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[Rp ouvert à tous ]Les bons, les bêtes et la Bailli.

Titca
-[ Limoge, Dimanche 11 Décembre 1459, Bureau du Bailli du Limousin et de la Marche, donnant sur la rue. 8H00.]-


Et on lui pèlera le jonc
Comme au baillis du Limousin
Qu'on a pendu un bon matin
Qu'on a penduuuuuuuuuu… avec ses tripes!


Sursaut d'une silhouette couchée sur le bureau, mince filet de bave qui avait séché le long de ses lèvres pour rejoindre un parchemin nommé amicalement ''Gestion des mines'' . Au dehors des voix certainement d'ivrogne qui avaient passés la nuit en taverne sortie la femme de son rêve de luxe et de volupté. Avaient-ils dit déjà ? Ah oui le grand classique venu tout droit des derniers visiteurs en Limousin. Ils pélerons le jonc d'une personne encore inconnu, exactement comme ils l'avaient fait au bailli du Limousin, pendu par les tripes, Romantique de la situation : Aucun.

Elle ce redressa de la pile des parchemins lui servant d'oreiller et passa deux mains nue et couverte de cicatrises sur son visage laissant celle-ci frotté sa peau et retirer aux coin de ses yeux les crottes du sommeil. Élégance de la Bailli en ce moment : Zéro. Son corps tout entier lui donnait l'honneur et la chance de lui rappeler qu'une nuit sur une chaise n'avait rien de convenable à son âge et chaque muscles soutenait cet adage sans broncher. Quelques étirement plus tard la porte du bureau s'ouvrit sans modération aucune.

Oui c'était ça aussi d'être le fameux Bailli du Limousin,faut pas croire qu'on frappe avant d'entrer, ni même qu'on vous souhait le Bonjour, nenni ! Appelons cela la Foire Comtale et admirons la douceur et la délicatesse des membres qui la composait, installez-vous faite comme chez vous de toute façon c'est déjà fait :


-[8h16]-


Typhanie !
Oui c'était bien elle, ancienne Capitaine par intérim, devenue Commissaire aux mines, puis Bailli, puis commissaire aux mines et Bailli. Lorsqu'elle avait dit à Arnaut n'avoir aucune expériences elle ne s'attendait pas à voir le Comte lui faire découvrir tout les postes en moins d'un mandat. Sourire agréable sur les lèvres de la femme qui ce leva pour recevoir l'homme qui venait d'enter, bras tendue prête à recevoir son fardeau de la journée. Bon là tout vous semble bien sombre, mais finalement elle adorait son poste c'était... Varié, divertissant et pleins de surprisse. Boum ! Outch ! Petit râlement à peine perceptible alors qu'elle porta le tout sur le bureau. ''CHLAC'' Nous attendons le rapport sur la gestions des mines et des animaux, les Statistiques financières sont urgente également, nous sommes Dimanche, n'oubliez pas ! Et il faudrait indiquer au conseil quand fermons les bureaux, vous avez oubliée hier ! Bonne journée. BAM ! La porte ! Bon sang, pauvre porte. Bon.... Journée à vous aussi Edmond.

-[8h34]-

Bailli ? Ou esclave cachée du Conseil ? Quoi qu'il en soit, heureusement qu'elle savait compter et déplacer quelques pièces sur une table légèrement étrange. C'était Cistercien et les bouliers n'avaient jamais attiré son savoir, alors elle attrapa le premier rapport sur les Mines c'était souvent le moins amusant et le plus observer de tous.

Voyons voir, 33 Mineurs pour un rendement de 50.4, fois ... nan avant le fois, donc ... Je me suis perdue. Recommençons ? 33 Fois 50 plus 15 divisé par 30 ? Non... Arrggg ! Ou sont les statistique financières d'hier ?! Quelques parchemins repoussés avant de la revoir sourire aux lèvres. Par-fait ! Alors...voyons. Revenus des impôts, ce n'est clairement pas ça. Revenus des ventes, parce que nous vendons parfois ? Bon à savoir... Création de monnaie... ahahah Je te tiens ! Zut il y a le RMI avec...Erf donc nous avons...Perdu des écus, c'est bien ça perdu des écus pas besoin de savoir combien à deux trois têtes de vaches.

-[9h57]-

Bon bien entendu elle fit un rapport digne des plus grands rapports du Bailli, mais ça c'était top secret ultra gardé ! Une fois les mines calculers, le revenus de celle-ci déduit et les entretiens demandés, elle pensa pouvoir avoir quelques heures pour prendre un bain, dormir encore un peu et boire un ou deux verres en taverne, mais au loin une voix en décida autrement :

-[10h01]-

Typhanie !!!!!!!
Quoi encore ? C'est pas l'heure des soucis pourtant... c'est Dimanche zut quoi...
Typhanie ! Venez vite... Un cochon à la patte coincée dans la barrière et ... L'éleveur refuse de l'acheter dans cet état.
Vendez lui la barrière avec ou le cochon sans la patte... Je sais pas moi.
Venez vous dit !
J'arrive, j'arrive...


-[10h23]-

Les animaux du Limousin et de la Marche étaient tous nourrit, élevée et vendus à l'extérieur de la ville dans un grand champs pour chaque races et quartes par plus par champs ! Imaginez la taille du marché aux animaux sachant que le Comté en avait toujours vingts bêtes par races que ce soit Vaches, Moutons ou Cochons ! Les cochons étaient le souci du matin, alors elle avança prêt de l'enclos et admira l'organisation médiocre des domestiques. Effectivement un paysan était là avec ses écus et un cochons également la pattes bien coincé dans la barrière couinant à la mort et suivit de ses congénères qui devaient trouver cela amusant ou même agréable à voir.

Sortez cet animal delà bande de zouaves ! Bonjour Sir... Deux secondes.

-[11h30]-

Deux secondes hein ?
Oui ben... prenez un autre cochon, j'sais pas moi !
Non, c'est celui-ci que je veux il me semble bien gras !
Prenez en deux tout maigre ?
J'ai pas les écus...
Raaaaaaaaaah !


L'heure de la messe arrivait et rien n'avait changé, sauf le niveau de la bouteille de Rhum de la Bailli, mais ça ! Alors rageuse elle ce redressa et décida d'agir, attrapant l'animal elle tira, poussa, ronchonna et... Fini avec le cochon le crouption dans la boue et l'animal heureux d'être libre. Ne pas s'énerver, être souriante et disponible pour les gens, tendre ce maudit cochon à l'éleveur et ...

J'crois que je préfère élever des vaches, merci Bailli à bientôt !
.....


-[ 11h55]-

Eglise de Limoge, heure de la fin de la messe moins dix minutes, Vipère qui poussa les portes, couru devant l'autel encore plein de boue, aie déjà 11h59... Sermon rapide, viteuh !

Allez, en paix mes enfants !

