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[RP] 1 place de la Reine Nathan, chez Henri et Pailette

Chimera
Une fois confortablement installée, elle lui répond:

Vous devriez l'envoyer chez moi faire une partie de son éducation. Mes absences forment très bien, et la patience de mes gens est infinie.

Sourire.

Comme quoi même les plus pénibles défauts ont leurs avantages!

Il lui propose à boire. Avant de répondre, elle adresse un clin d'oeil au petit bout de chou qui la dévisage.

Avec joie, oui, je vous remercie.
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Henri_de_plumaugat
Citation:
- Vous devriez l'envoyer chez moi faire une partie de son éducation. Mes absences forment très bien, et la patience de mes gens est infinie.


Quitter Violette ? Rien que cette pensée fit peur à Henri. Papa poule, oui certes, mais sa petite fille... Elle était encore bien jeune. Peut-être qu'un jour Pailette et lui accepterait de la laisser partir pour recevoir une éducation peut-être un peu plus haute que celle qu'ils avaient tous les deux reçus. Mais était-ce bien nécessaire... Certes, Violette ferait certainement une grande dame, et le souhait des parents est toujours, ou presque, que leurs enfants montent un peu plus haut qu'eux. Mais la folie des grandeurs existe bien, elle aussi. Comment faire la part des choses... De toute façon, Pailette et lui avaient encore bien le temps de réfléchir.

- Ce serait sans aucun doute une bonne idée, mais je ne me crois pas prêt à me "séparer" d'elle.

Chimera accepta sa proposition, ce qui laissa Henri bien embêté car il n'avait pas pensé au fait que s'il partait à la cuisine, il laisserait leur hôte seule, ce qui ne convenait pas.

- Euh, si vous permettez, je vous le servirai tout à l'heure, je ne vais pas vous laisser seule. Et sinon, comment se passe la diplomatie bretonne ? Je suppose que vous devez y passer beaucoup de temps.
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Chimera
Je n’émettais qu'une hypothèse pour vous donner un exemple, Henri. Rassurez vous, je n'ai pas l'intention de vous enlever votre fille, si charmante soit-elle.

Sourire. Et le voilà qui s'interdit de leur servir à boire pour éviter d'avoir à la laisser seule.
Franchement amusée, elle lance.


Avez-vous donc peur qu'il m'arrive quelque chose pendant que vous êtes absent? Joseph ici présent risquerait-il de porter atteinte à ma personne?
Je peux attendre, mais ne vous empêchez pas pour cette raison. Je sais supporter une minute de solitude. Pas vraiment solitude, en plus, puisque j'ai un garde du corps...

Clin d'oeil, puis plus sérieuse.
Effectivement, la diplomatie est quelque chose de très, très, très accaparant, au point que j'en délaisse ma ... ses yeux se posent à nouveau sur l'enfant... ce qui importe vraiment.

Leger sourire.
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Pailettedargent
-Maman...Y'a une Dame avec papa.

Pailette se tourna vers sa fille qui venait de pénétrer dans la chambre.

-D'accord,on y va.

Un regard vers Anaïs qui dormait paisiblement et elles descendirent au salon.
Pailette s'approcha,saluant d'un grand sourire.


-Bonjour Chimera,ravie de vous voir ici!...Henri était impatient,pour ne pas dire stressé,de vous recevoir.

Un sourire complice et amusé vers son époux ,elle s'installa près de lui.
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Henri_de_plumaugat
Puisqu'elle l’autorisait... Il se leva et laissa Joseph à sa place. Il continuait d'écouter Chimera depuis la cuisine. De toute façon, tout était déjà prêt. Il amena rapidement le broc contenant du thé à la menthe bien chaud ainsi que trois tasses. Il était déjà assis lorsqu'elle lui parla de la diplomatie. Henri comprit le regard de Chimera. Maeve, la petite princesse... Elle avait été bien malade. La pauvre petite... Il demanda tout en remplissant les tasses :

- Qui peut vous en faire le reproche... Ne fait-on pas que bien rarement ce que nous voulons...? Tenez, c'est un thé à la menthe fraîche du jardin, j'espère que cela vous convient. Mais justement, comment va-t-elle Maeve ?

Alors que Chimera allait répondre, Pailette arrive au salon. Bien entendu, elle ne manque pas de lancer une petite pique accompagné de son merveilleux sourire.

Citation:
- ...Henri était impatient, pour ne pas dire stressé, de vous recevoir.

Passant un bras autour de ses épaules, il dit :

- C'est vrai, mais ce n'est pas une raison pour le lui dire. Je vais me faire gronder maintenant...
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--Joseph_de_plumaugat
Joseph jetait de petits regards timides à la dérobée vers la dame qui parlait avec ses parents.

