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[RP] 1 place de la Reine Nathan, chez Henri et Pailette

Henri_de_plumaugat
Citation:
- Je suis certaine que tout va bien se passer et puis tu es près de moi, je ne risque rien, je suis entre de bonnes mains.


Il répondit tout aussi amoureusement à son baiser. Il la serra contre lui.

- Oh je t'aime tant mon amour... Je suis tellement heureux.

Oui, il était vraiment heureux. Mais pourquoi les mots sont-ils si impuissants pour dire toute la réalité... il aurait voulu danser, crier, chanter sa joie d'être papa à nouveau, mais surtout d'avoir une épouse si merveilleuse sur l'amour de laquelle il sait pouvoir compter à chaque instants. La maison se remplit, doucement mais sûrement. Les fruits de leur amour viennent les uns après les autres remplir leur foyer qui a tant d'amour à donner.

- Tu sais, je ris rien qu'à l'idée de penser à la tête de Zabou quand elle apprendra la nouvelle. Elle n'en revenait pas quand je lui avais appris que nous avions adopté Batoune. Encore un enfant va-t-elle dire. Nous avons encore le temps, mais il va falloir que je prépare une chambre pour notre petite puce maintenant. Il va falloir qu'elle laisse la place. Enfin, façon de parler...
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Pailettedargent
Pailette sourit,amusée,imaginant la tête de Zabou.

-Une chambre pour Anaïs...Oui...Mais on peut encore la garder un petit peu avec nous...Nous avons le temps d'ici la venue de notre prochain bébé.

Elle le regarda avec son petit air de chien battu,décidement elle avait vraiment du mal a s'éloigner de ses enfants.
Pailette prit la main d'Henri qu'elle posa sur son ventre,pour l'instant rien ne laissait paraître qu'un petit être grandissait tranquillement en elle et dans un grand sourire:

-Alors...Une petite fille ou un petit garçon?
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Henri_de_plumaugat
- Une chambre pour Anaïs... Oui... Mais on peut encore la garder un petit peu avec nous... Nous avons le temps d'ici la venue de notre prochain bébé.

Voyant son petit air, il lui caressa les cheveux puis la joue.

- Ne t'inquiète pas, nous la garderons près de nous autant que nous le pourrons. C'est juste pour me donner le temps de la faire. Pour y penser... Je ne suis pas pressé non plus de l'en séparer...

Lorsqu'elle lui prit la main pour la poser sur son ventre, il appuya sa tête contre la sienne. C'était quelque chose qui le laissait toujours émerveillé, qu'un petit bout d'homme ou de femme puisse grandir et se développer dans le ventre d'une maman.

Citation:
- Alors... Une petite fille ou un petit garçon ?

- Ah, bonne question... Je crois qu'un petit garçon serait bien pour équilibrer, mais comment savoir. Dame Nature nous réserve de toute façon un magnifique bébé. Mais une petite fille, n'est-ce pas merveilleux... Mais ça en ferait une de plus qui profiterait de moi.

Il se mit à rire car il pensait aux bouilles de ses deux petites filles auxquelles il avait beaucoup de mal à ne pas céder à tout. Même celle de Joseph était craquante. Leurs traits s'affinaient au fur et à mesure de leur croissance, mais ils étaient toujours leurs enfants à tous les deux.
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Pailettedargent
-Oui...Un garçon serait bien mais une fille aussi...Bah nous verrons bien,l'un ou l'autre ,je ne serais que heureuse!

Pailette souriait devant tant de bonheur,elle aimait voir son corps se changer au fil des mois pour donner la vie.

-Je me demande la réaction de Joseph et de Violette,lorsqu'on va leur annoncer.Pour Anaïs,je ne m'en fais pas,elle est encore trop petite pour comprendre mais elle est tellement proche de toi,j'espère qu'elle ne fera pas la capricieuse.
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Henri_de_plumaugat
Citation:
- Je me demande la réaction de Joseph et de Violette, lorsqu'on va leur annoncer. Pour Anaïs, je ne m'en fais pas, elle est encore trop petite pour comprendre mais elle est tellement proche de toi, j'espère qu'elle ne fera pas la capricieuse.


- Cette fois, je te laisse la joie de leur annoncer. Je l'ai déjà fait pour Anaïs. Oh oui, elle est trop petite, même si elle grandit trop vite. Elle ne fera pas d'histoire, nous avons assez d'amour pour tous les aimer.

