Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 10, 11, 12   >   >>

[RP] Bal de l'Avant et de la Saint Nicolas

--Poildru
Poil dru prit la main de Margaux en s'inclinant et sourit en l'entendant rire. Ce qui s'en suivi fut dans l'imaginaire du jeune homme la plus belle des danses, où les pieds à l'instar des têtes flottaient au dessus de tout. Une valse au milieu des étoiles où les maladresses d'un étaient aussitôt réchappé par l'autre. À la fin de la danse, alors que Poil dur soutenait sa partenaire archée vers l'arrière, ce dernier la ramena promptement vers l'avant lui volant un minime baiser du bout des lèvres. S'inclinant rapidement, il prit la fuite en lui lançant:

-À bientôt belle Margaux!
Margaux..
Poildru l'entraina dans une danse qui ne ressemblait en rien à ce qu'elle avait pu voir déja. Rien à voir avec une Carole ou encore une Tarantelle. Margaux subissait ses soubresauts, essayant de les suivre au mieux, évitant à tout prix qu'il ne lui écrase les pieds. Elle commençait déja à regretter d'avoir accepté un tel intermède. Le gamin la pencha en arrière, ça y est, ils tombaient. Paniquée Margaux se voyait déja étalée dans la neige, ses pauvres vêtements trempés, avec demain, une toux qu'elle mettrait l'hiver entier à calmer. Mais il n'en fut rien, et c'est avec soulagement qu'elle se sentit revenir à la verticale. Puis, cette bise que Magaux considerait comme l'affront ultime. Le temps que son courroux mit pour exploser elle le vit prendre la fuite en criant :
Citation:
À bientôt belle Margaux!

Sale gosse ! ça m'apprendra à me montrer gentille !

eut elle le temps de lui rétorquer avant qu'il ne fut trop éloigné pour l'entendre. Elle chercha quelques cailloux à lui lancer, mais la neige les recouvrait tous. Elle mit un moment à atténuer sa colère. Ce genre de plaisanterie était pour la brunette inacceptable. Elle, déja si méfiante et si peu affable, serait dorénavant encore plus revêche. Sans avoir vraiment décoleré, elle partit rejoindre son groupe, l'heure de quitter le Poitou avait sonné.

_________________
Sixtine_de_grimaud
Sixtine avait entendu parler du bal, mais de manière assez tardive. Aussi lorsqu'elle y parvint la salle était déjà comble, et le bal bien avancé. Qu'importe ! Après avoir combattu si longtemps les troupes loyalistes, et après avoir donné naissance au magnifique petit Malo, un peu de divertissement lui ferait le plus grand bien. Elle jeta un rapide coup d’œil dans la salle, cherchant des yeux son époux. Elle ne le vit pas. Mais il allait venir, elle en était certaine. Et comme ils avaient souvent ce don de penser exactement la même chose au même moment, il viendrait certainement.
Elle s'assit sur le premier banc venu. Il valait mieux économiser ses pieds, car l'homme était bon danseur. Leur mariage en avait été la preuve. Elle sourit, repensant à ce jour merveilleux de leur noces...

_________________
--Anna_


Anna admirait le père noël. Ben dis donc qu'est ce qu'il était imposant !!!!!
C'est alors qu'arriva comme par magie la dame qu'elle avait rencontré et qui semblait connaître beaucoup sa maman. Anna regarda tout autour d'elle ne comprenant pas cette arrivée des plus drôle. C'est alors qu'elle comprit en voyant la servante à la poitrine fort imposante arrêté la Comtesse. La fillette ne pu se retenir de rire imaginant la scène si la Comtesse avait percuté le Père Noël.
La fillette venait d'apercevoir une autre enfant, elle sourit heureuse de voir qu'elle n'était pas toute seule.
Les yeux brillants la jeune Anna n'avait d’œil que pour le Père Noël. C'était bien la première fois qu'elle le voyait. L'écoutant elle sourit puis elle tira légèrement sur la robe de celui-ci trouvant qu'il s'occupait bien trop des adultes


Papa Noël, moi moi j'ai été très zage. J'ai le droit à des sucreries n'est ce pas ?
Et dis moi pourquoi tu n'as pas ton traîneau ? D'habitude tu me rapporte des jouets pas des friandises....


C'est alors que Saint Nico se tourna vers elle et lui posa plusieurs questions. Anna était aux anges et tout sourire lui répondit.