Papa a l'air de l'aimer beaucoup, ça doit être une gentille dame. En plus, elle est très jolie, sa voix est douce. Et son regard qu'elle pose sur moi de temps en temps, son joli sourire... Et si j'allais la voir...?

Il prit son courage a deux mains et se rapprocha de Chimera, gardant toujours son doigt sur ses lèvres.

Chimera
Son thé en main, elle répond à sa question après l'avoir chaleureusement remercié. Pardi que ça lui convient! Un thé fait avec les bons produits de Nature, et cultivés par une main amie.

Maeve va bien, Henri.
Voyez-vous elle est partie s'installer à Rennes. Elle est désormais une jeune fille, et si je l'aurais bien gardée près de moi, elle n'est pas faite pour vivre loin du monde dans une tour d'argent.
J'ai eu Tadeus récemment, vous vous souvenez de lui? Elle l'a déjà conquis, en un simple échange de courriers au sujet d'une ouverture d'échoppe. J'avoue qu'il est aussi objectif que vous avec tout ce qui concerne ma famille, mais tout de même!
Elle me manque déjà beaucoup, mais je sais qu'elle sera bien là-bas. Rennes est une ville que j'apprécie beaucoup, où il fait bon vivre.


Elle se lève alors que Paillette entre dans la pièce, suivie de près par sa petite fille.

Bonjour à vous, et merci de m'accueillir. J'arrive un peu à l'improviste, malgré ma missive de l'autre jour. J'espère que je ne perturbe pas le programme de la journée.

Alors qu'elle parle d'Henri, Chimera le regarde, et réprime un sourire du mieux qu'elle peut, afin de ne pas l'offenser.

Je dis toujours a Henri qu'il fait beaucoup trop de cas de tout ce qui touche à ma personne, mais il ne veut rien entendre. C'est très flatteur, je dois l'avouer, mais nous avons dépassé cela, non? Surtout en privé!

Elle sourit à les voir tous deux, toujours si complices, puis pose les yeux sur un petit Joseph en phase d'approche. Une lueur malicieuse passe dans son regard, alors qu'elle lui propose, tout bas:

Joseph, t'es-tu déjà assis sur les genoux d'une duchesse de Bretagne? Tu en as l'occasion, saisis la vite! Tu pourras raconter ça à tes copains.

Elle le regarde, lui sourit, et tapote sur ses genoux, amicale.
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Henri_de_plumaugat
Maeve une jeune fille... Eh oui, le temps passe. C'est une réalité à laquelle il est toujours difficile de se faire. Il était content d'avoir de ses nouvelles, il l'aimait bien la petite Maeve.

Citation:
- ...J'ai eu Tadeus récemment, vous vous souvenez de lui... ?


Henri réfléchit un instant.

- Non, pas vraiment. Je crois l'avoir aperçu à l'une ou l'autre occasion mais c'est tout.

La remarque de Pailette ne manqua pas de faire sourire Chimera, ce dont Henri s'aperçut.

Citation:
- Je dis toujours a Henri qu'il fait beaucoup trop de cas de tout ce qui touche à ma personne, mais il ne veut rien entendre. C'est très flatteur, je dois l'avouer, mais nous avons dépassé cela, non ? Surtout en privé !


Il se tourna vers son épouse :

- Bah voilà, c'est fait, je me suis fait remonté les bretelles par ta faute... Tout se paye, tu sais...

Il la regarda en riant et en lui serrant doucement la main. Se tournant de nouveau vers Chimera, il vit le manège de Joseph.
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--Joseph_de_plumaugat
Joseph écouta la dame. Mais oui, elle lui propose de venir sur ses genoux. Il jeta un regard vers ses parents comme pour chercher leur approbation qu'il lu dans leurs yeux. Alors il n'hésite plus, d'autant plus qu'elle lui fait signe de venir s'assoir sur ses genoux. Il s'approcha de la dame et tendit vers elle ses deux petits bras.

Chimera
Souriante, elle dépose sa tasse un instant pour le saisir sous les bras et l'installer sur ses genoux. Glissant ensuite sa main autour de la taille du bambin, elle adresse un regard amusé à son père.

Grands dieux, je ne souhaiterais pas etre la source de disputes conjugales! Racontez moi plutôt les nouvelles, qui doivent être nombreuses depuis le temps que nous ne nous sommes vus.
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Henri_de_plumaugat
Citation:
- Grands dieux, je ne souhaiterais pas être la source de disputes conjugales ! Racontez-moi plutôt les nouvelles, qui doivent être nombreuses depuis le temps que nous ne nous sommes vus.


