--Une_brune
[On passe le temps]
Je passe le temps de temps en temps
À prendre le temps de prendre le temps
Jai pris le temps des fleurs des champs
À ramasser des bouts de temps... *
Une brunette aux yeux cernés, à la mine défaite comme souvent, qui fredonne en déambulant en lisière des chemins et routes berrichonnes.
Qui dort en journée, dans les gîtes et fermes abandonnées, les auberges de campagne.
Qui marche en nuitée, quand le vent entaille autant les joues que le moral.
Pourtant cette nuit, elle fredonne.
Même si la neige blanchit peu à peu le paysage.
Même si la blanche tombe d'ailleurs bien tôt, cette année.
Même si les voyageurs se feront alors sans doute rares sur les sentiers.
Après tout, il s'agit essentiellement pour elle ces derniers de...
De passer le temps. De tuer le temps ?
La nuitée de la veille a été ennuyeuse au possible.
Celle qui vient lui ressemblera sans doute, mais au moins, avec un coup dans l'aile, tout paraît plus amusant.
Oui, un peu pétée, il faut le reconnaître, la brune, qui laisse planer son regard sur le rideau pour le moment encore très ajouré.
Qui parsème peu à peu sa tignasse emmêlée d'une fine poudre qui ne tardera pas à retourner à son état liquide. Glacé.
Un coup dil en coin pour son compagnon de route, et elle esquisse un sourire, en remontant son col en laine pour qu'il recouvre son nez.
A eux deux, avant de partir ils ont du tomber une demie bouteille de poire de Sancerre, histoire de ne pas geler sur pieds.
Et des idées à la con, pour faire passer le début de la soirée, ils en avaient eu deux ou trois de bonnes.
Mais c'est en cheminant entre les futaies bordant le sentier que l'idée la plus idiote jaillit de la citrouille embrumée de la brune.
Héééé dis... Tu m'apprends l'truc des ronds avec la pipe ?
Non. La brunette n'est pas en train de faire vulgairement du plat à son binôme. Juste que ça fait des semaines qu'elle le voit faire décoller d'élégants cercles de fumée avec son fichu bout de bois, et que quand même, ça doit pas être si compliqué que ça...
* Melismell Le Mouton
--Le_brun
Le brun une bouteille à la main tombe une gorgée et se retourne vers elle.
Ouais pas de soucis.
Il sort sa pipe, la bourre, l'allume, en tire quelques bouffées puis se retourne vers elle.
Bon regarde bien.
Il se place en face de la brune, met sa pipe en bouche aspire la fumée, l'avale, attend un moment puis forme un rond avec sa bouche ferme, l'ouvre en soufflant en même temps puis la referme, et un rond sélève au-dessus deux, puis recommence plusieurs fois pour rajoute quelques ronds de plus.
Voilà, ce nest pas compliqué tu penses a un poisson pour le mouvement de la bouche et pour la forme...ah un cul de poule ! c'est exactement ça.
Il lui tend sa pipe et sourit.
Aller essaie.
--Une_brune
[En marchant toujours aux abords du sentier - De l'art de la mauvaise foi]
Ça a l'air couillon à faire !
Exclamation que la petite brune regrettera, à n'en pas douter.
M'enfin des fois, elle a pas inventé l'assiette creuse.
La dextérité du brun, née de l'habitude, la trompe.
Raisonnement dans une caboche frigorifiée mais maintenue à température raisonnable par une tignasse qui croise un peigne une fois par solstice :
Bah, ouais d'accord, on aspire. Bah ouais d'accord on fait la bouche comme le cul d'une poule. Hmmm... ouais ben on souffle. Ça vaaaaaaa ! Fastoche.
Aussi simple que ça.
Donc elle prend avec assurance la pipe tendue, et aspire une bonne bouffée.
Détail : elle n'a fumé qu'une fois jusqu'alors, des herbes que des compagnons de route lui avaient dit "aromatiques mais qui font marrer" (sic).
Au passage, elle s'était retrouvée avec un sourire idiot pendant une bonne heure, puis à vomir tripes et boyaux dans le fossé longeant le chemin, implorant qu'on lui tienne les cheveux dans un élan de survie.
De fait, elle avait pas ri longtemps ce soir là.
