Desiree.
Il lui avait fallu du temps, mais cette fois, elle était fin prête.
Il faut dire que la Maison avait pignon sur rue. Cétait rare. Mais il lui semblait quà Genève, lon ne lui chercherait pas querelle. Et puis elle avait encore largement de quoi graisser quelques pattes si le besoin sen faisait sentir.
Au rez de chaussée de la maison, un salon tout ce quil y a de plus confortable, une grande cheminée où ronflait un beau feu, réchauffant toute la pièce.
Au mur, des tentures aux couleurs vives, comme on les aimait à cette époque, pour calfeutrer la pièce. Les volets de bois restaient fermés, bien entendu, de jour comme de nuit. Il ne fallait pas risquer que les présents fussent reconnus depuis le dehors, et cela contribuait de toutes façons à garder la pièce bien chauffée.
Au salon se trouvait également un bar tout ce quil y a de plus traditionnel, bien fourni en alcools en tous genres, et en dragées et bonbons de même.
Le bordel était suffisamment luxueux pour attirer le gratin local, mais assez abordable pour que citadins, petits bourgeois et riches paysans de passage puissent aussi jouir de ses bienfaits.
Du salon, on accédait au rez de chaussée à quelques petites pièces, meublées assez spartiatement dune grande couche confortable et dune tablette sur laquelle poser boissons et bonbons. Assez despace pour une étreinte rapide, mais point conçues pour le repos.
Le client qui voudrait profiter des bienfaits du bordel plus longuement paierait bien entendu plus cher, mais serait accompagné vers létage, où quelques chambres, spacieuses et meublées avec soin, les accueilleraient.
Le dernier étage avait été aménagé avec soin pour la propriétaire de la Maison, son fils et leur personnel, soit la nourrice de lenfant, et le mari dicelle qui faisait aussi office de Gardien de porte. Cétait là haut quétait enfermée la recette de chaque jour, le solde des pensionnaires, et les riches tenues de soie de la maquerelle.
Le soir approchait. Il était donc temps de vérifier une dernière fois la tenue de chacun et chacune avant douvrir les portes. Le bordel ne comptait pour linstant que peu de pensionnaires, mais Désirée ne doutait pas que le luxe de celui-ci ne tarderait pas à attirer quelques papillons de nuit préférant renoncer à la liberté pour se vendre au chaud et manger à leur faim chaque jour.
Après un rapide tour des présents, la maquerelle ouvrit la porte et alluma la lanterne.
La première nuit du Repos du Lion pouvait débuter.
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© Victoria Frances et ?, création Atelier des doigts d'Or
Le passé de Désirée ? C'est au Boudoir des Sens
Il faut dire que la Maison avait pignon sur rue. Cétait rare. Mais il lui semblait quà Genève, lon ne lui chercherait pas querelle. Et puis elle avait encore largement de quoi graisser quelques pattes si le besoin sen faisait sentir.
Au rez de chaussée de la maison, un salon tout ce quil y a de plus confortable, une grande cheminée où ronflait un beau feu, réchauffant toute la pièce.
Au mur, des tentures aux couleurs vives, comme on les aimait à cette époque, pour calfeutrer la pièce. Les volets de bois restaient fermés, bien entendu, de jour comme de nuit. Il ne fallait pas risquer que les présents fussent reconnus depuis le dehors, et cela contribuait de toutes façons à garder la pièce bien chauffée.
Au salon se trouvait également un bar tout ce quil y a de plus traditionnel, bien fourni en alcools en tous genres, et en dragées et bonbons de même.
Le bordel était suffisamment luxueux pour attirer le gratin local, mais assez abordable pour que citadins, petits bourgeois et riches paysans de passage puissent aussi jouir de ses bienfaits.
Du salon, on accédait au rez de chaussée à quelques petites pièces, meublées assez spartiatement dune grande couche confortable et dune tablette sur laquelle poser boissons et bonbons. Assez despace pour une étreinte rapide, mais point conçues pour le repos.
Le client qui voudrait profiter des bienfaits du bordel plus longuement paierait bien entendu plus cher, mais serait accompagné vers létage, où quelques chambres, spacieuses et meublées avec soin, les accueilleraient.
Le dernier étage avait été aménagé avec soin pour la propriétaire de la Maison, son fils et leur personnel, soit la nourrice de lenfant, et le mari dicelle qui faisait aussi office de Gardien de porte. Cétait là haut quétait enfermée la recette de chaque jour, le solde des pensionnaires, et les riches tenues de soie de la maquerelle.
Le soir approchait. Il était donc temps de vérifier une dernière fois la tenue de chacun et chacune avant douvrir les portes. Le bordel ne comptait pour linstant que peu de pensionnaires, mais Désirée ne doutait pas que le luxe de celui-ci ne tarderait pas à attirer quelques papillons de nuit préférant renoncer à la liberté pour se vendre au chaud et manger à leur faim chaque jour.
Après un rapide tour des présents, la maquerelle ouvrit la porte et alluma la lanterne.
La première nuit du Repos du Lion pouvait débuter.
RP bien entendu ouvert à tous dans les limites des règles du forum cela va de soi. Toute personne désirant jouer un rôle de catin est invitée à me contacter via MP avant de poster. Un rp de recrutement peut avoir lieu, ou lon peut considérer la demoiselle déjà embauchée et présente dès louverture.
A vos claviers !
A vos claviers !
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