Je m'appelle Anna et la dame avec une ravissante robe mauve et de long zeveux ébènes comme moi c'est ma maman. Et tu sais quoi ? Ben maman c'est la plus belle et la plus gentille !!!!!

Satisfaite d'elle, la jeune demoiselle fit un large sourire qui illumina son visage. Son regard vint se poser sur le sac entrouvert laissant entrevoir plusieurs gourmandises... petits pains d'épices, pralines, bonbons aux miels, dragées et même des nougats.


____________________
Helena.
Helena regardait tout se beau monde qui avait plus ou moins le sourire aux lèvres.
La jeune brunette se senti d'un seul coup morose. D'ailleurs elle avait mis tellement d'entrain à préparer le bal avec Tellusine qu'elle avait réussi à oublier ses soucis quelques temps.
Mais voilà tout revenait à grand galot dans sa tête.
Doucement sans bruit,espérant ne pas se faire voir, la jeune femme se dirigea vers un coin de la salle de bal et s'y installa ayant pris au passage une chaise.
De toute façon elle n'attendait personne et ça serait surement la première fois qu'elle assisterait à un bal sans danser..
Son regard se perdit doucement dans les flammes crépitante du feu. Les éclats de voix, la gaité du lieu devenant de plus en plus lointain...

_________________
Lexy
La jeune fille sentit à nouveau qu'on la regardait. Vidant son deuxième, voir troisième verre, ou peut-être le quatrième... Elle releva la tête et vit Frans la regarder à nouveau perplexe.

Le vin lui avait fait du bien, avait calmé sa tristesse pour le moment. Il était avec la vicomtesse et Lexy n'osa pas bouger pour les rejoindre. Et pourtant, elle devait aller le trouver...

Respirant un bon coup, elle le rejoignit finalement, prit une chaise et s'installa près de lui, leur souriant à tous les deux.

Je m'excuse de vous avoir laissé en plan tout à l'heure... Je crois que j'ai eu peur...

Comment lui dire qu'elle souffrait énormément, que son coeur était brisé, qu'elle avait l'impression de couler chaque jour inexorablement. Comment lui faire comprendre qu'elle avait peur de nouveau faire confiance à un homme qui ne la mériterait pas encore.

Il fallait qu'elle arrête de penser à ce traître, qu'elle tourne la page, qu'elle recommence une nouvelle vie sans trahison, sans méchanceté, sans peine. Mais c'était plus facile à dire qu'à faire.

Elle attrapa deux nouveaux verres et lui en tendit un :

Tenez ! pour me faire pardonner !

Elle porta le sien à ses lèvres et le but cul sec. A ce rythme, elle allait certainement rouler sous la table. Mais qu'il était bon de se sentir plus légère, de se sentir sur un petit nuage, de fuir cette réalité si dure à supporter.
_________________
Datan
Après tout, pourquoi pas. Il fallait se donner le temps. Le temps de penser à autre chose que la guerre ou les négociations en cours avec la Reine, sous la bénédiction de l'Eglise, il avait finalement accepté de prendre quelques instants de détente. Il faut dire qu'une lettre au ruban bleu avait largement fait pencher la balance vers l'envie de venir...

Il s'habilla d'un mantel anthracite, comme à son habitude, mais opta pour une chemise rouge pour une foi. Il s'agissait de contrer la morosité ambiante et de sortir un peu des sentiers battus. Pour une fois, c'est une rose blanche séchée qui trônait à sa boutonnière.

Il ouvrit la porte de la salle et jeta un regard circulaire pour voir qui était là.

_________________

La Rose, l’Épée, le Poitou - Champion civil et Médaillé du Mérite Militaire - Épervier dans l'âme...
Fransdunord
Lexy se leva et vint près d'eux. Elle s'excusa et lui offrit un verre alors qu'il n'avait pas encore fini le précédent.

Il sourit


Merci Lexy. Mais vous savez, je ne vous en veux pas du tout. Je ne connais pas votre passé et vous ne connaissez pas le mien. Ce serait normal pour vous d'être méfiante.
Je ne crois que ce que je vois, et j'ai pu simplement constater que vous aviez l'air tellement triste tout à l'heure. Ainsi, je vous regardait car je me demandait ce qui pouvait rendre si triste une si jolie jeune femme, voila tout.
En tout cas, si vous voulez en parler, je suis tout à votre écoute, et si vous ne voulez pas, je respecterai ce choix qui vous appartient.


Il ne sentait plus du tout sa blessure. Oane était près d'eux. Il prit son verre et trinqua avec les deux dames.