Ils parlaient tout en regardant le feu mourir dans l'âtre. Les dernières flammèches finirent par s'éteindre et le noir se fit dans le salon. Seules quelques braises rougeoyaient encore. Henri serra son épouse un peu plus fort, comme par réflexe, comme pour la protéger contre un danger qui pourraient les menacer avec cette obscurité. Ils restèrent là encore un moment.

- Sans vouloir faire le mari poule, je crois qu'il est temps d'aller se coucher, qu'en penses-tu ? A moins que tu ne préfère que nous restions là encore quelques instants.
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Pailettedargent
-Allons nous coucher,je crois qu'il va falloir prendre des forces pour la suite des évènements.

Pailette se mit à rire en imaginant les 4 enfants entrain de courir partout.
Elle se leva,allumant une chandelle,glissant sa main dans celle de son époux et ils se dirigèrent à l'étage,jetant un oeil protecteur sur leurs enfants.

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Henri_de_plumaugat
Citation:
- Allons nous coucher, je crois qu'il va falloir prendre des forces pour la suite des évènements.


- Tu as raison. Allons-y.

Main dans la main ils montèrent dans leur chambre. Un coup d’œil sur leurs enfants. Entrés dans leur chambre, Henri s'arrêta un moment devant le berceau dans lequel Anaïs dormait profondément sur le dos, serrant ses petits poings au niveau de sa tête. Déjà si grande... Bientôt elle ne sera plus la petite dernière, un autre bébé viendra illuminer leur foyer.

- Ne t'inquiète pas ma chérie, ça ne fera pas baisser notre amour pour toi.

Il se baissa et embrassa doucement leur petite princesse.
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Pailettedargent
Pailette écoutait Henri parler à Anaïs,elle s'installa dans le lit après un brin de toilette.

-Et pour moi...Tu m'aimes toujours autant?

Elle lui sourit,amusée.Ne doutant pas un seul instant de l'amour qu'il lui portait.
Il était de ces hommes sincères,emplit de bonté envers sa famille et les autres mais si rare en ce Royaume.
Il avait su l'apprivoiser,la changer,l'aimer et elle n'en était que heureuse.
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Henri_de_plumaugat
Citation:
- Et pour moi... Tu m'aimes toujours autant ?


Henri s'allongea à côté d'elle, un coude posé sur le lit, la joue appuyée contre sa main et il la regarda. De l'autre main, il la caressait doucement.

- Oh non alors, je ne t'aime pas autant, ça c'est du passé.

Il lui sourit malicieusement. Il savait bien qu'elle savait qu'il l'aimait. Mais justement, les petites plaisanteries sont le sel de l'amitié, de l'amour. C'est ce qui donne une partie du relief d'une vie à deux. Et cette vie qu'ils partageaient tous les deux étaient loin d'être monotone. Ce n'était pas une vie telle qu'on peut en lire dans les contes de fées. Oh certes, ils jouissent d'un bonheur rare, mais un bonheur qui connait des épreuves, des difficultés. Mais cette force d'amour qui les unie est toujours là pour surmonter ces petits problèmes. Grâce à cette confiance qu'ils ont l'un envers l'autre, les taupinières ne deviennent pas montagnes, tout est clair, rien n'est caché. D'aucuns pourraient penser que c'est une vie à l'eau de rose, pas du tout. Le bonheur s'achète au prix de petits sacrifices de tous les jours, de victoires sur soi-même pour les autres. Et c'est grâce à cela et uniquement à cela qu'un foyer, qu'une famille peut durer. C'était leur cas à tous les deux. Mais Henri l'aimait d'autant plus qu'il savait que c'était elle qui avait fait les plus gros sacrifices, pour lui, quitter Fougères, quitter ses sœurs, arrêter de voyager...

- Je t'aime infiniment plus ma chérie. Je ne sais même pas comment te dire mon amour. Chaque jour je te découvre un peu plus, chaque jour je t'aime toujours plus. Et s'il poussait une rose à chaque fois que je pense à toi, à chaque fois que j'ai envie de te dire que je t'aime, le monde ne serait plus qu'un immense jardin.
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Pailettedargent
Pailette sourit à ses mots si touchant,elle s'endormit au creux de ses bras,d'un sommeil calme et reposant.
Le réveil,par contre,le fut beaucoup moins...Une nausée fit son apparition,elle se leva ,filant aux latrines,croisant Violette dans le couloir.


