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[RP] Bal de l'Avant et de la Saint Nicolas

--Mistero.


L’expression de son visage était entièrement recouverte par un foulard, à quoi bon prodiguer des sourires, ça en était presque ironique, cette possibilité d’envoyer des grimaces et obtenir des sourires en retour selon son attitude corporelle, drôle de jeu qui l’attirait.
Quand seuls les yeux peuvent parler de loin, lui qui avait habituellement la langue bien pendue devrait agir avec malice, ses mimiques très expressives ne pouvant lui servir car les règles de cette soirée n’étaient pas celles auxquelles il était familier mais il voulait jouer.
En s’approchant du brouhaha qui sonnait à des lieux à la ronde, il aperçu quelques drôleries et autres singeries, indifférent à ses sentiments ce soir, il était un autre.
Habillé de circonstance, il entra dans la pièce sans aucune appréhension, ses pas le menant vers les autres convives d'où il lança un :" bonsoir à tous".
--Saint_nicoco
Anna le visage tout pleins de sourires remercia le saint nicoco et s'éloigna rejoindre Tellus.

La rouquine, qui elle semblait avoir moyennement appréciée le petit cadeau qu'il lui avait 'si gentiment' offert. Enfin... c'est l'intention qui compte! Et surtout, ça signifait que son noms avait quand même été mis dans la liste des enfants sages. Même si je peux vous confier, que le cas 'Tellus-hips-ne' fut longuement débattu avec le père fouettard. Mais shhhttt... je n'en dis pas plus, car je ne peux pas trahir les secrets que les petits lutins des tavernes ont rapporté au saint et au pervers fouettard.

La jeune fille qu'il avait repéré à l'autre bout de la salle n'avait pas osé s'approcher. Était-elle impressionnée par le 'Oh Oh OOOH' retentissant à travers la salle ou alors elle pensait ne pas avoir droit à quelques friandises sucrées. A moins qu'il ne s'agisse d'autre chose. Un pincement des yeux vint assombrir le saint qui commençait à cogiter. Sous son déguisement, il se demandait si un jeune homme était assez crédible dans ce rôle du saint barbu, distribuant des cadeaux aux enfants. En plus les enfants.. il n’y connaissait rien. A part ce qu'en dit sa mère mais qui n’arrêtait pas de lui répéter qu’elle espérait un jour être grand-mère et tentait par tout les moyens de se trouver une bru. Bref... les histoires classiques de famille. Mais lui, s’en moquait royalement. Il secoua la tête pour chasser les idées grises qui avaient tenté de s’insérer dans son esprit… et puis comme dirait le père fouettard ‘il y a d’autres chattes à fouetter.’

Alors que cette expression lui redonna le ‘GroohOHOHH’ sourire derrière sa barbe, il aperçut alors la comtesse Oane qui lui tendait un verre. Curieuse coïncidence…


Je ne saurai laisser le Grand Saint Nicolas dépérir en ce jour d’hui où les enfants attendent tant de lui. Il parait que de pousser des Ohhhoohhh a une fâcheuse tendance à assécher le gosier dit on...

Dit-elle en présentant devant son nez un verre de mousse rafraichissante. Sous la barbe, petit claquement de la langue. C’est vrai que jouer le saint, lui donnait la soif. Alors qu’une main reconnaissante de gratitude s’avançait pour saisir le verre, elle fut stoppé net quand Oane rajouta :

Cela étant Grand Saint Nicolas, on a rien sans rien ...

Ah… de déception.

Ah… de réflexion.
Il resta un court instant, hésitant en se demandant ce que cette main tendue attendait de lui. Une danse!? Et je vous parie 1 000 écus, que la plupart des invités qui avaient observé le manège de la jeune femme devant le saint barbu, y ont pensé et se sont dit… ‘ Oh! La pauvrette.. Qu’elle fait donc pitié la vicomtesse…. Vala Maintenant qu’il ne lui reste que le vieux saint Nicolas, pour espérer quelques petits pas de danse sur la piste…’ Non!?

Et bien… que Nenni, il n’en n’est rien! Saint nicoco avait bien compris que ce n’était pas l’envie d’une danse qui l’avait mené jusqu’à lui, mais la Gourmandise concupiscente de la vicomtesse. Le plaisir du palais, l’emportant sur le plaisir de la danse.

