis.

Florence.la.douce

Sereine, elle embrassa la nouvelle baptisée et quitta l'église avec le petit groupe.
Elle venait d'attraper un balais qui trônait à l'entrée de celle-ci.
Une fois dehors, et à l'abris des regards, on entendit des cris dans tout Compiègne signifiant que Florence prenait la poursuite de Paillard comme elle se l'était promis ...

Eloso

Oh misère, le doux visage du Seigneur venait de se transformer en incarnation du Sans-Nom.
Bave aux lèvres, le cheveu fou, l'oeil jaune, les veines saillantes, la diaconesse semblait possédée, armée d'un balai faisant fonction de fourche satanique.

Ni une ni deux, sachant reconnaître la furie féminine, le Condat n'hésita pas, et prit ses jambes musclées à son cou si doux, pour filer hors du lieu consacré.
La sacristie traversée en tonnerre, la porte d'icelle fracassée d'un coup d'épaule, il se retrouva dans la rue. Maudissant la distance qui le separait de son cheval, il sentait dans son dos le souffle brulant de la colère, qui s'exhalait des levres bleuies de celle qui fut Flo.

Accélération, virage serré, la créature perdait du terrain, et revenant vers les invités qui sortaient peu à peu de l'église, se massant sur le parvis, dans l'attente, supposait-il, des premiers tonneaux, il hurla :

A moi les Quarante-Cinq ! Délivrez-moi de l'innommable ! Tia, calme cette furie ! Pitié !
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Tiamarys

Tia se leva.
La cérémonie était terminée, Tequila faisait désormais partie de la grande famille aristotélicienne.
Tiamarys lui sourit et l'embrassa sur les deux joues.

Tout le monde sortait, seul trainait quelques noctambules familiers des églises...Euh familier...Pas vraiment! Son amour était là tout rêveur.

Elle allait sortir afin de rejoindre les autres à la salle du banquet quand elle vit sa cousine attraper un balai.

Rhooo ben laisses ça Flo. Didier et Teq auront bien du monde pour nettoyer ce lieu saint. Ce n'est pas à toi de...

Elle éclata de rire en voyant les yeux brillant de Florence. Sa cousine pétillait de malice comme au temps de leurs jeunes années.

Qu'as tu en tête friponne? Tu ne vas quand même pas user de ta force contre mon tendre amour!!

Comme il était difficile de se retenir de rire. Le rire était là bloqué pour l'heure dans sa gorge mais pour combien de temps...

Citation:

A moi les Quarante-Cinq ! Délivrez-moi de l'innommable ! Tia, calme cette furie ! Pitié !

Tia attrapa son amour et l'embrassa passionnément en lui murmurant

Flo sait ce qu'est l'Amour, elle ne viendra pas t'embêter! Seulement va falloir le faire durer ce baiser!!!

Elle remercia sa cousine d'un sourire. Cette dernière avait des idées fantastiques!!

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Tequila

Tequila vit Flo se saisir d'un balai et partir à la poursuite de Paillard. On entendait les cris. Tequila se dirigea vers la sortie et cherchait du regard Didier.

Citation:

A moi les Quarante-Cinq ! Délivrez-moi de l'innommable ! Tia, calme cette furie ! Pitié !

Tequila en entendant ses mots fut prise d'un grand éclat de rire.

Tu ne l'as pas volé, mon bonhomme.

Elle vit Paillard accélérer et semer Flo mais celle-ci n'avait pas dit son dernier mot elle en était certaine.

Florence.la.douce

Virage à droite, on accélère et hop on passe devant le parvis et on fait " Coucou Tia" tout en redoublant la course.
Ah! Il décélère! Hummmm attends mon ami! Tu vas voir... la " main de Dieu" dans la colère de ta cousine!
Et hop! On trousse les quottes pour accélérer encore...
Et la main se lève, munie du balai salvateur, punitif à l'encontre des insoumis.

PAFF! Et voilàààààààààà
Le séant de Paillard venait d'être affublé d'une magistrale frappe de balai.
Arrêtant sa course la jeune Diacre releva les manches et alla rejoindre le petit groupe tout sourire.

Eloso

Et bling ! La sauvage avait frappé, en traître !

Un instant il craignit que le balai ne se soit brisé sur l'acier de son séant. Le sort des biens de l'Eglise le passionnait, et certes il naurait pas voulu qu'elle soit amputée d'un outil. Le budget...

Il en profita pour râler.

Tricheuse ! J'étais perché ! En plus tu devrais avoir honte, la colère t'aveugle, tu en oublies les vertus de la tempérance !

Il marmonna entre ses dents, alors qu'elle passait tout près.

Bourrique...

Oh, il lui aurait bien balancé un coup de botte, pour l'exemple, mais Tia veillait, et même le tenait. Ainsi désarmé, il choisit de cesser de faire le clown. Et tant qu'à faire, d'embrasser les lèvres chaudes qui se tendaient vers lui, ceci étant nettement meilleur qu'un balai. Néanmoins il grogna encore un peu, la diaconesse avait le poignet sec, et lui le derrière cuisant.
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Barbe_rousse

sa douce a la main didier regardait la scene ,rire ou ne pas rire la etait la question ,mais bon ,c'etait trop , voir sont amis courrir ,pour ne pas dire fuir devant le balait etais une chose trop commique ,et bien oui il alait rire ,meme se tordre le ventre au moin ca ferrais des chose a mettre dans les annales des 45

passant a coté de paillard ,il lui dit ,juste apres avoir vu le balait s'ecraser sur le ceant de sont amis

et bien paillard faudrait pas que ca devienne une habitude de te faire rosser par les dames!!!

plié en deux ,il continua sa route vers le buffet qui devait les attendre
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Florence.la.douce

Le lendemain du baptême fut dur au réveil, tant pour le fessier de Paillard que pour la tête de Florence.
En effet après s'être chamaillé comme d'habitude, les deux protagonistes avaient rejoint la fête donné en l'honneur de la nouvelle baptisée.
C'est donc avec un peu de retard que la jeune diacre ouvrit les portes de l'église, tout en étant que celle-ci avait un accès direct, ressemblant plus à un drive-in que tout autre chose, grâce à Paillard et son épaule musclée....
Elle fit entrer les fidèles et commença l'office.

Dóminus vobíscum.
Et cum spíritu tuo.
Benedícat vos omnípotens Deus Pater

Amen.

Mes sœurs et frère soyez les bienvenus en ce beau dimanche.
Pour ceux qui étaient absents hier, j'ai le plaisir de vous annoncer que Dame Tequila a été baptisée icelieu pour notre plus grande joie à tous.

Ensemble, confessons nos péchés avant de Prier le Très haut ….

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Barbe_rousse

didier present a la messe priait pour les ames tombées cette nuit

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

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Florence.la.douce

Florence se dirigea vers le lutrin et regarda anxieusement si son cousin ne faisait pas apparition afin de perturber une fois de plus les textes ...
Rien à l'horizon! Elle sourit et lit le passage choisi.

Citation:

Livre de la Création
Chapitre VII - « L’amour »

1 Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort sur le faible.

2 Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

3 Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

4 Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

5 Et Dieu lui demanda: "Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre ? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !" Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: "Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste..." Et Dieu lui ordonna: "Parle et je te le dirai !"

6 Alors, Oane répondit: "Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur."

7 "C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste."

8 "Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."

Spyosu

Florence.la.douce

Dieu voit en nous, ses enfants...
Tous ses enfants...
Que nous soyons petits, grands , différents, si nous l'aimons en retour , nous sommes un enfant de Dieu.
Prions pour que ceux qui se sont égarés du droit chemin, se souviennent de cet amour qu'il nous offre.
Prions pour le coeur de ceux qui se sont endurcis, se sont fourvoyés.
Ils ne connaitront plus l'amour du Très Haut.
Prions qu'ils se souviennent que naguère ils étaient heureux et aimés...
Peut être le Très Haut nous offrira-t-il dans sa grande clémence un miracle....

Florence joignit les mains et ferma les yeux.
Du plus profond de son âme, elle pria pour le salut des disparus et surtout pour toutes les brebis égarées sur cette terre.

Seigneur, fait de moi un artisan de paix.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je sois à la hauteur de ma tâche.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je vive dans la dignité.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi grandir dans ton amour.
Seigneur nous t’en prions…
Accueil nos ancêtres, nos familles et nos compagnons partis à ta rencontre.
Seigneur nous t’en prions… [/color]
Seigneur, exauce nos prières, prend-nous dans ton amour, fait nous vivre dans ta grandeur mais aussi dans ta miséricorde et pardonne-nous nos offenses…
Seigneur, exauce-nous. Amen.

Ensemble récitons le Credo avec force et avec foi afin qu’il atteigne les brebis égarées au plus loin…

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen

Barbe_rousse

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen
_________________

Florence.la.douce

A présent mes Frères, partageons ce pain de l'amitié qui nous uni tous et nous place au même rang sous le regard de Notre Père bien aimé:

Florence.la.douce

Les cloches sonnaient à tout rompre pour rappeler à tous que la cérémonie allait commencer.
Plus tôt dans la matinée, Florence avait pris soin de garnir l’église pour cet évènement particulier. Aujourd’hui, c’est Lisa qui allait rejoindre la grande famille d’Aristote.
Tout était fin prêt. Les fleurs étaient disposées, le missel trônait sur le lutrin,
L’annonce avait été faite les jours précédents…
La jeune diacre sorti de la sacristie et se plaça devant l’autel, accueillant ainsi les fidèles qui se pressaient.
Une fois tout le monde installé, elle attendit que le brouhaha habituel cesse avant d’entamer les premières phrases de bienvenue…..

Chpiot

Lisalyne

Florence.la.douce

Lisalyne

Florence.la.douce

Mes sœurs et frère, unissons notre voix pour montrer le chemin du Seigneur à Lisalyne en récitant en cœur le Credo….

Tiamarys

Iophel

Oniki

Lisalyne

Velcan

Florence.la.douce

Citation:

Lisalyne

Florence.la.douce

Citation:

Lisalyne

Florence.la.douce

Chpiot

Chpiot était heureuse d'être là. Son temps de recueillement aussi bref lui avait il paru, lui avait fait le plus grand bien et l'esprit apaisé, elle suivait cette belle cérémonie.
Elle avait répondu au geste de son futur filleul par un sourire des plus sincère. Elle savait qu'il était gêné de la voir ainsi. C'est vrai qu'elle n'était pas de meilleure compagnie depuis quelques jours.

Avec tous les fidèles, elle récita le crédo puis écouta attentivement la lecture choisie par la diaconesse.

Enfin, Florence fit signe à Lisa de s'approcher afin de lui accorder le sacrement du baptême.
La boulangère se replongea instantanément au jour ou elle même avait été baptisé. Quelle joie d'avoir autour d'elle les personnes qu'elle aimait tant.

Elle s'imaginait sans peine le bonheur que devait éprouver Lisalyne en cet instant précis. Elle était heureuse pour la jeune femme.
La grande famille aristotélicienne lui tendait désormais les bras.
_________________

Oniki

Oniki avait remarqué la présence de Velcan et pria intérieurement pour que la bâtisse tienne le coup jusqu'à ce qu'ils sortent (sains et saufs). C'était que la donzelle avait un lourd passif avec l'Eglise, les nonnes et tout ça...

Elle essaya de garder un minimum de concentration pour faire honneur à Lisalyne et à sa tâche.

ça y'est! elle venait d'être baptisée, lavée de ses péchés. La grande famille d'Aristote comptait un nouveau membre. Son tour arriva donc.

Oniki s'avança, prit le cierge que la diaconesse lui tendait et se tourna en souriant vers sa filleule. Un instant, elle se remémora son propre baptême, mais c'était il y a fort longtemps, beaucoup de choses s'étaient produites depuis cette époque. Elle lui tendit le cierge où dansait une jolie flamme rougeoyante en souriant bienveillant.

Lisalyne tu viens d'intégrer la grande famille d'Aristote, par cette lumière, je te transmets celle de notre Seigneur, puisses -tu a ton tour la transmettre autour de toi afin que la juste vérité soit perçut de tous.
_________________

Iophel

Iophel n'avait rien perdu de cette cérémonie décidément des plus étranges...

Il souriait néanmoins, heureux pour Lisa dans la démarche qu'elle avait entreprit.
Finir une pastorale tenait de l'exploit...

Il écouta le texte choisi par Florence, fort joli au demeurant (le texte hein!).
Enfin Florence aussi mais bon... Se concentrer sur le texte... le texte.

Puis vint la phase d'ablution, surement la plus étrange de la cérémonie mais visiblement hautement symbolique.

Et c'est aux coté d'une Lisa trempée que son témoin se plaça afin de lui transmettre le cierge allumé, au moins un symbole qu'il comprenait...

Bien belle cérémonie en effet, il devait se l'avouer et avait presque hâte d'y être à son tour...

Il s'approcha de Lisa afin de lui transmettre ses plus sincères félicitations. Il était fier pour elle.
Et félicita également l'officiante toujours à même de trouver les mots adéquats...

Tiamarys

Ma cérémonie était terminée. Tiamarys se leva et alla féliciter Lisa avant de sortir.

Félicitations Lisa et bienvenue parmi la grande famille Aristotélicienne.

Elle l'embrassa avant d'aller voir sa cousine
_________________

Florence.la.douce

La jeune Diacre félicita Lisalyne et l’embrassa chaleureusement.
Elle lui remit son certificat de baptême avec une certaine fierté.

Citation:

Certificat de baptême de Lisalyne

Nous, Florence d’Ilsle d’Ambroisie, Diaconesse de Compiègne, confirmons devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,

Le baptême de Lisalyne ayant pour marraine Oniki. Célébrée par la diaconesse Florence d’Isle d’Ambroisie, la cérémonie a eu lieu le 16 septembre de l'an de grâce 1457 en l'église de Compiègne

:EAc: Florence d’Ilsle d’Ambroisie, Diaconesse de Compiègne

Elle releva ensuite le regard pour le porter sur les fidèles rendant le nouvel enfant du Seigneur aux habitants de Compiègne:

Le Seigneur soit avec vous.
Et avec vous aussi.
Que Dieu tout-puissant vous bénisse.
Amen.
Allez, dans la paix.
Nous rendons grâce à Dieu.

Rhemy

Rhémy était resté sur le seuil de la grande porte de l'église pour assister à la fin de la cérémonie... Il avait toujours foi en Aristote, pourtant pénétrer dans une église était au dessus de ses forces à présent, et les derniières fois où il l'avait fait ne lui en avaient que bien trop couté...
Il était donc resté là, attendant que les premières personnes sortent pour se fondre au milieu d'elles et féliciter Lynette....

Florence.la.douce

De baptême en messe, de messe en mariage, voici arrivé dimanche....
Florence ouvrit le portes de la petite église et y accueillit les fidèles....

Dóminus vobíscum.

Et cum spíritu tuo.

Benedícat vos omnípotens Deus Pater

Amen.

Le regard posé sur les fidèles, la jeune diaconesse accueillit les paroles de ses frères avec le sourire.
Comme elle en avait eu l’habitude, elle ouvrit les bras en signe de salut à tous ceux qui venaient entendre la parole divine.

Frères et Sœurs, soyez les bienvenus dans ce lieu de paix et de partage qu’est la Maison de Notre Père Tout Puissant.
Que Dieu soit loué !
Nos soldats, nos volontaires courageux ont besoin de nos prières.
Demandons à Notre Père de veiller sur eux.

Ensemble, confessons nos péchés avant de Prier le Très haut ….

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Florence se dirigea vers le lutrin et avait choisi cette fois un extrait particulièrement révélateur sur le devenir des Hommes.
D’une vous douce et forte à la fois, elle entrepris la lecture après s’être signée.

Citation:

16-06-1454

L’éclipse II: Le brouillard

Je marchai donc sur un pont rayé de six couleurs, en destination de la lune, sous un ciel d’encre vide de toute étoile. Le trajet me sembla durer une éternité. Mais, alors que je commençais à désespérer de la distance qui me restait à parcourir, je perdis l’équilibre. En effet, les bandes de couleurs qui constituaient le pont que je traversais se mêlèrent en une seule et unique lumière blanche. Celle-ci, telle de l’eau, s'abattait sur la surface de la lune en une cascade laiteuse. Je m’effondrai pathétiquement au sol et, fortement agacé, me relevai, essuyant la poussière de mes vêtements.

Tout autour de moi, je voyais un brouillard blanchâtre peu engageant. Il faisait chaud et moite au sein de cet air dense et irrespirable. J’essayais d’avancer mais mes mouvements étaient lents et maladroits, tant le brouillard semblait s’agripper à mon corps. Mes pieds s’enfonçaient dans le sol mou et visqueux. J’en venais à souhaiter que le vent se lève afin de disperser cette gangue crémeuse qui m’entourait. Mais ce lieu me donnait l’impression de ne pas avoir connu la moindre brise depuis la nuit des temps. C’était la même atmosphère moite qui régnait depuis. Je me croyais dans un tombeau.

C’est alors que je sentis une longue langue me lécher le torse. Paralysé par la terreur, je m’immobilisai. Regardant autour de moi, je discernai enfin des formes. Elles étaient innombrables et ressemblaient fort peu à des êtres humains. L’une d’elles, de taille gigantesque se dressa face à moi, et je pus en détailler la laideur. Entièrement nu, ce démon avait une peau lisse, gorgée de sueur, et des jambes arquées, entre lesquelles les attributs de la masculinité s’affichaient sans pudeur. Je vis également que sa poitrine portait les attributs de la féminité. J’espérais découvrir un visage humain, mais, à la place, se trouvait une gueule semblable à celle d’un serpent, de laquelle sortait une longue langue dressée vers moi.

Le monstre me dit: “ Je suis Asmodée, Prince de la Luxure. Raphaëlle, Archange de la Conviction, est mon opposée. Celui qui se complaît dans l’abus des choses de la chair et dans le nihilisme le plus total vient rejoindre les rangs de mes damnés.” Je ne savais pas quelle réponse donner à une si horrible créature, mais elle n’en attendait pas et s’écarta de mon chemin. C’est alors que je vis un long couloir creusé dans le dense brouillard. Je ne me fis pas prier pour l’emprunter et ainsi échapper à ces bêtes luxurieuses. Le sol était de moins en moins pâteux et devenait de plus en plus sableux. La couleur blanchâtre laissait peu à peu la place à une sombre lueur turquoise.

Au bout d’un temps indéfinissable, j’accédai à une gigantesque grotte. Des piliers titanesques soutenaient sa voûte, que j’avais du mal à discerner, étant donnée sa hauteur. Un lac aux dimensions homériques emplissait les lieux. Son liquide, qu’aucune onde ne venait troubler, irradiait d’une sombre lueur turquoise, colorant ainsi toutes les roches environnantes. Aucune vie ne semblait pouvoir se maintenir en ces lieux. Quelle ne fut pas ma surprise quand je vis, parmi les roches qui s’entassaient le long de la berge des formes obscures se lever. Leurs mouvements étaient lents, maladroits, et peu affirmés.

Elles semblaient devoir faire un effort surhumain pour entrer en mouvement. Je les voyais toutes pleurer leur état déliquescent et amorphe. C’est alors qu’une gerbe de liquide turquoise surgit de lac surface du lac. Une énorme créature à la peau écailleuse et à la longue queue de lézard surgit du liquide. Surmontant une mâchoire titanesque, deux petits yeux d’émeraude me fixaient. Elle me dit: “ Je suis Belial, Prince de l’Orgueil. Miguaël, Archange du Don de soi, est mon opposé. Celui qui a le sentiment de pouvoir vivre hors de la communauté, ou d’être capable d’atteindre le statut de divin, vient rejoindre les rangs de mes damnés.”

Sypous

Mes frères, le doute habite parfois nos cœurs.
Ayons une confiance aveugle en celui qui guide nos pas, nos âmes, notre Père à tous.
Rendons grâce par cette prière.

Seigneur, fait de moi un artisan de paix.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je sois à la hauteur de ma tâche.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je vive dans la dignité.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi grandir dans ton amour.
Seigneur nous t’en prions…
Accueil nos ancêtres, nos familles et nos compagnons partis à ta rencontre.
Seigneur nous t’en prions…
Seigneur, exauce nos prières, prend-nous dans ton amour, fait nous vivre dans ta grandeur mais aussi dans ta miséricorde et pardonne-nous nos offenses…
Seigneur, exauce-nous. Amen.

La jeune Diacre leva les yeux et ouvrit les bras.

Je vous invite à un instant de recueillement.
Que vos cœurs se libèrent des craintes qui pourrait l'habiter, que vos âmes se purifient.

Son regard se porta sur l'assemblée.

Ensemble récitons le Credo avec force et avec foi afin qu’il atteigne même les cœurs les plus endurcis…

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen

Armoria

Entrant dans l'église, non sans sentir son coeur se serrer de ne pas entendre sonner cette cloche nommée In Gratibus, elle remonta la nef pour aller prendre place sur les hauts bancs, et écouta l'office, participant quand il le fallait.

Après le confiteor, elle écouta le sermon, mettant en parallèle le texte lu avec les doutes qui l'avaient récemment traversée. Cette sensation de marcher sans avancer, engluée par des obstacles innommables qui la freinaient, oh oui, elle la connaissait ! Et le démon de la luxure, cette si douce facilité à abandonner un instant ses préoccupations dans des bras forts et doux, elle n'y était pas étrangère non plus, ne se rassérénant qu'au souvenir des paroles de feu Monseigneur Tony affirmant que la luxure était le sexe sans amour. Dieu merci, elle aimait...

Elle avait banni le doute de son coeur.

Elle songea au bal qui se préparait, et aux promesses qu'il générait : que le Roy reprenne épouse, et qu'elle se sente enfin autorisée à remettre les lourds, si lourds bâtons de Grand Maître de France pour se consacrer enfin un peu à elle-même. Etre enfin un peu égoïste, sans pour autant veiller à la sécurité et au bien-être de la nouvelle famille royale qui allait se former grâce à son entêtement. Elle se prit à espérer qu'elle s'entendrait bien avec la future reyne.

Elle pria pour tout cela, et pour que Dieu récompensât ses peines en permettant à la future reyne de donner un Dauphin au Royaume, Dauphin dont le nom rimerait avec espoir.

Oui, elle pria, et avec ardeur.
_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Florence.la.douce

A présent mes Frères, partageons ce pain de l'amitié qui nous uni tous et nous place au même rang au regard de Dieu:

La partage était terminé, Florence se plaça pour la dernière fois devant les fidèles:

Le Seigneur soit avec vous.
Et avec vous aussi.
Que Dieu tout-puissant vous bénisse.
Amen.
Allez, dans la paix.
Nous rendons grâce à Dieu.

Lisalyne

Fraîchement baptisée, et comme bien souvent maintenant, Lisalyne s’était rendue à la messe dominicale. Elle s’était installée dans le fond, à la place qui lui était devenue habituelle maintenant pour suivre la messe.
La jeune femme confessa ses péchés avec l’assemblée avant d’écouter attentivement le sermont de la Diaconnesse. Celui-ci lui parla une nouvelle fois… la plongeant dans ses pensées et réflexion. Bien qu’elle doutait sans doutes de beaucoup de choses, son cœur lui ne souffrait d’aucuns doutes, les choses étaient claires pour elle… et elle avait apprit depuis un bon moment à vivre ainsi, tâchant de profiter au mieux de chaque petits moment de bonheur que la vie lui offrait… Un jour à la fois...
Elle se recueillit à l’invitation de la jeune Diacre, tentant de se libérer des craintes qui lui assombrissaient parfois tellement la vie… Bien qu'elle tentait chaque jours de de les combattres, il lui arrivait encore par moment de se laisser envahir par elles. Un jour, cela se calmerait, elle en était convaincue...

Lisalyne récita ensuite fièrement le crédo, pour la première fois en dehors du jour de son baptême.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen

Elle participa ensuite au partage avant de réciter en chœur …

Le Seigneur soit avec vous.
Et avec vous aussi.
Que Dieu tout-puissant vous bénisse.
Amen.
Allez, dans la paix.
Nous rendons grâce à Dieu.

Florence.la.douce

De retour de Campagne, nous voici arrivé dimanche....
Florence ouvrit les portes de la petite église et y accueillit les fidèles....

Dóminus vobíscum.

Et cum spíritu tuo.

Benedícat vos omnípotens Deus Pater

Amen.

Le regard posé sur les fidèles, la jeune diaconesse accueillit les paroles de ses frères.
Comme elle en avait eu l’habitude, elle ouvrit les bras en signe de salut à tous ceux qui venaient entendre la parole divine.

Frères et Sœurs, soyez les bienvenus dans ce lieu de paix et de partage dans la maison de Dieu.
Que Dieu soit loué !
Nos soldats, nos volontaires courageux ont besoin de nos prières.
Plus que jamais la foi doit guider leurs pas.
Demandons à Notre Père de veiller sur eux, de veiller aussi sur ceux qui reste..
De veiller sur ceux qui prennent des décisions ...
Prions pour qu'ils soient éclairé dans la tâche difficile qui les attend...
Prions pour nos familles, nos enfants...Nos maris, nos femmes ou nos promis...
Prions pour trouver la force de vaincre nos craintes et pour suivre la lueur de la justice.

Ensemble, confessons nos péchés avant de Prier le Très haut ….

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Florence se dirigea vers le lutrin et avait choisi cette fois un extrait sur le jugement Divin.
D’une voix douce et forte à la fois, elle entrepris la lecture après s’être signée.

Citation:

La fin des temps IV: Le Jugement Divin

Je levai les yeux de la flaque d’eau où toutes ces images horribles venaient de s’offrir à mes yeux. Je tremblais de toute mon âme, les cris de souffrance des pauvres victimes de ces quatre calamités résonnant encore dans mon coeur. Je pleurais de chaudes larmes, tant était horrible le sort de ces pauvres malheureux.

Alors, Dieu, d’une voix douce et apaisante, me dit: “Vois, comment risque de finir le monde que tu aimes tant. Il sera détruit par l’eau, la terre, le vent et le feu. Mais n’aie crainte, car si vous vous montrez vertueux, vous pourrez éviter ces inutiles souffrances. Et que ceux qui vivent dans la vertu ne s’inquiètent pas, car jamais Je n’oublie ceux qui M’aiment.”, me dit le Très Haut. Je vis en effet les nuages s’en aller, les vents se calmer, les flammes mourir. Mais la terre trembla de plus belle.

Et les hommes et les femmes qui avaient vécu les atrocités que j’avais pu voir dans la flaque sortirent du monde en volant. Ils étaient innombrables, debout les uns près des autres, tels une mer d’humains. Malgré le temps indéfinissable qu’ils avaient attendu sous terre, ils avaient l’air de retrouver une nouvelle jeunesse. Ils s’envolèrent en un magnifique nuage d’êtres venant rejoindre leur Créateur.

Derrière eux, je vis le monde, gigantesque boule de matière. Tous les humains l’avaient quitté. Sa surface se mit à se craqueler, des flammes titanesques surgissant des crevasses ainsi formées. Puis, le monde tout entier s’embrasa. Il illuminait les autres astres d’une puissante lumière rouge. Enfin, dans une incommensurable explosion, il acheva la mission que Dieu lui avait confiée.

Les humains s’installèrent le long des étoiles, sur ce que l’on appelle la voie lactée. Ils s’organisèrent alors en une file qui semblait interminable. Certains avaient l’air heureux d’attendre le Jugement Divin, d’autres versaient de chaudes larmes, regrettant de n’avoir pas su écouter les paroles divines transmises par le prophète Aristote et Christos, le messie. Les anges attendaient patiemment les humains sur le soleil. Et sur la lune, les démons crachaient leur haine à la face des futurs jugés.

Et Dieu me parla: “Vois. Ces hommes et ces femmes qui sont maintenant unis dans l’attente du jugement de leur âme. Je vous ai faits aspirant à la vertu et J’ai fait celle-ci de telle manière que si l’un d’entre vous la pratiquait, elle se communiquerait aux autres.” Je reconnaissais là l’enseignement d’Aristote et les paroles de Christos! “Il y avait un but à cela, ajouta-t-il, Me servir, M’honorer et M’aimer, mais aussi vous aimer les uns les autres. Je suis la main invisible qui guide vos pas, mais nombre d’entre vous se sont détournés de Ma Parole.”

“Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires, selon lesquels c’est au fort de dominer le faible. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, ce que tu as vu dans la flaque s’accomplira. Si vous oubliez à nouveau l’amour que J’ai pour vous et que vous ne m’aimiez plus à nouveau, cela sera vérité. Si Ma parole, révélée par Aristote et Christos n’est plus écoutée, Je détruirai le monde et la vie, car l’amour n’en sera plus le sens. Alors, prends garde à ne pas laisser Ma parole se perdre dans les gouffres de l’oubli.”

Voilà pourquoi je vous révèle cela. La vertu doit guider chacun de nos pas. Chacun doit la transmettre à son prochain. Telle est la Parole de Dieu. Ne vous échappez pas de la sage voie de sa main, ou viendra le jour où le monde disparaîtra et où nous seront tous jugés!

Ysupso

Le regard posé sur les fidèles, elle observa les réactions de chacun à la lecture sainte qu'elle venait de faire.
Mutisme, soulagement, inquiétude ou détermination se lisait dans les yeux devant elle.
Elle inspira profondément et poursuivit.

Récitons le Credo avec toute la foi que notre coeur et notre âme renferme...
Mais avant Prions pour qu'il nous donne la force de continuer notre tâche...

Seigneur, fait de moi un artisan de paix.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je sois à la hauteur de ma tâche.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je vive dans la dignité.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi grandir dans ton amour.
Seigneur nous t’en prions…
Accueil nos ancêtres, nos familles et nos compagnons partis à ta rencontre.
Seigneur nous t’en prions…
Seigneur, exauce nos prières, prend-nous dans ton amour, fait nous vivre dans ta grandeur mais aussi dans ta miséricorde et pardonne-nous nos offenses…
Seigneur, exauce-nous. Amen.

La jeune diacre ferma les yeux et joignit les mains.
C'est d'une voix forte qu'elle continua...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen

Alkemie

Alkemie qui avait fait un beau dessin pour s'est parent, pensé à sa mère elle savait qu'on était dimanche et tout les dimanches s'est parent aller à la messe,

Alkemie se lève se dirigeant vers l'église, poussent la grosse porte avec du mal

Elle se signe comme faisait s'est parent, puis elle s'approche doucement pour aller s'asseoir et fis un sourire a florence alkemie écouté la messe et doucement elle fit une prière,

Monsieur le seigneur je vous demande de retrouver ma maman elle me manque beaucoup, j ai besoin d'elle mon papa va s'ennuyer sens ma maman.
Protéger mon papa de son voyage ainsi que ma tata. Protéger maman que j'aime de toute mon âme

Puis une larme coule le long du visage d'alkemie
Puis doucement elle récité son credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen
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Amoureuse de DavyXIV

Florence.la.douce

A présent mes Frères, partageons ce pain de l'amitié qui nous uni tous et nous place au même rang sous le regard de Notre Père bien aimé:

Florence.la.douce

Ce jour était un peu particulier...
Un baptême et une consécration venaient toutes deux se glisser dans les journées bien remplies de Florence.
C'est toutefois avec un large sourire qu'elle prépara l'église pour le baptême d'Armaury....
Fleurs et ruban étaient savamment ordonnés pour accueillir le futur baptisé et ses invités.
Une fois la petite église décorée, elle fit sonner les cloches pour appeler les fidèles à la fête.

Chpiot

Après un faux départ la semaine précédente, la boulangère était en joie d'entendre les cloches appeler les fidèles pour assister au baptême d'Armaury...
Le jeune homme lui avait fait l'honneur de lui demander de devenir sa marraine, chose qu'elle avait accepté avec plaisir.

Elle avait prit le temps de de préparer. Quittant pour la première fois depuis la mort de son époux la couleur noir, elle avait opté pour une robe d'un léger velours bleu nuit.

Elle se dépêcha de se rendre à la maison du Seigneur pour être dans les premiers arrivants. Elle patienta quelques instants sur le parvis puis, le froid commençant à tomber, elle remonta sur ses épaules son châle et décida d'entrer.
Elle se signa d'eau bénite et remonta doucement l'allée.

Florence avait décoré l'autel et les bancs. Chpiot afficha un petit sourire et rejoignit sur le devant des rangs, la place qu'ils avaient l'habitude d'occuper lorsque Raja et elle venait rendre grâce au Très Haut.

Elle adressa un petit signe à Florence pour la saluer et patienta en attendant que la cérémonie commence.
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Armaury_de_thenac

Armaury qui avait entendu le son des cloches avait compris que cela signifier pour lui un grand jour car il allait enfin etre baptiser, et il était tres honoré et heureux.

Voila vostre grace me voici enfin prêt
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Florence.la.douce

Dóminus vobíscum.
Et cum spíritu tuo.
Benedícat vos omnípotens Deus Pater
Amen.

Mes frères et sœurs, nous sommes réunis ce jour pour célébrer l’entrée dans la famille d’Aristote de notre frère Armaury.

Florence fit signe à Armaury d’avancer.

Mon frère
Il convient de purifier votre âme avant de vous présenter à notre Seigneur.

Vous aussi, ouvrez vos âmes et votre cœur à notre Père.
Que vos péchés soient confessés de vos fautes passées…
Répétez après moi :

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Mes sœurs et frère, unissons notre voix pour montrer le chemin du Seigneur à Armaury en récitant en cœur le Credo….

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen

Armaury_de_thenac

Armaury qui était de caractere assez timide avanca et repeta d'une voix solennelle :

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.
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Iophel

A croire que Iophel passait ses journées en chapelles... Que de cérémonies ces deniers jours...
Finalement, il allait finir par les aimer ces froides et majestueuses bâtisses.
Et puis le baptême de son ami Arm était une excellente occasion d'y mettre les pieds...
Le pauvre homme avait vu sa cérémonie reportée, aujourd'hui c'était enfin le grand jour...

Après avoir revêtu ses plus beaux habits, Iophel se dirigea vers l'église alors que les cloches sonnaient... Florence avait dû déjà tout préparer.

Il entra dans l'édifice après s'être signé du mieux qu'il le pût.
L'intérieur avait été sobrement mais magistralement décoré.
Il vit Florence qui attendait avec son égale patience les fidèles et Chpiot déjà installée.
Iophel lui adressa une petite phrase réconfortante et s'assit à ses côtés.

Quand il vit Armaury arriver, il lui adressa un regard encourageant.
C'est qu'il avait l'air un peu tendu le Arm,quoi de plus normal après tout...

La cérémonie commencait... Il répéta à l'unisson le crédo qu'il avait eu tant de peine à apprendre :

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Pistedeski

Piste arriva en courant repris son souffle devant l'eglise et entra ! Voyant ke sa avait deja commencer elle rougiss et alla s'assoir aupres de son aimer

Armaury_de_thenac

Regarda sa douce et écouta la mére et surtout il resté tes concentré et serra sa douce contre lui

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Cunegonde5

Finalement, le baptême aurait lieu et elle pourrait être présente pour l'événement. En entrant dans la bâtisse, elle se signa puis alla s'asseoir sur le premier banc qu'elle aperçut. Elle salua les personnes présentes et écouta la suite.

Le diacre commença la cérémonie. Les mains jointes, les Fidèles répétèrent en choeur.

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Puis le credo retentit.

Chpiot

La boulangère suivait le déroulement des opérations le sourire aux lèvres. Depuis le temps qu'il patientait, Armaury était enfin récompense.

Chpiot récita le crédo en même temps que l'ensemble des fidèles. Le son de toute ces voix résonant à l'unisson lui faisait presque dresser les poils sur les bras.

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen

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Iophel

et voila!! Il s'était planté de prière l'andouille, décidément Iophel ne comprenait rien à tout ça....

Il récita un crédo maison.... d'aucun l'appellerait le crédo yaourt....

Bref, ne restait plus que le futur baptisé à en faire autant, mais à haute et intelligible voix lui... Pas de chance

Daphney

Delvi courait partout aujourd'hui était un grand jour pour son ami Armaury.Elle avait eu la permission de l'aide de camp pour venir à l'Église.Àpres un brin de toilette pour être présentable elle enfila une robe couleur cyan et rouge.Elle coiffa sa longue chevelure en un tressse et la ramena en couronne autour de sa tête laissant échapper quelques méches pour adoucir la coiffure un peu sévére.

Delvi alla rejoindre son tendre et se dirigea vers le lieu Saint d'un pas rapide.Elle poussa les lourdes portes,trempa ses doigts dans le bénétiers et alla s'assir le plus discrètement avec Bucca.Delvi saluât les gens de sa connaissance d'un sourire et chuchota le crédo.

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen

Armaury_de_thenac

Amaury attendit qu'il y'est dans l'église plus de monde et répéta le crédo

Florence.la.douce

Mon frère, le moment est venu pour vous de confirmer votre engagement envers notre Père. Vous vous apprêtez à confirmer votre serment à la Sainte Eglise, seule détentrice de la vérité.
Méditez bien vos mots avant de les prononcer devant Dieu car ils seront votre engagement à vivre selon les préceptes des Prophètes.
Si vous êtes certain de votre souhait, répétez après moi…

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu, dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant

Buccaneers

Bucca prit congé une après midi pour accompagner sa belle Delvi au baptême d'un de leur ami Amaury. Cet acte est la première dans la vie religieuse et ouvre beaucoup de porte et de possibilités. Il avança tranquillement bras a bras avec son amour il trempa ses doigts dans le bénétier et alla s'assoir dans un coin en suivant sa douce.

Il fit un sourire a Delvi quand elle commenca a reciter le crédo et la suivi en répétant

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen

Chpiot

Voila, c'était à lui de jouer !Tout les yeux se braquaient sur Armaury qui d'un instant à l'autre allait prononcer le vœux d'entrer dans cette belle et grande famille.

La boulangère ne fit pas exception et lui adressa un radieux sourire pour l'encourager a prendre seul la parole devant l'assemblée.
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Armaury_de_thenac

Armaury répéta a sa mére :

Armaury_de_thenac

Armaury déclara ces mots :

Je jure sur notre sainte Eglise de dévouer ma vie entiére a Christos et à Aristote pour le salut de mon âme et puisse Christos me guider sur le droit chemin

amen
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Florence.la.douce

Florence ne quitta pas le jeune homme des yeux.
Elle sourit à ses paroles d’engagement.
Moment intense de partage avec elle et avec toute la petite communauté réunie.
Elle le regarda confiante avant de se rendre vers le lutrin.
C’est d’une voix posée, douce qu’elle entrepris de réciter le texte choisi.

Citation:

Livre de la Création
Chapitre V - « La réunion »

1 Dieu regardait, ému, le petit groupe de créatures qui pleurait. Elles se sentaient abandonnées de Lui, car elles n’étaient pas dotées de talents particuliers. Elles en étaient venues à croire qu’Il les détestait, alors qu’Il aimait chacune de Ses créations. Elles faisaient partie de Lui et les détester reviendrait à haïr une part de Lui. Il avait créé l’univers, le monde et la vie pour pouvoir les aimer, et Il les aimait.

2 Par à cet amour, Dieu avait doté chaque espèce de créatures composant la vie de talents afin qu’elles trouvent toutes leur place dans Sa création. Mais ce magnifique cadeau restait invisible aux yeux de ce petit groupe de membres. Les humains qui le composaient étaient habités par le doute, restant aveugles à Son amour. Leurs larmes étaient sincères mais injustes. Ils ne demandaient qu’à être aimés de Lui, mais ne voyaient pas qu’Il le faisait déjà.

3 Les autres créatures étaient conscientes de ce cadeau, mais n’en avaient pas compris la raison. Elles s’imaginaient toutes être les seules à être ainsi récompensées. Les unes pensaient que seule la force était un cadeau de Dieu. D’autres faisaient la même erreur avec la vitesse, la nombreuse progéniture, la longévité, la laine, la capacité à voler ou encore le territoire qui leur avait été alloué par Lui. Elles s’estimaient donc toutes favorisées de Lui et se croyaient Ses préférées.

4 Mais cet humain, que les siens appelaient Oane, portait en lui le germe du talent que Dieu avait donné aux siens. Il prenait petit à petit conscience du véritable amour que Dieu portait à Sa création. Il commençait à comprendre que chaque composante de la création était aimée de Dieu, mais ne savait pas encore pourquoi. Il passait son temps à regarder les étoiles, espérant y trouver le Très Haut, mais il ne savait rien de Son omniprésence.

5 Alors, Dieu décida que le temps était venu de donner sa véritable place dans l’univers à l’espèce dans laquelle se trouvait la seule créature qui comprenait l’amour, seul véritable sens de la vie. Il se dit qu’il fallait éprouver l’amour que Ses créatures avaient pour Lui. Pour ce faire, Il décida de réunir toutes les créatures du monde en un seul endroit et de leur demander ce qu’était la vie. Ce qu’Il ferait d’elles dépendrait de leurs réponses.

6 Alors, d’une seule pensée de Dieu, toutes les créatures du monde entier furent au courant de la convocation divine. Sans attendre, elles se mirent en route. Il existait une gigantesque plaine verdoyante sur un continent verdoyant. C’était là que le monde entier devait se réunir pour entendre la question divine. C’était là que le sort de l’univers allait se jouer.

7 Il fallut de nombreuses années pour réunir tant de créatures. Toutes ne survécurent pas à ce long voyage, mais aucune n’avait l’intention de rebrousser chemin. Dieu avait insufflé en elles l’envie irrépressible de venir rejoindre la grande réunion de toute la création. Elles traversèrent les mers, les montagnes, les glaciers, les déserts brûlants et tant d’autres lieux difficiles. Elles continuaient cependant à vivre, à mourir, à se nourrir et à procréer. Mais tout cela en ne cessant jamais d’avancer.

8 Et enfin vint le jour fatidique où toute la création était réunie.

Spyosu

Florence fit signe à Armaury de la rejoindre.
Ensemble ils se dirigèrent vers le baptistère.
Elle plongea la main dans l’eau et d’une voix chargée par l’émotion elle posa l’eau sainte sur le front du jeune homme en récitant ces mots.

Par cette eau, je te purifie de tes fautes passées, Armaury !

Je te baptise, au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité.

Un sourire apparu sur son visage.

Je demande a la marraine d’approcher

D’un geste doux, elle proféra l’invite à celle qui allait à présent partager un moment précieux et qui était le témoin, le gage de foi de la nouvelle enfant d’Aristote.
Florence prit le cierge et le donna à la marraine.

Ma soeur, vous êtes le témoin et le guide d'Armaury.
Veuillez lui remettre la lumière pour que jamais il ne se perde dans l’obscurité…

Chpiot

Chpiot s'approcha de la diaconesse à son invite et en lui adressant un sourire. Elle attendit que Florence ait fini de parler pour se saisir du cierge.

Ma soeur, vous êtes le témoin et le guide d'Armaury.
Veuillez lui remettre la lumière pour que jamais il ne se perde dans l’obscurité…

La boulangère acquiesça. Elle ferait de son mieux pour guider ce jeune homme. Elle s'approcha d'Armaury et de sa main libre lui saisit une main.
Avant de lui tendre le cierge, elle s'éclaircit la voix. Lui souriant et le regardant dans les yeux, elle prit la parole assez fort pour que chacun puisse entendre

Armaury tu viens d'intégrer la grande famille d'Aristote, par cette lumière, je te transmets celle de notre Seigneur, puisses -tu a ton tour la transmettre autour de toi afin que la juste vérité soit perçut de tous

Elle effectua une brève pression sur la main d'Armaury avant de lui tendre d'un geste lent, pour ne pas éteindre la flamme, le cierge qu'elle tenait.
Maintenant un instant ses deux mains jointes autour de celle d'Arm, elle lui souffla discrètement

Je suis heureuse de devenir en ce jour ta marraine.
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Rhemy

Rhémy était resté à la porte mais ne perdait rien de la cérémonie....

Une promesse était une promesse... il était là...

Arm était quelqu'un de bien, aussi il avait tenu à venir le féliciter... sitôt qu'il sortirait de l'église.. ^^

Florence.la.douce

La jeune Diacre félicita Armaury et l’embrassa chaleureusement.
Elle lui remit son certificat de baptême avec une émotion.

Citation:

Certificat de baptême d’Armaury

Nous, Florence d’Ilsle d’Ambroisie, Diaconesse de Compiègne, confirmons devant le Très Haut, et sous le regard d’Aristote,

Le baptême de Armaury ayant pour marraine Chpiot. Célébrée par la diaconesse Florence d’Isle d’Ambroisie, la cérémonie a eu lieu le 01 octobre de l'an de grâce 1457 en l'église de Compiègne

:EAc: Florence d’Ilsle d’Ambroisie, Diaconesse de Compiègne

Armaury_de_thenac

Il vit entré son ami Rhemy et répondit a sa marraine d'une voix claire :

J'espere etre digne d'etre ton filleul ma marraine et moi je suis heureux que tu m' est choisit comme filleul et que tu m'aidera a ne pas m'ecarter de la lumiére et je jure d'etre un filleul exemplaire a tes yeux
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Armaury_de_thenac

Il répondit a sa mére :

Merci pour tout ma mére

Puis répondit a ses amis et a Rhemy qui venait d'arriver

Et maitenant que les festivités commencent....
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Rhemy

Rhémy se signa et salua au loin Arm dont il venait de croiser le regard...

