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[RP] Journal d'une chiasse en goguette

Andrea_
[Mais... où are you ** ?]


Je vous souhaite d'être Vous.
Le seul fait de rêver est déjà très important.
Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir.
Et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns.
Je vous souhaite d'aimer ce qu'il faut aimer.
Et d'oublier ce qu'il faut oublier.
Je vous souhaite des passions.
Je vous souhaite des silences.
Je vous souhaite des chants d'oiseaux au réveil.
Et des rires d'enfants.
Je vous souhaite de résister à l'enlisement.
A l'indifférence, aux vertus négatives de notre époque.
Je vous souhaite surtout d'être vous.*


Je vous souhaite de vous trouver dans ce monde différent.
Je vous souhaite de creuser votre espace,
Et de faire votre nid.


Il n'est plus là.
Deux matins que son odeur n'est plus là à mon réveil,
Deux matins que je suis seule.
Deux matins, qu'il y a les blonds,
Et que je ne les vois pas.
Deux matins, et deux de trop.


Un bureau de police qui part en fumée,
Une spectatrice qui se repaît du spectacle,
Et la folle envie d'hurler.

Des souvenirs qui reviennent au galop,
Des pensées, au second plan bien vite reléguées,
Un brun avaleur de tartines en coin de cerveau,
Un blond qui trop loin s'est envolé,
Et cette ombre restée avec des pecnos...

Revenez moi...
Où par la peau du séant qu'jviens vous chercher !



* Jacques Brel
** où êtes vous, en franglich

_________________
Andrea_
[L'Anjou, avec deux ailes, pour mieux voler ?]




Ainsi font, font, font,

L'ennui, toujours ce sentiment qui...
Et bien NON, c'n'est pas l'ennui cette fois, mais bien l'envie de faire caguer l'monde qui m'avait porté à droite à gauche.

Moi - on aurait pu m''appeler Dieu mais... Y avait déjà " copyright déposé", et même si j'étais bien mieux que l'original, bah... honneur aux nobles, fichu pays... - Bref, j'me suis pointée là où il était censé se passer quelque chose.

J'ai pas été déçue...


Les petites marionnettes...

Bureau de je n'sais quoi, y avait une donzelle qui piaillait, et ses dires m'amusaient beaucoup.
En gros, elle disait qu'elle avait été brigandée -un mouchoir?-, et que sa plainte n'avait pas été prise en compte, et blablabla, et un pecno est arrivé, disant que comme elle n'habitait pas l'duché, elle pouvait s'tou... que ça s'rait jamais jugé, bon c'était pas dit comme ça, mais ça revenait au même. Et elle insistait la pépette ! J'ai demandé à " mes amis" de venir, parce qu'ici ils risquent rien, ils pourront travailler sans soucis...
Moi j'avais juste envie d'lui dire " mais ma grande, c'est PARTOUT, qu'on peut bosser tranquillement, tant que tes brigandés sont pas sorciers sur les bords..."


Parce que l'Anjou n'était pas vraiment une terre d'asile pour les brigands et autres " méchants - réponse dans quelques jours, uhuh-, mais TOUT le royaume l'était.
Ah des procès pour " troubles à l'ordre public" -dont il faudrait revoir le nom parce que les vilains-pas-beaux-videurs-de-bourses ne troublent pas l'ordre public mais juste le sommeil d'un ou deux pigeons assez inconscients pour se balader sans escorte-, j'disais donc, des procès comme celui ci, y en avait. Bizarrement, y en avait surtout quand les pigeons sus-nommés se réveillent avec -on suppose hein-, un petit mot signé de leur voleur.


Ainsi font, font, font

Si j'vous jure !
Ils se font voler, en pleine nuit, et même avec le choc, la nuit, le brouillard, et le fait que souvent les voleurs sont des pros hein, bin ils arrivent en plus de se souvenir de leurs visages, de la façon dont ils étaient habillé - à deviner leurs prénoms ! Trucs de fous non?

L'Anjou devait sûrement fonctionner comme le comté de Toulouse...
Les requêtes n'aboutissaient qu'avec un dessin que chaque brigandé faisait lui même. Un dessin de... sa mémoire et ses visions.
Faut quand même bien comprendre la chose : le mec, il se réveille en ayant pris un shoot sur le coin de la tête, il se rappelle de tout ! Il ramasse le peu de dignité qui lui reste, il va porter plainte, et paf, s'il veut être entendu il FAUT qu'il fournisse un dessin de sa mémoire. Pas un dessin du voleur hein, un dessin de sa MEMOIRE.

Alors j'sais pas c'que les juges fument, ou mangent, ou absorbent, mais y a quand même des choses qu'ils devront expliquer au très haut. Et pas c'lui qu'est dans la pièce... Parce que Dieu -le vrai- c'est comme le sucre dans l'lait, plus on l'cherche et moins on l'trouve, et qu'le Kirke, bah... il est souvent partout.


Trois p'tits tours et puis s'en vont...

Et finalement ? Bah... J'ai rien dit. Ouais, j'avoue, j'suis moi même étonnée, mais en même temps, on va pas toujours répéter la même chose hein. Puis j'avoue... que ça m'arrange assez.
Ce qui est moins arrangeant par contre c'est un peu " le mec qui débarque n'importe où, même en chemin" pour t'emprisonner dans une cage faite de ... heu... lianes.- Lianes j'ai dit, pas Eliane, parce que là, c'est vraiment moche.
Enfin tout ce qui peut former une cage dans la nature en fait, sauf qu'on prend l'risque de mourir de faim sur un coin d'route. Seul, dans une prison imaginaire, où vous avez été mis par un garde imaginaire, qui vous a trouvé alors que vous êtes à trois comtés de là où vous avez été jugé. Jugé par un document sorti de nulle part, qui en plus n'a aucune valeur puisque tout l'monde sait qu'il est simple de dessiner ce qu'on veut.
Heureus'ment pour les autres, j'suis nulle en dessin... Et j'refuse de dessiner en l'absence de mon avocat.


Elles reviendront... les petites marionnettes

Elles reviendront, quand les marionnettistes le voudront...


_________________
Andrea_
[Né poussières, tu redeviendras poussières ... ]


Que plus jamais on dise que je n'y connais rien à la religion.
D'ailleurs plus je me penche sur la question, plus je trouve ça absurde. Bref.

Un soir, une taverne, un blond, une blonde, une rousse, un oeuf et un brin de folie...
L'envie de faire cuire un oeuf - l'expression va te faire cuire un oeuf prend vraiment tout son sens-, et la troupe qui se dirige vers le bâtiment saint. Paraît qu'l'idée v'nait d'quelqu'un d'autre, mais c'est bien connu que j'retiens que c'qui m'arrange.

L'alcool lentement s'est renversé sur le bois, la torche doucement s'est approché et le tout s'est embrasé. Mais croyez le ou non - mais croyez le- LE miracle a eu lieu.
Dans une ville -Limoges en l'occurence- où il ne se passe jamais rien - nous avons retrouvé des survivants !
Parce que oui, on pensait vraiment que tout le monde était mort. Du genre décimé par un virus mortel et peut être même pas encore codé, ou alors juste pour l'occasion.
Il aura suffit de moins d'une demi heure, avant même que le feu soit allumé pour que le bâtiment soit cerné -imaginez si on était venu prier... quel accueil !-.
Ensuite tout s'enchaîne dans un balet déconcertant...