Mais là comme ça, l'idée ne lui traverse même pas l'esprit qu'elle pourrait encore se retrouver à fumer des "herbes à grosse marrade qui font gerber la brune" (re-sic).
Au brun, elle lui fait confiance. Jusque là, d'ailleurs, à raison.
Première bouffée, donc. En avant la musique.
*Kof kof kof... Kof ! Raaaaaah* * regard peu amène lancé au bout de bois*
'tain oh ! Tu bourres quoi là dedans ?! Ça arrache !
On essuie une larmichette au coin de l'oeil, on reniffle un coup, et on la retente sans attendre même la réponse de l'équipier de choc.
Enfin on la retente... en y allant plus piano dans l'aspiration histoire cette fois de pas laisser ses bronches en guise de guirlande de noël sur un buisson de ronces.
La concentration atteint son paroxysme pour la brunette qui pense faire le plus beau "O" de sa vie avec sa bouche.
Oui le plus beau de sa vie car la poire de Sancerre arrange pas la lucidité. Entre autre. C'est de notoriété.
Et de souffler comme buse en un seul coup toute la fumée qu'elle contenait à grand peine.
Merddddddeu...
Un genre de jet de fumée bleutée tout ce qu'il y a de banal s'élève devant son nez, pour vite sévanouir devant ses noisettes médusées.
Mouais...
Moins simple qu'il semblait donc.
Ta pipe, elle déconne mon vieux.
Petit hochement de tête entendu qui va bien. Voalaaaa, en fait mystère résolu.
Ça vient pas d'elle. Évident.
Elle retend la pipe à Tidus, priant qu'il ne lui demande pas de la refaire encore un coup. Parce qu'elle détesterait devoir admettre que c'est pas la pipe, qui déconne...
--Le_brun
Le brun la regarde faire amuser.
Oui cest vrai je laime robuste
Et se dit voyons si elle arrive à suivre les étapes :
Étape 1 : La bouche en cul de poule : il Lobserve *Ouais elle sy connaît en cul de poule ça cest sur* lui montre un pouce levé pour dire quelle fait bien.
Étape 2 : Soufflé en ouvrant la bouche : il la regarde et là cest le drame *Oui cest la partit la plus difficile je my attendais un peu* sourit *Cest un mouvement qui ne sacquière quavec une bonne pratique*
Ta pipe, elle déconne mon vieux.
Il récupère la pipe et la regarde avec un air perplexe.
Tu sais je ne suis pas un savant mais je crois que le rond vient de toi mais pas de la pipe *mais ne voulant pas la froissée il ajoute* Mais je taccorde le bénéfice du doute je vais ten faire une je te laisse même le temps de tentrainer, si on pimentait les choses, si tu y arrive pas samedi tu me dois un repas, partante ?
Se fige devant elle en fumant, faisant des ronds de fumée et cherchant du regard un bout de bois adéquat à la fabrication de la pipe.
--Une_brune
[En marchant toujours aux abords du sentier - De l'art de se mettre dans la panade toute seule]
L'espèce de fils de bouffeur d'braies dassassin d'braillards en puissance...
C'est en gros ce que marmonne à voix très basse la brune quand elle entend son binôme enchaîner tout à trac :
- une vacherie sur le fait que la foirade lui serait imputable à elle, et non à sa pipe,
- ainsi qu'un piège monumental sur le délai laissé pour arriver à coller des ronds de fumée comme une championne.
Une réponse cinglante sur les possibilités diverses d'insertion du maudit bout de bois qui pourraient être envisagées sur la personne même du brun lui monte.
Dommage, pas le temps d'exposer sa théorie sur les endroits où le soleil brillerait jamais, parce que la sombre silhouette d'une auberge de campagne se dresse au loin au détour d'un tournant.
Déjà. Tant de distance parcourue, et pas âme qui vive de croisée depuis leur départ.
La brune est gelée, fourbue et la poire commence à plus faire effet.
Aussi elle se contente finalement en guise de réponse d'un petit geste tout en souplesse main/poignet, voulant vaguement signifier : "ouaiiis cause, ma petite caille, c'est pas demain que je te paye un gueuleton".
Et pour faire bonne mesure, elle l'accompagne d'un royal et péremptoire :
Samedi, tu m'demanderas des cours d'ronds et d'pipes.