Chpiot

Chpiot laissa aller Armaury devant elle, afin que chacun le congratule a sa guise.
Il semblait en cet instant le plus heureux des hommes.
Elle alla remercier Florence pour son office et glissa en passant quelques écus dans le tronc des pauvres.

Elle s'éclipsa ensuite le plus discrètement possible pour préparer ses affaire pour une retraite spirituelle.
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Lisalyne

Lui ayant promit et tenant toujours ses promesses, c'est avec grand plaisir que Lisalyne s'était rendue à l'Eglise. Elle n'y était malheureusement plus beaucoup venue depuis son propre batpème, un grand jour si l'on pouvait dire...
Arrivée tout juste pour la cérémonie, elle était entrée discrètement et s'était installée dans son petit coin, à l'abris des regards... elle irait retrouver et féliciter le jeune baptisé à la fin de la cérémonie.

Elle suivait la cérémonie de baptèmes avec son habituelle attention, aimant beaucoup écouter la messe, les sermonts de la Diaconnesse, entendre la parole Divine... et faire le point de temps en temps...
Ces dernières semaines n'avaient pas été des plus faciles. Bien qu'étant souvent tolérante, il était des choses qu'elle ne pouvait accepter... La situation des Calaisiens face aux bourrins était des plus préoccupante. Malgré qu'elle n'était plus étonnée de rien en ce qui concerne la nature humaine, elle n'en restait pas moins toujours aussi naîve... décidémment, jamais elle ne comprendrait comment certains pouvaient faire autant de mal... Ca en devenait presqu' affligeant... Comment pouvait on traîtés d'autres êtres humains pareillement ? Les Hommes étaient ils si inconscients de leurs actes ou bien étaient ils tout simplement mauvais? Massacrer des femmes et des enfants, les affamer, tuer des innocents et bien d'autres attrocités encore... Que pouvait expliquer un tel comportement ??? Pouvait on seulement l'expliquer ? Quand est ce que tout cela cesserait ? Et à quel prix?? Tant de questions auxquelles elle ne savait répondre.

Elle confessa ses péchés avec l'assemblée et rajouta secrètement une petite prière pour toutes les âmes en peines, pour toutes ces personnes qui chaques jours tombaient sous le joug d'êtres immondes... si l'on pouvait appelé ca des êtres...

Le temps n'était pas à la consternation mais bien à la fête... Elle se reconcentra rapidement sur le baptème de son ami. Elle récita ensuite le crédo à voix haute avec le reste de l'assemblée et suivit le reste de la cérémonie de baptème avec joie... C'était un grand jour pour Arm, il entrait dans la communauté Aristotélécienne.

Une fois celle ci finie, elle sourit à son amie Florence et s'avanca vers Armaury pour le féliciter chaleureusement...

Armaury_de_thenac

Il apercu Lysa lui adressant ses félicitations et la remercia en lui ajoutant ceci

Mais viens au buffet "bapteme armaury"
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Daphney

Delvi suivait la cérémonie main dans la main avc son tendre.Dire que bientôt elle-même serait en avant sous le regard de Dieu pour son mariage qui arrivait à grand pas.

Elle se concentra sur le baptême et écouta la voix mélodieuse de la diaconesse Florence lire un texte du Livre de la Création.Delvi observa attentivement Armaury recevoir l'eau bénite et le cierge des mains de sa marraine dame Chpiot.

La fin de la cérémonie approcha Delvi fit une prière pour tout ceux qui protégeaint le Duché et pour tous ses proches.Elle fit un signe de croix,se leva et fit signe à Bucca pour aller félicité le baptisé.Elle s'approcha donna une bise à Armaury et lui dit.

Félicitation Armaury....Bienvenue dans la grande famille Aristotélicienne....

Delvi prit la main de son amour et sorti vers la fête donner en l'honneur de son ami.

Buccaneers

Buccaneers qui avait garder sa belle par la main durant toute la cérémonie. Il vit qu'elle lui jeta un regard heureux en lui faisant signe d'aller féliciter Armaury quo venait de se faire baptiser. Il avança prêt de l'autel et s'imagina dans quelques jours quand il sera la avec sa belle dans sa robe a échanger leur vœux.

Armaury je te félicite d'être maintenant dans la grande famille d'Aristote.

Il suivit sa belle a la fête

Armaury_de_thenac

Il vit Buccaneers lui faire ses félicitations

Merci Buccaneers merci beaucoup
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Florence.la.douce

Florence invita les derniers retardataires à quitter l'église.
Doucement elle ferma les portes après avoir jeter un dernier coup d'oeil à la beauté des fleurs décorant cette dernière.
La messe de dimanche sera parfumée de ces senteurs...
Elle rejoignit la sacristie et prépara avec calme et précision les textes de dimanche.

Florence.la.douce

Dur réveil aux aurores une fois encore pour la jeune diacre de Compiègne.
Elle couru jusque l'église et demanda qu'on fasse sonner les cloches.
Les portes s'ouvrirent pour accueillir les fidèles.
Une fois encore c'est un sourire bienveillant qui se présenta aux fidèles et Florence ouvrit le bras en signe de bienvenue....

Dóminus vobíscum.

Et cum spíritu tuo.

Benedícat vos omnípotens Deus Pater

Amen.

Mes frères et sœurs, soyez les bienvenus en ce beau dimanche d'octobre.
Célébrons ensemble la gloire de notre Seigneur.

Florence fit face à l'assemblée et d'une voix cristalline récita les paroles saintes.

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Loganrr

Logan entendait les cloches de l'église en entrant en ville.
Il se dirigea directement vers l'église et, laissant sa monture à un des anneaux de la place, entra pour suivre la messe.
Il était, sans jamais avoir été baptisé, familier des enseignements du livre des vertus.
Il s'installa dans le fond de l'église, dans la zone réservée tacitement aux vagabonds.
Il répétait l'acte de contrition que la diaconesse récitait, s'imprégnant sincèrement de chaque mot.

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Tout en récitant il admirait la beauté et le regard absinthe de la femme d'église. Comment se pouvait il que pareille beauté se retrouve une austère vie cléricale si ce n'est qu'en ayant vraiment la foi. Il admirait l'abnégation que réclamait un tel dévouement au très haut.

Lisalyne

Le temps refroidissait petit à petit dehors. Les chauds rayons du soleil qui la réveillaient agréablement il y a encore peu laissaient doucement place à une légère fraîcheur qui ne donnait pas du tout envie de sortir ni de ses rêves... ni de sous la grosse couverture en laine... Vraiment pas envie de se lever ce matin... Et pourtant... Brrr...

Au bout d'un bon moment et prenant son courage à deux mains, elle s'était rapidement levée et avait enfilé tout aussi rapidement le premier vêtement qui traînait avant d'allumer un petit feu dans l'âtre...
Peu à peu l'atmosphère de la pièce se réchauffa et Lisalyne en profita pour se préparer rapidement et sortir bien couverte... Les cloches de l'Eglise raisonnaient dans toute la ville...

Entrant dans l'Eglise, elle salua d'un discret sourire la Diaconnesse et s'installa toujours au même endroit.

Suivant la messe attentivement, elle répéta d'une voix basse la prière ...

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Florence.la.douce

Après avoir saluer d'un sourire son amie, elle se dirigea vers le lutrin
Elle avait chois un texte un peu particulier ce dimanche.
Son regard se posa sur les fidèles et c'est en le récitant presque par coeur qu'elle donna aux oreilles attentives motif à réflexion.

Citation:

Septième Méditation

Se promenant entre Saintes et La Rochelle, Barnabé rencontra un homme, sur le bord du chemin, assit sur un tronc couché sur le sol, il pleurait. Barnabé s’arrêta et s’assit à côté de lui. L’homme ne se fit pas prier, à peine assit, il raconta tous ses malheurs à Barnabé, il avait vraiment besoin de parler. Sa femme était partie, sa récolte avait été miséreuse, deux de ses quatre vaches étaient mortes, ses amis lui avaient tourné le dos, bref, ces derniers temps n'avaient pas été rose pour cet homme. Alors Barnabé lui raconta cette histoire :

Un jour, l’âne d’un fermier tomba dans un puits.
L’animal gémit pitoyablement pendant des heures et le fermier se demandait bien ce qu’il allait faire. Finalement, il se rappela que l’animal était vieux et que, de toutes façons, le puits devait disparaitre. Il en conclut donc qu'il n’était pas rentable de tenter de récupérer l’âne.

Il appela tous ses voisins et leur demanda de venir l’aider. Chacun saisit une pelle et ils commencèrent à combler le puits. Au début, l’âne, réalisant ce qui se produisait, se mit à crier terriblement. Puis, à la stupéfaction de tout le monde, il se tût.

Quelques pelletées plus tard, poussé par la curiosité, le fermier regarda finalement dans le fond du puits et fut étonné...

A chaque pelletée de terre qui tombait sur lui, l’âne réagissait aussitôt : il se secouait pour enlever la terre de son dos et piétinait ensuite le sol sous ses sabots. Pendant que les voisins du fermier continuaient à jeter de la terre sur l’animal, il se secouait et montait toujours plus haut. Bientôt, tous furent stupéfaits de voir l’âne sortir du puits et se mettre à trotter !

La vie va essayer de vous engloutir sous toutes sortes d’ordures et de décombres. Pour se sortir du trou ? Se secouer pour avancer ; chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser. Nous pouvons sortir des puits les plus profonds en n’arrêtant jamais de nous battre.

Barnabé se releva, pris l’homme par l’épaule, pris la corde attachée aux deux vaches du fermier, et ramena tout le petit monde à Saintes…

Loganrr

La diaconesse était maintenant devant le lutrin et récitait une fable remplie de symbolisme. Il comprenait en écoutant le texte sacré tiré des méditations de Saint Barnabé que si nous voulions nous sortir de la pire des situations, il fallait appliquer l'adage:

"aide toi et le ciel t'aidera"
Silencieusement il écoutait en s'imprégnant des parole prononcées par une voie cristalline. Il suivait le reste de l'office en silence.

Florence.la.douce

Cette médiation de Barnabé nous fait réfléchir a comment avancer quand tout nous somme pourtant inaccessible, quand la vilénie et la méchanceté nous touche de plein fouet. Chacun de nous, nous devons utiliser cela pour nous rendre encore plus fort. Avec l'aide Dieu et en s'arment de notre courage, nous pouvons traverser toutes les épreuves mis sur notre route par le sans nom. Notre père nous a donner cette force, a nous de savoir la puiser au plus profond de nous et en lui.

Rendons lui grâce par cette prière.

Seigneur, fait de moi un artisan de paix.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je sois à la hauteur de ma tâche.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je vive dans la dignité.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi grandir dans ton amour.
Seigneur nous t’en prions…
Accueil nos ancêtres, nos familles et nos compagnons partis à ta rencontre.
Seigneur nous t’en prions…
Seigneur, exauce nos prières, prend-nous dans ton amour, fait nous vivre dans ta grandeur mais aussi dans ta miséricorde et pardonne-nous nos offenses…
Seigneur, exauce-nous. Amen.

La jeune Diacre leva les yeux et ouvrit les bras.

Je vous invite à un instant de recueillement.
Prenez conscience du devoir que nous avons tous les uns vis-à-vis des autres.

Elle invita les fidèles a réciter le Credo.

Ensemble récitons le Credo avec force et avec foi afin qu’il atteigne même les cœurs les plus endurcis…

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen

Loganrr

Logan avait mémorisé le crédo depuis peu de temps.
Il le récitait un peu hésitant en même temps que la prêtresse.
Il récitait néanmoins avec ferveur ne pouvant détacher son regards des yeux absinthe de la diaconesse.
Un jours, quand il se sentirait prêt à cela, il se ferait baptiser.
En attendant, il étudierait les textes sacrés.

Florence.la.douce

A présent mes Frères, partageons ce pain de l'amitié qui nous uni tous et nous place au même rang sous le regard de Notre Père bien aimé:

Lisalyne

Vint ensuite le moment du sermont, qu'elle appréciait beaucoup suivre chaque semaine. Elle écoutait attentivement les paroles de la Diaconnesse sur l'histoire de Barnabé...
Encore une fois, ses paroles étaient pleines de sagesse et d'encouragements... Encaisser les coups durs de la vie presque toujours en silence après avoir tenter d'appeler... s'en servir pour se relever et essayer de repartir...
Le jeune femme ne put s'empecher de penser brièvement à son lourd passé et aux épreuves qu'elle avait endurée... Toutes les fois où elle était tombée souvent bien magré elle et ou elle avait du trouver la force de se relever, toutes les entourloupes et astuces qu'elle avait par la force des choses et à la longue, trouvées pour mieux se relever ou pour se cacher du regard parfois interrogateur ou accusateur des autres tout simplement...
"Demain est un autre jour" était devenu son adage... Tentant chaque matin de prendre la journée comme une nouvelle, sans passé, profitant au mieux des bons moment en espérant seulement que le temps ferait le reste...
Un jour elle pourrait regarder tout ce chemin la tête haute, elle le savait, elle l'espérait... Elle n'en était pas encore là c'était certain, mais petit à petit, elle avancait, même s'il lui arrivait souvent d'en douter... même s'il lui arrivait encore de chuter...

Elle sortie de ses réflexions quand la Diaconnesse reprit la parole. Lisalyne se reconcentra et récita la prière ainsi que le crédo avec l'assemblée...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen

Une fois celui ci récité, elle continua à suivre le partage et le reste de la messe...

Le Seigneur soit avec vous.
Et avec vous aussi

Que Dieu tout-puissant vous bénisse.

Amen.

Allez, dans la paix.

Nous rendons grâce à Dieu

Clara.lefloch

Clara se promenait de bon matin dans les rues, elle avait besoin de remettre ses idées en place. La journée de la veille avait été éprouvante tout comme la semaine d'ailleurs. C'est en passant devant l'Eglise qu'elle vit les gens commençant à affluer. Mais bien sur il y avait office aujourd'hui.

Elle sourit, assister à une messe lui ferait le plus grand bien; ça lui permettrait d'être sereine ne serais ce qu'une heure. Elle saisie sa robe et monta les marches rapidement pour arriver au parvis. Elle poussa la lourde porte un peu intimidée, elle ne connaissait pas cette église. Elle sourit en voyant Flo prête à commencer l'office, elle la salua d'un rapide signe de tête puis s'enfila dans un banc. Elle s'assis attendant le début; ses idées commencèrent à vagabonder sur les événements de ses derniers jours.

Tout s'était bousculer, en quelques jours, elle avait perdu un être cher, peut être perdu un autre, et à l'opposer rencontrer une personne qui prenait de plus en plus de place. Oui sa vie n'était pas particulièrement calme en se moment, oscillant entre moment de bonheur intense et moment de déprime tout aussi intense, la tirant vers le fond.
Clara sortie de ses méditations en entendant les voix reprendre en chœur derrière Flo, elle fit de même:

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.
Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.
Amen.

Elle croisa les mains sur ses genoux se concentrant sur la lecture de la Diaconesse. En entendant les mots Clara senti son cœur se serrer. Cette histoire avait une étrange similitude avec ce qu'elle vivait, seulement elle ne savait pas si elle aurait la force de piétiner elle. "Chacun de nos ennuis est une pierre qui permet de progresser", mmhh progresser vers quoi? c'était vraiment flou. Devait tout abandonner et refaire sa vie ailleurs, ses rencontres avaient l'air d'aller dans ce sens. Mais tout quitter serait dur, et beaucoup lui en voudrait. Elle soupira, et pensa que de toute façon ça ne pouvait pas être pire, vu que ce qui comptait le plus pour elle s'éloignait déjà. Elle finit par sourire, qu'elle entende ce texte à ce moment de sa vie était un signe fallait juste en tirer le bon enseignement. Un peu rassérénée elle entama le credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen

Elle leva la tête vers Flo pour suivre la suite de la messe.

Florence.la.douce

Il y a foule en ce froid matin d'hiver sur le parvis de la vieille église paroissiale de Compiègne.
Aujourd'hui Didier et Tequila , après un long temps de fiançailles, vont unir leurs destinées, et se donner l'un à l'autre avec la bénédiction divine.
La Diaconesse de la paroisse est à la sacristie, faisant avec soin les derniers préparatifs de la cérémonie.
Entre alors en courant un enfant de choeur:

"Ma Soeur! Ma soeur! Les voilà!" dit-il en hâte, tout essoufflé.

"Calme toi mon enfant, calme toi. j'y vais tout de suite.

Florence termine tranquillement de revêtir les ornements liturgiques, puis sort au devant des fidèles, le regard rayonnant de joie.
Elle monte à l'autel accompagné des enfants de choeur, et s'incline devant la croix du Christ. Se retournant elle descend quelques marches et va saluer la statue d'Aristote. Enfin elle adresse la parole aux époux.

Bien chers Didier et Tequila!
C'est pour moi une joie immense de vous recevoir ici, afin que vous receviez des mains de l'Eglise le sacrement qui va faire votre bonheur.
Ne prenez pas à la légère l'engagement que vous allez déclarer maintenant devant tous.
Vous allez vous unir pour le meilleur et pour le pire, vous allez affronter des difficultés, des disputes et des tristesses.
Mais avec l'aide de Dieu et l'enseignement d'Aristote, vous allez surmonter tout cela chaque jour, et donner à tous un exemple d'Amitié et de courage.
Que Dieu vous bénisse !

Puis la diacre s'avance et lit un passage de la vie d'Aristote:

Citation:

En ce temps là une grande nouvelle se répandit dans la ville de Stagire : les sages astrologues venaient de repérer une comète inconnue dans le firmament. Aussitôt l’assemblée de la ville se réunie sur l'agora, tentant de découvrir le message que les cieux voulaient transmettre aux hommes. Hélas leur cœur était obscurci par leur foi erronée en de faux dieux, et ils s’égaraient dans des suggestions impies : pour l’un il s’agissait de la venue d’Hermès aux pieds ailés. Pour d’autre la foudre de Zeus allait s’abattre au milieu des hommes, et les temps touchaient à leur fin.
Seul dans l’assemblée un homme se taisait : son épouse était sur le point d’enfanter, et l’angoisse qui était la sienne ne lui permettait pas d’intervenir. Il n’était pourtant pas le moins sage, ni le moins écouté. La noblesse et la paix se lisait sur son visage, ainsi que les marques d’un dur labeur et d’une vie sans mollesse.

Barbe_rousse

debout a coté de sa fiancée ,le regard dans le sien ,il ecoutais les parolle de la diaconnaisse et repondit

oui je le veut
_________________

Tequila

Tequila regarda son Didier et ferma les yeux au moment de sa réponse comme pour la graver au plus profond de sa mémoire.

Florence.la.douce

Florence sourit et se tourna vers Tequila...

Tequila veux-tu prendre Didier pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour?
Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

Tequila

Tequila écouta Flo, prit sa respiration et plongea son regard dans celui de Didier.

Oui .. je le veux.

Florence.la.douce

Emue la jeune Diacre sourit.
Après avoir inspiré profondément, elle annonça d'une voix forte.

Je vous déclare maintenant unis par les liens sacrés du mariage. Ce que Dieu a uni, nul ne pourras le désunir.
Que Dieu vous garde.

Florence rejoignit les jeunes mariés et les embrassa chaleureusement.

Toutes mes félicitations mes amis et tous mes voeux de bonheur.

Florence sourit et ouvrit les bras.

Allez dans la paix du Seigneur

Armoria

Mais non, mais non, elle n'était pas en retard. Humpf, pauvre Tequila, elle allait vraiment penser qu'une certaine princesse avait une dent contre elle ! D'abord, ce soir-là, en taverne, avec Cardinal, quand ils avaient eu tant de choses à se dire que leur seule attitude faisait que les arrivants se sentaient opportuns, et contrairement à l'usage, se faisaient répondre oui quand ils posaient la question... Ensuite, le baptême manqué, et à présent, en retard pour le mariage !

Heureusement que pour qu'un mariage soit valable, les portes devaient rester ouvertes : ainsi, nul grincement faisant se tourner toutes les têtes vers les retardataires.

Elle se glissa dans l'église, et demeura au fond.

Même pas en retard.

Ou presque.
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique

Barbe_rousse

didier embrassa sont epouse et remercia florence et les amis presents

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Tequila

Tequila embrassa Flo et la remercia chaleureusement.

Merci ma Flo.

Elle sourit à Didier et lui prit la main.

Tequila

Elle avança vers la sortie pour remercier les amis présents et eut l'agréable surprise de voir Son Altesse.

Elle s'approcha et la salua respectueusement.

Votre Altesse, je suis honorée de Votre présence en cet évènement si important à nos yeux. Merci d'avoir pris du temps pour nous. Elle sourit.

Barbe_rousse

main dans la main les mariés sortirrent de l'eglise .....la fete ne fesais que commencer

_________________

Florence.la.douce

La jeune Diacre suivit le cortège et s'inclina sans mot dire devant Armoria.
Elle lui sourit confiante et se redressa.
Elle regarda le jeune couple avec bonheur.
Quelques paroles murmurées encore au Très Haut lui demandant de les protéger et de les chérir afin que jamais ils ne soient inquiétés de malheur tout au long de leur nouvelle vie.
Les chevaux piaffaient sur le parvis et Florence sourit..

Choron

Choron entra dans l'édifice,qui était encore vide,il venait de finir sa ronde,il s'agenouilla et déclama à voix basse:

-Dieu Créateur de toutes choses, nous te remettons cette journée !
Guide-nous dans nos actes, nos pensées les plus intimes,
Toi qui sais tout, purifies-les afin qu'ils soient conformes à Ta volonté.
Toi le Très Haut, qui a tout prévu, mais nous laisse libre de notre destin,
inspire ceux qui s’écartent de ta parole Divine,
Pour qu’ils nous aident à préserver le monde.

Une porte grinça ,il se retourna ,se signa et sorti par une porte de coté sans bruit....

Scarlett_la.poison

[A la porte de la Sacristie]

Le journée était humide et le soleil bas. Revenant de son champ, Ava frappa à la porte de la Sacristie. Elle voulait rencontrer le Diacre pour lui faire part de son souhait de suivre sa pastorale pour se faire baptiser.

Toc, toc

Elle attendit qu'on lui ouvre.

Chpiot

La boulangère revenait de promenade.
Elle passait beaucoup de temps à errer à travers la campagne et la foret, elle marchait pour faire le clair dans son esprit.

Passage obligatoire pour se rendre au Pain Chaud, elle longea Sainte Espérance.
Elle releva la tête, percevant dans son champ de vision une silhouette qu'elle avait prit pour Florence et sourit à la jeune Ava qui patientait là.

Ho.. Bonjour Ava !
Comment vas tu ?

Voyant bien que la jeune femme s'attendait à ce que la porte s'ouvre d'une seconde à l'autre, Chpiot reprit avec le sourire.

Je crains que tu n'attendes longtemps.
Florence, la diaconesse a du se rendre dans le sud de la Champagne. Elle sera absente quelques jours encore.

As tu besoin de quelque chose? je peux peut etre t'aider ?

_________________

Scarlett_la.poison

Perdue dans ses pensées, Ava sursauta mais en se retournant elle vit Chpiot et un sourire illumina son joli minois.

Oh, le bonjour, chpiot !
Ma foi, je me porte bien et vous même.

Bon, Ah la la , j'ai pas de chance si le diacre est en voyage, pfff

Elle soupira en regardant la belle boulangère.

Bon, tant pis alors. Cela va , pour le moment.
Demain, j'aurai récolté mes premiers maïs, j'ai hâte, si vous saviez. C'est que les écus rentrent pas vite et diantre que c'est cher sur le marché.

La belle après midi Chpiot et peut être à ce soir à l'auberge.

Chpiot

La jeune femme ne semblait pas trop déçue que la diaconesse se soit absentée et entama une courte discussion sur ses champs et sa première récolte.

Chpiot sourit affectueusement se rappelant quelle joie ca avait été pour elle aussi le jour ou elle avait enfin pu manger le fruit de son labeur.
Pfiouu ca ne la rajeunissait pas !

Je comprends ton impatience.. j'ai été comme toit il y a longtemps ^^
Je te souhaite une belle récolte !

Elle commençait déjà à s'éloigner, souhaitant à la boulangère une bonne fin de journée.

Chpiot la salua d'un signe de la main avant qu'elle n'ait disparu a l'angle de l'église. La boulangère resta sur place quelques instant avant de reprendre sa route vers sa chaumière.
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Choron

Choron semblait avoir entrevu Chpiot ,sa filleule,quitter l'édifice,il entra à son tour et comme à l'accoutumée se rendit dans la Petite Chapelle qui ne payait mine mais qui était chère à son coeur ,il mit genoux à terre ferma les yeux et déclama :
-Dieu Créateur de toutes choses, nous te remettons cette journée !
Guide-nous dans nos actes, nos pensées les plus intimes,
Toi qui sais tout, purifies-les afin qu'ils soient conformes à Ta volonté.
Toi le Très Haut, qui a tout prévu, mais nous laisse libre de notre destin,
inspire ceux qui s’écartent de ta parole Divine,
Pour qu’ils nous aident à préserver le monde.
Le coeur léger ,il reprit chemin qui devait le mener une nouvelle fois vers la nuit et la garde de sa bonne ville de Compiègne où nul recoin lui était étranger......

Lonufiel

Lonufiel se proméne dans compiègne arriver vers un batiment il s'approche et il voit un peu plus loin l'église.

Il se décide à rentrer car il est très croyant.

Il se cherche une place pour s'asseoir et dès qu'il l'a trouvé il commence à prier pourque la paix arrive en ce monde bien qu'il se dit qu'il a des pensées utopistes.

Il prie aussi pour les personnes qu'il aimait bien à Antwerpen et qu'il a quitté et aussi pour les habitants de compiègne.

Ensuite il se lève et se dirige vers la sortie et lorsqu'il a franchi la porte il continua son chemin.
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...chaumière de lonufiel

Melilou

Il était encore tôt en cette matinée lorsque la jeune fille pénétra dans l'église. Une bien belle bâtisse, s'il en est...différente de celle de Varennes, qui était bien plus petite.

Il n'y avait personne en cette heure, si ce n'est deux ou trois moines que l'on voyait s'affairer vers l'autel. Sans doute préparaient-ils la messe de l'après-midi...Melilou s'installa sur un banc, tout au fond du bâtiment. Relevant ses genoux sous le menton, elle enfouit sa tête dans ses bras repliés et se mit à chuchoter, se balançant d'avant en arrière:

Aristote, maître des Hommes.
Fais que ma maîtresse pardonne mon abandon.
Fais qu'elle comprenne les raisons de ma fuite.
Fais que, si le destin veut que je revienne un jour en Varennes,
Elle m'accueille encore avec bonté.

Aristote, maître des Hommes,
Protège Oniki et son aimé.
Protège l'enfant qu'elle porte en elle,
Et fais que son enfance soit douce,
Bien que la Champagne ne promette pas de jours heureux.

Aristote, maître des Hommes.
Redonne à la Champagne sa gloire passée.
Fais que le pouvoir ne soit plus en ces terres
Le maître mot de ceux qui le convoitent.
Redonne à la Champagne sa gloire passée
Et fais que le peuple ne subissent plus,
Comme il le fait chaque jour,
Le bon vouloir de quelques dirigeants égoïstes et fourvoyés.

Aristote, maître des Hommes.
Tu m'as envoyé il y a quelques mois l'expression de ta colère.
J'implore ton pardon pour t'avoir ainsi bafoué.
Et si tu entends mes prières,
Fais que mon voyage, ma fuite en avant,
Ne soit pas ternie par une quelconque désolation.

Je crois en toi, Aristote,
Maintenant et à jamais.

Amen.

Elle resta ainsi, les jambes relevées, la tête cachée dans ses bras, un long moment. C'est lorsque les crampes se firent trop pressantes qu'elle se décida à quitter le lieu béni, le coeur un peu plus léger. Lorsqu'elle sortit, le soleil éclatant lui fit plisser les yeux. Là encore, elle y vit un signe. Hier, elle marchait dans la nuit. Aujourd'hui elle entrait dans la lumière. La divine lumière de la liberté.

Hobb

Hobb en villégiature forcée depuis plusieurs jours se rendit à l'Eglise pour y prier. Il avait décidé avec son Frère des Sanctes Armées de poursuivre plus au Nord là où les siens l'appelaient. Les chevaux étaient caparaçonnés, les lances portaient les fanions aux couleurs teutoniques. Les épées à deux mains et autres marteaux pendaient sur le flan des destriers. Les Ritter (chevaliers) portaient leur armure et capes frappaient de la croix noire.
Le Ritter Hobb gravit les marches du parvis, enleva son heaume à tête de molosse anglois, le plaça sous le bras gauche, déposa son épée et son écu à la porte du lieu Saint sous la surveillance d'un Reiter (écuyer). Il poussa la porte, dépassa le narthex et remonta l'allée centrale jusqu'à l'autel, s'agenouilla et pria pour ses Soeurs et Frères fidèles d'entre les fidèles. Il dit la prière Teutonique :

Puis comme à son habitude Hobb répéta les 3 dernières phrases :

-"Et le jour venu délivres-nous de notre enveloppe sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant.
Amen"

Puis Hobb se releva et garda le silence quelques instants, tout à sa ferveur.
Puis il fit demi tour et sortit de l'Eglise, remonta sur son destrier Tapfer et prit lentement la direction du Nord, après un mouvement de tête du Chevalier d'Isenduil qui se trouvait à quelques pas.

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Florence.la.douce

De retour depuis quelques jours, la jeune femme était à l'heure pour ouvrir les portes de l'église.
Heureuse de retrouver ses habitudes, elle prit place devant l'autel avant d'avoir déposé sur le lutrin le missel précieux auquel elle tenait particulièrement.
Les cloches sonnaient à tout rompre et c'est sereine qu'elle attendait les habitants en ce beau dimanche de novembre.
Ils arrivaient petit à petit, peu pressé de rencontrer le froid piquant de ce beau matin d'automne.
Quand suffisamment de gens furent arrivés, elle ouvrit les bras et les accueillit.

Dóminus vobíscum.

Et cum spíritu tuo.

Benedícat vos omnípotens Deus Pater

Amen.

Lisalyne

Le calme, les fous rires avec son amie, leur promenades sur les différents marchés visités , observant et commentant les dernières houppelandes sorties, le grand air et les grandes chevauchées... sans aucun doute leur petit voyage avait fait le plus grand bien à Lisa, provoquant chez elle réflexions et déclic...

Il était temps pour elle d'avancer... d'affronter ses peurs... Ce qu'elle avait fait à peine rentrée... Et elle avait sans doute bien fait, elle avait franchi des étapes importantes... Et même si elle était perdue, même si elle se posait à présent tout un tas de question, même si les doutes et la peur la submergeait sans cesses et que tout se bousculait dans son esprit, elle était ravie d’avoir franchi ce pas oh combien important pour elle et se sentait bien depuis une semaine, un peu plus légère…

C’est un peu pour ca que ce Dimanche, plus qu’un autre elle voulu se rendre à l’office.
Jamais encore elle n’avait fait telle demande, mais elle voulait prier Aristote pour qu’ Il lui laisse profiter un instant de ces petits moments de bonheur qui commençaient à poindre le bout de leur nez. Elle savait qu'elle devrait un jour se libérer de ce fardeau elle en avait besoin, personne ne savait exactement ce qu'il s'était passé, mais elle n'était sans doute pas prête encore pour ca...elle avait encore bien du chemin à parcourir encore... d’autres ombres ne tarderaient pas à venir obscurcir à nouveau son ciel aussi, elle le savait.
Mais elle voulait juste un peu de bon temps, une petite accalmie pour savourer pleinement cette petite éclaircie.

Elle arriva tôt en l’Eglise en cette belle journée et salua chaleureusement sa fidèle amie.
Un sourire, quelques mots échangés, et la jeune femme alla s'installer toujours au même endroit pour se recueillir un instant avant le début de la cérémonie …

Florence.la.douce

Le regard posé sur les fidèles, la jeune diaconesse accueillit les paroles de ses frères avec le sourire.
Comme elle en avait eu l’habitude, elle ouvrit les bras en signe de salut à tous ceux qui venaient entendre la parole divine.

Frères et Sœurs, soyez les bienvenus dans ce lieu de paix et de partage qu’est la Maison de Notre Père Tout Puissant.
Que Dieu soit loué !

Ensemble, confessons nos péchés avant de Prier le Très haut ….

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Lisalyne

Elle termina tout juste sa prière et sa demande à Aristote quand la Diaconnesse commenca.
Lisa se concentra rapidement et confessa tous ses péchés, l'air convaincue.

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Florence.la.douce

Citation:

Chapitre troisième: dialogue sur l'âme. Première partie:

Depuis quelques mois déja Aristote et sa famille habitaient à Pélas, la ville capitale de la Macédoine. Nicomaque, son père, venait en effet d'être nommé médecin personnel du roi de Macédoine, Amyntas II. Aristote grandissait en sagesse sous la direction éclairé de son precepteur. Un jour, alors qu'Aristote revenait de la palestre, il s'assit sur une fontaine de la cour intérieur de la maison paternelle, et demanda à son precepteur:

Aristote: "Maitre, par quelle merveille l'homme peut-il penser, alors que les animaux ne le peuvent point?".

Son precepteur, Epimanos, lui répondit:

Epimanos: "Qui peut prétendre lire le livre de la nature et en tirer les secrets des dieux? Aristote je te le dis: nous ne savons pas si les animaux ne pensent pas. l'homme pense, cela est certain. Mais les animaux? Sommes nous dans leur esprit?".

Aristote: "N'êtes vous pas d'accord noble maitre, que l'homme est sans cesse en quête de nouveauté?".

Epimanos: "Oui, certes, il est rare de voir l'homme tenir en place, et se contenter de ce qu'il possède et de ce qu'il sait. "

Aristote: "Hélas oui, c'est bien rare, et souvent je me dis qu'il vaudrait mieux pour l'homme d'être heureux dans la vie simple des anciens. Toujours est il que cette recherche incessante se retrouve sans cesse chez l'homme. Mais dis moi Noble Epimanos, cette quête de l'homme, n'est elle pas la preuve la plus évidente de son esprit et de son intelligence? "

Epimanos: "Je vois ce que tu veux dire: si l'homme ne cherchait pas sans cesse, alors cela voudrait dire qu'il se contente de ce qu'il a reçu, qu'il n'innove pas, qu'il ne pense pas même. En fait seul cette curiosité de l'homme nous garantie l'existence de son esprit."

Aristote: "Effectivement, c'est ce que je voulais dire. Je vois bien que je n'ai rien a t'apprendre. Mais continuons un peu. Tu possèdes un beau chien je crois? Un lévrier?"

Epimanos: " Oui, un cadeau de notre roi pour mon comportement à ses cotés lors de la dernière guerre contre les envahisseurs celtes. J'y suis très attaché."

Aristote: "Je te comprend. Quand tu élèves ton chien, comment fait tu?"

Epimanos: "C'est bien simple: je lui impose de faire quelque chose, et quand il le fait correctement je lui offre une récompense. Et s'il le fait mal je le puni légèrement."

Aristote: "Parfait! Une fois dressé, il fera toujours bien ce que tu lui as appris à faire n'est ce pas? Il a compris que s'il ne fait pas ce que tu lui demande il ne sera pas récompensé."

Epimanos: " En effet. Mais je ne vois pas où tu veux en venir. "

Aristote: " A ceci mon maitre: ce chien si noble et si bien dressé ne fait ce qu'il fait qu'en vertu de ce que tu lui as appris. Il ne le fait pas de sa propre initiative et une fois dressé il n'est plus en mesure de changer. N'êtes vous pas d'accord?"

Epimanos: " Il est vrai que pour le faire changer il faudrait le dresser à nouveau, et le punir alors qu'on le récompensais jadis. Et le pauvre deviendrai fou. Ce serait scandaleux."

Aristote: " Oui. Mais n'avons nous pas dit tout à l'heure que c'était la curiosité de l'homme et sa capacité à inventer de nouvelles choses qui montraient que l'homme avait un esprit?"

Epimanos: " Nous avons dit cela en effet. Et si je te suis, cela veut dire que les animaux, comme mon chien, qui ne peuvent pas changer de comportement par eux mêmes, n'ont pas le même esprit que l'homme. "

Aristote: " Exactement! Il est donc établi qu'il y a une différence entre l'homme et les animaux. Mais laquelle? Le sais-tu? "

Epimanos: " Non, je l'ignore. Veux-tu que nous cherchions ensemble une réponse à cela? "

Aristote: " Avec joie! Mais pas tout de suite, car je vois mon père revenir de la cour du Roi, et j'ai hâte d'entendre les nouvelles du palais. Portes toi bien! "

Epimanos: " Et toi aussi brillant disciple! "

Florence.la.douce

Mes frères, voici la première partie du texte Saint ayant attrait à l'Ame et à son devenir.
Réfléchissez sur ce que ces paroles vous apportent.
A la prochaine messe, je vous lirai le second passage.

Rendons grâce à Dieu par cette prière.

Seigneur, fait de moi un artisan de paix.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je sois à la hauteur de ma tâche.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je vive dans la dignité.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi grandir dans ton amour.
Seigneur nous t’en prions…
Accueil nos ancêtres, nos familles et nos compagnons partis à ta rencontre.
Seigneur nous t’en prions…
Seigneur, exauce nos prières, prend-nous dans ton amour, fait nous vivre dans ta grandeur mais aussi dans ta miséricorde et pardonne-nous nos offenses…
Seigneur, exauce-nous. Amen.

La jeune Diacre leva les yeux et ouvrit les bras.

Je vous invite à un instant de recueillement.
Prenez conscience du devoir que nous avons tous les uns vis-à-vis des autres.

Elle invita les fidèles a réciter le Credo.

Ensemble récitons le Credo avec force et avec foi afin qu’il atteigne même les cœurs les plus endurcis…

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen

A présent mes Frères, partageons ce pain de l'amitié qui nous uni tous et nous place au même rang sous le regard de Notre Père bien aimé:

Chpiot

Chpiot avait couru si vite que possible lorsqu'elle avait entendu les cloches sonner.
La jeune diacre était donc de retour en ville, pour le plus grand bonheur des fidèles.

Elle avait beau se dépêcher, les portes avaient été fermées lorsqu'elle arriva.
Elle entrebâilla une porte et se glissa à l'intérieur aussi discrètement que possible.
La confession était déjà commencée.. Chpiot n'osa pas troubler la quiétude du lieux et pour une fois depuis bien longtemps n'alla pas joindre la place qu'elle occupait depuis qu'elle avait rencontré son époux.
Elle aurait bien le temps d'aller saluer ses connaissances après l'office.

Elle écouta la lecture choisie ce jour. La pensée... Quel drôle de phénomène en effet, si justement on y pensait. Mais Chpiot essaya de ne pas se laisser aller a se remémorer les moments passés car pour le coup, ses pensées auraient pu lui donner le vague à l'âme. Il faudrait qu'elle s'occupe de ses affaires, un jour. Avant sa retraite lui semblait un peu court.. mais pourquoi pas. Il faudrait qu'elle aille voir Florence pour en discuter.

Elle récita pieusement le crédo, sa voix s'unissant à celles des autres personnes présentes.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen

La communion faite, la messe touchait à sa fin.
Chpiot appréciait d'avoir Florence, si active au sein de Compiègne. Elle se disait d'ailleurs que sa réputation n'était plus a faire au vu du nombre de déplacements qu'elle effectuait pour aller célébrer des messes de ci de la.
Celle pensée la fit sourire.

Elle patienta un peu au fond de l'édifice, le temps que tout le monde sorte, et s'avança sur l'allée centrale pour aller voir son amie.

Bonjour Florence.
Heureuse de te voir de retour parmi nous.
Dis moi ...
La boulangère sentait son estomac se nouer comme a chaque fois qu'elle devait aborder le sujet. Se tordant les doigts, elle regarda ses chausses avant de regarder a nouveau Florence. La jeune diacre devait se douter de ce qu'elle allait lui demander mais l'écouta sans dire un mot le temps que Chpiot trouve ses mots
Tu sais que le corps de Raja n'a toujours pas été retrouvé... mais je voudrais qu'une messe soit dite, pour lui, pour qu'il trouve le repos et soit accueilli auprès de Notre Seigneur.
Est ce possible ?

Elle regarda Florence, les yeux brillants, attendant de voir ce qu'elle allait lui répondre.
_________________

Florence.la.douce

Florence salua les fidèles et accueillit Chpiot d'une accolade amicale.
Le front plissé, elle écouta la requête de son amie.
Elle hocha la tête en signe d'approbation à sa demande.

Ma belle, ce sera avec plaisir que j'accèderai à ta demande mais je verrai l'archevêque avant. Je dois t'avouer que c'est la première fois que je suis confrontée à une demande si particulière tout en restant légitime.
Je ferai donc requête et te tiendrai au courant.
Malheureusement je repars pour Argonne ce soir jusque fin de semaine.
Là bas ils ont aussi besoin de moi...
Je viendrai te voir dès mon retour.

Florence embrassa son amie et la raccompagna avant de fermer les portes de la petite église qu'elle affectionnait tant.
Ce soir, elle prenait la route une fois de plus accompagnée de Lisa pour rejoindre un Tribun en difficulté.

Chpiot

Chpiot adressa un sourire à Florence lorsque celle ci lui expliqua qu'elle devait en référer a ses supérieurs.

Oui, bien sur, je comprends tout à fait.
Par contre, je ne serais pas là, à ton retour..
J'ai prévu de me rendre au couvent.. pour un temps. Je pense revenir à la fin du mois à Compiègne.
Je reviendrais te voir, si toutefois tu n'est pas une fois encore sur les routes

La boulangère se sentait un peu mieux que la jeune diacre accepte de faire la demande pour elle. Cela signifiait a ses yeux que son époux pourrait peut être bénéficier d'une messe... rien n'était encore sur, mais cette idée la réconfortait grandement.
Chpiot, arrivée sur le perron de l'église prit un nouvelle fois Florence dans ses bras.

Bon voyage ma chère Amie.
Fais attention a toi en chemin. A bientôt

Les deux femmes s'éloignèrent après un dernier signe de la main.
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Helvine

Le chemin vers l'église se dessinait. Les yeux d'Helvine brillaient, croulaient sous des visions nocturnes. Une armée de feu-follets, halo de lumière scintillante, peuplaient les buissons épineux, hélaient la jeunette d'un ton malsain, pernicieux. Plus elle avançait, plus les bruits la hantaient, la faisaient chavirer. Chasser l'illusion pour mieux la reconnaître. Car que ce soit dans la nuit et dans la solitude, que ce soit dans la rue et dans la multitude, son fantôme dans l'air dansait comme un flambeau. Saens, Saens...

Marcher ou même déambuler n'auraient, alors, eu aucun sens. La brune traîna, mollement, son corps jusqu'au parvis du lieu consacré. Que fichait-elle là? Qu'attendait-elle d'un prophète qu'elle méprisait, en ce jour? Narquoise, elle trouva l'énigme. Elle regarderait le cierge se faire ronger par le feu, tandis que son fiancé serait, dans sa tombe, rongé par les vers. Deuil devait être synonyme de lyrisme sans pareil...

Vagabonde, fiancée, veuve. Bel accomplissement en une semaine.

Le banc de l'office était froid. Comme son coeur, dorénavant de glace.

Isa_du_lac

Deane entra fatiguée de sa route en l'Eglise de Compiegne, elle se dirigea doucement vers un banc ou elle se mit à genoux pour se receuillir et demander à Aristote qu'il la garde et la protège tout au long de son voyage qui devait enfin l'amener vers sa soeur..

Elle finit sa prière toute heureuse et le coeur léger elle retourna vers la ville se dirigeant vers les tavernes, voir quelques personnes lui ferait du bien..

Armaury_de_thenac

Armaury qui revenait d'une longue retraite spirituelle revint a l'eglise pour remercier Aristote et christos et il entra dans l'eglise se mit a genoux devant l'autel et recita le credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen

Puis il alla se rassoir sur un banc avec les autres fideles
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Florence.la.douce

Les cloches appelaient les fidèles à se rendre à la messe.
Florence se tenait devant l'autel.
Son regard était fixé sur les portes restées ouvertes.
Lentement les compiègnois entraient plus ou moins en silence.
La jeune femme les accueillait avec le sourire.
Le silence se fit et sa voix cristalline résonna dans la nef.

Dóminus vobíscum.

Et cum spíritu tuo.

Benedícat vos omnípotens Deus Pater

Amen.