-[12h00]-
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Titca
-[ Limoge, Remparts de la Capitale 4h00.]-

Quitter son lit, l'avait-elle seulement rejoint de si bon matin afin d'observer les remparts et voir les gens partir ou entrer dans la Capitale, c'était pas le travail d'un Bailli nous sommes d'accord, mais celui de chef d'armée bonnet qu'elle portait également. Il n'y avait pas que du mauvais cela permettais de revoir des amis même quelques secondes, de prendre l'air, de porter le manteau de fourrure au prix moyennement raisonnable également. Mais lorsque 5h arriva, la Vipère fut bien contente de pouvoir rentrer chez elle enfin chez elle pas elle hein, mais la Connétable.

Faut dire qu'avec l'ex Juge toujours blessé, elle dormait avec la blonde en ''secret'' nulle relation louche la dessous simplement lien d'amitié et besoin de chaleur humaine en tout bien tout honneur ! Donc 5h ! Elle quitta les remparts pour la journée parait-il que l'jour aucun risque courait sur la Ville heureusement !


Ah Typhanie vous êtes là.
Nan, vous rêvez... Bonne nuit
Mais c'est important !
Comme mon sommeil !
Votre accord pour un Mandat !
ENCORE ! Demandez à Erabal !
C'est pour Erabal.
Donnez-moi ça, voilà... C'est bon j'peux roupiller ?
Vous avez du courrier
Brulez-le !
C'est de K....
...Donnez-le moi !!


Main tendu regard noir et imaptience aux bords des lèvres.

J'dois plus le bruler ?
Bla bla bla, bonne nuit !
Rendez-vous dans quarte heure, Typhanie.
Soyez-maudit Edmon.
Je vous affectionne également, ma très chère Bailli.


Sourire aux lèvres 9h du matin après une légère nuit bien que très courte, la Vipère pouvait passer une bonne journée. Demain elle s'occupera des naissances en Limousin, si si les naissances animalière, toutes une histoire ! J'vous jure. D'ici là le Comté semblait pouvoir continuer de marcher sans elle, pour aujourd'hui.
_________________
Titca
Ma Titca, Je ne vous oublie pas. Loin de là...

Hein ? Quoi ? C'était quoi encore ? Elle était ou ? Dans son lit, du moins il ressemblait à son lit ce lit là. Demi-tour dans les draps pour dormir encore, quelques heures du moins, huit, dix, voir même douze cela lui semblait parfait, mais que nenni la voix continuais de bavarder dans sa tête, cette voix qui entre nous ne lui semblait pas inconnus, mais de qui était-elle ?

Chaque jour, je relis vos lettres,ne sachant qu...

Yeux gros ouvert, attendez-là elle connaissait ce texte pour s'être endormie avec ! Et cette voix qui continuait de lire, c'était Edmond! Le domestique un peu loufoque du Château, celui qui la rendait folle matin, midi et soir ! Horreur et damnation ! Voilà que la Vipère bondit hors des draps et sauta sur l'homme sans modération pour lui attacher le parchemin des mains et petit combat tout sauf amicale avant de ce retrouver le croupion au sol, sa robe de chambre relevée sur ses jambes et les cheveux hérissé comme jamais. Bonjour le glamour.

Vous êtes ... Complétement désirable ainsi Typhanie.

Grondement sourd venant droit du coeur, désirable ?! Elle dormait, cela n'avait rien de désirable pour commencer et pour finir cet homme était un rustre de la pire espèce un ingrat proche du gueux de basse qui méritait même pas d'être dans la chambre de la Bailli ! Enfin si il devait le mériter et ce n'était que la Bailli, mais tout de même, il la rendait folle de colère et verte de dégout. Ce redressant cherchant au mieux à replacer sa tenue, la femme laissa la lettre quitter ses doigts pour la déposer sur les draps et du bout des doigts massa ses tempes douloureuse dès le réveil.

Que faites-vous ici Edmond ? C'est ma chambre, mon manoir et mon inimitée !

Il semblait étonné, comme-ci elle laissais le premier venu entrer ici et bavarder en sa compagnie. A Croire que pour lui elle était l'genre de femme à laisser ses gens s'occuper de sa toilette et les domestique la voir à demi-nue tout les matins. Quoi qu'il en soit, elle le poussa dans le dos l'invitant à rejoindre le couloir.

Vous vexez pas Damoiselle, outch ! Mais elle mord... Dame... Aieuh ! D'accord d'accord Monseigneur la Dame de Fralivivgny ! Mais le comté à besoin de naissance et je venais vous chercher pour que nous allions tout deux nous en ...
BAM ! CLIC, GRRR. Occuper, quel mauvais caractère !

La porte c'était refermée sur son nez et l'homme s'installa sur une chaise dans le couloir fixant celle-ci. Lorsqu'il avait accepté l'emploi proposer par la Dame il avait quelques doutes sur le temps qu'il passerait comme domestique pour elle. Faut dire que ses ex employeur l'avait toujours remercier à peine deux jours après son entré en fonctions. Trop franc, trop vigoureux, sans aucunes éducations, trop de présence, pas assez discret. Les excuses ne manquaient pas les défauts non plus, aucuns de ces trente-six employeurs n'avaient pu lui citer une seule qualité. Pourtant après deux semaines à ces côtés la Dame ne l'avait toujours pas renvoyé et cela lui rendit un brin d'espoir. Faut dire qu'avec les deux croutons qu'elle avait en domestique un troisième ne lui fera pas de mal... Enfin c'était son avis de gueux. Clic, couiiii.

Quoi ! Vous êtes encore là vous... Vous êtes tenace dans l'genre lourd.

Il leva le regard sur celle qui sortie de la chambre et ce redressa s'inclinant à demi, lui offrant un bras qu'elle refusa pour partir le long du couloir sans lui. Ne pas ce décourager, il en avait besoin de cet emploi, surtout des écus pour tout dire. Faire preuve de courtoisie et de politesse.

Vous êtes très en beauté dans cette robe, votre teint je rêverais d'avoir le même et votre ventre est... tout à fait... Naissant, visible, unique. Loin de vous l'apparence d'être grosse, vous êtes sublime.

Un lèche botte en prime, pourquoi l'avait-elle engagé celui-la déjà ? Venu tout droit de Champagne c'était le seul de ces ''nouveau'' gens à accepter de faire le voyage pour la servir sur place en Limousin. Oui enfin il devait avoir trente-six autres valets sur cette Seigneurie, pourquoi lui ?! Le regardant elle secoua la tête. Cheveux roux, trait partagé entre homme et femme, sourire niais, nez un peu petit, musculature inexistante, regard de fourbe, si cet homme n'était pas Valet il serait bandit ou assassin voir les deux. Enfin ces mots lui rendit sa bonne humeur et elle attacha sa cape de fourrure à présent tout deux arrivé dans le jardin du Manoir.