Et toooooc. Sur le coup, sûr, ça lui parait très classe, comme répartie.
Faut pas lui en vouloir. Les descentes d'alcool vont de paire avec les baisses de jugeote, chez elle comme chez bien d'autres.
C'est donc sans se départir de sa mine assurée, mais toujours aussi défaite, qu'elle montre du doigt au brun l'auberge en approche, l'interrogeant d'un regard.
Le hochement de tête qui vient en réponse lui apporte confirmation, et ensemble ils se mettent à arpenter le sentier dans cette direction.
L'aube approche. Pour eux, qui fonctionnent à l'inverse des usages, il est l'heure de prendre repos.
Ce qu'ils vont faire. Entre autre.
Parce que d'ici peu, la brunette va devoir coller des ronds de fumée à faire blêmir une cheminée.
La défaite ? Tssss... Impensable pour la casse bombons de service.
--Une_brune
[En sortant de l'auberge de campagne et reprenant la marche aux abords du sentier - De l'art de feindre la décontraction]
Elle s'étire, devant le pas de porte de l'auberge, les mains plaquées sur les reins, et grimace en entendant le petit craquement qui vient lui confirmer que la paillasse qu'ils ont pu monnayer âprement pour se reposer était pas d'un confort idéal.
Le soleil lui fait penser à une pêche trop mure.
Il rase maintenant l'horizon, jetant ses derniers feux sur la blanche qui recouvre les environs.
Il tire sa révérence pour laisser ceux qui marchent la nuit arpenter les sentiers et ruelles.
Moment d'ajuster sa mise de cuir éliminé.
De faire le tour de sa besace pour vérifier qu'aucun effet n'a été oublié.
De passer ses doigts sous son plastron pour caler comme il convient le poignard offert depuis il y a maintenant des lunes contre promesse de le baptiser dans le sang au sud.
C'est au nord qu'il avait reçu baptême, m'enfin ça restait un beau baptême quand même.
Tout lui semble à sa place. Elle comprise.
Elle sourit en sentant la brise fraîche du soir lui mordre les joues, et offre au brun un visage serein quand elle se retourne pour le voir lui aussi sortir de l'auberge.
Il ne manquera pas de lui demander comment elle s'en sort avec la pipe qu'il vient de lui offrir, taillée par ses soins l'après midi même pendant qu'elle écrasait une royale sieste en position "étoile de mer" sur la paillasse dure comme une planche.
Elle ne manquera pas de lui taire le fait qu'elle a un peu plus tôt, dans la matinée et pendant que lui dormait comme une souche, chipé la sienne pour sentraîner à faire ces "p'tains de ronds" jusqu'à s'écoeurer du goût amer des herbes dont elle l'avait maladroitement bourrée.
Il ne manquera pas de lui cacher qu'à son réveil, il avait remarqué qu'à l'évidence, quelqu'un avait utilisé sa pipe, et visiblement n'importe comment ou presque.
Aussi, avec détente, elle lance elle même le sujet alors qu'ils amorcent leur baguenaudage nocturne, tout en sortant sa pipe flambant neuve et le sachet d'herbes aromatiques qu'il lui a confectionné :
Tu m'la bourres ?
Oui, la brune a un sens inné de la formule classieuse.
Et de lui tendre le bout de bois.
--Le_brun
Le brun cest réveillé de bonne humeur ce matin, ni le froid, ni la fatigue ne pouvait entamé son bonheur a lidée du futur repas qui lattend, un sourire béat sur ses lèvres il prend la pipe et lherbe que lui tend la brune.
Tout en la bourrant il lui dit :
Tu sais il nest pas trop tard pour abandonner, mais je pense pas que ce soit le genre, alors pour le repas je voudrais du poulet et un bon alcool.
Avec un grand sourire il lui tend sa pipe prête à lemploi et son briquet à silex.
Allez championne fait moi voir tes talent de ronds et de pipe !
--Une_brune
[En marchant de nuit aux abords du sentier - De l'art d'enfumer son monde... avec une pipe, bien sûr]
A regarder attentivement le brun bourrer sa pipe, la brune ne l'écoute que d'une oreille distraite.
Seul le mot "abandonner" retient son attention.
