Andrea_
[ Orléans moins un.]
Un jour encore.
Dans un jour nous serons à Orléans et les forces m'abandonnent.
Comme si le destin ne voulait pas me laisser affronter pleinement les souvenirs qui s'y trouvent. Comme si la douleur d'y remettre les pieds sans l'espoir d'y trouver ma moitié n'était pas suffisante.
J'angoisse.
J'angoisse comme je n'ai jamais angoissé. Je sais, tout se fait et tout se défait. Il faut y aller pour avancer, pour tourner la page. Il faut y aller pour tirer un trait sur ce passé qui m'a élevé si haut que la chute a été des plus brutales.
Il n'y a pas de retour en arrière possible. Aucun. Et je n'ai nul besoin de voir le corps de mon Brun pour savoir qu'il a bel et bien quitté ce monde.Je t'écoute Ombre. Je t'entends retirer une à une les couches de ma culpabilité avant d'en draper mon double D. J'écoute impuissante la fin d'une histoire d'amour incroyable. La fin de mon histoire. Une fin qu'il aurait fallu écrire, un jour ou l'autre, mais que je n'avais pas imaginé un seul instant devoir écrire seule. On l'avait dit, ça serait la fin ensemble ou pas du tout. Une fin à quatre mains et nulle autre. Mais tu t'es envolé.
Ton souvenir plane sur ce retour et en gâche les retrouvailles. J'éviterais soigneusement tout ceux dont nous avons fait la connaissance. Je ne veux affronter ni leurs regards désolés, ni leurs pensées assassines, ni leurs questions et encore moins mes réponses. Je ne veux pas. Je ne peux pas.
J'angoisse car je sais pourquoi tu es parti. Tu n'as pas quitté ce monde Dd0die, c'est moi que tu as quitté. C'est moi et moi seule que tu as voulu punir en rejoignant les cieux. Et tu serais ravi de voir le mal que ça me fait. Ombre a raison, la culpabilité est bien pire que la mort. Tu aurais pu me tuer, tu aurais pu t'enfuir avec une autre, tu aurais pu devenir le pire des merdailles que ça ne m'aurait pas fait suffisamment mal. Tu voulais t'enfuir sans que je puisse te rattraper. Tu voulais que je sache qu'il ne restait rien, pas même des miettes à récolter.
Rien n'enlèvera ce que j'ai fait mais aucune faute ne peut justifier ce que tu as fait.
Mais tu as choisi, et j'ai choisi d'accepter ta sentence.
Tu es mort, et vivre est ma pénitence.
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Un jour encore.
Dans un jour nous serons à Orléans et les forces m'abandonnent.
Comme si le destin ne voulait pas me laisser affronter pleinement les souvenirs qui s'y trouvent. Comme si la douleur d'y remettre les pieds sans l'espoir d'y trouver ma moitié n'était pas suffisante.
J'angoisse.
J'angoisse comme je n'ai jamais angoissé. Je sais, tout se fait et tout se défait. Il faut y aller pour avancer, pour tourner la page. Il faut y aller pour tirer un trait sur ce passé qui m'a élevé si haut que la chute a été des plus brutales.
Il n'y a pas de retour en arrière possible. Aucun. Et je n'ai nul besoin de voir le corps de mon Brun pour savoir qu'il a bel et bien quitté ce monde.Je t'écoute Ombre. Je t'entends retirer une à une les couches de ma culpabilité avant d'en draper mon double D. J'écoute impuissante la fin d'une histoire d'amour incroyable. La fin de mon histoire. Une fin qu'il aurait fallu écrire, un jour ou l'autre, mais que je n'avais pas imaginé un seul instant devoir écrire seule. On l'avait dit, ça serait la fin ensemble ou pas du tout. Une fin à quatre mains et nulle autre. Mais tu t'es envolé.
Ton souvenir plane sur ce retour et en gâche les retrouvailles. J'éviterais soigneusement tout ceux dont nous avons fait la connaissance. Je ne veux affronter ni leurs regards désolés, ni leurs pensées assassines, ni leurs questions et encore moins mes réponses. Je ne veux pas. Je ne peux pas.
J'angoisse car je sais pourquoi tu es parti. Tu n'as pas quitté ce monde Dd0die, c'est moi que tu as quitté. C'est moi et moi seule que tu as voulu punir en rejoignant les cieux. Et tu serais ravi de voir le mal que ça me fait. Ombre a raison, la culpabilité est bien pire que la mort. Tu aurais pu me tuer, tu aurais pu t'enfuir avec une autre, tu aurais pu devenir le pire des merdailles que ça ne m'aurait pas fait suffisamment mal. Tu voulais t'enfuir sans que je puisse te rattraper. Tu voulais que je sache qu'il ne restait rien, pas même des miettes à récolter.
Rien n'enlèvera ce que j'ai fait mais aucune faute ne peut justifier ce que tu as fait.
Mais tu as choisi, et j'ai choisi d'accepter ta sentence.
Tu es mort, et vivre est ma pénitence.
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