Armaury_de_thenac

Armaury se mit a genoux devant sa mére et pria devant l'autel...
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Lisalyne

Elles étaient à peine rentrées la veille que déja bientôt elles allaient repartir vers de nouveaux horizons.
Comme à son habitude dès qu'elle était à Compiègne, Lisa s'était levée de bon matin pour se rendre à la messe dirigée par son amie.
Le col de sa cape bien relevé, elle s'était tout d'abord rendue en vitesse au marché avant de se diriger vers l'Eglise.
Elle était entrée et avait saluée d'un sourire la Diaconnesse avant d'aller s'installer toujours au même endroit, dans le fond à gauche pour suivre la messe.

Florence.la.douce

La jeune Diacre répondit par un sourire à son amie de toujours et commença la messe.
Après un rapide coup d'oeil aux habitants de Compiègne, elle s'éclaircit la voix.

Bienvenue à vous Frères et Soeurs.
Quelle joie de vous retrouver si ce n'est que pour une courte durée.
Mais partageons ensemble les joies que Notre Père bien aimé nous offre à chaque instant.
Prions mes frères!

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Lisalyne

Assise sur son siège, elle écoutait la messe, laissant ses doutes et ses questiosn de côtés le temps d'un instant.
Elle récita la confession, concentrée sur les paroles...

Je confesse à Dieu tout-puissant,
Je reconnais devant mes frères,
Que j'ai péché en pensée, en parole,
Par action et par omission,
Oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie Aristote et Christos,
Les archanges et tous les Saints,
Et vous aussi mes frères,
De prier pour moi le Créateur.

Que le Tout Puissant nous fasse miséricorde,
Qu'il nous pardonne nos péchés,
Et nous conduise à la vie éternelle,
Dans le paradis solaire.

Amen.

Florence.la.douce

La jeune Diacre se dirigea vers le lutrin et lu le texte choisit.

Citation:

Chapitre quatrième: dialogue sur l'âme. Deuxième partie.

Le soir tombait sur le ville de Pélas. On entendait que les murmures des femmes qui, près des temples paiens, invoquaient les faux dieux pour la santé du roi. Ce dernier en effet, était mourant. Nicomaque, le père d'Aristote, était à son chevet pour tenter de retarder, et d'alléger le poid de l'échéance fatale.
Aristote, agé maintenant de 14 ans, marchait au hasard dans les rues de la ville, sans voir ni entendre ce qui se passait autour de lui. Qu'adviendrait il de son père si le roi venait à mourir? Bien sur, il ne saurait être tenu pour responsable, mais qui sait ce que des courtisans mal intentionnés pouvaient imaginer, et quelles vengeances pouvaient s'exercer dans ces moments d'interrêgne?
Il s'arrêtta près du temple de Proserpine. Il ne croyait certes pas à la puissance de ces dieux, qui ne lui semblait que des pantins morts, mais il y avait comme une majesté secrête dans cette évocation de la déesse des morts en un instant pareil.
Il sentit une main se poser sur son épaule. C'était Epimanos.

Epimanos: Tu prie pour le Roi Aristote?

Aristote: Prier? Qui devrais-je prier? Et que dois-je demander?

Epimanos: Que veut tu demander? Qu'il vive bien sur! Et si tu ne crois pas en cette déesse tu crois bien en une force supérieure qui régie notre vie?

Aristote: Qu'il vive? Il va mourrir, tu le sais aussi bien que moi. Nos prières ne peuvent pas lui rendre la jeunesse ni la santé. Il a vécu longtemps, et il est temps pour lui de partir. Non, si je prierai, ce n'est pas pour qu'il vive.

Epimanos: Pour quoi donc alors?

Aristote: Qu'y a t'il après la vie Epimanos? Cette âme unique que l'homme possède et qui nous différencie des animaux, survie t'elle à cette vie?

Epimanos: Je ne sais Aristote. Ma science porte sur la vie et non sur la mort. Je peux te dire comment bien vivre, comment être heureux et connaitre les êtres au quotidien, mais pas ce qu'il y a après la mort.

Aristote: Tu peux me dire comment bien vivre? Voyons cela. N'est tu pas d'accord que pour faire un acte intelligent il faut en prévoir les conséquences?

Epimanos: Si bien sur, cela évite de faire des erreurs, de mal agir ou de mal juger des situations. C'est important de prévoir.

Aristote: Oui, c'est ce que tu m'as appris depuis mon plus jeune âge. Mais si tu le veux bien prenons un exemple: imaginons que tu veuilles te marier. Tu es d'accord que c'est un engagement définitif, et qu'il te faudra choisir avec soin?

Epimanos: Certes! Nos lois ne prévoient pas le divorce, et je crois bien que celui qui veut se marier règlera tout ses actes pour que ce mariage soit heureux, sinon ce serai une véritable folie!

Aristote: Tu penses tout comme moi que ce mariage se prépare avant même que l'on prenne l'engagement solennel: on cherche à corriger ses défauts, a se rendre aimable et bon, afin qu'au jour du mariage tout ce passe pour le mieux.

Epimanos: Si tous suivaient ces conseils il y aurait plus de mariages heureux, mais je pense en tout cas que c'est ce qu'il faudrait faire.

Aristote: Je suis content que nous soyons d'accord. Donc pour bien vivre il faut savoir ce qu'il y a après la mort.

Epimanos: Ah!? Là je ne te suis plus. Que veux tu dire?

Aristote: C'est bien simple: tout comme le mariage la mort est un évènement définitif. Il faut s'y préparer donc soigneusement. Si il y a une vie après la mort, alors la vie que nous menons avant la mort doit être consacré à préparer cette vie après la mort. Tout comme notre vie avant le mariage doit être consacrée à préparer notre vie après le mariage.

Epimanos: Je vois où tu veux en venir. Pour toi la mort n'est qu'un passage qui mène à une autre vie?

Aristote: Oui, et notre vie présente doit se consacrer à préparer cette ve future.

Epimanos: Mais pourquoi cette vie future serait elle plus importante que la présente? Et comment peut-tu être sur de son existence?

Aristote: Tu te souviens de notre discussion sur la différence entre les animaux et les hommes?

Epimanos: Oui, je m'en souviens très bien. Tu disais qu'il y avait une différence entre les deux, que l'homme était intelligent quand la bête ne cherchait rien de nouveau.

Aristote: Oui. Mais comment l'homme fait il pour chercher du nouveau, pour creer même en lui et autour de lui ce nouveau?

Epimanos: Et bien si je pars de ma propre expérience, je dirais que j'ai des idées qui me viennent, et qui ne semblent venir de personne d'autre que de moi même, et que je réflechie sur ces idées.

Aristote: J'en suis arrivé à la même conclusion. Ce qui m'a frappé c'est que cela ne venait pas de ce qui m'entoure, mais de moi même, de mon intérieur. Cela semblait...

Epimanos: Immatériel non?

Aristote: Oui, immatériel. Ce n'était pas la conséquence d'une impression sensible mais d'une impression immatérielle, spirituelle.

Epimanos: Je comprend. Mais quelles conclusions en tirer? Il est évident que ces impressions viennent de notre âme.

Aristote: Oui, mais cela veut dire que notre âme est immatérielle, car l'immatériel ne peux pas venir du matériel. Personne ne peut donner ce qu'il n'a pas. N'est tu pas d'accord?

Epimanos: Oui, dit comme cela c'est compréhensible. Mais où veux tu en venir?

Aristote: Mon père est médecin Epimanos, et il m'a souvent décrit la mort: la matière se putréfie, se désintègre sous l'effet du temps. Et regarde autour de toi: la mort est toujours marquée par la destruction de la matière.

Epimanos: Oui, tout passe en ce monde, et ce que les anciens on construit est déja presque disparu.

Aristote: Mais si tu prends quelque chose qui n'est pas composé de matière, cela disparaitra t'il?

Epimanos: Il ne me semble pas: si ce n'est pas composé de matière alors cela ne peut pas se désintégrer. Cela ne mourra pas. Ainsi la pensée d'un homme comme Pythagore sera éternelle et vivra encore dans plus de mille ans.

Aristote: Donc tu penses que ce qui est immatériel ne meurt pas?

Epimanos: Avec tout ce que nous avons dit jusqu'ici, je crois que c'est une chose établie.

Aristote: Alors notre âme, qui est immatérielle, doit elle aussi, ne pas mourir. Quand nous mourons notre corps disparait, mais notre âme, elle demeure. Et c'est cette vie de l'âme qui est la vie future. C'est cette vie que notre vie présente, dans notre corps, doit préparer.

Epimanos: Le roi qui meurt va donc vivre encore?

Aristote: Oui, et c'est pour que cette vie de son âme soit heureuse que je vais prier ce soir.

Epimanos: Nous prierons ensemble alors.

Et sur ces mots les deux amis se séparèrent, Epimanos rentra dans le temple de Proserpine, pendant qu'Aristote se dirigea vers la sortie de la ville pour marcher dans la campagne.

Hobb

Hobb s'installa discrètement dans le lieu Saint. Les temps s'obscurcissaient, le sans nom avait soufflé son fiel dans le Béarn. Le Teutonique pria :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
Amen

Puis il écouta l'officiant avec intérêt, oui il fallait se préparer à la mort, le teutonique sentit un air froid dans son dos, immédiatement chassé par un souffle chaud, doux, il sourit. Il priât pour l'âme de ses compagnons.
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Scarlett_la.poison

Ava arriva à l'église pour rencontrer Dame Florence.la.douce. Elle lui avait envoyé missive pour faire lui demander de se faire baptiser.
Elle se signa et prit place et se recueillit. Ses parents lui avait enseigné la foi et les prières mais malheureusement ne l'avait pas baptisé.

Elle leva la tête cherchant le regard de la Diaconesse.

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Scarlett_la.poison

Ava entra dans l'église et se signa. Voilà des jours qu'elle attendait la Diaconesse Florence qui semblait être en voyage. Elle souhaitait tant se faire baptiser et se demandait combien de temps, il lui faudrait encore attendre.

Elle se dirigea vers l'autel et sortit de sa besace, la crêche en bois venant de ses parents défunts. Elle disposa les personnages en espérant que ce soir, il y aurait une messe pour célébrer Noël.

Elle se recueillit quelques instant, se signa et repartit en ville.

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Scarlett_la.poison

Ava entra et se signa. L'église était déserte depuis des semaines.

Elle était bien heureuse que Monseigneur *Bombaldi* lui dispense sa pastorale.

Elle se recueillit et dit tout bas le crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

Prière dite, elle se signa et repartit en direction de la place du village.

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Baztan

Baztan était de retour à Compiègne depuis quelques jours.Son poste de Responsable de la Doctrine dans le Diocèse de Reims l'avait obligé à voyager quelques mois dans les Duchés de Bourgogne et De Bourbonnais Auvergne. Dans ces universités, il avait pu travailler sur les idées défendues par Aristote et maintenant qu'il les maîtrisait il pouvait enfin prêcher selon la volonté de l'Archevêque Monseigneur Bombadil.

Pendant son voyage, il pensait qu'un nouveau curé se serait fait connaître et qu'à son retour l'Eglise de Compiègne serait pleine de vie. Malheureusement, lorsqu'il poussa la porte monumentale de l'Eglise, le grincement effroyable de celle-ci lui indiqua qu'il n'en était rien. L'Eglise était abandonnée.

A en croire la poussière accumulée dans le baptistère aucun sacrement n'y était célébré depuis des mois et les évènements si joyeux pour un village que sont les mariages et les baptêmes n'étaient plus célébrés. Combien de fidèles s'en étaient allés sans les funérailles qui leur étaient dues ?

Puis il poursuivit sa visite dans les travées où la poussière régnait en maître, il faudra avant tout faire un grand nettoyage.

Il ramassa un Livre des Vertus couvert de poussière, il souffla dessus pour en enlever la poussière puis se dit qu'il était temps qu'il prenne en main le destin des fidèles Compiègnois.C'est décidé, il allait proposer ses services à Monseigneur Bombadil.

Scarlett_la.poison

Ava se rendit à l'église, poussant la lourde porte. Elle se dirigea vers le bénitier et trempa ses doigts et se signa.
Elle était remplie de joie de faire sa pastorale avec Monseigneur Bombaldi et n'avait qu'une hâte de se faire baptiser.

Traversant l'allée centrale, elle vit un homme qui semblait vouloir remettre de l'ordre dans ce saint lieu, bien désertée. Il semblait être homme d'église. Elle s'approcha de lui et le salua.

Le Bonjour , permettez moi de me présenter, je suis Ava.

Cela fait plaisir de voir une âme dans cette église si déserte.

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Baztan

Alors qu'il était perdu dans ses pensées, Le bruit de la lourde porte le ramena à la réalité, il vit alors une femme venir vers lui pour se présenter

"Le Bonjour , permettez moi de me présenter, je suis Ava. "

Bonjour, Dame Ava je suis très honoré de faire votre connaissance, je suis Baztan, un vieil habitant de cette ville. Je suis un homme d'église car je suis responsable de la Doctrine du Diocèse de Reims.

Eh oui c'est bien dommage que cette église soit aussi déserte surtout quand on sait l'importance d'une église dans la vie d'un village.Mais les choses vont changer, je vous le garanti, je vais prendre contact avec Monseigneur Bombadil pour qu'il me permette de faire quelque chose pour cette église.

Scarlett_la.poison

Ava lui adressa un petit sourire.

Enchantée Batzan, oh ne m'appelez pas dame, je ne suis qu'une petite paysane. MonseigneuR Bombaldi , je le connais. Il me dispense ma pastorale pour me préparer au baptème. J'ai hâte de me faire baptiser.

çà serait bonne chose, si vous pouviez nous aider.
Notre diaconesse est absente et nous sommes sans nouvelles. Espérons qu'elle va bien surtout.

Bonne journée et sûrement à bientôt.

Elle le salua et se signa devant l'autel avant de repartir au village.

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Baztan

Il était temps d'annoncer la bonne nouvelle aux villageois, Baztan placarda sur le panneau d'affichage de l'église une annonce.

Florence.la.douce

Florence regagna la petite église tant aimée. Elle y pénétra avec ferveur et remonta l'allée jusqu'à l'autel. Là elle s'agenouilla et joint les mains tout en fermant les yeux. Ses lèvres se muèrent en une prière sincère, venue du plus profond de son âme.
Enfin Compiègne! Enfin sa maison, ses fidèles et " son " église.
Elle resta là, agenouillée sur les dalles froides pendant un long moment.

Baztan

Baztan souhaitait inviter les fidèles à la messe d'ordination qui aurait lieu demain. Il placarda une nouvelle affiche.

Amory

Le couple d'Airain fit son entrée en l'église de compiègne pour accompagner Baztan dans sa confirmation. Cet homme qui avait toujours été la pour sa ville et qui comptait maintenant briller en son église. La vicomtesse et le vicomte n'aurait manqué celà en rien.

Amory avait revêté son uniforme tout neuf de capitaine de la Garde Episcopale, pour l'évènement. Ils allèrent donc s'installer dans l'église ni trop prêt ni trop loin de l'autel afin d'entendre tout de même ce qu'allait Dire Monseigneur Bombadil.

"Là regarde mon poussin nous serons bien, pas au première loge mais pas trop loin." Il aida son épouse à s'assoire puis en fit de même prenant sa main dans la sienne.
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Baztan

[hrp finalement la messe a lieu dans un post spécial : "l'ordination de baztan" avec toutes mes excuses]

Cahuete

L'église deserte pour l'instant, Cah, sous sa cape la couvrant toute, s'y avanca, elle qui n'etait pas tres portée sur la religion et qu'il fallait generalement trainer dans les églises, comme elle le fut dans celle ci meme, on aurait dit des siecles plus tot... Echos de la presence de ses freres d'armes et de leurs rires au bapteme de Tequila, de Tia qui les trainent, elle et Paill dans ces lieux qu'ils fuyaient au mieux...

La demoiselle croyait en Aristote, elle avait juste eu du mal a pardonner le massacre de sa famille, a quoi bon en vouloir aux hommes qui ne font que suivre les ordres, elle en avait voulu a Dieu, plus facile, elle l'en avait presque haïs... Et avait trouvé un jour la force du pardon mais plutot que de montrer cela a l'église par les prières elle le faisait au combat, par sa lame contre les hérétiques...

Peut etre avait elle a se faire pardonner, a retrouver le chemin de l'église a nouveau... Curieux comme le silence l'en avait fait a nouveau s'ecarter, pas son role de remplacer Florence... Elle avait reçu la lettre du nouveau diacre, la conviant a son ordination, elle n'y avait fait suite...

Par negligence? Par refus? Par dépit? Peut etre...

On lui refusait le bapteme et maintenant il etait trop tard alors tant pis, l'église etait comprehension malheureusement les hommes qui la compose ne le sont pas tous, il s'en est fallu de peu lors de sa derniere mission en Berry d'etre frappée d'interdit par un diacre qui avait fait passer sa haine avant sa fonction, souvenir encore trop frais pour qu'elle accepte d'arriver a une ordination, elle preferait connaitre la personne avant...

Elle s'expliquerais.. Peut etre...

S'avancant vers l'autel elle se decouvrit et s'y agenouilla, recita une priere pour sa famille disparue, pour ses victimes innocentes qu'elle avait du frapper, la douleur familière revint la hanter, elle pouvait pardonner a d'autres mais a elle meme beaucoup moins, meme si elle n'avait que suivit les ordres, sinistre nuit en terre Champenoise pendant une autre mission...

Meme pour ses ennemis, les hérétiques et les brigands elle pria, au salut de ses amis aussi, de la famille qu'elle allait former sous peu... Pour tant de monde...

Elle resta un temps a mediter encore, oubliant presque le lieu ou elle etait...

Elle fini par se relever, se detourner de l'autel, elle n'etait pas en paix comme promis par la priere mais qu'importe, son sourire elle le gardait face au monde et ses douleurs elle les taisait, toujours...

Elle remis sa capuche pour masquer son identité et sa cape pour sa tenue a ses couleurs trop reconnaissable, anonyme elle se dirigea vers la sortie...

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bannière executée par Kalopsite la fée aux doigts d'or

Baztan

Baztan faisait sonner les cloches à toutes volées, ce matin c'était sa première messe et il souhaitait qu'il y ait le plus de monde possible.
Les fidèles commençaient à arriver et s'installaient pleins de dévotion sur les bancs.

Baztan se rendit devant l'autel. La messe allait commencer.

Chers fidèles

Je vous remercie d'être venus pour ma première messe.

Nous allons commencer cette messe par une prière afin d'effacer vos fautes. Récitez avec moi le "Je confesse à dieu".

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Scarlett_la.poison

Ce matin en ce jour de la Saint Valentin, Ava s'endimancha et se rendit à l'église. Il y avait si longtemps que les cloches n'avaient pas sonnées.
La grande porte était ouverte et elle alla devant le bénitier. Elle trempa ses doigts dans l'eau bénite bien froide et se signa.
Le père Batzan nouvellement ordonné officiait sa première messe. Elle lui fit un signe en guise de bonjour amical et alla prendre place.
Elle baissa la tête et récita la prère des pardons, qu'elle venait d'apprendre.

Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères, que j'ai péché, en pensée, en parole, par action et par omission, oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie les anges et tous les saints, et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

Amen

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Baztan

Baztan se tourna vers l'assemblée des fidèles, il fit un signe de tête à Ava pour la saluer, il avait choisi de faire un sermon sur la confession. Un Sacrement qu'il avait abordé lors de sa pastorale. Il souhaitait aider ses villageois à se purifier de leurs fautes.

"Et que ceux qui vivent dans la vertu ne s'inquiètent pas car jamais je n'oublie ceux qui m'aiment".

Voici ce que Dieu a dit à Ysupso dans le passage sur la fin des temps dans le Livre des Vertus. Par cette phrase Dieu encourage les fidèles à avoir une vie vertueuse.

A la fin des temps, vous serez tous jugés par Dieu, si vous êtes des pêcheurs alors vous serez condamnés à rejoindre la lune où vous subirez mille tourments,
Si vous êtes vertueux, vous rejoindrez le soleil aux cotés d'Oane et de l'être divin.

Mais vous me direz qu'est ce qu'être vertueux ?

Vous devrez respecter les 7 vertus et éviter leurs contraires. Aller à la messe tous les dimanches et respecter les 12 préceptes de saint Benoît.

Dans la vie quotidienne, embauchez à des offres plus généreuses, évitez l'esclavagisme, quelle honte de voir des offres avec des salaires si bas. Payez vos impôts dans les temps.
Aidez votre prochain, des vagabonds arrivent chaque jour dans notre bonne ville sans rien pour se vêtir, ni manger.
Si vous souhaitez vous confesser,n'hésitez pas à faire appel à moi.

Après ce sermon, nous allons nous recueillir quelques minutes afin de réfléchir à nos fautes.

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Scarlett_la.poison

Ava écoutait religieusement le sermon du Père Batzan qui tombait a poinct nommer.

Quelques badauds écoutaient mais ni le Maire, ni les notables de la ville étaient présents. Elle soupira.

Elle venait de terminer sa pastorale avec succès et se rememorait les textes.

L'amitié, La conservation, Le don de soi, La tempérance, La justice,Le plaisir, La conviction ... et Les douze préceptes de Saint Benoît

1/ Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.
2/ Son Saint Nom tu respecteras, fuyant blasphème et faux serment.
3/ Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement.
4/ Tes père et mère honoreras, tes supérieurs pareillement.
5/ Meurtre et scandale éviteras, haine et colère identiquement.
6/ La pureté observeras, en tes actes soigneusement.
7/ Le bien d'autrui tu ne prendras, ni retiendras injustement.
8/ La médisance banniras, et le mensonge également
9/ En pensées, désirs, veilleras à rester pur entièrement.
10/ Bien d'autrui ne convoiteras pour l'avoir malhonnêtement.
11/ Foi et raison te guiderons simultanément.
12/ Seuls Aristote et Christos tu loueras, évitant les faux prophètes

Elle attendit la fin de la messe pour annoncer bonne nouvelle au curé.

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Baztan

Puis après un instant de silence, Baztan se leva et incita les fidèles à réciter le Credo afin de mettre un terme à cette messe.

La messe était terminée. Baztan se plaça devant les portes de l'église pour remercier toutes les personnes de leur présence

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Chpiot

La boulangère était de retour à la maison.. Enfin.
Elle avait passé la nuit a marcher et n'était arrivée a la boulangerie qu'au petit matin, épuisée. Elle avait raccompagné son ami à Sainte et repris sont trajet sans faire halte.

Se reposer enfin !
Elle avait posé son barda et s'était couchée sans demander son reste.

Elle se tournait et se retournait dans son lit. Quelque chose la tirait du sommeil sans qu'elle sache bien quoi, puis soudain elle ouvrit grands les yeux

Les cloches !!La messe .. Bazatan !

Elle bondit hors de son lit et fit sa toilette avec l'eau froide qu'il y avait dans le broc. Elle n'avait même pas pris le temps d'allumer son poêle.. Elle était déjà bien en retard.. tellement en retard.
Elle avait déjà loupé malgré elle la messe d'ordination du curé, mais si en plus elle loupait la première messe dominicale, son vieil ami trouverait bien moyen de le lui faire remarquer.

En deux temps trois mouvements, elle fut prête et courait dans les escaliers, ouvrant la porte de la boulangerie a la volée pour se rendre à la messe.

Évidement, malgré la précipitation, elle arriva en retard.

Flute de zut !

Elle poussa la grande porte, et se signa rapidement avant de prendre une place au fond afin de ne pas déranger les fidèles présents. Ils étaient en train d'écouter Baztan, concentré qu'il était sur son sermon.

Chpiot sourit malgré elle. La confession.. Le thème avait assurément été choisi avec soin. Elle l'écouta avec attention, puis mêlant sa voix à l'ensemble des fidèles récita le crédo avec ferveur lorsque Baztan les y invita.

Encore quelques mots, et le curé se dirigea vers les grandes portes de la Maison du Très Haut, afin de saluer les fidèles.
Chpiot laissa passer tout le monde, profitant pour se recueillir sur les derniers événements qu'elle avait vécu, et formuler secrètement ses vœux à Christo pour qu'il veille sur les personnes qui lui étaient chères. Quand elle releva le nez, il ne restait plus qu'elle.

Elle se leva et rejoignit Baztan sur le parvis. En souriant, elle joignit ses deux main autour de la paluche de Baztan en guise de salut

Bonjour mon Père.
Merci pour votre office de ce jour... je suis sure que l'ensemble des compiegnois est ravi de vous voir occuper ce poste désormais.
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Baztan

Pendant son sermon, Baztan avait remarqué Chpiot, elle était donc rentrée saine et sauve de son voyage, il n'aimait pas voir ses amis sur les routes avec tous les brigands qui sévissent. C'était un plaisir pour un prêtre de voir une fidèle si concentrée dans ses prières. De plus, elle lui avait fait un beau cadeau pour sa prise de fonction dans l'église et dans la maison d'Airain. Aussi à la fin de la messe c'est avec joie qu'il la remercia de sa venue.

Bonjour Chpiot, quel plaisir de te voir à la messe, je pensais que tu ne viendrais pas car tu serais trop fatiguée du voyage, en tous cas, j'espère que d'autres compiègnois vont suivre ton exemple, ça fait plaisir de voir l'église se remplir petit à petit.

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Chpiot

Elle afficha un sourire amusé en l'entendant... C'est vrai que le voyage l'avait fatigué, mais elle n'était pas du genre a trainer au lit la boulangère.
Elle se pencha et lui dit sur le ton de la confidence
Allons.. tu sais bien que je ne pouvais pas ne pas venir.. pas après avoir loupé déjà ta première messe

Puis reprenant plus naturellement,
J'espère aussi que les Compiègnois se manifesteront ... un bon sermon de temps en temps ne fait de mal a personne

Elle ne savait pas trop si les villageois allaient sortir de leur torpeur ou non, mais un curé actif dans la ville ne pouvait être qu'un atout selon elle.

Elle le salua après lui avoir souhaité une bonne journée puis prit la direction du marché
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Scarlett_la.poison

Ava récita le crédo avant la fin de l'office.
Elle se leva et vit au loin Chpiot qui rentrait sûrement de voyage.
Elle n'eut pas le temps d'arriver sur le parvis que la Boulangère avait déjà tourné les talons. Arrivant à la hauteur du curé, elle lui dit.

Merci mon Père pour cette messe et ce sermon si pertinant.
J'ai une bonne nouvelle, j'ai reussi ma pastorale. J'aimerais voir avec vous pour une date de baptême et prévenir ma Marraine pour qu'elle puisse prendre la route.

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Baztan

Baztan remerciait Ava d'être venu à la messe lorsqu'elle lui annonça la nouvelle, elle venait de terminer sa pastorale.

Voilà une bonne nouvelle ma fille, vous m'en voyez ravi, vous pouvez passer à mon bureau nous fixerons une date pour votre baptême.

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Daphney

Entre deux tours de garde elle avait trouver un peu de temps. Elle parti faire le campement porter ses armes, faire un brin de toilette et se vêtir d'habits plus propres. La jeune demoiselle sorti de sous sa tente et prit la direction de l'église. Elle poussa les lourdes de portes avec fermeté qu'elle ferma par contre avec délicatesse pour point déranger le silence monacale. Elle se dirigea vers le bénitier, trempa délicatement ses doigts et fit son signe de croix.

Delvi s'installa près de l'autel, se mit à genoux et joignant ses mains ensemble pour se recueillir. Elle récita dans une murmure la prière du pardon et par la suite le crédo.

Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères, que j'ai péché, en pensée, en parole, par action et par omission, oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie les anges et tous les saints, et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

Amen

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

Par la suite elle demanda au Très-Haut de protéger les âmes de mes chères disparus ainsi que ses jumeaux. Elle se signa et reparti vers les remparts pour son prochain tour de garde.

Baztan

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Chpiot

Chpiot avait préparé son balluchon.
En plusieurs années de vie à Compiègne, elle n'avait jamais tant voyagé que depuis ces 3 dernières semaines... en même temps le calcul était vite fait.. elle n'était jamais sortie de sa ville avant.

Elle entra dans la Maison du Très Haut et déposa son paquetage et son épée dans un coin avant de se signer et de remonter l'allée menant à l'autel.
L'église était vide. Normal vu l'heure si tardive. Elle s'était presque attendue à la trouver fermée.
Au pied des marches, elle posa genou à terre en courbant l'échine.

Cette fois encore, elle manquerait la messe de son vieil ami fraichement intronisé. Cela la peina. Il travaillait dur pour réveiller les fidèles et elle se doutait que trop peu se déplacerait en entendant les cloches sonner. Bien dommage. La boulangère laissa échapper un petit soupire.

Les routes de champagne semblaient peu sures ces derniers temps et elle craignait pour leurs vies. Confiante en Christo, elle avait besoin de s'en remettre à Lui pour que le voyage se passe sans encombres. Elle se recueilli un moment, en silence avant de murmurer le crédo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

Elle resta encore un moment là, dans le calme de l'édifice, puis se décida a prendre la route. Elle récupéra ses affaires après s'être signée une dernière fois, et ouvrit la porte sur la nuit où une étoile brillait plus fort que les autres dans le ciel d'hiver.
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Baztan

Un nouveau dimanche, une nouvelle messe, Baztan s'était précipiter à l'église dès l'aube, il savait que les compiégnois attendait avec impatience la messe de dimanche.

Sitôt qu'il eût ouvert la porte, il se précipita dans la sacristie afin de se préparer.

Puis il demanda à un enfant qui avait l'air bien pressé de venir à la messe, bizarre pour un enfant, de sonner les cloches pour faire venir les Compiègnois.

Puis il se plaça sur le porche pour accueillir les fidèles.

Dès qu'il jugea l'église suffisament pleine, il se rendit à l'autel et commença son office.

Chers fidèles

Aujourd'hui, la messe aura pour thème l'investissement du fidèle dans sa ville et dans l'église.

Mais commençons par réciter le credo

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Scarlett_la.poison

Ava arriva sur le parvis quand les cloches se mirnt à sonner.
Elle avait le visage fatiguée et elle avait une colère en elle. Ce moment de prières serait sûrement l'apaiser. Passer la nuit à attendre à la Maréchaussée l'avait quelque peu courroucée.

Elle se dirigea vers le bénétier et y trempa ses doigts et se signa.
Elle prit place et fit un signe amical au curé qui invitait les fidèles à réciter le Crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

Elle baissa la tête pour se recueillir et attendit le sermon.

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Baztan

Baztan ouvrit le Livre des vertus et après avoir trouvé la page adéquate, lut à ses fidèles l'extrait du jour.

Citation:

Aristote cheminait en Attique alors qu'il avait rendu visite à un lointain parent vivant à Thèbes. Il était seul, ayant laissé la responsabilité de son école à ses meilleurs élèves. Mais à une bifurcation, il se trompa de chemin et au lieu de redescendre vers la plaine et la ville, il s'engagea dans les collines. Au bout de deux heures de marches, il se rendit compte de son erreur et avisa une habitation isolée. Il décida d'y aller demander conseil sur la route à suivre.

Au fur et à mesure qu'il s'approchait, il se rendit compte que ce qui de loin passait pour une maison n'était une mauvaise cabane adossée aux rochers, masquant grossièrement l'entrée d'une grotte.

Il frappa à la porte et héla, on vint lui ouvrir. L'homme, âgé, était à peine vêtu, et seulement de haillons. Il était maigre et hirsute.

Aristote : "Bonjour, vieil homme. Je me suis perdu et cherche le chemin de Mégare."

Ermite : "C'est si tu y vas, que tu seras perdu."

Aristote : "Je n'ai point souvenir que la ville ou les routes alentours soient à ce point peuplées de brigands."

Ermite : "Qui donc te parle de brigands. Elles sont peuplées d'humains. C'est déjà bien assez dangereux. "

Aristote comprit alors qu'il avait affaire à un ermite.

Aristote : "Dis-moi, es-tu heureux ?"

Ermite : "Si je suis heureux ? Et comment ! J'ai tout ce qu'il me faut : l'eau de la rivière, des oliviers, un petit jardin. Et comme je ne suis pas maladroit de mes mains, je fabrique ce dont j'ai besoin. Je n'ai besoin de rien, ni de personne. Je suis parfaitement heureux."

Aristote : "Un homme ne peut pas se contenter d'une telle vie. Ou alors il n'est pas pleinement."

Ermite : "Balivernes ! Je suis le meilleur des hommes."

Aristote : "Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Etre un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n'es pas un homme heureux puisque tu n'es même pas un humain. Un humain a des amis, où sont les tiens ?"

Ermite : "Mes amis sont la nature, mes oliviers, mes légumes."

Aristote : "Une véritable amitié se fait entre égaux. Tu es donc l'égal d'un olivier : planté et immobile. Tu survis en marge de la Cité au lieu d'y participer comme le fait tout véritable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu !"

Et Aristote reprit sa route, descendant vers Mégare.

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Baztan

Pour le Prophète, être un humain, c'est vivre selon la vertu et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. En effet, en vivant seul, l'ermite n'a personne avec qui pratiquer les différentes vertus.

Ainsi, si on les analyse, la grande majorité des vertus (cinq sur sept) régissent les rapports des êtres humains entre eux.

- l'Amitié qui consiste à se préoccuper des autres, à avoir de l'empathie et faire preuve de charité.
- le Don de soi qui est la capacité à se sacrifier pour le bien d'autrui, ce sacrifice est la conscience de la vie en communauté,
- la Tempérance qui est la capacité du croyant à se modérer et à faire preuve de compréhension,
- la Justice qui est la faculté de l'être à faire preuve de magnanimité, à reconnaître la valeur de l'autre, à identifier l'intérêt d'autrui,
- la Conviction qui est la conscience des besoins et des intérêts futurs de la Communauté des croyants et des nécessités de la conservation de l'espèce.

Comment dès lors que l'on vit en ermite avoir des amis, comment se sacrifier pour le bien d'autrui, comment comprendre l'autre, comment être juste, et comment s'intéresser à la Communauté des croyants.

Nous pouvons donc conclure que par ses écrits et ses dialogues Aristote prouve la nature sociable de l'homme et que celui qui est hors Cité , naturellement bien sûr et non par le hasard des circonstances, est soit un être dégradé soit un être surhumain.

En conclusion, l'homme sage doit participer à la vie de la Cité, ainsi, il pourra appliquer les différentes vertus et ainsi devenir vertueux et par là même accéder au Soleil.

Pourquoi ne pas s'investir dans la vie de l'Eglise Aristotélicienne, de nombreux postes sont à pourvoir au Conseil Diocésain ou dans les églises des villages. Le Clergé vous accueillera à bras ouverts et nous pourrons propager le message d'Aristote à tous.

Investissez vous pour la Mairie et le Duché, actuellement la mairie recherche des responsables de filières, pourquoi ne pas essayer.

A la fin de la messe, Baztan se rendit sur le porche afin de remercier tous les fidèles venus assister à la messe.

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Scarlett_la.poison

Ava se montrait peu depuis des jours. Le froid ce matin était revenu malgré l'arrivée du printemps.
Elle arriva devant la porte et entra dans l'église. Trempant ses doigts dans le bénétier, elle se signe.
Ava se dirigea vers l'alcove où brulait des cierges. Elle s'agenouilla et pria quelques isntants. Elle prit un cierge et l'allluma en laissant ques deniers dans le tronc.
L'église était vide, elle aurait bien voulu s'entetenir avec le Père Baztan.
Pas grave, elle lui enverrait un courrier.
Elle se signa à nouveau et repartit sur les remparts pour défendre sa ville.

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Baztan

Ce matin, Baztan quitta le presbytère pour se rendre à l’église, aujourd’hui, c’était jour de marché et de nombreux paysans des alentours venaient vendre les produits de leur labeur. Il traversa la foule d’un pas pressé saluant au passage les villageois ou quelques voyageurs de passage, il accepta le cadeau d’une bonne paysanne qui lui offrait chaleureusement quelques fruits, sa vieille bonne lui en ferait une tarte, elle qui lui reprochait de ne pas lui donner assez d’écus pour les besoins du presbytère, au moins aujourd’hui, elle ne devrait pas se plaindre. Puis arrivé à l’église, il se prépara rapidement pour la messe du jour, il avait choisi comme thème l’amour, il souhaitait que ses paroissiens s’imprègnent des paroles d’Oane et de l’être divin. Il se mit à sonner les cloches pour inviter ses fidèles.

Dès que le dernier arrivant fut installé, Baztan fit un signe pour que l’on ferme les lourdes portes de bois pour éviter que le froid ne pénètre à l’intérieur. On ne pourrait pas dire qu’il ne prend pas soin de ses fidèles. Puis il commença la messe.

Chers fidèles, la messe d’aujourd’hui aura pour thème : l’amour mais tout d’abord je vais réciter le « je confesse à dieu » puis vous répèterez après moi

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Chpiot

Les murs de la ville étaient apparus à l'horizon au petit matin.
Compiègne, enfin !!

La boulangère était heureuse de retrouver sa ville et ses amis, qu'elle avait laissé derrière elle une fois encore pour les besoins de la mairie.
Elle avait eu le plaisir de trouver à son retour à Sainte Méné un petit comité d'accueil formé par l'Assoiffé et le Curé. Cela lui faisait chaud au cœur même si elle n'avait pu trinquer avec chacun d'eux dans les tavernes désertées de la ville au lac... elle arriverait bien a rattraper le retard, elle ne se faisait pas trop de soucis là dessus..

Elle avait prit la route avec ses compagnons, les guidant d'un pas rapide jusqu'à Compiègne. Elle aurait surement marché à une allure moins preste si Baztan avait cessé une minute de lui rabâcher qu'il avait encore bien du travail en rentrant, pour aller prêcher et officier.. Mais elle ne s'en plaignait pas. Elle avait une affection certaine pour le curé, ami de toujours, et elle ne pouvait que le féliciter de mettre tant de cœur à l'ouvrage pour ses paroissiens. Et puis, grâce a lui, chacun des quatre voyageurs se sera reposé un peu avant de reprendre sa journée.

...

Quelques heures de sommeil plus tard, les jambes un peu engourdies, elle se prépara pour aller a la messe. D'après les conversations de la nuit, le thème abordé serait l'amour.. Chpiot se prépara, le sourire aux lèvres en se demandant ce qu'il allait bien pouvoir préparer comme sermon. Le thème était vaste, mais avait ces temps ci pour la rouquine une douce consonance.

Elle traversa la rue d'un pas rapide pour enjamber à la volée les quelques marches du parvis. Baztan était déjà là, a prendre soin de ses ouailles... elle irait le saluer à la fin de l'office.
Elle pénétra au cœur de Sainte Espérance, se signa et remonta l'allée pour prendre sa place habituelle.. aux coté de la place vide qu'occupait son forgeron quelques mois plus tôt. Étrangement, cette place restait inoccupée depuis sa disparition. Elle se surpris a sourire doucement en regardant a cet endroit. La peine s'effaçait, seuls les bons moments étaient là, bien ancrés en son sein.

Baztan la sorti de ses rêveries en parlant d'une voie Claire et forte pour que chacun puisse entendre. Il invita les fidèles a se confesser et Chpiot récita à mis voix les paroles du Curé.
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.cammille.

Un matin comme les autres, à ceci près que chaque dimanche, en se réveillant, l'auvergnate a une pensée pieuse du genre: "Aujourd'hui, j'vais à la messe!".
Seulement à trop s'acharner sur ses aiguilles tard dans la nuit, ben le matin se retrouve plutôt en début d'après midi... Et aller à la messe un dimanche après midi, ça revient à ne pas aller à la messe...
Voilà pourquoi ce matin finalement pas comme les autres Cammille se réveille en se disant "Faudra que j'aille me confesser pour ne pas aller à la messe...".
Et comme un écho, les cloches retentissent.
Sursaut, couvertures qui volent et pieds nus qui claquent sur le sol froid. La demoiselle et bien vite habillée, peignée et rafraîchie. Bon bien entendu si on y regarde de plus près la mise n'est pas parfaite et des mèches brunes s'échappent déjà de la tresse qui se répand sur son épaule...
Mais tant pi! Un petit bonnet est enfilé et la voilà dehors à se presser vers l'église.
Et elle a bien fait de se presser puisqu'elle arrive juuuste avant le début de l'office! Un rapide plouf-plouf et elle s'assoit sur un banc, tout sourire, pour réciter la confession.

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis,
de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Baztan

Baztan ouvrit le livre des vertus, il souhaitait lire un passage qui lui avait plu et qui, il en était sûr ferait réfléchir ses fidèles du plus noble au plus pauvre des fidèles.

Citation:

1 Dieu ne répondit pas à la créature qui avait fait l’apologie de la domination du fort sur le faible.

2 Il se tourna vers un groupe de créatures. C’était justement celui qui faisait partie de l’espèce humaine et qui avait parcouru le monde. Dieu savait que ce groupe se croyait rejeté par Lui. Ces humains pensaient être privés de tout talent. Ils estimaient être mis à l’écart de la création du fait de leur prétendue infériorité. Mais, parmi eux, l’humain qui portait le nom d’Oane détenait, sans en être sûr, la réponse à la question posée par le Très Haut.

3 Car Oane doutait. Il regardait souvent les étoiles, espérant voir Dieu. Il aimait le Très Haut d’un amour sincère, mais ne savait pas si cela était le véritable sens de la vie. Il voulait bien donner sa réponse, mais il était considéré comme faible d’esprit par son groupe et personne ne voulait le laisser parler. Mais Dieu était omnipotent. Il avait écouté le groupe d’humains se plaindre. Mais surtout, Il avait perçu l’amour et le doute dans le coeur d’Oane.

4 Alors, depuis le ciel, un rayon de lumière se fit et vint nimber Oane. Toutes les créatures furent ébahies, admirant la douce lumière qui auréolait l’humain. Elles s’écartèrent alors, le laissant seul face à Dieu. Il contempla son corps enluminé d’un regard plein de curiosité. Puis il se tourna vers les membres de son groupe. Pour la première fois de sa vie, il put voir dans leur regard non pas du mépris mais du respect.

5 Et Dieu lui demanda: "Et toi, l’humain, n’as-tu rien à Me répondre ? J’ai ici convoqué toute Ma création pour trouver celui qui donnera la juste réponse à Ma question. Tu es venu et tu n’as pas répondu. Alors, maintenant, Je te somme de le faire !" Alors, Oane, terrifié par le ton sévère de son créateur, leva les yeux vers Lui et, d’un ton hésitant, dit: "Mais, ô Très Haut, je ne sais si ma réponse est juste..." Et Dieu lui ordonna: "Parle et je te le dirai !"

6 Alors, Oane répondit: "Tu as certes fait Tes créatures se nourrissant les unes des autres. Il leur faut chasser et tuer pour se nourrir. De même, il leur faut se battre pour défendre sa vie. Mais il n’y a pas de fort ni de faible. Personne ne rabaisse ni ne piétine les autres. Nous sommes tous unis dans la vie et nous sommes tous Tes humbles serviteurs. Car Tu es notre créateur."

7 "C’est pour cela que Tu as donné des talents plus beaux les uns que les autres à toutes Tes créatures. Chacune d’elles a sa place dans Ta création. Son talent permet à chacune d’elles de la trouver. De ce fait, il n’y a pas de créature préférée de Toi, ô Très Haut. Nous sommes toutes pareillement aimées par Toi et nous nous devons tous de t’aimer en retour. Car, sans Toi, nous n’existerions pas. Tu nous a créés alors que rien ne t’y obligeait et nous nous devons de t’aimer pour te remercier de ce geste."

8 "Nous sommes certes enchaînés à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour." Alors Dieu dit: "Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer ses semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes."

Spyosu

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Chpiot

La boulangère écouta attentivement la lecture proposée par le Curé. Elle trouvait sage les paroles d'Oane. En observant l'assemblée autour d'elle, elle vit tout un tas de personnes, toutes différentes, et pourtant égales devant le regard de Christo.

Elle reporta son attention sur Baztan pour écouter la suite de l'office
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Baztan

Baztan termina la lecture et ferma les yeux pour réfléchir au sens de cet extrait, puis il les ouvrit et se rendit compte de l’effet que ce texte avait fait à ses fidèles, certains avaient l’air pensif, d’autres étaient émus, il y en avait même un qui s’était endormi. Baztan ferma le livre des vertus d’un coup sec et bruyant, ce qui eu pour effet de le réveiller puis commença son sermon

Cet extrait du Livre des vertus nous révèle que ce qui doit mener notre vie c’est l’amour. Non pas l’amour physique comme certains le pensent à ce moment même Baztan fusilla du regard des jeunes dont le sourire et les regards de connivence en disait long mais l’amour pour son prochain, car si on aime ceux qui nous entourent alors on ne peut que faire des choses bonnes.