Sa seule réponse, la seule qu'elle trouve à la fois adaptée ET polie pour tout dire quand on lui parle de baisser les braies :
Tssssssssssss...
Et le bougre sourit en lui rendant le brûle-gueule prêt à l'emploi, la mettant clairement par le geste et par les mots au défi de faire d'imbéciles cercles de fumée.
Et comme elle maîtrise parfois (euphémisme) mal la "zen-attitude", c'est d'un geste agacé trahissant le doute qu'elle la prend des mains de son binôme.
Il lui tient à coeur de réussir.
C'est débile d'en faire une fixation à ce point. Elle en est consciente.
Mais quand on s'ennuie comme un rat crevé à rôder la nuit en se pelant les jarrets, rapidement, la moindre distraction prend pour la brunette des reflets de tournoi.
Avant d'attaquer le premier essai, elle tente quand même une bravade convainquante, façon "mais oui j'ai l'allure vive et dégagée" :
J'espère que tu comptes pas trop là dessus pour bouffer c'soir. Parce que là t'es parti pour la sauter, mon vieux.
Pis tant qu'à enfoncer le clou, il lui vient une idée lumineuse, une fois n'est pas coutume :
D'ailleurs, quoi... Si je les fais ces p'tains de ronds, en contre-partie tu fais quoi toi, pour moi ?
Ah bah ouais ! Y a pas de raison que le pari soit à sens unique.
Et quand il s'agit de négocier, attention... La petite brune sait mobiliser ses méninges tordues.
--Le_brun
En entendant la brune, il lève ses 2 sourcils avec un grand sourire :
Oh ! Je me demandais à quel moment tu allais me demandé une contrepartie, jai presque cru que jallais men sortir sans rien faire !
Il rigole :
Mais comme ça ce nest pas vraiment drôle alors
.
Il réfléchit
Bon tu nas qua demandé ce que tu veux cest daccord, maintenant montre-moi tes *Il met ses mains au niveau de sa tête, et fait des crochets avec ses doigts * ronds
Il sassoit ou il peut et lobserve avec un sourire.
--Une_brune
[En faisant petite halte nocturne aux abords du sentier - De l'art de surchauffer ses méninges]
Allons bon. Il s'y attendait.
Effet de surprise foiré. Effet agaçant, raté itou.
Une chose qu'on découvre rapidement en côtoyant le brun : le faire ne serait-ce que sirriter relève de l'exploit.
Lui, la "zen attitude" par contre, il maîtrise, pis pas qu'un peu.
Il faut sans doute ça à la brune, comme équipier, parce qu'en matière de pète-noix, elle se pose souvent là.
Ses billes, dans lesquelles l'étonnement le dispute à l'amusement, le dévisagent pendant qu'il fait halte et va poser sur un vieux tronc couché.
Alors il lui laisse sans inquiétude le choix du gage....
Décidément cette petite distraction devient intéressante.
Il lui faut bien réfléchir à ce qu'elle va poser en contre-partie.
Hésitante elle rejoint son binôme sur le banc improvisé.
C'est qu'elle n'est pas du genre à se contenter d'un bon repas, l'emmerdeuse.
Le brun devrait bien s'en doute... Il commence tout de même à la connaître, à force.
Le silence pensant qui accompagne les cogitations de la brunette est lourd de sens : ça chauffe dans sa soupière. Ça tourne à plein régime (les mauvaises langues diraient qu'en plus, comme ça lui arrive pas souvent...).
Ça veut pas se louper.
Des idées saugrenues lui viennent naturellement à l'esprit :
- Dans la rubrique "humiliation et sévices corporelles" : le faire danser à pwaaaaal dans la neige (Elle est sadique ? Naaaan...).
- Dans la rubrique "bagatelle" : le contraindre à lui frotter le dos aux prochaines étuves ou thermes qu'ils croiseront (Elle est inconvenante ? Meuh nan voyons...).
- Dans la rubrique "on est pas venus pour enfiler des perles" : lui faire cracher sa part du fruit de leurs labeurs (Elle est vénale ? Bah bien sûr que non...).
- Dans la rubrique "je perds jamais le nord" : lui faire lui brosser son dos à pwaaal dans un baquet rempli de ses écus à lui (Ah.. Là, on tient un truc : Elle est barge ? Han ! Heu... Mais non rôôôh...).
