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[RP] Journal d'une chiasse en goguette

Andrea_
[Iki. Rik Iki.]




J'ai rien contre les nains.
J'veux dire en général. Moi tant qu'ils restent dans leur coin à fermer leur gueule, ça m'pose aucun souci.

Ils sont petits, okay on a compris. Ils ont une tête qui... bon autant y aller hein, ils ont une trogne un peu difforme, aux " contours incertains" comme diraient certains. Ils sont courts sur pattes, ils courent pas vite. Ils logent dans un tonneau et même s'ils s'en vantent j'vois pas trop ce que ça peut apporter dans leur vie, mais soit.
Ils ont besoin de se rassurer sur leur capacité à se reproduire -alors que ça rendrait service à tout le monde qu'ils crèvent sans descendance-.
Faut avouer qu'ils servent à pas mal de choses -j'vous jure, on peut les catapulter quand on n'a plus de pierre-, alors oui, c'est vrai, peut être qu'ils peuvent servir MAIS moi j'leur demande juste de rester loin.
Loin loin, parce qu'ils sont tellement petits que même quand ils sont près on croit qu'ils sont loin, c'est fourbe un nain.
Ouai en général ça m'pose pas trop d'souci.


On connait déjà mon aversion pour les roux, j'vais pas tailler la bavette sur ce sujet ô combien pas important parce que ça ferait redondant et que franchement j'ai autre chose à foutre que vous expliquez que eux non plus n'ont pas vraiment d'intérêt pour la race humaine.

Seulement voilà.
J'ai rencontré un homme. Déjà c'était pas gagné parce qu'il est pourvu - mais j'ai pas vérifié- d'une paire de roubignolles.

Sauf qu'en plus il cumule. Le gars est nain. ET roux.

Ah l'bon Dieu a été vraiment vache avec le bonhomme, mais pas autant que ses parents qui l'ont appelé... Rikiki. Ouai, y a des joueurs dans c'monde de brutes.
On pourrait s'dire que ça suffit, qu'on s'est assez joué de ce p'tit bout d'homme, qu'il va déjà avoir du mal à se fondre dans la masse pour en rajouter.

Mais non, Dieu dans son immense bonté -il devait être sacrément bourré c'jour là- a décidé de lui accorder un caractère de chien.
Et comme en plus d'être bourré il est taquin, le très haut les a posé sur mon chemin.


J'dis les parce que le nain n'est pas tout seul -dans sa tête non plus, mais surtout- dans ses poches. Mi-Monsieur -la moitié d'un homme quoi- se trimbale avec une collection de Bulots. J'sais pas encore s'ils sont vivants mais vu l'odeur j'ai un doute, mais ce dont j'suis sûre, c'est qu'ils ont une carapace. Enfin une sorte de caillou autour du mollusque, bref, un truc qui fait "chtoing" quand on s'le prend dans la caboche -ou sur nain porte quel os-.


En gros, j'pourrais bien l'aimer.
S'il était pas nain. Ni Roux.

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Andrea_
Ce que les hommes ne supportent pas chez les femmes.


Mais qui font que vous nous aimez quand même.
Dans un souci d'équité je me DOIS de faire aussi ce genre d'écrit. J'avais écrit un peu plus tôt sur ce que les femmes détestent chez les hommes donc...
Parce que sinon les hommes vont râler -on sait qu'ils aiment faire ça-.
J'avoue que là tout de suite, j'sais pas encore c'que j'vais pondre parce qu'on va pas se mentir... Nous sommes parfaites. C'est ainsi, c'est la vie.
Mais souvenez vous que je n'ai aucun parti pris. Ni pour Vénus, ni pour Mars, ni pour aucune autre planète. C'pas l'genre de la maison.


On ne se trompe jamais.
Ce n'est pas notre faute. Contrairement aux hommes, nous reconnaissons nos torts. Sauf que bin... ça n'arrive jamais. Alors parfois, pour vous faire plaisir -et uniquement ça-, on vous laisse la main. Ça vous fait du bien et ça vous rassure. Et nous, on sait ce qu'on vaut.


Tu m'aimes ?
C'est pas de notre faute non plus. Nous avons ce besoin incessant de toujours vous l'entendre dire. C'est comme le "j'suis moche"... Rassurez nous Berdol ! Dites nous ce qu'on veut entendre et tout va bien se passer.
Maintenant j'avoue, c'est chiant. Surtout qu'on n'est plus dans le cinquante fois par jour que dans le bimensuel hein.
Vous nous regardez pas en rentrant "tu m'aimes?"
Vous n'êtes pas d'accord avec lui " oui mais tu m'aimes?"
Vous avez fait une connerie " Mais tu m'aimes hein?"
Et au lit... Aussi.