Enfin, vous m'apportez verre sur verre, toutes les deux. N'essayez pas de me rendre ivre, hein.

Il rit de bon coeur, et trouvait que le rose qui montait aux joues de Lexy était assez craquant, comme si la jeune fille buvait pour oublier quelque chose
_________________
Icie
[Salbart]
Voilà l' ainé marié et occupé à........à ce que font des jeunes mariés, tiens!
Les autres qu'elle croisait de loin en loin, Eldric courant les rues de Poitiers, plus enclin aux affaires qu'aux études, Nahysse souvent occupée à feuilleter les catalogues de tissus présentés par leur fournisseur. En ces quelques jours la comtesse ressentait un grand vide en arpentant les couloirs de Salbart.

Allait elle attendre là, que son capitaine revienne des recherches pour retrouver le coprs de Sarmite? L'espoir s 'etait evaporé aux fils des jours. Le mariage avait occupé les esprits et distrait un peu son épouse et son fils qui logeait à Saint Gelais.

Il fallait profiter de cette trêve pour tenter de penser à autre chose qu'aux evenements qui déchiraient le royaume.

D'un coup, la comtesse entra dans ses appartements.


Manon ! donnez moi ma robe bleue, celle en velours et coiffez moi d une tresse simple.
Et ma cape...........celle doublée de zibeline.
Dites que l on prepare un carosse, je vais au bal de Poitiers, cela me changera!


[Une heure plus tard.........]

Le bal battait son plein. S'il lui était difficile de passer innaperçu, elle esperait que ses enfants ne verrai pas sa venue comme une surveillance. Ce n'etait pas le but et de toute façon, sans qu ils le sachent, ils etaient discretement suivi pour leur protection.
Et que diable, elle etait là pour se distraire.
Bon, comme dans toute situation de ce genre, quand on a pas de cavalier et qu en plus on était pas de la premiere jeunesse, la direction à prendre était.........le buffet!

A nous les gourmandises, friandises, timbales de vins sucrés et autre chose fort agréables.

_________________
Paix à nos amis disparus! Trop nombreux hélas........
Myrella
Voyant que les gens l'ignoraient carrément ,elle se dit que ces haillons étaient pour quelque chose vu les robes magnifiques que les dames portaient.
Sans se faire remarquer ,Myrella longea le mur jusqu'a la sortie.
Elle se dit que l'endroit n'était pas pour les gueuses,honteusement elle se faufila entre les convives joyeux.
Arrivée dehors elle prit une grandre bouffée d'air frais ,et scrutant la route mal éclairée elle se demanda vers quelle direction allé.....
Oane
Bonsoir Oane, je me rappelle de vous. Je vous ai déjà croisé. Par contre, je ne sais plus si c'est comtesse, duchesse ou autre titre que vous portez.

Il prit le verre qu'elle lui tendait et en but une gorgée... Elle tenait toujours un verre plein sans y toucher toutefois.

Oui, nous nous sommes déjà croisé et je vous trouve bien changé Frans sous ces luminions de Noel dans ces vêtements du dimanche, sans doute vous aussi.... Mais à dire vrai, de l'armure de plaque où vous me vites quelques jours plus tôt en taverne ou de la robe de bal, je ne sais lequel est le plus inconfortable * sourire cerise * et je préfère de loin mes tenues de chasse... vivement que la paix revienne que je puis m'adonner à ce plaisir à nul autre pareil en la douce compagnie de mes rapaces.

Quant aux titres, à part dans les occasions officielles où l'on me nommera comtesse de Saintonge, vous pouvez m'appeler Oane, tout simplement. Et puis avouez que sur un champs de bataille, c'est tout de mesme plus rapide à dire ! Si vous deviez citer mes titres pour me prévenir d'un danger, je serai morte avant que vous ayez fini. Et comme je tiens à la vie...


Oane lâcha un rire en grelot. La De Surgères songea sans le dire que finalement les titres sont aussi peu utiles et pratiques que les robes de bal.

Belle soirée, n'est-ce pas? De jolies dames, un bon repas, saint Nicolas... et de magnifiques robes toutes plus belles les unes que les autres, même si j'ai ma petite préférence.