Elle chasse ces options d'un bref mouvement de caboche, après quand même une longue hésitation concernant le coup du baquet rempli de pognon (bah voui : qui n'en a jamais rêvé, quoi ?!)
Non, la brune s'orientera sur un choix permettant de joindre l'utile à lagréable, comme bien souvent.
Elle regarde sa pipe, pensive, et sans en détacher son regard pour chercher à voir quelle sera la tête du principal concerné :
Tu me devras de rappliquer dare-dare, où qu'tu sois, peu important c'que t'es en train de faire, quand je serai dans la merd'e et que tu s'ras pas avec moi...
Ouais. Voilà. Et elle utilise pas le conditionnel.
Elle sait pertinemment qu'elle se collera dans la mouise de toute façon.
Elle le fait toujours, et le brun ne sera pas toujours en train de lui filer le train, probablement.
Et puis c'est le moyen de s'assurer que quels que soient leurs choix de routes respectifs dans l'avenir, ils se reverront souvent.
Elle sait qu'elle y va fort, la casse-pied de service, et qu'il s'agit d'un service à la fois "sine die" et viager.
Pas une paille, donc.
Elle n'attend pas même la réponse, et c'est esquissant un sourire, satisfaite, qu'elle met en bouche lembout de sa pipe et aspire une bonne bouffée.
Nul doute que le gage choisi amènera le brun à une réaction, avant qu'elle n'entreprenne de relâcher l'acre fumée, qui soit permettra à l'un de faire un gueuleton digne d'un roy, soit à l'autre d'avoir l'assurance d'une épée tenue par une main de confiance qui veillerait sur ses miches, même de loin.
--Le_brun
Le brun assit sur le tronc imagine quels sévices la brune va lui faire subir, cest quelle peut lui faire un truc horrible, elle a la déjà prouvé avec le supplice de leau, il passe en revu rapidement ce quil pourrait affronter.
- A poil dans la neige ? La nudité ne lui fait pas peur mais le froid est sa faiblesse.
- Manger un bol plein dyeux de poisson ? *Il grimace a cette idée*
- Un massage intégral du corps à lhuile ? Ah non il ne faut pas rêve
- Un autre verre deau ? Cette fois-ci il risque bien la noyade
Tu me devras de rappliquer dare-dare, où qu'tu sois, peu important c'que t'es en train de faire, quand je serai dans la merd'e et que tu s'ras pas avec moi...
A la contrepartie il ouvre de gros yeux surpris :
Cest tout ?! Je mattendais à devoir dessaler la mer, si ce nest que ça aucun soucis.
Il la regarde avec un sourire, en pensant quil navait pas besoin de ça pour venir en aide à la brune si besoin.
Allez voyons le gagnant !
--Une_brune
[Posés sur un vieux tronc couché dans les abords du sentier - De l'art de monter des histoires d'"O"]
Quand faut se lancer...
La petite brune est appliquée à faire un "O" parfait, quand elle se trouve contrainte de retenir un sourire qui viendrait gâcher l'opération.
Dessaler la mer... Ah ouais ! Faudra s'en souvenir de celle là.
Et la revoilà concentrée sur son "O", en train de méditer sur le fait qu'elle doit avoir l'air d'une de ces pintades esbaudies la bouche en coeur devant un étal de macarons de chez Ella Durée.
Mais s'il lui faut en passer par là pour ne pas avoir à regarder bâfrer le brun sur le dos de ses finances, soit.
Le "O" est là, elle le tient, il est beau son "O" !
Gérer le souffle maintenant, et ne pas y aller comme les mioches tentant de faire senvoler les pétales des fleurs de pissenlit.
Elle a bien noté en matinée que recracher la fumée comme pour s'en débarrasser, bah ça marchait pas comme elle voulait.
Même si ça râpe la gorge, même si ça donne envie de rendre la tartine du matin, tant pis. Faut y aller piano.
Feu, c'est parti. La fumé séchappe de la bouche en cul de poule, propulsée par un petit mouvement de la mâchoire, et les prunelles suivent, anxieuses, les volutes qui s'élèvent.
Euh....
Dit la brune, laissant de ce fait s'évacuer le restant de fumée qui lui restait dans le gosier.