Au lit
Les femmes sont bavardes. C'est un fait, c'est posé, ça sert à rien de cacher la vérité, nous sommes Bavardes.
Même au lit.
Même que des fois on a besoin de vous rassurer sur vos prouesses, de vous dire comment il faut le faire -vite et bien-. Y en a même qui vous annonce l'emploi du temps du lendemain, le menu de la semaine -surtout si vous êtes du genre à poser LA question en rentrant du boulot-.
Mais après.. Vou avez des mains non? Baillonnez nous!


Un rien nous indigne.
En vrac :vos bottes. La cuvette relevée et j'en passe.
Nous avons, nous aussi besoin de râler. Souvent pour rien, mais on le SAIT. Il parait que c'est dans nos gènes, et vous savez nous le répeter. Acceptez. Parce qu'on est tellement mignonne quand on rale...


Notre migraine du soir.
Vous le savez qu'on n'a pas vraiment la migraine. Seulement nous n'avons pas, contrairement à vous, ce besoin incessant de faire l'amour. Alors tout y passe, du "j'suis fatiguée", au fameux " j'ai la migraine", en passant par le " pas ce soir...". Parfois aussi, on fait semblant de dormir. Et ouai, on est obligée. A cause de vous!

Nos copines..
Elles étaient là avant vous hein?
Bin elles seront là après. Vous n'voulez pas écouter nos cancans, vous en avez rien à fiche non? On vous ennuie avec nos histoires, et puis vous, vous comprenez pas pourquoi ça nous rend hilare que Machine se tape Truc ou pire, que Bidule a acheté du X au lieu du Y.
Vous pouvez pas comprendre, et vous avez pas assez de compassion. Alors on a besoin d'elles. Et puis sinon, avec qui on crache sur vous quand vous nous faites une crasse -ou des cornes- ?


Notre compassion.
Justement ouai, parlons en.
C'est parce que nous, on a un coeur -et ouai!-. Alors on est obligé de sauver la veuve et l'orphelin, on est un peu investi d'une mission secrète qui consiste à ramener à la vie tout animal blessé -c'est un peu ce qu'on fait avec nos maris d'ailleurs-.
Un chien qui agonise, vous, vous le finissez. Nous on le sauve. On nourrit des chatons au biberon, on répare les ailes des oiseaux. On nourrit tous les chats du quartier et ouai, parfois on cache des porcelets sous notre manteau pour pas que vous en fassiez du jambon -y a pas qu'moi, hein?-.
C'est vrai que ça peut être chiant. M'enfin c'pas la mer à boire non plus!

Notre façon de nous extasier devant un bébé
Là j'parle en général, parce que moi j'm'en fiche un peu des mioches hein. Mais la majeure partie des femmes aiment les bébés. Et vous ne savez pas où vous mettre dès que retentit de la bouche de votre bien aimée un" areuh areuh". Vous cherchez encore votre place quand elle embrasse la petite main potelée et vous priez qu'elle ne vous en demande pas un lorsqu'enfin la mère -indigne- vous colle le nouveau né dans les bras.
Mais c'est tellement mignon de voir un petit être sans défense dans les bras d'un grand gaillard comme vous!

Les bisous, les calins, les papouilles...
Et même les gratouilles.
Les femmes sont tactiles. Les femmes aiment marquer leur territoire, embrasser leur mari en public, tenir sa main. Elles quémandent des calins, et quand elles vont se coucher, elles aiment que vous lui gratouilliez le dos alors que vous ne rêvez que de la sauter. "Ah pour ça y a jamais la migraine hein!". Bin non, pas pour ça.
C'est niais une femme.
Et vous êtes un homme malheureux, bouuuuh -un mouchoir?-


Les miroirs.
Bin on est belle. Mais comme on a peur que ça soit éphémère on passe notre temps à le vérifier. Disons qu'en plus on a plus de cheveux que vous. Et donc avec la prise au vent tout ça... Pis on a plus de tissus aussi, sur nos jupons tout ça... Et puis... nos yeux sont attirés par ce matériau si particulier, on fait pas toujours attention. Et puis...
Oui bin on aime se regarder, et alors?
Surtout qu'on sait que vous êtes pires que nous... Mais vous n'assumez pas, na!

Le maternage..
Intensif.
Fais attention, prends soin de toi. Penses à manger. Hydrates toi bien, mais que de l'eau hein! Mâche bien. Tu manges trop vite...
T'as pas trop chaud? Trop froid? T'as fait caca? T'as assez mangé? J'vois bien que t'as pas assez mangé, t'as fini toute ton assiette!
Usante. Ouvrez les yeux les meufs, on est chiante! On se plaint d'eux, de leur non-débrouillardise mais on passe notre temps à tout leur chier! Si on pouvait on prémâcherait leur nourriture pour pas qu'ils s'étouffent! On les materne. Et ils se plaignent... -T'as gardé ton mouchoir?-



Insatisfaite.
Chronique. A tendance jamais contente habituelle.
On le sait. Même si quelque chose est bien fait, on trouvera quand même le moyen de critiquer.
"J'ai passé le balai" -- " Bien... Par contre la chaise là, fallait qu'elle se pousse toute seule?"
"J'ai fait le lit" -- " T'avais pas bien fait les coins"
"J'ai habillé la drôlesse t'as vu?" - en plus vous cherchez le compliment...- Ouai j'ai vu, t'as mis la robe de la petite et les chaussures sont de la collection passée. De plus le rouge et le rose, on a vu mieux comme mariage hein"
Mais c'est pour vous rendre plus parfait !


