Andrea_
[ Bonne année ! ]
[voyage en air trouble]
Suite à heu.. bin c'qui c'était passé. J'ai donc pris la route. De Nîmes, à Arles, en passant par un petit chemin sinueux et boueux - que j'en ai tâché ma houppelande favorite !- j'ai croisé un pélos. UN seul et v'la t'y pas qu'le mec me saute dessus - t'y crois ça?!.
Le châtain n'avait pas - à priori- reconnu à qui il s'attaquait, mais il s'était excusé à genoux, et rien que pour ça, j'lui avait laissé la vie sauve. On avait même un peu discuté, il me racontait qu'il rentrait sur Nîmes. Bref j'lui ai quand même dit qu'il avait l'âme d'un suicidaire pour s'attaquer à moi, et qu'en temps normal, on ne s'attaque pas à la Colombe impunément. Mais qu'est ce que c'était que " le temps normal" alors que je voyageais seule ? -mouchoir s'il vous plait !- .
Et j'avais repris la route, fermant les yeux parfois et m'imaginant dans une taverne chauffée à bloc, avec ma Jolie fourrant des cailles - dédicace...- sous les yeux attendris d'un Owen amoureux, Bossuet chantant sur la table et Lhyra l'applaudissant en faisant bien attention de ne pas abîmer sa bague en or mas... or métal orné d'un dia...pason.
Heureusement qu'j'avais ça pour m'réchauffer l'esprit parce qu'il faisait un froid d'Colombe en colère cette nuit là !
Blablablabla, la route s'est passé ensuite normalement. L'arrivée dans l'auberge aussi...
[ Comment ça va ? Comme en 60. 1460 ! ]
Mon premier réveillon. Seule. 'Fin sans mon Lou'. Sans personne en fait, mais c'est quand même lui le centre de mon monde - rho j'plaisante tout le monde sait que c'est mon nombril le centre du monde !-
J'sais pas trop quoi en penser. La soirée n'avait pas trop mal commencé, quelques tonneaux à vider, quelques écuelles à vider, quelques mâles à débourrer...
J'ai commencé par manger. Beaucoup. Comme d'habitude en fait et parce que je savais qu'avec ce que j'allais ingurgiter façon liquide j'avais plutôt intérêt à becter du solide avant. Si y avait eu des éponges j'en aurais mangé aussi.
J'étais dans une forme olympique, le liquide mordoré et pétillant - incapable de vous dire ce que c'était- que j'ingurgitais ne me brûlait même plus l'gosier, la langue était comme endolorie, j'avais l'esprit pénétrant, la folie des grandeurs, les mains qui frétillaient, les doigts qui dansaient sur le bois des tables, j'étais bien décidée à leur faire passer une soirée dont ils se souviendraient toutes leurs vies ! Ettttttttt... et... et heu....
Et finalement j'ai bu comme un trou, à tel point que les mâles qui avaient pris un ticket n'ont eu personne pour le spectacle. Capoute la Colombe ! AH ça y en a qui en rêvait de me voir dans cet état ! Bin plutot que d'me s'riner les esgourdes avec de jolies paroles, suffisait juste de vous transformer en ... tonneau.
J'vous vois v'nir " oui mais t'as de l'entrainement" " c'était quand même pas ta première beuverie"... et franchement j'ai même pas envie de vous mentir. J'comprends toujours pas comment ça a pu arriver. Les p'tits mystères de la vie ça ! d'ailleurs en changeant 6 lettres, en enlevant une, en changeant les 6 restantes de place, ça fait faille. Mystère - faille... j'pense pas qu'ça soit un hasard.
Bref, peut ètre le fait de ne pas avoir mangé la veille, le fait d'être fatiguée moralement... Au moins j'aurais fait illusion une soirée durant. La Colombe, la vraie, la forte était de retour.
Dur retour quand même. J'te colle juste en dessous ce que j'ai reçu d'mon Lou'.