Il ramena donc sa main plonger dans le sac et en sortit des cerises confites capturées dans un bocal et marinant dans un sirop limpide comme de l'eau légèrement beaucoup alcoolisée. Il le tendit vers la ‘sage’ jeune femme et avant de laisser filer ce trésor capiteux entre ses doigts, il avança son visage vers elle et lui dit du bout des lèvres.


Et bien... Vous me semblez bien empressée pour une jeune fille… sage.
Est-ce que je me trompe ou je vois ici que vous essayez de me faire du chantage? Attention vicomtesse…. A vouloir faire chanter le Saint Nicolas, c’est le père fouettard qui vous guette.


Mais bon… le Saint Nicolas, avait lui aussi ses petits péchés mignon, il attendait impatiemment que la chope de mousse se rapproche et qu’ils puissent procéder à l’échange.

Nadi
Apres avoir lus l'invitation Nadi sans hésiter elle mis sa robe marron,plutôt naturelle elle mis une fleur qu'elle a cueilli sur son oreille.
Elle pris avec elle un sac de peau de chèvre ainsi marron qui conviens a sa tenue et se dirigea vers le bal.
Elle aperçu Tellus . Elle sourit a Tellus puis la bise.
Surprise!! je suis venue!! Puis se retourna vers le chateau et dis: Magnifique !!!!!!!!!tres beau !!!
Malone
Le silence se fit un instant, libérant la légère tension qui tendait à s'installer entre Malone et Lexy, et permettant à chacun d'entendre Helena. Songeuse, la blonde laissa un instant son regard planer sur l'assistance. Pour qui allait-elle voter ? Pour le Roy, elle savait qui son coeur avait élu, mais ne le coucherait certainement pas sur un vélin ... pas ici, pas maintenant, et surtout pas après ce qu'il lui avait dit. Et pour la Reyne ? Plusieurs femmes avaient des tenues particulièrement seyantes, Oane, ou son interlocutrice par exemple. Elle se laissait le temps d'y réfléchir encore.

Et à force de regarder partout sauf devant elle, elle n'avait pas vu Helena qui, ayant fini de parler, s'était approchée.


Oh ?! Oh ... bonsoir Dame Helena, et félicitations pour l'organisation de ce bal.
Dites-moi ?! Tant que vous êtes là ... vous n'avez pas précisé les critères pour élire notre Roy et notre Reyne de ce soir ? Privilégions-nous la beauté ? L'originalité ? Ou autre chose ?

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Oane
Deux grenats aux formes rebondies, à la peau d’un rouge profond lustré, deux rubis brillants offerts à sa bouche carmin, si près et pourtant... si loin logés en cette paume. Déjà ses deux opales imaginaient le jus sirupeux et sucré qui dévale sur les papilles, cascade des sens, doulce incandescence...
Puis, une voix grave tonne sortant la comtesse des saints songes de sa rêverie gourmande


Et bien... Vous me semblez bien empressée pour une jeune fille… sage.

Deux cerises ornent les joues de porcelaines comme si de la main elles avait sauté sur cet opale.

Est-ce que je me trompe ou je vois ici que vous essayez de me faire du chantage? Attention vicomtesse…. A vouloir faire chanter le Saint Nicolas, c’est le père fouettard qui vous guette.

Oane papillonne des yeux un instant, ah oui, elle avait oublié : elle tend la chopine vers la main du Saint Nicolas car elle ne peut à la fois tenir dans une main le carnet de bal et dans l’autre la dite chopine et s’emparer du fruit défendu. Puis, elle s’empare des cerises avec vivacité. Elle sourit et ajoute malicieuse :

Parbleu, pour des cerises en cette saison hivernale, je suis preste à prendre le risque de recevoir le fouet du père fouettard...


Oane abandonne le saint à sa mousse dans laquelle trempe déjà sa barbe blanche pour se laisser absorbée toute entière par les deux coeurs rougeoyant ; de sa main blanche, aux longs doigts tachés d'encre bleue, elle lève la petite queue qui les unit au niveau de ses océans et après une contemplation suave, croque de ses petites perles dans la chair... divine essence
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Elsa.
Elsa avait été assez silencieuse. Dans un bruissement de robe elle se dirigea vers son amie Helena.
Elle avait eu bien du courage d'organiser ce bal avec son amie Tellusine qu'elle ne connaissait pas mais.