Les larmes.
Faciles. Ça vient tout seul. Une petite contrariété ouiiiiiiiiiiin, une petite réflexion bim, on a les yeux qui brillent.
Vous êtes pas d'accord? Ça chouine.
On veut un truc ? Ça renifle.
C'est vieux comme le monde mais ça fonctionne, pourquoi changer?!


Ceci n'est qu'un échantillon, certes. Mais c'est pas de notre faute, et si t'es pas content tu DÉGAGES, tu retournes chez ta MÈRE.
Et RANGE TES BOTTES.
Ah oui, on gueule parfois. Mais pas souvent, ça compte pas -n'oubliez pas, on n'a jamais tort.

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Andrea_
C'est toi.



Je sais que c'est toi.J'ai reconnu ta cape, je devinais ton visage derrière l'Ombre. Je sentais les ténèbres de ton regard. J'ai reconnu ton odeur, ton silence, la lenteur et la précision de tes mouvements. L'instinct animal qui te ressemble tant.

Oui, je sais que c'était toi. J'ai juste du mal à me dire que ce n'était qu'un rêve.


Tu es apparu alors que je venais de prendre une dérouillée. Tu aurais rigolé si tu avais encore été à mes côtés. Et tu n'aurais pas cru un traître mot de mon récit si je t'expliquais comment c'est arrivé, toi, la personne qui me connait le plus, sans que je n'ai eu besoin de dire mots.

C'était il y a quelques jours, j'allais rejoindre ce que je considère comme un ami. Un confident, un homme, encore. J'avais un peu abusé du vin local, pour combattre le froid tu comprends, et puis j'ai trouvé bon de vanter mes richesses. C'est con, c'est pile ce que j'aurais fait si j'avais voulu mourir ce jour là. Sauf qu'y avait qu'une grognasse sur la route, alors j'suis pas morte, elle m'a amochée, un peu salement mais tellement proprement... -peut être qu'elle était bouchère ?!-.
Il me semble que c'est là que je t'ai vu, un sale tour de mes songes sûrement. Ta tête si proche de la mienne que je sentais ton souffle contre mes lèvres. Ton visage cachée par cette capuche que tu as fini par remettre. Tu étais si près de moi que je tentais de te toucher, sans que mes mains ne m'obéissent. Là, tout près, sans l'être vraiment tu t'es finalement évaporé alors que je sombrais plus profondément.
Oui, ce n'était peut être qu'un songe.Pourtant, depuis, dans mon esprit tourne un étrange manège. Celui d'une Ombre se rapprochant d'une oiselle sans jamais ne pouvoir l'attraper.


Te souviens-tu de mes dernières paroles Alaric ? Te souviens-tu de mon regard lorsque je t'ai fait promettre de ne jamais revenir?
T'en souviens-tu aussi bien que je me souviens de ton silence qui a suivi?
Je sais que je te suis aussi nocive que tu es bienfaiteur pour moi. Je sais que si l'Ombre apporte la lumière, le jour fini toujours par vaincre la nuit.
Je sais...

Alors pourquoi ne fais-je qu'espérer que la chasse a repris?



La ville précédente, est une bastide fondée par le Comte de Toulouse, en 1144. Cette ville et celle où je me trouve forment le Carcin, comme on dit ici.
Et toi, quel ciel honores-tu ?



Mais dis moi, qui est le chasseur, cette fois?

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Andrea_
Noël.



Ce n'est pas le moment que je préfère, dans l'année.Pourtant, malgré moi, cette date est toujours un renouveau, à quelques jours près. Chaque année, des promesses avaient été faites, mais aucune n'avait été tenues.

Il y a quatorze ans, Louis et moi comprenions que nous ne voulions plus jouer, que l'amour dépassait le jeu, que nous nous aimions. Pour toujours. Et il suffit de nous voir aujourd'hui pour comprendre que nous avons échoué.
Il y a treize ans, venait au monde le premier de nos enfants. Nicolas, un petit garçon de près de huit livres poussait son premier cri dans les bras de son père. Emue aux larmes nous lui avions promis de rester soudé, quoiqu'il arrive, et de l'élever ensemble. Quelques semaines plus tard, je prenais la route, laissant mon fils à son père. Echec.
Les années se sont succédées. Echec, échec encore et toujours le même constat : échec.
Il y a trois ans, alors que Victoire, notre fille, venait de naître, J'épousais fièrement l'homme de ma vie et lui promettait un amour éternel. Notre trio n'aura pas tenu longtemps. Nouvel échec.
Il y a un an, je tournais la page, décidée à reconstruire une vie où chaque promesse serait tenue. Je ne savais pas alors, que pour la tenir, il faudrait être deux, et que mon autre me lâcherait. Quelque part dans le royaume, ère un homme, tenant prisonnier ma dernière promesse.