Au contraire, celui qui méprise l’autre, le rudoie ne vaut pas mieux que la Créature sans nom. La meilleure récompense d’un acte d’amour est de recevoir l’amour de la personne qu’on aide, un sourire, un regard plein de reconnaissance après l’acte de bonté valent plus que toutes les médailles et tous les honneurs que l’on peut avoir sur cette terre.

Après quelques instants de silence baztan récita le credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

Puis Baztan se rendit sur le porche pour remercier les fidèles qui avaient fait le déplacement

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Chpiot

La boulangère qui regardait Baztan remarqua que son visage se figea en fixant une personne dans les rangs. Elle se demanda se qui pouvait bien se passer et se tourna lentement vers la zone ciblée par le curé lorsque un bruit cinglant comme un coup de fouet d'une Zaza en colère la fit sursauter. A l'évidence, elle n'avait pas été la seule a se faire surprendre et reteint avec difficulté une envie de rire en voyant la tête d'un malheureux qui, réveillé en sursaut, avait fait un bond phénoménal sur son banc.

Baztan reprit la parole de sa voix enjouée comme si de rien n'était. La boulangère troublée par l'évènement qui venait de se produire essayait désespérément d'effacer de sa mémoire le sursaut de l'homme.. faute de quoi elle n'arriverait pas a canaliser son envie de rire.
De ce fait, elle n'entendit qu'une partie du sermon.
... La meilleure récompense d’un acte d’amour est de recevoir l’amour de la personne qu’on aide, un sourire, un regard plein de reconnaissance après l’acte de bonté valent plus que toutes les médailles et tous les honneurs que l’on peut avoir sur cette terre.

Entendre ces paroles la calma sur le champs. Rien n'était plus vrai que cela.. un sourire.. ca ne coutait rien, et pourtant, c'était si réconfortant..

Elle n'eut pas le temps de se perdre dans ses pensées que déjà le crédo résonnait dans Sainte Espérance et récita avec les autres.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

Quelques secondes encore, l'écho des voix résonna et fut couvert d'un brouhaha, signe que la messe était terminée.

Chpiot alla rejoindre le curé sur le parvis.

Bonjour mon Père.

Je vous remerci d'avoir célébré cette messe dominicale.
Vous avez surement encore a faire... je vous laisse donc

A plus tard certainement..

Chpiot lui adressa un chaleureux sourire et prit la direction des tavernes pour y retrouver ses amis.
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Baztan

je décompose la messe en trois parties vous pouvez arriver après le credo. Après la seconde partie que je posterai ce soir vous serez considéré comme retardataire mais je vous pardonne dans ma grande mansuétude car vous êtes toujours les bienvenus dans mon église.

C'était dimanche, le jour préféré de Baztan, le jour qui lui permettait d'aller à la rencontre de ses fidèles. Il s'était levé le cœur plein d'entrain mais malheureusement le match de soule de mercredi avait laissé des traces, les courbatures lui faisaient un mal de chien.

Mais il lui en fallait plus pour lui faire manquer l'office du dimanche et il se rendit sur le marché d'abord pour prêcher un peu et inviter les villageois à venir à l'église puis à l'église pour les préparatifs de la messe.

Après avoir préparé la messe il se rendit sur le porche pour attendre ses fidèles et donna le signal pour faire sonner les cloches.

les gens se pressaient laissant leurs occupations dominicales pour venir entendre la bonne parole.

Lorsqu'il jugea l'assistance suffisante, Baztan commença l'office.

Mes enfants, merci d'être venu me rejoindre, aujourd'hui nous aborderons le thème du baptême, mais commençons par réciter le credo

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Chpiot

Chpiot arriva sur le parvis de l'église alors qu'à peine les cloches commençaient à sonner.
Elle s'était levée de bonne heure et avait déjà accompli de nombreuses taches. La fraicheur matinale lui avait rosit les jours et de petits jets de vapeur s'échappaient de ses narines à chaque expiration.

Elle adressa un signe de tête courtois à Baztan qui accueillait ses fidèles et aller gagner sa place après s'être signé d'eau bénite.
Triste sourire en regardant à sa gauche, le siège vide. Bientôt... Bientôt son époux recevrait la messe qu'il méritait.

Le curé remonta enfin l'allée centrale menant à l'autel. Chpiot remarqua qu'il avait une démarche peu coutumière et esquissa un petit sourire. Le pauvre devait encore ressentir le match de soule... elle avait bien souffert aussi a ses débuts. Encore quelques jours et ca lui passerait.. a peine le temps de se remettre que le second match arriverait de toute facon. Autant qu'il s'y habitue de suite.

Chpiot l'écouta et récita avec l'ensemble des fidèles le crédo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen
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Mei_lan

"Allez c'est décidé, je dois aller plus souvent à la messe" songea Mei en se levant ce matin là. Prise d'une motivation inaccoutumée, elle se réveilla promptement alors que le soleil pointait à peine le bout de son nez.
Elle alluma un feu de cheminée et prépara son petit déjeuner : des petits gâteaux de riz gluant, fourrés aux haricots rouges, et un verre de lait chaud. Après quoi, elle s'habilla sobrement et se rendit vers l'Église, le ventre plein et le cœur léger d'enfin prendre la bonne résolution d'aller à la messe.

Arrivée tout juste au moment de réciter le crédo, Mei se hâta d'aller se signer à l'eau bénite, puis alla s'asseoir auprès de Chpiot en la saluant d'un sourire amical. Elle commença à réciter le crédo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

Baztan

Baztan ouvrit le Livre des Vertus,

voici un récit d'Ysupso, un pieux croyant à qui l'être divin s'adressa par rêve pour lui expliquer comment se passerait la fin des temps. Ysupso pose des questions à l'être divin

Citation:

Je Lui demandai encore: “Le baptême est le sacrement qui consacre l’entrée d’un humain dans la communauté des croyants. Sans ça, il n’y a pas d’accès au Paradis possible. Mais que deviennent les pauvres enfants dont la vie s’achève avant qu’ils aient la chance d’être baptisés?” Il me répondit: “Je vous ai fait élus à votre naissance, car vous tendez naturellement vers Moi. Ce sont vos péchés qui vous détournent de Ma divine perfection.”

“Le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie. Un vertueux qui n’est pas baptisé ne se verra pas effacer ses fautes, car Je n’ai pas béni son entrée dans la communauté de Mes fidèles. Mais ne crois pas que le fait d’être baptisé t’autorise à pécher sans vergogne. Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu. Mais tous ceux qui n’ont pas été baptisés, qu’ils soient enfants ou adultes, si ils n’ont absolument jamais péché, pourront de même accéder au Paradis.”

je vous laisse quelques instants pour réfléchir à ces paroles.

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Chpiot

La boulangère adressa un sourire à Mei qu'elle n'avait pas croisé à l'office depuis .. houllala.. bien longtemps.
Elle se pencha doucement à la fin du crédo et lui chuchota
Ca fait longtemps que je ne t'ai pas vu ici dis donc.. c'est une bonne initiative de ta part..

Baztan de sa démarche chaotique était enfin arrivé derrière le pupitre et commença sa lecture. Chpiot l'écouta attentivement. L'extrait était court et simple à comprendre.
Elle adressa un sourire au curé qui regardait ses fidèles réfléchir a ce qu'ils venaient d'entendre.
L'église était silencieuse, on entendait juste quelques toussotements ou les soupire de quelques enfants pressés de sortir pour aller jouer
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Baztan

Après ces quelques instants de réflexion, Baztan commença son sermon

chers fidèles,

Vous êtes nombreux à me demander à quoi sert le baptême. Pour certains, il permet d'accéder au mariage, pour d'autres, c'est une formalité à accomplir pour des élections comme cela s'est vu dans des villes en Champagne ou ailleurs.

Mais moi je vous réponds que le baptême c'est beaucoup plus que ça. Le baptême est un acte noble effectué par le croyant. Car en rejoignant la communauté des fidèles, il envoie un signal à tous les croyants à tout son village. Il s'engage à être plus vertueux à montrer l'exemple à autrui.

MAIS attention, car tout baptisé est également sujet à l'influence de la créature sans nom. Laissez moi vous raconter une anecdote.

Un jour un homme est venu dans mon bureau, il m'a confié son désarroi car il s'est fait volé par un homme. Et cet homme était baptisé, OUI il haussa le ton C'était un fidèle de l'église Aristotélicienne.

Il me dit je lui ai fait confiance car il était baptisé donc vertueux.

Mais je lui ai répondu. Mon fils, le baptême n'est par un certificat d'honnêteté et un gage de vertu. C'est un engagement à suivre les préceptes de l'église. Mais un fidèle peut succomber à la créature sans nom et être condamné à rejoindre la lune.

A l'inverse, un simple croyant peut rejoindre le soleil s'il a eu une vie vertueuse.

En somme, la vertu n'est pas réservée aux baptisés et heureusement car ils seraient bien peu nombreux à Compiègne. Ce qui détermine l'avenir d'un homme, c'est le choix qu'il fait d'être vertueux.

Mais le baptême vous offrira l'avantage d'avoir le droit à l'erreur car la perfection est difficile à atteindre ainsi un baptisé pourra se faire confesser par un prêtre et ainsi effacer ses péchés si ce dernier lui donne l'absolution. Voilà l'avantage du baptême.

Après quelques instants de réflexion, Baztan renvoya ses fidèles à leurs occupations quotidiennes.

La messe étant terminé Baztan salua ses fidèles sur le porche de l'église et tout particulièrement Chpiot et Mei_lan comme à son habitude

Chpiot

Chpiot écoutait à présent les paroles du curé avec une grande attention.
"Ce qui détermine l'avenir d'un homme, c'est le choix qu'il fait d'être vertueux"
La boulangère n'aurait pas su mieux résumer ses pensées à ce sujet. Elle en avait fait des rencontres depuis ses premiers pas à Compiègne. De toutes les castes, de tous horizons... et cette petite phrase pouvait s'appliquer à tous.

L'office touchait déjà à sa fin. Chpiot se leva et suivi le flot des fidèles saluant de ci de là quelques connaissances. Arrivée sur le parvis, elle fit un bise à Mei et lui souhaita bonne journée puis se dirigea vers le Curé. Elle posa un main amicale sur le bras de son Ami, lui adressant un chaleureux sourire.
Bonne fin de journée mon Père..
Elle tourna les talons et prit la direction des rempares. Elle avait besoin de passer un moment seule.. là haut, elle serait tranquille.
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Baztan

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Baztan

Aujourd'hui, Baztan préparait l'église pour les funérailles de Messire RAJAVIDIA. Il avait la mine sombre, les funérailles, ce n'est pas ce qu'il préférait dans son sacerdoce, mais il se devait à ses fidèles.

Lorsque Chpiot était venu le trouver dans son bureau pour organiser les funérailles de son mari il avait ressenti son désespoir.

Elle n'avait qu'une peur, c'est que la mémoire de son mari ne soit honorée comme il se doit.

Bien que les mois aient passés depuis la mort de son mari, le souvenir de son mari était toujours présent.

Les funérailles étaient plus que nécessaires pour qu'elle fasse son deuil.

Pendant toute la matinée Baztan avait préparé l'église pour la cérémonie.

Il avait disposé des cierges près de l'autel afin d'entourer le cercueil. Des villageois avaient apportés des fleurs. Il les avait disposées près de l'autel, ce geste des villageois réconforterait sûrement la veuve.

Il avait réuni quelques enfants du village pour composer une chorale. Et pendant toute la semaine il leur avait fait répéter des chants religieux pour animer la cérémonie.

L'heure de la cérémonie approchait et Baztan donna le signal pour faire sonner le glas.

Il ne restait plus qu'à attendre l'arrivée de Chpiot, du cercueil et des invités venus soutenir la veuve.

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Chpiot

Chpiot avait eu du mal à accepter la disparition de son époux si vite rappelé auprès du Très Haut après le mariage célébré. Il était alors en pleine force de l'age, elle ne s'était pas préparé a ce drame.
Elle avait mit des semaines avant d'oser aller demander une cérémonie pour Raja, espérant secrètement le voir revenir, un bouquet de fleurs à la main et le sourire charmeur comme il le faisait régulièrement .. mais les jours, les semaines et les mois étaient passés et elle avait bien du se rendre à l'évidence que jamais plus elle ne le reverrait.

Elle était allé trouver Baztan, nouvellement promu Curé, mais surtout ami de toujours et lui avait expliqué son cas. Le pauvre homme avait fait preuve de compassion et lui avait assuré qu'il ferait ce qu'il fallait pour lui permettre de faire son deuil.

Le jour des funérailles était arrivé.
Chpiot remontait la rue menant à l'église d'un pas lent, suivant le cercueil de son époux que portaient 4 hommes qu'elle ne connaissait pas.
Le glas résonnait dans le village, appelant les villageois pour cette triste messe, mais la boulangère doutait de voir grand monde.

L'église enfin.
Les porteurs marquèrent une petite halte devant le curé avant d'entrer et d'aller poser le cercueil sur les tréteaux placés devant l'autel.
Chpiot quant à elle ne savait pas trop quoi faire ni ou se placer, aussi préféra t elle rester aux cotés de Baztan, suivant du regard le cercueil de son époux.
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Mei_lan

Réveillée depuis plusieurs heures déjà, Mei travaillait assidûment dans son moulin lorsqu'elle entendit le glas de l'Église retentir non loin. La jeune fille se remémora brusquement une des rumeurs qui circulait dans le village en ce moment : Il paraîtrait qu'on allait célébrer des funérailles comme il fallait, au défunt mari de Chpiot. Le cœur de Mei se serra en pensant à son amie qui devait être bien malheureuse depuis la disparition brutale de Rajavidia.

Laissant finalement ses tâches quotidiennes pour un moment, Mei se décida à aller assister aux funérailles de l'époux de Chpiot. Elle rentra dans sa propriété et ouvrit son armoire pour prendre une simple robe de bure blanche. Comme elle détestait cette couleur! Dans son pays natal, le blanc était synonyme de deuil. Elle revêtit la dite robe et attacha ses longs cheveux sobrement avant de se mettre en route pour l'Église.

Elle aperçut au loin le cortège qui s'apprêtait à pénétrer dans ce lieu saint, et accéléra le pas pour arriver à temps. Sur le parvis de l'Église, elle ralentit et entra discrètement. Elle se rendit compte que les membres présents, dont Chpiot, étaient tous vêtus de noir! Mais aurait-elle commis une erreur?

Ne pouvant plus faire demi-tour, elle décida de se faire toute petite pour éviter qu'on ne se méprenne sur son accoutrement. Elle lança un regard empli de compassion à son amie, qui restait auprès du cercueil de son époux, et du curé.

Mei se contenta de s'asseoir sur un banc et attendit que l'oraison funèbre soit prononcée.

Baztan

Le cortège funèbre entrait dans l'église, la veuve suivait le cercueil comme le rituel l'exigeait. Après un bref arrêt devant lui pendant lequel il bénit le cercueil, les hommes posèrent le cercueil devant l'hôtel.
ALors que la veuve s'était mise à ses côtés pour accueillir les villageois, Baztan la rassura

ne t'inquiètes pas je m'occupes de tout mais j'aimerai que tu dises quelques mots pour la mémoire de ton mari pendant la cérémonie. Trouveras tu la force de le faire ?

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Chpiot

Debout aux cotés de Baztan, Chpiot saluait discrètement les villageois qui, la mine triste arrivaient doucement.
Chpiot aperçu Mei dans sa robe blanche. Sa tenue tranchait avec le noir monotone qui envahissait sa vue. Chpiot lui adressa un sourire lorsque la jeune femme passa devant elle. Elle avait déjà entendu Mei en taverne, parler des coutumes de son pays natal, dont celle de la couleur blanche, symbole du deuil.

Baztan était là à ses cotés et Chpiot s'en trouvait réconfortée. Son vieil ami a ses cotés, stable et confiant, rassurant. Lorsqu'il lui demanda si elle avait la force de parler pour la mémoire de son époux, la boulangère se crispa légèrement
Elle tourna la tête vers le curé, et ouvrit la bouche sans qu'aucun son ne sorte. Elle avala péniblement sa salive et réitéra l'essaye

Je.. je ne sais pas Baztan. J'espère en avoir la force et le courage.. mais là..
Elle ne pu en dire plus, sa gorge se serrait sous le coup de l'émotion la forçant a se taire.
Elle baissa la tête, espérant que Baztan ait comprit qu'elle n'était encore sure de rien.
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Baztan

Baztan sentit que Chpiot n'était pas assez sûre d'elle pour parler devant l'assemblée toute entière, la peine, le chagrin étaient trop forts et la femme d'habitude si forte avait l'air si fragile aujourd'hui. Il la réconforta comme il put puis la rassura

écoute chpiot, je m'occupe de la cérémonie, si tu te sens assez forte pour parler tu n'auras qu'à me faire un signe et je te laisserai la parole.

puis il la guida à sa place. Il fit un signe à ses aides pour qu'ils allument les cierges entourant le cercueil, puis jetant un coup d'oeil sur l'assemblée qu'il jugea suffisante pour commencer la cérémonie. La chorale se mit à chanter un bel air religieux

Chers fidèles,

Nous sommes réunis aujourd'hui pour rendre hommage à Messire Rajavidia.

Pour commencer cette cérémonie je vais vous demander de bien vouloir réciter le Credo après moi.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN

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Chpiot

Chpiot hocha la tête. Lui faire signe.. ca elle y arriverait. Elle espérait de tout son cœur que son malaise se dissiperait suffisamment pour lui permettre de rendre hommage à Raja.

Elle suivit Baztan, et s'installa tandis que des personnes venues prêter main forte au curé s'activaient. Elle était touchée de constater a quel point le curé s'était impliqué allant jusqu'à employer des petites mains pour lui rendre l'office plus supportable.

Les enfants s'étaient mit a chanter et la boulangère senti les larmes lui serrer la gorge a nouveau. Son époux pouvait il voir tout cela de là ou il se trouvait a présent ?!
Elle espérait que oui..

Lorsque Baztan les y invita, elle récita le crédo d'une voix peu assurée, sa main gauche glissant sur la place à coté d'elle

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure ....

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
... enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
.. mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
..... munion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN
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Baztan

Le Credo ayat été repris par l'ensemble des fidèles, Baztan, l'air grave comme les circonstances l'exigeaient ouvrit le livre des vertus pour lire un extrait.

Il lut l'extrait suivant d'une voix claire et calme.

Citation:

ETRE DIVIN

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tien.
ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après l’amitié qu’il a reçu et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qui est la tienne.
et ne détourne pas ton regard de notre ami.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.
Ne détourne pas ton regard de notre ami.

Nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparait le corps de l’ami qui nous est cher. Accorde-nous l’espérance de le revoir auprès de Toi en compagnie de nos prophètes.

Aujourd'hui nous prions pour le repos de son âme.

ETRE DIVIN

Reçois notre ami RAJAVIDIA en ta Sainte Protection.
Qu'il rejoigne les Saints et les Justes pour la vie éternelle.
Pardonne lui ses pêchés et regarde sa foi.
Il t'a donné sa vie donne lui la paix.
Amen

Puis après quelques instants de silence, Baztan commença le sermon qu'il avait préparé pour RAJAVIDIA.

Chers fidèles,

A la demande de Dame Chpiot, sa veuve, j'ai décidé de vous réunir dans cette église afin de rendre hommage à notre ami RAJAVIDIA.

Rappellons nous de notre frère, cet homme qui se démenait pour le maintien de l'ordre, il avait occupé les postes de Lieutenant Prévôt et Sergent de la Maréchaussée mais aussi par la Justice, le dernier poste qu'il ait occupé étant celui de juge.

MAIS aujourd'hui il est mort tué par des brigands. Son corps n'a pas été retrouvé mais nous savons tous où est son âme, elle a rejoint le soleil.

Maintenant RAJAVIDIA est au coté de l'être divin et d'Oane. Car tel Oane,il avait compris que le but de la vie n'était pas la domination du plus fort sur le plus faible, mais l'amour.

L'amour c'est ce qui l'a uni à Dame Chpiot lorsqu'ils se sont dit "oui" pour la vie. Il avait choisi une femme aimante et connue dans sa ville pour sa bonté. Ils voulaient tout deux fonder une famille, malheureusement il a fallu qu'il croise des suppôts de la crétaure sans nom pour qu'un beau couple soit brisé.

Ils n'ont même pas eu le temps de fonder une famille.

SEMPER FIDELIS, toujours fidèle, telle était sa devise. Et aujourd'hui c'est nous qui lui sommes fidèles en lui rendant cet hommage.

Baztan regarda le cercueil

Qu'il repose en paix

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Chpiot

Il était dur pour la boulangère de se concentrer sur ce qui était en train de se passer autour d'elle. Le souvenir de Raja était encore si présent.

Baztan se dirigea vers le pupitre et commença la lecture.
"Ne détourne pas ton regard de notre ami"
Cette phrase tombait comme un couperet et résonnait dans sa tête. Chpiot n'arrivait pas a détacher son regard du cercueil

A la fin de sa lecture, Baztan se déplaça pour venir à coté de l'écrin funèbre et prononcer quelques paroles.

Chpiot l'écouta, la gorge sèche et nouée, les yeux lui piquaient. Elle avait tant pleuré pour cet homme qu'elle avait aimé comme la prunelle de ses yeux,qu'elle ne pensait plus pouvoir verser une larme avant bien longtemps et pourtant...
Sans s'en rendre compte, voila qu'elle pleurait à nouveau. Baztan avait trouvé les mots qu'elle aurait prononcé elle même, il avait cerné l'homme que Raja était et cela la touchait profondément.
Les larmes chaudes coulaient sur sa peau fraiche, sans discontinuer, s'agglutinant au bout de son nez ou a son menton.
Chpiot fixait le cercueil, boite vide et pourtant si symbolique a ses yeux. Les mots du curé résonnaient dans sa tête

Semper Fidelis, oui pour la vie ... aux cotés de l'être divin ... couple brisé ... rejoins le soleil .... fonder une famille ...repose en paix ... l'amour ... tué .. Semper Fidelis ...

La tête de Chpiot allait exploser. Elle plaqua ses deux mains sur son visage et se mit à pleurer à gros sanglots.
Baztan lui avait demander si elle se sentait le courage de prendre la parole devant l'assemblée.. elle s'en était cru capable jusque là, mais la douleur avait refait surface avec les propos de Baztan. Douleur qu'elle pensait apaisée mais qui n'avait été qu'occultée, et elle se trouvait dans l'incapacité de prononcer quoi que ce soit de cohérent
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Baztan

Baztan écrasa une larme lorsqu'il vit la détresse de chpiot mais poursuivit la cérémonie

Dieu nous a annoncé:

Citation:

Lorsque chacun de vous mourra, Je le jugerai, en fonction de la vie qu’il a menée. Le soleil inondera chaque jour le monde de sa lumière, par preuve d’amour pour Ma création. Ceux, parmi les tiens, que j’y enverrai, vivrons une éternité de bonheur.

Ta vie parlera pour toi lors du Jugement.

J'invite maintenant ses amis à soulever son cercueil et à le conduire lentement vers sa dernière destination le Cimetière de Compiègne.

Les hommes soulevèrent le cercueil pour porter RAJAVIDIA dans sa dernière demeure, l'émotion était à son comble lorsque le cortège se forma. Les fidèles, les yeux mouillés par les larmes regardaient défiler le cercueil suivi par la veuve, le curé et ses amis proches.
Alors que le cortège avançait dans l'allée, Baztan donna le signal à la chorale pour entonner un chant qu'il avait composé pour honorer les villageois Compiègnois lors des funérailles.

Aujourd'hui, toute une ville te pleure
O enfant de Compiègne
Aujourd'hui tout le monde pense à toi
Du manant, au plus riche des Compiègnois

Ton âme a rejoint le soleil
Sans toi Compiègne ne sera plus pareille
Tes champs abandonnés et ton échoppe désertée
nous rappelleront chaque jour à quel point tu vas nous manquer

Tu vas maintenant rejoindre la terre de tes ancêtres
Accompagné de ta famille et du prêtre
Ton souvenir restera à jamais parmi les tiens
Qu'il montre à tous le chemin

Puis le cortège sortit de l'église pour se rendre au cimetière. La cérémonie était terminée.

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Baztan

Citation:

Recrutement de l'archevêché de Reims
Recrutement de mars

Nous, Thomas d'Azayes, fait Archevêque de Reims, par la Grâce du Très-Haut et la volonté de nos pairs, et noble successeur des apôtres de Christos :

Nous informons la communauté des fidèles qu'un grand nombre de postes sont toujours à pourvoir afin d'assurer au mieux la diffusion de la foi sur l'archidiocèse de Reims :

Nous recherchons :

Des curés ou abbesses pour les paroisse d'Argonne et de Varennes : (niveau paroissial)
Le curé est en charge de la gestion religieuse d'une paroisse. Sous l'autorité de son évêque, il veille au bon déroulement des offices, et amène les fidèles sur le chemin de la vraie foi, tout en s'approchant lui-même de la vérité divine.

Conditions : poste ouvert à tous les fidèles érudits de la voie de l'Église, résidant à Argonne. Le curé devra prononcer ses vœux lors de sa nomination. La formation sera assurée par l'archevêque.
Des diacres/vicaires pour les paroisses de Reims, de Varennes, de Sainte Ménéhould, d'Argonne et de Compiègne : (niveau paroissial)
Le diacre est en charge de tous les sacrements de l’Eglise Aristotélicienne hormis celui de l’ordination. Il assiste le curé dans la réalisation des messes. Il sera formé et aidé dans sa tâche par l'archevêque de Reims.

Conditions : poste ouvert à tous les fidèles, sans exception résidant dans ces villes. Le diacre et le vicaire n'ont pas le droit de port d'arme.
Des prêcheurs, pour l'archidiocèse de Reims : (niveau paroissial)
Les prêcheurs sont des personnes chargées de porter la bonne parole directement aux fidèles, et de leurs donner des éléments nécessaires à la compréhension du monde. Ils vont sur les marchés, devant les tavernes, pour prêcher la bonne parole, et transmettre les enseignements des prophètes à tout à chacun.

Conditions : poste ouvert à tous les théologiens [niveau 3, voie de l’église] ayant des idées claires sur les éléments à prêcher sur l'archidiocèse de Reims.
Un procureur ecclésiastique : (niveau diocésain)
Le procureur est en charge de la bonne gestion de tout ce qui concerne la justice d'église sur le diocèse. Il travaille en étroite collaboration avec la Congrégation de la Sainte Inquisition et son évêque.

Conditions : poste ouvert à tous les fidèles ayant de bonnes connaissances dans le Droit Canon, et aimant le Droit en général. Une personne érudite de la voie de l'Eglise [niveau 3] pourra de plus, tenir ce poste In Gratebus.
Un responsable du Trésor : (niveau diocésain)
Le responsable du Trésor est en charge du suivi de la trésorerie de l'archevêché. Il travaillera à trouver les financements et surveiller les recettes et les dépenses de l'archevêché.

Conditions : poste ouvert à tous les théologiens [niveau 3, voie de l’église] ayant de bonnes compétences économiques et ayant des qualités relationnelles afin de traiter avec les partenaires de l'Eglise aristotélicienne
Un responsable de la relations avec les curés : (niveau diocésain)
Le responsable de la relations avec les curés est chargé de faire le lien entre l'archevêque et les curés de chaque paroisse. il peut s'occuper entre autre, des nominations In Gratebus.

Conditions : poste ouvert à tous les théologiens [niveau 3, voie de l’église] aimant voyager et ayant des qualités relationnelles afin de traiter avec les clercs de chaque paroisse.
Un responsable de la doctrine : (niveau diocésain)
Le responsable de la doctrine a pour charge d'animer la diffusion de la foi, notamment par les prêches. En collaboration avec les prêcheurs du diocèses, il veillera à ce que les messages transmis respectent le dogme et véhiculent les valeurs de l'Eglise.

Conditions : poste ouvert à tous les théologiens [niveau 3, voie de l’église] aimant rédiger et déclamer des prêches. Ce poste est à pourvoir In Gratebus.
Des gardes épiscopaux : (niveau provincial)
Les gardes épiscopaux sont en charge de la sécurité de l’évêque, et plus généralement des clercs du diocèse. Ils servent d’escorte lors des déplacements. Des carrières sont envisageables dans cette branche armée de l’Eglise.

Conditions : postes ouverts à tous les fidèles résidants sur l'archevêché de Reims et sachant manier une arme.

Toutes les personnes intéressées par l'un de ces postes, ou voulant plus généralement se mettre au service de l'Eglise est prié de contacter l'archevêque de Reims, Monseigneur Thomas d'Azayes ou un membre du clergé de son choix qui relaiera la demande, ou se rendre à l'archevêché de Reims.
Nous sommes évidemment à votre disposition pour toute question ou demande de précision concernant ces postes. N'hésitez pas à consulter votre curé, abesse ou diaconesse.

Nous comptons sur toutes les bonnes volontés possibles afin de porter le message du Très-Haut et la vérité divine.

Que les paroles d'Aristote nous guident.

Fait à Péronne, le vingt et unième jour du mois de mars, de l’an de Grasce 1458.

Monseigneur Thomas d'Azayes,
Archevêque métropolitain de Reims.

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Scarlett_la.poison

Ava poussa la porte et se dirigea vers le bénitier. Elle y trempa ses doigts et fit son signe de croix. D"un pas léger, elle traversa l'allée centrale et prit place pour prier. Son baptème avait tardé, sa future marraine retenue à Reims. Cela ne l'empêchait pas d'avoir la foi.

Elle récita ses prières tout bas.

Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères, que j'ai péché, en pensée, en parole, par action et par omission, oui, j'ai vraiment péché.
C'est pourquoi je supplie les anges et tous les saints, et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

Elle se recueillit quelques instants en pensant que lundi, elle quitterait ce village si endormi pour voyager et s'ouvrir de nouveaux horizons.
Elle avait essayé de mettre de l'animation mais la chappe était trop lourde.

Elle se leva et se signa devant l'autel pour reprendre la direction des remparts pour se mettre comme tous les jours en défense.

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Baztan

Ce dimanche matin les cloches de l’église sonnaient à toute volée pour appeler les villageois à se rendre à la messe.

Il s’était placé à l’entrée de l’église pour saluer tous les arrivants. Les villageois s'installaient dans l'église dans un brouhaha énorme, les enfants courraient dans tous les sens, les pères commentaient les derniers matchs de soule et les commères s'échangeaient les derniers potins. Baztan se rendit devant l'autel pour appeler au silence et commencer la messe.

chers fidèles, un peu de silence s'il vous plaît vous êtes dans une église et pas au marché. aujourd'hui nous allons aborder le thème de l'acédie, mais commençons par réciter le Credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN

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Scarlett_la.poison

Ava entendit les cloches sonnées et se rendit à l'église. Elle se dirigea vers le bénitier et se signa.
Arpentant l'allée centrale, il n'y avait que quelques vieilles bigottes. Les Compiègnois désertaient l'église comme le reste.
Elle salua d'un signe de la tête le père Baztan et se recueillit pour réciter le Crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

Elle attendit que le curé aborde le thème de l'acédie. Le thème était bien choisi, vu qu'il ne suffisait pas de se faire baptiser pour convenance ou pour être éligible ... mais pour la foi. c'était une autre histoire. Ils étaient nombreux à avoir le mal de l'âme qui s'exprimait par l'ennui, le dégoût pour la prière, la pénitence, la lecture spirituelle.

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Chpiot

La boulangère arriva sur le parvis alors que les cloches résonnaient encore dans les rues de Compiègne.
Une bise affectueuse sur la joue de son curé préféré et un petit sourire en guise de bonjour et la rouquine pénétra dans la maison du Très Haut.

Les chuchotis allaient bon train. Certains n'avaient vraiment aucune retenue et s'esclaffaient sans gène. Chpiot roula des yeux devant ce triste constat. Elle aperçu Ava qui venait de prendre place et la salua d'un petit signe de la main. Elle savait que la jeune femme n'était pas au mieux et s'attristait de sa décision de quitter la ville... Chpiot espérait juste que le départ n'était pas définitif.

Enfin, elle arriva à "sa place" et s'installa a coté du siège vide de Raja. Un jour peut être, elle se déciderait a changer de place. Pour le moment, elle avait encore besoin de certains automatismes.

Baztan arriva enfin devant l'autel et rappela à l'ordre tout son petit monde. La boulangère esquissa un sourire amusé, puis a la demande du curé, récita le crédo avec les villageois.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

Amen

Chpiot suivi le reste de la messe avec attention.
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Baztan

Après avoir rendu son salut à Ava, Baztan poursuivit la messe par le Credo puis il se dirigea vers le Livre des Vertus.

Puis il se mit à lire un extrait du Chapitre 3

Citation:

1 La société des hommes et des femmes était belle et raffinée.

2 Ainsi, ils apprirent à produire du vin à partir du raisin, après de longues années passées à tenter de saisir les subtilités de l’affinement d’une telle boisson. Ils découvrirent également comment brasser la bière à partir de l’orge et du houblon. Pour cela, ils inventèrent des fours à la taille impressionnante. Ils durent apprendre à travailler de concert afin d’arriver à de tels résultats. Mais aucun ne doutait que le jeu en valait la chandelle.

3 De plus, les arts et les sciences furent alors conçues pour les élever encore plus vers Dieu. Ils apprirent à composer de la musique, les chants devenant de plus en plus beaux et les instruments qui les accompagnaient de mieux en mieux conçus. Ils découvrirent les plantes qui soignaient les plaies et les maladies, afin que leur santé serve à glorifier le Très Haut plus longtemps. Ils inventèrent l’écriture, qui leur permit de conserver tout leur savoir pour les générations à venir.

4 Dieu était satisfait. Ses enfants se sublimaient dans la place qu’Il leur avait donnée. Mais Il savait que ce beau printemps allait voir les fleurs de la vertu se faner. Car la Créature Sans Nom ruminait encore et toujours sa rage et sa colère. Tapie dans l’ombre, elle attendait le moment propice pour prouver au Très Haut que la réponse qu’avait donnée Oane n’était pas la bonne. Elle persistait dans l’erreur, niant la force de l’amour et s’entêtant à concevoir la domination du faible par le fort comme le sens de la vie.

5 Mais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors qu’ils ne pêchaient auparavant qu’un poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais qu’à récolter.

6 Et la principale des sciences n’existait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. N’ayant pas de clercs, il n’y avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. N’ayant pas de texte sacré, il n’y avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela qu’elle n’avait pas encore d’intermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.

7 Les humains se laissèrent griser par la douceur de leur vie. Elle leur semblait si douce et si agréable qu’ils ne comprenaient plus l’intérêt de consacrer leur vie au travail. Chaque plaisir leur donnait l’occasion de négliger leur labeur. Ils aimaient le monde, mais ils l’aimaient pour lui-même, pas parce que Dieu leur avait donné, par amour pour eux. Ils se détournaient peu à peu de l’amour de Dieu.

8 Le premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte. Elle atteignit son comble lorsque le dimanche ne fut plus occupé à la prière, mais à la paresse.

Spyosu

Puis il se recueilli quelques minutes avec ses paroissiens pour réfléchir à ceci et avant de faire son sermon.
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Baztan

après un long moment de réflexion, Baztan commença son sermon,

J'ai décidé de vous faire une messe sur l'Acédie car j'ai remarqué que beaucoup de villageois ne venaient pas à la messe et préféraient se reposer ou se promener tous les dimanches.Vous, vous n'êtes pas coupables de ce péché puisque vous êtes là et je vous en remercie mais je souhaite que vous en parliez autour de vous. Combien parmi vos amis, votre famille ne viennent pas à la messe le dimanche ? Essayez de leur parler, aidez moi à les faire revenir dans le droit chemin. Réfléchissez bien à cela.

puis après quelques chants, baztan pria quelques instants avec ses fidèles puis les salua sur le porche de l'église

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Vallion

Vallion entra dans l'église y faire la prière dominical.

Le lieu était encore calme.

Vallion s'installa dans un petit coin prêt d'une nef dans la petite église de Compiègne.

Puis, Vallion s'agenouilla pour prier le temps que la messe ne débute.
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Made In Cae, it's the artiste !

Baztan

Aujourd'hui, c'était le grand jour, le père Baztan devait officier pour le baptême de Brylastar. Il quitta le presbytère de très bonne heure afin de se rendre à l’église et préparer l’office.
C’était la première fois qu’il officiait pour une cérémonie de baptême, le ciel avait voulu que ce soit pour faire entrer Brylastar dans la communauté des fidèles. Ce jeune homme qu’il avait rencontré sur les terrains de soule avait désiré se faire baptiser à Compiègne et c’était avec plaisir qu’il avait accéder à sa demande.

Cela faisait quelques jours maintenant que le curé avait appris la venue de la Baronne de Tracy qui serait la marraine du futur baptisé et Son excellence Jeanmerlin son parrain, aussi, dans la perspective de cette venue, le curé et des fidèles avaient décoré l’église. Un tapis rouge dans l’allée menant à l’autel, des bouquets de fleurs cueillies par les enfants de la ville et répartis dans le chœur et un grand ménage, tout le monde avait mis la main à la patte pour recevoir le mieux possible le futur fidèle et ses invités.

Puis une fois que tout fut prêt, le père Baztan se mit à faire les cent pas sur le porche de l’église prêt à accueillir le futur baptisé et ses invités.

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Brylastar

De bon matin, Bry arriva dans l'Eglise; il avait eu du mal à dormir la veille, tout le faisait penser à son baptême. Il craignait de ne pas être prêt, que quelque chose ne se passe pas bien. Espérant vraiment qu'il serait digne de faire partie de la communauté aristotélicienne, il souhaitait que ce jour fut un grand jour pour Kiki et lui.

Mettant une légère cape, il sortit de chez lui donc et prit le chemin de l'Eglise. L'apercevant de loin, il eut un petit frisson en pensant à ceux qui avaient été ici avant lui, et ceux qui y seraient après lui.

Entrant dans le bâtiment, qui avait été décoré visiblement, Bry repéra Baztan directement. L'homme avait été d'une gentillesse incroyable depuis le départ. Ami rencontré à la soule, il était curé présent et prévenant. Souriant, il alla le saluer.

Bonjour Baztan, comment vas-tu? Je vois que l'Eglise s'est parée de ses plus beaux atours ce matin!
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Traître; félon; fourbe.
Rien de plus, rien de moins.
La tête finira sur la potence.
Ainsi va la vie.
P.S: pour tout message d'amour, je suis preneur!

Baztan

Baztan aperçu Brylastar qui arrivait l'air inquiet et fatigué, l'organisation de son baptême devait l'empêcher de dormir.il l'accueillit aimablement

Bonjour Brylastar, je vais très bien merci, Je te sens inquiet pourtant tout va bien va se passer, c'est mon premier baptême mais j'ai été formé pour cela et tu n'auras qu'à suivre ce que je dis pendant la cérémonie et tout se passera bien.

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Jeanmerlin

Jeanmerlin était arrivé de Sainte-Ménehould la veille, ayant fait trajet, comme à l'accoutumée dans un des carrosses mis à sa disposition au Castel du Ratafia. Esprit pratique, il avait songé à faire réserver une auberge, simple mais confortable, où il avait pu passer une bonne nuit de repos avant, dès tôt le lendemain matin faire quérir un tailleur qui l'avait aider à passer un bel habit blanc et bleu, couleur qu'il avait porté le jour de son propre baptème. Quoique la journée fusse encore peu avancée, Jeanmerlin décida de gagner l'église de Compiègne, décidé à être présent aux côtés de son filleul de bonne heure. Sitôt entré dans le bâtiment, il salua aimablement les deux hommes:

Bien le bonjour Bry et à vous de même Père Baztan,déclara Jeanmerlin se permettant d'appeler l'officiant de Compiègne par son nom, puisqu'ils se croisaient régulièrement au Conseil de Champagne.

La journée s'annonce sous les meilleurs auspices, quoi de mieux pour entrer dans la communauté des aristotéliciens? remarqua Jeanmerlin.

Brylastar

Lorsque Bry aperçut Jean, son coeur accéléra d'une façon importante. Sa présence impliquait que le baptême état très proche, beaucoup plus proche que Bry ne voulait l'admettre.

Souriant au curé, il se dirigea vers Jean.

Bonjour Jean, ravi de te voir ici, le voyage s'est bien passé?

En ce qui le concernait, Bry se sentait bien, confiant, en forme. Il sourit à Baztan puis soucieux se mit de nouveau à penser au baptême.
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Traître; félon; fourbe.
Rien de plus, rien de moins.
La tête finira sur la potence.
Ainsi va la vie.
P.S: pour tout message d'amour, je suis preneur!

Vallion

Vallion arrivé tard dans la nuit, savait qu'il avait un peu de retard, mais au moins Vallion était là pour une personne dont il fût le tuteur pour entrer dans cette grande famille que comptait tous les enfants du Très Haut.

Les cloches sonnaient pour débuter la cérémonie et Vallion ne tarda pas à venir jusqu'au porche de l'église de Compiègne.

Il y avait déjà foule, mais pas autant que Vallion l'espérait.

C'est vrai un Artésien, reste un Artésien aux yeux des Champenois, que c'était bien dommage de voir cela dans le berceau de l'église ...

Mais, c'était le jour des festivités, point des remarques.

Vallion vît Brylastar discuter avec le Père Baztan et messire Jeanmerlin.

Vallion salua tout le monde une fois à leur hauteur.

Bien le Bon Jour à vous.

Puis Vallion respira a grand poumon pour dire.

Alors Brylastar, pas trop impatient en ce jour béni pour Toi ?

J'espère toutefois que tu n'as point peur de rentrer dans cette grande famille qui sera là tienne à partir de ce jour.

Dit Vallion.

Peux tu me montrer ma place, la route fût longue pour moi et une bonne chaise ne me fera pas plus de mal que mes jambes commencent à en avoir un peu marre de me porter.

Vallion lui sourit.
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Made In Cae, it's the artiste !

Darkaprincesse

Le voyage s'était passé sans encombre malgré une journée de retard, la baronne de Trace escortée de ses amis Wyky son Prévôt et Cyriusblack son Grand intendant arrivèrent en la bonne ville de compiègne. Le soleil était au rendez-vous. Ils descendirent à l'auberge.
Les chevaux étaient confiés au palefrenier pour les panser et leur donner bonne ration d'avoine.
La chambre était modeste mais confortable et donnait sur la place de la ville.
Aprés avoir fait ses abblutions matinales, Darkaprincesse revêtit une robe de brocard vert eau brodée de fils d'or. A son cou , elle mit un collier de pierres fines et d'émeraudes. Chausses assorties enfilées, elle se mira une dernière fois son miroir. Elle prit une petite bourse et y déposa son mouchoir brodé, quelques écus, son chapelet de nacre et d'argent et le petit présent pour son filleul. Elle se réjouissait d'être la marraine de Brylastar. Elle l'appréciait et avait su lui faire confiance en l'embauchant à la Prévôté alors que certains doutait de son intégrité et de sa loyauté. Elle était bien fière d'être sa marraine et pensa à sa douce amie Kiki.

Après avoir prit un bol de lait et des fruits, elle prit le chemin de l'église de Compiegne. La porte de bois sculptée était ouverte son excellence le parrain était arrivé et se tenait auprès de Brylastar et du Père Baztan. Les cloches sonnaient à la vlée annonçant la cérémonie et cela la mettait en liesse.

Elle trempa ses doigts fins et délicats dans le bénitier et se signa.
S'approchant d'eux, elle les salua courtoisement et déposa un baiser sur le front de son filleul affectueusement.

Bien le Bon Jour, Père Baztan , Excellence Jeanmerlin et cher filleul.
Comment vous portez ? Je suis heureuse d'être parmi vous en ce si beau jour.

Elle vit le Père Vallion arrivé et le salua courtoisement.

Ravie de vous voir Père Vallion, bien le Bonjour

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Kiki

Un rayon de soleil la réveilla, elle se leva en grommelant contre celui ci qui l'avait sorti d'un merveilleux rêve puis elle s'habilla rapidement et se mit à la recherche de Bry. Soudain les cloches se firent entendre et Kiki se rappela le baptême, elle remonta rapidement dans la chambre, fit un brin de toilette et enfila la toilette qu'elle avait prévue pour ce jour spécial. Sa robe était simple mais pas abimée par ses voyages, Kiki l'avait nettoyée et même rajoutée quelques dentelles ce qui pour une ancienne tisserande n'était pas difficile.
Enfin apprêtée, Kiki sortie de la maison et couru jusqu'à l'église. Arrivée devant celle ci, elle s'arrêta pour reprendre son souffle, secoua sa robe pour enlever la poussière qui s'y était accrochée durant sa course et entra dans l'édifice.

A peine entrée, elle vit Bry et se dirigea vers lui en oubliant le bénitier, elle souriait de le voir aussi nerveux et excité par la cérémonie à venir, elle savait que ce baptême lui tenait à coeur. Elle s'approcha de lui et lui fit un petit bisou chaste.

Bonjour toi, ça va ?