Arrivant à la hauteur d'Helena et de elle imaginait son amie Tellusine,elle prit la parole

Bonjour Helena et Dame....
Je suis Elsa enchantée. Je vous félicite toutes les deux pour ce bal.
Helena,je vais rentrer...je n'ai pas de cavalier donc je m'ennuie un peu et je connais personne. Toutes ces personnes ont l'air de se connaitre alors....
Et compte sur moi je vais t'aider!!!


Elle lui fit un gros bisous et salua la dame puis lui fait un clin d'oeil. Elle se diriga ensuite vers la porte de sortie....
Helena.
Helena s'arrêta un instant vers Dame Malone. Elle écouta ses questions. Elle lui sourit et lui répondit avec douceur.

Dame Malone, je vous remercie pour vos félicitations mais hélas seule je pense que je n'aurais pas pu le faire et Tellusine et notre Saint Nicolas y sont pour beaucoup...mais shuuut surtout ne dévoilons pas qui se cache derrière notre Saint Nicolas.

Elle se mit à rire en lui faisant un clin d'oeil.

Pour le concour, voyez vous je pense qu'on doit tous écouter notre cœur pour choisir la personne que nous estimons la plus méritante.
Votez pour la personne qui vous plait selon vos critères personnels.

En tout cas n'hésitez surtout pas.Veuillez m'excuser je dois rejoindre ma fille.


Elle fit une révérence et se dirigea vers Tellus et Anna qui dansait. C'est alors qu'arriva son amie Elsa, elle vit aussi au loin Nadi ce qui lui fit très plasir.
Elle hocha la tête en souriant écoutant la blondinette.


Merci ma belle. Cela me va droit au cœur. Je savais que je pouvais compter sur moi. Mais attends avant de partir vote donc!!!

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Oane
Toutes les cerises du monde n'arriverait poinct à faire oublier que comme d habitude, le carnet de bal de la comtesse était complètement et absolument vide. Le visage de porcelaine se rembrunit tout a coup et affichât une moue boudeuse, son regard ocean perdu dans le foule bruyante. Elle dit a sainct Nicolas


Voyez-vous, il n'y a pas que les cerises que j'aime... j' adore danser.
Je sais que je suis... "repoussante", je comprend que les hommes ne veuillent poinct m'approcher en général et surtout pas en particulier et habituellement, je prends mon mal en patience.

Mais la.... je sors d'une longue periode de batailles et j´ai decidé de me mettre au service de nostre saincte mere l'église et je doute que lors de mon séminaire, j'ai l'occasion de profiter de danser... Pour faire court : je suis en manque.



Oane sourit puis ajouta en roulant ses océans

Je n'ose poinct demander à mon ami Datan cette premiere danse car il souhaite plus que je ne peux lui offrir. Vous me direz que je fais bien la, la difficile ; un homme extraordinaire qui s'interesse á moi et je me refuse ... Comme vous le savez, c'est un homme fort occupé á des choses mille foy plus importantes que nostre relation et cela me rappelle si cruellement toute ma vie entière de passer après les affaires du comté et du Ponant que je sais d'avance que je serai vouée á dépérir comme une fleur privée de lumière... Tenez, regardez, il a déjà l'air d'estre ailleurs, sans doute, il pense aux négociations avec la reyne et sans doute aura t-il quitté le bal en hate. Il est tout à son devoir. Un homme dévoué et admirable. Je l'aime énormément et je souhaite rester son amie mais des que je fais un pas vers lui, j'ai l'impression que ca veut dire "oui je le veux". Je ne sais pas sur quel pied danser en quelque sorte ! Dangereux pour une premiere danse non ?

Oane qui affichait alors un visage devenu soucieux, sourit de nouveau puis, les deux opales se plantèrent sur le visage barbu du saint nicoco

Quant à vous qui estes toujours à mes cotes pour une raison obscure, à croire que vous avez un coté "Oh oui pere fouettard j'ai fauté, frappez moi encore" ?
Ce jour d'hui, pour une foy, vous ne pouvez vous dévouer pour me sauver de mes affres comme vous le fites si souvent : Je me prendrais les pieds dans vostre barbe á moins que ce ne soit vous qui marchiez sur ma traine avec vostre habileté légendaire et tout cela, sans compter les pains d'épices et autres sucreries écrasés sous nos poids, finirait par un drame du genre tous les enfants découvriraient avec effarement la supercherie . Celui qui joue le sainct est en faict de quoi, un diablotin ! Leur foy en serait ébranlée á vie.