Ma Colombe, t'étais pas si parfaite que ça. T'es qu'une vilaine pas belle. Tu m'as quitté alors j'te quitte. Reviens pas. J'garde notre fils parce que tu l'as abandonné. Louis.
... Heu... oui bon c'est pas vraiment son courrier mais de colère j'lai jeté au feu alors heu... bin j'ai mis en substance - comprendre en résumé hein pas en polycarbonate de potassium- ce dont je me souviens.
Bin j'dois avouer, que même avec les restes de la veille, même avec les yeux qui piquent, même avec l'estomac en vrac, même avec un manque intellectuel certain... Bin ça fait mal au coeur. C'est pourtant le seul endroit où, lors d'une murge, vous n'avez pas mal. J'ai même pensé que Lou' ai volontairement voulu la fin de ma vie. Une sorte de meurtre epistolaire.
Y a pas grand chose à dire. J'ai mal, bien sûr que j'ai mal même si je savais que ça se terminerait un jour, même si c'est un peu ma faute, même si... même.
Ce qui m'a touché le plus c'est qu'il parle de notre fils. Je ne l'abandonne pas... J'en connais un qui m'a supplié pour lui laisser et à qui je l'ai laissé avec plaisir ne sachant pas s'il survivrait en perdant ET sa femme ET son fils. Tout simplement. Mon coeur d'épouse saigne, mon coeur de maman saigne. Mon coeur de femme, tel un phoenix renaît doucement.
Alors j'ai ramassé mes godasses, j'me suis lavée - dans une eau à 38°- j'me suis peignée et j'ai r'pris la route. Retour sur Nîmes.
[ T'es con ou tu l'fais exprès ?! ]
Non parce qu'autant être honnête, y a des gens qui sont comme ça de nature ET qui en rajoute... Devinez qui c'est t'y qu'j'ai croisé sur la route ?
Hein ?
Un nîmois ! Bien sûr ! LE Nîmois.
J'avais pas allumé ma lanterne cette fois. J'voyageais discrétos, j'avais eu une chance de cocu - oula... à méditer- la première fois, c'était pas dit qu'la seconde soit pareille.
J'ai d'abord cru avoir une hallucination, au même endroit -mais vraiment au même !- le même brun - mais vraiment le même !- qui recommence le même cinéma -mais vraiment le même !- qui se reprend la même raclée - mais vraiment la.... Et bin non !
Pas la même DU TOUT.
Cette fois j'ai cogné. J'ai pas fait semblant. ping pang pong, dans la face, dans les dents, les jambes, le torse et au milieu, à coups de poing à coups de pieds et même en le mordant... Le pauvre a gouté à une Colombe enragée/triste/en colère/ prenant du plaisir à le frapper. Ne rayez pas la mention inutile, tout est vrai cette fois.
Aucune pitié... Je n'ai arrêté que lorsque j'ai éclaté de rire en trouvant une ressemblance avec un shtroumph -pour la couleur - et Casimodo Del Paris -pour heu.. tout le reste. Bon j'ai un peu - un peu- moins rigolé quand j'ai vu que la neige tenait sur son visage, et qu'aucune fumée ne sortait plus de ses naseaux - par contre y avait du sang, ça compte?- J'ai juste pris le temps d'lui laisser un courrier l'invitant à boire un verre et se restaurer gratuitement dans ma taverne... BOuhhhhhhh la moqueuse non, j'lui ai rappelé que c'était SUICIDAIRE de s'attaquer à MOI, et que ma clémence avait des limites, qu'il venait d'y gouter.
Il a même répondu le bougre " ahhhhh j'ai mal " . Bin un peu qu'il a mal avec c'que je lui ai mis ! -
Ah tiens... les morts ça parlent ? j'aurais... Merd' j'l'ai pas achevé !!
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[voyage en air trouble]
Suite à heu.. bin c'qui c'était passé. J'ai donc pris la route. De Nîmes, à Arles, en passant par un petit chemin sinueux et boueux - que j'en ai tâché ma houppelande favorite !- j'ai croisé un pélos. UN seul et v'la t'y pas qu'le mec me saute dessus - t'y crois ça?!.
un malfaiteur nommé XxXxXx (coefficient de combat 3) a tenté de vous détrousser. Vous lui avez infligé une bonne correction, et il est parti en boitant, après s'être excusé à genoux.