-'A va maman?

Elle regarda sa mère se dépêcher,allant rejoindre son père,le tapotant pour le réveiller,inquiète.

-Papa...Maman a encore bobo...
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Henri_de_plumaugat
Henri contempla un long moment Pailette endormie entre ses bras. Elle est vraiment belle... Il l'embrassa doucement sur le front et s'endormit à son tour. Ce ne furent que les petites tapes de Violette qui le réveillèrent.

- Papa... Maman a encore bobo...

Il regarda la place vide à côté de lui. Il sourit à sa fille en lui caressant les cheveux.

- Non, ne t'inquiète pas, ce n'est pas grave. Elle te dira elle-même quand elle reviendra comment elle va.

Il l'embrassa très fort.

- Et toi, ma grande, tu as bien dormi ?
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--Violette.
Violette s'installa dans le lit près de son père.

-Vi...A fait un gros dodo.

Elle se serra contre lui pour faire un gros câlin,profitant que sa soeur et son frère dorment encore.
Et là,Violette commença à parler de tout et de rien,ne laissant aucun répit à son père.

Henri_de_plumaugat
- Vi... A fait un gros dodo.

- Bon, c'est bien ça.

Il la serra contre lui car les matinées sont fraîches encore en ce mois de juin. Et il l'écouta patiemment raconter tout ce qu'elle avait à dire. Mais il entendit soudain du bruit dans le berceau qui se trouvait de l'autre côté du lit, près de la place de Pailette.

- Tiens, je crois qu'Anaïs est réveillée. Ne bouge pas, je vais la chercher.

Il roula sur le lit pour passer de l'autre côté et vint prendre Anaïs dans ses bras. Il l'embrassa tendrement sur ses joues bien rebondies.

- Viens là ma puce. Viens dire bonjour à Papa et à Violette.

Il retourna s'assoir sur le lit à côté de Violette.

- Peux la prendre ?

- Oui, bien sûr. Assieds-toi bien contre le fond du lit.

Toute contente, Violette se cala bien assise et tendit les bras. Henri y déposa Anaïs qui frottait ses petits yeux. Il resta à côté pour tenir discrètement Anaïs.

- Voilà. Mets bien ton bras pour soutenir sa tête. Très bien, tu es une vraie petite maman.
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Pailettedargent
Pailette arriva dans la chambre,souriant en voyant Violette avec Anaïs.

-'A vu maman,je tiens 'Naïs!

-Oui,ma chérie.

Elle alla s'asseoir près de ses filles,jetant un oeil amusé vers Henri.A cet instant,Joseph arriva,trainant les pieds encore tout endormi.

-Bonjour mon bonhomme.

Pailette le prit sur ses genoux,lui faisant un gros bisou.

-Bien...Puisque tout le monde est là,j'ai une grande nouvelle à vous s'annoncer...Bientôt,un petit frère ou une petite soeur va venir agrandir la famille.

Violette regarda sa mère avec de grands yeux.

-T'as un bébé dans ton vent'e?!

-C'est çà,oui...Pour çà que je suis un peu malade...Ce qui est normal,il me fait comprendre qu'il est là,qu'il grandit doucement en moi.

-Moi,veux un petit frère,plait maman!

Pailette se mit à rire.

-Là,je ne peux pas grand chose,c'est Dame Nature qui choisira.
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--Joseph_de_plumaugat
Joseph, réveillé par les bruits sur le palier, se leva et se dirigea comme d'habitude vers la chambre de ses parents. Faisant un bisou à son papa, il continua son chemin jusque vers sa maman. Elle l'embrassa très fort, ce à quoi Joseph s'empressa de répondre. Puis il se blottit dans ses bras. Il ne comprit pas très bien ce que sa maman expliqué. Un autre bébé ? Comme Anaïs ? Ah, Violette veut un petit frère. Joseph lui dit :

- 'e suis là, 'è moi ton 'tit frère...

Il fit une bouille très malheureuse, prêt à pleurer. Est-ce qu'on voudrait le remplacer ? En plus, maman rit... Qu'est-ce que ça veut dire tout ça.

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