Merci, nous devons nous rendre aux champs donc allons-y. Après j'irais aux châteaux, je suis curieuse de voir si les mines sont en équilibre financière et je souhaite également me tenir au courant des débats et votation en cours.

Ils avancèrent tout deux dans la ville, Edmond voyait bien que la maitresse était pas très à l'aise comme-ci marcher aux côtés d'un homme la rendait nerveuse. Il faut dire que les demandes en mariage et drague de tout genre l'avait pas épargnée et que si l'homme du Manoir était blessé les loups attaquaient sans craintes. Edmond n'aurait pas voulu être une femme, gardez la tête haute malgré les provocations et les injures, plus simple de donner un coup de poing dans l'nez des vils.

Par-ci, nous avons vendu douze Vaches, quartes Moutons et neuf Cochons.

Parchemin dans les mains, l'homme avancait entre les animaux, suivant la Vipère sans trop ronchonner, ceux-ci devaient calculer les besoins en maïs et blé de chaque tête afin que les éleveurs ne manquent de rien, du blé et du maïs royal bien entendu, plus cher et sans rapport au Comté, mais le seul que le Limousin obtenait sans souci. Après avoir passé commande les deux compères décidèrent de rendre visites aux bébés nouvellement nés.

Qu'avons-nous Edmond ?

Cherchant dans ses parchemins, le domestique lu et répondu à la femme dans un sourire satisfait.

Quinze vaches, six moutons et neuf cochons. Ils nous ont coutés cent deux sacs de blés... Du blé royal, par contre.

Alors que la Bailli approuva du nez, elle attrapa dans ses bras l'un des bébés moutons et déposa un baiser sur l'une de ses oreilles encore frêle.

Mmmh, nous en parlons avec le Commissaire au commerce, dès que possibles. Autres choses ?

Sourire en coin, l'air taquin le domestique approuvera et déclara.

Vous lui avez vraiment offert un lion ? C'est d'un ridicule ! Pauvre homm...

PAF, alors que sa main atterrie sur sa joue, la Religieuse quitta les champs et les animaux, tout était régler pour aujourd'hui et elle voulais passer du temps, loin très loin de cet ingra.

Crevez en enfer, Edmond !

Demain ils irons faire un tour du coté des mines ou des Hauts Fonctionnaires à moins qu'autres choses leurs tombent sur le coin du nez, mais tout ceci sera demain.
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Titca
L'aube n'était pas encore levé sur la capitale lorsque la Bailli quitta le manoir familiale. Elle voulait ce rendre à la Carrière de Pierre histoire de vérifier que la mine était toujours debout et que les récentes et nombreuses améliorations avaient été correctement effectuée. C'est donc de très très bon matin qu'elle sortie de son lit et quitta les murs sur le dos de son étalon amicalement nommé Serko – elle n'avait pas eu le choix du nom-. Il était compliquer de dire qui de la cavalière ou de l'étalon semblait le plus pressés de pouvoir galoper sans retenue le long des plaines Limousine.

Bref, une fois à la carrière de pierre elle fixa le merveilleux, unique, sublime panneau planté là : '' Comté du Limousin et de la Marche'' ben voui quelques semaines en arrière c'était pas le cas ! Souvenir souvenir, de deux nuits ! Oui deux ! Passé devant cette fichu mine pour la reprendre et chasser les ennemies à coup de pied dans le...

Posant le pied à terre, elle attacha l'animal au panneau et entra dans la mine très très sombre. Les mineurs étaient présents forcement et quelques surveillants pas qu'ils quittent la Carrière des pierres pleins les poches ! Normal quoi... Quelques ouvriers aussi, pour améliorer suivez un peu !


Faudrait renforcer cette partie là... et peut-être commencer à attaquer à coup de pioche dans le coin au fond la-bas. Vous pensez-vous pouvoir également agrandir par-ci sans que tout s'écroule ?

La discutions continua ainsi quelques bonnes heures, parlant places disponible, rendement, gaines, perte et salaires une fois que tout fut entendu. La bailli remercia les ouvriers et quitta le lieu. Tout sera prêt dans deux jours et c'était une nouvelle à annoncer aux châteaux. Bon certes ils avaient perdu fer et pierre, mais gagnerions bientôt, un mal pour un bien donc.

J'suis de retour !

Un court passage au château justement pour bavarder un peu, débattre beaucoup et organiser les prochaines actions minières, une journée spéciale mine donc ! Et la mine ca vous donne le moral ! J'crois...
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Mahelya
[L'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt...]

6h30

- Il faut vous lever M'dame ...
- Gné ? quoi ? comment ?
- M'dame ! faut vous l'ver Maintenant ! vous devez aller voir la Bailli. Monseigneur Tit !
- Non pas maintenant ... Faut encore dormir ...
- Allez ! Levez-vous ! vous dormirez plus tard.

Qu'il était dur de se lever si tôt. Les prunelles émeraudes apparurent doucement et le regard que la Rousse lança à la fenêtre lui arracha un grognement. Il faisait encore nuit. Pourquoi devait-elle se lever maintenant ? Ah oui c'est vrai... Et Fébrilement la Flammèche se mis debout. Il lui faudrait bien une heure et demie pour se préparer... Doucement elle s'extirpa des couvertures encore chaudes. Bertille remettait une buche dans l'âtre afin de raviver le feu. C'est que la chambre de Guilhem était bien froide en hivers. Le petit brun d'ailleurs dormais toujours, à poings fermés même. Encore à moitié endormie, la petit rousse sortit silencieusement, elle passa devant la porte qui fermait habituellement sa chambre, pièce désormais occupée par une Princesse en piteux état.
Soupire.
Elle espérait revenir rapidement afin de veiller sur Aldraien. Pour l'heure Harchi lui tenait sans doute compagnie.


8h00

Sous la bonne garde de Bertille qui devait se rendre au marché, Mahelya fut accompagnée jusqu'au château de Limoges. Avantage de vivre dans une capitale, les administrations n'étaient jamais bien loin. Les deux femmes se séparèrent alors que la petite rousse pénétrait le castel. C'était bien la première fois qu'elle rentrait ici. Dieu que s'était immense, elle allait se perdre ... Heureusement deux gardes protégeait la grande porte. Lentement elle s'approcha de l'un d'eux.

- Bonjour, je souhaiterai rencontrer Monseigneur Tit, Bailli du Limousin. C'est assez urgent.
- Alasso ! Bonjorn Ata-ou vous cherchez Dame Bailli ... Hum ... Belé-ou est-elle à son bureau à moins qu'elle fa boca lous gagnous. 'Fin essayez le Bureau ! Nul Besoun de courir partout ata-ou. Prenez le premier couredou à droite et vous y serez. Adissias Demoiselle.

