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[RP] Journal d'une chiasse en goguette

Andrea_
Les gosses


Ouai on va continuer sur la lancée.
Les gosses donc. Les nains. Les droles et les drolesses. Les enfants. Les ti-nenfants. Les chérubins. Les enfançons. Les gamins. Les bambins. Les baby -béyybi-. Les mouflets. Les moutards.Les mioches. Les lardons. Les marmots. Les poupons. Les descendants -ça fait classe hein-. Les rejetons -là ça craint-.
Bref les gosses.

Est considéré comme gosse toute personne étant sorti d'un utérus -et oui, désolé- depuis moins de dix ans. Après ça s'affirme et c'est la merde. Généralement c'est pas très grand, ça bave et ça chiale, c'est comme ça qu'on les différencie des vrais nains.

Avec les nains faut faire gaffe à tout, et ça commence dès la naissance.


Comment réagir devant un bébé laid?

Oui bon, ça arrive à tout le monde hein. On va pas se mentir tous les enfants ne sont pas beaux, y en a même qui sont...moches. Alors pour éviter ce grand moment de solitude lorsque vous êtes penché sur le "bébé" sans trop savoir quoi dire, j'vais vous donner des pistes. Le tout c'est de rester évasif. Les femmes aiment les hommes mystérieux, les jeunes mamans aiment qu'on le soit aussi.

Exemple : " J'arrive pas à savoir à qui il ressemble..." Vous avez envie de le dire qu'il ressemble à rien hein, ça vous chatouille le palais non? Oui mais non... on s'arrête là et quand la jeune maman épanouie -surtout au niveau des boutons sur son visage- répondra " à son père..." ne la contrariez pas... Oui oui, il ressemble à son papa d'ailleurs les poils c'est lui aussi? Ça non plus faut pas le dire.

"Qu'il est souriant!!" Oui la jeune maman aime qu'on lui dise que son bébé sourit. Mais c'pas vrai hein, un bébé ça sourit pas au pire ça fait une grimace et on CROIT qu'il sourit mais c'pas le cas. Mais ça lui fait plaisir alors à moins qu'il hurle, n'hésitez pas à en rajouter un max. " Oh la jolie fossette!" ça marche aussi, allez savoir pourquoi les mamans adôôôrent les fossettes.

" Il est chou!". Parce que non il n'est pas beau, et ça vous aurez écorché la bouche de l'dire. Là encore vous pourriez ajouter une phrase d'encouragement comme " l'important c'est soit beau plus tard" mais... mais non, ça fait désordre.

"Il fera de grandes choses". Parce que c'est évident qu'il faudra qu'il compte sur autre chose que son physique...


Comment réagir devant un gosse ingrat.

Y en a qui mérite des tartes. Y a des gosses qui vous font hérisser les poils rien qu'avec leur voix. Y en a qui pensent que d'avoir le statut de gosse leur donne une toute puissance.
On peut leur coller des taloches dans chacun des cas qui vont suivre MAIS on peut aussi tenter la discussion. Personnellement j'pense qu'une bonne trampe c'est aussi bien mais on n'est pas chez les sauvages.
Attention, j'vous préviens c'est du vécu.

"Ouai mais moi, ma mère...". Leur mère dit toujours le contraire de vous. Mais elle n'est jamais là pour confirmer, c'est fou non?

"Mon père c'est le plus fort". Ouai il a réussi a faire un gosse comme toi, on lui file une médaille?

"Mon frère y va t'péter la gueule". C'est vrai qu'il a au moins neuf ans, bouh je tremble. Nan mais bon faut garder son sérieux.

"Le père noël y t'amèn'ra ps d'cadeaux". Bin c'pas grave parce que l'père noël il éxiste pas nah! -désolé-. Ce qui nous amène à la question : doit-on cacher cette vérité à nos enfants? C'est un peu leur mentir et...

"Mentir c'est pas bien" souvent suivit du " c'est maman qui l'a dit". Oui oui c'est pas bien... Allez fini ta soupe sinon tu resteras toute ta vie petit.

"Haaaaan t'as dit un gros mot!" Hein quoi? Moi un gros mot? bin putain ça m'f'rait bien chier! Tentez la pirouette " non mais t'as mal compris j'ai pas dit connas*e mais grognasse..." Surtout que c'est ce gosse là qui y a pas dix minutes tirait les cheveux de sa soeur en la traitant de bâtarde.



Comment réagir à des phrases simples.

Les enfants aiment économiser. Mais seulement les mots. Leur petit doigt se lève -pas le petit hein le... deuxième, juste après le pouce- et hop, ça balance.

"Pipi !". Sauf que c'est trop tard. J'vais bien senti un truc bizarre, j'avais bien vu ton allure de cow boy et en plus t'avais tenté de camoufler le truc en te trimbalant à poils genre " quoi j'ai plus de pantalon? Ah mince où est ce qu'il est..."
Réponse de la maman parfaite -conna*se!- : Mais chaton, c'est avant qu'il faut le dire!
Réponse de la maman normale : C'pas possible t'en as pas marre d'pisser dans ton froc?, ne lésinez pas sur les variantes : " qui c'est qui lave?"


"De l'eau !" Oui pardon tu m'as demandé? C'est moi que tu regardes en pointant du doigt la carafe? Dois-je y comprendre quelque chose? Nan parce que je récapitule, t'as une langue, tu sais parler, les formules de politesse ça a déjà du venir à tes oreilles non?
Réponse de la maman parfaite -conna*se!- : Tu veux du sirop avec ?
Réponse de la maman normale : Et l's'il te plait c'est pour les chiens?


"Manger" . Oui c'est un verbe. Ça se finit en "er" donc c'est du premier groupe. Je mange tu manges tu... Ah tu veux manger ? Ah pardon j'avais cru l'espace d'un instantque j'avais en face de moi un enfant civiliser. Moi Tarzan toi Jane! Cool...
Réponse de la maman parfaite -conna*se!- : Tu veux de la confiot' sur ton pain?
Réponse de la maman normale : J'ai pas entenduuuuu


"J'ai finiiiiiiiiii" Ah super. Il a fini. Bonjour est-ce qu'il y aurait ici une femme assez nouille pour s'être reproduit? Est ce que cette personne aurait l'obligence de se manifester pour aller rejoindre son rejeton -là on peut dire rejeton- au fin fond du jardin pour aller lui torcher l'cul?
Réponse de la maman parfaite -conna*se!- : J'arriiiiiive !
Réponse de la maman normale : J'vais t'torcher jusqu'à tes quinze piges? Tu peux pas faire un effort ?