Vos préférences ne font pas mystère pour qui sait ouvrir les yeux mon cher * nouveau sourire cerise surmonté d'amandes couleur océan* D'ailleurs, je crois que vostre robe préférée vient vers nous ; rassurez-vous : Lexy est toujours dedans

Oane sourit de son regard taquin et tourna la tête vers la jeune Mauleons Penthievre en route ou plutôt en déroute vu sa démarche déjà assez chaloupée pour ce début de soirée... La jeune femme avait surpris le coup d'oeil vers les portes.

Bonsoir Dame Lexy de Mauléons Penthievre, ravie de vous enconstrer icelieu.
Je suppose que vostre hosnorable père Baillant, mon parrain, ne montrera poinct le bout de son nez icelle, il est assez peu enclin aux mondanités en général alors en ces temps de guerre... J’espère que cette absence ne vous gâchera poinct la feste. Moi aussi j'ai longtemps espéré des parents présents. Et puis, nos combattants se font rares.. sauf les blessés comme le charmant Frans. Et voyez cette dévotion poitevine pour ces rudes combattants ! Deux verres et deux dames et pas des moindres pour un seul homme.
* Oane tournant son regard toujours rieur vers Frans*,
j’espère à tout le moins qu'en cet instant vous estes un homme comblé.


Enfin, vous m'apportez verre sur verre, toutes les deux. N'essayez pas de me rendre ivre, hein.

Nous ne faisons pas qu'essayer ... Et entre ivre et comblé .. la différence n'est poinct si grande non ?

Oane rit puis laissa Frans et Lexy pour aller lustrer ailleurs les parquets de sa traîne. Elle jeta un dernier regard à Lexy se demandant si elle faisait bien de la laisser alors que celle-ci était manifestement éméchée et ce, en la compagnie d'un homme ; puis, son regard océan s’attarda sur la silhouette de Frans et elle décida qu'il était un homme droit et qu'il serait sans doute un remède approprié au mal dont souffrait la jeune fille ; enfin, elle songea, sans voir la totalité des possibles, que de toute façon vu sa blessure, il ne risquait pas de représenter un grand danger mesme pour une damoiselle ivre... Rassurée, elle aperçut du côté du buffet, Icie de Plantagenet et entreprit d'aller la saluer.

Bien le bon soir comtesse, je suis très heureuse que vous ayez pu vous libérer et venir profiter de ces festivi...

Oane resta silencieuse en plein milieu de sa phrase, son regard océan capté par ue silhouette qui venait de pénétrer dans la salle, elle reposa le verre -plein si,si- sur la table.

Je vous prie de m'excuser comtesse

marmonna-t-elle d'une voix à peine audible avant de filer sur la piste aussi vite que sa traîne le lui permettait. Et elle se planta devant Lui.

Datan !

Elle ouvrit ses bras et y logea l'Epervier, en serrant bien fort, le pauvre en eut sans doute les plumes ou du moins sa chevelure toute ébourrifée.

Palsembleu ! J'ai bien accru qu'onc je ne vous reverrai. Une dame assez ficelle vous aura t-elle enfin ligoter à son pied ? à moins que ce ne soit la reyne elle mesme qui vous ai jeté au cachot ? Vous ne fûtes poinct blessé au moins ?

Oane recula d'un bon pas et osculta de pied en cape la silhouette du vicomte de boutonne, rien ne clochait, tout avait l'air en place. Elle le regarda attendant sa réponse, les joues empourprées, sans doute se rendait-elle compte à ce moment précis de ce que son comportement affectueux dicté par la longue absence de son ami pouvait avoir de ... "déplacé" en public... "Au Sans Nom, les manières !" se dit-elle tout en fourrant son bras sous celui de Datan de façon à l'écouter tout en le guidant doucement vers le buffet et Icie.
_________________
Lexy
Ainsi donc voici la fameuse filleule de son père. La jeune fille se rendit compte qu'elle ne connaissait pas beaucoup la famille du côté de son père. Il était si discret, d'ailleurs il lui parlait rarement juste pour la gronder, la réprimander, lui dire "non" à tout. La jeune fille voulait entrer dans l'armée et bien ce n'était pas du tout au gout de son père qui veut lui la mettre dans un couvent. Pfffffff ! Mais qu'est-ce qu'elle y ferait au couvent la pauvre. Il valait mieux que ce soit chez les moines trappistes au moins là-bas il y avait de bons nectars à se mettre dans le gosier.

Bonsoir Vicomtesse Oanne ! C'est un plaisir de faire votre connaissance. Père me parle si peu de sa famille ou sa ou ses filleules. Je ne sais même pas si il en a plusieurs.

Lexy sourit détendue à présent. Serait-ce les effets du vin chaud et épicé ? Allez savoir !