Puis elle lui murmura : T'aurait pu me réveiller, je serais venu avec toi !!

Tout à coup Kiki vit Darka et son regard son illumina, elle en aurait presque sautillé de joie de revoir son amie donc sans attendre elle se dirigea vers la baronne affichant un grand sourire.

Darka, comme je suis heureuse de vous revoir. Vous m'avez l'air en pleine forme, j'espère que le voyage c'est bien passé ?[/b]
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Darkaprincesse

Elle n'avait pas terminé ses salutations au Père Vallion, qu'elle entendit une voix, qu'elle connaissait bien. Elle se retourna et fit un grand sourire en voyant son amie Kiki. Elle était là elle s'excusa au près du Père Vallion et lui ouvrit ses bras. Elle l'embrassa chaleureusement la serrant dans ses bras.

Ma douce amie, quelle heureuse suprise de te voir. Si tu savais, comment cela me fait grand plaisir. Remarque, je ne pouvais imaginer le baptème de Bry sans toi. Je suis venue avec Cyrius et Wyky qui ont eu la gentillesse de m'escorter, ils ne devraient pas tarder. Le petit David est aussi du voyage et Plume et Zabour qui nous ont accompagné.

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Brylastar

Alors que Bry discutait avec Baztan et Jean Vallion arriva. Bry alla l'accueillir avec grand plaisir.

Bonjour Vallion je suis ravi de te voir, comment vas-tu? Le voyage s'est bien passé?

Lui souriant, il lui montra ainsi une place.

Je t'en prie, n'hésite pas, prends la place qui te plaît. Je ne crois pas qu'aux yeux d'Aristote cela importe!

Il sourit un peu plus, voyant sa future marraine arriver, suivie de près par la plus belle femme sur terre sans aucun doute.

Darka, comment allez-vous? Le voyage s'est bien déroulé? J'espère que le contre-temps n'a pas été lié à un gros problème... en tout cas, je suis vraiment content de vous voir ici, j'ai pu vous voir passer ce matin les portes de la ville avec plaisir!

Il rit, et prit ensuite la main de Kiki, l'accueillant le rouge aux joues.

Je t'en prie mon coeur, ce n'est pas grave, j'avais de toute façon du mal à dormir. Tu vas bien?

Puis, lui chuchotant:

Merci d'être là... je t'aime.
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Traître; félon; fourbe.
Rien de plus, rien de moins.
La tête finira sur la potence.
Ainsi va la vie.
P.S: pour tout message d'amour, je suis preneur!

Darkaprincesse

La Baronne de Tracy souria quand elle entendit son filleul la nommer Darka. En ce jour, elle n'allait pas trop prêté à l'étiquette et puis il allait etre son filleul donc entré dans sa vie.

Filleul, un petit contre temps, je me suis trompée de route, ce qui nous a fait faire halte à Sainte. Les chevaux ont pu se reposer un peu. Alors, cher Brylastar pas trop fébrile en ce jour béni ?

Elle regarda les amoureux avec bienveillance et leur sourit.

Comme nous sommes à quelques lieux de Tracy, je vous propose si vous êtes disponibles , qu'on s'y rende pour fêter votre baptème.

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Wyky

L'escorte de Darkaprincesse arriva de bon matin à Compiègne, pour le baptême.
Wyky et Cyrius sont entrain de se préparer à l’auberge, quand les cloches se mirent à sonner à la volée, David leur petit roi, comme l'appelle souvent Wyky, vêtu de vêtements tout blanc ressemble à un ange.
Wyky en arrivant avait aperçut de loin, de dos, son amie Kiki sa biquette se réjouissant de l’avoir.

Le soleil est au rendez-vous ce qui est agréable en cette saison printanière.les oiseaux chantaient, une belle journée s’annonçait.

Après avoir prit un bon petit déjeunée, servir avec tant de gentillesse, l’aubergiste a du bon lait pour David mangeant goulument, le voyage lui avait creusé l’appétit.

Tout propres ,Wyky ,Cyrius tenant son fils dans ses bras arrivèrent sur la parvis de l’église, déjà Madame la baronne présente dans les lieux, saluait le père Batza .

Entrant dans l'église Wyky plongeant ses doigts dans le bénitier , fait son signe de croix , longeant l'allée central pour se mettre avec Cyrius dans un coin afin de ne pas déranger la cérémonie, les « hareus » de David raisonnent dans l’église le faisant rire,

Wyky voyant son amie Darka discuter, s'abstient de venir la saluer, quoique qu'elles sont parlées peu de temps avant à l’auberge.
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Darkaprincesse

Darkaprincesse vit son amie Wyky entrée dans l'église portant le petit David qui gazouillait.
Elle lui fit signe de venir les rejoindre. Wyky serait sûrement ravie de faire une halte ensuite à Tracy et la bonne Agleberthe serait sûrement préparer bonne ripaille en ce jour de liesse.

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Pomdunor

Pom se dirigeait vers l'église Notre Dame de l'Espérance de Compiègne. Une petite prière ne pouvait pas faire de mal, il avait confiance en lui mais les faveurs divines ne sont jamais à négliger. Autant tout mettre de son côté. Il pénétra donc dans l'édifice.

Tiens, il y a du monde, certainement une cérémonie importante, pensa-t-il. Certaines têtes ne lui étaient pas inconnues, il avait déjà croisé leurs propriétaires de ci-de là, dans les différentes villes champenoises. Il s'avisa alors de la présence de Jeanmerlin. Il s'approcha du diplomate et le salua comme il se doit.

Bonjour Excellence Jeanmerlin, quelle surprise que de vous voir ici ! Cela va nous changer des salles du Castel du Ratafia.

Constatant alors que Brylastar était aussi présent, il s'adressa à ce dernier.

Bonjour à vous, cher confrère. Alors, ces bières, comment les avez-vous trouvées ?
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Vous pouvez utiliser mes lettres RP

Brylastar

Bry rit en entendant la baronne. Visiblement son appréhension n'était guère masquée.

Et bien... non fébrile, je ne sais pas; un peu tendu, je dois le confesser!

Ecoutant la proposition, il rougit presque.

Et bien, merci beaucoup pour la proposition, cela sera avec un grand plaisir, j'ai entendu parler de votre domaine déjà, mais comme je ne le connais pas encore, cela sera un honneur.

Apercevant quelqu'un qu'il ne connaissait, à qui la baronne fit signe, il s'écarta poliment et regarda en souriant Kiki.
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Traître; félon; fourbe.
Rien de plus, rien de moins.
La tête finira sur la potence.
Ainsi va la vie.
P.S: pour tout message d'amour, je suis preneur!

Kiki

Kiki sourit à Bry et lui chuchota : je t'aime aussi.

Puis écoutant la baronne, Kiki ouvrit de grand yeux de joie, ils étaient tous là, ce qui rendit la journée encore plus merveilleuse qu'elle n'était déjà.

Plume et Zabour sont là aussi ? Mais c'est formidable.
Aller à Tracy ? Eh bien pour ma part cela ne me pose aucun problème !!

Elle se tourna vers Bry puis entendant des bruits de pas dans l'allée, Kiki regarda qui entrait et voyant Wyky et sa petite famille un grand sourire apparut. Elle s'excusa auprès de Bry et de Darka et se rendit auprès de sa poulette non sans se faire remarquer.

Pouletteeeeeeeeeeeeeee, parrainnnnnnnnnnnnn.....oh que je suis contente de vous voir aussi.

Elle les embrassa en se rendant compte que la journée s'annonçait de plus en plus incroyablement merveilleuse. Bry, Darka, sa poulette, Cyrius....tant de monde qu'elle aimait et appréciait puis se rendant compte qu'elle avait oublié de saluer le futur parrain, Kiki se précipita vers lui et lui fit un gros bisou sur la joue.

Bonjour JM et....et excuse moi....heu....bref comment vas tu ?
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Jeanmerlin

Jeanmerlin, après avoir salué le Père Baztan et son presque filleul, salua Vallion, puis adressa une petite révérence à la Baronne de Tracy, qu'il était ravi de revoir, puis Kiki qui vint lui faire une bise et à qui il déclara qu'il se portait fort bien. Enfin, Jeanmerlin fut salué par son Excellence Pomdunor:

Excellence, quelle surprise! Je ne pensais pas vous croiser au baptème de Bry! Nous déboucherons quelques bonnes bouteilles de Ratafia pour fêter l'entrée de celui-ci parmi les aristotéliciens!

Baztan

Baztan salua tous les invités un à un, il ne s'attendait pas à recevoir tant de monde dans son église aujourd'hui. La Baronne avait fait un long voyage pour venir, JeanMerlin était quelqu'un de très occupé aussi. Même le Père Vallion était venu.

Après avoir vérifié que tout le monde était présent, Baztan parla d'une voix amplifiée par l'écho des voûtes de l'église :

Chers fidèles, nous sommes réunis ce jour dans cette belle église pour accueillir dans la grande famille Aristotélicienne Brylastar un jeune Compiégnois. Ce jeune homme connu de tous et tellement engagé dans la vie de Compiègne que ce soit dans la prévôté ou dans l’équipe de soule a décidé de rejoindre la communauté des croyants, en effet, il lui manquait quelque chose dans la vie, sa foi ne pouvait pas s'épanouir pleinement. C'est pourquoi il a décidé de se faire baptiser.
Après un enseignement donné par le père Vallion où il a appris les fondements de la religion Aristotélicienne le voici prêt à recevoir ce sacrement si précieux pour tout croyant.

La Baronne de Tracy ta marraine et son excellence JeanMerlin, ton parrain ont décidé de t'accompagner dans cet accomplissement de ta foi, qu’ils en soient remerciés.

Mon fils pendant ta pastorale tu as appris le Credo. Tu connais donc maintenant l'importance de cette prière pour tout fidèle aristotélicien. Elle affirme notre foi et la crie au monde

Récite cette prière après moi ensuite ce sera au tour de ta marraine et de ton parrain, puis l'assistance fera de même.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

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Brylastar

Souriant à Pomdunor, qu'il ne s'attendait pas à voir ici, mais dont il était heureux qu'il fut là, il lui répondit en riant.

Et bien écoutez excellentes, je l'avoue volontiers! Comment allez-vous? Cela me fait plaisir que vous soyez ici, vraiment.

Lui souriant il se retourna ensuite pour voir Kiki partir, excitée visiblement; il ne connaissait pas la personne qu'elle saluait, mais elle avait l'air de lui tenir à coeur. Et si pour son baptême le bonheur de la femme qu'il aimait était combiné, que demander de plus?

Il alla aux devants de Baztan qui commença la cérémonie. L'écoutant sans mot dire, il rougit aux dires du curé, puis attendit quelques instants, puis récita à son tour le credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

Sa voix tremblait, ce qui était quelque chose de très rare; il se sentait bien, heureux, mais la pression d'un événement qu'il attendait depuis plus d'un an maintenant l'envahissait.

Il fit un gros effort pour masquer cela le plus possible, puis se retourna et sourit à ses parrain et marraine.
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Traître; félon; fourbe.
Rien de plus, rien de moins.
La tête finira sur la potence.
Ainsi va la vie.
P.S: pour tout message d'amour, je suis preneur!

Darkaprincesse

La Baronne de Tracy prit place au premier rang et s'agenouilla sur le prie-dieu. Proche du parrain, son excellence Jeanmerlin. Il y avait du monde et cela la réjouissait.

La cérémonie commencçait et le Père Baztan invitait les fidèles à réciter le Credo.
Elle prit son chapelet et les mains jointes récita sa prière.

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et Paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

Amen

Elle regardait son filleul avec bienveillance qui semblait un peu fébrile.

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Pétillante

Pétillante, apprenant le baptême de son ami Bry, enfin ami est peut être un bien grand mot, ne lui avait il pas dit récemment qu'elle n'était pas gentille....

Mais bon, elle même le considérait comme un ami, surtout qu'ayant parfois les mêmes soucis qu'elle au sein de la Champagne.....
Elle se prépara donc, sortant pour l'occasion ses vêtements d'apparat qui ne servaient plus depuis bien longtemps..... depuis Francis semble t il.....
Elle opta pour une robe rouge sang, sa couleur préférée et se para de quelques bijoux tout simples et mit à son doigt la bague ornée de diamants offerte par son suzerain artésien.
Péti traversa la ville en courant, semblant flotter dans l'air et arriva un peu essouflée à l'église.
Elle salua d'un mouvement de tête et d'un sourire les personnes présentes, elle les saluerait plus chaleureusement après la cérémonie.
Elle alla s'installer à côté de Jeanmerlin, le futur parrain et lui déposa un rapide baiser sur la joue, prenant sa main dans la sienne et souriant, heureuse d'assister à cet évènement dans la vie de Bry

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Dame du Dominois
Colonel de la zone Nord

Jeanmerlin

Jeanmerlin était ravi que Pétillante ait accepté d'assister au baptème de son filleul à ses côtés. Il lui fit une grosse bise, puis alla rejoindre un prie-dieu aux côtés de la Baronne de Tracy, où, les mains jointes, il écouta icelle réciter le Credo en latin avant de prendre la suite en français:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

Brylastar

Voyant Pétillante entrer, Bry sourit, surpris mais content de la voir ici; il aimait bien la femme. La taquiner également, c'était vrai. Mais elle avait un côté fort qu'il appréciait.

Voir autant de visages familiers ne pouvait que rassurer Bry; au fur et à mesure, il prenait plus confiance. Peut-être était-ce l'inspiration d'Aristote qui était en lui? Peut-être le sentiment que tout était parfait en ce jour?

En tout cas, son sourire ne quittait plus le visage; il lança un discret clin d'oeil à Pétillante, puis se retourna à nouveau.
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Traître; félon; fourbe.
Rien de plus, rien de moins.
La tête finira sur la potence.
Ainsi va la vie.
P.S: pour tout message d'amour, je suis preneur!

Kiki

La cérémonie commença et Kiki prit place sur banc non loin de Bry, elle écouta le curé puis il invita à prononcer le crédo. Elle pâlit légèrement ne se souvenant plus des phrases puis fut rassurée de savoir qu'elle n'aurait à le prononcer qu'après tout le monde. Aussi c'est plus dans un murmure qu'elle le prononça.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

Puis elle attendit la suite de la cérémonie.
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Cyrius...

Arrivé a l'église avec son épouse, Cyrius était surprit et content à la fois de revoir sa filleule Kiki. Il la salua d'une bise.

Bonjour filleule, je suis content de te revoir, je ne m'y attendais pas. Le baptisé est un proche?

La cérémonie avançais, Cyrius récita le credo a la suite, avec l'assemblé

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
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David de Crieboeuf, .

Baztan

Après que l’assemblée des fidèles ait récité le Credo, Le père Baztan invita le futur baptisé, la marraine et le parrain à venir les rejoindre près de l’autel puis déclara

Darkaprincesse et JeanMerlin, vous avez accepté d'être le parrain et la marraine de ce jeune croyant, de le mener vers la Communauté des Fidèles, de le guider et de le protéger sur les chemins qui conduisent jusqu’ au Très-Haut. Confirmez-vous aujourd'hui devant le Très haut ce solennel engagement ?

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Darkaprincesse

La Baronne de Tracy s'avança pour se mettre à côté de son filleul.
Le Père Baztan invitaient le parrain et la marraine à répondre. Elle regarda son filleul émue et dit.

Oui, moi Darkaprincesse, j'accepte d'être la Marraine de Brylastar, de le mener vers la Communauté des Fidèles, de le guider et de le protéger sur les chemins qui conduisent jusqu’ au Très-Haut.
Je confirme devant le Très Haut mon engagement solennel.

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Jeanmerlin

Jeanmerlin se leva et alla se placer au côté de Brylastar, à l'opposée de la Baronne de Tracy. Il regarda son filleul avec un grand sourire et déclara d'une voix forte et claire:

Moi, Jeanmerlin, je fais serment devant Aristote de devenir le parrain de Brylastar, de le mener vers la Communauté des Fidèles et de le guider et de le protéger sur les chemins qui conduisent jusqu’ au Très-Haut.

Et il ajouta avec conviction:

Je confirme devant le Très Haut mon engagement solennel!

Brylastar

Entendant Darka puis Jean, Bry fut ému; il savait que de toutes les personnes qu'il avait rencontrées ici, c'étaient eux qui lui avaient fait les premiers confiance. Et alors que souvent encore des gens médisaient à son encontre, ils le soutenaient toujours.

En y repensant, regardant leur visage, Bry se dit qu'il avait presque sans en être totalement conscient fait le meilleur des choix en leur demandant l'honneur d'être leur filleul. Ces deux personnes ne l'avaient jamais lâché, et cela resterait sans aucun doute toujours ainsi.

Il sourit, apercevant au passage un homme qu'il avait rencontré rapidement en taverne, ami de la baronne visiblement, et qui la protégeait.

Bry réprima un frisson en entendant les mots de la baronne puis du Chambellan. Il voulait se retourner pour lancer un sourire à Kiki mais craignait de faire quelque chose de maladroit.
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Traître; félon; fourbe.
Rien de plus, rien de moins.
La tête finira sur la potence.
Ainsi va la vie.
P.S: pour tout message d'amour, je suis preneur!

Baztan

La marraine et le parrain ayant prêté serment, le père Baztan poursuivit la cérémonie

Mon fils, il est temps pour toi de prêter serment en répétant le serment suivant :

"Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu, dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant."

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Brylastar

Ce fut alors à son tour. Bry écouta avec grande attention le curé, puis répéta progressivement les phrases qui étaient dites. Il les comprenait en les formulant, et s'engageait ainsi à les respecter.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu, dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Respirant profondément, il regarda ensuite en souriant le curé.
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Baztan

Brylastar ayant prêté serment, le père Baztan rendit son sourire au futur fidèle et ouvrit le livre des vertus,

puis il commença à lire un extrait sur le baptême

Citation:

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

après quelques instants de réflexion pour réfléchir au sens de ce texte, le père baztan s'adressa à la marraine et au parrain

Marraine, Parrain, Votre rôle est très important. Vous devez accompagnez le jeune Brylastar sur le chemin de la foi. Pour cela, vous devrez veillez à ce qu'il respecte son serment.
Maintenant Veuillez me suivre jusqu'au baptistère où nous procéderons au rituel de l'eau.

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Darkaprincesse

Darkaprincesse écouta le texte lu par le Père Baztan qui prenait bien toute sa réalité pour le baptème.
Elle s'avança avec son excellence Jeanmerlin, pour accompagner leur filleul au baptistère. Elle lui fit un sourire comme pour le rassurer.

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Brylastar

Ecoutant le texte que le curé prononça d'une voix profonde, Bry sourit intérieurement. Cela lui rappelait la formation avec Vallion. Il avait eu le loisir de consulter quelques textes à l'université, et c'était un plaisir pour lui que d'entendre ce genre de messages.

Après avoir regardé tour à tour marraine et parrain, puis discrètement derrière Kiki, il s'avança à leur côté pour rejoindre le fameux baptistère.
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Kiki

Sagement Kiki avait écoutée les serments de Darka, JM et Bry puis vint le moment de la lecture du livre des vertus, moment peut agréable pour elle qui avait la fâcheuse tendance à s'endormir. Aussi c'est faisant un gros effort qu'elle essaya tant bien que mal de suivre ce n'était pas la lecture qui lui faisait cet effet mais plutôt tout ces mots qu'elle ne comprenait pas.

Lorsque son homme se retourna pour lui sourire elle lui rendit heureuse pour lui puis les suivant du regard, elle assista à l'arrosage qui devait conclure l'entrée de Bry dans la famille aristotélicienne.
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Wyky

Wyky , Cyrius , David dans les bras se sont approché sdiscrètement vers la baronne et amie de longue date , c'est toujours avec une immence joie que wyky accompagnait son amie Darka , tout en récitant la prière , écoutant chaque étape du bapteme .

qu'est ce que Wyky est heureuse aussi de voir sa biquette Kiki , que de souvenirs lui vient en tête le sourire aux lèvres , regardant par moment son tendre époux , se penche vers lui , lui murmure des mots que lui seul connait .

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
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Baztan

Devant le baptistère
Baztan arrosa le crâne de Brylastar et déclama :

"Par cette eau, je te purifie de tes fautes passées, Brylastar!

Je te baptise, au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité."

Puis Baztan lui tendit une bougie et lui donna une médaille.

Mon fils reçoit cette bougie et cette médaille symboles de ta foi aristotélicienne. Arbore cette médaille fièrement car elle montrera au yeux de tous que tu as choisi de suivre la voie qui te conduira au Soleil.

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Brylastar

En recevant l'eau, Bry ferma les yeux, conscient de la situation, unique dans une vie, et qu'il attendait depuis si longtemps.

Prenant des mains du curé la médaille et la bougie, il lui sourit, et ne put qu'ébaucher un petit "merci mon père!".

Se retournant, il sourit à Jean et Darka.

Merci à vous aussi mes amis... je peux vous appeler donc parrain et marraine maintenant?!

Il rit puis regarda les personnes dans l'Eglise, cherchant Kiki du regard.
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Traître; félon; fourbe.
Rien de plus, rien de moins.
La tête finira sur la potence.
Ainsi va la vie.
P.S: pour tout message d'amour, je suis preneur!

Darkaprincesse

Darkaprincesse se remémorait son baptème quand le Père Baztan arrosa la tête de son filleul. Elle souria , il était baptisé et devenait fidèle à l'église aristotélicienne.
Elle regarda le père Baztan lui remettre le cierge ainsi que la médaille.
Elle le félicita chaleureusement.en le prenant dans ses bras et lui déposa un baiser sur le front.

Filleul, mes féliciations et puisse le Très Haut vous guider et vous protéger.

Elle fouilla discrètement dans son aumônière et lui tendit une médaille en or ciselée avec sa fine chaine.

Tenez Filleul, voici un petit présent qui sera vous protéger. et penser à votre Marainne.

Elle se tourna vers le père Baztan .

Père Baztan, quelle belle cérémonie !

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Pétillante

Péti n'avait jamais été très croyante, au grand dam de son père, Caedes, grand homme d'église et de son parrain Marcus, archevêque à Rome, mais elle apprécia beaucoup le baptême célébré par le père Baztan.

Après que tous eurent félicité Bry, elle s'avança vers lui et lui fit la bise pour le féliciter et lui murmurer à l'oreille "ne changez pas surtout, c'est ainsi qu'on vous apprécie". Elle sourit et alla rejoindre Jeanmerlin et lui prit la main.

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Dame du Dominois
Colonel de la zone Nord

Brylastar

Alors qu'il s'écartait de Baztan, la baronne lui fit don d'une médaille en or, chose qu'il n'avait jusque là jamais vue. Totalement surpris, il la regarda, puis sourit en la prenant dans ses bras à son tour.

Merci Darka, tu es... vous êtes incroyable!

Bry rit à nouveau puis vit Pétillante s'approcher. Il lui sourit et l'écouta chuchoter quelque chose à l'oreille. Rougissant presque devant un compliment venant de Pétillante ^^ il ne sut pas quoi répondre, se contentant de regarder les personnes ici.
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Traître; félon; fourbe.
Rien de plus, rien de moins.
La tête finira sur la potence.
Ainsi va la vie.
P.S: pour tout message d'amour, je suis preneur!

Kiki

Kiki regardait Bry heureuse et lui fit un grand sourit quand il se retourna et se leva pour le rejoindre à la fin de la cérémonie.

Félicitations mon chéri, te voila enfin baptisé.

Elle lui donna un baiser sur la joue ne sachant pas trop comment se comporter puis glissa sa main dans la sienne un peu gênée. Puis elle se tourna vers Darka et JM.

Merci à vous deux d'avoir accepté.

Elle resta à côté de Bry serrant sa main laissant les autres approcher.
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Jeanmerlin

Jeanmerlin en souriant fit une accolade à son filleul en lui déclarant:

Bienvenue parmi les aristotéliciens mon filleul! sans oser ajouter qu'il lui faudrait désormais se coltiner les messes.

Il fit ensuite une grosse bise à Kiki qui était venu rejoindre Brylastar.

Baztan

Le père Baztan regardait en souriant tous les fidèles qui félicitaient le nouveau baptisé, Brylastar était décidément quelqu'un de bien entouré, lorsque la Baronne de Tracy vint le féliciter pour la cérémonie.

Je vous remercie Baronne, vous êtes bien bonne, j'ai beaucoup travaillé pour accueillir Brylastar comme il se doit parmi les fidèles .
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Brylastar

Emu, Bry voulait remercier tout le monde, mais il avait du mal à trouver les mots. Il salua simplement ses amis qui étaient autour, le curé, et souhaita au fond de lui que tous viendraient au domaine de Tracy, où il pourrait les remercier.
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Traître; félon; fourbe.
Rien de plus, rien de moins.
La tête finira sur la potence.
Ainsi va la vie.
P.S: pour tout message d'amour, je suis preneur!

Darkaprincesse

Par cette belle journée et pour continuer dans la liesse, vu que Tracy est à quelques lieux d'ici, dîner est donné à l'occasion du Baptème de Brylastar et vous êtes tous cordialement invités.

Voici l'adresse du Domaine de Tracy, présentez vous à la grille un garde vous conduira à la grande salle à manger.

Elle salua les personnes présentes et embrassa son filleul avant de repartir vers Tracy.

[HRP Merci pour cette belle journée et ce RP]

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Vallion

Vallion qui discutait avec Bry pour trouver une place assise, remarqua l'entré de dame Darka qui le salua, Vallion par signe de politesse fît de même.

Ravie de vous voir Père Vallion, bien le Bonjour Dit dame Darka.

Bien le Bon Jour à vous aussi Dame, vous êtes, resplendissante et heureux de vous voir en ce jour.

En peu de temps, la foule s'amorça de venir prestement et un souffle, il y avait déjà bien du monde pour remplir tout une église jusqu'aux portes de celle ci.

Vallion remarqua bien du monde qu'il connaissait de loin et d'autre dont Vallion n'avait jamais vue.

Et le Père Baztan fît un appel pour débuter la cérémonie.

Vallion l'écouta attentivement et quand il demanda de réciter le Crédo, Vallion si attela.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

Tout en laissant réciter le Crédo, Bry en premier, puis vint le tour de son parrain ainsi que de sa marraine et enfin le reste de l'église.

Finalement, Vallion était ému, car un homme qui croyait avoir perdu l'amour du Très Haut, l'avait retrouver en ce jour, même si l'amour du Très Haut ne l'avait jamais quitté.

Une fois que tout était fini, Vallion alla remercier Bry pour cette belle journée et aussi le féliciter, mais Vallion ne resta pas trop longtemps, car Vallion voyait que Bry allait être très demandé en ce jour.

Vallion le verrait sûrement d'ici demain en taverne, histoire de discuter un peu plus avec lui.
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Made In Cae, it's the artiste !

Baztan

Luciobello

J'arrivais dans cette nouvelle église que je ne connaissais pas.
J'en faisais le tour à pas lents et je regardais partout en lair,
je tentais de mémoriser toutes les décorations mises sur les côtés.

Enfin, je m'assois et récite mon petit credo dans ma tête;
je remercie le très haut de nous avoir donné la force de marcher pendant quatre jours sans nous arrêter;
et de nous avoir permis de prendre un chemin dépourvu de brigands.

J'allume un grand cierge et prie pour qu'une femme aperçoive mon annonce et se reconnaisse en tant que mère;
celle qui me manque depuis ma naissance, à qui je souhaite poser la question que tue, un pourquoi;
réponse secrète qu'elle partage avec le très haut, que ce doit être lourd pour elle, je viens la libérer de ce fardeau.

Luciobello

J'arrive à l'église sans me perdre 25 fois comme Dimanche dernier.

Je m'assois et récite mon petit credo tout bas.

Je remercie le très haut de nous avoir protégé les membres de mon groupe et moi, sur la route.

Je pense à tous les gens de la champagne que j'ai rencontré ici;
je garderais un bon souvenir des rencontres faites, des soirées en taverne;
je repars l'âme triste, ma mère ne s'étant pas déclarée et ne m'ayant pas reconnue;
peut être honteuse de m'avoir abandonné à la naissance.
Je remercie le très haut de m'avoir fait rencontrer Jade ma marraine; qui elle, sait me soutenir et s'occuper de moi.

Martinguerre

A la fin de sa tournée de la ville en compagnie de la milice local,Martinguerre se rendit à l'église de Compiègne ,il ne savait pourquoi ,il se trouvait attiré par l'imposant édifice ,le sang de tout son corps affluait vers son cerveau ,ces idées s'embrouillaient,il entra ,le trait de lumiére venant de la nef l'enveloppait ,d'instinct il s'agenouilla,il ne se rappellait pas que quelqu'un lui ait appris ce geste ,il en fut surpris,son regard se portait sur l'ensemble du lieu de culte ,y trouverait il source de souvenirs...Martinguerre porta ces mains vers son visage...Il se mit à pleurer...
-Combien de temps cela va t'il durer...
-Que m'est t'il arrivé...
-Qu'ai je fait pour être ainsi...
Même en ces lieux ,il ne trouva pas de réponses,sa quête pour recouvrer sa mémoire allait être longue...
Des bruits de pas sur les dalles de pierres le sortirent de ces pensées...

Chpiot

Chpiot poussa la lourde porte de chêne de la maison du Très Haut.
Entre retraites au couvent et voyages avec Lum, cela faisait un certain temps qu'elle n'avait plus eu l'occasion de venir se recueillir en cette église de Compiègne ou elle avait vécu tant de choses.

La rouquine trempa ses doigts dans le bénitier après avoir vérifié qu'aucune grenouille n'était venu y trouver refuge et se signa.

Elle remonta l'allée. Son vieil ami le curé n'avait apparemment pas prévu d'office ce jour et elle nota dans un coin de sa tête qu'il lui faudrait aller lui rendre visite, voir même de lui proposer de l'accompagner dans son prochain déplacement si il le voulait.
A quelques pas de sa place habituelle qui avait été avant celle de son feu forgeron, elle remarqua un homme agenouillé devant l'autel. Elle l'aurait laissé tranquille dans ses réflexions si elle n'avait pas entendu quelques sanglots.
S'approchant un peu plus, elle reconnu Martin et décida d'aller a sa rencontre. Arrivée a sa hauteur, elle posa un main sur sa frêle épaule et lui adressa un sourire compatissent.

Chpiot connaissait son chagrin et le mal qui le faisait souffrir ainsi.
Sans un mot, elle s'agenouilla a ses coté et joignit les mains pour prier avec lui.
Elle pria pour Martin, pour que le Très Haut lui permette de recouvrer la mémoire et de vivre enfin libérer de ses peines. Pour ses morts, bien sur.., ces êtres chers qu'elle avaient en son sein a chaque instant. Pour sa ville et son duché, pour qu'enfin cesse ces querelles intestines et qu'un vent de renouveaux souffle sur les plaines champenoises. Puis enfin, pour ses fidèle amis, de tous horizons, ceux qui égayent sa vie a chaque rencontre et avec qui elle trinque le sourire aux lèvres....
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Martinguerre

Le bruit des pas devint de plus en plus près de lui,il sentit une main sur son épaule ,il se retourna et vit le doux visage de Chpiot ,ils n'échangèrent aucun mots,chacun avait ces soucis,elle s'agenouilla près de lui,son doux visage illuminait la scène,le recoeuillement était de mise,un simple échange de sourire valait mieux que de longs discours.....

Ninouchka

Ninouchka découvrait Compiègne en se baladant dans ses rues tranquilles.

Plongée dans ses pensées, elle s'était retrouvée sans y faire attention sur le parvis de l'église du village.

Elle eut une brusque envie d'y entrer pour prier.

Comme quand elle entrait dans l'église de Blois, elle s'arrêta quelques secondes, la porte à peine refermée, pour s'habituer à la pénombre, au silence particulier des églises.

Elle chercha des yeux le bénitier, alla y tremper le bout de ses doigts pour se signer et murmura "Bonjour Seigneur".

Elle remonta la nef jusqu'en haut, admirant au passage les peintures et les statues décorant l'édifice.

Les rayons du soleil jouaient avec les vitraux et formaient des dessins sur le dallage.

Elle s'assit sur un banc, regarda autour d'elle, laissant l'ambiance du lieu saint la pénétrer, permettant à ses pensées de se transformer en prières.

Elle pria pour cette Champagne qu'elle découvrait avec son fiancé Gnompom. Elle avait eu envie de connaître les lieux où il avait tant travaillé il y avait longtemps. Elle avait eu envie de lui tenir compagnie pour ce voyage qu'elle craignait décevant.

Elle pria pour cette terre voisine et amie qui semblait traverser des heures bien difficiles. Mais cela ne pendait-il pas au nez de tous ?

Elle eut une pensée attristée pour deux maires de Conflans avec lesquels elle avait travaillé en toute confiance, avec lesquels elle avait eu des rapports empreints de courtoisie. Qu'étaient-ils devenus dans la tourmente qui avait ravagé ce pays ?

Ninouchka ne pouvait s'empêcher d'être émue car elle avait perçu à quel point Scomino et Kaarolane aimaient leur pays.

Puis ses pensées et ses prières s'évadèrent vers son village, son Duché. Ce n'était pas toujours facile chez eux non plus ! Orléans était tombée récemment et il allait falloir faire renaître le phénix de ses cendres.

Ninouchka s'autorisa à soupirer ici, à l'abri des regards et des oreilles, dans cette église dédiée à l'Espérance. Elle évitait généralement de le faire se disant que cela ne servait qu'à démoraliser les autres. Mais parfois les choses étaient tellement lourdes ...

Elle leva des yeux pleins de larmes vers le ciel, s'adressant à Celui qui comprenait tout :

Si je dois jouer un rôle dans mon pays, donne-moi la force, le courage et la lucidité nécessaire pour l'assumer. J'ai peur Seigneur ... j'ai tout simplement peur, peur de ne pas être à la hauteur de ce que méritent nos terres !

Ses pensées dérivèrent vers ses parents qui avaient rejoint Aristote et ses Saints depuis bien longtemps.

Son père, si il avait connu ses pensées, l'aurait regardée sévèrement et lui aurait dit :

Nina tu es MA fille, ne flanche pas, tu n'y a pas droit ! Redresse-toi et conduis-toi comme tu le dois !

Ninouchka laissa couler les larmes qui ne demandaient que ça. Ici sous l'oeil bienveillant du Très-Haut, elle permettait à toutes les souffrances de sa vie de s'exprimer un peu avant de les renfermer à nouveau pour ne pas apesantir la vie de ceux qui l'entouraient.

Ses amis, son village de Blois qu’elle aimait comme on aime un enfant, sans conditions ... eux aussi avaient besoin qu'on prie pour eux et elle les confia à Celui qui peut tout. Elle le remercia d'avoir mis sur son chemin un homme qu'elle pouvait aimer en toute confiance, des amis chaleureux pour qui affection, solidarité, fidélité n'étaient pas de vains mots.

Elle essuya ses yeux, s'aperçut qu'elle s'était voûtée sous le poids de ses pensées et se redressa.

Elle se leva et avant de quitter le lieu saint elle adressa au Très-Haut une dernière pensée :

Tu m'as beaucoup pris et presque toujours dans la violence, mais tu m'as énormément donné et je t'en remercie du fond du coeur.

Elle s'inclina profondément devant l'autel, se signa et tourna les talons.

Elle était de nouveau prête à affronter l'ombre et la lumière, le bien et le mal ... tout ce qui fait la vie.

Elle sortit de l'église. Rien n'avait changé dehors comme si le temps avait été suspendu.

Elle reprit sa promenade dans les rues de Compiègne.

Martinguerre

A la fin de son service auprès de la milice ,Martinguerre,revint dans cette endroit de recoeuillement,pour se retrouver un momment en face de lui même,son trouble était visible ,la rencontre d'une belle et gente Dame dont la beauté, l'intelligence ,la douceur n'avait à ce jour point d'égal,elle était en ces temps sur les routes par loyauté envers sa suzeraine,quel grand coeur...
Le coeur justement,parlons en , celui de Martinguerre était triste ,triste ,un seul être vous manque....
L'attente sera longue avant de revoir ce doux regard ,ces grands yeux noirs pétillants ,entendre cette douce et belle voix ...
-Je ne viens point ici pour moi ,mais vous le Très Haut,protégez là ainsi que ces amis durant ce long trajet,faites qu'elle revienne au plus vite...
Martin se releva ,recula vers la sortie....

Arrander

Arrander venait d'arriver à Compiègne. Il venait de louer une chambre à l'auberge et de déposer ses affaires dans sa chambre,qu'il courrut jusqu'à l'église.
Cette église, ce village qu'il connaissait tant ... Combien de temps n'y était-il plus allé ?
Tous ceux qu'il avait connu semblaient mort .. Point de Boccace, de Arwen, de Matt, de Wittek ni tout les autres .
Il poussa la lourde porte de l'église,comme le fit son grand-père lorsqu'il était diacre .
Cette église,elle n'avait pas changée...un peu plus sale peut-être ?
Il s'assit sur un banc,les yeux vides : ce voyage était en réalité une très mauvaise idée ...
Il s'imaginait, pauvre idiot, qu'il allait tous les revoir !
Mais aucun, aucun de ceux qu'il connaissait étaient encore de ce monde .
Les larmes coulèrent doucement sur ses joues. Il chercha des yeux le curé,le diacre qui s'occupait de la paroisse .
Il désirait voir la tombe de son grand-père Cormak maintenant ...

Martinguerre

Martinguerre entra dans l'édifice et aperçu un homme en armure ,cela devait être un soldat ,ces joues étaient couvertes de larmes,il s'en voulait d'avoir dérangé ce momment d'intimité de cet homme ,voir pleurer un soldat n'était point chose courante ,c'est ainsi qu'il se dirigea vers la Chapelle de la Vierge et posa genoux à terre...
-Ho,merci,merci que de bonnes nouvelles ,je n'aurais pu sans vous me sentir aussi bien,depuis que je me suis mis sous votre protection tout n'est que bonheur,cela n'était pas le cas jusqu'à présent,mes voeux de protection pour celle qui fait battre mon coeur sont exaucés ,je vais la rejoindre ,je prends la route ce jour,elle prit Aristote et votre fils afin que nous puissions être rénuis le plus vite possible,le chemin sera long,je sais que vous m'accompagnerez ,que vous ne pouvez pas laisser ames et coeurs en peine sans les secourir ni leur donner votre benediction...
Je m'en remet à vous.......
Martinguerre regarda la statue representation la Vierge et cru y voir ......une larme...et un sourire...

Baztan

Il faisait encore nuit lorsque le père baztan se rendit à l’église, aujourd’hui il devait faire une cérémonie pour deux baptêmes. Le manque de curé sur le Diocèse de Reims commençait à se faire sentir et le pauvre curé était débordé mais ces deux baptêmes concernaient deux compiégnoises qu’il appréciait fortement, c’était donc une tâche agréable qui l’attendait aujourd’hui.
Il eut du mal à faire entrer la clef dans la serrure de la porte monumentale, ces doigts lui faisaient si mal après l’épreuve de tir à l’arc à airain. En plus il avait perdu, il s’était fait battre par Chpiot. Finalement les concours ne lui portaient pas chance se dit il en pensant au concours de buveur de bière où il n’avait même pas passé le premier tour. Une fois la porte ouverte il se faufila à l’intérieur pour faire les préparatifs habituels. Dans la sacristie il prépara ses vêtements liturgiques et les enfila un à un, puis il rajouta de l’eau dans le baptistère, il ne fallait pas oublier qu’aujourd’hui c’était deux baptêmes qu’il fallait faire. Il disposa un ouvrage magnifiquement relié du livre des vertus sur un lutrin près de l’autel.

Ces préparatifs avaient pris plusieurs heures et le soleil s’était levé entretemps, il se décida à faire sonner les cloches pour appeler ses fidèles et se mit en place devant l’église pour les accueillir.

Ether...

Ffiou, ça y était, le grand jour! Après un record de rapidité pour une pastorale éclair, le jour du baptême était là!

Sans mentir, je dormi mal cette nuit, ça fait toujours quelques chose de faire ce genre de sacrement quand même!

Au petit matin, après un bain et un démêlage intensif de mes cheveux,j'enfilais la robe écrue dont m'avait fait cadeau Dame Aria lors de son passage, cintrée à la taille et aux larges manches, elle était simple et jolie. Un bisou sur le front d'un Alba endormi et zou je partie vers l'Église, priant que Camille se réveille à l'heure!

Je me présentais donc sur le parvis peu après que les cloches eurent sonnées.

Adelise

Une femme ne doit quitter sa maison que trois fois : pour son baptême, pour son mariage et pour son enterrement. Aujourd'hui serait donc accordée à la rousse une virée. Réveillée depuis l'aube, elle s'évertuait à chercher au plus profond d'elle-même une sorte de joie providentielle, une aura spirituelle. Mais, rien n'y faisait. Aucune transcendance notable. Elle brandirait son sourire de façade pour l'occasion, le coeur fané.

Elle se ferait baptiser sans s'étendre dessus. Elle ne ferait que peu de bruit, elle ne dirait rien de notable, rien qui mérite qu'on s'en souvienne. Elle rayonnerait simplement la poisse entre sa nourrice et le curé de la paroisse. C'était pour Lui qu'elle faisait tout ça, pour Lui qu'elle accepterait avec dépit de justes noces. Ses sentiments pour cet homme étaient dépareillés, tout chiffonnés, pleins de faux plis. Ce n'était pas un mauvais parti mais goûterait-elle à la véritable saveur de la vie ?

Constance avait préparé Adélise avec une excitation toute particulière. Cette enfant était sa fierté, son bijou infrangible, bien qu'elle ne soit qu'une nurse. Elle avait sacrifié sa vie pour la voir grandir, pouvoir exaucer ses prières, pour l'aimer comme une mère. Bien sûr, Adélise ne lui rendrait rien. Elle l'avait toujours prise pour une personne de rang, presque insignifiante. Pourtant, au delà des apparences, la rousse tenait à elle. Elle ne se dévouerait ainsi pour personne. Trop de roguerie.

Les cloches se firent entendre. L'heure était venue. La rousse portait une robe beige en velours, ornée en son bas d'une légère fourrure d'hermine. Sa cascade auburn, elle, était remontée en un chignon appliqué. Ses pas se firent pressés jusqu'au parterre de l'église. Elle fit un petit sourire à la jeune femme déjà arrivée puis au Père.

Chpiot

Chpiot avait peu dormi cette nuit là.
Elle avait prit la route la veille ... elle était partie de Sainte où il régnait une atmosphère pesante et étouffante. Elle serait surement parti plus tôt si elle n'avait pas voulu faire plaisir à son Chauve, son Promis. A peine réveillée elle se précipita vers la porte d'entrée, ses pieds nus claquants sur le parquet, pour y trouver comme chaque matin le pli qui l'attendait.. Aujourd'hui encore, il ne dérogeait pas à ce petit rituel qui la mettait en joie et lui permettait de patienter jusqu'à leurs retrouvailles, plus tard dans la journée.

Après deux ou trois -si ce n'est plus- lectures de la douce missive, la rouquine boulangère remonta dans ses appartements le sourire aux lèvres et se hâta de se préparer pour se rendre à l'office de son bon curé. C'est que c'était un grand jour et qu'elle ne devait pas se mettre en retard.
Elle posa le vélin sur le coin de la commode, le temps de choisir sa tenue puis fit sa toilette, posant de temps à autre les yeux sur le courrier de Golum, comme si elle craignait d'avoir rêvé.

...
Enfin, elle était prête ! A peine quelques minutes avant que les cloches ne sonnent l'appel des Fidèles.
Cheveux nattés, robe enfilée, Chpiot jeta un dernier regard à l'ensemble de sa tenue et lissa machinalement encore un peu sa robe avant de prendre le chemin de l'église.
Elle aperçu sur le parvis la jeune femme en robe beige qu'elle guiderait de son mieux sur les chemins de la lumière et accéléra un peu le pas. Elle ne voulait pas que la jeune femme s'inquiète de ne pas la voir arriver.
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Cmmjd

"Ne te couche pas trop tard pour arriver à l'heure au baptème" lui avait dit sa petite Ether adorée .. Malheureusement, la brune n'en avait fait qu'à sa tête et n'avait eu droit au repos que très tard - mais très .. très tard. C'est donc une Camille quelque peu endormie qui se dirigeait vers les portes de l'église ..

Bien sûr, elle avait tout de même pris le temps de déméler ses longs cheveux, et d'enfiler une robe simple mais qui mettait en valeur ses yeux. Fallait pas être trop négligée aujourd'hui : c'était un "grand jour", bien que la brunette ne semblait pas les apprécier plus que cela.

Elle relativisait cependant en se disant que ce serait le Père Baztan qui s'occuperait de la cérémonie, et qu'elle avait donc toutes les chances d'être réussie.