Astana qui soi disant envoie sa torche à Lhyra -mais tout l'monde sait qu'elle la visait !-, Le blond qui prend la mairesse en otage, un pecno du coin qui se retrouve à tenter de m'assomer avec son bouclier avant même d'être entré dans l'église - oui, à Limoges, comme à Marmande, nous avons beaucoup de supers héros- la comtesse qui se réveille soudainement - faut vraiment que je revienne dessus, j'voudrais pas oublier...-, la fille de la défunte Reyne qui se met à parler comme un chartier - on voit l'éducation que maman a donné...- Lhyra qui foue le feu et... s'accroche à la corde de la cloche avant de s'envoler via les airs - oui oui c'est exactement ce qu'il s'est passé -, la super hérote -hahin- qui tire sur Lhyra qui lui tombe dessus et lui explose la tronche - j'invente rien !- La blonde qui se rapelle qu'il y a une porte derrière et qui la tient ouverte, juste le temps de prendre un chandelier -souvenir souvenir!- avant de filer, suivie de près par le reste des fous.

Donc, tant que j'y pense je reviens sur le cas de la Comtesse. " CAS " c'est l'mot le plus adéquate que j'ai trouvé. La p'tite dame elle dormait dans l'église... Depuis combien de temps on n'sait pas - mais elle, le sait-elle?-, c'est à se demander si c'est une coutume en Limousin de jouer à la belle aux églises dormant.
Donc elle se réveille, étonnée du bruit - c'est rien chérie on est juste quatre à foutre le bazard, tout va bien s'passer...- et le meilleur dans l'histoire, c'est qu'ELLE, elle a le sens de l'hospitalité - et de l'éducation, prends note Elisa, prend note!-. Là où beaucoup auraient hurlé, craché, tapé des pieds voir même mouillé leurs houppelandes, elle s'est contenté de mettre la main devant sa bouche pour ne pas qu'on voit son baillement. N'est elle pas mignonne hein? Franchement ? Z'avez pas envie de lui faire un bisou bisou et de chanter ? Y a que moi ? ça m'gène pas j'suis pas pudique... " Je serais sans pareille pour faire sortir le soleil... Rien ne rendra plus tendre... la mousse à bisou.."


Sacrée soirée quand même... Jamais l'voyage n'aura été aussi plaisant, chacun le sourire aux lèvres du dawa accompli, enfin presque tous... Parce que le blond, il est malade sur un ch'val et qu'c'est pas un chandelier qu'j'aurais du piquer mais un baquet... - quoi fallait pas l'dire?-


Y a pas à dire quand même... Le Limousin c'est comme l'Anjou, c'est un monde à part...
On r'vient quand?


[Cheffe Aldraien
Merci de citer la source de votre citation & bon jeu.]

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Andrea_
[Les hommes, encore et toujours...]




J'ai toujours pas compris comment ils fonctionnaient. Du moins pas en totalité. Y a quand même des p'tis détails que j'ai chiné et qui me serviront toujours.
Par exemple.




Les trois phrases qui doivent vous mettre la puce à l'oreille

Faut quand même se rendre à l'évidence, y en a plus que trois. Mais j'ai jamais dit que j'avais la science infuse, encore moins en ce qui concerne les hommes, c'est pas comme si j'en avais été un dans une autre vie - hahin-.



Chérie, il faut qu'on parle

J'sais pas comment vous le sentez, mais personnellement je le sens mal. Du genre vraiment mal. Vous pouvez contourner le soucis en tentant un " j'me déshabille et je tente de te réduire en cendres avec mon regard de braises", s'il ajoute " on verra plus tard", c'est que ça sentait pas si mauvais qu'ça, s'il enchaîne sur un " Non, il faut vraiment qu'on parle.", rhabillez vous -c'est l'cas d'le dire, vous allez morfler, parce que vous vous en doutez, il va pas vous parler de votre dernière nuit d'amour, ni de votre soufflé au fromage et encore moins de la pluie et du beau temps. Madame, vous avez fait une connerie, et va falloir assumer.


Tu d'vineras jamais qui j'ai revu !

ça c'est ce qu'il pense, parce qu'en fait il n'y a que deux solutions. Soit c'est un de ses exs - car dans ce royaume beaucoup les collectionne- soit c'est un des votres - idem-.
Donc là, faut la jouer serré, répondez juste " Ah non qui ?", ayez l'air benêt, un bon air con sorti tout droit de derrière les fagots. Si c'est une ex, et pour vérifier qu'il n'y a pas anguille sous roche -ou baleine sous grain de sable- tentez le tout pour le tout " Emilane * ? la Grognasse qu'était plus bête que ses pieds ? Celle qu'avait un séant tellement large qu'il lui fallait toujours un banc ? ", oui, c'est moche, et c'est d'ailleurs totalement faux -ou pas-, mais s'il répond " oui ! Elle n'a pas changé", vous avez le droit de lancer un " yes **", bon, s'il répond " c'est devenu une jolie femme tu sais", vous avez aussi le droit de lui faire tomber l'omelette brulante sur le coin du museau, un accident est si vite arrivé...
Si c'est un de vos ex, un conseil, s'il vous a marqué évitez de le dire. Les yeux brillants et les joues rosées ça fait désordre.



Je me sens bizarre.

Alerte suprême. Votre homme va se plaindre. En long en large et en travers il va vous expliquer comment il a pris froid, combien il a mal, pourquoi lui, il a plus mal que vous quand vous êtes malade.
Un homme malade, ça agonise. C'est pas une légende urbaine qu'onr aconte aux petites filles pour pas qu'elles se marient. C'est vrai. VRAIment VRAI.
Il va garder le lit pendant des jours, poussant des cris d'animal en pleine éxécution, agoniser pendant des heures, vous demander une tisane et se plaindre de la chaleur, du goût qu'il ne sent pas à cause de son terrrrrrrrible virus triple mortel que jamais on ne trouvera un vaccin - l'homme est avant-gardiste, surtout dans cet état-, peut être même qu'il ne guérira jamais et qu'on devra l'amputer. Il vous fera promettre sur son lit de mort que quoiqu'il arrive vous serez heureuse, vous referez votre vie sans lui.
Il vous dira combien il vous a aimé, bla bla bla,
Des jours que ça durera. Et ça c'est uniquement s'il a le nez qui coule, imaginez s'il avait la grippe !



Bientôt nous verrons les trois phrases qui vous feront douter de sa fidélité.


* toute ressemblance avec un personnage déjà existant n'est que pure coïncidence, merci de ne pas porter plainte à la cour d'appel des royaumes.
** Yes : oui, cri de guerre de Chouchou dans un gars/une fille, un couple déjanté habitant Marmande.

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Andrea_
[ Les trois phrases qui doivent vous faire douter de la fidélité de votre homme. ]




Approfondissons le concept.