A vrai dire mes parents devaient *hips* m'accompagner à ce bal... Maman avait réussi à décider *hips* père d'y venir. Mais j'ai bien *hips* peur qu'ils aient oublié tous les deux... Enfin bon *hips* ce n'est pas grave ! Je suis en charmante compagnie *hips* et l'ambiance est très chaleureuse *hips*.

Fichtre ! ce vin était plus fort qu'elle ne pensait. N'auraient ils pas ajouter un alcool plus fort dedans ? Gênée par son hoquet qui semblait vouloir s'installer un bon moment, Lexy fit son sourire d'ange, celui qui faisait craquer tout le monde.

Quand la vicomtesse évoqua les combattants et rendit hommage à Frans, Lexy tourna son regard vers lui, rougissante. D'autres personnes entraient et hop ! voilà ! la filleule de son père qui s'évaporait vers les nouveaux arrivants les laissant seuls le blessé et elle.

A présent messire *hips* Frans vous avez compris que j'attendais *hips* mes parents. Voilà pourquoi je scrute la *hips* porte d'entrée inlassablement en soupirant. J'ai besoin d'eux *hips* en ce moment. Ma famille est la seule chose *hips* qui m'aide à tenir ces temps-ci. Mais bon ! je ne vais pas vous *hips* ennuyer avec mes histoires personnelles.

Elle posa son verre vide et en reprit un autre. Peut-être devrait elle s'arrêter de boire surtout si demain elle devait reprendre les armes ! Mais bon, comme on dit, une fois qu'on a le nez dedans... et après tout c'était jour de fête.

Parlons un peu de vous ! Vous avez *hips* été blessé il y a peu ? Vous guerroyez depuis le début *hips* du conflit ?

La jeune fille pesta. Cet hoquet était épuisant. Pour le faire passer elle but une nouvelle lampée.
_________________
Reki_de_grimaud
Un bal... mais oui c'est bien là que Reki allait retrouver son épouse chérie..
Un bal, que de souvenirs lointains remontaient à la surface...Leur mariage si rpoche et pourtant déjà lointain. Ils avaient mûris tous deux, ils ne pensaient qu'à leur voyage de noce et pourtant la guerre les avaient forcé à penser à autre chose.
Notre enfant qui était né un soir en taverne alors que la bataille approchait...
Que d'émotions remontaient à la surface.

Revêtu de son meilleur habit, Reki entrait dans la salle et cherchait des yeux sa Sixtine, il avait confié le petit à la nounou, espérant ainsi renouveler la magie du bal de leurs épousailles. Il l'avait aperçut très vite, la plus belle blonde qui l'attendait sagement. S'approchant d'un pas sur, il s'inclinait devant elle et lui murmurait...


Mon Amour, tu es resplendissante, viens allons danser, il y a si longtemps que nous n'avons pas passé une soirée en si belle compagnie.
_________________
Sixtine_de_grimaud
Citation:
Mon Amour, tu es resplendissante, viens allons danser, il y a si longtemps que nous n'avons pas passé une soirée en si belle compagnie.


Sixtine sourit en entendant Reki lui murmurer ces doux mots à l'oreille. La voix de son époux était pour elle la plus belle de toutes les mélodies.
Il était venu... Elle le savait. Elle allait enfin pouvoir retrouver les bras de son mari, juste pour elle, et il l'entrainerait comme il avait l'habitude de le faire avant, avant la guerre.Les épreuves qu'ils avaient déjà traversées n'avaient en rien entaché leur amour, et son cœur battait toujours la chamade dès qu'elle l'apercevait.


Je te plais ainsi ? Toi aussi, tu es magnifique. Je suis heureuse de danser de nouveau avec toi.

Elle pensait toujours que son époux était un danseur hors pair et qu'il n'avait absolument rien à envier à tous les sieurs ici présents.
Quant à elle, elle dansait certainement dans les plus beaux bras du royaume.
Elle arborait un sourire que rien n'aurait pu effacer, et se noyait dans le regard de son époux dont elle était éperdument éprise.

_________________
Nahysse
La petite blonde déchanta bien vite. Comme d’habitude, il y avait beaucoup moins d’hommes que de femmes. Et avec les temps sombres que vivait le Poitou, parmi les présents, certains étaient assez blessés pour ne pas envisager de les faire danser, tandis que l’absence d’autres ne brillaient que trop, soulignant douloureusement les temps troubles et l’avenir obscur du comté. Parmi ces absents se trouvait d’ailleurs un ami proche de Mère qui venait de faire son entrée au bal.

