[RP] For ever changed*

[Avant la surprise... Soir, matin... Ronchonnements hein]

Combien de jours écoulés depuis l’envol du piaf porteur de LA nouvelle de l’année ?! Pouha bien trop pour la patience pourtant éternelle de la brune Trémouilloise.

Pas un mot, rien que dal, nada ! C’pas comme si elle avait annoncé qu’elle se présentait à la mairie hein ... Nan, ça encore, elle l’avait tellement fait, qu’elle pouvait, éventuellement, envisager que ça n’apporte pas de réactions.
Nan mais là quand même quoi merdouille. Elle prévient la presque frangine qu’elle va se marier avec l’homme de sa vie, le plus beau, le meilleur tout ça ....
Et la Tornade elle répond quoi ?! Ben rien justement !!

Nafoutre, j’trouverai bien quelqu’un pour fêter ce jour avec moi ! Surement que l’Gascon la retient de force. Lui a bouffé ses piafs aussi même ! Sûre j’vous dis !

Elle le dit à qui ? Peut importe en fait. Peut être même qu’elle se parle à elle-même. Et puis au fond, elle sait bien que non, pas « nafoutre » avec qui d’autre elle pourra danser dans la rue, chanter dans la rue, la descendre dans une course effrénée de tonneaux ... Cyr ?!
Rien qu’à l’idée d’imaginer sa sœur si sage, ivre morte, plongée dans un fût, le sourire lui revient. Et quand les souvenirs s’ouvrent l’idée d’un buffet de noces, qu’elles auraient garnis toutes les deux avec le fruit de leur.... chasse, c’est l’hilarité qui la gagne.

Non, vraiment, elle a pas l’choix la Tornade brune, va falloir qu’elle vienne !


[Ca pour une surprise ... ]

Et par un beau matin ensoleillé ... Ouais non, par un maudit jour de neige, première surprise en sortant de chez elle, tôt, bien trop tôt quand on y pense, pour aller prendre le registre du douanier.

Vite fait, jeter un coup d’œil aux annotations avant de pouvoir aller s’occuper d’autre cho...
Kat ! La Brune !

Oubliés le reste des obligations, des contrôles etc... Plus qu’une importance. La trouver avant que la ville ne soit déclarée sinistrée.
Une rue, puis une autre - en même temps hein, on parle de La Trémouille, pas de Paris, c’est pas si grand – et elle tombe sur la gueularde...

... Et bien sur, dans chaque bonne chose, il faut s’attendre à son pendant presque maléfique, l’Alan est pas loin non plus.

Mauvaise foi vu qu’elle l’avait elle-même invité ? Ouais et alors, on vous rappelle que c’est le matin, qu’elle se gèle les pieds dans la neige, que pas longtemps avant elle râlait –pour une fois- sur l’absence de réponse de la copine ... Elle a parfaitement le droit d’être de mauvaise foi après tout ! Et puis, il pouvait aussi, lui là, l’brun de la brune, lui faire la gentillesse de s’abstenir de venir hein ... mais non, bien sûr, ça aurait été trop demandé pour môssieur Alan !

Haussant sensiblement les épaules et bien trop contente de revoir la copine, pour se laisser gâcher le plaisir finalement, elle sautille plus qu’elle ne marche pour aller les rejoindre.

Toi ! Si tu m’cherches, tu vas m’trouver !! C’est seulement maintenant que t’arrives !

Et le comité d’accueil, pas prévenu, sera remplacé par une magistrale boule de neige qui vient s’écraser sur le minois déjà moins souriant ... Et pour ne pas faire de jaloux, Ally se prépare déjà à canarder l’brun.
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Mon chez moi

[La Trémouille...]

La « frangine » occupée à faire de la politique, la ville accueillante comme un champ de bataille… tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Sauf que la brunette était rattrapée par l’ennui, qu’elle avait consommé son lot de conneries à défaut de tarir les tavernes, et qu’elle ne savait plus quoi faire de sa peau. Résultat, les économies fondues comme neige au soleil et les malles prêtes à exploser. Sure qu’elle avait fait tourner le commerce trémouillois, celui des tisserands en priorité… car tout le monde le sait, une femme qui s’emmerde et c’est la porte ouverte aux achats compulsifs !