Un Gné ?! d'incompréhension aurait pu ponctuer la phrase du garde, si celui-ci n'avait pas pris la peine d'indiquer la direction à prendre d'un geste de la main. Pas rassurée pour deux sous, La Rouquine s'élança cependant dans l'aventure. C'est qu'elle n'avait pas de temps à perdre, il fallait qu'elle rentre vite au chevet de la Princesse.
Il lui fallu demander deux fois de plus son chemin - heureusement à des gens qui parlaient François et non Limousin - pour enfin se trouver devant la porte du Bureau.
La fine main blanche se fit timide.


Toc toc toc.

Elle ouvrit la porte, et sa petite tête rousse passa par l’entrebâillement.

Bonjour Monseigneur, je suis Mahelya... Vous souvenez-vous de moi ? puis-je m'entretenir avec vous ?
_______________
Mot du patois du Bas Limousin.
Alasso : qui marque la surprise, Oh ! Oh !
Ata-ou : Ainsi
Belé-ou : peut-être
Fa boca lous gagnous : donne la buvée aux cochons
Besoun : Besoin
Couredou : Corridor
Adissias : adieu

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chez l'artiste Narrateur ... Bah oui la petite a grandi...
Titca
La Bailli était dans son bureau, elle vivait le dernier jours de ce mandat est avait bien des choses à faire alors que tous étaient en pleines période de fête. Calculer les bénéfices, mettre de l'ordre dans les mines, regarder les stocks et bien entendu continuer le travail habituel qui n'avait rien d'anodin. Tout cela alors que dehors les passants ce souhaitait un joyeux nöel et échangerais des oranges cadeaux par excellence de l'époque dans laquelle nous vivons. Elle avait également achetée le kilo de ces fruits rond venu tout droit des royaume chaud, au gout sucré et plein de vie. Soudainement quelques coup donné à la porte le fit lever le nez et regarder le minois qui apparu perdant par la même le compte de ses calcules.

Bonjour mon enfant, entre je t'en prie, installe toi... Mahelya, rousse parmi les rousse et une enfant adorable, attachante bien que son caractère parfois vif laissait la religieuse perplexe. Que puis-je pour toi ?Parchemins déposé de côté alors qu'elle écouta.
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Mahelya
La petite rousse gratifia la femme devant elle d'un sourire chaleureux avant de s'autoriser à entrer. Elle fit une révérence en guise de salue et se releva toujours souriante. Les prunelles émeraudes scrutèrent immédiatement la pièce dans laquelle, elle venait de pénétrer. Amoncellement de parchemins, désordre manifeste sur le bureau. Ce n’était peut-être pas le meilleur moment pour déranger Monseigneur. Le sourire se tarit quelque peu.

- Monseigneur ? je n'ai peut-être pas choisi le bon moment... d'autant plus que c'est la fin de mandat.

Les yeux verts se baissèrent quelque peu et se concentrèrent sur un grain de poussière au plancher. Un tas de pensées se bousculait dans l'esprit de la Rousselotte. Une en particulier, Aldraien inconsciente chez elle. Cette femme qu'elle avait vu si vivante quelques jours auparavant et qui était entre vie et mort à présent. Doucement les yeux se relevèrent.

- Mais ... euh ... enfin ... hum ... j'ai pris conscience que la vie peut-être courte parfois ... et ... euh ... disons que j'aimerai être baptisée... mais pour ça j'ai besoin de passer une pastorale ... et ... euh ... c'est tout naturellement ... que ... euh j'ai pensé à vous ...et j'aimerai passer ma pastorale aujourd'hui.

Les prunelles émeraudes laissèrent transpirer quelques seconde de l’inquiétude. Si la voix avait été hésitante auparavant, il n'en fut rien quand elle parla de nouveau.

- Je vous en prie Monseigneur ! Dites oui ...
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chez l'artiste Narrateur ... Bah oui la petite a grandi...
Titca
Fixant l'enfant devant-elle, la Vipère l'écouta avec autant d'intérêt que possible, chose complexe lorsque quelques secondes auparavant vous aviez le nez dans une trésorerie proche du chaos et un rapport animaliers qui réclamait des naissances rapides. Une Pastorale ? La Bailli compris assez rapidement qu'il était temps d'enfiler son manteau de Religieuse et laisser le Comté sans sa présence quelques heures, mais cela allait-il être possible ? Fouillant dans sa besace, elle espérait avoir avec elle les documents nécessaire a une telle préparation. La besace de la Bailli était très grande menaçant d'exposer, l'objet contenant les concordats des Royaumes Francophone débordait également de clé en tout genre toutes marquée d'une étiquette étrange : '' Bureau de Guyenne, Bureau du Bearn, mais encore Maison de Bretagne ou Château de Champagne.'' Au milieu des parchemins et des clés tronait une bouteille rempli d'un liquide jaune miel ou le mot ''Chouchen'' y était lisible.

Mais ou sont-ils par la barbe d'Inoncent !

Retournant la Besace sur son bureau, celui-ci fut recouvert du tout, mais d'autres babioles sans intérêt premier, des dessins d'enfants, des courriers d'amour ou de Diplomatie, de vieux articles de l'AAP ou des récents de la KAP, sans parler des nominations ou autorisations en tout genre. Un joyeux bazar donc, enfin elle reconnu l'écriture soigné des Cisterciens et la finesse de la mise en page, miracle !

Voici ! Prenez ceci.




Séminaire Saint Benoît : Pastorale : Préceptes

Préceptes de la Religion Aristotélicienne a écrit:

Tout bon Aristotélicien croit dans les éléments suivants :
  • 1. Dieu, le Très Haut, est parfait et tout ce qui existe a été conçu par Lui.
  • 2. Il a créé les humains pour les aimer et pour qu’ils L’aiment en retour.
  • 3. L’amour pour Dieu se fait par la communion avec Lui (prières) et par la recherche de la Vertu. Pratiquer le péché revient à se détourner de Dieu, à faire le mal.
  • 4. Tout Aristotélicien se doit de se boucher les oreilles lorsque la Créature Sans Nom tente de le corrompre (voir la Genèse).
  • 5. Les vertus sont les suivantes: l’Amitié, la Conservation, le Don de Soi, la Tempérance, la Justice, la Plaisir et la Conviction.
    Les péchés sont les suivants: Gourmandise, Luxure, Orgueil, Acédie, Avarice, Colère et Envie.
  • 6. A la fin des temps, si le Sans-Nom a gagné, Dieu détruira le monde car l’amour n’en sera plus le sens.
  • 7. Un non-Aristotélicien ou un Aristotélicien s’adonnant au péché finira en Enfer.
  • 8. Seuls les Aristotéliciens pratiquant la Vertu iront au Paradis.
  • 9. Pour nous guider, Dieu a révélé Sa parole à deux humains, afin qu’ils l’enseignent au monde: Aristote et Christos.
  • 10. Aristote est le prophète de Dieu. Il nous a enseigné la raison afin de s’élever vers Dieu.
  • 11. Christos, le messie, guide et miroir de la divinité, est la part spirituelle de l’Aristotélisme. Il a révélé au monde comment atteindre la perfection spirituelle. Il fut autrefois appelé Iesu Christo.
  • 12. L'Église Aristotélicienne est la représentante d’Aristote et de Christos sur terre. Elle a pour objectif de guider les humains vers le Salut de leurs âmes (= aller au Paradis).
  • 13. Combattre l’Église Aristotélicienne revient à combattre Aristote, Christos et Dieu Lui-même, et donc se vouer à l’Enfer, et ce, même si on la combat au nom d’Aristote, de Christos ou de Dieu Lui-même.
  • 14. Tous les aristotéliciens font partie d’une même communauté. L’amitié Aristotélicienne consiste à être conscient de cette fraternité et à la sublimer. Elle est la forme parfaite du lien entre les humains et la base de toute société humaine non chaotique.
  • 15. L’homme et la femme sont égaux devant Dieu.
  • 16. Le travail est œuvre d’Humilité. Le pratiquer permet de se rapprocher de Dieu. L’oisiveté (l'acédie) est donc un péché.