Oane lacha un rire en grelot qui s'égraina lentement dans la salle disseminant ci et la quelques notes claires, son regard à la ronde papillonnant dun groupe à l'autre, elle repéra Nadi en coup de vent, puis elle ajouta á la sainte oreille


Mmmh ce Frans a l´air bien trop pris, deux femmes pour lui seul !

A moins que ...


Oane avait tourné la tete toute absorbée a se trouver un cavalier.
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Eldric
Fichtre elle souriait. Opération raté pour le blondinet qui n’avait pas réussi à énerver sa sœur. Pire le dénommer Clovis entrait dans son jeu. Tsssss a quand leur mariage à ces deux là ils sont si semblable. Puis la sadique se tourna vers lui avec ce sourire mielleux qu’il lui connaissait si bien. Et pour dire c’est de la qu’Eldric avait apprit le sien de sourire angélique qui lui fait tout obtenir. Il écouta avec grande attention bien sur les âneries débiter par sa sœur. Galant, il était galant maintenant ? Troquons la monstruosité pour la galanterie soit. Après tout ne se devait il pas de répondre aux souhaits de tous. Ah nan ça c’était Eldric version Maire. Version frère il faisait comme bon lui semble…Cette pensée le fit sourire, réminiscence des tours les plus fins qu’il avait jouer a sa pauvre sœur et même à sa mère bien que celle-ci ne s’en doute pas le moins du monde. Revenons la diablesse.

Inviter à danser. Je l’aurais souhaitez chère sœur mais vous m’avez contraint à vous suivre me privant ainsi du plaisir de danser avec une jolie demoiselle Vous êtes vil.

Oui, oui vil. On parle bien de nahysse mais seul eldric prend ce droit et toc.
Ah elle sort son jeu de pucelle innocente. Il avait cela en horreur. Seul lui avait le don de se jouer des gens pourquoi faisait elle ça ? De quel droit ?Oane ? Quoi Oane ? Ce nom lui il l’entendit de la bouche de la diablesse. Elle l’écorchait. Prononçait par elle il perdait son charme au grand damne de Plantagenet. Elle l’attaquait, elle se vengeait, voila c’était cela. La perfide comment oser sans prendre à son petit frère non mais oh !


L’inviter….il lui fallu un instant pour retrouver ses mots, retrouver la belle comtesse du regard aussi qui sembla tel une rose abandonner au milieu d’un jardin défraichit… Je doute qu’elle accepte. Le doute ce sentiment malveillant et défaillant qui s’immisçait en lui, lui donna des hauts le cœur. Père avait il déjà douter un jour ? La réponse il l’a connaissait même sans avoir connu son père. Le doute était à bannir. Hum d’accord j’y vais et tu viendras à la chasse avec moi en retour.
Nulle besoin d’attendre une réponse, sa sœur viendrais c’est tout. Puis le jeune homme avait autre chose en tête. Inviter la comtesse. Comment faire ? Elle allait encore le rabaisser sans doute avec un ton froid.
Déjà quelques couples se forment et rejoignent la piste. Petit regard circulaire vers les danseuses potentielles esseulées, le choix et large mais le sien était fait. Son regard se pose sur une femme au reconnaissable entre mille. Comment l'aborder?


Oh! belle dame! en cette soirée, soyez ma mienne, je serai votre esclave, et au clair de lune qui illumine cette soirée laisser moi vous faire tourner la tête l'espace de quelques instants qui vous sembleront une éternité...

Peut-être un peu trop déplacé là. Fermé comme elle est et sainte comme le bruit court ça va la faire fuir.

Madame, savez-vous que la tarantelle est une forme musicale traditionnelle provenant du Sud de l'Italie? Connue depuis longtemps, , elle a probablement des racines dans le culte des dieux antiques.


On dirait son ancien précepteur là non non.

C'est votre jour de chance aujourd'hui, damoiselle, je n'ai encore personne à mon bras. Saisissez votre chance, elle ne durera point.


Trop prétentieux...Quoique assez belle entrée en scène il nota de la ressortir en d’autres lieux.