Cette année, je ne ferais aucune promesse.La tradition prend fin, cette année, je fêterais Noël, pour ce que représente vraiment cette fête et pas pour ce qu'il se passe dans ma vie, en ce moment. Cette année je fêterai la naissance d'Arist... Nan je déconne. Mais avouez que ça aurait pu être sympa.

Nan cette année je vais surtout fêter les retrouvailles. J'vais m'entourer d'Ignace, de Swan, de leurs enfants. Je vais m'pêter l'bide avec de la dinde fourrée aux marrons, gober des huitres et boire jusqu'à ce que l'alcool inonde mes veines. Je ferai même une entorse à mon régime -ouai, je prépare l'été- et prendrai peut être une gâteau.
Cette année je regarderai Victoire ouvrir ses paquets, et je graverai cet instant en ma mémoire. J'essayerais de ne pas penser aux années passées, à son frère, à son père, à Dd0die aussi. Je ne ferais pas de promesses aux autres, mais je ne m'en ferais pas non plus.

Je n'attends rien.
Je ne veux rien.
Bon après, si jamais on peut en plus faire péter une ou deux mairies, j'vais pas dire non hein.
Par contre, j'ai un souci avec ma mioche, les votres sont pareils?



Dis moi mon Coeur, tu voudrais quoi pour Noël?
Heu, du pâté.

Jusque là, tout va bien, je me suis même fait la réflexion, qu'elle ne pensait qu'à la bouffe, alors je l'ai encouragé.

Je note, une autre idée?
Heu, une poupée aussi!

Quelle est mignonne! Et puis pas gourman...

Maman?
Oui ?
Aussi des gants et pis un bonnet.
Oui...
Et un nounouss aussi.
Bin voyons, et puis aussi une maison de poupée, un poney, cent écus et une barre de céréales?Vous sentez l'humour, vous, hein!
Peut'èt' le poney c'est une licorne ! Pas elle...

Les gosses, c'est plus ce que c'était...

Et après on me demande pourquoi je brigande? Mais comment voulez vous que je lui offre tout ça en élevant des vaches?!

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Homme_sombre
Laissé à la dernière page du journal, sur un morceau de papier:



Sur les routes, l'ombre s'avance. Dans les arbres, un murmure: elle s'est mise en marche. Elle n'honore pas de cieux, car sa présence n'honore rien. Comme promis, l'Ombre reste dans l'Ombre, et de loin, elle veille au grain. Quand vous tombez, elle vous soigne, et quand vous vous relevez, elle n'est plus là.
Plus à l'Est, plus au Sud, elle vous regarde.


Et comme toujours pour elle
Rien n'est vrai,
Tout est permis.
Andrea_
Quelques mots griffonnés à la va-vite. L'écriture n'est pas la même, le papier a visiblement pris l'humidité.





Tu ne réponds pas à la question.
Et que se passe t-il si je ne me montre pas?
Comment veilleras-tu sur moi si je suis... discrète ?
Le ciel change par ici, mais vous avez dû le remarquer.

Andrea

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Homme_sombre
Un nouveau morceau de parchemin, sec celui-ci:



L'avantage de courir après une Colombe, c'est qu'on sait toujours où la trouver.
Si son nid n'est pas toujours visible, toujours regarder vers le Ciel.
Si on ne l'aperçoit pas, les autres oiseaux vous diront l'avoir vu.
Elle ne sait pas être discrète.
Andrea_
Recto, verso, papier mâchouillé et encre en pâté




Aucun oiseau en vue, enfin.. juste un seul, mais il y a plusieurs jours déjà.
J'ai du mal à m'imaginer que vous vous mêler aux autres oiseaux,
Regardez le ciel et priez, car désormais, elle sait.

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Andrea_
Carnet de route.



Un pélos sur la route. Un seul. Et il était pour moi. Allez savoir pourquoi c'est toujours sur moi que ça tombe, à croire que je les attire.
Ah j'avais tout prévu hein, on m'a eu une fois, on m'aura pas deux. Bouclier, épée, dague dans la godasse, une autre contre ma cuisse, coutelas à la ceinture. Déplacements en silence, pas de chanson paillarde, arrêt pipi uniquement lorsque je tenais plus, repas à l'abris des... Nan pas d'arrêt repas puisque comme une conne j'ai oublié d'acheter de quoi manger, et comme j'évite les villes pour pas qu'on m'voit, bah je crève la dalle.
Bref, j'étais le silence même, une vraie ombre sur pattes et pour pas qu'on voit mon ombre, justement, bah je marchais à l'ombre, sur les feuilles. Aucune trace. J'ai même pas hurlé quand j'ai vu un écureuil et j'ai pas râlé quand j'me suis pris les pieds dans une racine pour me ramasser dans une flaque de boue. La voyageuse incognito de base j'vous dis.