Enfin, elle parvint à l'église, et s'arrêta sur le parvis en retenant un petit baillement. Elle fit un sourire à Adelise C'est vrai qu'elle m'avait dit se faire baptiser aujourd'hui, alla faire un bisou à Chpiot puis apperçut sa ravissante blonde, qui semblait bien avoir récupéré de la soirée d'hier .. forte en émotions.

Elle dut faire un effort surhumain pour ne pas courir vers elle et la manger de bisous, tentant d'agir un peu convenablement qu'à son habitude .. on était à côté d'une église tout de même. Elle se contenta donc de marcher d'un pas rapide puis de la serrer dans ses bras après avoir fait claquer un petit bisou sur sa joue.

Une fois l'embrassade terminée, elle la regarda d'un air de dire çà va toi ? et se tourna vers Baztan lui faisant un grand sourire pour le remercier de sa rapidité .. Il faut dire que la jeune femme n'avait jamais vu cela : une pastorale faite en moins d'une demi-journée et un baptème le lendemain .. Il avait été plus qu'efficace !

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Baztan

Le père Baztan gratifia chaque arrivante d'un charmant sourire, les deux futures fidèles et leurs marraines étant présentes, il allait pouvoir lancer la cérémonie

Chers fidèles,

Nous sommes réunis ce jour pour célébrer deux baptêmes, celui d’Adelise et celui d’Ether…, je suis heureux de vous accueillir tous dans cette église qui a vu tant de croyants devenir fidèles de l’église par ce sacrement si important qu’est le baptême.

Adelise, Ether… au début de chaque messe, nous avons l’habitude de réciter le credo, cette prière fédératrice de notre religion comme vous l’avez vu pendant votre pastorale.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Adelise

Adélise aperçut enfin une jeune femme arrivée. Sûrement la dénommée Chpiot, sa marraine. Une rousse comme elle ! Cela était certain, ce devait être un signe aristotélicien ! Au fond, elle n'était pas inquiète de ne la voir arriver que maintenant. Une messe ne commence de toute façon jamais sans ses fidèles. Elle lui adressa un sourire. Puis vint le tour de Camille qu'elle salua poliment d'un hochement de tête.

Le baptême pouvait donc commencer. Elle écouta, avec attention, les premiers mots du Père et répéta avec bien moins d'assurance qu'à la pastorale le dit-credo.

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Ether...

Je vis arriver peu de temps après une dame dont je n'avais pas le souvenir de la connaitre par contre la rouquine qui arriva peu de temps après si! Je saluais alors Chpiot et sa filleule a priori et attendais ma marraine avec un peu d'anxiété : aller ma Camille, tu peux le faire, tu peux te lever!

Ma prière fut entendu car elle arriva peu de temps après et je la bisouillais en gardant comme elle un semblant de retenue. Batzan nous invita ensuite a rentrer et à réciter le Crédot.

Appris d'hier, je ne le maitrisais pas bien encore mais en suivant les phrases de Batzan et Camille, je m'en sorti pas trop mal!

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Cmmjd

Pénétrant dans l'église, la jeune femme se plaça près de son amie et récita le crédo à son tour :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Chpiot

Chpiot monta les marches et profita qu'ils se trouvaient encore sur le parvis pour saluer les futures baptisées. Un sourire à Adélise accompagné d'une main sur son bras, Chpiot se voulait rassurante pour la jeune femme pour qui elle était là ce jour. Une grosse bise à la blonde qu'elle n'avait plus vu depuis plusieurs jours, lui glissant à l'oreille un petit mot d'encouragement au passage, et bien entendu, une accolade à Baztan.. ami de toujours qu'elle portait haut en son cœur.

Elle regarda autour d'elle, cherchant dans la populace Camille qui, l'espérait elle, ne tarderait plus quand elle vit la brune, les yeux cernés arriver. Chpiot esquissa un sourire amusé.. visiblement les tavernes de Compiègne était bien mieux loties que celles de Saintes ..

Le curé invita tout le monde à entrer et Chpiot suivi sa filleule jusque dans les premiers rangs et s'installa à ses cotés.
Comme a chaque fois, elle était toute ouïe. Compiègne ne connaissait probablement pas sa chance de voir se succéder en cet battisse des officiants d'une telle qualité. Elle eut une pensée pour Mytia, la jeune abbesse qui l'avait baptisé quelques années auparavant, alors qu'aujourd'hui elle s'apprêtait à guider une nouvelle âme sur le chemin de la Lumière.

Baztan, les invita alors à réciter le crédo, non sans une rapide explication à l'attention des deux jeunes femmes. La boulangère joignit les mains et pieusement récita le crédo avec l'ensemble des Fidèles présents.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Baztan

L’assemblée de fidèles récita le credo avec une grande ferveur notamment les deux futures fidèles qui ne l’avait appris que récemment, puis le père Baztan invita les futures baptisées et leurs marraines à venir le rejoindre près de l’autel puis déclara

Chpiot, Camille vous avez chacune accepté d'être marraine d’une de ces jeunes croyantes, de les mener vers la Communauté des Fidèles, de les guider et de les protéger sur les chemins qui conduisent jusqu'au Très-Haut.
Confirmez-vous aujourd'hui devant le Très haut ce solennel engagement ?

Chpiot

La rouquine s'avança sans appréhension aucune vers l'autel et adressa un sourire complice au curé avant de répondre

Moi Chpiot, boulangère de Compiègne confirme devant le Très Haut et son digne représentant le ...
grand et merveilleux* ?!? ca allait p'tre faire un peu trop quand même, elle ne voulait pas mettre sa filleule dans l'embarras quand bien même elle le pensait. Elle se mordit la joue pour ne pas se mettre a rire et s'éclaircit la gorge avant de reprendre
père Baztan que j'accompagnerai Adélise sur la voie de la sagesse et du message d'Aristote

[^^ Désolée, private joke]
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Brylastar

Bry ne savait pas qu'une cérémonie de baptême avait lieu; aussi, c'est tout à fait par hasard qu'il se rendit dans l'Eglise et vit plusieurs Compiégnois en train de célébrer.

En silence, il s'approcha, et sourit au curé. Puis, il s'assit, répétant dans sa tête les prières que lui-même avait apprises il y a peu, et regarda les Compiégnois, un sourire serein aux lèvres.
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Traître; félon; fourbe.
Rien de plus, rien de moins.
La tête finira sur la potence.
Ainsi va la vie.
P.S: pour tout message d'amour, je suis preneur!

Cmmjd

La jeune femme s'avança légèrement, elle aussi sans appréhension aucune .. Faut dire que grâce à Golum ce n'était pas la première fois qu'elle faisait cela .. et puis c'était Compiègne et non Sainte, il n'y avait donc aucun souvenir attaché à cette église.

Elle souria au Père Baztan et s'exprima ainsi Je confirme le fait que j'accompagnerai mon

Etoile de printemps au soleil vert des camélias .. Hum non soyons sérieux un instant ..

.. Ether donc .. euh ..

Mince .. j'en étais où ?!

.. Ah oui ! Je serai aux côtés d'Ether pour la guider,

qu'avait dit Chpiot déjà ?

" sur la voie de la sagesse et du message d'Aristote"

La jeune femme reprit son souffle et fit un grand sourire à la jolie blonde.
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Baztan

Pendant que Chpiot et Camille prêtaient serment le père baztan aperçut dans l’assistance Brylastar qu’il avait baptisé quelques semaines plus tôt et lui adressa un sourire amical, voir un nouveau fidèle revenir à l’église après son baptême était un succès pour lui, certains une fois baptisé oubliaient vite leurs obligations, après ces réflexions il revint à la réalité et ouvrit le livre des vertus :

Ether…, Adelise, il est temps pour vous de prêter serment en répétant le serment suivant :

Baztan leur tendit le très lourd livre des vertus en leur indiquant où lire

"Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu, dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant."

Adelise

Adélise appréciait les quelques gestes attentionnés de sa marraine. Elle qu'elle ne connaissait ni d'Adam ni d'Eve faisait tout pour qu'elle se sente le plus à l'aise possible. Il ne s'agissait pas de paraître étriquée devant l'autel. Prenant doucement le livre des Vertus, elle se mit la première à lire le passage indiqué. Hautement intellectuellement. Sa compréhension ne pouvait être admise que par d'illustres docteurs lettrés !

"Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu, dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant."

Ether...

Un grand sourire a mon brune et je saisis le livre après que ma "compagne" de baptême eu finit.
J'entamais donc ma lecture, jetant de temps autre un regard à Batzan.

Citation:

"Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu, dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant."

Baztan

les deux jeunes femmes ayant prêté serment, le père Baztan ouvrit le livre des vertus,

puis il commença à lire un extrait sur le baptême

Citation:

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait.

Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :

" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :

" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Comme il est dit dans ce texte, même un croyant ayant commis des péchés peut s’il montre un repentir sincère être baptisé et faire son entrée dans la grande famille d’aristote. Le baptême vous délivre de vos péchés antérieurs par l’eau qui sera versée sur votre front. Par la suite lorsque vous souhaiterez vous faire pardonner vos péchés vous devrez vous confesser auprès d’un clerc et suivre la pénitence qu’il vous infligera car aucun fidèle n’est parfait et il succombera au à un moment donné à la créature sans nom.

Maintenant Veuillez me suivre jusqu'au baptistère où nous procéderons au rituel de l'eau.

Baztan

Le père Baztan se dirigea vers le baptistère de l’église montrant ainsi aux fidèles la voie à suivre. Le baptistère se trouvait au fond de l’église, il était en pierre et de taille monumentale, une lumière diffuse passait par un vitrail représentant le prophète christos dans le désert en train de vaincre la créature sans nom. Le père baztan trempa ses doigts dans l’eau pour en éprouver la fraicheur et fit une grimace ne laissant plus aucun doute sur la fraîcheur de l’eau.

Dès que les fidèles furent prêts, le père Baztan appela Adelise puis lui arrosa le crâne en déclamant :

"Par cette eau, je te purifie de tes fautes passées, Adelise!

Je te baptise, au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité."

Puis Baztan lui tendit une bougie et lui donna une médaille.

Ma fille reçoit cette bougie et cette médaille symboles de ta foi aristotélicienne. Arbore cette médaille fièrement car elle montrera au yeux de tous que tu as choisi de suivre la voie qui te conduira au Soleil.

Puis ce fut le tour d’Ether…

"Par cette eau, je te purifie de tes fautes passées, Ether…!

Je te baptise, au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité."

Puis Baztan lui tendit également une bougie et lui donna une médaille.

Ma fille reçoit cette bougie et cette médaille symboles de ta foi aristotélicienne. Arbore cette médaille fièrement car elle montrera au yeux de tous que tu as choisi de suivre la voie qui te conduira au Soleil.

Ether...

Après le sermon, je du suivre Batzan près du baptistère. Ce que je fis biensur, je n'allais pas courir vers la porte! Quand je vis Adelise se faire arroser copieusement, je ne regrettais pas le choix de la couleur écrue de ma robe...ça fera moins...enfin bref quoi...on est dans une église!

Ce fut mon tour de me faire arroser et de recevoir Médaille et Bougie. J'acceptais les deux sans sourciller, l'eau et les cadeaux et relevais la tête pour remercier du regard Batzan! Il avait été vraiment efficace! Puis je me tournais vers Camille avec un grand sourire qui voulait dire : héhé, ayé suis baptiser!

Adelise

Adélise suivit le Père jusqu'au baptistère, se doutant bien que la procédure aqueuse ne ferait pas forcément une partie de plaisir. Elle échappa un rictus de frayeur, comprenant aussitôt que l'eau serait loin d'être chaude. Qu'importe, c'était un des risques à prendre pour le baptême. Elle baissa alors la tête et sentit l'eau ruisseler. Un ruisseau de fraîcheur qui la fit frissonner.

Une fois cela fait, elle prit au creux de sa main droite la bougie puis de l'autre la médaille qu'elle serra fortement. Elle gratifia le Père d'un sourire en remerciements puis s'éclipsa pour faire place à Ether.

Chpiot

Chpiot avait écouté la lecture de Baztan les yeux rivés sur le pavé, se tenant le plus immobile possible. Elle aimait l'écouter citer les saintes écritures. Il avait un effet apaisant sur la jeune femme qui expliquait surement leurs nombreuses entrevues en la Maison du Très Haut.

Quand le curé demanda au petit groupe de rejoindre le baptistère, elle céda le passage aux trois jeunes femmes qui emboitèrent le pas au curé et ferma la marche le sourire aux lèvres.
La cérémonie touchait a sa fin sans qu'aucun évènement pour la perturber.
Les nouvelles Fidèles semblaient prendre l'entière mesure de ce qui était en train de se passer vu leurs mines sérieuses. C'était une bonne chose.

Adélise fut appelée en premier pour être symboliquement lavée de ses pêchers. Chpiot ne pu s'empêcher de sourire.
La jeune femme entrait dans la grande famille Aristotélicienne et la bougie et la médaille que lui remettait Baztan en étaient des symboles forts.
La boulangère adressa un radieux sourire a sa nouvelle filleule et se penchant vers elle discrètement dit tout bas pendant qu'Ether se faisait arroser a son tour
Toutes mes félicitations Adélise. Je suis fière d'être a vos cotés pour cette étape importante de votre vie. N'hésitez jamais a venir me trouver si besoin..
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Cmmjd

La brunette assistait silencieusement - ce qui changeait de son quotidien - à la lecture puis à l'arosage des deux jeunes femmes, quand sa blonde se tourna vers elle pour lui lancer un sourire qui en disait long ..

Tsss celle là .. Camille eut du mal à ne pas rire, ce qu'elle réussit néanmoins. Elle était fière d'elle, elle avait été exemplaire lors de ce baptème et aborait donc un jolie sourire satisfait.
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Armaury_de_thenac

Armaury entra dans l'eglise discretement et alla s'assoir sans bruit pour ne pas couper court a la cérémonie, il assista donc aux baptemes, habillé dans l'une de ses plus belles tenues. Cela lui rappela des souvenirs et son baptemes.
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Chpiot

La rouquine errait comme une âme en peine.
Des jours qu'elle ne l'avait plu vu. Des jours ?! non non.. des semaines en fait. Elle l'avait cherché partout, fait le planton devant sa porte des heures durant, et tout cela sans succès.
Elle se sentait triste de ne pas passer ses heures quotidiennes à papoter avec lui. Bien plus que curé du village, il était pour elle un ami et confident et il lui manquait terriblement.
La messe n'était plus animée, et les célébrations repoussées. Chpiot en ce dimanche matin décida tout de même de se rendre dans la maison du Très Haut.

Elle poussa la porte qui trop longtemps fermée émit un grincement en pivotant sur ses gonds. Chpiot caressa du bout des doigts le fond de la cuvette de pierre en faisant une petite moue. Le bénitier était a sec. Quelle tristesse. Elle se signa et remonta l'allée centrale. L'église était vide.. évidement.

Elle se dirigea vers sa place habituelle. La place qu'occupait il y a une année maintenant feu son forgeron, et qui elle l'espérait serait prochainement occupée par Lum.
D'un geste de la main, elle chassa la poussière sur ces deux places avant de s'installer à la sienne puis posa le regard sur l'autel.
Elle se remémora les messes si vivantes qu'organisait Baztan, les chorales d'enfants de chœur qui, même si ils ne chantaient pas pas très juste, avait le mérite d'égayer le lieu. Sans s'en rendre comte, dans le grand édifice vide, elle se mit à fredonner un des airs qu'elle avait entendu ici.

Elle ferma ensuite les yeux et courba l'échine en joignant les mains.
Elle avait besoin de se recueillir, de faire le vide dans son esprit. Ce qu'elle fit de longues minutes durant. Elle eut une pensée pour ses morts, ses parents, son époux..son parrain. Ses amis aussi bien sur. Lui, Eux ... toutes ces personnes qui rendaient son quotidien plus agréable et qui étaient si chères a son cœur. Elle repensa aux derniers évènements de Troyes et à la stupidité de certains. A la suite de quoi elle récita à mi voix le crédo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Son moment de recueil terminé, elle se signa puis resta un instant debout à contempler l'autel. Elle se sentait apaisée. Un sourire vint se dessiner sur son visage et elle prit la direction de la sortie, d'un pas sure et le cœur léger.
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Agate_la_gazelle

Comme à chaque fois qu'elle arrivait dans une nouvelle ville, elle alla directement à l'église.
Elle poussa la lourde porte et s'accoutuma à la pénombre avant d'avancer.
Le calme habituel des églises l'appaisait toujours autant, elle s'y sentait toujours en sécurité.

Elle s'approcha de l'autel, regarda la statue de Christos et lui sourit.
Merci à toi pour ces belles journées, merci de prendre soin de tous ceux que j'aime, merci de me laisser continuer ma route.

Elle se recula jusqu'à une colonne, s'assit à même le sol, les jambes pliées, regroupées entre ses bras, le front sur les genoux. Elle aimait bien se reposer ainsi. Pourvu qu'elle ne s'endorme pas, elle devait aller travailler quand même...

De longues minutes, ou heures après... Ne se serait-elle pas endormie ?? elle s'étira, alla allumer un cierge pour sa soeur, fit un petit signe de connivence à la statue et ressortit de l'église, en route vers l'aventure...

Pepinlesage

Pepin arrive a leglise de Compiegne. Cest la premiere fois ici.
Il se nettoie les mains dans un benitier et va prier tranquille.
Il remercie Dieu de lui permettre de se refaire doucement mais surement a Compiegne.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN

Audric

Une fois de plus il était tôt, je me voyais encore cheminant dans les méandres des pavés de la ville de Compiègne, sans arme comme j'avais dut m'y résoudre après la lettre du douanier. Cruelle situation qui retire à un Chevalier ce à quoi il tenait tant et surtout son unique moyen de défense... Enfin n'y croyons guère, je n'étais aucunement désarmé, dague au fourreau accroché à ma ceinture et bien sur en main mon épée, que je ne tarderais guère a remettre en place... Ce n'est pas pour désobéir, mais je ne puis accepter.

La porte de l'Eglise s'offrait à moi, poussant difficilement la lourde porte, j'entrais dans le seul endroit de paix que je pouvais retrouver. Martelant la nef de mes pas, je tombais à genoux devant une statue de Christos, saisi l'effigie que j'avais autour du cou, cette vielle relique, et joignis mes mains pour débuter ma prière:

Père de tout les Hommes, maître et fondateur, entend mon appel. Du levé du soleil au couché de la lune, aide moi !
Fils qui t'en prie et te supplis à genoux devant ton prophète, de m'en venir au soutien. Deux ans que terre et mer s'entrechoquent sous mes pas, deux années entière consacré aux félons qui m'ont ravis mon épouse, soit miséricordieux comme tous le disent et obtient moi le juste châtiment pour mes oppresseurs,
Par Christos et Aristote, je t'implore.

Silence, les larmes lui venaient presque. Certes voilà deux ans qu'il parcourait le continent pour apporter à un collectionneur et noble d'Empire un médaille qu'il ne connaissait guère et qu'il souhaitait plus que tout retrouver. Sa route commence par un enlèvement, lui paisible forgeron et Chevalier. Sa femme, son fils kidnappé car il était jugé bon, plusieurs petits plaisirs qu'il doit réaliser pour retrouver sa famille. Alors commence les traques, les vols et la course folle dans tout un Continent pour retrouver le Médaille aux deux serpent, son ultime devoir avant qu'il ne retrouve la paix, sa femme et son fils ... Sa route commence, Audric est bientôt sur le chemin du retour.

Armaury_de_thenac

Armaury arriva a leglise de Compiegne. Il s’était rendu compte qu'il ne venait pas assez à l’église mais aujourd'hui il été présent et lorsqu'il entra dans l'église, il pris un peu d'eau sur le bout de ses doigts et fit son signe de croix puis fit quelques pas, s'asseya pour assisté à l'office.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN[/i]
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Ellynn.

En ce matin glacial de Noël, alors que la ville était encore endormie sous son manteau de neige, Ellynn quitta la taverne , seulement vêtue d'une chemise trop grande pour elle, d'une vieille paire de braie et d'une paire de botte usées. Elle passa sur ses épaules une couverture pour se protéger de ce foid mordant, et commença son chemin vers l'église, Ses pas s'enfonçant dans la neige jaunie par la lumière des bougies allumées en ville. Quelques demeures seulement étaient éclairées, surement par les quelques derniers fêtard du réveillon.
Ellynn avait passé ce jour de fête seule, autours d'un maigre repas. Soupirant, elle continua son chemin a travers la ville endormie pour se recueillir un instant a l'église.
Le vent emportait avec lui des flocons , tourbillonnants et virevoltant , et la jeune fille apprécia cet instant. Malgré ce froid, elle appréciait encore comme une enfant recevoir les flocons de neige, les laisser s'éparpiller dans ses cheveux, laisser le froid rosir ses joues et piquer ses yeux. Après un sourire, elle tourna au coin d'une rue pour arriver a la place de l'église, étrangement calme en cette soirée. Elle poussa la grande porte de bois, se découvrant et savourant la douceur et la chaleur de ce lieu. Elle était illuminée de milles et un cierges , de milles et un voeux. La demoiselle traversa silencieusement l'allée de banc jusqu'a arriver devant devant le petit autel a cierges. Elle déposa un écu dans le tronc et en alluma une . Elle se laissa aller a regarder cette flamme vaciller, souhaitant de toutes ses forces ne plus être seule. Elle adressa une pensée a sa famille, même si ils n'avaient plus de contact. Une autre a ses amis de la route en leur souhaitant bonne santé. Elle se surpris a demander affection, santé, bonheur.

Quelle égoïste fais tu, Ellynn..tu demande tout cela alors que tu n'es pas la plus malheureuse. Tu t'es mise seule dans ta misère.

Elle savait bien tout cela. Mais il valait mieux vivre une vie libre qu'une vie en cage. Tenant la cierge entre ses mains, glissant ses doigts sur la flamme sans ressentir la moindre brulure, elle pensait a la nouvelle vie qu'elle aura, ici. En la souhaitant belle et heureuse.
Elle posa sa cierge parmi toutes les autres, en espérant que son petit souhait s'envolera avec les autres, toucher ce Dieu tout puissant pour qu'il puisse en faire une réalité.

Yut

On placarda une annonce sur la porte de l'Église.

Citation:

Mes enfants,

J'organise une messe de la Saint Noël en la Cathédrale en gargotte. Vous y êtes les bienvenues!

Paix et Bénédictions,

Votre Prêtre,

Yvon-Ulrick de Taschereau.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Yut

Le jeune Prélat entra dans son église, envoya un bedeau sonner les cloches pendant qu'il se préparait en la sacristie.

Il se rendit par la suite sur le parvis de l'église pour saluer les fidèles.

Mes enfants, nous sommes ici réunis en la maison du Très-Haut pour célébrer le baptême de Federyc.

Premièrement, confessons nos péchés.

Citation:

Confiteor Deo omnipoténti, et omnes sanctis et vobis, fratres, quam peccávi nimis cogitatióne, verbo et ópere.
Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa.
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres, oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum.

Je demanderais maintenant au parrain de réciter le Credo.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Armaury_de_thenac

Armaury fier et habillé de ses plus beau vêtement était très heureux, d'assister a la cérémonie concernant son filleul.

Il entra donc dans la Sainte Eglise de Compiègne qu'il connaissait désormais et il aperçut son filleul a qui il adressa un sourire, puis il se dirigea vers Monseigneur Yut qui était là pour célébrer le Baptême.

Sur l'invitation de Yut, il récita le credo de sa voix grave mais chaude :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.

AMEN
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Yut

Il prit son Livre des Vertus et le tourna jusqu'à la page désirée.

Citation:

Chapitre 12

Quand cette foule se dissipa, la place se vida, laissant place aux gardes du procurateur romain qui gouvernait cette ville. C’est alors, mes amis, que j’eus l’une des peurs les plus profondes de ma vie. Les soldats, rouges, en habit de sang, faisaient irruption sur la place par les multiples ruelles.

Certains surgirent sur les murailles et d’autres sortirent de différents bâtiments, bloquant toutes les issues et toutes les portes. Un tribun descendit alors les marches du palais du gouverneur, accompagné d’un robuste centurion.

Arrivé au milieu de la place, le tribun arrêta sa marche, et se pencha du côté de son centurion. Ce dernier prit alors la parole et nous dit de sa grosse voix brutale :

" Toi, Christos, qui te dis le messie et le guide ! Je t’accuse de nuire à la cité. Tu es un fomenteur de révoltes, un dangereux révolutionnaire, un homme de troubles. Aussi je te demande de me suivre ! "

Nous autres, ses apôtres, étions paralysés par la peur. Nous n’entendions que le sifflement de la brise qui faisait s’agiter les capes des romains. Et nous guettions, inquiets, la réaction de Christos. Daju était terrorisé, lui qui avait été vexé de ne pas avoir été choisi par Christos pour construire son Eglise.

Christos dit alors au centurion :
" En vérité, je te le dis, homme de peu de foi, je ne te suivrai pas, mais c’est toi qui vas me suivre ! "

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "

Ce fut une journée intense que je n’ai jamais oubliée tant elle est gravée dans ma mémoire. Notre émotion était à son comble quand nous nous aperçûmes en plus que les soldats avaient déserté la place.

J'inviterais maintenant le futur baptisé à se rendre au baptistère pour réciter son Serment d'Allégeance à l'Église Aristotélicienne.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Federyc_de_thenac

Federyc s’avança vers le baptistère et récita:

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant.

Yut

Maintenant, je te remets ce médaillon. Sois-en fier, ça prouve ton appartenance à la communauté des fidèles.

Et voici un cierge, qu'il puisse te guider et t'illuminer tout au long de ta vie.

Il invita ensuite les fidèles à venir communier.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Armaury_de_thenac

Puis une fois avoir récité son credo il se retourna vers son filleul et une fois que Monseigneur Yut eu finit de le baptiser, il lui présenta ce pendentif :

Je t'offre ce pendentif puisse t'il te rappeler que tu fait parti de la Sainte Eglise Aristotélicienne.

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Yut

Voici votre certificat de baptême. Félicitations!

Citation:

Certificat de baptême - Federyc

Nous, Yvon-Ulrick de Taschereau, en notre qualité de Vicaire Diocésain de Reims, faisons annonce devant le Très-Haut et sous le regard d'Aristote,

Le baptême de Federyc. Célébrée par Yvon-Ulrick de Taschereau en présence du parrain Armaury, la cérémonie eu lieu en le 30 décembre 1458 en l'Église Notre-Dame de l'Espérence, à Compiègne.

Fait à Compiègne, le 31 décembre de l'An de grâce 1458,

Son Excellence Père Yvon-Ulrick de Taschereau,
Vicaire Diocésain de Reims.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Federyc_de_thenac

Federyc vit son parrain s'approcher en le félicitant et en lui tendant un magnifique pendentif.

Merci beauçcoup parrain, ca me fait extrêmement plaisir.

Puis il se tourna vers le père Yut qui lui donna son certificat de baptême, un médaillon et un cierge.

Merci mon père pour ce magnifique baptême.

Yut

Il entra dans l’église et envoya un bedeau sonner les cloches, pendant qu’il accueillait les fidèles sur le parvis.

Bonjour à tous, chers fidèles et bienvenue dans la Maison du Très-Haut. Premièrement, je vous souhaite une très bonne année 1459, qu’elle soit emplie de plaisir.

Commençons par confesser nos péchés.

Citation:

Maintenant, récitons le Credo.

Il prit son Livre des Vertus.

Citation:

Christos apportait la paix et la bonne nouvelle partout où il passait, répandant la vertu de villes en villes. Nous devons nous en réjouir, car maintenant, c’est ce qui nous donne la chance du Salut. Prenons exemple sur Christos, le Messie de notre Religion, qui en apportant la foi a pu nous sauver! Pour cette nouvelle année, emplissons-nous de Vertu et répandons là comme le faisais Christos!

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Yut

Le jeune Prélat envoya un bedeau sonner les cloches alors qu'il accueillait les fidèles sur le parvis.

Lorsque l'église fut remplie, il se dirigea vers l'Autel.

Bien le bon jour, mes enfants.Bienvenue dans la Maison du Très-Haut, en cette froide matinée de janvier.

Commençons par confesser nos péchés.

Maintenant, récitons le Credo.

Il prit son Livre des Vertus et le tourna à la page désirée.

Citation:

Livre II - Vita de Christos
Chapitre VIII

Ah, mes enfants, ce que nous dit alors Christos nous illumina ! Ses mots sont restés gravés dans ma mémoire.

" Mes amis, nous dit-il, ne vous méprenez pas ! Ceux qui ne vivent pas dans l’amitié que nous a enseignée Aristote, ceux-là brûleront dans les mille flammes de la géhenne.

Ceux qui cèdent trop vite aux tentations des péchés, ceux qui ne connaissent pas la vertu, ceux-là finiront dans la souffrance et la solitude de l’enfer.
Ceux qui cèdent à la voix mielleuse du pêché, qui sont séduits par son discours, ceux-là iront l’accompagner dans les ténèbres.
Ceux qui, enfin, se passent de l’amour de Dieu et des Hommes, qui se réfugient dans leur seul égoïsme, ceux là termineront dans l’abîme infernal.

Aussi, prenez garde, mes frères, soyez attentifs et vigilents ! Car nul ne le connaît, le jour où les prophéties se réaliseront. Nul ne le connaît, le jour de la fin des temps. "

Nous écoutions attentivement ce qu’il disait, ayant l’intuition que ce jour était décisif pour notre vie future. Et les neuf qui s’étaient interposés restaient bouche-bées devant tant de justesse, devant un tel homme.

Christos reprit :

" Vous voulez me rejoindre ? Dans ce cas ayez beaucoup d’amour dans votre cœur et suivez-moi, partagez un peu de votre temps et de vos biens le temps que vous pourrez. Par contre si vous choisissez de vous dédier à guider les autres sur la voie de l'Eglise, il faut alors que vous soyez prêts à lui donner priorité. Alors prenez de la distance par rapport à vos biens, à votre travail, à vos outils, dites au revoir à votre famille… Préférez la simplicité et l'instruction aux riches ornements et aux beaux atours. Car notre tâche nécessitera de sacrifier le bien personnel au bien collectif, mais en échange vous serrez sacrés parmi les enfants de Dieu. "

Et il dit encore :

" Si votre famille ne vous comprend pas, priez pour elle, car elle n’est pas sensible au message de Dieu.
Si celui qui vous embauche vous en veut, ne lui en voulez pas, et priez pour lui, car il n’est pas sensible au message de Dieu.
Si vos amis vous retiennent, alors entraînez-les avec vous, afin qu’ils découvrent aussi le message de Dieu.

La route sera longue et tortueuse, le chemin rugueux, l’horizon lointain, la pente forte, mais le soleil qui brille guidera nos pas. Nous connaîtrons des difficultés, des disputes, des colères, des passions, des hésitations, mais l’amour et l’amitié nous uniront et Dieu nous portera.

Si vous voulez vivre seuls, raisonner seuls, manger seuls, marcher seuls, alors rien ne vous en empêche, passez votre chemin et réfugiez-vous dans l’amour de vous-mêmes.

Mais si quelqu’un vous frappe, et que vous tombez, alors personne ne vous relèvera.

Si vous voulez vivre en groupe, dans l’amour de votre prochain et de la multitude, si vous voulez partager votre pain avec vos amis, marcher avec vos frères, alors venez à moi et suivez-moi.

Dans ce cas, si vous tombez sur le chemin, un frère s’arrêtera, et vous relèvera. "

Et nous, ses amis, écoutions et approuvions Christos. Nous étions désormais douze pour le suivre. Les six femmes se nommaient Calandra, Adonia, Hélène, Kyrène, Ophelia et Uriana. Les six hommes se nommaient Daju, Thanos, Paulos, Nikolos, Titus et Samoht, votre serviteur.

Dans ce texte, Christos nous fait comprendre l'importance du partage. Si vous vivez dans l'égoïsme, alors seul vous resterez, durant les moments difficiles de la vie. Mais si vous tendez la main envers votre prochain, et qu'à votre tour il vous arrive de douter ou d'être dans le besoin alors il vous suffira d'ouvrir les yeux pour voir devant vous un sourire et une main tendue. Les biens sont éphémères et ne servent qu'ici bas. Au moment du jugement dernier, Dieu ne vous jugera pas sur votre fortune mais sur vos actes. Alors partagez ce que vous avez de plus précieux avec votre prochain: un sourire, un peu de nourriture, une épaule pour consoler, et vous verrez que tout ceci est bien plus précieux et bien plus agréable quand il est fait sans attente de retour.

Venez communier, maintenant, mes enfants.

Puis, il clôtura la cérémonie, et salua les fidèles qui sortaient.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Armaury_de_thenac

Armaury en bon aristotélicien arriva devant le porche de l'Eglise ou il gravit les marches au son des cloches.

Lorsqu'il entra il prit un peu d'eau fraîche du bénitier et fit son signe de croix.

Il fut surpris de voir que l’église été presque déserte, toutefois par respect il alla s'asseoir sur l'un des bancs et attendit le serment du père Yut.

Il récita son credo en attendant d'un voix murmurante....

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant.

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Ereon

Ereon alla à l'église. Il y a fort longtemps qu'il n'avait pas place un pied dans une église.

Il resta en fond sur un banc à écouter durant la messe.
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En attente du nouveau blason

Nicolas__eymerich

Nicolas venait d'arriver le matin même à compiègne. Après être passé à l'auberge pour y déposer bagages et montures, il passa tout naturellement à l'église. La porte était ouverte, comme pour toutes les églises, et il y entra donc sans problème, non sans ressentir un léger frisson en se rappelant quelques évènements encore récents.

Tandis que son écuyer faisait le guet dehors, le seigneur vérifia qu'il n'y avait personne à l'intérieur, puis, une fois sur d'être tranquille, déboutonna ses braies et se vida la vessie dans un récipient en pierre placé à l'entrée, probablement là où les fidèles puisaient de l'eau censément bénite pour se signer. Et bien désormais, ils auraient de l'eau bénite odorante et colorée, ça les changerait un peu.

Une fois son méfait accompli, il ressortit l'air de rien et alla se promener dans le quartier des dones de mal viure de la ville.

ah oui le bénitier, j'avais oublié le terme, merci ljd yut.

Yut

Le Prélat l'attraperait bien un jour, ce spinoziste. Il demanda à un jeune homme de laver le bénitier, et repartit dans la sacristie, grommelant.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Robin

Robin avançait sa cape ou armoirie de la maréchaussée , couvrant et découvrant la garde de son épée , au rythme de son pas soutenu . Le jeune sergent avait aperçu son Excellence Yut , plus tôt dans l'après midi et l'avait trouvé fort inquiet.
Ayant eu vent de ce qui c'était passé la veille dans l'église , il décidât d'effectuer une ronde improvisé autour de l'édifice .
Bien-sur il n'avait aucun pouvoir au sein même du monument religieux mais rien ne l'empêchait de venir si recueillir un moment , vérifiant par la même occasion , que tout soit calme.
Il rentra donc après avoir fait le tour de l'église de Compiègne et passa vers le Bénitier , constatant que le contenant étit remplit d'une eau pur et clair , lavée du sacrilège de la veille .
Il se signa donc et longea calmement l'allée centrale regardant à droite et à gauche les ranger de bancs.
Arrivant devant l'autel il s'arrêta un instant et égrena quelques paroles inaudible .
Pensées pour ses amis en Savoie , priant pour leur salut !
Pensées pour sa soeur et son amie Mei , espérant que ses prières leur apportent le bonheur .
Et enfin il termina par une pensée et une prière personnel , confiant dans celle-ci , le bonheur et la joie qu’il éprouvait dans son couple et l‘espoir qu'un jour il pourrait se présenter devant le très haut dans sa maison pour s‘unir avec celle qui avait conquit son coeur et qu'il aimait plus que tout.
Puis l'Archer de Compiègne se signa de nouveau , mettant humblement genoux à terre , avant de faire demi tour pour ressortir et attendre un peu sur le perron de l'édifice.
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Alienor_vastel

Une jeune fille, plus encore une enfant, pas encore une femme, poussa la porte du lieu de culte, et laissa ses yeux s’habituer à la semi pénombre du bâtiment. Elle se glissa dans l’église et referma la porte derrière elle, pour ne pas laisser s’engouffrer le vent frais. Mais sans que cela ne la réchauffe pour autant.
Elle avait hésité à venir, la blondinette, repoussé sa « visite », se trouvant toujours une bonne excuse. Pourquoi, elle ne le savait pas vraiment, dernière étape du pèlerinage qui la conduisait en les lieux fréquentés autrefois par ses parents, la famille et les amis de ceux-ci. Peut-être aussi parce que la pastorale qu’elle venait de commencer, et qui débouchera sur la confirmation de son baptême, n’était pas sans lui rappeler que c’était en ces mêmes lieux qu’elle avait déjà été baptisée, bébé. Et que, de ceux qui avaient assisté à la cérémonie, il ne restait plus beaucoup de vivants. Ses parents, morts, leurs suzerains respectifs aussi, de même que son parrain. Seule sa marraine vivait toujours, mais accepterait-elle de renouveler cette confiance que les parents de la blondinette lui avaient autrefois confiée ?

Aliénor s’avança doucement, silencieusement vers l’autel, avisa un prie-dieu et s’y agenouilla. Une prière, oh, pas une de celles apprises et récitées par cœur au point que l’on n’en sait plus vraiment le sens, mais une qui vient du cœur. Elle s’adressa au Très-Haut, bien sûr, mais aussi à ceux qui l’accompagnaient, où qu’ils soient maintenant.

Puis elle se releva, porta la main à son cou et serra légèrement la chaîne qui y pendait, sans se rendre compte que, par ce geste, elle heurtait du coude un grand bougeoir en métal qui se trouvait à ses côtés. Lequel tomba et heurta le sol en un grand fracas qui résonna dans l’église vide.

L’adolescente se précipita, redressa l’objet en s’assurant qu’il n’y avait aucun dommage ; heureusement qu’il ne portait pas de bougies, avec sa maladresse ça aurait pu mettre le feu à l’église, bien sa veine, tient !
Hésita entre un éclat de rire peu adapté à la solennité du lieu, ou faire comme si de rien n’était. Opta finalement pour la seconde solution et se dirigea vers la sortie tout en resserrant sa cape autour d’elle pour se préparer au froid extérieur.
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Jerome1976

j'entrais d'un pas songeur dans l'église de compiègne. c'était le dernier village avant d'arriver dans l'artois, malgré tout mes voyages, jamais mes pas ne m'avait mener juste a ce duché.

néanmoins, je fut apaiser par le silence qui régnait dans l'église, je m'installais sur le banc afin de prier quelques instants.

Mickia

Mickia arriva sur le parvis de l’église…
Et pénétra en ce lieu sans bruit…

Après une génuflexion, elle se dirigea vers l’autel …
Mais, apercevant Jérôme elle alla s’asseoir tout prés de lui !

Elle ne connaissait pas tout et ne comprenait pas toujours tout…
Dans ce monde qui l’entourait…et qui des fois la dépassait…

Mais au moins elle savait ce qu’elle voulait…
Mickia, glissa sa main doucement dans celle de Jérôme…

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Jerome1976

tandis que j'étais plongé dans mes pensées, je sentis un main se glisser dans la mienne, un simple regard me suffit pour voir que c'était mickia.

le fait de sentir la main contre la mienne me réchauffa le coeur.
je n'imaginais pas la vie sans elle, et avec elle je voulais de partager.

tandis que je regardais l'église je lui sourit et lui dit

belle église, ça doit être un belle endroit pour se faire baptiser ou se marier, n'est pas mon coeur ?

Mickia

Mickia tourna ses yeux vers Jérôme en souriant…

Elle trouvait que l’église était belle,
et comme dans toutes les églises ,elle y puisait une certaine sérénité…
Elle pressa davantage sa main dans celle de Jérôme…

Oui en effet mon cœur c’est un bel endroit…

Puis son regard se dirigea vers l’autel, laissant des images envahir ses pensées…

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Yut

Le Prélat arriva, sortant de la petite sacristite. Il fit un signe de tête, puis dit avec un sourire:

Est-ce là vos intentions, mes enfants? Vous baptiser pour ensuite vous marier?
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Jerome1976

a peine mickia avait répondu a ma question que j'entendis une voix qui nous dit

Est-ce là vos intentions, mes enfants? Vous baptiser pour ensuite vous marier?

je me retournais pour voir un arriver arrive a nos cotés, bien que je le connaissais pas, je me doutait que ça devait le curé de cette paroisse
je m'inclinai pour le saluer et lui répondis

bonjour, pardon je nous avait pas vu, permettez moi de me présentez jerome1976, et voici ma compagne mickia nous venons de troyes et pour répondre a votre question.

je parlais juste en général, mickia et moi avons prier dans pas mal d'église, et j'étais simplement admiratif de cet église.

et pour ma part je suis déjà baptisée, et pour le mariage ce n'est dans l'immédiat, et pour ma compagne mickia, ma foi je lui laisse le soin de répondre.

puis je laissai la parole a mickia

Mickia

Mickia, d’un sourire poli rendit son salut au prélat …

Oui, mon père, en effet, c’est certainement ce que nous ferons un jour…
Quand nous serons fatigués de voyager et serons installés dans un village.

Mais pour l’heure nous devons reprendre la route.

Mickia, après un signe d’adieu, se dirigea vers la sortie de l’église, en compagnie de Jérôme.

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Yut

Très bien.

Fait un signe de tête en guise d'au revoir, puis tourne les talons et remonte jusque dans la Sacristie.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Armaury_de_thenac

Il entra à l'église mais il fut vie déçu de voir le très peu de monde Compiègne aurait t'elle perdue la foi???

Si oui pourquoi?????

Il cherché des explications lui dont la famille et les ancêtres ont toujours été très croyants proches des justes et de l'Eglise.

Il se dit que non seulement le fait de voir si peu de monde à l'église mais aussi le peu de foi qui s'étend dans Compiègne que non seulement le royaume été dans une grave crise mais que l'Eglise suit le pivot du royaume.

IL resta un petit moment dans l'église, en profita pour allumer un cirge et faire la prière pour lui son fils et sa douce.

Puis il s'en alla en soupirant avant de descendre les marches de l'église.
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Sunja

Sunja entra dans l'église et alluma un cierge.

Elle frissonna quand un courant d'air la transperça de toute part, elle reserra son châle autour de ses épaules.
Elle sortait de retraite encore une fois ... Et elle y retournerait sans doute très bientôt. Jamais elle n'arriverait à oublier ... Les souvenirs de ces trois années enfermées, sa ... mort brutale et inexpliquée ..
Sunja avait pourtant eut beaucoup de joie à retrouver ses amis, à s'en faire de nouveau... Mais les souvenirs ne vous lâchent pas aussi facilement qu'elle l'avait cru alors.

La jeune femme s'agenouilla devant l'autel et se signa, tête baissée. Comme l'église était vide, elle resta là à prier, silencieusement.
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Pierre.wamfler

Voilà longtemps que Pierre ne s'était rendu à l'église, et il ne se le pardonnait pas. Loin d'en avoir oublier dieu, il était dort occupé. Il passait toute sa journée à la mine pour récolter le plus d'argent possible, la soirée en taverne et le reste du temps, il l'employait à dormir.
Cette fois ci, c'était dimanche matin, il ne pouvait se permettre de ne pas s'y rendre. En entrant, la fraicheur de l'église le raviva quelques peu, il se mit à genoux, appuyant ta tête sur ses mains, dans une position de prière.Tous les évènements c'étaient déroulés bien trop vite pour qu'il puisse y réfléchir. Mettant de côté le froid et l'imposante église, il pria.

Seigneur dieu, ne laisse pas impunis les hommes qui lui ont fait du mal.
Seigneur, permet moi de faire bonne route sans mauvaise rencontre.
Seigneur, fait que je vive dans la dignité.
Seigneur, donne moi la sagesse de faire les bons choix
Seigneur, laisse moi faire les bonnes rencontres qui permettrons de m'épanouir.
Amen

Il se leva et dans le silence, après avoir fait un signe de croix, sortit de l'église.

Sunja

Sun poussa la lourde porte de chêne sans doute pour la dernière fois. Elle partait demain sans doute vers un destin peut-être tragique mais en rien héroïque. Elle plongea l'index dans le bénitier se signa et s'avança vers l'autel. Au milieu de la nef, elle s'agenouilla, se signa à nouveau et comme l'église était vide, elle resta là, face à dieu.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Se signant encore une fois, elle continua pour elle-même.

Priez pour nous, cher Très-Haut .. Priez pour vos dévoués amis, frères et soeurs qui se lèvent contre les Lyons de Judas .. Priez pour mon cher Mouaissi et pour moi-même qui allons les rejoindre dès demain. Faites que le sang de mon ami ne coule pas hors de son corps .. Protégez le des épées adverses et de sa fougue. Qu'il revienne sain et sauf et que je puisse l'accompagner sereinement ... montrer mon courage et me montrer digne et juste envers les autres. Faites que tout ce passe bien pour nous ...