Félicitation Dame, vous êtes la grande gagnante du tirage au sort que nous venons d'organiser. Vous avez gagné au choix du blé, une houppelande à la dernière mode parisienne, ou une danse avec moi!

Trop de risque qu'elle choisisse les la robe c’est une femme apres tout. Puis la loterie c’est pas pour maintenant
Bon, un jour il faut se decider, il va la jouer sobre, classique. Quelques pas dans la direction de celle qui le fait sa.. non non qui l’illumine de sa beauté c’est plus joliement dit ne trouvez vous ? Saluattion aux autres dame, un signe de la tête pour la saluer elle...


Comment allez vous Madame de Surgères. Il m’est insupportable de vous voir ainsi si esseulé.. Puis-je vous proposer mon bras pour partager quelques pas de danses? je suis loin d'être un danseur hors pair, mais... si vous n'étes pas trop exigeante tout le plaisir sera pour moi de vous mener parmi les danseurs.
Tellusine
La danse fut amusante et ma foi à défaut de cavalier une charmante jeunesse si vivante et joyeuse qu'Anna lui apportait beaucoup de joie. Ce ne sera pas ce soir qu'elle goutera à une danse plus palpitante mais tant pis.

Elle en était à ses réflexions lorsqu'Héléna vint s'inquiéter de sa fille, suivie par Elsa, son amie qu'elle ne connaissait guère encore mais dont elle avait déjà beaucoup entendu parler.

Ravie Elsa moi même, je suis désolée de vous voir partir déjà.

Héléna s'occupa de son amie donc la rouquine s'éclipse, balayant la salle du regard, contente de voir que le monde s'y amuse même si certains restent dans leur coin et que le costumé semble en pavoisons devant la comtesse, ça lui donne un air benêt ronchonne t'elle, puis elle pouffe de rire en se cachant derrière sa main. Nadi lui saute dessus, comme à son habitude et lui permettant de se reprendre du fou rire qui la gagne.

Oh Nadi tu es ravissante dans cette jolie robe. va donc profiter un peu du buffet il y a du vin épicé qui laisse un gout en bouche et quelques gâteaux aussi.

Elle se dirige alors vers l'urne pour y écrire le nom de la personne qui l'a le plus touchée ce soir et met un temps certain à réfléchir, passant en revue les convives puis, même si elle lui en veut un peu, écrit le nom de Saint Nicolas sur le velin et le pose, bien plié dans la fente de la petite boite.
Nahysse
Oh ! Oh ! Oui, elle se souvenait de la Bretagne. Il s’était porté à son secours en la soustrayant aux présentations à rallonge de la famille bretonne de la branche maternelle. Présentations bien inutiles puisqu’il s’agissait de personnes qu’elle ne reverrait jamais. Les bretons sont trop bizarres.
Au souvenir de son bras sur sa taille, un frisson la parcourut.
Agréable souvenir, oui. Et elle ne pouvait résister à l’invitation.
Avec une pointe de regret mais tout de même une bonne dose d’enthousiasme, ce fut le nom de Clovis de Cheroy qu’elle inscrivit en premier dans son carnet de bal, elle qui avait espéré que ce fut celui d’Euzen.
La petit blonde adressa alors un petit sourire en coin à ce dernier.


Veuillez m’excuser quelques instants, Euzen. Surtout ne vous enfuyez pas, dit-elle d’un ton taquin.

Puis elle posa sa main sur le bras que Clovis lui tendait et elle le suivit sur la piste de danse.
Là, plus rien ne l’atteignait, même pas les manigances de son petit monstre. Bien qu’elle continua à le surveiller du coin de l’œil.
Elle volait, virevoltait sous l’impulsion d’une main ferme et sure. Et quand celle-ci la ramenait dans le giron de son cavalier, la petite baronne avait l’étrange impression d’être son objet, de lui appartenir mais elle repartait sitôt tournoyer, encore et encore.
Son visage rayonnait tandis que son cœur s’envolait.

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--Saint_nicoco
Parbleu, pour des cerises en cette saison hivernale, je suis preste à prendre le risque de recevoir le fouet du père fouettard...


Une fine courbe s’étira à la commissure des lèvres du saint nicoco, quand il vit avec quelle délectation la vicomtesse savourait les cerises.
Un éclair malicieux traversa son œil quand il imagina quelle histoire cela pourrait inspirer.