La Fidélité est un concept fort simple à comprendre - à première vue-. Personnellement, j'avais toujours cru que la fidélité c'était simplement le fait de n'avoir qu'un partenaire. Partenaire de "humhum" on s'est compris. Vous pouvez être fidèle et jouer aux billes avec le voisin - comprendre au premier degré hein-.

Seulement un jour, j'ai voulu en savoir un peu plus et comprendre EXACTEMENT ce que ça voulait dire. J'ai cherché, cherché, jusqu'à croiser en taverne le petit Robert, homme fort intelligent de notre époque, m'a dit mot pour mot :

FIDELITE : qualité de celui qui est fidèle à ses engagements.

Donc, la phrase n'étant pas bien compliquée, mes cheveux n'étant pas blonds et mon taux d'alcoolémie totalement acceptable, j'ai compris. ça vous étonne, je sais, mais c'est pourtant le cas.

C'est donc une qualité -bien que ce point me semble discutable et pas qu'à moitié-, de celui qui respecte ses engagements.
Si - comme moi- vous suivez bien, il est tout à fait possible de fabriquer à son homme de telles cornes qu'il lui sera impossible de passer les portes, ET d'être fidèle. Vous savez donc maintenant qu'on peut répondre Oui à la question tant redoutée Êtes vous fidèle ? et nous lancer dans une fabrique de cornes en tant que professionnelle - pensez à vous déclarer auprès de votre commune- , sans réellement mentir, c'est t'y pas bien fait la vie ? Il est pas cool le petit Robert ?


Bref, le soucis - parce qu'il y en a un-, c'est que votre homme vous a peut être fait le coup. C'est moche hein, dans ce sens là ?! Mais l'homme est ainsi, fourbe, bête et... tellement lui. Pour vous sauvez, Mesdames, d'une traîtrise dont vous - surtout votre égo en fait- ne se remettrait pas, je vous offre les trois phrases qui doivent vous faire douter. Sachant qu(il faut douter du tout, même du doute *




Ah Chérie Chérie, je t'ai pas dit, je mange pas ici !


AH oui... c'est ballot hein ?! Parce qu'en toute bonne femme d'intérieur qui se respecte, le repas était prêt, la maison était nikel, et vous aviez même mis du bois dans la cheminée, promesse d'une soirée pleine de rebondissements.
Si vous n'avez aucun doute sur votre talent de cuisinière, et qu'aucun repas de quartier n'est prévu -parce que quand même, vous le sauriez-, que Monsieur se permet de prendre son bain alors qu'il l'a déjà pris la semaine dernière, qu'il se paye le luxe d'enfiler une chemise propre, et qu'il chantonne en laçant ses chausses, Mesdames, désolé, mais y a anguille sous roche, ou carrément baleine sous coquillage.
Laissez le partir, couchez les mioches, enfilez votre super tenue camouflage - évitez de sortir comme un cas Mion repeint- et suivez le.
Ce soir, c'est votre soir, tout est permis ! - Et même si on n'est pas vendredi !-




Oh non, j'pas envie ce soir...


Là, là, ça sent vraiment mauvais. J'dirais même ça peut pas sentir plus mauvais qu'en cet instant précis. Votre homme n'a plus envie de vous, votre homme vous fuit, il simule le ronflement chaque soir depuis au moins... au moins.. oula... oui, au moins TROIS jours, il vous a même fait le coup du mal de tête ( Cf quelques pages avant) alors que vous savez pertinemment pour l'avoir utilisé une ou deux fois -hahin- que c'est THE excuse par excellence pour éviter de passer à la casserole.
Il va falloir creuser...




Oui


Oui je peux imaginer votre tête. " Oui ". Mot banal. J'aurais pu dire "non", " et", "hum?" ou encore " j'ai froid", " on mange quand?" c'est simplement pour que vous compreniez que votre homme est... un homme. J'aurais même du dire " votre homme N'est QU'un homme.

HOMME : animal légèrement plus évolué qu'un cochon, dont les caractères génétiques sont très proches d'ailleurs, mais dont l'instinct n'est pas encore développé. L'homme ayant choisi de cultiver son corps avant son esprit - alors que la femme est bien entendu, capable de faire les deux-.

Pour cette seule raison - qu'il soit un homme-, doutez, de tout, et toujours.



* Citation d'Anatole France.

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Andrea_
L'envol des Colombes...


Les larmes du passé fécondent l'avenir * ...



[ Tombée du nid]

Quelque part dans la campagne près de Toulouse, c'est à la lueur de l'aube qu'elle a choisi de naître. Elle...
C'est une fille... A peine née et déjà observée, dévisagée, 4 paires d'yeux rivées vers elle. ça promet pour le futur non?
Le jour se lève, et il fait chaud... Nous sommes en Juillet, peu importe l'année, personne ne fête jamais son anniversaire.
Très vite elle a été nommée Andréa. Elle est l'attention de toute la famille, petite famille pour l'époque, un ainé qui ne survivra pas à l'hiver suivant, un cadet, et elle.
Une enfance parfaite, choyée, aimée, sur protégée par son frère qu'elle nomme affectueusement Dada.. le sien, son frère. La même peau pâle, les mêmes yeux bleus, il est blond et elle se sont des fils chatains qui ornent ses épaules. Peu importe, il est son double, son grand frère et il est toute sa vie.
Ce n'est pas le paradis, ses parents vivent de ce que la terre leur offre, on mange souvent la même chose, on ne fête pas Noel, on ne va pas à la messe, on ne déborde pas de jouets en tout genre, mais qu'importe, ils sont là. Tout son p'tit monde autour d'elle, et rien ne peut leur arriver...
Les " De La Colombière " n'ont pas un grand nid mais ils sont ensemble.




[Quand on perd le peu qu'on a ...]

J'ai 8 ans...
J'ai 8 ans et mon paradis s'écroule...
Qui peut croire que tout peut s'écrouler en un instant... Et un instant, qu'est ce que c'est quand on a huit ans...
Un père qui faiblit, un frère qui travaille d'arrache pieds pour que rien ne change dans l'univers de la petite princesse, une mère qui tente de suivre. Une gamine qui ne voit rien. Ils sont tellement doué pour tout cacher...
Peut on cacher à une enfant que son père meurt?
Croyez bien que si ça avait été possible ils l'auraient fait... Je reste impassible... Le début d'un long combat pour masquer ma peine. Il faut un point de départ...
J'ai huit ans, et je viens de perdre mon père.Plus jamais son regard ne se posera sur moi, plus jamais sa main n'ébourrifera mes cheveux, plus jamais il me dira combien il m'aime, plus jamais il ne m'expliquera la chance que j'ai d'être née ici. Mais j'ai mon frère. Mais j'ai ma mère.
Il est là... toujours dans un coin mais plus jamais je ne pourrais le toucher. Les premiers pas de la frustration pour une gamine qui avait été épargnée par la vie, et par la mort. Peut ètre qu'à trop avoir, un jour on paye le prix fort. La Jolie a raison... A voler trop haut, on se brûle les ailes... Sauf qu'il fait froid, il fait froid et mon coeur pour toujours allait se glacer.