"C'pas moi!" Oui t'as raison mon canard, j't'enfile ton pyjama, j'viens de découvrir une trace de frein que même avec une propulsion tu fais pas un dérapage comme ça et c'est "pas toi?", c'est sûrement ton frère qu'a chié dans ton bêne pendant que tu... que tu faisais quoi? Je sais que je t'ai dit de t'essuyer tout seul mais t'aurais pas zappé l'étape du pécu? Nan parce que bon...
Réponse de la maman parfaite -conna*se!- : Oh mon canard... C'est pas grave, t'as juste pété un peu fort ! -Chéééééééééri le p'tiot l'a une gastro!
Réponse de la maman normale : Rien hein, on peut rien te d'mander !


"Ze sais pas" . Un enfant ne sait jamais. Quand un truc est cassé il sait pas. Quand il manque des bonbons il sait pas. Quand son frère est à moitié assomé il sait pas. Il ne sait JAMAIS. C'est un coup à s'demander si on a pas élevé placenta en jetant le gosse. Ça expliquerait pas mal de choses...Hahin.
Réponse de la maman parfaite -conna*se!- : T'es un petit coquin!
Réponse de la maman normale : Mais oui, prends moi pour une cruche.


"OUaiiiiiiiiiiin". Alerte, le gosse fait un caprice. Et sa mère va tenter de vous faire croire qu'il est fatigué. Qu'il n'a pas dormi depuis un moment. Mais vous saurez maintenant, ous n'êtes pas dupe. Non il s'est pas cogné, non il a pas faim, non non et non. Caprice!
Réponse de la maman parfaite -conna*se!- : Désolé il doit couver un truc.
Réponse de la maman normale : Tu peux pleurer en silence?


Comment réagir à un geste typiquement enfantin.

Et ne pas se sentir seul. Un gosse ça fait souvent des trucs bizarres qui n'étonnent que les adultes. Les "grands". Attention... Petit manuel pour parent perdu.

"Il mange ses crottes de nez". Non ce n'est pas grave même s'il est malade. Il trouve ça salé, grand bien lui fasse. Il parait que c'est bon pour leur système immunitaire. Alors soit. il fait des fouilles que même Brennos il devrait en faire un jeu, laissez le faire. En plus il s'habitue aux textures et aux couleurs. Des dures, des vertes, des blanches, des gluantes. Souvenez vous que tout ce qui entre ressort et ainsi de suite.

"Il dort en travers du lit.. Quand c'est pas au sol...". Inutile de s'inquiéter et de foutre des coussins tout autour de son pieu. S'il tombe il tombera pas plus bas. En plus un gosse c'est élastique. Il pousse la couverture en plein hiver ? Il a la tête aux pieds? Le cul en l'air? Et alors? Tant qu'il dort vous avez la paix, vous allez pas vous plaindre, si?

"Je comprends pas, il met mes chaussures, mais c'est un garçon!" Et alors, mon fils à moi il se met du vernis -non je déconne-. Un gosse aime mettre les fringues du parent du sexe opposé, ça ne fera pas de lui un bougre ou une bougresse, une sodomite ou une -comment on dit pour une fille?- sodomitesse -on va dire ça-. Sinon tu peux aussi laissez vivre ton gosse et voir plus tard. Libre à toi de le renier ! D'où l'intéret d'en faire plusieurs -ou pas-.

"Il ne veut pas se laver". En même temps qui de nos jours prend un bain par jour? Il aime pas l'eau, il est peut être eauphobe! savonphobe? Vous savez les phobies faut pas les prendre à la légère. Pis un gosse c'est bien dans sa crasse. On en revient au même, ça fait des couches en plus pour les microbes.


En finir avec les menaces débiles.

Parce que faut aussi arrêter de prendre les gosses pour des couillons. 'Sont pas si bêtes qu'ils en ont l'air -'fin pas tous-. Vous traumatisez vos enfants, après on s'étonne de tomber sur des chtarbés adultes ! Mais remettez vous en question -berdol-.

S'il ment son nez ne va pas s'allonger.
Il grandira, même s'il ne fini pas son assiette.
On ne lui coupera pas les oreilles en pointe s'il fait des bétises -bonjour le monde de lutins sinon-.
S'il regarde son nez en louchant, il ne restera pas bloqué.
Le père Noël passera même s'il n'a pas prêté son jouet à sa soeur.
On ne préviendra pas la police. Oui même s'il n'a pas avoué que c'est lui qui a pété le vase de mémé.

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Doryen
La parentalité...
Voilà bien un sujet sur lequel la petite Larousse et le gros Robert sont entièrement d'accord pour... cacher la vérité... du genre ignorer le calvaire !

A moins...

Que la normalité se situe dans le fait de voir deux adultes s'émerveiller devant une crotte faîte ailleurs que dans un lange, que les deux couillons changent de manière régulière depuis des lustres, et ce quel que soit la couleur du maudit estron, passant du vert au marron, fonction du repas ingurgité, et de l'odeur pestilentielle qui en découle de manière inéluctable et prête à faire saigner les narines du plus obstiné des fossoyeurs.

Que la normalité soit de sourire devant l'incontinent bambin qui vadrouille comme il peut, au mieux à quatre pattes, au pire rampant de manière déconcertante - parfois même sur le dos - pour atteindre un objectif connu de lui seul, et parsemant son trajet de bave, sûrement pour pouvoir retrouver son chemin tel le petit pousset.

Que la normalité se situe dans le fait de voir deux parents se déchirer au fil des ans sur la conduite à adopter sur le, la - pour les moins chanceux... les - Mini qui grandit tantôt trop lentement, tantôt trop vite, jouant habilement des nerfs de ses aînés, parfois à la limite de l'abandon sur un bord de chemin à la veille d'un grand départ en vacance...

Parce que...
Faut être honnête...

Maman oui

Il est mignon à déterrer les légumes, on en fera un jardinier.
Regarde comme il ronge le meuble, il a de bonne dent.
T'as vu comme il est câlin ?
Chéri t'as vu, il à fait un dessin sur le mur ?
Non, tu n'as pas été sage... bon, ok... Mais juste aujourd'hui !
Sois gentil avec les autres enfants mon petit amour...
Attention... Attention... Attention... Attention... Attention...Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention... Attention...