Bien que présent de corps au milieu de la salle du bal, Il se voyait déjà pendant les veillés d'hiver, en train de conter aux lutins une légende du Poitou… Il était une fois, dans un royaume fort fort lointain, une jeune et belle femme ( comme dans tous les contes ) qui se prénommait Blanche-Oane. Elle menait une vie assez tranquille dans une chaumière au milieu des marais poitevin, rêvassant comme toute les jeunes pucelles de son âge au beau prince charmant en collant noir – non ???

Un jour, alors qu’elle préparait une délicieuse tarte aux mirabelles en chantonnant des lalalaaa derrière les fourneaux et que les souris grignotaient les miettes par terre en relevant parfois leurs museaux en suivant la mélodie, le père fouettard – car Saint Nicolas ne ferait pas ça! - déguisé en vieille femme aux cheveux grisonnants tape… toc toc toc… à sa porte. Dans sa main il tient un petit panier tressé débordant de fruits divers qu’il a confectionné spécialement pour offrir à Blanche-Oane une cerise mure à point mais... empoisonnée.

'Waouh… Une cerise en cette saison', se dit l’innocente Blanche-Oane qui, après avoir ouvert la porte, n’a d’yeux que pour ce panier, et surtout LA fameuse cerise. La jeune femme surprise d'un tel cadeau qu'elle n'avait même pas eu à déballer, n’en revenait pas de voir scintiller devant ses yeux la couleur rubis du petit fruit. La lèvre tremblotante retenant difficilement un filet de bave gourmand, elle saisit du bout des doigts un fruit par la queue, le tient un instant devant son visage et cruinch… le fait avidement disparaitre entre ses lèvres gourmandes puis plonge ses dents dans la chair juteuse. La cerise empoisonnée explose dans sa bouche et la laisse inanimée, plongée alors dans un sommeil profond qui durera jusqu’à ce qu’un brave type vienne l’embrasser d'un baiser d'amour et briser le sortilège. Mais voila… il parait que les braves types ne trainent pas dans les marais poitevins. Aie... Merdouille! Comment arriver à la dernière page de l’histoire, celle qui dit ‘il l’emporta sur son cheval blanc jusqu’à son château et ils y vécurent heureux jusqu’à la fin de leurs jours.’ ???

Bref... voici en gros l'histoire, il resterait à fignoler quelques détail, rajouter quelques lutins des tavernes, trouver le noms du princes charmant et je suis sur qu'on aurait là un conte super original et typique du Poitou..

Allez... Retour sur terre… mais avant je précise, pour ceux qui se posent des questions, que Saint Nicolas ne s’était pas arrêté en route pour se réchauffer avec quelques remontants.

Alors qu’il écoutait la jeune femme parler… lui parler, presque sur le ton de la confidence. Il n’osa pas la couper et lui dire que Saint Nicolas, normalement, son boulot c'est de recevoir les lettres des enfants et en retour il leur donne des friandises. Point. Et qu'il n’est pas habitué aux vicomtesses-danseuses en détresse. Surtout pas lui... il savait déjà qu'il allait lui sortir comme réponse, le truc à ne surtout pas dire. En plus, ce qui l'inquiétait surtout, c'est de voir la jeune femme passé d'un visage aux traits anxieux et un brin tourmenté, aux grands éclats de rire. Il hocha plusieurs fois de la tête, même si il n'était pas sur de bien comprendre ce qu'elle racontait, puis d'une petite voix, il se hasarda à...


Écoutez comtesse, il ne faut pas vous en faire. Vous êtes une femme qui sait ce qu’elle veut et qui n’a pas froid aux yeux pour l’obtenir.
Tenez... si il vous plairait de danser avec le sieur Datan, pourquoi ne l'invitez vous pas? Si il est venu ici, c'est bien parce qu'il avait l'envie... le besoin de se changer les idées.
Et puis... un homme qui passe ses journées en tête à tête avec Nebisa doit être très habile pour savoir faire quelques pas de danse.


Il reprit une gorgée de bière, puis regardant dans le fond de sa chope, il fronça les sourcils en constatant que boire avec la grosse barbe rendait périlleux le vidage au complet de la chopine. Tant pis...

Puis reportant son attention vers la jeune femme, il poursuivit:


Quand à moi, vous avez raison... je ne peux pas danser, sans courir le risque de provoquer une catastrophe qui briserait alors les premiers rêves des enfants présents.