Il a 15 ans maintenant, et il me demande de venir, il ne veut pas jouer, il veut parler. Naïveté quand tu nous tiens...
Il dit qu'il m'aime, qu'il est désolé, il passe ses mains dans ses cheveux, il ne veut plus me regarder... J'ai longtemps chercher à croiser son regard, j'aurais donné tout ce que j'avais pour sortir un mot, mais... je n'avais que lui et maman...
Mes yeux parlent pour moi, des perles brulantes glissent sur mes joues. Mais personne n'est là pour les sécher.
J'ai huit ans et je n'ai plus que ma mère puisque mon frère a décidé de foutre le camp, de prendre son balluchon et d'aller servir de chair a canon.

Continuer de vivre, s'isoler... voir sa mère dépérir, ne plus pleurer, vivre ça de l'extérieur.
Je n'ai jamais compris ma mère et je ne lui pardonnerais jamais mais elle a choisi de mourir de chagrin. Une bien jolie excuse qui maquille la tristesse d'une mère, et sa lâcheté de ne pas avoir su et voulu s'accrocher a ce qui restait. Elle a choisi de me laisser seule.

J'ai huit ans, et ma famille m'a abandonné.






Et depuis, ils fuient. Tous.

Les blonds, les bruns, les chataîns, et même les roux, les rares qui ont pu m'approcher - d'ailleurs il n'y a eu qu'un mi-roux-.


Ils fuient.

Les grands pères, les pères, les oncles, les cousins, les frères, les fils.



Ils ne fuient pas vraiment... Tu anticipes...



* Alfred de Musset
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Andrea_
Direction ? Par là bas !




Deux mouvements avaient suffit :
- envoie d'un pigeon
- retour d'un pigeon.
Nous n'étions plus embêté par le pliage des tentes -surtout la mienne-, nos bagages étaient donc sommaires. 'Fin surtout les miens, puisque je n'avais pas la chance, MOI, d'avoir un esclave.



On va où ?
Devine!, des beuhs, du vin. Alors ?
boeuf bourgu..
Oui, il est fort en charade.La Bourgogne!
Et il avait l'air fière. J'lui aurais filé un coup d'paluche dans l'museau si j'avais été seule avec lui - mais c'était pas l'cas-, mais j'me suis contentée d'une pichnette derrière l'oreille et d'une réponse des plus sommaires, comme nos bagages.

Râté. Sommaire, j'avais prévenu.



Faut dire que j'ai pris le Thoros par les cornes le prévenant d'une désertion proche. Très proche, du genre... à l'instant - comment ça je l'ai pas prévenu ?, j'ai oublié? c'est con...-. Au petit matin donc, alors que nous venions de passer les lourdes portes de la ville de... d'une ville de l'Ouest, j'ai déserté, non sans coller une torgnole à l'Antoine, souvenir d'une rancune que je n'oublierais pas de sitôt.

La Blondeur était déjà en place, montée sur son cheval elle faisait bien trois tête de plus que moi. Décidément, faut vraiment que j'investisse, je mérite plus fière monture que ma bourrique. Mon regard avait balayé l'assistance, qui -pour le moment fallait l'espérer- se composait uniquement de la Danoise et .. de ma Personne, ce qui en somme regroupait les meilleurs. J'ai pas osé lui demander où était son bagage à main - Will-. J'ai pas d'mandé non plus où était Alzin et sa grande Duduche parce que j'en avais rien à carrer, ni Lhyra, parce qu'elle ça faisait un moment qu'on l'avait paumé dans la pampa.


J'allais gueuler - et personne ne dit " encore" pour prévenir le blond qu'un grand voyage à dos de mûle l'attendait, lui qui adore sentir ses boboles s'écraser contre la selle, mais le Blond ayant un minimum d'instinct de survie avait juste perdu un peu de temps à rassembler ses affaires - comprenez que Monsieur s'est fait un panier repas-.



Pour la première fois depuis plusieurs semaines, l'impatience me gagne - ma patience, elle, m'a quitté depuis bien longtemps, genre... il devait être collé au placenta-. Dans ma tête une seule chose résonne...


Ma Douce Chymère à la Lueur d'une nuit sans Lune


J'allais retrouver... mon Roy.
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Andrea_
Comment, après avoir enflé les duchés, ils tentent de vous (le) faire payer...




J'ai jamais été très...honnête. Enfin comme je l'ai déjà expliqué - et comme je le pense intimement-, le bien, le mal, tous ces concepts primaires à la noix sont subjectifs. En gros si je pense que c'est bien, alors c'est bien. Si c'est mal pour moi, bah... c'est mal. Primaire qu'elle a dit la dame.
Disons que si certaines de mes actions m'ont parfois empêché de dormir, hummm, bon c'est jamais arrivé à part une fois - curieux !-, bah y en a une qui me passait largement au dessus. Enfin plutot en dessous. Bon, j'dois avouer que certaine fois, je me plaisais à rire, voir même je me vantais de " ça", bin jen étais fière. Jusqu'à ce que je me prenne sur le coin du museau un pigeon me rappelant mon " déli".

La pauvre dame avait pris un papier d'une qualité supérieure - genre fabriqué à " claire-fontaine", cent pour cent " Et colo" -, et, armée de sa plus jolie plume, avec une encre du plus bel effet - de poulpe des caraïbes-, m'avait gentiment réclamé... Tindam ! Les taxes des tavernes !


J'étais abasourdie. Enfin, j'aurais dûe l'être. Je suppose. Enfin je suis presque sûre. Mais en fait non. Rien du tout. J'ai fait fille qui n'avait jamais reçu ce pigeon. Le papier - vraiment joli, désolé d'insister mais je l'ai eu en main et vraiment c'était du beau - a brûlé - et la fumée aussi était belle! -, le pigeon après avoir été vidé a été brûlé -pour éviter toute fuite émise apr un " trace-heures" - et mangé, et pour être sûre que personne n'observait, j'ai soudoyé deux clodos, j'ai heu... débarrassé la ville d'un chien, qui aurait pu aboyer pour me dénoncer !-. Enfin bref, grand ménage le NCIS* aurait pu passé qu'il aurait rien trouvé.
J'étais débarassée. Soulagée. Pour de vrai cette fois.
Mais y a fallu qu'un second pigeon me réveille - d'ailleurs Samthebeast, si tu m'entends, tu me dois une paire de braie, ou un nettoyage au "Presse de Sing"- assez bizarrement pour comprendre que non, ils me lâcherait pas.
Celui ci était signé de la main d'un homme, que j'étais sûre d'avoir déjà croisé mais on s'en fiche, beaucoup plus sommaire, il me demandait juste si j'avais reçu le premier pigeon, et dès fois que non - et ça tombe bien puisque je ne l'ai jamais reçu-hahin- -, il me redemandait ces catins de taxes, le poids des quelques 4500écus et des bananes que je devais me tombaient sur les épaules. Je ne pouvais ignorer un second pigeon - c'est écoeurant à force, le pigeon, même en vairant les accompagnements, qui veut des recettes?- j'ai donc moi aussi pris la plume. En espérant rapidement une réponse.






De moi, Andrea De La Colombière, Créature divine, beauté fatale, attachiante de son état, adorable, belle et rebelle -hahin-
A vous, Samthebeast, simplement vous.