Mais voilà, à un moment j'ai du m'arrêter et c'est là que l'autre s'est pointé. J'étais à l'aise Kleze, le dos contre un arbre, la cape sur moi, les bottes posées juste assez loin pour pas que je renifle l'odeur de fromage qui s'en dégagaient mais pas trop loin pour les garder à vue.
Et le tout en silence. Alors je sais c'que vous pensez : " oui on a compris, elle faisait pas d'bruit!", mais comprenez bien que la discrétion, c'pas trop mon truc. Déjà dormir à la belle étoile c'est pas vraiment "moi" alors...



Bah alors, on se balade?

Bim, il était arrivé. Il avait rien d'un chevalier, il avait pas d'cheval, il était pas blond,-d'ailleurs il avait un sérieux problème dans la répartition des ch'veux sur l'caillou-, il sentait pas la fleur, et pour tout dire il sentait tellement fort que son parfum Cacad'chien passait au dessus de l'odeur de mes panards -ça vous donne une idée-.
Adieu la tranquilité donc.
J'ai quand même pas osé lui répondre que non, j'voulais cueillir des c'rises mais que comme c'était pas la saison, j'attendais que ça pousse hein, t'façon j'avais dit que j'dirais rien.



Pis toute seule en plus, boooooh c'est triste ça, allez, faut pas qu'elle pleure hein, j'passe la nuit ici. J'suis pas brigand hein, ces merdailles vous piquent tout c'que vous avez et vous laisse pour mort.


J'vais pas dire l'contraire vu la dérouillé qu'j'ai pris y a quelques jours, m'enfin si j'commence à faire la discut', j'ai pas fini. Et j'suis fatiguée.Et puis même s'il voulait m'voler, à part mes fringues, y aurait rien.

Bah alors, l'est pas causante la d'moiselle, c'est la peur qui la terrorise?

Rien de pire que les gens qui parlent de vous à la troisième personne. Et personne pour lui expliquer que si je secoue la trogne, c'est pas par peur mais simplement pour éviter d'lui envoyer ma dague dans la jugulaire pour qu'il ferme sa goule de façon définitive. J'avoue que ça m'embêterait, son corps laisserait des traces et j'dois pas en laisser.

Et elle va où ? Elle est perdue? Elle est muette?
Elle a faim?


Fermeture des yeux. Inspiration. Expiration.

Elle est fatiguée ? Elle veut du calme peut être ?
C'est l'occas' faut y aller!

Maint'nant qu'tu l'dis j'pensAlleluia, elle parle, alors, elle va où? Parce que j'suis du coin, alors si j'peux l'aider à prendre la bonne route... C't'avec plaisir!

Et c'est là que j'ai eu une illumination. Le mec il est là, c'est indéniable, vu l'boucan qu'il fait on peut pas l'nier hein. Mais il est du coin. Donc, quand l'Ombre va passer, car elle passera, elle le croisera sûrement, vous suivez?


J'rentre chez moi. Orléans.
Ah mais c'est que j'connais bien Orléans moi, mais c'pas vraiment la route.
Ah? Rho Mince aloooors! Bon c'pas grave, je bifurquerais un peu plus loin.

Ensuite? Oh pas grand chose, j'ai attendu qu'il ronfle pour ramasser mes affaires et partir.
Avant j'ai juste posé le dessin d'une Colombe sur son bras, un peu comme une signature.
J'ai plus qu'à espérer qu'il croise mon Ombre.

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Andrea_
[Bourgahuit plus un.]




Bourtameuf n'aura jamais aussi bien porté son nom. Que des nanas -mortes-, pas un mâle à l'horizon. J'ai passé les portes de la ville vers quatre heures trente ce matin et la seule paire de couilles que j'ai pu croiser était celle d'un clébard à moitié crevé qu'à tenté d'me r'nifler l'fion comme si j'étais en pleine période d'ovulation. Berdol !
C'est simple, j'étais tellement dépité que j'ai pas osé l'saigner, on sait jamais, si c'est l'géniteur principal des Bourganeufois...

PERSONNE, et cette fois même pas un pélos! Et putain c'qu'il m'aurait fait plaisir de le voir c'lui là. Les tavernes sont vides, les rues sont vides, le marché est vide, bref, nous sommes dans ce qu'on appelle communément -roulements de tambour- : une ville morte.

J'me suis sentie l'âme généreuse du coup. J'ai voulu émerveiller la ville de ma présence, j'ai voulu illuminer les ruelles de ma voix ô combien suave -hinhin- alors j'ai tenté un p'tit ...



Est-ce que tu m'entends Hé oh !
S'il te plait réponds moi Hey oh!
Un geste suffira Hé oh!
Montre moi que t'es làààà
Déjà deux heures que je crie ton nom mais personne ne m'entend...