Il ne pouvait pas démentir la jeune femme. Il se savait spécialiste dans l'art de mettre les pieds dans le plat, bien que là... ça risquait plus d'être les deux pieds sur la traîne. Mais le résultat serait le même. Et puis, il craignait surtout, si la barbiche venait à lui tomber d'être découvert et de récolter durant toute l'année quelques taquineries. Dans le rôle du saint nicoco, il lui fallait mieux rester le plus anonyme possible... En plus, la pestouille de Nadi venait de faire son apparition. Il fallait vite qu'il trouve une raison de s'éclipser, avant qu'une catastrophe n'arrive.

Et comme vous le savez... j'ai bien d'autres enfants qui attendent de recevoir mes friandises et comme dit la chanson...
Mais avant de partir, je vais me resservir,
Dehors je vais avoir si soif, je crains l'extinction de voix.


Respectueusement, il salua Oane d'un large sourire, voyant bien qu'un prétendant pour une danse attendait impatiemment et il lança bien fort son OhohohohO 'qui donne soif au gosier' en se dirigeant vers le buffet de bières.

Abigail.
Abigail, même pas peur. St euh... c'est quoi son nom déjà... pas gagné qu'elle ait son cadeau si elle se rappelle pas de son nom à ce bonhomme la. Un regard à Euzen qui lui regarde... ailleurs... une demoiselle surement. Abigail fait volte face, légèrement colère... (la jalousie ?) se retourne vers le bonhomme, elle s'approche de lui.

Dis !!! dis !!! c'est toi qui donnes les friandises ? ze peux te dire un cruc à l'oreille?

s'approchant du buffet des boissons, Abigail attrapa une choppe qu'elle manqua de renverser... décidemment...

Dis !!!! tu m'écouteeeeuuuhhhh !


Se rappelant soudain les bonnes manières ... elle baissa d'un ton. Trop tard... elle avait été repérée... Elle poursuivit quand même... quitte à se faire gronder, autant que ça soit pour quelque chose.

Dis Monsieur St Nicolas, ze peux te demander quelque chose s'il te plait ? Pour la Noel, j'aimerais bien qu'une chose... mais ze te le dis que à l'oreille... d'accord ?

Abigail se mit sur la pointe des pieds, espérant que St Nicolas se baisserait un peu à sa hauteur...


C'est pour euh... pour ... comment dire... non ze peux pas...
Datan
Datan avait accompagné Oane et marché avec elle en répondant poliment aux différentes personnes présentes. Il avait jeté un oeil au buffet, fort bien présenté, puis avait pris un verre tout en proposant une coupe à celle qui l'accompagnait. Il regarda autour de lui afin de voir les poitevins sous un jour nouveau, bien loin des conflits...

Mais la musique commença à prendre un ton rauque et le brouhaha ambiant sembla venir lui agresser les oreilles. Il toussa, et quelques instants après son corp bouillait comme s'il se tenait près d'un feu de joie... Il s'excusa à peine et s'en alla faire quelques pas dehors. Comme il avait quelque peu délaissé ses amis, personne ne vit son départ.

Une fois dehors, il respirait à grand frais et s'appuya contre une colonne. un banc à quelques pas devant lui fut d'un bref secours. Il y resta assis durant un moment avant de reprendre ses esprits.

Son médicastre avait raison. Il aurait du garder le lit. Le noble Epervier se sentait las.

Si las...

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La Rose, l’Épée, le Poitou - Champion civil et Médaillé du Mérite Militaire - Épervier dans l'âme...
Oane
Blanche Oane avait finit sa toute dernière cerise il y a quelques instants déjà sans finir pour autant à terre. C’est soit que les cerises n’étaient pas empoisonnées comme les mauvaises langues du marais poitevin le propagent ; soit que la toute dernière cerise était imbibée d’autre chose qu’un poison.
Vous me direz –du moins ceux qui ont suivi- que toutes les cerises l’étaient, imbibées !
Et vous auriez , amis lecteurs, mais imbibée d’eau de vie et nous l’avons dit poinct d’eau de mort. Alors qu’est ce là que cette troisième alternative rocambolesque me direz-vous ? Imaginons un instant que la toute dernière cerise ronde et juteuse à souhait ait été imbibée par le maître empoisonneur qui tient pignon sur rue au marché de plein vent de la capitale et ce sur commande spéciale, non pas d’un poison mais d’un filtre mmh ?
Non pas d’un filtre à café d’un filtre d’amour parbleu ! Blanche Oane serait alors condamnée à tomber amoureuse du premier venu, voire, du premier parvenu venu ou même entrevue.