Les 12 préceptes de Saint-Benoit a écrit:

Enfin, Saint Benoît, nous a laissé ces commandements :
  • 1. Un seul Dieu tu adoreras et aimeras parfaitement.
  • 2. Son Saint Nom tu respecteras, fuyant blasphème et faux serment.
  • 3. Le jour du Seigneur garderas, en servant Dieu dévotement.
  • 4. Tes père et mère honoreras, tes supérieurs pareillement.
  • 5. Meurtre et scandale éviteras, haine et colère Identiquement.
  • 6. La pureté observeras, en tes actes soigneusement.
  • 7. Le bien d'autrui tu ne prendras, ni retiendras injustement.
  • 8. La médisance banniras, et le mensonge également
  • 9. En pensées, désirs, veilleras à rester pur entièrement.
  • 10. Bien d'autrui ne convoiteras pour l'avoir malhonnêtement.
  • 11. Foi et Raison te guideront simultanément.
  • 12. Seuls Aristote et Christos tu loueras, évitant les faux prophètes.


Lisez bien ces principes et appliquez les à votre vie quotidienne.


La Vipère, lui tendit un parchemin et profita de la lecture pour ranger sa besace, surveillant la porte afin de prier pour que personne surtout pas Edmond, n'arrive et les déranges.
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Mahelya
La Flammèche regardait perplexe la femme d’Église se débattre avec sa besace. Quel foutoir à l'intérieur. Le bazars devait être proportionnel au nombre de ses charges. Un sourcil roux s'arqua doucement tandis que les babioles, papiers, et autres trucs s'amoncelaient sur le bureau. Elle allait lui proposer de l'aide quand enfin un parchemin lui fut tendu.

- Merci ... qu'est-ce ?

Monseigneur avait-elle l'intention de lui remettre une pastorale de convenance ? hum. Ça c'était le Mal ... Aussi les prunelles vertes parcoururent rapidement les mots écrit par une écriture fine et soignée. Ouf ! Ce n'était que les préceptes de la Religion Aristotélicienne et ceux écrit par Saint Benoit. La Rousselotte qui avait passé une grande partie de sa vie avec les hommes et femmes d’Église les connaissait déjà. Elle sourit à Tit'.

- Les préceptes ... Merci Monseigneur ... Mais euh enfin je les connaissait déjà et je fais en sorte de les appliquer quotidiennement... Et je souhaiterai vraiment entrer dans la communauté Aristotélicienne. Pouvez-vous m'enseigner la Pastorale ? je vous promets d'être disciplinée et attentive.

Et le sourire s'agrandit.
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chez l'artiste Narrateur ... Bah oui la petite a grandi...
Titca
Et bien oui ! Je viens de vous donner la première leçon ma fille ! Faites un peu attention allons bon !

Ce n'était pas du reproche dans les paroles de la Vipère, mais un brin d'amusement suivit d'un tantinet de ben...de reproche oui ! Bref, elle tendit un second parchemin à la Rousse et lui expliqua la suite des événements.

Le prochain parchemin est très important, il parle des basses de la religon, du fondement même de notre foy ! C'est un texte très profond merveilleusement beau et plein de subtilité merveilleuse ! Lisez ma fille et faites moi savoir si vous avez des questions.

Elle lui tendit donc le parchemin sans trop le regarder et continua ses calcules de Bailli, dans ce bureau énorme du Château de Limoge.






Vous le retrouvez dans une taverne, il est avec ses amis :

A. Il vous fait la bise. Vous vous interrogez : est-ce un moyen de vous faire remarquer que vous devriez prendre un bain ?
B.Il enfonce sa langue dans votre bouche comme si vous ne vous étiez pas vus depuis trois mois.
C.Il vous dépose un léger baiser sur la bouche, vite fait bien fait. Il ne veut pas rendre ses amis jaloux, ça crève les yeux !


Pour votre anniversaire, il vous a fait une surprise :

A. Il a organisé une soirée avec tous vos amis.
B. Il vous a offert l’intégralité du dogme Aristotélicien : il vous en parlait depuis des semaines.
C.Effectivement, il ne vous a pas donné de nouvelles durant cinq jours.


Vous êtes dans son appartement, ses parents débarquent. Il vous présente comme…

A. Sa meilleure amie.
B. Une vendeuse de légumes.
C.Sa douce


Quand vous voyez-vous ?

A.Quasiment tous les jours : quand on vit ensemble, c’est dur de s’éviter…
B. Généralement le week-end : il déteste abuser.
C.Quand il est libre, il vous écrit parfois.


Hier, il vous a proposé de…

A. faire un enfant.
B. vous donner la clé de chez lui.
C.Un voyage en amoureux.


Vous vous rendez ensemble à une soirée, comment réagit-il ?

A. Il montre les dents et grogne dès qu’un homme s’approche un peu trop près de vous.
B.Il vous ignore sans modération.
C.Il discute avec tout le monde mais sans jamais vous snober.


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Mahelya
La Rousselotte rougit quelque peu à la remarque de Monseigneur. Il était vrai qu'une fois qu'elle avait l'explication tout semblait clair et c'était bien une pastorale qui était enseigner maintenant. Elle afficha un sourire timide puis patienta pour la suite des évènements. Ce qui ne se fit pas attendre.
Tit' lui tendit un second parchemin. Les choses sérieuses commençaient enfin et avec un peu de chance Mahelya rentrerai tôt chez elle, La Princesse Aldraien avait encore besoin de soin.