Henri cessa de taquiner Sa femme et répondit à Chimera :

- Oui, surtout que ça fait vraiment très longtemps. Et bien voilà, nous avions décidé de prendre l'air ailleurs que Vannes. Nous avons donc commencé par Fougères où nous avons eu la chance de nous croiser comme vous vous en souvenez sans doute. Après Fougères, nous sommes partis vers l'ouest mais en faisant un saut à Vannes. C'est d'ailleurs à ce moment que le petit bonhomme que vous tenez sur vos genoux et qui a l'air de s'y plaire est tombé malade. Nous sommes restés quelques jours ici, le temps pour lui de se remettre puis nous avons continué notre route jusqu'à Brest. Nous n'y sommes pas restés longtemps car la ville n'est pas très animée. Par contre, nous avons fait une longue pause à Kastell. Cela nous a permis de revoir Maelfea, la sœur de Pailette, et son mari Kenshiro sans oublier leur fils, Lubin. Nous avons pu voir Missanges et son mari, Sanzillusion et beaucoup d'autres. Mais voilà qu'un jour, je croise en taverne une petite fille de sept ans nommée Batoune. Elle venait de perdre sa maman, trouvée morte dans une cave. Son papa les avait laissées toutes les deux depuis longtemps. Son chagrin me faisait trop de peine, alors, Pailette étant d'accord, nous l'avons adoptée. A cause de son jeune âge elle ne pouvait voyager, du coup notre retour à Vannes à été encore retardé. Nous avons fini par nous mettre en route pour arriver à Vannes sans encombre.

Il resta silencieux un court instant.

- Nous avons pensé un moment nous installer à Kastell mais finalement, nous restons ici. C'est vrai que toute notre histoire est ici. Nous sommes partis avec trois enfants, nous voici revenus avec quatre.
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--Joseph_de_plumaugat
Une fois installé, Joseph restait toujours un peu timide, mais plus le temps passait, plus il se sentait en confiance. On dit que les enfants savent tout de suite si une personne est gentille et s'ils peuvent lui faire confiance. Il commençait à beaucoup aimer cette jolie dame et il se laissa aller à appuyer sa tête contre son épaule tout en jouant avec sa peluche de ses deux mains. De temps en temps, il souriait à ses parents ou se redressait et disait à Chimera en lui montrant son nounours :

- 'A vu ?

Pailettedargent
Pailette les écoutait tout en observant Joseph,il avait prit ses aises. Violette se tenait près d'elle.

-Maman...J'ai faim...

-On va chercher les biscuits?

Elle se leva,s'excusant un instant en se dirigeant vers la cuisine,Violette,sur ses talons.
La petite prit la corbeille qui contenait les biscuits,retournant au salon,en proposa à Chimera .
Joseph en profita pour en prendre un,elle s'installa à nouveau près de sa ma mère ,gardant les biscuits sur ses genoux,plus facile pour se servir discrétement..

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Chimera
Alternant entre biscuits, thé et causette avec la peluche de Joseph, Chimera bavassait avec Henri et Paillette sur les dernières nouvelles.

Il est des enfants qui ont bien de la chance de croiser votre chemin, c'est un fait.
Ainsi vous avez voyagé. C'est heureux, et surprenant! Ça n'en est que plus heureux, d'ailleurs. La Bretagne regorge de richesses aussi bien physiques qu'humaines. C'est souvent en la parcourant que l'on s'en rend compte.

Enfin, je suis heureuse que notre vaillant jeune homme se soit rétabli. Il semblerait que la Mère ait été plus conciliante avec les enfants qu'avec la génération du dessus...


Elle les regarde tour à tour, et sourit.

Et je suis heureuse que Vannes ne vous ai pas perdus... Ca ne serait pas pareil sans vous...
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Henri_de_plumaugat
- Oui, c'est effectivement très surprenant que nous ayons voyagé. Enfin, étonnant pour moi, pas pour Pailette qui est une inconditionnelle des voyages.

Il fit un sourire complice à son épouse.

- Moi, je suis un gros pantouflard. Mais ce voyage a été vraiment très sympathique. Nous avons effectivement découvert beaucoup de choses. C'était vraiment bien pour les enfants. Ca les a bien attaché à la terre de leurs ancêtres. Ca leur a appris à aimer la Bretagne. Comme ils le peuvent à leur âge, bien sûr, mais chaque chose en son temps.

Citation:
- Il semblerait que la Mère ait été plus conciliante avec les enfants qu'avec la génération du dessus...

- Que voulez-vous dire par là ? Je ne comprends pas très bien.

Citation:
- Et je suis heureuse que Vannes ne vous ai pas perdus... Ca ne serait pas pareil sans vous...


Rougissait-il ? Comment pouvait-il lui-même le savoir... Mais le compliment lui alla droit au cœur. Et il savait bien que ce n'était pas des paroles en l'air, juste pour faire plaisir et se montrer agréable. Non, c'était bien sincère.

- Merci...
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