Papa non

Mais c'est pas possible, regarde le saccager le jardin !
Mais c'est quoi ce berdol, le chien à bouffé la table ?
Viens faire un câlin... Viens ici j'te dis !!!
Non... Et n'y reviens pas ou je t'en remets une !
Mais te laisses pas faire comme une fiote... Tu tiens de qui berdol ?
PAN... ou VLAN... tout dépend d'ou on l'attrape...

Sans compter le calvaire pour nous, messieurs, de la grande solitude au moment de passer au lit... car madame sait toujours nous faire payer le moindre désaccord. Et qui pour nous protéger, nous, père incompris des - sans - sévices sexuelles de la promise qui boude ? A quand le collectif pour les noirs, les nains, les verts, les phoques, les cucurbitacées, prêt à se battre pour le droit du papa à beugler sur le mioche sans subir la - basse - vengeance mesquine de la mère ?!

Et malheureusement...
Uniquement un début.
Les années passent, les différences s'accentuent, et en plus d'avoir pourri les narines, la patience et la liberté de ses parents respectifs, voilà la jeune pousse prête à détrousser la bourse de ses géniteurs, pour un oui ou pour un non, pour une houp ou une dague, avec des idées saugrenues pleins la tête, comme sortir en pleine nuit par la fenêtre pour retrouver l'amour de sa vie... à 12 ans... avec la profonde certitude d'être incompris et seul au monde, de détenir la seule vérité et la toute puissance...

L'a pas dit, ça, la bèche Relle....

Alors franchement...
Un gosse avec toi ?

Oui oui oui oui oui oui oui oui oui

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Andrea_
Un gosse avec toi.



Parce que comme l'homme n'est pas contre et titille de plus en plus Madame sur le sujet, à un moment faut se lancer.
On sait tous comment sont les femmes qui veulent à tout pris porter la vie, ça diffère quand même suivant si c'est la première fois, ou pas.



Primigeste.

Femme qui est enceinte pour la première fois. Soit.
La première fois, déjà, tu "vas donner la vie."
Avant d'en arriver là, faut déjà le faire ce môme. La première fois, on est tout feu tout flamme, on a tellement peur que le "futur papa" change d'avis qu'on y met tout son coeur. C'est d'ailleurs ce qu'il fera qu'il acceptera qu'il y ai une seconde fois -sisi-.
On copule. Matin, midi et soir. Plusieurs fois. D'ailleurs si on ne pouvait faire que ça, ça arrangerait tout le monde, Madame est encore persuadée que c'est la quantité qui prime et ça plait à Monsieur qui, s'il pouvait retenir la qualité, le ferait sans hésiter afin de faire durer cet état de grâce où Madame se donne sans compter.
Faire un gosse c'est relancer la vie sexuelle d'un couple, on va pas se mentir.
Généralement on est jeune et on "se lâche". D'ailleurs on ne lésine pas sur les moyens une fois qu'enfin on se rend compte qu'on est en cloque. On se met à manger en prenant un risque considérable, celui de ne jamais retrouver son petit bidou tout mignon tout plat. On ne mange plus, on bouffe. On dévore. Des choses totalement débiles et à pas d'heures, sinon c'pas drôle.
On s'amuse à montrer à tout le monde dès une semaine de gestation qu'on attend un bébé, en se moulant dans des fringues improbables, persuadée que c'est évident alors qu'en fait on ne ressemble qu'à une femme constipée, ou pire, pleine de gaz. Mais nous on sait. Et tout le monde le sait puisqu'on lâche à qui veut l'entendre que " ça y est". On le fait sur le ton de la confidence, genre " le répète pas mais...". C'est vrai que les gens sont content de savoir que Monsieur a planté la graine... Bref.
On s'émerveille devant les gosses des autres -normal on n'en a pas!-. On sourit bêtement à des petits bouchons de quelques semaines, on babille avec ceux de quelques mois, on tape bêtement dans ses mains avec ceux qui font leurs premiers pas, on fait copain copine avec ceux de cinq ans, et on se dit " vivement" -et là je rigole-.

On stresse un peu de l'accouchement, mais si " des milliers de femme l'ont fait avant nous, c'est que nous aussi on peut le faire" -merci Maman-.

On est épanouie. On est grosse quoi. Mais on se dit que c'est pour le "bébichou" ou "la crevette" -la primigeste donne toujours un surnom débile à son embryon-. Mais ça c'est juste parce que c'est le premier.



La deuzigeste.

A du vécu.
Elle ne va pas donner la vie, elle "porte la vie". Et supporter serait plus juste.
Elle sait qu'elle mettra une bonne année à perdre le poids pris pour sa première grossesse, que les vingt kilos pris ne s'explique peut être pas, puisque le braillard -oui, une fois né c'est plus "la crevette" hein- ne faisait pas plus de six livres.
Elle sait aussi que les saucisses à trois heures du mat' c'était bien, mais que si elle s'en était passé, elle n'aurait pas ces affreuses marques sur son tafanar -vergetures, vous avez dit vergetures?-.
La deuzigeste cache le plus longtemps possible sa grossesse et surveille son alimentation. Elle finit par cracher sa pastille vers six mois quand elle ne peut visiblement plus cacher son bide -c'est plus "bidon" la seconde fois, t'as remarqué?-, juste pour clouer le bec à la voisine qui lui demande " tu te laisses pousser le double menton?".

On rit moins devant les mioches des autres. Parce qu'on en a déjà un et ue c'est pas un cadeau. Qu'on a déjà du mal à le canaliser et surtout -super important- on se JUSTIFIE. Oh moi, tu sais j'voulais pas qu'il grandisse seul, à deux les bétises c'est mieux! -c'est mieux et c'est surtout 2 fois plus de conneries-.

On stresse un peu moins pour l'accouchement. Déjà parce que TOUUUUT ce qu'on nous avait caché la première fois -épiquoi?- est désormais connu et on prévoit -le coussin est ton meilleur ami, ne sous estimes jamais le soulagement de te balader avec un coussin-.

On est toujours aussi épanouie que la première fois. Et on le vit moins bien. on comprend que le premier a fait sa place et que le second sera plus exigeant puisqu'il s'entête à pousser les murs.