C’est plongée dans ses réflexions d’un intérêt capital, à savoir comment trimballer toutes ses frusques sans se faire engueuler par le gascon quant à la surcharge imposée à sa charriote puante ; évidemment, l’odeur des poiscailles en tout genre, ça persiste, ça s’obstine et ça laisse des vieux relents putrides, similaires à l’intimité de quelques greluches mal dégrossies. C’est donc, plongée dans ses réflexions d’ordre pratique, qu’il la trouva pour lui annoncer sa dernière inspiration… sourire enchanté, battement de cils angélique et hochement de tête affirmatif alors qu’elle sautait presque à pieds joints sur les paquetages afin de les cadenasser. Innocente.

[En rase campagne.]

Aussitôt dit, aussitôt fait et le couple atypique de prendre la route. Le voyage se déroulait tranquillement, paisiblement, ce qui mérite d’être souligner mais qui, bien sur, ne dura pas. Alan à ses délires, Kathelle à ses élucubrations et tout le monde était content ; il avait bien tenté de lui faire bouffer un piaf plutôt maigrichon, l’informant dans le même temps du courrier de la pondeuse, tout en restant évasif quant au contenu dudit parchemin… ben tu penses !

La cité niortaise à quelques lieues derrière eux, ils s’étaient posés dans un champ pour grignoter un morceau ; allongée près du feu, l’effrontée contemplait les nuages en sifflotant quand soudain, surgissant de nulle part, semblant crever le ciel, surgit un oiseau noir*. Le volatile portait un message qui lui était destinée cette fois ; sans perdre de temps, l’écriture reconnue, elle en fit la lecture… et, bientôt, l’orage gronda au-dessus du ténébreux :

Tiens, la moche t’as dit qu’elle était passée en Gascogne ? Arf, z’ont rien à faire les gens, d’toujours vouloir accoupler les autres ? *poursuivant la découverte, elle se tu un instant –très court hein- et leva les saphirs sur son compagnon* Alan ? j’vais te tuer là… t’ferais bien d’courir… maintenant !

Hum… imaginez l’azurée, dague quasi-greffée à la main, qui vient d’apprendre qu’ils trainaient un chiard depuis la Champagne ; imaginez que ledit mioche, soit celui de la baleine à qui elle avait fait une jolie coupe de cheveux. Vous y êtes ? Alors maintenant, imaginez les deux complices autour d’un feu ; imaginez le gascon, amorphe d’avoir becqueté, vautré nonchalamment ; imaginez le même en entendant la douce mélopée. Vous y êtes encore ? Parfait, imaginez la tronche de l’homme sautant sur ses jambes pour fuir la furie qui déjà se jetait sur lui pour le dépecer… Ben vous serez encore loin du compte !

J’le crois pas !!! Il est où l’gnome ? Ah mais ça va chier là… ALANNNNnnnnn !!!!

Les plaisirs de la complicité…


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(Campagne plus que raze)

Aprés un bref passage sur une ville Poitevine, l'Gascon commençait à souffler...
L'Cia mis à l'abri, retourné se montrer à sa Mére qui l'avait confié à Alan..
Vous vous doutez qu'il ne l'avait pas claironné sur tout les toits, c'te mission , s'occuper du drole...
Mais bon, la mére, Kyr, comptait pour Alan et vice versa...
Comment lui refuser ça ,
Le tout était de soit : l'dire à l'Azurée, nan pas credible...
Le mieux etait de dire : Cache toi Cia, Tatie Danielle Kath est ronchonne...

Aussi, dés l'drole confié, direction la route, lui d'vant, à creuser des pieges, bon, j'le perdait jamais d''l'oeil le chiart, j'ai un coeur hin !!!
Pis faut dire que Cia, ben y se debrouillait bien, pas b'soin d'y repeter 2 fois la meme chose, il imprimait...
La nuit quand Kath aiguisait sa dague au coin du feu, Alan filait discretement ou pas , genre j'ai un b'soin de changer l'eau des olives...
Et il refilait au drole de quoi manger un festin..
Donc sans bruit, en ville, il mumura à Cia

- Ecoute Cia, tu dois manquer à ta mère, j'me suis occupé d'toi, j'ai fait pour le mieux, j'vais te confier à Bert, elle va voir ta maman...

Cia, surement interloqué, comprenait pas tout des histoires des grands.
C'est avec une larme, vi il est pas que brocanteur,que le Gascon laissa l'tiot Cia en Tav confié à Bert.