Même l'écho était pas là. Aucune réponse, même pas ma voix qui me répond, un p'tit je n'sais quoi qui... Personne j'vous dit.
Et pourtant j'ai trouvé le moyen de vendre à quelqu'un une couronne de Noël à deux cents écus. C'est à n'y rien comprendre, mais même moi j'ai pas cherché d'midi à quatorze heures, j'en ai déduit qu'Bourtameuf bourrait rien du tout et que... Bin j'étais seule.
Et là j'peux vous dire que si l'Ombre apprend que j'suis passée par ici, bin faudra m'expliquer hein!

J'en ai profité pour écrire à Matou Minou. Ignace de son vrai nom, mais Matou Minou c'est tellement plus mignon ronron!






Minou,

Miamia ou, miaoumia, miou mia. Miaou.
J'voulais voir si à force de matouser dans le même coin, t'avais commencé ta mutation. D'ailleurs si tu as compris la phrase juste au dessus, je veux bien savoir c'que ça veut dire, parce que moi, j'matouse pas. Moi j'ai une vie Monsieur, Moi je voyage, je vois du paysage je rencontre du monde je...
J'arrive quoi.

J'imagine bien que tu boues dans ton jus, que t'as la rate au court bouillon, l'estomac dans les talons tout ça, parce que je suis "un peu" en retard. Mais j'vais t'dire Matou, c'est quoi quelques heures *barré* jours dans une vie? J'avais dit Noël ? Mais qui a décidé que Noël c'était le 25 décembre hein? QUI ? D'puis quand on est aristitotélimachin ? Bin voilà, j'ai décidé qu'Noël ça s'rait le 26, ou le 27. Et si tu râles encore, bah ça s'ra le 28 tu vois. Faut pas m'chercher moi, j'suis une rebelle Monsieur, j'suis...

Bon bah voilà quoi, t'as compris, je suis en retard. Et heu... J'suis désolée. Mais j'ai un cadeau alors tu vois ça sert à rien de grimper sur tes grands étalons. Le souci avec mon cadeau c'est que... C'est vivant. Et que j'commence à m'y attacher. Elle me regarde avec ses yeux en me glougloutant des choses sympathiques et... Putain Bourganeuf c'est mort, j'en suis rendue à parler avec une dinde à plumes !


La Colombe.

P.S. : Et toi, t'as mon cadeau? Si c'est un coup de pied aux fesses pas la peine de l'emballer, j'le prendrais à emporter...



HEY ! J'ai une lettre à poster là, j'paye deux écus en pièces de deux deniers, qui veut?
...
Qui veut? Est ce que tu...
Glouuuuugllll
Ah non, toi tu restes avec moi Hida. Nonn j't'aime trop ma grosse Dinde.



Bin j'vais vous dire, y a p't'être personne mais y avait un pigeon. Et ouai, magie du Limousin ça.
Allez, vole le piaf.

_________________
Andrea_
[Trou du cul du monde, deuxième édition].



Moi j'veux bien m'la jouer discrête, nan vraiment je veux bien. Seulement y a quand même des limites à pas franchir hein. Faire la muette quand y a du monde c'est une chose, mais ne croiser personne, c'est carrément la dèche.
J'ai quand même passé plusieurs jours sur les noeuds, alors maintenant que j'suis en ville j'exige qu'on m'apporte quelqu'un! Même un couillon d'base, même le plus niais des troufions, j'sais pas quoi : un truc! Mais pas une dinde, pitié pas une dinde, Hida a chié sur mes bottes j'suis à deux doigts d'la zigouiller. J'vais m'la farcir encore un peu et j'aviserai ensuite. Matou Gnace en fera bien ce qu'il veut.

Après avoir traversé Bourganeuf, je m'étais préparée psychologiquement, si y a personne à un endroit, c'est qu'ils sont tous ailleurs -logique Colombesque-, et pour moi, cet "ailleurs" bah c'était à Guérêt. Alors je m'étais apprétée hein, et vas-y que j'te cire les bottes, que j'te coiffe la tignasse, que j'mets un p'tit noeud-noeud au dessus de la tête, que je mette une jolie robe, nan mais quand je dis que j'étais apprétée hein, j'ai pas fait semblant.
Mais rien... Même l'église était vide, j'allais quand même pas foutre le feu si ça f'sait caguer personne ! J'ai une morale quand même ! J'me suis collée d'vant le mec tout nu cloué sur sa croix et j'ai tenté un...



J'ai promis à un ami que je vous dirais bonjour aujourd'hui, bonjour... Bonjour... Dites moi bonjour j'vous en prie!


J'étais désespérée. Mais vraiment hein. Heureusement j'avais pu trouver d'quoi becter parce que mourir dans un trou pareil, ça aurait vraiment été la loose. J'ai continué de marcher, en tentant de garder un air digne malgré toutes les épreuves que m'infligeaient la vie - un peu d'ironie ça fait pas d'mal- Et puis je l'ai vu. Elle était là, la place principale. Là où normalement évoluent des dizaines d'autochtones, de voyageurs, des clodos, des chiens, des poules, des cochons, des gosses, bref tout un tas de trucs. et le constat était le même.