Petite quinte de toux. Elle est pas encore rodée, décidément.
Elle jette un oeil perplexe au brun.
Lui, le visage impassible, un air indéchiffrable sur la gueule, est encore en train de regarder mourir le résultat des heures d'entrainement de son équipière.
Hummm. Et sinon, ça compte comme un rond un gros ovale, nan ?
Oui bah le rond était pas parfait, certes. Mais c'était quand même un sacré bel ovale qu'elle venait de lâcher.
Pis un ovale selon elle, et à raison d'ailleurs, ça reste un cercle.
Ça méritait indubitablement récompense. Non ?
--Le_brun
Il regarde la fumée sortir de sa bouche et sélevé dans lair, en forme dovale, il réprime un sourire :
Bon
ben cest pas mal en si peu de temps dentrainement.
Il se lève et fait quelques pas et la regarde :
Désolé ovale ça compte pas, *il sourit*, je pourrais dire que jai gagné mais comme je suis joueur, et que je suis de bonne humeur, je te laisse une autre chance.
Avant quelle est pu dire quelque chose il ajoute :
Cependant si tu acceptes en plus du repas, tu dois me faire une dessert, je te laisse le choix ce nest pas moi qui vais te faire abandonner.
Avec un air satisfait sur le visage il retourne sassoir à côté delle, sort sa bouteille et prend une bonne gorgée, et la tend à la brune :
Pour taider à prendre une décision, et pour donner du courage !
--Une_brune
[Posés sur un vieux tronc couché dans les abords du sentier - De l'art de toujours racler une seconde chance]
Résultat mitigé. Au moins n'aura t-il pas considéré qu'un ovale, ça allait pas du tout...
Bon
ben cest pas mal en si peu de temps dentrainement.
Hmpf !
La brune lâche un juron entre ses dents.
Il avait donc compris qu'elle n'avait pas chômé en matinée pendant qu'il pionçait...
Et le voilà qu'il parle de dessert. Pfffff....
Comme si la brune avait une gueule à donner dans la pâtisserie, sérieux !
A voix basse elle marmonne :
Ouaip. Des tartes. En dessert il aura des tartes...
Elle tend la main vers la fiole offerte, en dégomme une bonne rasade, et en bonne dame de salon, passe le revers se sa chemise sous sa bouche pour faire une tâche de propre sur sa figure maculée de poussière des chemins.
Ça fait un bail qu'elle n'a pas percuté de bassine d'eau chaude, la brunette...
Très bien...
Et de ramener à nouveau à sa bouche lembout de sa pipe, et d'aspirer un bon petit coup, et de refaire un magnifique "O" lui donnant l'impression qu'elle va ventouser une vitre, et dexhaler encore une bouffée de fumée...
La petite boule s'ouvre vite en cercle. Yabon !
Réaction immédiate de l'emmerdeuse, qui lève un doigt victorieux pour désigner à son brun voisin de tronc le petit rond qui s'élève et vite sévanouit.
Les deux sourcils sont levés bien haut, la mine est goguenarde, et les noisettes étincellent.
Aha !
Puis le regardant en coin sans se départir de son sourire :
Je serais toi en fait, j'irais de suite essayer de choper un lapin pour bouffer, c'soir !
Elle guette la réaction de son imperturbable équipier, qui ne saurait tarder, et note qu'au loin, il lui semble entendre les éclats de voix d'une conversation portés par la brise glaciale.
Ça doit venir du sentier.
La nuit est déjà bien avancée.
C'est pas tout de s'amuser, mais il faudra peut être penser à se remettre en route sur les abords.
La distraction touche à sa fin, il semble.
--Le_brun
Il regarde le minuscule rond sélevé, il lui donne une petite tape dans le dos :
Quand tu veux tu peux !
Puis il lui tourne le dos et croise les bras :
Tu sais si jétais chiant je dirais quil était trop petit, ou bien quil faut en faire un plusieurs *il hausse les épaules* mais je pense que tes déjà au maximum là.
Il commence à marcher et lui lance avec un grand sourire :
De toute façon entre nous 2 cest moi le dernier à avoir cuisiné ce qui
signifie *il se met à rire* que cest à ton tour !
Puis continu son chemin dans le calme.