La troizigeste et plus


Est malade psychologiquement. Non je déconne. Faut juste quand même se poser la question d'un éventuel suicide organisé, d'un besoin de "combler le vide", d'un trop plein d'argent. A moins que ça soit un accident. M'enfin il y a toujours les aiguilles a tricoter si jamais... Pardon.
Elle ne porte plus la vie, elle porte la vie ENCORE.

La troizigeste ou plus ne dit rien sur sa grossesse. Elle attend que les autres devinent. Déjà parce qu'elle a elle même l'impression de se lancer dans un élevage et que de toute façon ça se voit assez rapidement. Perso j'me suis arrêtée à deux mais je sais d'avance que je vais exploser. Donc comme j'en sais rien je vais me contenter de ce dont il faut profiter AVANT de se lancer dans cette folle -interrogez vous sur le sens du mot "folle"- aventure.

Admirez vous. Regardez votre ventre redevenu presque "ventre" et moins "bouée". Tâtez vous les seins -non c'pas mal!- et rappelez vous qu'une fois lancée dans l'aventure du petit dernier -après trois on dit toujours " c'est le dernier!"-, ils ne ressembleront plus jamais à ça. Qu'avant de retrouver un semblant de "ça", en moins joli et plus tombant, vous allez passer par la case "je tâche mon corset de lait dès qu'il pleure", "j'ai pris 3 tailles et bizarrement ça fait pas comme Zahia" -la nana du bordel-, "me touches pas ça fait mal" ou, comble du mal aise -dont on rit après, des ANNÉES après- " fais gaffe ça risque de... oups t'en as dans l'oeil?"

Posez vous LA question :
Est ce que cet enfant est VRAIMENT indispensable?

Sachant qu'il va vous causer :
- des embrouilles avec le voisinage
- des embrouilles avec votre mari
- des remises en question de vous même et votre éducation
- une dépense d'argent. Je détaille A raison d'un pain tous les deux jours, un maïs le reste du temps, c'est 1639 écus par an. Jusqu'à 15 ans. on est déjà à 24585 écus. Plus une paire de braies, une chemise et une paire de bottes tous les 3 mois. Soit 16800 écus. Soit rien qu'en bouffe et en fringues 41 385 écus. QUARANTE ET UN MILLE TROIS CENT QUATRE VINGT CINQ écus. Sans les études. Les jouets. Les conneries qu'il fera et dont VOUS serez responsable pénalement et porte-monnaietalement. Faire un gosse c'est un investissement.
- un changement du rythme de vie. Adieu les repas à pas d'heures, les fiestas improvisées, les gros calins dans la cuisine et les parties de jambes en l'air dans la remise.
- une perte de l'audition
- une apparition de l'humour noir du genre "N'ouvre JAMAIS la grosse boite qu'il y a dans la cave" ou " On a du creuser un autre puits depuis l'incident..."


Mais il a dit "oui".
Alors...

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Andrea_
Bref, j'me suis fait la tisserande.



Bonjour Bonjour
Oui Bonjour, c'est pour quoi?
Vous vous souvenez de moi?
Oui, parfaitement, la chemise, le drap bleu.
Parfait, asseyez vous.
Pas d'échange, pas de remboursement.
Je me fiche du remboursement, assis.
La dague, c'est nécessaire? La caisse est vide vous savez
J'viens pas pour la caisse.


Ah ah, tu fais moins la maline hein!

Ah ? J'ai une robe qui vous...
J'viens pas non plus pour une robe, j'ai l'air de manquer de robes?
Oh...
Ouai, oh. Tu te rappelles avec qui j'étais la dernière fois?
Ah oui, Dd0die, charmant jeune homme, enfin jeune, il est plus tout jeune mais bien entretenu, je me rappelle quand j'ai pris ses m...
Teuteuteu , tu parles trop
Et vous pas assez
Laisses moi en placer une. Donc le charmant jeune homme, c'est mon mari maintenant et
Félicitations, je me demandais comment
Ne te demandes plus. Alors j'vais te dire ce que tu vas faire maintenant. Quand il rentrera dans ta boutique, ça sera fermé. Quand tu vas le voir dans la rue tu baisseras la tête et s'il ose t'adresser la parole, tu ne le reconnaitras pas.
Et pour les factures, je les envois a qui?
T'es con ou tu l'fais exprès? Y aura pas de facture puisqu'on ne viendra plus. T'es pas la seule tisserande du bled.
Ah oui je comprends. Vous étiez pas satisfaite du tissu ?
Si
Les mesures peut être?
Non c'était parfait
Ça a déteint?
Bah non, ça allait
J'ai pas été assez avenante?
Bingo ! T'étais un peu trop avenante à mon goût
Et donc ?
Donc si tu veux pas que ta boutique parte en fumée, si t'as encore envie de prendre des mesures, si t'as encore envie de faire mumuse avec ton rouet, tu fais ce que je te demande.
Des questions?

Si j'vous fait dix pour cent de remise sur chaque article, vous voulez pas revenir? Ça ne fait la robe qu'à 287 écus
C'est cher
Oui mais ça ne déteint pas, les mesures sont bien prises, le tissu est de bonne manufacture
Oui enfin tout est relatif...
Je fais aussi deux pour cent sur les vêtements hommes et les draps, parce que c'est vous !
Wouaou, super ! Bah écoutez, j'attends que Dd0die revienne du travail et on passe
Bien, à ce soir, bonne journée!



Je sais pas pourquoi, je sens l'entourloupe.
Mais deux pour cent quand même !

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Andrea_
Paraît qu'faut s'y r'mettre...




Cher journal,


La vie a repris son cours. Peut être devrais-je plutôt dire qu'elle a pris son cours. Avec ses hauts et ses bas. Ses joies et ses malheurs. Ses instants douceurs et ses colères. Son imprévu et sa routine. Elle s'est imposée à moi, puisque ma seule condition était de la partager avec Dd0die et je pense qu'aucun autre n'aurait réussi à me faire avaler cette vie.

J'ai donc la vie dont rêvent toutes les femmes. Toutes, sauf moi. Pourtant aujourd'hui je ne la changerais pour rien au monde. J'aime sentir son baiser sur mon épaule chaque matin, j'aime sa façon de me regarder lorsque je m'habille. J'aime son sourire quand je lui prépare son déjeuner, j'aime sa façon de se retourner lorsqu'il est au coin de la rue, juste pour voir si j'ai bien attendu qu'il disparaisse pour rentrer. J'aime quand il râle alors que nous savons tous les deux qu'il finira par céder. J'aime... Je crois que j'aime ses défauts autant que ses qualités. Il a fait de moi une personne dont je ne soupçonnais pas l'existence, une personne que j'apprends à connaitre en même temps que lui, et que j'apprécie, malgré tout.