Bref, aussitot donné l'colis, Alan commençait à ne plus transpirer d'la tete, une bonne chose d'faite...
C'est ainsi qu'ils reprirent la route, lui et son Azurée...
Pause bivouac, elle et lui, et d'un coup !!!
Il entend murmurer Kath, (vi un piaf , un gros tombe là ou y faut pas, ( Nat j't'adore).

-Tiens, la moche t’as dit qu’elle était passée en Gascogne ? Arf, z’ont rien à faire les gens, d’toujours vouloir accoupler les autres ?

Alan en pleine digestion, repu, leve un oeil !!!

- Quoi qui y a ma belle ?

Oeil fulgurant dl'a brune vers lui...

-Alan ? j’vais te tuer là… t’ferais bien d’courir… maintenant !

Hin quoi, pas inquiet pour 2 ecus, un 'tit rot pour la digestion...
Euh si, l'oeil est pu azuré là , ya urgence.
Aussitot , y se leve, oublié la douceur de l'hiver somme toute doux...
Ya comme un danger là...

- Kath, [color=indigo]Chutt, ya du monde qui arrive , j'te jure, r'garde bien !!![/color]

Et L'Azurée dit dire :

-J’le crois pas !!! Il est où l’gnome ? Ah mais ça va chier là… ALANNNNnnnnn !!!

Aussitot, l'instinct de survie, ya pu de questions à se poser, se planquer avant le deluge...
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Petit parchemin enroulé perdu par un piaf qui vient s'coller contre la chariote pertilentielle du gascon

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Dans la rue

A peine arrivés, épuisés l'couple improbable façon Ally s'aventurent dans les allées...
Personne pensent toujours Alan...
Cariole posée, derriere l'église, vi l'Gascon sait que les beni oui oui sont occupés à l'interieur de la dite batisse...
Kath, elle emmene son Etalon, (l'canasson).
Ils avancent.......
Un oeil avisé et !!!

- SPLASHHHHHHHH…

Alan r'garde l'Azurée devenir bleue....
Il se retient , si si.
Du haut de petitesse, il decide de la pousser dans l'encoignure d'un porche....
Là, avec un bo sourire il lui essuie son minoie...

- Alors ma Belle, j'te jure ya des attaques spaciolunaires...

Kath , mine renfrognée d'lui en foutre du spaciolunaires, d'suite c'est l'blanc froid d'une flotte congelée....

Et d'un coup, l'Gascon aperçoit Ally pliée de rire...

Jamais Alan ne s'active dans les histoires de famille, nan nan....
Le voilà quand meme à incorporer un bo cailloux dans la boule blanche...
Vise et atta, l'bras tendu....

Et...
D'un murmure à L'Azurée, gaffe suit moi
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[Mimizan…]

Une petite balade et retour à la ville portuaire. Ils y avaient élu domicile, portés par une envie commune peut-être… ou bien, l’air marin leur était bénéfique. Toujours est-il que le gascon s’était bougé le fion pour lui dégotter une bicoque digne de ce nom et l’azurée d’en faire un nid douillet qu’elle lui partagerait si besoin… bon d’accord, volontiers !

Pour la petite histoire, elle n’avait pas encore digéré un courrier sectaire, auquel elle avait répondu avec toute sa diplomatie d’ailleurs, et comptait bien le faire savoir ; ses petites affaires rangées, ses achats livrés, elle retrouva son brun en taverne et… tadammmmmmm… les hostilités commencèrent ! Ben ouais, la routine en somme.
Le pire restait à venir puisqu’Alan lui annonça, la bouche en cœur, qu’ils séjourneraient une bonne semaine… autant dire qu’elle le prit moyennement bien et qu’elle ne tarda pas à ronchonner. Les élections ! Namého, qu’est-ce qu’elle en avait à cirer l’effrontée ? Rien justement. Pour elle, un maire ou un autre, un comte ou un autre, c’était similaire ; le pouvoir ou semblant de valeur tournait les têtes et le meilleur devenait une pourriture sans nom… en gros, elle s’en cognait mais royalement.

Ce dont elle ne se moquait pas, en revanche, c’était de son compagnon… aussi, et pour ne pas changer, il faut l’avouer, elle céda. Mais qu’allait-elle inventer pour passer le temps ? Rhooo, ben le taquiner un peu, forcément…

Dis donc mon chou, tu t’es engueulé avec l’tisserand ? Nan parce que ta galette, c’est carrément pas possible hein !

