Shentou
Shentou passa à table, sur laquelle Sidonie avait déposé un copieux petit déjeuner. Tout en mangeant, le plus proprement possible, elle racontait ce qu'elle avait fait durant ces trois semaines.
J'ai passé énormément de temps dans le grenier à fouiller dans les vieilles malles poussiéreuses, à lire toutes les lettres qu'il y avait. J'en sais un peu plus sur la vie de Osmozzz, mais il me manque encore beaucoup de données. Qui étaient donc tous ces gens : Amarie, Yavine, Berthier, Olaf, Trak, Elvisdeserage... que vous venez de mentionner d'ailleurs ! Il y a aussi un crâne humain dans ses affaires, qui , je dois bien le dire, m'a beaucoup troublé... que fait-il donc ici ?
J'ai également étudié le poème, et j'en ai tiré les conclusions que vous avez reçus durant votre voyage. Mais je suis intriguée par ce père dont elle parle.
Enfin, une fois tout passé au peigne fin, j'ai rangé les affaires, j'ai lu les manuscrits de votre bibliothèques, afin de me renseigner sur l'histoire et les coutumes du pays, et je me suis promenée sur votre domaine.
Shentou avala un morceau de pain beurré, puis tendit le poème à Darkarpincesse, après l'avoir sorti de sa robe.
Citation:
Et voici quà lautre bout du royaume, là où les vagues se déchaînent souvent,
Les gens fidèles et dévoués affluaient au chevet dun seigneur,
Victime dune grande faiblesse, cette personne avait vu naître,
Inattendue et fatale maladie. Depuis plusieurs jours étendu,
Sur un lit glacial, aidée par un vieux médecin, une
Demoiselle toute dévouée à ses soins : sa très chère
Etoile, une fille tant désirée.
Sanglotants, les deux amants se tenaient les mains.
Et la vie allait les séparer, son temps étant désormais compté.
Raclant sa gorge, dans un dernier souffle, il lui chuchota
Adieu ma perle, que la vie te soit belle, pardonne moi,
Grande a été la joie de te connaître, soit forte et ne moublie pas.
Et merci à ton père, qui a toujours été droit depuis le début.
Les gens fidèles et dévoués affluaient au chevet dun seigneur,
Victime dune grande faiblesse, cette personne avait vu naître,
Inattendue et fatale maladie. Depuis plusieurs jours étendu,
Sur un lit glacial, aidée par un vieux médecin, une
Demoiselle toute dévouée à ses soins : sa très chère
Etoile, une fille tant désirée.
Sanglotants, les deux amants se tenaient les mains.
Et la vie allait les séparer, son temps étant désormais compté.
Raclant sa gorge, dans un dernier souffle, il lui chuchota
Adieu ma perle, que la vie te soit belle, pardonne moi,
Grande a été la joie de te connaître, soit forte et ne moublie pas.
Et merci à ton père, qui a toujours été droit depuis le début.
Je le garde tout le temps sur moi... quel dernier mystère cache-t-il encore ? j'y ai passé des heures, et je ne sais point...
Elle se tut et poursuivit frénétiquement sa collation.