En vérité, c'est ça qui me pose le plus de souci. C'est vivre avec moi même. Vivre avec ce nouveau moi qui est l'opposé de ce que j'étais avant. Il semblerait même que des fois, j'ai du mal à me regarder dans le miroir. Que le reflet d'une Andrea ratissant son jardin, coupant des légumes ou lavant son linge me dérange bien plus que je ne pourrais l'avouer.
Je suis fière de ce que je suis devenue, fière de ce que nous avons construit...

Sauf cette putain de lubie. Laisses moi deux minutes, j't'explique.


Alors voilà, on est allé à Mende, j'avais oublié deux trois choses là bas, comme... Environ mille écus, une centaine de légumes, une demi centaine -donc cinquante, t'avais compris- de fruits, du maïs en veux tu en voilà, des conneries quoi.
Résultat quand on est revenu de là, on était riche. Enfin "je", j'étais riche, moi Andrea. Mais j'ai partagé, parce que je l'aime Dd alors tout ce qui est à moi est à lui -l'inverse est vrai aussi, surtout l'inverse en fait-.
Donc je l'ai regardé, il m'a regardé, on s'est regardé, on s'est souri, on s'est embrassé, on s'est.... Bref, on s'est dit : "on est fou, on dépense TOUT".

Une heure après, Monsieur avait une boulangerie, Madame avait un moulin.
Alors au début c'était marrant, ouai ouai ouai, ça sentait le pain chaud et le croissant frais, Madame se régalait. Madame embauchait du monde pour faire tourner le moulin -héhééé- et continuait donc en parallèle à s'occuper de Victoire et de la taverne familiale, le chiffre d'affaires étant en nette progression -passé de 0 à 85 deniers quand même-.

Par contre Monsieur bah... Comment dire...
J'ai toujours su qu'il aimait pétrir la pâte, façonner des miches, j'ai un joli décoleté d'ailleurs c'est grâce à lui, rho je plaisaaaaante, non c'est vrai, déjà à la maison c'est lui qui faisait le pain.
J'avais juste pas prévu qu'il y passerait jours et nuits.
En fait pour tout vous dire je pense qu'il est investi d'une mission secrête : repeupler le royaume de pain Orléanais.


Alors j'vous vois, v'nir, vous, les mal-intentionnés, NON il n'a pas de maîtresse. Ni de " double vie". Pas de gosse qui traîne à droite ou à gauche, pas d'addictions à quelconque drogue, pas de soirée en taverne à parier l'argent du ménage. Non il aime son métier.

IL AIME SON METIER.


C'est rigolo non?

Non.

_________________
Andrea_
Il aime son métier.


Il n'y a rien d'autre.
Il l'a promis.

Parce que ouai, j'ai eu besoin de lui demander, encore et encore. J'ai moi aussi fait ce que je critiquais tant, j'ai fait la femme. Dans toute sa splendeur, celle qui chiale, qui parle avec les mains, qui claque les portes, qui crie, qui se contredit et qui crève de jalousie.
La Femme chiante, celle que tous les hommes craignent. Bin ouai ,elle était là, elle dormait et elle est sortie d'un seul coup. Pas faute d'avoir tenté de la retenir...

Ce qu'il s'est passé ne regarde que lui et moi. Toujours est-il qu'aujourd'hui, je n'ai pas eu mon baiser, je n'ai pas l'odeur de ma moitié sur mon oreiller. Je n'ai pas senti sa main sur mes reins. Je n'ai pas pris mon déjeuner dans ma cuisine. Je n'ai pas buté dans une paire de bottes Ddodienne, je n'ai pas vu mon Bleu, je n'ai pas...
Oui, ce matin, je ne me suis pas réveillée à Orléans.


Je n'ai pas quitté Dd0die. Il ne l'a pas fait non plus.
Peut être un jour expliquerais-je en détails pourquoi et comment j'en suis arrivée là. A vivre les plus longues heures de ma vie, à chercher mon air dans une ville qui n'est pas la mienne. Loin de MA maison, de MA fille, de MON mari.
Peut être.

Pour le moment, sachez juste que je me meurs loin de lui un peu plus chaque jour. Et qu'à défaut de les envoyer, j'écris dès que je le peux des missives que je garde précieusement, espérant chaque instant en recevoir une de lui, en premier -fierté de merd'-.




Mon Double D,

Premier jour loin de toi. Depuis nos retrouvailles à Orléans, jamais nous ne nous sommes quittés. Et jamais nous n'aurions du le faire. Lequel de nous deux a eu cette idée de merde, Dd ? Etait-ce vraiment une idée?
Comment en est-on arrivé là?


Je ne sais pas ce qu'il se passe dans ta vie pour que tu passes autant de temps loin de moi. J'ai bien peur de n'avoir été qu'un jouet qui t'aurait beaucoup amusé les premiers jours, et dont finalement tu te serais lassé rapidement.

Une partie de moi se demande si tu n'en aurais pas trouvé une autre. L'autre partie t'aime si fort qu'elle t'en pense incapable.

J'ai peur.
Peur de ne jamais savoir.
Peur de ne plus jamais sentir ton odeur.
Peur de t'avoir perdu.


La vérité, c'est qu'il n'aura jamais cette missive.
La vérité c'est que je donnerais cher pour qu'il sorte le pif de cette putain de boulangerie. Que je regrette déjà de l'avoir aidé à l'acheter.

La vérité, la pire de toute.
C'est que j'ai l'impression que ma vie n'a plus aucun sens sans lui.

Rendez le moi, ou tuez moi.

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Andrea_
Il aime son métier, mais moi encore plus!


J'ai un mari en or, j'vous l'avais dit? Oui?
Mince alors, j'm'en rappelais plus.

Attendez deux petites secondes je fais une petite dédicace :



Mamour, t'es l'meilleur!


Oui pardon. Donc je disais.... Rho ça vaaaaaaaaaa !

Bon, prenons les faits. J'étais allée faire un tour. J'ai quand même fait un sacré tour puisque d'Orléans j'ai attéri en Normandie d'où j'ai été mise à la porte -j'y reviens, minute papillon- pour rejoindre Anna, la ramener à Villefranche. Voilà j'suis là, à Villefranche. En Rouergue.