Le châtain n'avait pas - à priori- reconnu à qui il s'attaquait, mais il s'était excusé à genoux, et rien que pour ça, j'lui avait laissé la vie sauve. On avait même un peu discuté, il me racontait qu'il rentrait sur Nîmes. Bref j'lui ai quand même dit qu'il avait l'âme d'un suicidaire pour s'attaquer à moi, et qu'en temps normal, on ne s'attaque pas à la Colombe impunément. Mais qu'est ce que c'était que " le temps normal" alors que je voyageais seule ? -mouchoir s'il vous plait !- .
Et j'avais repris la route, fermant les yeux parfois et m'imaginant dans une taverne chauffée à bloc, avec ma Jolie fourrant des cailles - dédicace...- sous les yeux attendris d'un Owen amoureux, Bossuet chantant sur la table et Lhyra l'applaudissant en faisant bien attention de ne pas abîmer sa bague en or mas... or métal orné d'un dia...pason.
Heureusement qu'j'avais ça pour m'réchauffer l'esprit parce qu'il faisait un froid d'Colombe en colère cette nuit là !
Blablablabla, la route s'est passé ensuite normalement. L'arrivée dans l'auberge aussi...
[ Comment ça va ? Comme en 60. 1460 ! ]
Mon premier réveillon. Seule. 'Fin sans mon Lou'. Sans personne en fait, mais c'est quand même lui le centre de mon monde - rho j'plaisante tout le monde sait que c'est mon nombril le centre du monde !-
J'sais pas trop quoi en penser. La soirée n'avait pas trop mal commencé, quelques tonneaux à vider, quelques écuelles à vider, quelques mâles à débourrer...
J'ai commencé par manger. Beaucoup. Comme d'habitude en fait et parce que je savais qu'avec ce que j'allais ingurgiter façon liquide j'avais plutôt intérêt à becter du solide avant. Si y avait eu des éponges j'en aurais mangé aussi.
J'étais dans une forme olympique, le liquide mordoré et pétillant - incapable de vous dire ce que c'était- que j'ingurgitais ne me brûlait même plus l'gosier, la langue était comme endolorie, j'avais l'esprit pénétrant, la folie des grandeurs, les mains qui frétillaient, les doigts qui dansaient sur le bois des tables, j'étais bien décidée à leur faire passer une soirée dont ils se souviendraient toutes leurs vies ! Ettttttttt... et... et heu....
Et finalement j'ai bu comme un trou, à tel point que les mâles qui avaient pris un ticket n'ont eu personne pour le spectacle. Capoute la Colombe ! AH ça y en a qui en rêvait de me voir dans cet état ! Bin plutot que d'me s'riner les esgourdes avec de jolies paroles, suffisait juste de vous transformer en ... tonneau.
J'vous vois v'nir " oui mais t'as de l'entrainement" " c'était quand même pas ta première beuverie"... et franchement j'ai même pas envie de vous mentir. J'comprends toujours pas comment ça a pu arriver. Les p'tits mystères de la vie ça ! d'ailleurs en changeant 6 lettres, en enlevant une, en changeant les 6 restantes de place, ça fait faille. Mystère - faille... j'pense pas qu'ça soit un hasard.
Bref, peut ètre le fait de ne pas avoir mangé la veille, le fait d'être fatiguée moralement... Au moins j'aurais fait illusion une soirée durant. La Colombe, la vraie, la forte était de retour.
Dur retour quand même. J'te colle juste en dessous ce que j'ai reçu d'mon Lou'.
Ma Colombe, t'étais pas si parfaite que ça. T'es qu'une vilaine pas belle. Tu m'as quitté alors j'te quitte. Reviens pas. J'garde notre fils parce que tu l'as abandonné. Louis.