Papillonnement des cils et sourire ravageur pour faire passer la pilule, avant de baver une autre saloperie sans doute… ou d’apercevoir un piaf, plutôt mal en point ; bienveillante comme on la connait, la ténébreuse choppa l’animal et l’allégea d’un message qui « ô miracle » lui était destiné…
Lecture consciencieuse puis l’azur du regard consterné se posa sur Alan, le minois à gober des mouches, sans voix… assez surprenant pour le souligner. Lentement, elle lui désigna le volatile, toujours porteur d’un autre parchemin et s’affala sur son épaule :

J’en reviens pas là…
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Sur les routes qui font quitter la Champagne...

La Kathelle remise de ses émotions et questions "j'suis morte ou vivante", ils avaient donc repris la route ensemble...
Non pas qu'ils avaient gardé un mauvais souvenir des habitants toctones..
Des Braves...
Il aurait même bien eu l'idée d'les accompagner dans 1 ou 2 batailles...
Mais grands soucis, Alan avait été trahi par une amie qui venait de s'engager chez les bidasses Champenois...
Sur que ça risquait de connaissant la manipulation de la dite arriviste.
Donc Alan, j'vous le rapelle etait juste en mode " Visite des gîtes ruraux" du genre visiter les bancs municipaux en Artois...

L'Azurée fin prête, ils decident de passer l'début hivernal au Sud...

Les vlas sur la route...
2 jours, 3 jours, 4 jours....
Prés de Valence, un bivouac, le genre, on campe !!!


-Dis donc ! T’vas la nettoyer ta carriole hein… sinon, j’te préviens, tu monte un bivouac !! J’dors pas à la belle étoile moi, après c’que j’ai subit…


-Hin quoi !!!


Oui bien sur, Alan trainait d'puis un moment l'coté poiscaille 'vec la Kath...
C'est qu'il l'avait embarquée plusieurs fois dans la cariole pleine, c'etait du temps ou l'Gascon boustait l'organe du haut du corps...

-Euh, patiente un peu, j'vais la refiler vide mais 'vec les odeurs par chez moi.


L'idée, c'etait de filer au pays, de blanchir l'fruit de 8 mois de route chez lui...
Et de joindre l'utile a l'agréable...

Un regard complice à l'Effrontée...
Une approche,
L'envie qu'elle ai envie,
Résultat, un chemin semé d'embûches mais riche d'aventures...,

Alan reflechit d'ja pour l'emmener chez les voisins transalpins...
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[On va voir la mer ?]

Alors pour patienter, elle avait patienté la brune… et pas qu’un peu ! Pensez-donc, ils avaient atteint la Gascogne que la carriole reniflait toujours autant, si c’est pas d’la patience ça !! Mais ne vous y trompez pas, l’maudit ténébreux n’avait rien nettoyé bien sur mais pas plus monter d’bivouac et l’effrontée de ronchonner à qui mieux mieux :

ça pue !... J’ai mal au cœur !... J’suis fatiguée !... J’ai faim !... T’pourrais avoir pitié hein…

Chiante ? rhoooo si peu ! C’était de bonne guerre à vrai dire…

Les saphirs, souvent, s’attardaient sur le compagnon de route ; ceux-là en avaient vécu et pas que du bon mais, contre vents et marées, s’étaient toujours retrouvés. Alan possédait cette aptitude à toujours l’embarquer dans le pire et Kath’ de continuellement en tirer le meilleur. Pour autant, le caractère orageux de la belle ne préservait pas le brun, elle ne se privait pas de lui faire payer ses écarts et même, anticipait parfois les coups fumants.

Complices oui… mais pas seulement.

Assise au pied d’un arbre, jouant éternellement avec sa lame, elle l’observait. A quoi pouvait-il penser ? Qu’allait-il encore inventer ? Courbé sur son inventaire à faire des calculs savants, il affichait un visage sérieux et tellement loin de ses extravagances habituelles qu’elle sourit tendrement. L’azurée quitta son fauteuil de fortune et, s’approchant sans bruit, elle se pencha pour lui mordre la joue avant de filer en riant :

Tssss, arrêtes de compter, tu d’viens tout vert mon chou…

Chiante ? ah oui, carrément même !
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vole vole pigeon vole en direction de l'azurée. C'est ainsi que l'piaf lacha son message d'vant les pieds d'celle ci.

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