Kathelle
[La Trémouille...]
La « frangine » occupée à faire de la politique, la ville accueillante comme un champ de bataille tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Sauf que la brunette était rattrapée par lennui, quelle avait consommé son lot de conneries à défaut de tarir les tavernes, et quelle ne savait plus quoi faire de sa peau. Résultat, les économies fondues comme neige au soleil et les malles prêtes à exploser. Sure quelle avait fait tourner le commerce trémouillois, celui des tisserands en priorité car tout le monde le sait, une femme qui semmerde et cest la porte ouverte aux achats compulsifs !
Cest plongée dans ses réflexions dun intérêt capital, à savoir comment trimballer toutes ses frusques sans se faire engueuler par le gascon quant à la surcharge imposée à sa charriote puante ; évidemment, lodeur des poiscailles en tout genre, ça persiste, ça sobstine et ça laisse des vieux relents putrides, similaires à lintimité de quelques greluches mal dégrossies. Cest donc, plongée dans ses réflexions dordre pratique, quil la trouva pour lui annoncer sa dernière inspiration sourire enchanté, battement de cils angélique et hochement de tête affirmatif alors quelle sautait presque à pieds joints sur les paquetages afin de les cadenasser. Innocente.
[En rase campagne.]
Aussitôt dit, aussitôt fait et le couple atypique de prendre la route. Le voyage se déroulait tranquillement, paisiblement, ce qui mérite dêtre souligner mais qui, bien sur, ne dura pas. Alan à ses délires, Kathelle à ses élucubrations et tout le monde était content ; il avait bien tenté de lui faire bouffer un piaf plutôt maigrichon, linformant dans le même temps du courrier de la pondeuse, tout en restant évasif quant au contenu dudit parchemin ben tu penses !
La cité niortaise à quelques lieues derrière eux, ils sétaient posés dans un champ pour grignoter un morceau ; allongée près du feu, leffrontée contemplait les nuages en sifflotant quand soudain, surgissant de nulle part, semblant crever le ciel, surgit un oiseau noir*. Le volatile portait un message qui lui était destinée cette fois ; sans perdre de temps, lécriture reconnue, elle en fit la lecture et, bientôt, lorage gronda au-dessus du ténébreux :
Tiens, la moche tas dit quelle était passée en Gascogne ? Arf, zont rien à faire les gens, dtoujours vouloir accoupler les autres ? *poursuivant la découverte, elle se tu un instant très court hein- et leva les saphirs sur son compagnon* Alan ? jvais te tuer là tferais bien dcourir maintenant !
Hum imaginez lazurée, dague quasi-greffée à la main, qui vient dapprendre quils trainaient un chiard depuis la Champagne ; imaginez que ledit mioche, soit celui de la baleine à qui elle avait fait une jolie coupe de cheveux. Vous y êtes ? Alors maintenant, imaginez les deux complices autour dun feu ; imaginez le gascon, amorphe davoir becqueté, vautré nonchalamment ; imaginez le même en entendant la douce mélopée. Vous y êtes encore ? Parfait, imaginez la tronche de lhomme sautant sur ses jambes pour fuir la furie qui déjà se jetait sur lui pour le dépecer Ben vous serez encore loin du compte !
Jle crois pas !!! Il est où lgnome ? Ah mais ça va chier là ALANNNNnnnnn !!!!
Les plaisirs de la complicité
_________________
La « frangine » occupée à faire de la politique, la ville accueillante comme un champ de bataille tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Sauf que la brunette était rattrapée par lennui, quelle avait consommé son lot de conneries à défaut de tarir les tavernes, et quelle ne savait plus quoi faire de sa peau. Résultat, les économies fondues comme neige au soleil et les malles prêtes à exploser. Sure quelle avait fait tourner le commerce trémouillois, celui des tisserands en priorité car tout le monde le sait, une femme qui semmerde et cest la porte ouverte aux achats compulsifs !
Cest plongée dans ses réflexions dun intérêt capital, à savoir comment trimballer toutes ses frusques sans se faire engueuler par le gascon quant à la surcharge imposée à sa charriote puante ; évidemment, lodeur des poiscailles en tout genre, ça persiste, ça sobstine et ça laisse des vieux relents putrides, similaires à lintimité de quelques greluches mal dégrossies. Cest donc, plongée dans ses réflexions dordre pratique, quil la trouva pour lui annoncer sa dernière inspiration sourire enchanté, battement de cils angélique et hochement de tête affirmatif alors quelle sautait presque à pieds joints sur les paquetages afin de les cadenasser. Innocente.
[En rase campagne.]
Aussitôt dit, aussitôt fait et le couple atypique de prendre la route. Le voyage se déroulait tranquillement, paisiblement, ce qui mérite dêtre souligner mais qui, bien sur, ne dura pas. Alan à ses délires, Kathelle à ses élucubrations et tout le monde était content ; il avait bien tenté de lui faire bouffer un piaf plutôt maigrichon, linformant dans le même temps du courrier de la pondeuse, tout en restant évasif quant au contenu dudit parchemin ben tu penses !
La cité niortaise à quelques lieues derrière eux, ils sétaient posés dans un champ pour grignoter un morceau ; allongée près du feu, leffrontée contemplait les nuages en sifflotant quand soudain, surgissant de nulle part, semblant crever le ciel, surgit un oiseau noir*. Le volatile portait un message qui lui était destinée cette fois ; sans perdre de temps, lécriture reconnue, elle en fit la lecture et, bientôt, lorage gronda au-dessus du ténébreux :
Tiens, la moche tas dit quelle était passée en Gascogne ? Arf, zont rien à faire les gens, dtoujours vouloir accoupler les autres ? *poursuivant la découverte, elle se tu un instant très court hein- et leva les saphirs sur son compagnon* Alan ? jvais te tuer là tferais bien dcourir maintenant !
Hum imaginez lazurée, dague quasi-greffée à la main, qui vient dapprendre quils trainaient un chiard depuis la Champagne ; imaginez que ledit mioche, soit celui de la baleine à qui elle avait fait une jolie coupe de cheveux. Vous y êtes ? Alors maintenant, imaginez les deux complices autour dun feu ; imaginez le gascon, amorphe davoir becqueté, vautré nonchalamment ; imaginez le même en entendant la douce mélopée. Vous y êtes encore ? Parfait, imaginez la tronche de lhomme sautant sur ses jambes pour fuir la furie qui déjà se jetait sur lui pour le dépecer Ben vous serez encore loin du compte !
Jle crois pas !!! Il est où lgnome ? Ah mais ça va chier là ALANNNNnnnnn !!!!
Les plaisirs de la complicité
* D'après les paroles de "l'aigle noir" - Barbara
_________________