Oyé Oyé,

Qu'il soit su de vous - ça sera déjà pas mal- que j'ai bien reçu le courrier de votre humble servante, M'dame le prévôt Domica ou un truc dans l'genre,
Qu'il soit su de tous que oui, moi, Andrea De La Colombière, Créature divine, beauté fatale, attachiante de son état, adorable, belle et rebelle, bref, Moi, j'ai effectivement reçu un minimum d'éducation et que par conséquent, je sais lire.


Par contre,

Attendu que le minimum d'éducation que j'ai eue n'a pas été suffisante pour me donner un tant soit peu de conscience... Oh mince... c'est Ballot.
Attendu que je n'ai ni les moyens, ni l'envie de payer ces fichues taxes...
Attendu que je n'y prendrais aucun plaisir, et qu'aucun remord ne m'empêche de dormir sur mes deux oreilles - à part peut ètre la perte de Pinpin, ma peluche lorsque j'avais 4 ans, je l'ai oublié à la messe, hahin-


J'annonce officiellement que vous allez pouvoir vous carrer bien profondément toutes les taxes réclamées, les orifices incriminés étant laissé à libre convenance, je ne pourrais être tenue responsable des dégâts éventuellement commis.

Je reste à votre totale disposition pigeonnale, et prendrais peut ètre même le temps de me déplacer pour visiter votre joli tribunal, qui sait, peut ètre vous ferais-je même l'honneur d'apparaître à la barre et, si Dieu le veut, j'enjoliverais vos geoles pendant quelques jours, j'en jouie d'avance.



Bien à vous,
Moi.



J'ai pris soin de garder son pigeon - qui était bien gras- pour lui envoyer mon message à dos de souris, parce que Ouam', il me pardonnerais jamais si je laissais repartir autant de nourriture d'un coup, il est un peu radin, c'est mon avis ça expliquerait pas mal de choses...
Enfin bref, à dos d'souris le p'tit mot il est parti... J'aurais dû lui dire -peut être- que même si j'avais les écus je ne paierais pas?




NCIS* : Le National'Centre d'Investigations Supers sérieuses.
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Andrea_
Mon petit bonhomme...




Des mois, que je ne t'ai plus vu. Des mois que j'attends, que j'espère, que je rêve de te serrer dans mes bras.
Des mois, des années...


Tu as pointé le bout de ton nez juste avant Noël,
Tu n'étais pas, comment dire sans te brusquer... Je n'avais jamais voulu d'enfants. Je n'en voyais pas l'interêt, incapable de penser à autre chose qu'à ma petite personne je ne voyais pas comment gérer mon bonheur et celui d'un petit être tel que toi.
Tu as finalisé un amour que tes parents pensaient infini, comme quoi même les grandes personnes font des erreurs. Nous avons eu le plus beau des cadeaux, toi, et nous, j'en, paye aujourd'hui le prix fort. Séparés, JE dois vivre sans toi, parce que JE l'ai décidé, parce que J'ai cru pouvoir me passer d'un petit bonhomme d'à peine 8 livres. Parce que pour la première fois de ma vie, je n'ai pas fait preuve d'un monstre d'égoïsme en t'enlevant à un père pour qui tu représentais tellement.
Parce que je connaissais son enfance, parce que je savais qu'il ne s'en remettrait pas, j'ai naïvement pensé que je t'effacerais de ma vie. En claquant des doigts.
Et j'ai claqué mon Ange, si tu savais comme j'ai claqué des doigts. Mais je n'aurais pas TOUT donné pour t'oublier. Parce que je ne le veux pas... Parce que tu es le seul homme de ma vie, le seul que je respecterais, le seul que j'aimerais, du jour de ta naissance à tout jamais.

Sais-tu que ta mère pense à toi?
Sais-tu seulement qu'elle est encore en vie?
Je ne veux pas penser... Pas imaginer que tu sois élevé sans me connaître, bin qu'il vaut mieux, parfois, un tableau vide qu'une oeuvre factice, montée de toute part par un peintre mauvais copieur...


Je suis coupable.
Coupable d'avoir été faible, de ne pas t'avoir pris,
Coupable d'avoir quitté ton père alors que je l'aimais,
Coupable de ne pas avoir su rester quand il fallait,
Coupable ... de beaucoup de choses.
Mais pas d'avoir voulu me débarasser de toi.

Tu vas avoir 4 ans et tu as dû tellement changer, un vrai petit homme. Et aujourd'hui, je ne sais pas si je te reverrais un jour. Je ne souhaite pas t'arracher à ton père. Je n'y ai même jamais songé, mais tout le monde a besoin de ses deux parents.

Est-ce si compliqué à comprendre que c'est dans les tripes que ça se passe?
Est-ce si compliqué à comprendre qu'une mère souffre de cette absence ?
Est-ce si compliqué à comprendre que moi aussi, j'aimerais passer à autre chose?
Est-ce que vous êtes seulement faits pour comprendre?

J'ai été une bien piêtre mère, mais si je ne peux pas être auprès de toi, comment je pourrais apprendre?


Je ne te laisserais plus mon Coeur,
Tu es mon unique préoccupation,
Je t'aime
Maman.



Des larmes, encore et toujours lorsque son prénom ne peut franchir mes lèvres.
Des cris, peut être, un sommeil agité, recroquevillée dans un coin, la Colombe perd de sa superbe... Je n'ai pas changé d'avis. Je ne veux pas d'enfant, pas d'autre que Lui.
Il est ma faiblesse, autant qu'il est ma force.
Rendez moi, mon fils.

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Andrea_
L'art de devenir une femme d'intérieur


Ou tenter.
Parce que c'est pas gagné, on part de loin. De très loin même, pour pas dire qu'on a creusé un trou énorme dans l'atmosphère, et qu'on m'a catapulté de là. Sauf qu'on m'a pas catapulté assez fort, et que j'me suis perdue en cours de route.
Le résultat n'est d'ailleurs pas probant, il n'est pas rare que sorte d'entres mes lèvres un son pour le moins surprenant, que je m'amuse à noter de un à dix, dix étant le meilleur des rototos possibles. Quand j'suis motivées, rien ne peut m'battre. Rien n'y personne, une chope de bière bue avec le nez bouché et c'est toute une symphonie que je vous décline. En do et en ré majeur d'ailleurs.

Seulement voilà, si je voulais être à la hauteur de mes espérances, il fallait que je me fasse violence. J'ai décidé de prendre des notes, parce que j'étais pas sûre de la marche à suivre. Attention attention, c'est le moment pour la Colombe de vous montrer qu'elle n'a pas une cervelle de moineau -hahin-.

Passer le balai.