Une profonde inspiration, c'est qu'elle était envahit d'une pointe de fierté la Rouquine, et les prunelles vertes émeraudes balayèrent frénétiquement ce second morceau de papier. Un sourcil qui se haussa, et le souffle retenu fit l'effet d'un ballon de baudruche.
Qu'est-ce que c'était que cela ? La Flammèche n'avait pas souvenir de pareil texte dans le Livre des Vertus, était-il possible qu'il y en ai une nouvelle version dont elle ne connaissait pas l'existence... Ce qui était tout à fait possible on vivait dans une époque ou tout allait vite. Méthodiquement elle entreprit donc de répondre aux questions, se faisant des réflexions à voix haute.


- Alors pour la 1ère question ... hum C parce que moi je prends souvent des bain quand même .... et donc pas B parce que c'est le Mal de faire ça en public...

Pour la deuxième ... han moi j'aimerai bien la B c'est mon rêve mais j'ai pas de bibliothèque assez grande ... ça compte pas si ?

Pour la troisième, la je suis embêtée parce que c'est qui ses parents ? ... dans le doute je mets la B ... après tout c'est mon métier ...

Pour la 4 ... Hum euh mince y'a pas jamais ... humpf ... bon euh je verrai plus tard celle-là ...

Pour la 5 ... Ah bah tiens j'ai une question ... Comment fait-on les enfants ? j'avoue que ça je ne sais pas ... et là pour répondre à cette question je pense que ça serait bien que je sache. Sinon je risque de me tromper.


Elle sourit alors sincèrement à la femme d’Église tout en lui montrant le parchemin.
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Titca




Vous l'avez ensorcelé ! A moins qu'il n'ait un caractère résolument romantique. Les deux peut être ! Il tient à vous et même s'il garde du temps à lui pour ses activités et ses amis, c'est quand même vous qui passe avant tout. Mental, physique... : vous êtes vraiment en phase et votre relation est basée sur la complicité. Il n'y a plus qu'à vous souhaiter que ça dure encore longtemps ...



Bon ce n'était pas le bon parchemin, ca c'était clairement dit, mais elle n'allait pas avouer ceci à la gamine tout de même ! Alors la Vipère calcula les ''points'' et lui tendit le parchemin de réponse, elle ne savait pas trop de qui était amoureuse la rousse et la réponse pouvait la rendre un peu perplexe, mais bon ! Pas de chichi ! Souriante, la Vipère décida donc de faire comme-ci de rien était absolument rien, nul souci.

Oh très bien, très bien parfait ! Vous avez réussi cette leçon ci ma fille. Passons à la prochaine qui est aussi très importante quoi que vu votre éducation vous devez être au courant de tout ceci.


Elle lui tendis le bon parchemin et vérifia six fois ceci tout de même.





Séminaire Saint Benoît : Pastorale : Présentation

C'est par une journée d'hiver que je rencontrai la jeune Néophyte à la sortie de l'église où j'étais assis sur un banc rendant hommage à feu mon père. Tout encore dans mes pensées je récitais sans m'en rendre compte, à voix haute, le Credo pour me donner du courage. Quand enfin je rouvris les yeux elle était devant moi avec des yeux ronds comme eh bien un rond!
Je fus surpris et restai un moment interloqué.

- Bonjour Dame... puis je vous aider?

- Je me demandais ce que vous récitiez à l'instant, pardon je me nomme Néophyte.

- Enchanté, je suis le guide spirituel de ce village. Je rendais grâce au Très-Haut afin qu'il me donne la force de continuer à avancer.

Elle me sourit et vint s'installer près de moi, nous nous sommes mis à discuter et je compris bien vite qu'elle ne connaissait que très peu nos croyances. Ainsi de fil en aiguille notre discussion se tourna vers son entrée dans la grande famille Aristotélicienne.

- J'avais pensé me faire baptiser, voyez vous, mais je n'y connais pas grand chose, ni ce récit que vous comtiez tout à l'heure, je ne connais personne ici et ne sait même pas très bien qui est ce fameux Très-Haut.

Je souris en la voyant perturbée.

- Il ne faut pas s'inquiéter voyons, c'est très simple en somme, voyez : le Très-haut est le Créateur de toutes choses, Il est parfait et nous guilde sur le Chemin de la Vertu. Vous savez vous ne serez jamais seule, Dieu nous à créé à partir de Lui, donc même vous êtes une partie de Lui.
Tout à l'heure je récitais ce qu'on appelle le Credo de notre famille - famille spirituelle, s'entend - je rendais grâce au Très-haut et à ses prophètes Aristote et Christos pour me donner le courage d'avancer.


- Mais qu'est-ce donc que ces prophètes ?

- Ceux sont ceux qui ont reçu la parole divine de notre Seigneur et sont venus nous l'apporter.

- Comment puis je en savoir plus sur tout ça? Je ne voudrais pas paraître stupide quand le moment viendra pour moi de rentrer dans la famille ...


Je souris à nouveau.

- Nul de pensera jamais cela rassurez-vous, le Très-Haut n'est qu'Amour pour nous, mais si vous souhaitez en savoir plus bien sûr je vous y encourage ! Voyez-vous pouvez suivre avant votre baptême ce que l'on appelle une Pastorale, ainsi pour pourrez en apprendre bien plus.

- Merci, toutefois comme je vous l'ai dit, je connais peu de monde et ne vois encore personne pour m'assister dans ce futur baptême.

- Je pense que vous voulez parler de parrain ou marraine, vous savez si c'est hautement conseillé même ce n'est pas une obligation.
En venant régulièrement aux messes pour commencer vous y rencontrerez sûrement beaucoup de monde prêt à vous soutenir.


C'est sur ces bonnes paroles que je quittai la jeune fille pour me rendre à mes affaires.


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Mahelya
Si seulement la jeune Rousse avait réalisé que la première leçon n'était pas du tout une leçon de pastorale, mais simplement un test féminin comme il en fleurissait de plus en plus dans les journaux. Voilà que la gamine était toute fière d'elle, parce que Tit' lui avait dit qu'elle avait parfaitement maitrisé cette leçon. Pauvre simplette.
Le rose pigmentait doucement les joues de la Rouquine. Modéste, elle crut bon d'ajouter, en balayant l'air de sa main.


- Pfiou et bien je suis bien contente de l'avoir réussi celle-ci. Elle n'était pas simple, je n'ai jamais été amoureuse ... alors je connaissais pas du tout, tout ça ... Euhhh ... A ce propos ce n'est pas grave hein si je n'ai jamais été amoureuse ? Le très-haut ne m'en voudra pas hein ?... Non parce que dans ma version du Livres de Vertus qui doit être obsolète maintenant il n'y avait pas tout ça.... C'est quelle version que vous avez vous d'ailleurs ?

Alors qu'elle posait ses questions, la femme de foi lui tendait déjà un autre parchemin, qu'elle avait prit le temps de lire plusieurs fois avant de le lui tendre.
Quelques peu étonnée, la fine main blanche de Mahe s'en saisit à son tour et avec concentration se plongea dans la lecture du Saint Texte.
Un sourire.