La question demeurait entière à cet instant crucial de la vie de la De Surgères. Où précisément se porterait le regard océan de la comtesse des Saints Songes au moment même ou le filtre ferait son effet ? Ou plutôt sur qui ? Revenons tout d'abord en arrière...

Tout d’abord, elle était en grande conversation avec le Saint Nicolas qui lui prodiguait d’un air niais des conseils et les opales regardaient alors la mousse baveuse dégouliner sur le menton barbu. Elle posa ensuite son regard à la ronde à la recherche d’un cavalier, balayant )à peu de chose près toute la salle en notant inquiète l'absence du sire de Boutonne. Puis, son regard s’arreta sur une queue. Pas une queue de cheval non poinct, la queue de l’âne de saint Nicolas. Elle resta longtemps à mirer la bête. Elle se disait à peu de chose près.
Comme le dicton le dit si bien « à défaut de merle, il faut manger des grives » à moins que cela ne soit l’inverse. Toujours ets il que selon la version oanesque cela donnait à peu pres ceci : « défaut de cavalier, on peut avoir monture » et celle-la n’a rien à envier au plus grand des princes : petit un , elle sera au mois aussi têtu que lui ; petit deux, elle la fera valser encore plus haut. Oane sourit à cette idée de rodéo : elle enfourcherait l’animal qui partirait à ruer tant et plus au milieu de la piste essayant de l’envoyer valser par dessus bord ; elle agrippée à la crinière du bel animal, enfoncerait ses talons dans les flancs de la bête et s’accrocherait comme une moule à son rocher. La De Surgères ne doutait pas d’arriver à mater l’âne, fut celui la même du Grand Saint Nicolas, si célèbre pourtant dans la chanson pour avoir réussi à faire tourner son illustre maître en bourrique. C’est qu’Oane ne doute de rien sauf peut être... des princes charmants en collants noirs qui errent dans le marais poitevins à la recherche de jeune comtesse en détresse à secourir par un baiser langoureux vertus curatives. Et oui c’est là le comble d’Oane : elle ne croit que ce qu’elle voit, comme Saint Thomas ; et ne l’ayant jamais croisé, elle ne croit pas en l’Amour... et encore moins au filtre.

Reprenons maintenant les fils entrecroisés du destin d'Oane.

Alors qu’elle est totalement plongée dans ses rêveries d’Ô âne, s’affiche devant ses yeux une brillance. Comme un soleil d’été. Elle est éblouie et plisse ses océans. Une voix résonne, grave et pleine de fougue retenue.


Comment allez vous Madame de Surgères. Il m’est insupportable de vous voir ainsi si esseulée. Puis-je vous proposer mon bras pour partager quelques pas de danses? je suis loin d'être un danseur hors pair, mais... si vous n'êtes pas trop exigeante, tout le plaisir sera pour moi de vous mener parmi les danseurs.

Une fois ses pupilles accoutumées, la jeune femme contemple le Plantagenêt. Il a des collants noirs : c’est un fait. Elle lui sourit. « Piètre cavalier cherche jeune femme esseulée et peu exigeante pour partager danse ». On se croirait sur quelque site d’agence matrimoniale moyenâgeuse.

Comme c’est aimable à vous, sire Eldric, de me proposer de venir [m’écraser les orteils ? songe t-elle à part elle] me proposer vostre bras pour quelques pas de danse ; ce sera bien volontiers que j’enlèverai à ces dames un des rares hommes encore valides, et non des moindres, de ce bal. Si nous jouions l’insigne hosneur de danser avec vous à la lutte pour plus de justice, nul doute que celle-ci serait rude. Je me serai battue comme une lionne dans la boue croyez-moi !

Oane lâcha un rire en grelot puis leva le bras et découvrit sa paume attendant que son cavalier y appose la sienne tout en relevant un pan de sa robe lilas et or de l’autre main. Elle lui fit ensuite une courte révérence qui marquait généralement le début de la danse.

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