Alors dans un geste de désespoir, du haut de la statut, j'ai tenté un appel, une sorte de SOS :



Mon nom est Andrea de la COlombière Di Foscari Widman d'Ibelin,

Je suis une survivante vivant en Limousin. Je serai à Guéret, à la mi-journée, quand le soleil est haut dans le ciel. Si quelqu'un est là, si quelqu'un est là, je peux vous fournir de la nourriture, je peux vous fournir un abri, je peux vous assurer sécurité, si quelqu'un est là, tout le monde! S'il vous plaît, vous n'êtes pas seul ...




Et bin croyez moi si vous voulez, mais j'ai pas eu de réponse. Même pas un milicien désireux de m'envoyer en geôle ou un cri de joie d'un humain content de voir un semblable -qui plus est supra canon-.

Alors?
Bin j'ai pris mon baluchon, et j'ai continué.

_________________
Andrea_
[ Bourges : Pi-pôle, or, notes, pipe-ol ]




Pi-pôle.
Beaucoup. Trop.
C'est que j'suis un peu dev'nue sauvage après tant d'jours sans croiser un pélos digne de c'nom. Okay y avait bien les quelques échanges que j'entretenais par missives avec Léo, mais ça mis à part, rien. Calme plat.

J'ai naïvement pensé qu'il en serait d'même à Bourges. Erreur, grosse erreur même. Des gens partout. J'ai rien compris à la vie. Ça piaille de tous les côtés, ça s'bouscule, ça crie, ça râle, ça vend d'la bouffe à prix d'or, ça s'moque de la mairesse -en même temps, une mairesse chauve, ça pousse aux moqueries hein!-, ça... fait du bruit. Beaucoup. Trop.


Dans tout ce brouhaha, j'ai quand même pu retrouver mes amis. Ma famille. Mon ancrange. Celui qui m'empêche de couler même s'ils ne le savent pas. Peut être qu'un jour je rangerais ma fierté et leurs dirais. Mais pas tout de suite.
J'ai fait ce que je fais de mieux quand je les retrouve. J'ai râlé. J'ai ralé quand la rousse et le blond m'ont sauté dessus, j'ai sauté sur le borgne, j'ai bisouillé tout le monde. J'ai léché ma main pour recoiffer le blondinet et...

Ah oui, faut que j'vous explique rapidement qui c'est, ce blond. Sabo, c'est son p'tit nom. J'l'ai connu lorsqu'il était enfant. J'étais à peine sortie de la période boutonneuse quand j'ai contacté un notaire pour le retrouver. Mais rien. Pendant plus de dix ans, rien. Et puis il y a quelques jours, Lannister -c'est l'notaire- m'a contacté, il l'avait retrouvé. Le testament de la défunte mère de Sabo me demandait de prendre sa suite. J'ai fait ce que tout le monde aurait fait. J'ai écrit à mon oncle, ajouté le gamin à l'arbre de la famille et officiellement, il devenait mon fils. Et même s'il ne remplacerait jamais mon véritable fils, il me permettait de m'inquiéter pour quelqu'un en trouvant dans son regard la reconnaissance dont j'avais besoin. Compter pour quelqu'un, en sachant qu'il devait avoir mon soutien quoiqu'il arrive. Et j'étais plutôt douée. Même si je suis tout à fait consciente d'être trop... Trop justement.

Il a cette façon de m'appeler "Mam'" qui me fait fondre et je me rends compte qu'à son contact je ne suis pas le monstre que je pensais être devenue. Victoire trouve en lui le fantôme d'un frère et c'est important. Pour elle. Pour moi. Et pour lui aussi.

Et puis comme il a fallu qu'un père apparaisse sur son acte de baptême, c'est naturellement que son choix s'est tourné vers Ignace. Et je savais, au plus profond de moi, qu'il faisait le bon choix. J'étais, je suis persuadée que jamais Sabo ne souffrirait d'une bataille de l'un ou l'autre de ses parents, puisque jamais rien ne pourrait m'éloigner d'Ignace.


Du monde donc.
Sauf ce soir. J'avais enfin réussi à trouver le courage de sortir lorsque j'ai compris que quelque chose ne tournait pas rond. Rapidement mes pas m'avaient mené dans des recoins les plus étranges de la ville, plissant les yeux pour explorer les alentours. Je sais ce que je cherche, et vous pouvez me prendre pour une folle, car sans l'avoir vu...






Avez vous remarqué comme le ciel est sombre ce soir Alaric?
La neige approche et j'ai cru voir dans les volutes de fumée que j'expirais un signe de votre présence.
Je sais que vous êtes là, je le sens. Je ne peux exprimer ce qui m'anime lorsque je vous sens si proche. Je suis en colère, après moi plus qu'après vous. Je suis incapable de gérer les sentiments qui m'assaillent.