Le Rouergue, Orléans, j'sais pas si tu vois mais ça fait un bout. J'ai même évité la prison en Normandie, c'est gravé dans mon fort intérieur, j'ai été relaxée. Ouai, c'est la classe hein? Pour vous oui, pour moi c'est un peu la honte, quand Ignace va savoir ça, il fera la même gueule que quand il a appris pour mes taxes. Tout ça pour un LP qu'ils -les normands- m'ont refusé pour -accrochez vous- "suspiscion de participation à la prise de Saint Bertrand de Comminges en octobre 1959."
Donc pour un truc d'y a deux ans, où personne m'avait vu, reconnu ou jugé. Pour un truc où j'avais même pas pu participer parce que j'avais du ramener en urgence Crusty Jeny -la croustillante pour les intimes- à la roulotte, dans une brouette pleine de dégueulis parce qu'elle avait -encore- trop bu. Pour un truc qui avait rapporté une misère, on, LES NORMANDS, ME refusent à moi, ANDREA, un LP et pire, me menacent de me poutrer.

En gros les gars ils savent pas, ils ont vu ton nom sur une liste, ils ont dit " té on va la mettre aussi", et puis on va la poutrer histoire de la garder tout le temps de sa guérison -on part quand même sur 45 jours les gars, j'sais pas si vous vous rendez compte!-. Logique.

La Logique Normande. -non j'aime pas les Normands, ça se voit?!-.

Bref, Villefranche, je refile la gamine, même si je l'adore, à sa môman et moi ? Et moi? ET MOI ?? Bah j'rentre chez moi. Mon double D et moi, on part en vacances dans la famille.

Alors bon j'vais vous laisser imaginer le petit repas chez beau papa et belle maman hein, l'apéro sous le tilleul, la tisane au gouter, la partie de pétanque dans l'après midi et les pique nique du dimanche. Ouai, j'vais vous laisser imaginer ça. Pendant ce temps j'vais écrire à "la Famille".




Ignace.

Ici la Colombe. Je ne t'écris, ni pour t'annoncer mon mariage -déjà fait-, ni pour ma séparation -plutôt crever-, ni pour te demander une rallonge d'argent de poche pour payer mes taxes même si je sais que ça te ferait teeeeellllement plaisir.
Non.

Ma moitié et moi avons besoin de vacances et c'est tout naturellement qu'il m'a proposé de vous rejoindre. Tu vois, quand je t'avais dit que je l'avais bien choisi cette fois, je ne pense pas m'être trompée.

J'ai besoin de calme et de voluptuosi..volupteeee... Non de toute façon je déconne. Je me disais qu'à mon âge il ne faudrait pas que je m'encroute trop, j'aimerais, s'il te plait, aller sur les routes avec toi.
J'aimerais, s'il te plait, passer du temps avec mon mentor.
J'aimerais, s'il te plait, retrouver la famille qui me manque tant.
J'aimerais, s'il te plait... Entuber l'état et le Roy, vider des caisses, brûler des curés et arnaquer des pigeons.
Chiche?

Dis oui si tu m'aimes.

La Colombe.



J'en étais où?
Ah oui, les pique niques, les messes du dimanche matin, j'avais pas parlé des messes du dimanche matin? Miiiiiiiiiince, je manque à tous mes devoirs alors... Ahlalala...

Bon avant ça... Faudrait que je retrouve ma moitié, à l'autre bout du Royaume.
Mais Berdol... Vive la famille!

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Ignace.
Quelque part en Normandie.

Aaaah la Normandie … Ses vaches, sa crème fraiche, son Mont Saint Michel, les cadavres de ses soldats qui fleurissent dans les champs de bataille, son roi qui se la radine espérant jouer le sauveur … Aaaaaah LA Normandie !!

Bon, par contre il pleut souvent, pour ne pas dire tout le temps … On peut pas tout avoir non plus …

Donc la Normandie.
Le Pique Pocket s'en donnait à cœur joie, entre combats, disons plutôt « éclatages des armées normandes », prises de mairies, du château, bref les vacances étaient belles et bien terminées pour la petite troupe familiale, intégrée au sein des armées de l'alliance Fatum / Eldorado.

Comme tous les matins, L'As observe un pigeon entrain de dégueulasser l'entrée de sa roulotte avec ses fientes, qu'il dépose là où lui en prend l'envie … Saloperie de bestiole !
Faut dire qu'en ce moment les pigeons en ont du taf, entre les allers et retours pour les ordres et les réponses.

Mais ce matin, c'est pas ça … Ce matin la lettre n'a pas l'odeur du sang normand, mais celle du parfum Colombesque.

Grande respiration avant d'ouvrir le courrier. Ben oui, en général c'est toujours pour lui annoncer une catastrophe qu'elle lui écrit. Genre « Gnaaaaaaaaaaaace !! J'vais m'marier pour la quatre centieme fois ! » ou « Gnaaaaaaaaace ! J'ai b'soin d'un coup d'main ... » Alors forcément il respire profondément, s'attendant déjà au pire …

Lentement, il va poser son fessier prêt du feu de camp, et histoire d'être bien calme, s'enfile une bonne lampée de génépis, en guise de petit déj.

Alors voyons, ce qui va me tomber sur la coin de la gueule cette fois…

Lentement, il déplie le parchemin et parcourt ses quelques lignes …




Je ne t'écris, ni pour t'annoncer mon mariage

Mouais, déjà ça …


ni pour te demander une rallonge d'argent de poche pour payer mes taxes

Là t'aurai pu aller te gratter ma belle !

Lentement, il finit la lettre, puis la relit histoire d'être sur qu'il hallucine pas.
Dédé qui se met à la truande ? L'a encore du mal à y croire, L'As, pour le coup.
Puis histoire d'être vraiment sur de sur, il la relit une troisième fois … Bon bah oui, apparemment, il hallucine pas. Ou alors c'est que quelqu'un lui a mit des champis dans son génépis …

GROUUUUUUUUUUUUUMF !! MON MATOS POUR ECRIRE ET FISSA !! Et fait pas de bruit tu vas réveiller les gosses !
Quoi ? Comment ça, c'est l’hôpital qui se fout de la charité ?

Nécessaire apporté, le voilà qui commence à répondre




Ma Colombe de mon cœur !

J'suis actuellement en Normandie. J'imagine que t'en as entendu causer. Et niveau entubage de roy, en ce moment on le lui fait à grands coups de baramine !