- Donc pour résumer, Le Très-Haut n'est qu'amour et chacun de nous est une parties de lui.
Etre Aristotélicien c'est appartenir à une famille...
Et Aristote et Christos sont les prophètes.
Bon ça je le savait mais j'ai toujours plaisir à relire ce texte...
Par contre, j'avais un peu occulté les parrains marraines... Faut-il déjà que je sache qui je désir comme parrain et marraine ou ais-je encore un peu de temps pour la réflexion ?

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Titca
Euh... non vous pouvez attendre pour ceci ! Aucun souci et rassurez-vous tout est parfaitement bien pour l'instant. Passons à la suite si vous le voulez bien...

Elle sortie un énième parchemin et le déposa devant l'enfant en tournant une page de son livre de compte.





Séminaire Saint Benoît : Pastorale, leçon 1 : La Prêche de Neajdlaf

Citation:
Il y a bien longtemps, je venais de dire ma messe dominicale, quand une foule, un peu bruyante pour ce lieu sacré, jeta au pied de l'autel un être aux yeux hagards et à la vêture des plus fantaisiste.

Mes villageois parlaient tous en même temps, mais, je finis par comprendre que, s'il m'avaient amené cet étranger, c'est que pour eux il était possédé. Il disait que c'était sa première connexion depuis son ordinateur et qu'il cherchait la Faq ou au moins un guide pour l'aider à démarrer.

M'approchant du pauvre hère, je me rendis immédiatement compte que c'était la première fois qu'il voyait un prêtre aristotélicien, ou du moins qu'il n'avait pas une bonne opinion d'eux.

- Bonjour mon enfant, je suis, Neajdlaf ,le curé de ce village,
Comment vous nomme-t-on ?

- L'on me nomme Newbie, contrairement à mon apparence je suis un elfe magicien, à la recherche de l'anneau des anciens.

Un villageois m'interpela :
- Vous voyez bien mon père, il faut appeler l'Inquisition, ou les exorcistes, il est possédé que je vous dis.

- Du calme, mon fils, l'Inquisition a d'autres chats à fouetter, son but est de lutter contre les hérétiques reconnus et non pour brûler celui qui se perd un peu. Je sais que certains annoncent à l'enfant qui ne mange pas ses légumes que la méchante Inquisition va venir les brûler mais ce n'est pas son but ici. Quant aux exorcistes, attendons de voir ce qu'il en est de notre ami.

Le vagabond, l'air toujours aussi perdu, cria :
Bon alors on m'explique ? Et qui peut me donner un peu de sa confiance ?

-Chaque chose en son temps mon fils. Pour vous prendre pour un elfe magicien vous devez réellement avoir eu un gros coup sur la tête. Alors écoutez l'histoire de nos royaumes. "A l'origine du monde il n'y avait que Dieu immobile et plein d'amour, il a défini l'univers et accompli une série de miracles pour arriver à la création des animaux, des plantes et des humains. Donc soit vous êtes une plante, soit un animal, soit un humain.
Ensuite Dieu n'a laissé la parole qu'aux humains et à une créature sans nom qui tente de pervertir l'humanité. Donc comme vous ne pouvez être cette créature qui n'a que la forme des ombres, vous ne pouvez être qu'humain.

-Ah oui, je vois mais, si je le veux, je peux être magicien quand même ? rétorqua l'étranger.

-Vous pouvez utiliser des tours pour divertir les foules mais aucun humain n'a de magie en lui. Certes, certains élus semblent bien avoir réalisé des chose prodigieuse, mais c'est grâce à leur foi en Dieu et non à une quelconque magie païenne.

- Bon admettons, mais Moïse ? Il a bien fait de la magie, non ? Hein ! Là je vous tiens non ?

- Je ne connais pas ce Moïse, j'ai bien lu des textes le concernant mais c'était des textes pour distraire les anciens, comme l'histoire de Noé et autres textes anciens qui circulent parfois.

- Bien ils sont dans la Bible non ?

- Pas dans celle de l'Église officielle des royaumes en tout cas. Je vais vous raconter notre histoire en quelques mots : "Dieu créa l'univers. Dans l'univers, Il créa le monde. Et Il peupla le monde de diverses espèces de créatures. Mais chaque espèce se croyait la préférée de Dieu, sauf l'espèce humaine, car elle connaissait le sens de la vie: l'amour. Dieu récompensa alors les humains en les nommant "Ses enfants". Mais les enfants de Dieu s'abandonnèrent au péché, encouragés par une des créatures ainsi rejetées par Dieu, a qui Il ne donna pas de nom. Dieu punit donc Ses enfants en détruisant leur cité, et ils s'éparpillèrent. N'ayant pas compris la punition, ils s'inventèrent des dieux multiples. Alors, Dieu, pour rappeler aux humains le sens de la vie, confia Son message à Aristote. Et ce message trouva sa perfection avec Christos (parfois nommé Iésu Christos). "

Le vagabond demanda alors s'il devait oublier tout ce qu'il connaissait.

Je tentai donc de lui répondre : "- Si ce que vous croyez connaître n'est pas directement lié à l'histoire des Royaumes et que vous désirez intégrer notre vérité historique, il y a sans doute beaucoup de chose à oublier oui.
Le plus simple est parfois de tout oublier et de remettre à jour ses connaissances par des textes validés du royaume. N'oubliez pas que vous n'êtes qu'un vagabond encore il faudra du temps pour vous instruire et devenir un érudit.

Notre religion porte le nom d'église Aristotélicienne et est de source Aristochrétienne, c'est à dire qu'elle s'inspire à la fois des écrits d'Aristote, des Royaumes et de Christos. Son message est que pour se rapprocher de Dieu il faut se rapprocher du bonheur et trouver l'amitié aristotélicienne. Cette amitié n'est pas une amitié débridée mais une amitié respectant certaines règles dont la principale est qu'elle doit être désintéressée. Bien sûr, il y a différents type d'amitiés, mais vous trouverez ça dans nos bibliothèques où par vous même.

Il y a dans chaque village un maire qui s'occupe de politique et de la gestion de la ville et surtout de son commerce. Il y a aussi un curé qui, lui s'occupe de religion et de la gestion de la foi des paroissiens.
Le curé et le maire se doivent de collaborer au bien des citoyens et si l'un des deux juges que l'autre ne remplit pas sa mission, il peut intervenir pour tenter d'arranger les choses. C'est pour cela que certains maires s'occupent de religion et que certains clercs s'occupent de politique.
Au-dessus vous avez le comte pour la politique et l'évêque pour la religion, mais vous découvrirez tout ça par vous-même, sachez juste que les guides politiques sont choisis par les citoyens lors d'élection, alors que les guides religieux sont nommés et révoqués par la hiérarchie de l'Église. C'est pour ça que si le peuple veut élire son curé comme Maire c'est le choix du peuple, et la hiérarchie de l'église ne ferra que veiller à ce que le clerc continue principalement à guider les citoyens sans oublier sa responsabilité de clerc. "

Le vagabond semblait avoir compris.
-Ah oui, je vois, c'est plus clair déjà, et pour le reste que dois-je faire ? Pour manger ? Pour gagner ma vie ?