QUOI ?! Oh non ! Pffff !

En même temps, elle devrait bien s’y faire, sa mère est une figure importante du Poitou… Normal qu’elle soit là ce soir.
Mais la petite baronne ne laissa pas l’abattement la gagner. Elle ne savait que trop bien qu’il fallait toujours croire en demain. C’est ce qui l’avait sauvée étant enfant et c’en était devenu sa ligne de conduite au quotidien.
De ses azurs, elle reprit donc son observation, cherchant un homme, si ce n’est un jeune homme, pour la faire danser.
Ici un blessé sur une chaise, déjà bien entouré et bientôt rejoint par messire Datan.
Elle pourrait toujours demander à messire Datan mais il y avait peu de chance que…

Et bien voilà. Collée, la De Surgère. Comme d’habitude.

En même temps, ça n’avait pas vraiment l’air de déplaire à messire Datan. Et vu son âge, Nahysse le lui laissait volontiers. Mais il n’empêche qu’à chaque fois, elle sentait tous ses poils se hérisser. Elle l’agaçait promptement. C’était physique.

Un sourire malicieux éclaira ses traits. Elle tira son petit monstre vers le groupe qu’elle salua d’une petite révérence.


Bien le bonsoir à vous. Dame Oane, messire Datan, c’est un plaisir de vous revoir. Laissez-moi vous présenter mon frère Eldric. Je crois que la dernière fois que vous l’avez vu, il n’était encore qu’un enfant.

Et de pousser le petit monstre dans la fausse, un sourire affable aux lèvres.

Mine de rien, elle reprit son observation quand son regard croisa celui d’un jeune homme qui le détourna bien trop promptement pour ne pas éveiller les soupçons de la petite blonde.
Il l’observait. Elle en était quasiment certaine. Et maintenant il avait plongez le nez dans son verre qu’il vida bien rapidement.

De ses petits doigts fragiles, elle sortit son éventail derrière lequel elle laissa tomber un profond soupir.
Un jeune homme timide. Encore. Décidément, elle allait finir par aimer les hommes d’âge mûr qui eux n’ont pas coutume d’être aussi effarouchés qu’une pucelle. Ce n’était pas sans lui rappeler qu’elle attendait toujours la visite du potentiel futur maître d’armes de son petit monstre de frère.

Allons ! Du nerf ! Le seul autre jeune homme de la soirée, était déjà en grande conversation avec une jeune femme. Et si elle attendait trop longtemps, ce jeune homme-ci se déciderait à lui parler qu’une fois saoule. Et Dieu sait qu’une haleine avinée est franchement repoussante !

Ainsi remontée à bloc, la jeune fille plaça un sourire accueillant sur ses lèvres gourmandes et se dirigea d’un pas décidé vers le jeune homme blond au regard fuyant.


Bonsoir messire. Je ne crois pas avoir le plaisir de vous connaître. Je suis Nahysse Algedor de Plantagenet, Baronne de Lusignan et Dame de la chambre.

Elle plongea en une révérence de courtoisie, laissant là tout le loisir au jeune homme de jouir d’une incroyable vue sur ses appâts féminin.

Héhé ! Elle s’était bien entrainée et elle était d’autant plus fière de son effet qu’à présent elle avait les formes pour. C’était tout un art de réaliser une telle révérence tout en préservant un air d’innocence, un petit « oups ! Pardon, ce n’était pas fait exprès. ».

Tandis qu’elle se redressait et plongeait ses azurs dans son regard qui cette fois ne fuyait pas, l’étrangeté de ses yeux la saisit de stupeur. Interloquée, elle le dévisagea.

Ouah ! Ils ne sont pas de la même couleur !

S’apercevant qu’elle le dévisageait toujours sans rien avoir écouté de ce qu’il avait bien put lui répondre, elle ne put se retenir de rougir et de balbutier quelques excuses.


Oh Pardon ! Hum. Excusez-moi… Euh… Vos yeux… Je… Euh… Ils sont si…

Bizarre ?

… Beaux.

Oui, ce n’était pas loin de ce qu’elle pensait. L’un vert, l’autre bleu pâle. Des yeux vairons. Si ça s’appelait ainsi bien que vairon désigne plus communément vert et marron et non vert et bleu. C’était la première fois qu’elle en voyait.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6, ..., 10, 11, 12   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)