Mais ôte moi d'un doute … T'es plus avec ton Dédé ? C'est qui ton nouveau mec ? Ou alors Dédé a pris un truc hallucinogène ? Non, parce qu'un mec qui paye ses taxes .. Veut vraiment venir jouer à la truande ?

Bien sur que je suis chiche, et que je t'aime. Comment je pourrais te refuser des vacances.

Bisous ma Colombe.

PS : Donnes moi les noms de ceux qui t'accompagnent, histoire que vous ne faisiez pas une mauvaise rencontre avec nos armées.


Fissa : Du latin "et radine ta gueule rapidos, si tu veux pas que je te marave la tronche à coups de tongues !" Ou du grec "Et vient pas me chier dans les bottes !" Parait qu'y a une version hostro hongroise, mais je la connais pas. Désolé
One love et n'moute alik

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"Je préfère mourir debout, que vivre à genoux" [Charb]
Andrea_
Faire plier un homme.


Nous, femmes, espèce humaine de qualité supérieure, être divin et ô combien parfait -comment ça j'en fais trop?- avons parfois des idées bien précises. Des idées, des envies, que votre cher et tendre qualifie sans vergogne de "truc à la con".
Il sait d'ors et déjà que vous ne lâcherez rien et pourtant, pourtant, il va tenter de vous faire lâcher l'affaire. Chacun sa manière de faire du mec directe " lâche l'affaire", au mec saoulé " tu me gaves...", en passant par le mec culpabilisateur : " fais ce que tu veux, mais tu sais ce que j'en pense". Il se peut même qu'il tente le fameux coup du "j'ai rien tendu qui me parle".

Et c'est donc là que vous allez devoir faire preuve de persuasion.
On avait déjà abordé le sujet quelques pages plutôt, sur le "comment faire céder son mari", avec la méthode dite : basse, à savoir le lever de jupons et compagnie.
Il faut quand même avouer que cette méthode a fait ses preuves depuis des générations de gonzesses motivés sur des générations de mâles maléables.

Seulement vous DEVEZ savoir qu'il existe une autre manière. J'ai tenté il y a peu, pour la première fois et j'men suis pas trop mal sortie. Donc j'fais partager aux copines.

Il y a des hommes dans la salle? Parfait, dehors.
TOUS!


Voilà.
Nous allons donc aujourd'hui aborder la manière de -tindammm- "la femme chiante".

La femme qui va saouler son mari, la femme qui répète et rerépète jusqu'à ce que, épuisé, il dise OUI.
Pour se faire, une scène de vie : Madame veut absolument aller cueillir des simples sur la route et Monsieur ne veut pas.


Chéri, je veux aller cueillir des simples sur la route.
Non.
Chériiiii, j'aimerais aller cueillir des simples, s'il te plait.
Non.
Notez que Monsieur est casse bonbon.
Chériiiii
Non.
Mais j'ai rien dit!
J'anticipe.
Chériii, je t'ai préparé un sandwich
Oh merci!
J'peux aller cueillir des simples sur la route?
Non
Chériiiiiiii Super important le Chéri tu m'aimes?
Là n'est pas la question, c'est dangereux Notez encore, l'homme plie!
J'ferais attention !Je me mettrais une valise Grosse Pleine et Solide dans mon paquetage !
Déa... Si vous ne vous appelez pas Andrea, il ne dira pas ça hein. L'important est, à l'énoncé de votre prénom, de le couper et d'enchaîner, sur n'importe quoi.
J'cueillerais que des petites, j'aurais épée et bouclier, une cape d'invisibilité, un bâton de noyer, des bottes de sept lieues, un arc et des flêches
Tu ne sais pas tirer à l'arc
J'aurais un lance pierre, des sacs de cailloux, du sable pour aveugler les méchants, un loup de protection, de la poudre de perlinpinpin une...
C'est tout? C'est presque dans la poche
Non, je t'aime.

Bingo. Vous l'avez fait. Victoire par KO.
L'homme ne voulait pas. Puis il s'est inquiété pour vous, a déprécié vos talents d'archer. Puis il a souri.
Vous l'avez eu. Comme un bleu. Vous allez aller aux simples ! C'est t'y pas beau la vie?

Si votre homme est plus retord, vous pouvez aussi balancer quelques pics sur le temps qu'il passe en taverne après la débauche, la dernière fois qu'il a regardé une femme -pas de délai de prescription-, ses chaussettes à côté du lit, ... Vous pouvez même aller jusqu'à dire que vous ne lui demandez jamais rien, qu'il dit toujours non, qu'il est "fermé" comme personnage, que s'il vous aimait il dirait oui, blablabla, mais faut être sûre de son coup et là, dans ce cas précis, j'suis pas sure que ça vaille le coup, ce ne sont que des simples!


Sinon attendez qu'il soit occupé...
Un homme devant sa bibine, la bouche pleine ou en train de vous faire l'amour est tout de suite plus maléable. Allez savoir.

Mais pour Ignace, ça ne marche pas...

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Andrea_
Faire plier... Ignace.




Ignace est un homme, certes, mais pas un homme comme les autres.
Okay il n'est pas très grand. Et il lui manque au moins un doigt. Bon il est aussi borgne. Mais ça n'en reste pas moins un homme!

Ignace donc, il est brigand. On l'appelle le Matou parce qu'il passe plus de temps à lézarder au soleil en ronronnant qu'à se bouger le cul. Y a même une légende qui dit qu'il roupille recroquevillé sur lui même, en rond, comme un chat. Mais j'vous ai rien dit, c'pas moi !

Avec Ignace, la méthode du lever de jupons ne fonctionne pas, j'dis pas qu'il ne regardera pas, non, il va se rincer l'oeil -c'est un mec quand même!-, mais il ne cherchera rien de plus. D'ailleurs il y a de grandes chances qu'il finisse par claquer la porte en se moquant de vous et vous laisser là, en plan, seule et dénudée.


La méthode de la femme Chiante, ça ne fonctionne pas non plus. Il va vous regarder tourner en rond, vous époumoner. Il va sourire -mais pas le sourire de votre victoire hein, non le sourire moqueur-. Il va ricaner. Et s'il savait tricoter, il serait bien capable de sortir ses petites aiguilles et sa petite laine pour vous tricoter une camisole.