- Cela, mon fils, est moins de mon domaine, mais voici une liste de documents qui vous aideront à trouver votre place.

- Merci mon ami, je vais voir si je trouve ma voie, dit le vagabond en attrapant son sac et sa bourse. Je vais de ce pas prendre contact avec les villageois à la taverne pour leur montrer que je ne suis pas possédé... et qu'ils peuvent me donner leur confiance.

Je souriai en le voyant partir, et je lui criai :
-N'hésitez pas à me contacter en cas de besoin.

J'ai appris plus tard que le vagabond était devenu un grand seigneur et que s'il n'avait pas rejoint l'église aristotélicienne au moins il n'avait pas d'idée préconçue sur elle et ne se laissait pas raconter n'importe quoi.
Il faisait ses choix en connaissance de cause et non pour faire plaisir aux chimères de Hyérel.


926 ap JC, tiré des mémoires d'un curé de campagne par Neajdlaf


Je vous demande de lire ce texte afin de comprendre déjà ce qu'est l'Église Aristotélicienne. Ce texte est bon à connaitre car il introduit avec humour et simplicité le dogme de notre Église.

Vous répondrez ensuite à ces questions, elle ne sont pas dures, mais il est important pour nous de vérifier que le travail soit fait. Si vous avez des questions sur le texte, n'hésitez pas à les poser.
Répondez de préférence en faisant des phrases...

Questions

1 ) Qui est Neajdalf ? A quelle époque écrit-il ?
2 ) Pourquoi les villageois s'adressent à Neajdalf plutôt qu'à quelqu'un d'autre ?
3 ) Que reprochent les villageois au vagabond ?
4 ) Quel est le rôle de l'Inquisition d'après les villageois ? Et d'après Neajdalf ?
5 ) Quel est le rôle de la Créature sans nom ?
6 ) Qu'est-ce que la Bible d'après le vagabond ? A-t-il raison et pourquoi ?
7 ) Qu'est-ce qui différencie les hommes des autres espèces vivantes ?
8 ) Que nous apporte ce texte ?



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Mahelya
Ahhhhhhh ! Voilà enfin un texte qu'elle connaissait pour l'avoir déjà lu de nombreuses fois quand elle étudiait avec les moines ou bien les sœurs. La Rouquine fut immédiatement rassurée, au moins le Livres des Vertus n'avait-il pas totalement changé, et comprenait encore des textes qu'elle avait déjà lu et qu'elle connaissait, bien qu'elle ne se soit jamais vraiment posé de question sur le sens de ces écrits. Pour elle c'était simple et évident : Aristote et Christos c'est le bien ! le reste c'est euh ... bah y'a-t-il un reste ?

- Merci Monseigneur.

Elle se mit à lire, et un silence lourd tomba dans le bureau du Bailli. Cette fois les questions étaient précise et elle n'avait pas multiple réponse où fallait faire un choix. Cette fois elle devait se débrouiller seule.
Les minutes s'égrainaient et le silence tardait. C'est qu'elle voulait être sure de ses réponse la gamine. Ce serait une honte que d'avoir passer autant de temps auprès des hommes et femmes de foi et de se tromper.
Mais en même temps, elle avait pas toute la journée non plus.
Grande inspiration.


- Bon alors ... euh ... Hum ... Neajdalf est un Curé de village, un représentant de l’Église Aristotélicienne donc. Un homme droit et juste, plein de compassion et à l'écoute de ses fidèles même si ceux-ci ne sont pas parfait... Il se doit de les guider et de les garder dans le droit chemin... Un peu comme vous Monseigneur. Oui elle s’enflamme la Rousse.
Euh ensuite, hum ... si je lis bien bah il écrit en l'an 926 après Christos, soit il y a un peu plus de 500 ans, non ?.

Petite pause, question ?! ... ok

- Pour la deuxième question, Les villageois s'adressent à Neajdalf parce qu'il est Curé, et comme ce dernier le dit si bien, un curé s'occupe de la religion et de la gestion de la foi de ses paroissiens. C'est leur guide spirituel.
Et comme ils pensent que le vagabond est possédé, il est normal qu'ils prennent conseil auprès de leur Curé, mais finalement ce pauvre homme ... ce pauvre Newbie est simplement perdu, un peu farfelu. Et Le Curé Neajdlaf essai de le remettre dans le droit chemin en discutant avec lui.


Re-Pause ... Question 2 et 3 ?! ... Ok

- L'inquisition ... Rien que le mot éveillait des frissons chez la gamine. Et bien selon les villageois, l'inquisition semble gérer tout et apparemment par les flammes, un rôle punitif en somme. Elle semble aussi être un moyen de faire peur aux enfants pour qu'ils écoutent leurs parents.
Alors que selon Neajdlaf, l'Inquisition lutte contre les hérétiques. Plus un rôle de protection de la foi Aristotélicienne face à l'hérésie.


Re-pause pour lire la cinquième question.

- Hum la Créature sans Nom c'est le mal. Elle tente de détourner les hommes du bien et de l'amour de Dieu. C'est une créature faite d'ombre. Elle est perfide et vicieuse ... Ouhhh qu'elle est vicieuse.

Nouvelle interruption du discours pour prendre le temps de lire la sixième question.

- Et bien à celle-ci, je répondrai que le Vagabon pense que la Bible est l'égal du Livre des Vertus, alors que tout le monde sait que ce recueil n'est qu'un divertissement pour les anciens. Le Livre de l’Église Aristotélicienne est le Livre des Vertus.

Et la petite rousse de reprendre son souffle.

- Bon il me reste deux réponses à formuler ... Alors ... Ce qui différencie les hommes des autres espèces vivantes, comme le dit si bien Neajdlaf, c'est que les hommes connaissent le sens de la vie : L'amour. Et notre espèce ne se croyait pas la préférée de Dieu. Aussi le Très-haut nous a récompensé en nous nommant "ses enfants". Car Dieu n'est qu'amour et nous avons compris cela.

Enfin j'ajouterai que ce texte nous apprends les principes de base de la religion Aristotélicienne.
Dieu est amour.
Aristote et Christos sont ses prophètes.
Et le message de Christos c'est que pour se rapprocher de Dieu, il faut se rapprocher du Bonheur et donc de l'amitié Aristotélicienne. Une amitié sincère et désintéressée vouée à rapprocher les hommes entre eux.


Voilà elle avait fini, les prunelles vertes se relevèrent vers Monseigneur. Les lèvres purpurines retinrent avec difficulté un "Alors j'ai bon ?".
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