Fallait pas avoir inventé l'eau chaude pour y arriver. Louis, il faisait ça tout l'temps. Une branche avec un peu d'feuilles au bout, gauche droite, gauche droite, tu fais un tas de "bourres" et paf, dehors. Pour le côté écologique faudra repasser par contre.
Sauf que... moi j'ai pas de roulotte. Alors j'ai passé une heure à trouver LA branche, parce qu'il faudrait aps qu'on pense que j'y ai mis de la mauvaise volonté. Et j'ai balayé. Toutes les tavernes, toutes. Même dehors. Même le perron de l'église. Je me suis même attribué le prix de la meilleure balayeuse pour vous dire.
J'ai quand même découvert le revers de la médaille -pas celle de meilleure balayeuse hein, mais du concept-. Y a des soucis.
Le premier ? Les feuilles. De la branche pour balayer. Bin elles tombent. Et faut balayer plus fort. Ce qui en fait tomber encore plus. Et ainsi de suite. Usant j'vous dit, j'ai fini par ramasser tout ça à la main tellement ça me gavait.
Le second ? Les gens. Ils ne respectent pas. ça entre ça sort comme dans un moulin, sauf que BERDOL, on était dans des tavernes ! Pas dans des moulins ! C'était propre et la seconde d'après c'était sale. Alors j'ai balayé, encore. J'ai ramassé les feuilles à la main et j'ai balayé plus fort. J'ai râlé. J'ai ramassé. J'ai pesté. J'ai balayé. J'ai soufflé. J'ai balayé plus fort. J'ai râlé. J'ai ramassé. J'ai jeté le balai. Ils ont ramassés.ça avait cassé un vert. Ils ont balayés. Y avait des feuilles. J'ai ramassé.

Je crois que j'suis pas faie pour ça.


Faire un lit.

Là, j'avais jamais compris le concept. Quel est l'intérêt de faire un lit ? Hein, quelqu'un pour m'expliquer ? non?! Personne ?! tu m'étonnes Simone. C'est qu'il n'y en a tout bonnement aucun.
Le soir, on se recouche. On défait ce qu'on a fait le matin même, ou le midi, ou en début d'après midi -bref, quand on se lève-. Faut déjà le défaire complètement quand on lave les draps, et les remettre, alors le faire, chaque jour...
C'est donc un perte de temps à l'état pur, MAIS, à priori, c'est la mode, et je suis persuadée que dans quelques années, peut être des siècles, on ne fera plus son lit. Donc, pour une fois, j'ai décidé de suivre ce courant bien en vue, et, histoire de coller à mes objectifs, j'allais apprendre à le faire. D'ailleurs en y pensant rapidement ça collera aussi à l'objectif que d'apprendre à mon fils comment le faire. Le plus tôt c'est l'mieux qu'ils disaient.
Bref.
Pour commencer, rassemblez du courage, tout ce que vous trouverez sera le bienvenue. Bien sûr, il serait plus simple d'avoir du petit personnel mais ce n'est pas le genre de la maison. Et non, nous n'avons pas d'esclaves non plus, pas encore du moins. Astanaaaaaaa?
Une fois le courage bien en mains, libérez le et jetez vous dans ces draps moelleux pour continuer votre nuit-non je rigole, c'était une boutade, vous vous remotivez un peu et vous résistez à cette envie par contre.
Ensuite, c'est pas trop compliqué -il paraît-, faut tirer les draps, de façon à ce que toute la paille soit recouverte. On tape les oreillers en plume pour qu'elles se répartissent uniformément. Ensuite vient le moment délicat... Celui où tout peut basculer, celui qui peut faire de vous, une parfaite femme d'intérieur, ou une... imparfaite femme d'intérieur, tout simplement.
Empoignez la peau d'bête, et.... jetez là de toute vos forces sur la couche. Hophophop, un petit revers au niveau de la tête et... BINGO !
Berdol, j'en ai encore les larmes aux yeux...
DIX minutes de sommeil en moins avec ces conn'ries !


Apprendre à cuisiner.

Une partie de plaisir, mais on ne sait pas encore pour qui. Pour moi peut être. Pour les autres sûrement !

J'avais dégoté des recettes. La journée que j'ai passé à m'entraîner. Enfin j'aurais bien voulu. Malheureusement les bonnes dames m'avaient donné les noms des plats, et j'avais du me perdre entre le fromage et le dessert - pardonnez moi l'expression-.
Quand je suis rentrée, j'avais bien un veau, mais je ne voyais pas trop comment... 'Fin le sauté de veau, elle avait dit que c'était pas simple, mais j'ai vraiment eu du mal à savoir comment, seule, j'aurais pu le faire sauter. Et faire sauter au dessus de quoi? Pourquoi? Pour le muscler sûrement.
Par contre, les pommes de terre sautées, c'est tout de suite plus simple. Je pense que c'est une débutante quand même, parce qu'elles avaient un petit gout de terre...argileuse la terre, je lui dirais la prochaine fois qu'il faut les laver.
Du coup, j'ai opté pour une recette de mon cru. Des oeufs. Au plat. Parce que j'avais le sombre rappel de Ouam qui n'avait pas apprécié mes "oeufs cocotte" à sa juste valeur. Cette fois, j'avais même pris soin d'enlever les coquilles ! Un régal.

Il va apprendre à aimer les oeufs, mon fils. Demain, je mets mes plans à éxécutions...

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Lettre volante à la derni, incarné par Astana
Citation:
A celle qui devrait être un homme car je l'épouserai bien,
    Quand tu liras ça ma Colombe, je serai déjà loin. Fièrement perchée sur ma foutue carne, le museau au vent.

    Tu vas probablement m'en vouloir d'être partie plus tôt que prévu, et surtout en pleine nuit comme une fichue voleuse... mais on ne me changera pas je crois. J'ai toujours dis que les décisions prises en pleine nuit ne valaient pas un clou... mais il faut bien reconnaître que l'excuse était toute trouvée. Aucune envie de me retrouver face à ce chauve aux trois poils sur le caillou. Homme de peu de foi, d'aucune parole, qui te lâchera toujours sans prévenir, te laissant le nez dans la boue. Il y aurait eu meurtre, et de son sang mes mains ont été suffisamment tachées. Crois-moi lorsque je te dis que l'Alzin, j'aimerai pas l'avoir à mes cotés en cas de combat. Sitôt le danger présent, le risque un peu trop grand... tu te retournes et... il n'est plus là. Gaffe à ta trogne si tu te déguises en Pique pour une nuit supplémentaire. Ne le laisse pas approcher, ou bien assome-le et fais-le cramer avec les restes de cette belle mairie qui aura vaillamment écarté les cuisses.

    Enfin... Une affaire pressante m'appelait de toute façon chez ces pleutres de Bourguignons. J'aurai de l'avance, ce sera toujours ça de gagné. Je vais faire mon possible pour être revenue au plus vite. Rester sans ma Colombe n'apporte jamais rien de bon. D'ici là, reste en vie. Sinon gare à toi ! Que j'apprenne pas qu'il te manque des cheveux, ou que t'as perdu une jambe (t'imagines l'horreur ?!) ... J'ramènerai de quoi boire, si je survis. Ce sera toujours meilleur que le picrate Auvergnat.

    Carnivorement,
Ta blonde.

PS 1 : Tu ronfles, mais c'est mignon.
PS 2 : Le Rimailleur rêve souvent de toi il paraît.. c'est louche !
Andrea_


Tu devrais être là.
Tu étais mon point d'ancrage, ma bouée de sauvetage, ma vie. Tu étais mon oxygène quand je suffoquais, l'air frais qui me manquait dans cet univers étouffant, le soleil qui a ravivé ma soif de vivre, la chaleur dont j'avais besoin le soir venu.
Tes bras s'enroulaient autour de mes épaules et plus rien n'existait.
Tu avais su faire rimer mon prénom avec tempérance, et ce n'était pas gagné. Près de toi j'oubliais... qui j'étais, ce que je voulais, puisque t'avoir à mes côtés suffisait...