Je pense en boucle au moment où enfin vous vous montrerez. J'ai échafaudé tout un tas de scénarios. Des plans, tous aussi contradictoires les uns aux autres. Je les prépare méticuleusement alors que je sais que lorsque le moment viendra, ce moment que vous seul jugerez opportun, tout se passera différemment.

Mais je prépare, je me prépare.
Rien n'est vrai, alors tout est permis.
Tout est permis... Mais pour le moment rien n'est vrai.
Montrez vous et n'attendez pas que je sois prête, je ne le serais jamais.

D.A.

_________________
Homme_sombre
Mot écrit à l'encre noire et laissé à la dernière page du journal.



Dame,

Bourges n'est pas un lieu convenable pour une réunion. Je fuis la compagnie de tous.
J'ai fait une promesse, celle de ne plus vous approcher. Si vous souhaitez me voir, il faudra que vous veniez à moi, et non le contraire. Je suis lié par ma promesse.
Je suis à Sancerre en ce moment. Je dis cela au cas où vous vouliez voir du pays...

Utilisez votre temps de voyage à la réflexion. Vous savez ce que je suis, qui je suis... Ma compagnie n'est jamais profitable. Soyez sûre de ce que vous voulez.

Rien n'est vrai,
Tout est permis.

Ombre.
Andrea_
[ Bourges, ça donne bonne mine ]



Bonjour, vous...
Hmm ?
J'ai dit, Bonjour, vous.
Oui bonjour, c'est pourquoi ?
C'est qu'il fait... terrrrrriblement chaud dans cette mine et...
Vous êtes Andrea?
Heu ... Oui...
On m'a prévenu d'votre petit jeu, vous avez signé pour dix heures de mine, non?
Oui, mais...
Mais rien du tout, vous allez finir vos dix heures et après vous pourrez aller faire c'que bon vous semble...
Vous ne comprenez pas, c'est imp...
C'est important, je sais, c'est même vital, votre vie en dépend, celle d'autres gens aussi, peut être même des enfants et... ça ne change rien. Bonne journée.




C'est de loin la pire idée que j'avais eu ces dernières heures. J'avais soulé le maitre de section, le gardien de la porte Ouest, celui de la porte Est, et celui de la porte principale. J'aurais peut être juste dû attendre et le faire intelligemment. Le feu a pris, plus rapidement que je l'aurais voulu et hop... J'étais prisonnière.
Encore dix heures. Enfin sept heures et cinquante deux minutes. Juste assez pour ne pas pouvoir prendre la route ce soir. La prochaine fois, je lirais mon journal avant d'embaucher.



BERDOL !





Sancerre.
Samedi soir. Restez-y.

Et emmerdez les promesses, elles n'ont jamais eu de valeur lorsque j'en fais partie.

Je sais qui vous êtes,
Vous êtes vrai, je me permets donc de venir.

D.A.


ANDREAAAAAAAAAA
J'arrive j'arriveeeee! Sale con!

_________________
Andrea_
[Malade.]



Mais pas à crever, faut pas déconner.
Non malade comme un chien, ce qui est totalement débile parce qu'on a rarement vu un chien blanc comme un linge et fiévreux ger...

Broarrrrrr*

Et merd'...


Gerber tout ce qu'il peut -et même plus-.
J'peux vous dire que j'ai rarement été aussi heureuse de me réveiller seule, parce que j'suis pas sûre qu'Ombre aurait été content de voir en détail ce que j'avais mangé la veille au soir.
D'ailleurs si vous vous penchez un peu vous pouvez voir les petits pois, hey c'est la classe ça, y en a même un qui n'a pas été mâché! Tu l'vois pas? Mais si juste à côté de...



Des carottes? Mais...


J'ai pas mangé de carottes, encore un mystère de la vie à résoudre pour SuperDéa. Enfin quand j'aurais fini de...
Broarrrrrr

Putain...


Faut voir le bon côté de la chose, ça pourrait être pire. Nan c'est vrai j'pourrais en plus avoir la...
Nan pas ça... Pas ça.. Tout mais pas ça !

Ahah vous y avez cru hein! Nan en fait c'est juste le service d'étage qui se ramène pour le p'tit déj'. Et j'suis pas en état.
La main s'accroche à la poignée de la porte et le pied droit évite de justesse une flaque de... -j'vous passe les détails-. Le regard est morne et la voix... vaseuse.


N'entrez pas!
Dame tout va bien?
N'entrez pas j'vous dit, tout va bien pa..oua....partez
Mais vous aviez demandé un déjeuner à la hauteur de votre personne, en exigeant charcuterie, fruits frais, pain et v...

Brooaaaar*
Dégagez.
J'vous laisse quand même le fromage devant la porte, c'est du brebis il est coulant à souhaits. Allez, à plus tard.



La prévenance des gens n'a pas de limites. Mon estomac, oui. La journée va être longue...





* oui, c'est un bruit de vomito.
** : variante de *, qu'on ne présente plus. Légèrement plus amer que le premier, il accroche légèrement au palais.

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