Amen ...
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Sitarane

Sitarane entra dans l’église, il regarda l'église et commença à balayer le sol et à asticoter les bancs, retirant et jetant tout les déchet qu'il pouvait trouver.

Il espère que pour ce travail accomplie le cure lui donneriez aux moins une miche de pain

Il se sent bien dans l'église. Ayant passer son enfance dans une abbaye les lieux saint le rassurer et réconforter. Il avait quitté l'abbaye car il voulait découvrir le monde et partager sa passion le chant.

L’aventure avait été de courte dure. Sur la route il s'était fait brigander. Les voleur lui avait laisse plus rien. C’est ainsi avec pour seul haillon qui avait sur le dos qu'il rentra dans l'église pour demander une miche de pain contre un travail.

Sitarane tout en balayant regarda a droite et a gauche se sentant seule il s'adonna a une habitude qui avait pris a l’abbaye, travailler en chantant

Citation:

1) Comme l'oiseaux revient aux nids
Ô tourterelle joyeuse
Dieu, ta demeure me réjouit
Et ta parole est heureuse

2) Dans ta maison, les cierges brillent
Dans ta maison pleine de joie
Dans ta maison on chante et prie
Agenouiller devant toi

3) Car ta maison est mon abri
Loin du tumulte et des tourments
Vers toi je tends, mon âme prie
S’élève au ciel comme l'encens

4) Et les icônes de tes saints
Les anges prient le très haut
Aristote est la, je joint les mains
Aristote vient habiter mon coeur

5) Heureux ceux qui dans ta demeure
Te prie et cherche ta lumière
Tes lois je garde dans mon coeur
Ecoute et entend ma prière

Armaury_de_thenac

Il été l'un des plus croyants de Compiègne, sa ferveur religieuse été intact il entra donc dans l'Eglise de Compiègne.

IL récita donc le Credo, pria et alluma un cierge

Il mit 5 écus dans le tronc il aurait aimer donner plus mais il lui fallait économiser.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Gregoire.

Le temps était maussade. La pluie s'était abattue toute la nuitée sur Compiègne, et le vent, de son air glacial, avait réussi à pénétrer à travers les embrasures de sa modeste bicoque. Récemment arrivé en Champagne, le jeune Grégoire avait quitté sans dire mots ses terres natales, afin de se rapprocher d'idéaux plus conventionnels et acceptables que les drôleries de certains énergumènes manquant de jugeote et de bons sens.

Étrange fut sa décision d'abandonner demeure et famille, alors que dans le fond, rien ne l'avait réellement conduit à s'émanciper de la sorte. Ce fut lors d'un matin radieux, après avoir posé ses yeux sur un plafond crémeux, que l'initiative naquit.
Durant son enfance, sa mère, la Comtesse de Guines, s'était entichée d'une éducation parfaite pour son fils, aux multiples aspects, de l'économique à la guerre, en passant par la politique et la religion. Le Livre des Vertus, les coutumiers provinciaux et les lois royales décoraient toujours sa table de chevet, laissant place à une lecture plus sérieuse que les contes enfantins qu'il écoutait jadis. Quinze printemps, l'existence passait vraiment vite. Et déjà mature, et prêt à se baigner dans la vie active, laissant ses passions le dévorer jusqu'à la moelle, et sa motivation, guider ses pas vers des horizons certains.

Ainsi, la Champagne paraissait être une terre de promesses, où la royauté occupait une place importante dans le cœur des institutions champenoises, et où la religion s'épanouissait autour du pôle rémois, suivant des axes de solidarité et d'espérance.

Alors qu'il se peignait les cheveux, Grégoire se contempla dans ce miroir légèrement flouté par la brise matinale, et laissa échapper un soupire. Bien sûr que la paix paraissait vitale pour le bon développement des rouages économiques de la société, mais selon lui, ça restait un mot vide de sens, la véritable pax, étant celle de la gloire.
N'imaginez point une idéologie belliqueuse, gangrénant l'esprit du jeune Harlegnan, mais simplement la réfutation du côté trop sensible, qui pourrait conduire à l'hypocrisie. Car la paix à n'importe quel prix n'est plus la paix.

Ouverture introductive d'un comportement fougueux, mais emprunt à un profond sérieux.

Quittant sa maisonnette, Grégoire se rendit en direction de l'église du village, en ce jour dominical. Après avoir déambulé dans les ruelles humides, l'édifice religieux lui faisant face, il pénétra en son sein et fit une génuflexion tout en se signant. Il traversa la nef, et se posa sur un banc, les yeux rivés vers le chœur.

Citation:

DIEU MISERICODIUS
ARISTOTE MISERICODIUS
CHRISTOS MISERICODIUS

SAINTS MICHEL, GABRIEL ET SYLPHAËL, PRIEZ POUR NOUS.
VOUS TOUS, SAINTS ANGES ET ARCHANGE DE DIEU, PRIEZ POUR NOUS.

SAINT ARISTOTE, PRIEZ POUR NOUS.
SAINT CHRISTOS, PRIEZ POUR NOUS.
VOUS TOUS, SAINTS PROPHÈTES, PRIEZ POUR NOUS.

SAINT TITUS ET SAINT SAMOTH, PRIEZ POUR NOUS.
SAINT NIKOLOS, PRIEZ POUR NOUS.
SAINTE HELENE ET SAINTE KYRENE, PRIEZ POUR NOUS.
SAINTE CALANDRA, PRIEZ POUR NOUS.
SAINTE ADONIA, PRIEZ POUR NOUS.
VOUS TOUS, SAINTS ET SAINTES APÔTRES, PRIEZ POUR NOUS.

SAINT NOËL, PRIEZ POUR NOUS.
SAINT MARTIN, PRIEZ POUR NOUS.
SAINTE DWIWAY, PRIEZ POUR NOUS.
SAINT JEAN, PRIEZ POUR NOUS.
VOUS TOUS, SAINTS ET SAINTES MARTYRS DU MONDE, PRIEZ POUR NOUS.
VOUS TOUS SAINTS ET SAINTES ANCIENS, PRIEZ POUR NOUS

SAINT BENOIT, PRIEZ POUR NOUS.
SAINT ORIGENE, PRIEZ POUR NOUS.
SAINT PATERN, PRIEZ POUR NOUS.
SAINT HIMERIUS, PRIEZ POUR NOUS.
SAINT LESCURE, PRIEZ POUR NOUS. .
VOUS TOUS, SAINTS ÉVÊQUES ET SAINTS DOCTEURS, PRIEZ POUR NOUS.
VOUS TOUS, SAINTS CURES ET RELIGIEUX, PRIEZ POUR NOUS

SAINTE MARIE DE LA VILLENEUVE PRIEZ POUR NOUS.
SAINTE ILLINDA PRIEZ POUR NOUS.
SAINT ARNVALD, PRIEZ POUR NOUS.
SAINT HORACE, PRIEZ POUR NOUS.
SAINTE BOULASSE, PRIEZ POUR NOUS.
SAINTE MARIE-MADELEINE, PRIEZ POUR NOUS.
VOUS TOUS, SAINTS ET SAINTES PATRON DE DIEU, PRIEZ POUR NOUS.

BIENHEUREUX JARKOV, PRIEZ POUR NOUS
BIENHEUREUX MIKOLO, PRIEZ POUR NOUS
BIENHEUREUSE MORGAN DE SAUVIGNY, PRIEZ POUR NOUS
BIENHEUREUX POUYSS, PRIEZ POUR NOUS
VOUS TOUS, BIENHEUREUX ET BIENHEUREUSES DU CIEL, PRIEZ POUR NOUS

DIEU TRÈS SAINT, TU LE SAIS, SANS TON AIDE, NOUS SOMMES TOUS DE PAUVRES PÉCHEURS. CEPENDANT, PLEINS DE CONFIANCE DANS LES MÉRITES DES TES VERTUS ET DE TES SAINTS, NOUS TE PRIONS DE NOUS RENDRE DIGNES DES AUJOURD’HUI DU ROYAUME CÉLESTE QUE TU NOUS AS PRÉPARE DEPUIS LA FONDATION DU MONDE. AMEN

La sainte litanie Aristotélicienne prononcée, le jeune homme se signa une nouvelle fois, et quitta le bâtiment afin de vaquer à d'autres occupations.
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Guy_de_dampierre

Comme dans chaque village traversé et chaque église rencontrée, Guy s'agenouilla devant l'autel de celle de Compiègne et récita le credo:

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaestique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Carnis resurrectionem
Vitam aeternam.

AMEN

Ayant fini, il resta un moment à genou pour méditer et prier in petto. Enfin, il se signa, se releva et quitta l'édifice.
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Baztan

[dans la sacristie]

Le père Baztan s'était levé tôt pour préparer sa messe.

Il s'habilla lentement passant l'un après l'autre les ornements nécessaires au bon déroulement de l'office.

Une fois prêt, il se dirigea vers le porche de l'église pour accueillir ses fidèles.

[sur le porche]

Son bedeau étant absent, il décida de faire sonner les cloches lui même pour faire venir ses paroissiens.
Il s'accrocha à la corde et montait descendait au rythme des cloches.

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Robin

[ A la boulangerie ]

Cœur !! les sonnent cloches .. heu les cloches sonnent !!
On va être en retard à la première messe du Père Baztan

Robin sauta du lit et alla ouvrir les rideaux qui plongeaient encore le premier étage de la boutique , dans une tendre noirceur .
Le soleil était deja haut et ses rayons aveuglèrent l'archer , dont les yeux prirent quelques longs instants à s’acclimater.
Se retournant , il sourit un instant en voyant sa Chipie chercher à se cacher sous les draps . Assurément pour essayer de gagner de précieuse minutes de sommeil sous son édredon .
L'ex sergent passa rapidement près de la couche et tira su le bout de la couette en riant , avant d'enfiler ses braies et ses effets du dimanche

Debout ma Marmotte , tu voudrais pas te faire rouspéter par ton curé d'amour !!!

La laissant ruminée , les bras en croix assise au milieu du lit !!
Robin une fois préparer ouvrit la porte de la chambre et laissa les derniers "quadruplés" entrer en trombe, comme la plus part du temps , pour filer sur le lit et finir de réveiller leur maitresse , à coup de museau câlin .

[ A l’église un peu plus tard ]

Le déjeuné prit rapidement en amoureux sur le coin de leur table , le couple c'était dépêchés à rejoindre le centre de la ville et l’église du village.
A leur grande surprise , ils étaient les premiers et regardèrent un instant le curé qui s'en nul doute avait du faire sonner les cloches plus tôt pour s'assurer que les tourtereaux est le temps d'arriver ...

C'est donc main dans la main qu'ils se présentèrent , un sourire aux lèvres complice .

Bonjour Mon Père , Quelle magnifique mâtiné pour votre messe de retour!!
Nul doute que cette journée s'annonce des plus belle

Laissant Chipie saluer son ami de longue date comme il se devait , l'archer la guida ensuite vers l’intérieur de l’édifice , un léger pincement de bonheur au cœur et saluèrent la chorale des enfant de cœur du village qui se préparait .
Il allèrent donc s'assoir dans les premiers rang ou Robin déposa un tendre baiser aux coins des lèvres de sa belle , le regarde emplit d'amour et attendit que la maison du très haut se remplisse peu à peu .
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Maviste

Ayant besoin , de recueillement devant la tâche ingrate qui allait l'attendre, Maviste décida d'aller prier et ainsi de voir le père Baztan en action si tant est on puisse dire cela.
Saluant d'une inclinaison de la tête, le père,il alla s'asseoir auprès de robin pour écouter l'office du curé après avoir pris l'initiative de saluer son amie Chpiot.

Peut être que durant cet office la grâce divine viendrait lui montrer le bon chemin? Après tout, il en avait bien besoin .

Perclu dans une réflexion intérieure, il se tut et attendit la suite des évènements
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Chpiot

[ a la boulangerie ]
NNnnaannnn ..mes yeux.. referme ca !

Les mains plaquées sur les yeux, la rouquine bougonnait tout ce qu'elle savait pour échapper à l’étape "levée du corps" mais c’était compter sans l'arme fatale qui attendait derrière la porte : une armée de loutrons qui eux, étaient déjà très très bien réveillés. Elle tenta de résister tant bien que mal puis fini par céder aux museaux impatients qui réclamaient leur lot de caresse. Le sourire au coin des lèvres, elle jeta un œil en direction de la cuisine ou déjà Robin s'activait a préparer le petit déjeuner...
Tu devrais avoir honte de les utiliser comme ça pour arriver a tes fins

Elle se dirigea vers le coin toilette de la chambrée et se prépara pour la messe, tout en râlant, par simple principe. Elle avait horreur d’être ainsi tirée des bras de Morphée, mais en voyant la table emplie de bonnes choses a manger, sa mauvaise humeur s'envola instantanément.

[Sur le parvis]

La vie est tellement plus belle le ventre plein ! C'est donc une rouquine tout sourire qui gravit les marches du parvis et alla serrer dans ses bras son curé préféré avant de pénétrer à la suite de Robin dans la maison du Très Haut. Ils prirent place dans les premiers rangs et furent bientôt rejoint par le chauve. Chpiot le serra contre elle pour le saluer et patienta sagement le temps que l'édifice se remplisse et que la messe débute.
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Wendoline

Avant de repartir de Compi, Wendy eut envie d'aller se recueillir à l'église et d'assister ainsi à l'officie du père Baztan qu'elle avait eu la joie de rencontrer le jour de son arrivée en ville.

Elle entra, plongea le bout de ses doigts dans l'eau bénite et se signa.

Au loin elle vit ses amis, son Rob adoré et sa douce Chipie. Puis un homme qu'elle ne reconnut pas et qui tournait le dos.

Elle s'avança et prit place près de ses amis qu'elle embrasa rapidement. Rob et Chipie resplendissaient de bonheur, Wendy repartirait sachant les tourtereaux heureux, nul doute qu'Epo là où elle était voyait ce bonheur et l'approuvait. Puis, un rapide regard vers le prêtre qui allait officier, Wendy lui adressa un petit signe de la main ainsi qu'un sourire spontané.

Puis elle attendit patiemment que l'office commence, se recueillant silencieusement.
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Baztan

Le père Baztan salua tout le monde, il eut le plaisir de voir maviste, wendoline, robin et chpiot parmi la foule de fidèles.

Il se dirigea devant l’autel et commença par réciter le credo invitant tous les fidèles à faire de même.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Après que les fidèles aient récité le credo il poursuivit par une lecture du livre des vertus.

Citation:

Livre de la préhistoire

Chapitre 4 : les péchés

1 Les humains avaient découvert l’acédie. Ils avaient dédaigné l’amour de Dieu pour lui préférer les choses matérielles qu’Il avait créées. Ils avaient pris goût à une part du divin, en oubliant qu’il fallait aimer l’ensemble. Oane n’était plus là pour les guider, lui qui avait été le seul à comprendre ce qu’était l’amour du Très Haut. Maintenant seuls, privés de leur guide, les humains ne savaient plus différencier la vertu de l’erreur.

2 Certains se mirent alors à manger plus que la faim ne le leur demandait, y prenant un plaisir qui ne faisait que s’amplifier. Le goût sucré des fruits, la chaleur de la viande et l’ivresse de l’alcool prirent le pas sur les plaisirs simples de la vie. Il n’y avait plus la moindre place dans leurs plaisirs pour la douce senteur des fleurs, ni pour la beauté des paysages. Ils en arrivèrent à un tel point que même les si nombreux fruits de leur labeur ne suffisaient plus à combler leurs envies.

3 C’est alors que la gourmandise brisa les liens qui unissaient les hommes et les femmes. Chacun gardait pour soi les fruits de son propre labeur et refusait de les partager. Le fort produisait plus, mangeait plus, buvait plus, et devenait plus fort encore. Le faible produisait moins, mangeait moins, buvait moins, et s’affaiblissait. La communauté des hommes et des femmes se divisait à cause de leur goût immodéré des choses matérielles, qui les conduisit à l’avarice.

4 Alors, l’homme et la femme se firent orgueilleux. Le fort se mit à mépriser le faible, qui ne pouvait pas se nourrir autant qu’il le souhaitait. Comme la Créature Sans Nom, ils pensaient maintenant que le rôle des forts était de dominer les faibles. Celle-ci vit donc que l’heure de sa revanche était venue. Elle se mut dans l’ombre et s’approcha alors de ceux qui étaient ainsi méprisés, car ils n’avaient plus assez pour se nourrir. Elle leur demanda: “Pourquoi vous laissez-vous faire ainsi, pourquoi ne pas renverser les rôles?”

5 Et le faible se mit à envier le fort. Le fort, satisfait de sa situation, ne voyait pas le faible se demander pourquoi il était moins bien loti que lui. La Créature Sans Nom exultait de joie, car elle sentait l’heure de sa gloire arriver. Elle murmura à l’oreille du faible et attisa son envie. La colère gronda dans le coeur du faible, qui se révoltait intérieurement contre cette injustice. Elle lui demanda pourquoi il liait ce sentiment dans son esprit et ne le laissait-il pas s’exprimer?

6 Alors, l’homme et la femme frappèrent leurs frères et leurs soeurs. Prenant couteau et hache en main, chacun frappa l’autre en une tempête de violence et de destruction. Ils venait d’inventer la guerre, qui atteignit son paroxysme lorsque chacun se mit à brûler la maison et à dévaster les champs de l’autre. La Créature Sans Nom vint à nouveau près de ceux qui l’écoutaient et leur dit que la violence et la haine leur permettraient dorénavant de dominer leur prochain.

7 L’homme prit alors la femme et la femme prit l’homme. Le fort abusa du faible et le faible subit le fort. Tous s’unirent en une orgie bestiale de stupre et de violence. Leurs corps mêlés reflétaient les flammes des maisons qui brûlaient. La nourriture était dévorée, la boisson engloutie. Les paroles suaves encourageaient les gestes indécents. Une véritable orgie de débauche avait lieu. Et de l’amour de Dieu il ne fut plus question.

Spyosu

Dans cet extrait du livre des vertus, on apprend que les humains ont besoin de guides pour avoir une vie vertueuse. A la disparition d’Oane, ils ont commencé à se détourner de Dieu et à pêcher sans vergognes.

Je vais donc vous parler d’autres guides dont certains d’entre vous connaissent déjà. Ce sont les archanges.

Ils sont au nombre de sept.

- Gabriel (archange de la tempérance, opposé à Léviathan, prince-démon de la colère)
- Galadrielle (archange de la conservation, opposée à Azazel, prince-démon de la gourmandise)
- Georges (archange de l'amitié, opposé à Belzébuth, prince-démon de l'avarice)
- Michel (archange de la justice, opposé à Satan, prince-démon de l'envie)
- Miguaël (archange du don de soi, opposé à Belial, prince-démon de l'orgueil)
- Raphaëlle (archange de la conviction, opposée à Asmodée, prince-démon de la luxure)
- Sylphaël (archange du plaisir, opposé à Lucifer, prince-démon de l'acédie)

Il faut se servir d’eux comme modèles pour suivre le chemin de la vertu. Leur vie est considérée comme un exemple à suivre mais elle n’est pas parfaite pour autant car ils étaient des humains avant d’être des archanges et les hommes sont faillibles.

Je vous invite à lire leurs hagiographies de temps en temps.

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Chpiot

Joignant les mains et courbant l’échine, Chpiot répéta a mi voix le crédo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Puis elle écouta attentivement la lecture proposée par son vieil ami en ce jour du Seigneur. A chaque Archange cité, elle tentait de trouver parmi ses connaissance qui s'y rapprochait le plus. A son grand étonnement, elle parvenait plus aisément a associer un nom aux princes-démon qu'aux Archanges. Cela lui fit froid dans le dos et elle leur accorda une prière muette afin que la lumière guide les personnes a qui elle avait pensé sur le droit chemin.
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Lonufiel

Lonufiel alla à l'église de compiègne et en profita pour prier il récita à voix basse :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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...chaumière de lonufiel

Baztan

Citation:

Recrutement de l'archevêché de Reims
Recrutement de juillet 1459

Nous, Thomas d'Azayes, fait Cardinal-Archevêque de Reims, par la Grâce du Très-Haut et la volonté de nos pairs, et noble successeur des apôtres de Christos :

Annonçons que pour assurer un bon fonctionnement de l'archidiocèse de Reims, les postes suivants sont à pourvoir. Ils sont ouverts à tous les fidèles, sous certaines conditions :

Des curés pour les paroisses de Argonne et Varennes :
Le curé est en charge de la gestion religieuse d'une paroisse. Sous l'autorité de son évêque, il veille au bon déroulement des offices, et amène les fidèles sur le chemin de la vraie foi, tout en s'approchant lui-même de la vérité divine.

Conditions : poste ouvert à tous les fidèles érudit de la voie de l'Église, résidant dans ces villes. Le curé devra prononcer ses voeux lors de sa nomination. La formation sera assurée par l'archevêque.
Des diacres/vicaires pour les paroisses de Reims, de Varennes, de Sainte Ménéhould, et de Compiègne :
Le diacre est en charge de tous les sacrements de l’Eglise Aristotélicienne hormis celui de l’ordination. Il assiste le curé dans la réalisation des messes. Il sera formé et aidé dans sa tâche par l'archevêque de Reims.

Conditions : poste ouvert à tous les fidèles, sans exception résidant dans ces villes. Le diacre n'a pas le droit de port d'arme.
Des prêcheurs, pour l'archidiocèse de Reims :
Les prêcheurs sont des personnes chargées de porter la bonne parole directement aux fidèles, et de leurs donner des éléments nécessaires à la compréhension du monde. Ils vont sur les marchés, devant les tavernes, pour prêcher la bonne parole, et transmettre les enseignements des prophètes à tout à chacun.

Conditions : poste ouvert à tous les théologiens [niveau 3, voie de l’église] ayant des idées claires sur les éléments à prêcher sur l'archidiocèse de Reims.
Un procureur ecclésiastique :
Le procureur est en charge de la bonne gestion de tout ce qui concerne la justice d'église sur le diocèse. Il travaille en étroite collaboration avec la Congrégation de la Sainte Inquisition et son évêque.

Conditions : poste ouvert à tous les fidèles ayant de bonnes connaissances dans le Droit Canon, et aimant le Droit en général. Une personne érudite de la voie de l'Eglise [niveau 3] pourra de plus, tenir ce poste In Gratibus.
Des gardes épiscopaux :
Les gardes épiscopaux sont en charge de la sécurité de l’évêque, et plus généralement des clercs du diocèse. Ils servent d’escorte lors des déplacements. Des carrières sont envisageables dans cette branche armée de l’Eglise.

Conditions : postes ouverts à tous les fidèles résidants sur l'archevêché de Reims et sachant manier une arme.

Toutes les personnes intéressées par l'un de ces postes, ou voulant plus généralement se mettre au service de l'Eglise est prié de contacter l'archevêque de Reims, Son Eminence Thomas d'Azayes ou un membre du clergé de son choix qui relaiera la demande, ou se rendre à l'archevêché de Reims.

Nous comptons sur toutes les bonnes volontés possibles afin de porter le message du Très-Haut et la vérité divine.

Que les paroles d'Aristote nous guident.

Fait à Reims, le douzième jour du mois de juillet, de l’an de Grasce 1459.

Son Eminence Thomas d'Azayes,
Cardinal-Archevêque de Reims.

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Diodoris

Après avoir tondu quatre quadrupèdes bêlants, Diodoris se baigna dans l’Oise.
Étant un bon croyant, il se rendit Parvis Mashadar et entra dans l’église.
Il s’agenouilla et récita le Credo et pria :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Il alluma un cierge. Puis, il chercha le Père Baztan.

Bonjour Père Baztan,

Pouvez-vous m’indiquer où je pourrais apprendre les rudiments de la foi : prières, baptême, sacrements, mariage…

Tenancier du cadastre, savez-vous comment pourrais-je vérifier la légitimé d’un mariage ? Quelles institutions régissent les mariages ? Où puis-je consulter le registre des mariages ?
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Baztan

Le père Baztan priait avec ferveur comme tous les après midi dans son église lorsque Diodoris l'aborda

Bonjour mon fils, quel plaisir de vous voir dans cette église, vos questions sont pertinentes je vais y répondre.

alors premièrement en ce qui concerne les sacrements et les prières, le mieux est de suivre une pastorale qui vous apprendra les rudiments de la foi aristotélicienne et vous permettra d'être baptisé. J'ai rédigé et afficher dans mon bureau tout ce qu'un fidèle doit savoir sur la religion

http://rrs-reims.bbflash.net/t3564-renseignements-sur-les-sacrements-et-la-foi

Etre baptisé est très important car cela permet d'occuper des fonctions au duché et en mairie et permet aussi de pouvoir se marier et bien en tendu de bien vivre sa foi.

Pour vérifier si quelqu'un est marié, le mieux est de lui demander un certificat de mariage s'il ne peut en fournir c'est qu'il n'est marié sinon vous pouvez consulter les registres ici pour les Compiègnois

http://rrs-reims.bbflash.net/f21-paroisse-de-compiegne

mais n'oubliez que certains compiègnois viennent d'ailleurs et peuvent s'être mariés ailleurs et ne figureront pas dans ces registres d'où l'importance de leur demander un certificat de mariage.

Cela répond à vos questions ?
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Diodoris

Merci pour ces éclaircissements. Je devrais bien volontiers, entamer une pastorale. Je vais en faire la demande. Mais je vous demanderais des précisions en privé… pour préserver le secret professionnel dû à ces affaires…
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Baztan

Je vous accueillerai volontiers pour une pastorale mon fils, vous ne pouviez pas me faire plus plaisir mon fils

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Lilin

Les lieues séparant le dernier village Artésien de la bonne ville de Compiègne avaient été vite avalées. Le temps pluvieux, bruineux ne m'avait pourtant pas apporté beaucoup d'aide. A croire que le Très Haut pleurait, à son tour, l'événement royal.

Mes vêtements étaient gorgés d'un mélange d'eau et de terres. La pluie s'était infiltrée partout. Le blanc de mon mantel et col n'était plus qu'un vieux souvenir. Ils tendaient maintenant vers le gris des terres du nord. Ma longue cape noire à haut col était parsemé d'éclaboussures terreuses. Arrivé sur le parvis de l'Eglise du bourg, je posa la main sur la pierre fraîche, tel un unijambiste sur sa canne.

Mes yeux fixèrent le sol. Ils alternaient entre la pierre striée et le bout de mes bottes. J'étais perdu. Je ne savais quoi penser, que faire, que lui dire. Je murmurai

Hélas pour mon malheur, j'ai quitté mon pays et ma douce amie. Qu'étais je venu chercher là bas ?

Je m'étais servi mensonges. Ouvertement je m'étais menti à moi-mesme. Ce voyage devait m'apporter clarté que mon esprit me refusait. Même le sommeil était devenu un adversaire. Farouche, implacable. Cauchemars et affreux songes se succédaient.

L'eau ruisselait dans mes cheveux noirs. Des gouttes se formaient à leur pointe et tombaient à un rythme différent de celles descendues des nuages. Il me sembla qu'une éternité passa avant que je me ressaisisse. Je finis par entrer. Entrer dans une des demeures du Très Haut.

Le vent m'accompagna dans la bâtisse et joua avec les flammes des cierges allumés. L'odeur d'humidité mêlée à celle de la cire fondue remplissait l'atmosphère. Une sorte de calme quiétude régnait icelieu. Mon visage se détendit. Ma mâchoire se desserra. Pourtant la lueur de perdition ne quitta pas mon regard. Je m'avançais au son du claquement de mes talons et du clapotis de mes vêtements trempés. Arrivé près du coeur, je m'agenouillai. Mon regard, en quête d'aide, posé sur l'autel. Une première respiration ... une seconde et alors je récita doucement une première prière :

Dieu est mon berger.
Je ne manque de rien.
Dans les paysages verdoyants…
Il rassérène mon âme.
Même quand je vais dans la vallée de l'ombre de la mort, je ne crains pas le mal, parce que tu es avec moi : ton bâton et ton appui me consolent.
Mon verre déborde.
C'est le bon et le généreux qui me poursuivent tous les jours de ma vie.
Je résiderai dans la maison de Dieu, pour la longueur des jours.
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En Réfection et Dépoussiérage

Lilin

Mes vêtements ne gouttaient plus. Ils étaient seulement humides et me collaient au corps telle une deuxième peau. Pourtant je n'avais pas froid. L'esprit tourné vers Aristote, Christos et le Très Haut les sensations terrestres ne me touchaient plus.

Je ne remarquai pas que la pluie s'était transformée en bruine. Le vent en léger souffle. La nuit en aurore. Un enfant entra dans l'Eglise. Un de ces enfants des villages qui n'appartiennent à personne et toujours prêt à rendre services sous conditions. Son âge je n'aurai su le dire. Il scruta les ombres : gauche, droite, devant. Dès qu'il m'aperçut, il s'avança vers moi.

Il m'appelle ; répète le même mot s...., s.... Priant légèrement, j'ouïs sa voix en mes prières. Le bruit de ses mots m'éveille et je m'étonne de sa présence à mes costes. Je lui demande :

Dis moi, enfant, pourquoi m'appelles tu de telle manière? De quoi donc veux tu me parler?

Il me tendit un pli. Il ajouta :

De la part de la jolie dame Blonde de l'auberge.

J'ouvre le pli. Je lis avec attention. Le départ est donné. Un voyage à grande allure sera nécessaire pour les jours prochains. Je me lève. De ma main posé sur la tête de l'enfant, je l'ébouriffe gentiment. Je commence dès lors à m'avancer vers les portes de l'Eglise.

Subitement je m'arrête et tourné vers le choeur, je récite la prière du matin avant de m'en retourner vers l'auberge rejoindre ma compagne de voyage.

Dieu Créateur de toutes choses, nous te remettons cette journée !
Guide-nous dans nos actes, nos pensées les plus intimes,
Toi qui sais tout, purifies-les afin qu'ils soient conformes à Ta volonté.
Toi le Très Haut, qui a tout prévu, mais nous laisse libre de notre destin,
inspire ceux qui s’écartent de ta parole Divine,
Pour qu’ils nous aident à préserver le monde.
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En Réfection et Dépoussiérage

Enelia

Enelia s'avança dans l'église, tête basse, mainte jointe, lèvres closes. Elle avait réussi à persuader la petite Eowyn de venir avec elle.
Elle se présenta devant la croix, fit une génuflexion, porta la croix qui pendait à son cou à ses lèvres.

Tu vois, Eowyn, il faut saluer le Seigneur ainsi. Tu dois le faire aussi.

Puis se dirigea vers un coin tranquille.
Elle s'agenouilla ensuite sur un prie-Dieu et tapota celui qui était à côté d'elle en regardant Eowyn

Fais comme moi et essaye de répéter. Si tu ne connais pas ton Credo, pense à Dieu, cela suffiera pour l'instant. Pense aux merveilles qu'il a crées en ce monde.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Bon, on va allumer le cierge maintenant ?
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Eowyn_indis

" VIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII " Hurla la gamine à en faire trembler les vitraux....

la main devant sa bouche surprise elle même par la résonance , la peste eu de suite une idées des plus lumineuse enfin sur le coup ...
Et commença a courir partout pour trouver l'endroit ou sa voix se faisait la plus fort , en poussant des bruits de toutes sorte :

Grui grui grui , Hi han hi han hiannnnnnnnnnnnnnn , wouaf wouaf wouaf , MIMIMIMIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII,
LAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Eo se mit a rire comme une folle en se dirigeant vers la "saint Christie" ou lui avait on dit les moineau cachaient toujours à boire ....

Je veux voir ce qu'il y a derrière la porte !!!!!!!! Eneliaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa

la rouquine regarda la jeune femme les joues rouges d'avoir tant crier et rit ...
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Enelia

Enelia se boucha les oreilles lorsque la petite fille se mit à hurler. Mon Dieu, elle allait réveiller les morts !

Arrête, Eowyn, je t'en prie, s'exclama la jeune fille en se dirigeant à grands pas vers l'enfant, qui courait partout en criant.

Mais voici qu'Eowyn se dirigeait vers la porte où disparaissait le prêtre à chaque fin de messe !

Non, Eowyn, arrête tu n'as pas le droit d'aller par là !

Mais qu'avait mangé cette enfant pour avoir tant d'énergie ? Elle se saisit vivement de la main de la fillette qu'elle ramena derrière l'autel. Elle s'aguenouilla devant elle, lui tenant fermement les maisn.

Calme-toi, tu ne peux pas faire cela dans la maison de Dieu. Tu dois être calme, d'accord ? Sinon le Père Baztan va venir et tu devras sortir...

Enelia se redressa, la main dans celle de la petite, puis elle la traina de force sur un banc.

Assieds-toi là, et médite. Quand tu te seras calmée, on ira allumer le cierge. Hmm ?

Elle prit elle-même place à ses côtés, et crut bon d'ajouter, non sans sourire :

De même que si le Père Baztan venait à arriver... Ne t'avise pas d'aller jeter un oeil sous sa soutane, d'accord ?
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Baztan

Aujourd'hui samedi 6 août, le père baztan se dirige vers son église.

Enelia, cette jeune femme encore inconnue du curé il y a quelques semaines allait devenir une fidèle de l'église aristotélicienne aujourd'hui même. La cérémonie de baptême est toujours un moment privilégié pour un curé, permettre à un croyant de franchir le pas et de devenir fidèle de l'église est comme une récompense pour tout le travail fourni.

Il prépara donc l'église pour accueillir au mieux les fidèles puis une fois que tout fut prêt il se plaça devant le porche et attendit qu'Enelia arrive avec ses invités. La Duchesse de jouarre était attendue ainsi que robin, deux amis très proches pour le curé et apparemment pour la jeune femme.

Il donna un ordre pour que le bedeau fasse sonner les cloches.

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Enelia

Enelia, vêtue d'une simple robe blanche, s'avança vers l'église. Les cloches, en se mettant à sonner, lui avait donné espoir que son baptême allait commencer.
Elle arriva devant le porche. Le Père Baztan l'attendait. Elle lui sourit, un peu intimidée et nerveuse à l'idée de ce baptême. Non pas qu'elle ait des doutes quant à sa foi, mais c'était un moment très important pour elle, puisqu'elle désirait devenir diaconnesse.

Bonjour Mon Père, fit-elle. Mon parrain et ma marraine ne devraient plus tarder, je crois.
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Robin

Kilt propre , chemise blanc du dimanche et le voila partit , l'archer de coeur de la rousse Boulangère .
Petit bonjour , par ci par la , le long de la route , dans les rues qu'il avait si souvent patrouillé et le voila devant l'église .
Robin monte doucement les marches de la maison du très haut et parcourt doucement l'allée centrale , le souvenir encore très présent de la dernière fois qu'il l'a fait .
Petit sourire complice au curé qui l'attendait , à sa futur filleule et une pensée pour sa femme avec qui il prend un peu de repos loin de la ville , pour se ressourcer .

Bonjour à vous deux , j’espère que vous allez bien !!
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Ysa

Pigeon matinal afin de rappeler à la future marraine son devoir du jour, qui n'avait pour une fois pas oublié l'événement de ce beau dimanche d'août. Se fut donc vêtue d'une fine robe de soie carmin que la Duchesse de Jouarre prit la route de Compiègne.

La vision de cette forêt si dense lui rappelait de bons souvenirs mais aussi un réel cauchemar qu'elle avait vécu non loin de là il y a de ça quelques années. Encore aujourd'hui il lui arrivait de se réveiller en sursaut avec le visage de l'italien fixait devant elle. Heureusement, à chaque fois, Amory était là pour la rassurer, elle se rendormait donc dans ses bras.

Arrivée devant le parvis de l'église, Ysa descendit du carrosse aidée d'un valet puis se dirigea radieuse vers le coeur de la nef où déjà l'attendait des visages bien connus. Premier salut pour l'héroïne du jour.

Bonjour Enelia. Comment allez vous ?

Puis elle se tourna vers les deux airainois qu'elle était ravie de revoir. Les deux hommes se faisaient bien trop rares à son goût ces derniers temps.

Bonjour vous deux !
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Enelia

Enelia vit arriver son futur parrain et sa future marraine, et leur sourit, ravie qu'ils soient arrivés.

Je vais... bien, merci.

La voix de la jeune fille n'était pourtant pas très assurée. Elle était pourtant heureuse que ce grand jour soit enfin arrivé, mais cela ne l'empêchait pas d'avoir un peu peur.

Merci d'avoir accepté d'être mon parrain et ma marraine.

Puis elle se tourna vers le Père Baztan :

Quand commençons-nous, mon Père ?
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Baztan

le père baztan accueillit enelia, il répondit à son salut

Bonjour ma fille, oui je pense qu'ils ne vont pas tarder, Ysa et robin sont toujours à l'heure. Ne soyez pas inquiète.

ces mots à peine prononcés, robin fit son apparition vêtu d'un kilt comme à la cérémonie de vassalité de coxynel.

Bonjour robin, quel plaisir de te voir, comment vas tu ? et chpiot ? ça fait un petit moment que je ne l'ai pas croisée ?

Puis Ysa arriva dans un carrosse magnifique, un laquais vêtu richement l'aida à descendre et le curé salua chaleureusement la duchesse qu'il voyait peu ces derniers temps, étant lui même très occupé.

Bonjour ysa, Comment vas tu ?

il accompagna tout le monde jusqu'à la nef où allait se dérouler le baptême avant de rejoindre le baptistère.

Merci à vous deux d'être parrains et marraines, ça fait plaisir de savoir que les fidèles s'impliquent dans l'accueil des nouveaux fidèles. Je sais que vous serez de bons guides.

Citation:

Quand commençons-nous, mon Père ?

le père baztan sourit à la jeune fille

et bien puisque tout le monde est là, nous allons pouvoir commencer la cérémonie
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Baztan

Le père baztan se plaça devant l'autel face à ses fidèles, il demanda à enelia de se tenir debout devant lui puis à ysa de se placer à droite de la fidèle et robin à sa gauche.

Puis il commença la cérémonie

Chers fidèles,

Aujourd'hui est un grand jour pour enelia, un jour qui changera sa vie à jamais car c'est le jour qu'elle a choisi pour rentrer dans la communauté de l'église aristotélicienne.

Je lui ai administré moi même sa pastorale, qu'elle a passé avec succès démontrant ainsi sa volonté de devenir une bonne fidèle et même de rentrer dans le clergé avec une charge de diaconnesse.

Ysa, duchesse de jouarre et robin ont décidés de t'accompagner lors de ce sacrement endevenant ta marraine et ton parrain. Ils te montreront le chemin qui mène à la vertu et répondront à tes questions sur la vie religieuse et t'aideront ainsi à faire les bons choix dans ta vie.

Il est temps maintenant de réciter le credo.

Il joignit les mains et encouragea les fidèles à faire de même pour être bien concentré lors de la récitation de cette prière si importante.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

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Enelia

Enelia se tint toute droite, les maisn jointes et les yeux clos, répétant le Credo avec ferveur.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

Elle était heureuse que la cérémonie ait commencé, que Robin et Ysa soient avec elle.
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Ysa

Après les salutations de circonstance qui furent bien trop courtes au goût d'Ysa qui rêvait de pouvoir papoter avec les deux hommes autour d'une citronade et de quelques pâtisseries, de tout ou de rien, ou même pourquoi pas de jambon !

Hmm les jambons se serait pour plus tard, il était temps de se concentrer sur la cérémonie qui débutait et de réciter religieusement le crédo, les mains jointes et les yeux clos comme la brunette aimait à le faire. Cela l'aidait à se soustraire du monde réel parfois si vil.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
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Robin

Robin se retourna après avoir répondu au curé :

Chpîot va bien , elle se repose comme moi ces derniers temps , besoin de repos et de calme !!
Il sourit à sa maitresse de grande maison qu'il n'avait pas vu depuis un moment mais qu'il aurait l'occasion de croiser a Airain , après sa période de repos , qui arrivait .
Puis la cérémonie commencé , il récita à son tour :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
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Baztan

Après ce moment de prière qui était devenu au fil des ans une tradition dans l'ouverture des messes, le père baztan s'adressa à la marraine et au parrain pour leur faire prêter serment et ainsi les faire réfléchir sur l'engagement qu'ils prenaient et leur demander confirmation.

Ysa, Robin, vous avez accepté d'être la marraine et le parrain de cette jeune croyante, de la mener vers la Communauté des Fidèles, de la guider et de la protéger sur les chemins qui conduisent jusqu’ au Très-Haut. Confirmez-vous aujourd'hui devant le Très haut ce solennel engagement ?

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Ysa

Credo récité, la duchesse restait des plus concentrée afin de profiter de ce moment si particulier, cet instant où une nouvelle personne faisait son entrée dans la grande famille aristotélicienne.

Oui je m'y engage.
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Baztan

La marraine ayant prêté serment, le père Baztan prit le sourire de robin pour un accord et poursuivit la cérémonie

Ma fille, il est temps pour toi de prêter serment en répétant le serment suivant :

"Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu, dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisée et serviteur de Dieu tout puissant."

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Robin

Robin écouta le Père Baztan , laissa Ysa répondre la première , puis d'un sourire et d'un signe de tète . L'archer s’engagea a son tour , promettant ainsi d'épauler du mieux qu'il le pourrait la jeune femme .
Il se tourna donc vers elle , pour l'entendre prêter a son tour serment et faire un pas de plus dans leur grand famille .
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Baztan

Citation:

Recrutement de l'archevêché de Reims
Recrutement de août 1459

Nous, Thomas d'Azayes, fait Cardinal-Archevêque de Reims, par la Grâce du Très-Haut et la volonté de nos pairs, et noble successeur des apôtres de Christos :

Annonçons que pour assurer un bon fonctionnement de l'archidiocèse de Reims, les postes suivants sont à pourvoir. Ils sont ouverts à tous les fidèles, sous certaines conditions :

Des curés pour les paroisses de Reims, Argonne et Varennes :
Le curé est en charge de la gestion religieuse d'une paroisse. Sous l'autorité de son évêque, il veille au bon déroulement des offices, et amène les fidèles sur le chemin de la vraie foi, tout en s'approchant lui-même de la vérité divine.

Conditions : poste ouvert à tous les fidèles érudit de la voie de l'Église, résidant dans ces villes. Le curé devra prononcer ses voeux lors de sa nomination. La formation sera assurée par l'archevêque.
Des diacres/vicaires pour les paroisses de Reims, de Varennes, de Sainte Ménéhould, et de Compiègne :
Le diacre est en charge de tous les sacrements de l’Eglise Aristotélicienne hormis celui de l’ordination. Il assiste le curé dans la réalisation des messes. Il sera formé et aidé dans sa tâche par l'archevêque de Reims.

Conditions : poste ouvert à tous les fidèles, sans exception résidant dans ces villes. Le diacre n'a pas le droit de port d'arme.
Un chapelain pour la chapelle nobiliaire Sainte Galadrielle de Brienne :
Le chapelain est en charge des messes, des confessions, et des sacrements des titulaires du fief dans laquelle se trouve la chapelle au sein de laquelle ils officient.

Conditions : poste ouvert à tous les fidèles, sans exception résidant du diocèse de Reims. Le chapelain n'a pas le droit de port d'arme.
Des prêcheurs, pour l'archidiocèse de Reims :
Les prêcheurs sont des personnes chargées de porter la bonne parole directement aux fidèles, et de leurs donner des éléments nécessaires à la compréhension du monde. Ils vont sur les marchés, devant les tavernes, pour prêcher la bonne parole, et transmettre les enseignements des prophètes à tout à chacun.

Conditions : poste ouvert à tous les théologiens [niveau 3, voie de l’église] ayant des idées claires sur les éléments à prêcher sur l'archidiocèse de Reims.
Des gardes épiscopaux :
Les gardes épiscopaux sont en charge de la sécurité de l’évêque, et plus généralement des clercs du diocèse. Ils servent d’escorte lors des déplacements. Des carrières sont envisageables dans cette branche armée de l’Eglise.

Conditions : postes ouverts à tous les fidèles résidants sur l'archevêché de Reims et sachant manier une arme.

Toutes les personnes intéressées par l'un de ces postes, ou voulant plus généralement se mettre au service de l'Eglise est prié de contacter l'archevêque de Reims, Son Eminence Thomas d'Azayes ou un membre du clergé de son choix qui relaiera la demande, ou se rendre à l'archevêché de Reims.

Nous comptons sur toutes les bonnes volontés possibles afin de porter le message du Très-Haut et la vérité divine.

Que les paroles d'Aristote nous guident.

Fait à Reims, le dix-neuvième jour du mois d'août, de l’an de Grasce 1459.

Son Eminence Thomas d'Azayes,
Cardinal-Archevêque de Reims.

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Baztan

Citation:

LE BAPTEME

Vous souhaitez vous faire baptiser.