Un revers de main a suffit pour faire voler tout ça en éclat, et je t'en veux, si tu savais à quel point, je t'aime autant que je te déteste. Je t'aurais donné ma vie mais tu l'as prise.


Je crève...
Je crève d'envie de te tuer, de mes mains, de t'arracher le coeur et d'en faire ce que tu as fait au mien. Je veux que tu meurs, de tristesse, de chagrin. Je veux que tu meurs d'amour. Que tu vives avec des regrets aussi lourds que les miens.
Je veux que tu souffres, que tu prennes ma douleur.
Je veux te voir les traits tirés de nuits sans sommeil, je veux te voir à genoux, priant les étoiles de te pardonner.

Je veux être ton étoile, je veux que tu me pardonnes.


Je ferme les yeux, humant ce parfum que jamais je n'oublierais, m'imaginant monts et merveilles alors que tu appartiens désormais à une autre.
Ma peau frissonne, mes lèvres tremblent alors qu'à ton souvenir mon coeur bat plus fort.

Tu me disais forte et imprévisible, avais-tu prévu que je serais faible ?
Pouvais- tu imaginer que je serais rongée par le passé ?
Pensais-tu vraiment que j'oublierais ?


Je crève...
Ton souffle sur ma peau, tes lèvres sur les miennes, tes mains sur mon corps, tes soupirs, tes sourires, je meurs sous le poids des souvenirs.
Je vois la lumière, je rejoins la surface et tu maintiens ma tête sous l'eau.
Je manque d'un air que toi seul peut m'apporter.


Je ne te demande qu'une chose :

Achèves moi...

_________________
Andrea_
Idylle : ça commence comme idiot et ça finit comme imbécile.*



Le Blond. Est d'abord un blond. C'est p't'être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup. A la base, j'ai du mal avec tout ce qui n'est pas brun. Ou chataîn, mais ça, ça coulait de source. Les chataîns, s'sont un peu mes frères d'arme.
On est tous égaux, tous parfaits - et "plus que parfait" dans de très rare cas, comme le mien-.
Par contre les blonds, les roux, ou pire les indeffinissables dont la crinière ne sait pas trop si elle doit s'affirmer d'une côté ou de l'autre, et encore pire ceux qui se définissent Blonds vénitiens - faut s'assumer !- et encore pire que l'encore pire, ceux qui se disent chataîns clairs juste pour donner bonne conscience alors qu'on voit tous sur leurs cartes d'identés qu'ils sont roux / blonds, bah j'ai du mal. C'est plus fort que moi, je peux pas, c'est pas du dégoût hein - j'ai passé ce stade- c'est carrément de la répulsion. Je les sens à trois kilomètres à la ronde. En plus Dieu a été généreux avec eux, en plus de leur donner des cheveux qui les rendront célèbres - sur le bucher- il leur a donné un sens de l'humour particulier. Le genre de blagounettes qui sont venus d'ailleurs - sur une planète de roux par exemple- et qu'eux seulent peuvent comprendre. ( C'est un peu comme les vaches, si je me mets au milieu d'un champs, je les comprendrais pas hein). Alors ils rient entre eux, et j'suis persuadée qu'une fois seuls avec leurs têtes, ils cherchent eux même la chute de la blague.
D'ailleurs la plupart du temps, c'est même pas une blague. Ils parlent vraiment comme ça. On croit qu'ils sortent une super blague -vaseuse-, alors on rigole, et on comprend rapidement qu'ils étaient sérieux.
Nan vraiment, un jour je vous présenterais une jolie Blonde, le genre de bonne famille, celle qui riait avec une main devant sa bouche, et que je priais intérieurement pour qu'elle parle. Bin j'ai r'gretté aussitôt ! T'façon, elle, c'était une blague, toute entière. Affligeant, mais tellement représentatif de leur " communauté" !
Bref, tout ça pour dire que l'Blond, bin j'suis sûre que s'il se laissait aller, bin ça s'rait une catastrophe, et pas uniquement quand il ouvre la bouche. Sa démarche toute entière, sa façon d'se fagoter, sa façon d'ouvrir la bouche pour parler et de se raviser, trop subjugué par ma beauté - hahum-.

Entre nous c'est indéfinissable. J'y réfléchirais un jour. Mais pas tout d'suite hein.

Mais Le Blond, dès que j'aurais assez d'argent, j'lui offrirais le plus beau cadeau qu'il puisse avoir : une bourrique.

Ouam il a une passion pour les équidés. Juste qu'il le sait pas encore. Mais moi j'le sens... Y a des signes qui n'trompent pas.


Les signes qui ne trompent pas :

- Il aime beaucoup les blagues vaseuses : " Dis donc la Mie, la culotte d'chval ça va pas à tout l'monde, t'as du bol ! "
- Il dit qu'il marche " à la carotte"
- Quand j'squatte ses g'noux il chante " A dada ! "
- Quand on voyage, il monte jamais sur la mienne, il marche à côté, juste pour mieux la voooooiiiiir ! - oui m'sieur dame !-
- Il a des grandes dents. Dents d'cheval. C't'un signe !
- Parfois, il gueule " Mon royaume pour un cheval ! **"
- Il est à ch'val sur ses principes
- Il dit souvent : " descends d'tes grands ch'vaux, un r'mède d ch'val et paraitra plus rien ! "


Non vraiment, j'suis sûre qu'il s'ra ravi...
Ouam' ?? tu m'gardais un chien d'ta chienne ?
J'te garde un bourricot d'ma bourrique ....




* Citation d'alfred Capus.
** Citation de Shakespeare

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Andrea_
La plus grande surprise que l’on puisse faire à une femme, c’est encore de lui offrir ce qu’elle a demandé ! *



Y a des gens qui crééent la suprise. Des gens qui font des trucs /machins/choses - tout fonctionne- et qui vous laissent sans voix. Même moi. Mais c'est pas souvent.
Prenez par exemple un bébé, -n'importe lequel qui n'soit pas d'vous-, au premier abord, il va vous sembler moche, avec ses grosses joues façon hamster, ses mains potelées et le filet de lait au bord des lèvres. Vous voyez l'tableau ? Bref, prenez ce bébé. Bin il suffit que son regard croise le votre et qu'il esquisse un sourire pour que votre visage soit aussitôt affublé d'un sourire niais, même s'il a dégobillé sur votre houp' qui a couté la peau des rouleaux deux minutes plus tôt. C'est la vie, c'est ainsi, 100% garanti. Pourtant, avec sa couche pleine et toutes ses " qualités " sus-citées, y avait peu d'chances qu'il vous arrache autre chose qu'une grimace et un profond dégoût.
Et ça fonctionne avec tout, un âne que vous trouvez débile -mais qu'est ce que j'ai avec les ânes en c'moment ?!- mais qui devient aussitôt adorable lorsqu'il se met en tête de vous téter le bras, la donzelle en taverne qui vous prend de haut pour finalement éclater de rire dès que vous lui rabattez le caquet.
SAUF, parce qu'il faut toujours une exception, que j'pensais qu'les blonds étaient tous perdu à tout jamais. Tous. LE blond - Ouam', le seul l'unique 100% véritable- compris, je dirais même SURTOUT lui.


