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[RP]Il reste toujours quelque chose de l'enfance, toujours..

Saffig
Suivre son coeur hein? Je veux bien essayer, mais je te préviens, mon coeur m'emmène là où Mieli et toi vous êtes.. Sachant que tu es là avec moi, si on se retrouve à la caserne ça sera pas étonnant!

Elle rit et continua son chemin tranquillement jusqu'à ce que d'un coup, sa fille l'entraîna d'un coup derrière un buisson, lui intimant de se taire et de ne pas faire de bruit. Elle se retint donc, plus pour lui faire plaisir, qu'autre chose, de maugréer contre cette branche épineuse qui au passage lui avait écorché le bras.

Elle attendit donc, et lorsqu'une silhouette apparu au détour du sentier, et qu'elle reconnu Mieli, elle chuchota à l'oreille d'Anna


Tu vois, c'est bien ce que je disais, à suivre notre coeur...

Et puis derrière Mieli apparut un loup noir. Hawke. Lui... Saff ne le connaissait pas bien, seulement de loin. Mais en tout cas, cela confirmait une chose. Rester cachées dans les buissons pour faire une surprise à Miel ne fonctionnerait absolument pas. A part qu'elle aurait très bien pu avoir déjà senti leur présence, mais surtout, Hawke, lui, n'y manquerait pas.

Néanmoins, Saff ne bougea pas, laissant Anna décider de la suite des opérations.

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Mielikki, incarné par Saffig
Quoi de mieux pour se détendre, qu’une balade au beau milieu de la forêt de Belley. Oh certes, ce n’était pas celle près de Lyon où elle avait longtemps vécu, avec Sanya et Wellan qui n’était encore qu’un bébé, ni celle de Luxeuil où elle avait passé la majeur partie de son temps, lorsqu’elle n’était pas à la caserne. Les villes changent, les visages aussi, mais les habitudes restent. C’était là, l’un des rares endroits où la jeune femme se sentait sereine, où rien ne pouvait troubler la quiétude dans son esprit si souvent tourmenté, elle regardait s’étendre dans le ciel, la cime des grands arbres où se balançaient encore quelques touffes de feuilles dorées, rougeoyantes sous les rayons du soleil. Les dernières avant les grands froids et les jolis flocons de neige.

Mieli inspira profondément une grande goulée de cet air frais et pur chargé du parfum des arbres, de la terre mouillée, ce parfum de pluie, de soleil… en paix avec elle-même et avec ce qui l’entourait, elle se sentit devenir part intégrante de ce grand tout qu’était la forêt, c’était… vivifiant. C’était comme ressentir chaque arbre, chaque frémissement de l’herbe, chaque souffle de vent dans les branches… sentir la terre respirer sous ses pieds, entendre la forêt parler dans un langage où les mots n’existent pas. Tout était une question de sensation. Elle ferma les yeux, le sourire aux lèvres, guidée uniquement par les sens nouveau qui l’habitaient, cadeau de cette merveilleuse forêt. Quand elle les ouvrit à nouveau, elle fut charmée par l’harmonie des formes et des couleurs, chaque choses, chaque êtres vivant, à l’endroit exactement où il se doit d’être, une dernière danse pour un couple de papillons, quelques chants mélodieux dans les branches…la beauté sauvage, à l’état pur.

Un regard sur Hawke, qui semblait lui aussi, sous le charme apaisant du lieu, du temps, de l’espace… un sourire et une main caressante effleurant la tête de l’animal au pelage sombre, la jeune byzantine se remit à chanter, dans sa langue à elle qu’elle avait pourtant oubliée depuis longtemps, comme une ode à la beauté du monde, chant qui s’éleva dans l’air du vent, comme une caresse à vol d’oiseau, ou courant le long d’un ruisseau.

Elle ne se tût pas, lorsqu’elle senti qu’au loin, on les épiait, au contraire, elle avait sourit. Il ne s’agissait pas de petits animaux qui les observaient du haut des arbres ou de derrière les rochers, c’était une présence familière, son cœur avait bondit dans sa poitrine et s’était mis à palpité gaiement. Ce ne pouvait être qu’elles. Hawke avait été réceptif lui aussi, à cette présence. Il connaissait leur odeur pour les avoir tant de fois senti sur elle, il n’en ressenti nullement le besoin de la protéger ni même de s’enfuir, il resta juste là, à marcher à ses côtés dans une attitude fière et sauvage, plus même, que ne l’était Sanya.

Ils finirent bien par arriver à leur hauteur, la jeune femme avait perçu du mouvement dans un buisson, son feuillage n’avait pas suivit le souffle du vent comme les autres, des yeux curieux se devinaient au travers de l’enchevêtrement de branches. Un nouveau sourire, elle cessa de chanter, pour se planter au milieu du sentier, face au buisson qui servait de cachette aux deux observatrices.



-Et ben… je me demande bien ce que pourraient faire les femmes de ma vie derrière un gros buisson comme celui-ci. Hmm… sans doute s’y cacheraient-elles pour observer qui viendrait de par là… n’est-ce pas mesdames ?
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