... Heu... oui bon c'est pas vraiment son courrier mais de colère j'lai jeté au feu alors heu... bin j'ai mis en substance - comprendre en résumé hein pas en polycarbonate de potassium- ce dont je me souviens.
Bin j'dois avouer, que même avec les restes de la veille, même avec les yeux qui piquent, même avec l'estomac en vrac, même avec un manque intellectuel certain... Bin ça fait mal au coeur. C'est pourtant le seul endroit où, lors d'une murge, vous n'avez pas mal. J'ai même pensé que Lou' ai volontairement voulu la fin de ma vie. Une sorte de meurtre epistolaire.
Y a pas grand chose à dire. J'ai mal, bien sûr que j'ai mal même si je savais que ça se terminerait un jour, même si c'est un peu ma faute, même si... même.
Ce qui m'a touché le plus c'est qu'il parle de notre fils. Je ne l'abandonne pas... J'en connais un qui m'a supplié pour lui laisser et à qui je l'ai laissé avec plaisir ne sachant pas s'il survivrait en perdant ET sa femme ET son fils. Tout simplement. Mon coeur d'épouse saigne, mon coeur de maman saigne. Mon coeur de femme, tel un phoenix renaît doucement.
Alors j'ai ramassé mes godasses, j'me suis lavée - dans une eau à 38°- j'me suis peignée et j'ai r'pris la route. Retour sur Nîmes.
[ T'es con ou tu l'fais exprès ?! ]
Non parce qu'autant être honnête, y a des gens qui sont comme ça de nature ET qui en rajoute... Devinez qui c'est t'y qu'j'ai croisé sur la route ?
Hein ?
Un nîmois ! Bien sûr ! LE Nîmois.
J'avais pas allumé ma lanterne cette fois. J'voyageais discrétos, j'avais eu une chance de cocu - oula... à méditer- la première fois, c'était pas dit qu'la seconde soit pareille.
J'ai d'abord cru avoir une hallucination, au même endroit -mais vraiment au même !- le même brun - mais vraiment le même !- qui recommence le même cinéma -mais vraiment le même !- qui se reprend la même raclée - mais vraiment la.... Et bin non !
Pas la même DU TOUT.
Cette fois j'ai cogné. J'ai pas fait semblant. ping pang pong, dans la face, dans les dents, les jambes, le torse et au milieu, à coups de poing à coups de pieds et même en le mordant... Le pauvre a gouté à une Colombe enragée/triste/en colère/ prenant du plaisir à le frapper. Ne rayez pas la mention inutile, tout est vrai cette fois.
Aucune pitié... Je n'ai arrêté que lorsque j'ai éclaté de rire en trouvant une ressemblance avec un shtroumph -pour la couleur - et Casimodo Del Paris -pour heu.. tout le reste. Bon j'ai un peu - un peu- moins rigolé quand j'ai vu que la neige tenait sur son visage, et qu'aucune fumée ne sortait plus de ses naseaux - par contre y avait du sang, ça compte?- J'ai juste pris le temps d'lui laisser un courrier l'invitant à boire un verre et se restaurer gratuitement dans ma taverne... BOuhhhhhhh la moqueuse non, j'lui ai rappelé que c'était SUICIDAIRE de s'attaquer à MOI, et que ma clémence avait des limites, qu'il venait d'y gouter.
Il a même répondu le bougre " ahhhhh j'ai mal " . Bin un peu qu'il a mal avec c'que je lui ai mis ! -
Ah tiens... les morts ça parlent ? j'aurais... Merd' j'l'ai pas achevé !!
04-01-2012 04:04 : Un faquin du nom de XxXxXx (coefficient de combat 3) a tenté de vous dévaliser ! Vous en riez encore ! Est-il possible d'être aussi maladroit ? Vous l'avez mis à terre sans aucun problème. Une seule pensée obscurcit votre esprit, à la vérité : n'auriez-vous pas dû retenir vos coups ? Que va-t-il se passer maintenant que vous l'avez tué ?
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