Le baptême va vous permettre d’entrer dans la Communauté Aristotélicienne. Ainsi, vous passerez du statut de croyant à celui de fidèle. Vous pourrez accéder aux sacrements du mariage, de la confession et des funérailles.
Veuillez noter que le Baptême est requis pour certains postes comme maire ou Duc.

Le baptême est primordial pour avoir une vie sociale correcte. Ainsi vous pourrez vous marier, être parrain ou marraine d'amis proches ou témoins lors de leur mariage.

Selon le Droit Canon, pour pouvoir recevoir le sacrement du baptême, il faut que le candidat :

- En fasse la demande explicite dans le Bureau de la Paroisse ou par courrier

http://rrs-reims.bbflash.net/paroisse-de-compiegne-f21/

- Soit reconnu saint d’esprit et capable de comprendre son engagement

- Ne soit pas déjà baptisé

- Effectue une pastorale avec le clerc de sa paroisse pour mieux connaître la religion aristotélicienne.

- Avoir un parrain ou une marraine ou les deux à la fois. Mais ils doivent être baptisés et en fournir la preuve au clerc en charge du baptême.

- Il faut définir une heure et une date pour la cérémonie. Cette dernière doit être réalisée sur la halle du village. Le futur baptisé doit être présent ainsi que son parrain et sa marraine.

Pour les cas particuliers (non résidents Compiègnois, enfant en bas âge), le mieux est de prendre contact avec le Clergé qui vous renseignera avec plaisir.

A la fin de la cérémonie vous recevrez un certificat de baptême que vous devrez conserver. Il vous sera demandé pour toute demande de sacrements.

N’hésitez pas à demander un renseignement au Clergé de Compiègne :
Curé : Père Baztan

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Baztan

Citation:

Mes chers fidèles,

Aujourd'hui, son Eminence le cardinal archevêque Thomas d'azaye dict bombadil célèbre une grande messe à la cathédrale de reims. Vous y êtes tous invités.

Père Baztan
Curé de Compiègne

PS n'oubliez pas la messe ig jusqu'à 12 h si vous souhaitez avoir la boulasse

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Baztan

Citation:

Chers fidèles , si vous voulez avoir la boulasse rendez vous à la messe IG à 10 h [église sur la place du village puis descendre le long du message et cliquer sur aller à la messe)

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Kevin60330

On était dimanche, et le dimanche c'est jour de messe. Kevin sorti ses habits du dimanche pour s'y rendre. Bizarrement pour une fois il était le premier. Il salua Baztan avant d'attendre sur le parvis bien sagement.
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Hersent

Hersent avait juste pris le temps de se restaurer, se rafraîchir et câliner ses enfants, au retour de son tour de garde aux côtés d'Oksana, sa Suzeraine, qu'elle se rendit à l'office dominical pour écouter le père Baztan et tenter de laver son âme du sang versé pendant la nuit.

Il y avait eu une véritable hécatombe aux portes de la ville...des voyageurs sans LP...poutrage...cris...sang...horreur.

Pourquoi n'avaient-ils pas écouté les crieurs des ordonnances ducales? Pourquoi être partis à l'aventure sur les chemins alors que les armées étaient en mode faucheuse? Pourquoi?

Elle trempa ses doigts dans le bénitier, se signa puis s'installa dans un coin discret, non sans avoir salué de la tête le père Baztan et Kevin.
Elle attendit le début de l'office, priant intérieurement pour les âmes perdues.
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Enelia

[suite baptême]

Enelia ferma les yeux, joignit les mains, et récita la prière :

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu, dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisée et serviteur de Dieu tout puissant."
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Baztan

Le père baztan apprécia le temps de réflexion de la jeune fille, un serment doit être réfléchi on ne s'engage pas à la légère dans l'église puis il se rendit au lutrin pour lire un extrait du livre des vertus sur le baptême.

Citation:

Après quelques instants de réflexion pour réfléchir au sens de ce texte, le père baztan s'adressa à la marraine et au parrain.

Marraine, Parrain, Votre rôle est très important. Vous devez accompagnez Enelia sur le chemin de la foi.

Pour cela, vous devrez veillez à ce qu'elle respecte son serment.

Maintenant Veuillez me suivre jusqu'au baptistère où nous procéderons au rituel de l'eau.

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Enelia

Enelia avait savouré la lecture du texte du Père Baztan.
Doucement, elle se leva lorsque le Père les pria de le suivre pour le rituel de l'eau.

Je vous suis, mon Père.
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Baztan

une fois que tout le monde fut réuni , le père baztan demanda à enelia de se pencher au dessus du baptistère pour qu'il lui fasse couler de l'eau sur la tête.

Baztan arrosa le crâne d'Enelia, il fit couler un peu plus d'eau que prévu et cela mouilla la tête de la jeune fille, il fit une grimace, s'excusa discrètement auprès d'enelia puis il déclama :

"Par cette eau, je te purifie de tes fautes passées, Enelia!

Je te baptise, au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité."

Puis Baztan lui tendit une bougie et lui donna une médaille.

Ma fille reçoit cette bougie et cette médaille symboles de ta foi aristotélicienne. Arbore cette médaille fièrement car elle montrera au yeux de tous que tu as choisi de suivre la voie qui te conduira au Soleil.

Tu es maintenant baptisée, j'espère que tu feras honneur à l'église et à compiègne en respectant le message d'Aristote, je t'ai préparé un certificat de baptême, tu pourras venir le chercher à mon bureau

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Enelia

Enelia prit la bougie et la médaille, heureuse comme jamais. Enfin, elle était une vraie fidèle du Très-Haut. Elle allait pouvoir commencer un vie nouvelle, où le pêché était exclu.

Merci, mon Père, fit-elle, émue.
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Baztan

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Kevin60330

Le baptème, voila au moins une bonne dizaine à laquelle Kevin participait et voila le 5ème où il va être parrain. Après la poignée de femme voila que ce sont les hommes qui lui demande maintenant. Dans sa tête il se disait que plus qu'un et l'égalité sera complète. A y penser il se mit à rigoler intérieurement.

Il se les énuméraient dans ses pensées où il y avait d'abord eu Elfa puis la défunte baronne Ange.line pour ensuite celle qui est devenu aujourd'hui sa fille adoptive Rosalys. Il oubliait pas forcément Robin et maintenant allait s'ajouter Diodoris.

Il le connaissait peu mais cela ne l'a pas empêcher d'accepter sa demande

Kevin prit alors la direction de l'église et se retrouvait tout surprit d'être le premier arrivé...pour une fois.

Il attendait alors bien sagement que les autres arrivent.
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Diodoris

Diodoris mit ses habits du dimanche et se rendit à l’église comme tous les dimanches. Mais, il y mit un soin particulier aujourd'hui, car il devait être baptisé ce jour !

Bonjour Père Baztan. Comment allez-vous ? Bonjour Messire Kevin.
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Chpiot

La rouquine se sorti des bras de Morphée en sursaut. Le baptême !! Les cloches ? avaient elles déjà sonné ? Avait elle dormi si profondément qu'elle ne les aurait pas entendues ?
Les yeux mi clos, elle se dirigea vers la fenêtre et poussa les volets, constatant avec soulagement que le jour pointait a peine.

Elle profita donc de l'air frais du petit matin pour finir de se réveiller, esquissant un sourire en entendant les griffes de Peka cliqueter sur le parquet et venir en sa direction, presque étonnée de ne pas la voir filer prendre sa place encore toute chaude dans son lit.

Chpiot, après un rapide câlin à la loutre commença à se préparer pour l'office du jour durant lequel serait célébré le baptême d'un Compiègnois qu'elle connaissait de longue date et pour qui elle avait accepté d'être une nouvelle fois marraine devant le Très Haut.

Un (bon !) moment plus tard, la jeune femme qui était prête à partir pour l'église jeta un coup d’œil bienveillant dans la chambre et descendit discrètement es escaliers menant a sa boutique. La rue était encore calme mais les cloches n'allaient pas tarder a appeler les fidèles vers la maison du Très Haut.

Rapidement, elle arriva sur le perron de l'église et salua ses amis d'une accolade.

Bonjour bonjour !
Comment ça va ce matin ?
Alors Diodoris .. pas trop nerveux ?

Chpiot lui adressa un petit clin d’œil et regarda autour d'eux. Une fois que le karabassen (

) commencerait a tirer sur la corde reliée aux cloches, ils iraient prendre leurs places pour que l'office puisse débuter
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Gregoire.

Les cloches.
Il crut entendre les cloches de l'église.

Son nez se relevant de ses parchemins, Grégoire quitta son siège et se dirigea en direction de la fenêtre municipale donnant sur la cour. Nombreux étaient les habitants à vaquer à leurs occupations, en ce temps qu'il jugeait quelque peu maussade. Un maigre attroupement, présent sur le parvis de l'église, retint son attention et confirma l'entente probable de ce doux son mélodieux qu'il entendit il y a peu.

Le Bourgmestre, vêtu de jaune et de blanc, quitta l'embrasure et rangea ses vélins. Le petit ménage administratif fait, il ferma la porte de son bureau, et sortit de la mairie, se permettant d'ordonner à un garde des Lions des Rempart, fidèle Garde de Compiègne, à ce qu'il surveille de prêt la bâtisse et qu'aucun individu louche n'y entre. Une tape amicale lui fut adressée, et il se mouva, d'une démarche calme, jusqu’au devant des portes de l'église Notre Dame de l'Espérance. Certaines personnes étaient déjà présentes, dont l'ancien Bourgmestre qu'il reconnut, ainsi que le responsable cadastral. Chpiot, quant à elle, avait fait l'objet d'une de ses demandes épistolaires, mais qui, au final, fut annulée.

- Bonjour à tous ! Alors, un baptême se prépare ? Qui est l'heureux baptisé ? *demanda Grégoire, d'un sourire sincère, après avoir constaté une telle effervescence*
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Baztan

Levé dès l’aurore, on pouvait pas dire que le curé ne s’investissait pas pour ses ouailles, le curé était parti pour son église pour tout préparer pour le baptême de Diodoris.

Puis alors qu’il faisait semblant de lire le livre des vertus et parcourait en réalité le « petit airainois » qui racontait ses frasques, le bedeau vint le trouver pour lui dire qu’il n’arrivait pas à faire sonner les cloches.

Il se leva prestement, pestant contre lui-même d’avoir été recruté un tel imbécile.

Qu’est ce que tu as fait comme co… heu bêtise encore, je ne peux pas te laisser seul 5 minutes sans que tu mettes cette église en morceaux.

Il grimpa au clocher, heureusement il avait gardé son agilité mais sa soutane en prenait un sacré coup. Il se dit qu'il faudra qu’il passe un coup de balai par ici un de ces jours.

Quelques minutes plus tard, du haut du clocher, le voila qui pestait contre ses maudites cloches qui étaient bloquées. Il était bien embêté, la journée qui devait s'annoncer radieuse se transformait en catastrophe. Comment faire venir les fidèles au Baptême de Diodoris si les cloches ne sonnaient pas. Il avait beau essayer de les pousser manuellement, donner des coups de pieds dedans par énervement tout ce qu’il arrivait à en sortir c’était des « booooiiiiiing » très désagréables pour les oreilles.

Comprenant que ne c’était pas par la force ou l’énervement qu’il arriverait à ses fins, il étudia plus minutieusement le problème.

A première vue c'était le mécanisme qui soutenait la cloche qui était bloqué ou encrassé par la poussière et les fientes de pigeon. Il dégagea les touffes de plumes, souffla pour enlever la poussière puis apostropha son bedeau

Vas y essaie, on va voir si ça marche

Heiiiinnnn !!!!!!

Mais essaie bougre d’and. ..un BOING retentissant étouffa l’injure du curé

Et c’est un curé satisfait de son intervention mais couvert de poussière et avec un bruit dans les oreilles qui le rendait un peu sourd qui accueillit les fidèles.

Kevin, Diodoris et Chpiot étaient déjà là et même le nouveau maire qu'il avait baptisé la semaine dernière.

Bonjour à tous les quatres, désolé pour le retard j’ai eu un petit problème avec ma cloche. Mais on va pouvoir commencer.
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Baztan

Il remonta l'allée menant à l'autel en continuant à s'épousseter puis il se mit de dos à l'autel et attendit que les fidèles prennent leur place.

Une fois que cela fut fait, il commença la cérémonie.

Chers fidèles,

Je vous ai réuni aujourd'hui dans cette église pour célébrer le baptême de l'un des villageois les plus investi pour sa ville et son Duché. Que ce soit en prenant la responsabilité du cadastre ou participant à l'animation du duché, le parcours de diodoris est un exemple pour nous tous. Aussi, lorsqu'il est venu me trouver pour obtenir le sacrement du baptême c'est avec une grande joie que j'ai décidé de répondre favorablement à sa demande en l'accueillant dans notre grande famille.

Je vous demande de réciter le credo tous ensemble pour commencer.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

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Diodoris

Diodoris reprit le credo :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
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Chpiot

Suivant Baztan et Diodoris, la jeune femme remontait l'allée en compagnie de Kevin après avoir salué d'un sourire leur nouveau maire.
En tant que marraine, elle se plaça à l'avant de l'église aux cotés du futur baptisé et en posant les yeux sur son vieux complice qui s’apprêtait a officier à quelques pas devant elle, elle du se mordre la lèvre en voyant l'état de sa soutane.

Comment lui faire savoir qu'une touffe de duvet de pigeon s'était coincée dans son étole au niveau du col ?! Ca donnait un certain style.. pas des plus sérieux.. mais se connaissant la rouquine n'arriverait pas a détacher son regard, dans le meilleurs des cas !
Elle allait le lui dire discrètement mais c'est ce moment précis que choisi le curé pour entamer le crédo. zut alors... il allait falloir se concentrer pour ne pas rire.

Chpiot baissa le nez en joignant les mains, et a mi voix récita le crédo à l'unisson avec les fidèles présents

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
_________________

Melisende

Dimanche... La messe... Les cloches...

Mélisende se leva de bonne heure pour assister à l'office. Dans ces temps tourmentés, elle aimait se faire guider par sa foy.
Se dirigeant vers l'église, elle salua les personnes présentes, bien qu'elle n'en connaissait que très peu. Elle alla s'assoir sur un des bancs libres et, après les paroles du prêtre récita à son tour le credo.
_________________

Gregoire.

Diodoris était donc la personne qui allait recevoir le sacrement du baptême, en ce jour dominical. Tout du moins, il en déduisit la chose, en pénétrant au sein de l'église et en constatant de ses propres yeux la position des protagonistes. Cela lui rappela sa propre cérémonie, toute récente, ayant eu lieu il y a une semaine, jour pour jour.

Grégoire était assis sur un banc avec comme volonté de partager ce moment de bonheur avec cet homme. Il retira quelques plis de son habit, replaça une mèche rebelle, et posa son regard complaisant sur l'office qui se déroulait. La récitation du Crédo... le Bourgmestre accompagna l'ensemble des fidèles présents afin de clamer sa Foy.

- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN
_________________

Kevin60330

Peu après son arrivé, Diodoris arriva.

Bonjour Diodoris, ravi de pouvoir t'accompagner dans ton entré dans la communauté aristotélicienne.

Chpiot arriva à son tour, Kevin avait été prévenu que Chpiot serait la marraine et c'était avec un petit sourire sur les lèvres qu'il salua la rousse adoré de tous les compiègnois.

D'un petit regard il salua le maire respectueusement puis rentra dans l'église. Une fois installer il récita alors à son tour le crédo.

- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN
_________________

Baztan

Le credo ayant été récité, le curé poursuivit la cérémonie; il s'adressa à la marraine et au parrain pour avoir la confirmation de leur engagement.

Chpiot, Kevin il se gratte au niveau du cou vous avez accepté d'être la marraine et le parrain de Diodoris, de le mener vers la Communauté des Fidèles, de le guider et de le protéger sur les chemins qui conduisent jusqu’ au Très-Haut se regratte. Confirmez-vous aujourd'hui devant le Très haut ce solennel engagement ?
_________________

Chpiot

En entendant son nom, la jeune femme releva le nez vers son curé préféré mais en le voyant lever la main pour se gratter au niveau du cou, ses yeux se posèrent irrémédiablement sur la touffe de plumes pour ne plus en bouger, n'entendant ses paroles que d'une voix très lointaine.
Voyant sa main frôler la vaporeuse décoration qui ornait l'étole, elle leva les sourcils en hochant légèrement la tête sans s'en rendre compte. Il y était presque.. encore un peu.. oui enc'..
Elle remarqua alors qu'il avait cessé de parler et que son regard allait de Kevin a elle, attendant probablement une réponse
Voyons voyons.. qu'avait il donc dit... "engagement" " Diodoris".. "confirmer". Un éclair de lucidité lui frappa l’esprit et après avoir toussoté pour s’éclaircir la gorge, elle répondit le sourire aux lèvres

Oui mon Père. C'est en connaissance de causes que j'ai accepté de devenir la marraine de Diodoris devant le Très Haut et je confirme aujourd'hui devant l'assemblée des fidèles mon choix de le guider au mieux sur le chemin de la lumière.
_________________

Kevin60330

Kevin écouta chpiot et s'avança à son tour pour s'exprimer.

Je n'ai rien à rajouter de plus que ce qu'à dit Chpiot. J'espère aussi pouvoir porter mon aide à Diodoris quand il en aura besoin.
_________________

Baztan

Le père baztan attendait que chpiot confirme son engagement envers diodoris mais elle avait l'air perdue dans ses pensées, on aurait dit qu'elle admirait les ornements qu'il portait, fort bien d'ailleurs. La soeur qui avait brodée ces dentelles était une perle, une de ses personnes qui travaillent dans l'ombre et dont le génie sera peu reconnu. Mais lui il ne s'y trompait pas et il faisait des lieues pour aller se fournir dans ce couvent. Et tous les dimanches, à chaque cérémonie, il ne manquait pas de porter fièrement ces vêtements religieux, ornés d'or et d'argent et tissés dans une fine dentelle. Le curé sourit, ce qu'il était fier, il se déplaça un peu pour se mettre au soleil et faire briller de mille feux l'or et l'argent de ses vêtements. Puis il écouta les serments du parrain et de la marraine.

Citation:

Oui mon Père. C'est en connaissance de causes que j'ai accepté de devenir la marraine de Diodoris devant le Très Haut et je confirme aujourd'hui devant l'assemblée des fidèles mon choix de le guider au mieux sur le chemin de la lumière.

Je n'ai rien à rajouter de plus que ce qu'à dit Chpiot. J'espère aussi pouvoir porter mon aide à Diodoris quand il en aura besoin.

Puis il se tourna vers Diodoris

Diodoris, il est temps pour toi de prêter serment en répétant le serment suivant :

"Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.

Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu, et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'à son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.

J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu, dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.

Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant."
_________________

Diodoris

Baztan

Le père baztan écouta Diodoris faire son serment puis il se rendit au lutrin pour lire un extrait du livre des vertus sur le baptême.

Citation:

Après quelques instants de réflexion pour réfléchir au sens de ce texte, le père baztan invita le baptisé et ses deux guides" à l’accompagné au baptistère pour procéder au rituel de l'eau

Il demanda à diodoris de se pencher au dessus du baptistère

"Par cette eau, je te purifie de tes fautes passées, Diodoris

Je te baptise, au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité."

Puis Baztan lui tendit une bougie et lui donna une médaille.

Mon fils reçoit cette bougie et cette médaille symboles de ta foi aristotélicienne. Arbore cette médaille fièrement car elle montrera au yeux de tous que tu as choisi de suivre la voie qui te conduira au Soleil.

Diodoris Tu es maintenant baptisé, Félicitations, je t'ai préparé un certificat de baptême, il faudra que tu viennes le chercher à mon bureau
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Diodoris

Diodoris prit le bougeoir portant la bougie et la médaille.

Merci, mon Père.
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Gregoire.

Après avoir écouté avec attention la cérémonie qui s'était jouée sous ses yeux, Grégoire se joignit aux légers applaudissements et autres félicitations à l'égard de Diodoris. Le Bourgmestre se dirigea vers lui, le félicita chaleureusement, puis salua les personnes présentes avant de retourner vaquer à d'autres occupations.
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Baztan

Funérailles de Pastel

Les cloches sonnent pour appeler les fidèles à aller à la messe. Malheureusement on ne fête pas sainte boulasse à Compiègne mais on organise les funérailles de Pastel, la femme de Kevin de la bruissière. Ce dernier a demandé une cérémonie. Tous les fidèles de l’église méritent cet honneur et le curé s’emploie toujours lorsqu’on lui en fait la demande à accompagner le défunt jusqu’à sa dernière demeure.

L’église a été préparée comme il est d’usage par des vieilles femmes du village qui ont cueilli des fleurs pour décorer l’église et tendu des voilages noirs un peu partout dans l’église.

Les cloches commencent à sonner

Le curé se met en place et attend Kevin et ses amis sur le porche.

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Kevin60330

Voila quelques jours que son épouse et sa fille ont été retrouvés sur un chemin de Lorraine. Leurs esprits ayant quitté leurs corps, Pastel et Clarence venait de rejoindre le Très Haut. Voir son épouse partir après 1 an de mariage et voir sa fille de 9 mois également c'était un gros coup dur pour l'officier royal.

Il avait été voir le Père Baztan afin que des funérailles soient organisés en leur honneur, ce dernier ayant accepté ils s'étaient mis d'accord sur la date du samedi 24. La croyance en aristote de Kevin était forte, dès qu'il pouvait se rendre à la messe il le faisait et déjà il y a quelques mois lorsque sa marraine ayant rejoint elle aussi le Très Haut il avait demandé des funérailles qui n'ont pas eu lieu.

C'est vêtu tout de noir qu'il arriva aux portes de l'église, il ne sait combien de gens viendraient ayant eu quelques petits mots de condoléances comme celui de sa capitaine de la Garde Royal, son amie dont il a été le témoin héraldique Coxynel ou encore de sa cousine Marklor.

Il salua le Père Baztan avant de rentrer.
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Baztan

Après avoir salué Kevin, le père baztan se plaça devant l’autel. Dans quelques instants le cortège funèbre entrerait dans l’église et remonterait l’allée centrale.
Les cercueils de Pastel et sa fille furent placés devant l’autel.

Le curé les bénit.

Ses assistants allumèrent les cierges qui entouraient les cercueils, la cérémonie pouvait commencer.

Chers fidèles,

Nous sommes réunis aujourd'hui pour rendre hommage à Pastel et sa fille Clarence.

Pour commencer cette cérémonie je vais vous demander de bien vouloir réciter le Credo après moi.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN

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Chris77

Chris avait été éloignée plusieurs semaines de l'église, ses blessures l'empêchant de se déplacer. A quelques jours de son départ, elle décida donc de passer dans cette église qu'elle ne connaissait pas, espérant trouver la porte ouvert et prier pour que son voyage se fasse dans les meilleures conditions en ces temps de guerre.

Elle poussa donc la porte et trouva l'église presque vide, mais une cérémonie se déroulait. Elle entendit les sanglots des personnes présentes. Elle se glissa discrètement sur un banc au fond et pria pour l'âme des défuntes se trouvant un peu mal à l'aise d'assister à des funérailles de personnes inconnues.
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Kevin60330

La cérémonie débutait et c'est le visage fermé que Kevin se trouvait. Il récita le crédo.

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'action divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la vie éternelle.

AMEN

_________________

Melisende

Mélisende avait entendu les cloches. Ce n'était pas habituel, pour un samedi... Elle monta à l'église et s'enquit de la cérémonie à venir, sans voir Kevin et le prêtre, qui venaient de rentrer.

Ce fut un choc pour elle d'entendre la nouvelle. "Pastel ? Pastel, vous êtes sûr ?"

D'un geste brusque, elle referma sa cape pour mieux cacher sa peine, et s'engouffra dans l'église. Aucune larme n'avait eu encore le temps de glisser sur sa joue.

Dans les moments difficiles, une église, c'est comme une taverne : on y entre et on oublie tout. Passée le seuil, Mélisende inspira profondément. La cérémonie avait déjà commencé, mais elle n'était pas si en retard que cela : ce n'était que le crédo. Machinalement, elle répéta les mots qu'elle avait déjà tant de fois récités :

Citation:

...de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux hommes égarés.
etc...

En marmonnant ces mots, son regard vint sur les chandelles qui illuminaient l'église. Instinctivement, elle en prit une, la garda près d'elle, comme pour la préserver d'un quelconque malheur, et s'avança avec elle dans l'allée. Elle prit place à côté de Kevin, car elle le savait en grande peine, et malgré les circonstances, pût lui adresser un maigre sourire.

Mélisende baissa finalement la tête, pour se plonger en son âme et repenser à Pastel. Elle n'arrivait pas encore à réaliser...
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Kevin60330

Alors qu'il récitait le crédo, Kevin voyait une silhouette s'approcher vers lui puis prendre place à côté. Il jeta un petit coup d'oeil et y voyait Melisende sa vieille amie Joinviloise tenant sur elle une chandelle.

De la peine dans son regard il voyait avant de la voire baisser la tête. L'officier royal ne disait guère plus de mot mais son regard envers la bourguignonne suffisait à faire comprendre qu'il la remerciait d'être là.

Il se retourna et vit une autre personne un peu plus en retrait dont il n'avait pour ainsi dire jamais vu, peu être une amie inconnue à son épouse défunte. Il n'en savait guère plus.

La cérémonie pouvait continuer.

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Hersent

Un messager était venu à Bourmont apporter l'annonce de la disparition de l'épouse et de la fille de Kevin. Hersent avait eu le coeur serré en lisant le parchemin annonçant ces deux disparitions tragiques et plutôt que d'écrire ses condoléances, elle avait préféré venir assister à la cérémonie du souvenir à Compiègne. Ne trouvant pas Kelso, elle était partie de Bourmont au petit matin pour rejoindre Compiègne. Quand elle arriva à l'église, la cérémonie était déjà commencée, aussi se fit-elle dsicrète et s'installa non loin de Kevin.
Elle récita le Credo

Citation:

Puis, elle s'approcha doucement de Kevin pour lui poser la main sur l'épaule et lui murmurer: J'ai bien reçu votre message. J'ai fait aussi vite que j'ai pu.
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Suzette

[Mardi 18 octobre 1459, peu avant midi]

Voilà une éternité que Suzette n'était pas aller prier.
Elle profita de quelques heures de permission pour se rendre à l'église de Compiègne.
En chemin, elle s'égara un peu et ce fut avec l'aide de quelques habitants qu'elle se retrouva enfin devant la paroisse.

L'endroit était désert, elle entra à pas de velours dans la bâtisse.
Il faisait frais et sombre.
Elle s'avança dans la nef et prit place sur un des bancs proche du choeur.
Là, elle croisa ses mains, inclina légèrement la tête et récita le credo :

- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Après de longue minutes de recueillement elle demanda à voix très basse la protection du Très Haut pour elle mais aussi pour tous les gens qu'elle côtoyait chaque jour.

Elle se signa et ressortit aussi discrètement qu'elle était entrée.
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"Si tu n'as pas de voix, hurle. Si tu n'as pas de jambe, cours. Si tu n'as plus d'espoirs, invente."

Roch

ROCH poussa la lourde porte de l'église qui avait un mal fou à s'ouvrir.
Le tas de feuille devant le porche démontrait l'intérêt porté par les villageois pour son lieu de culte.

Roch s'avança néanmois dans la nef.
Il s'assit sur une chaise et commença à prier pour tous ses frères d'armes berrichons, morts au combat. Il pria pour la libération des terres berrichonnes notamment la ville de Chateauroux.

Puis, il consacra le plus d'attentions et de prières à sa compagne Lolo...cestmoi. Elle l'avait quitté par désespoir et était décédé en croisant des soldats sans avoir livré quelconque résistance ou bataille. L'horreur de la guerre était gravée à jamais dans le coeur de ROCH qui avait donné depuis sa vie à l'armée berrichonne jusqu'au sacrifice suprême ........
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Wendoline

Appelée à Reims, elle ne pourrait assister à l'office religieux du dimanche si tant est qu'il y en ait un. L'église semblait aussi déserte que les rues de la ville. Dans son souvenir Compiègne était différente.

Elle s'approche de l'édifice, pousse la lourde porte qui aussitôt manifeste son arrivée par un grincement.

Une odeur d'encens, de cierges consummés, de livres usés, de cire aussi lui monte aux narines immédiatement. Des odeurs qu'elle reconnait et qu'elle affectionne, elles lui rappellent la chapelle du Manoir où elle aimait tant se recueillir et parler au Très Haut dans ses moments d'incertitudes. Il savait toujours la réconforter et lui apporter des solutions.

Un regard sur le côté droit, le bénitier.... s'en approche et y plonge le bout des ses doigts pour enfin se signer et prendre place sur le banc à proximité.
C'est qu'elle a des choses à lui dire au Très Haut aujourd'hui, quelque chose qui la tourmente et qu'elle ne comprend pas.

Assise, mains jointes elle laisse son regard prendre possession du lieu sacré, se demande pourquoi si peu de fidèles, seraient-ils tous des brebis égaréees ? Un léger sourire à peine perceptible et replonger dans ses pensées.
Seigneur, tu peux me dire, pourquoi il a agi ainsi ? pourquoi il a refusé de m'entendre ? Tu dois savoir toi là-haut, puisque tu sais tout ! Souhaiter parler pour comprendre est-ce un crime ?

Encore sous le choc de la nouvelle, elle est profondément blessée. Etre abusée ne suffisait pas ? Maintenant plus rien n'a d'importance mais par son attitude, cet homme, lui a signifié son dédain. Il venait de briser à jamais ce en quoi elle s'était reprise à croire et plus jamais elle ne laisserait son coeur s'ouvrir aux sentiments.

Mais il fallait qu'il sache le Très Haut ce qu'elle ressentait .... pourquoi, lui qui aurait dû être compassion et la soutenir n'avait montré que rancoeur ?
Elle était venue chercher des réponses, elle devait bien l'ennuyer le Très Haut avec ses questions. La nature humaine était-elle ainsi faite ?

Elle reste un long moment prostrée, songe à toutes ces victimes, ces personnes séparées, à son fils dont elle va être séparée durant de longues semaines.... son coeur se serre et une larme enfin glisse sur sa joue... Alors elle se recueille longuement et prie pour qu'enfin tout s'arrête, que chacun retrouve sa dignité et qu'enfin la paix s'installe.

Enfin elle se leve, allume un cierge. Ses yeux ne quittent pas la flamme qui vacille, qui lui fait penser à sa vie tant elle lui semble incertaine.Elle dépose alors les fleurs qu'elle a apportées, une église sans fleur c'est tellement triste....

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Un dernier regard, un soupir, elle sort enfin. Une longue route l'attend...
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Eireann.

Par curiosité, Eireann se glissa dans l'église pour écouter l'office religieux. Les chants étaient différents de ceux de son pays natal, mais elle en reconnaissait certains. Et à vrai dire, quelle que soit la langue utilisée, elle appréciait le simple fait de chanter ou d'écouter chanter dans une église. C'était toujours beau.

Une jeune femme sortit après avoir allumé un cierge, et elle l'imita quelques instants plus tard.
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Loh

Une cascade de feu s'échappe. Un biscuit à la cannelle fait son apparition. Des chants font frémir les esgourdes des recueillis. Sans doute une répétition pour les fêtes de fin d'année. Un sourire nostalgique grandit à la commissure de mes lèvres. Tous ces lieux se ressemblent et sont différents à la fois. Le calme, la sagesse, l'apaisement, la piété, le pardon et les espoirs. Voici ce qui en ressort principalement. Pour ma part, le rire et la tristesse prédominent. C'est une longue histoire.

Des bougies. Une prière? Une pensée! Pour ses protectrices du couvent "Mère Sérénité". Surtout pour celle à la robe flambée! Et je ne parle pas d'une bière ou autre alcool fantasque! Sacrée Laurence-Yvette!

J'en empoigne une. Je trempe l’extrémité de la mèche vers une autre. Elle s'embrase. Tout le monde est encore en vie. Je la dépose avec prudence à côté d'une autre. Savez-vous comme une flamme peut-être hypnotisante? Vous la regardez fixement en brouillant un tantinet votre regard. Gauche? Droite? Rebelle? Et écoutez-la crépiter. Un somnifère à l'état divin!

Le guerrier scandinave. Qu'est-il devenu? S'est-il marié? Est-il mort? Oh non, n'y pense même pas Loh! Tu ne le reverras jamais! JAMAIS!

Je ferme mes mirettes avec violence pour me diriger vers un des nombreux bancs de l'allée centrale. Mon pas est léger, feutré. Une cape noire sur les épaules, je me cache à l'extrémité de la rangée. Même si je ne suis guère une aristotélicienne pratiquante, les églises sont un lieu béni. Un abri religieux où quiconque possède une seconde chance. Une seconde vie parfois. Je regarde la chorale chanter avec absence, mes yeux d'eau dans le vague. Il ne fait point chaud. Il ne fait point froid. Mes cheveux ondulés me protègent partiellement le visage.

Mes doigts se baladent du côté de mon cou. Le médaillon familiale a pris la froideur du temps extérieur. Je frissonne. Mais est-ce réellement le toucher du métal? Mes paluches glissent nonchalamment dans les poches de mes haillons. La pièce danoise. LA pièce. Elle est chaude. J'en suis étonnée. N'avait-il dit de la serrer fort dans sa paume et de réciter les mots magiques lorsqu'elle aurait besoin de son aide? Et si... et si ça marchait réellement? Et si j'essayais? Je ne suis guère en grand danger mais tant pis! J'assumerai!

- " Okker gokker gummi klokker erle perle pif paf puf væk med den beskidte luft ".

Un murmure. Un souhait. Une envie. Un cœur de petite fille devenant une jeune femme. Une solitude cherchant à combler son vide.

Mais qu'est-ce que je fais? La magie n'existe point! Tu pourrais être brûlée pour cela!

Ni une ni deux, je me lève. Sans un bruit. Juste le bruissement de ma cape. Mes lèvres sont serrées. Mon regard, sombre océan. Les flammes des quelques prières enflammées vacillent. Les chants s'intensifient comme mon désespoir. Ai-je une famille? La trouverai-je un jour? La porte de sortie est proche mais point encore atteinte...

Soren.

Il parait que les routes du royaume ne sont guère sures en ce moment. Oui, il parait. Avais-je eu simplement eu de la chance ou étais-je béni des Dieux? Les Dieux? Quels Dieux? Les dieux païens qu'adoraient mes ancêtre ou le Dieu, l'Unique, celui que prônait la religion d'Aristote? Bah, qu'importe après tout! Le principal était de n'avoir fait aucune mauvaise rencontre jusqu'ici... 3 jours! 3 jours de marche depuis Azincourt en terre artésienne... 3 jours à croiser ceux que la guerre avait jeté sur la route. 3 jours à se faire arrêter à tout bout de champ par tel ou tel venu quémander un crouton de pain ou une tranche de lard! Est-ce de ma faute à moi si la guerre faisait rage? Non! Je ne suis qu'un exécutant, un simple exécutant. Et même... un exécutant sans un seul contrat en poche. Ah, j'enrage! Partout, on engage des hommes d'armes, Partout on cherche des épées... et je suis là à devoir observer sans pouvoir agir! Maudite blessure ! Catin de bataille perdue!

Une épée! Il me faut une épée au plus vite! La forme physique? Elle reviendra avec le temps! La blessure à la poitrine est suffisante refermée, elle ne saigne d'ailleurs presque plus mais la douleur irradie encore parfois jusque dans l'épaule. D'épée, il n'y en avait pas ! Ni sur le marché d'Azincourt, ni sur celui d'Arras et encore moins sur celui de Peronne! Alors... Compiègne? Qui ne tente rien n'a rien!

Cette marche m'a fatigué. Ma jambe me fait souffrir atrocement. Je me demande si finalement si je suis prêt à reprendre le combat. Je jette un coup d’œil vers le ciel comme si la réponse se trouvait là-haut, là où parait-il les Dieux vivent...

Oui, oui, je sais! La parole donnée à la Mère supérieure! Je n'allais pas oublier!

La parole donnée à la Mère supérieure, là où ma vie n'avait tenu qu'à un fil. Là où...Oui, enfin... là! La parole est sacrée pour un danois! Et puis la vie vaut bien le sacrifice de quelques piécettes d'or. Sans elle, sans ses novices, à l'heure actuelle, je ne serais plus qu'un tas d'os gelés avec un peu de chair en décomposition!

Boitillant, je traine ma carcasse contusionnée vers l'église de laquelle s'échappe des chants. On y célèbre un office? Bah! Pas grave! J'entre, je fais mon don comme promis à la Mère supérieure et je me trouve une bonne taverne où le vin et les filles coulent à flot! Ce soir, je m'enivre des plaisirs de cette bonne vieille terre avant qu'il ne soit trop tard!

Après avoir gravi péniblement les marches du perron de l'église, je pousse la porte qui s'ouvre dans un grincement lugubre. Ouais! Je crois que question discrétion, je devrais repasser. Le contraste de lumière avec l'extérieur m'aveugle un instant. J'avance au jugé dans l'église quand mon épaule vient heurter quelque chose... ou plutôt quelqu'un! Je ne peux retenir un juron.

For Fanden!

Une douleur vive se propage de la poitrine et irradie de ce point central dans tout mon corps. Mon épaule se contracte. Instinctivement, je viens attraper mon bras gauche avec le droit pour venir le soutenir.

Faites donc att...

Je n'ai pas le temps de terminer ma phrase : la surprise qui m'attend est de taille!

Loh

De taille? Est-elle si en sur-poids cette surprise?!

Mon regard est rivé sur les pavés. Les compter est une excellente manière de se changer les idées. Tiens, il est plus sombre que les autres celui-là. Évitons-le, ne marchons guère dessus.

Aïe! Depuis quand ça se déplace les pavés?!

- " Par les verrues de Sainte... "

C'est le choc divin. Je me retrouve sur le popotin, ma phrase restant en suspens. Ma cape me découvre la moitié du corps. Et me cache la moitié du visage par la même occasion. Mes paumes plaquées sur le sol religieux glacé, mes jambes sont arc-boutées. De l'art gothique humain? De l'art dénudé surtout! Une de mes jambes semble vouloir se montrer sous son plus beau jour. Doux grain de maïs beurré!

A la hâte, et sans aucune grâce, je me relève avec le peu d'orgueil qu'il me reste. Je remets en place mes habits. Je tente de les lisser grossièrement en même temps que je toise la "chose" apostrophée quelques secondes plus tôt. Des petons à la taille. C'est un homme. De la taille au cou. C'est un guerrier. Du cou à la... Un guerrier scandinave?! Je plonge ma main dans ma poche à la pièce. Je la sors. Je la regarde. Je le regarde lui. Je regarde à nouveau le rond de métal. Lui encore. Mais que...

Tour de caboche furtif. La chorale a cessé de chanter. Elle nous regarde avec dédain.

- " Sortons d'ici! Vite! "

Je suis plus petite que lui. Je le pousse au niveau du torse. Mes mains picotent au vu du changement de température. Froid pour les pavés. Chaud pour la chaleur humaine. Je frissonne. Heureusement, il ne remarque rien. Mes gestes et mon regard se veulent fuyants jusqu'à ce qu'on sorte sur le parvis de la bâtisse religieuse.

- " Est-ce toi? Mais que... que fais-tu icilieu? Je te pensais... peu importe! Je suis heureuse que tu sois là! "

Sans demander son avis, je lui saute dans les bras. Du haut de mes quatorze ans d'innocence, je ne réfléchis guère. Une attirance physique m'aimante à lui. Mes bras font le tour de son torse. Mon visage s'enfoui dans ses vêtements.

Soren.

Je n'en crois pas mes yeux! Non! Rien n'aurait pu m'étonner plus...excepté de recevoir un contrat à 30 écus la journée! Et encore, j'aurais sans doute suspecté merlan sous roche! là devant moi, à des lieues du couvent de la Mère Sérénité, se trouve la fillette! La fillette à la pièce magique! Par Yggdrasil, mais que fait-elle ici??!?! Je la regarde des pieds à la tête, elle n'a pas changé! Ou plutôt si ! Elle a changé physiquement. La fleur semble éclore un peu plus chaque jour... mais visiblement, elle est toujours aussi insouciante!

L'instant de surprise passé, mon visage se déride et un sourire vient même l'éclairer. La pièce que je lui ai donnée roule entre ses doigts. Une pensée me vient en tête? A t-elle vraiment cru mon discours? Penses t-elle qu'elle est vraiment magique? Je la regarde se dépoussiérer et je ne peux m'empêcher de penser qu'un jour, elle fera une grande dame du monde! Elle aura les héritiers les plus puissants à ses pieds à n'en pas douter! Oui... Mais qui sera le plus à plaindre? Elle qui devra choisir entre le prince bedonnant, celui qui a une verrue sur le nez ou celui qui a un pied-bot? Ou son époux qui devra accepter toutes les frasques les plus excentriques de cette donzelle toujours prête à bondir d'un rocher à un arbre, et d'un arbre à un dos de mouton!

Et ne voilà t-il pas que du haut de ses.. quoi... 12? 13? 14 ou 15 ans à peine, elle me parle comme si j'étais son grand frère ou son promis. Elle me fait rire. Avec toute sa folie et son impétuosité, je la trouve attachante. Oui oui, j'ai bien dit attachante et pas attachiante!

Des images me reviennent en tête... Les délires dus à la fièvre... la douleur... puis le soulagement... le couvent de la Mère Sérénité... la gentillesse et l'abnégation des sœurs qui ont pris soin d'un étranger... La douce folie de cette fillette. Oui... sa douce folie. Je vois tout cela dans le regard de feu que je croise et qu'elle me lance.

Mais gaffeuse elle l'est, gaffeuse elle restera. Ne voilà t-il pas qu'elle se jette sur moi, ses bras m'entourant à la hauteur du torse... et de la blessure qui a du se remettre à saigner car la douleur que je ressens alors irrigue mon corps jusque dans mes pieds. Tous mes muscles se crispent. Il me faut quelques instants avant de refermer mes bras sur elle, la serrer fort contre moi, lui rendre volontiers cette affection qu'elle me témoigne ici. Elle doit voir en moi le frère qu'elle n'a jamais eu, qu'elle a perdu ou disparu. Je ne sais d'ailleurs pas grand chose de sa famille. Elle ne m'en a jamais parlé pendant tout le temps qu'elle a passé à me soigner.

Loh a écrit:

Je suis heureuse que tu sois là.

Malgré la douleur, ces mots arrivent à me faire revenir dans l'instant présent. Les souvenirs disparaissent dans la brume du moment actuel. Je reviens à Compiègne en ce mois de Décembre 1459. La réalité me rattrape et avec elle, la raison et l'honneur. Je la regarde et lui sourit. Et d'un geste qui me fait plier de douleur, j'embarque la fillette sur mon épaule et la maintient solidement en position. Je m'attends à ce qu'elle se débatte autant qu'un archange devant St-Michel!

Ca me fait plaisir de te revoir fillette! Mais je me demande bien ce que tu fais ici seule! Alors, en attendant d'avoir des explications, tu vas venir avec moi! Si j'apprends que tu t'es enfuis du couvent, je t'y ramènerai au triple galop! Tsss... Tu sais qu'il y a une guerre par ici? Tu sais que c'est dangereux la guerre? N'as-tu donc pas vu assez de plaies pour le comprendre? Les brigands fourmillent partout, les gueux ont faim et les guerriers sont en manque de plaisirs charnels! Bref, tu n'as rien à faire ici seule, tu m'entends?

Je boite légèrement. La fillette est légère mais les blessures sont encore vives. Descendre le perron de l'église a puisé dans mes forces. J'espère juste en avoir encore assez pour me rendre jusqu'à une auberge...

Loh

De quoi droit se permet-il de me porter ainsi sur son épaule tel un sac de blé? De quel droit se permet-il de me sentir aussi proche de lui?

- " Repose-moi! Tu n'as pas le droit! Je ne suis plus une fillette! Et je ne me suis point échappée d'abord! Ce sont elles qui m'ont jetées dehors! "

Il ne m'écoute guère plus que le bruit des cloches à l'horizon. Je me débats. Je ne lui facilite guère la tâche. Je veux lui montrer que j'ai acquéri de la force, que je ne suis plus une fillette comme il aime m'appeler. D'ailleurs, une idée me chatouille à l'esprit...

Discrètement, je sors la dague scandinave offerte quelques mois auparavant. Je la cache toujours dans ma manche gauche pour une meilleure utilisation de la paluche droite. J'ai appris à la manier. Je ballotte de haut en bas. Il me parle. Mes cheveux me cachent la vue au niveau du bas de son dos. Je grimace, la langue coincée entre les deux. Il ne me voit point. Il ne s'imagine guère la suite des évènements. Scroutch. Scratch. Héhé!

- " Regarde! Là! Une auberge! Cesse de tourner ainsi sur toi-même à chercher, tu me donnes envie de vomir! Le chat perché! Non, je ne parle pas de l'animal! C'est le nom de l'auberge! "

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