Bourg, Bourg et ses soirées animées, Bourg et son dormeur - Sparo-, son égoïste faiseur de pop corn sans en donner mais qui fait un fabuleux accompagnateur de sieste - Sebastien-, sa mairesse qui pète plus haut qu'son séant - j'ai bouffé son prénom-, sa bonne du curé voleuse d'âne, les donzelles énamourées et... un blond. Coucougnou de son petit surnom et de son vrai nom... Bonne question dont on se fiche royalement.

J'avais su créé " le buzz", à Bourg, la Tornade qu'on disait, même si j'ai jamais vraiment compris pourquoi. Je voyais dans les yeux de tout l'monde qu'ils voulaient que je reste - humour humour-, et j'ai adoré voir leurs mines déconfites quand ils ont pu voir mon prénom sur une vieille bicoque délabrée... J'avais aménagée, et j'étais surtout bien décidée à revenir passer plus ou moins de temps dans cette ville, qui était désormais la MIENNE, et que, j'en étais certaine, un jour je gérerais d'une main de fer -dans un gant de velours-. J'y prendrais forcément mon pied, surtout si ça voulait aussi dire mettre la mairesse actuelle à la porte, un bon coup d'bot' dans l'séant. J'en ricane d'avance. Bref, cette ville, je l'avouerais jamais, mais j'en suis tombée sous le charme...
Je repensais à tout ça alors que je passais ma troisième dan en glandouillage bien à l'abris des regards, quand...



Merd'.


Et c'était l'cas d'le dire. J'venais de me ramasser un joli pin's sur la cuisse, en provenance directe du fondement pigeonnesque. J'ai même cru voir dans ses yeux une lueur de malice et un sourire sur son bec. J'ai pas relevé. Après tous les pigeons que j'avais assommé par mégarde -ou pas-, il était clair que celui ci représentait le groupe des APD - Ardents Pigeons Défenseurs-.
Je remerciais le ciel d'avoir remonté ma houp' pour tenter d'obtenir autre chose que du blanc sur mes tibias, et j'essuyais d'un revers de manche la fiante avant de choper le message que le " sérial loofeur" avait d'accroché à la patte.





Parce que...

" Pardon ? Que dites-vous mon brave ? Que je vous parle d'Andrea la colombe ? Hé bien, comment dire... Au premier abord, on se demande sur quel animal on est tombé et la colombe ne vient pas à l'esprit en premier. On a juste une envie : se jeter par la fenêtre la plus proche, ou mieux encore, la jeter elle ! On se demande quel cataclysme s'est abattu sur notre petit village qui ne méritait certainement pas ça.
Ensuite, au fil des heures, un sentiment imperceptible d'attachement commence à naître en vous. Je ne saurais vous l'expliquer, mais il se trouve qu'il est bien là et qu'on ne peut pas lutter contre lui ! L'animal laisse alors sa place à une demoiselle presque charmante et adorable. Une demoiselle que l'on attend avec impatience le lendemain !
Enfin, lorsque la colombe retourne sur les routes, c'est avec émotion qu'on la quitte des yeux. Un sourire se dessine sur notre visage à la pensée des premières minutes qui étaient pourtant si différentes ! On se demande pourquoi une si triste nouvelle de départ s'est abattue sur notre petit village qui ne méritait certainement pas ça.
Alors, un bon conseil mon brave : faites tout pour lui subtiliser quelque chose qui l'obligera à revenir par chez vous. Un âne par exemple... enfin je me comprends ! "


Parce que certains jours, on fait des rencontres pas comme les autres.



Bin j'vais vous dire, heureus'ment que j'étais assise...
Le temps d'me remettre et j'lui répond... promis !




* Citation forcément masculine, cependant pas dénuée de sens.

Lettre publiée avec l'accord de l'auteur, que je remercie encore!

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Andrea_
Y a des jours où...



Franchement je l'avais remarqué depuis un moment.
Mais je n'aurais jamais ne serait-ce qu'imaginé ce qu'il allait se passer.

Je pensais qu'il se lasserait de me suivre partout comme un p'tit chien. J'suis pas du genre à m'attacher rapidement. Mes amis je les compte sur les doigts d'une main. D'une main avec trois doigts en fait, mais j'en ai bien cinq hein- j'viens de recompter des fois que... mais non-.
Quoiqu'en y réfléchissant bien, ce n'est peut être pas un ami...

On me l'avait jamais faite celle là. J'étais en taverne, i'm'regardait de la fenêtre. J'allais au marché, il était derrière. J'allais m'pavaner au bord du lac, il me lorgnait. Je faisais le tour de la ville, il me suivait.
Alors j'ai testé sa fidélité. J'en ai approché un autre. Ses regards étaient sans équivoque et j'avais le coeur tout chamboulé.
Mais l'heure du départ avait sonné et je n'avais pas le droit de lui demander de venir. Pas déjà.

Et pourtant les kilomètres parcourus ne l'ont pas rebuté. Dans l'ombre il nous avait suivi. Le Blond ne l'avait pas capté dans la nuit et moi, comme j'roupillais sur la Bourrique bin j'l'ai pas vu non plus. La bouche encore pâteuse nous avions établi un campement (pour dire vrai, Ouam a fait un feu et je l'ai encouragé) et Morphée m'a pris dans ses bras, m'emmenant au pays des rêves plus rapidement que je ne l'aurais voulu.
Au petit matin, il était là. Son souffle dans mon cou m'avait tiré des songes lentement et pour la première fois depuis longtemps, le monde avait fait la connaissance d'une Chiasse souriante dès son réveil.

Il aurait pu se fatiguer, se lasser mais il a tenu bon. Des regards, des caresses parfois, des hochements de tête, de ceux qui le rendent irrésistible.
ça fait maintenant quatre jours qu'il est là. Chaque matin, chaque soir, et tout le reste du temps, me faisant entrevoir un autre monde.
Chacun de ses regards me ramènent sur Terre alors que lorsque, les yeux fermés, mes mains se perdent sur sa toison j'aurais la fâcheuse tendance à m'envoler.

J'peux piquer une colère sans qu'il m'en tienne rigueur, il respecte mes silences, mes coups de sang, mes remarques, mes gestes quelque fois violents. Il me respecte et m'aime telle que je suis. En plus il s'entend bien avec la Bourrique - contrairement à Ouam', et ça c'était pas gagné !

L'osmose. C'est p't'être ça qui m'arrive enfin. Le bien être total en présence d'un autre. Pas besoin de mots pour se comprendre, de la complicité rien qu'en oeillades, des gestes tendres sans s'en rendre compte, des petits mots doux qui donnent l'air con. Tout est naturel... et si irréel !


Je n'aurais jamais cru vivre ça un jour. Moi. Moi Andrea de La Colombière, j'ai adopté un chien. 'Fin c'est lui qui m'a adopté mais ça compte i' parait.

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