Comme Ignace est mon mentor, je suis dans l'incapacité de vous dire si au lit, il est plus docile, mais entre nous... Je ne pense pas. De toute façon soyons clair, Ignace c'est comme mon papa, j'ose pas imaginer qu'il puisse avoir une vie sexuelle.

Ignace est l'homme le plus chiant que le royaume a porté, porte et portera. Ignace a des idées préconçues à la con, Ignace dit toujours non, Ignace peut penser que vous avez raison mais comme Ignace est aussi un mec bourré de fierté il ne vous le dira pas. Ignace aime faire chier son monde et donc si sa réponse peut vous faire caguer le repas de la veille, il n'hésitera pas à le faire.


De toute façon c'est simple, si Ignace dit non, c'est NON.
Vous posez votre question, il vous regarde de son oeil et sans ouvrir la bouche, vous vous sentez comme une merde.
Il vous regarde et vous vous liquéfiez sur place.
Vous vous liquéfiez sur place et il comprend qu'il a gagné.
Il comprend qu'il a gagné et vous demande de déblayer le plancher.
Vous déblayez le plancher et vous avez l'air con.
Point. Impossible de passer à travers.
Sauf si...


Sauf si vous vous appelez Andrea de la Colombière, Swan ou Lena et que vous avez cotoyé la bestiole suffisament longtemps pour réussir à comprendre sa manière de fonctionner. Et là je dis, c'est dans la poche.

Avec lui donc, c'est la méthode, d'accord.
Pas le "d'accord", pisse dans un violon j'vais le faire quand même, sinon vous le braquez, vous prenez un coup d'pied au cul et il vous fait la gueule pendant un moment.
Non le d'accord ! " d'accord mon Matou d'Amour tu as raison". Le "Amen" tu peux le penser, comme il ne lit pas dans tes pensées c'est bon, t'es sauvé, mais tu ne peux PAS le dire.

Mettons nous en scène, pour plus de compréhension, nous allons reprendre l'idée des simples. :




Matou, je peux aller cueillir des simples?
Des simples?T'es pas folle? Qu'est c'tu veux foutre avec des simples?Des tisanes?
Bin non, des simples, pour quand on est malade
On n'est pas malade, on est des brigands, des méchants, on n'est pas malade Déa, on EST la maladie, pire que la peste buccolique Ignace est un brigand et n'a pas forcément l'intelligence infuse
On dit buboni..
J'ai dit NON, ça n'sert à rien, ça pue et c'est fatiguant

Attention.... Feu !
D'accord.
Tu vois quand tu veux, allez dehors...


Et tu vois quand tu veux.
C'est là donc que tout se joue. Tu débarasses le plancher, puisqu'il le demande et qu'on ne contrarie pas un Matou, mais tu ne le fais pas n'importe comment.

UN.
Tu dégaines LA moue boudeuse. La petite fossette sur le côté, le regard triste et tu tentes un sourire. Tu TENTES, tu ne souris pas. Tu lui poses un bec sur la joue, demi tour et dehors.

DEUX.
Tu renifles en fermant douuuucement la porte. Tu peux lui jeter un dernier regard, presque reconnaissant. PRESQUE.

TROIS.
Tu te poses dans la rue sur un muret, pile devant sa fenêtre. Tu sais qu'il va te regarder.

QUATRE.
Tu comptes mentalement. Pendant ce temps tu gardes ta petite moue et tu fais rouler une pierre sous ton pied. (Ça sous entend que tu es une femme, il est évident qu'un homme ne pourra pas faire deux choses en même temps dans ce cas, contente toi de la pierre).

CINQ.
Gagné. Le Matou ne supporte pas rendre les gens qu'il aime malheureux. Le souci c'est qu'il n'aime pas grand monde. Alors il va s'approcher, et te dire que si tu veux VRAIMENT le faire, tu DOIS le faire.

Parce qu'en vrai, le Matou... Il aime juste les gens qui vont au bout de leurs rêves, et ça, j'suis bien placée pour le dire.






Mon Matou,

Dd0die est la seule personne qui m'accompagnera puisque Victoire restera sous bonne garde. Elle n'a pas a participer à ce genre de sauterie, c'était le souhait de son père et je compte bien le respecter. De toute façon, quand elle aura goûté à l'argent facile, je doute qu'elle fasse autre chose.

Je t'avais dit qu'il était un homme parfait, qui fait passer les envies de sa femme avant ses propres principes. Je sais que je devrais en échange faire deux trois petites choses, mais je doute que tu veuilles en savoir plus. Sache juste que je m'appliquerai. - Je ne parle pas de payer mes taxes mais bien de... Enfin tu sais-.
Il n'a pas été maltraité, n'a pas ingéré contre son gré des champignons ni eu droit à une petite "souflette" dont j'ai le secret. Il n'a pas non plus proposé ça sous l'influence de l'alcool. Il est consentant.

La seule chose étonnante, c'est bien qu'il me refuse encore cette petite jupe grise que j'ai repéré depuis quelques jours sur le marché, mais ce n'est qu'une question de temps, tu me connais.

Bisous mon As

PS : Préviens Swan, cette fois, elle ne le touche pas!

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Andrea_
Ce que les femmes ne supportent pas chez les hommes.


Et oui Messieurs, nous, les Femmes, nous vous aimons -en général-, mais vous avez parfois des comportements qui nous dépassent. Vous faites parfois des petites choses qui ont le don de nous pousser dans des colères intérieures si profondes qui, si elles s'extériosaient, pourraient signer votre arrêt de mort.
Vous avez, je vous jure, des petits trucs qui nous tapent sur le système. Vous mettez ça sur notre susceptibilité, notre manque d'ouverture d'esprit ou même notre cycle menstruel mais non. J'vous promets que le soucis vient de vous.

En bref et sans image.


Vos bottes dans l'entrée.
Vous avez une remise, vous avez un mur, non?
Alors pourquoi vous avez ce besoin de les laisser traîner dans l'entrée? POURQUOI ? C'est pas plus simple de les ranger plutôt que de les laisser en plein milieu du passage, sachant pertinament que nous allons buter dedans, râler et que finalement vous irez quand même les ranger vos fichues bottes?
C'est un besoin de nous entendre râler? De nous montrer que vous existez?
On n'a pas besoin de ça, j'vous jure. Allez, prends les et va les ranger.
MAINTENANT Berdol !


Ce besoin incessant de demander ce qu'on mange.
Rassure toi mec, tu vas becter. On a jamais vu un mec marié crever la dalle et tu as une petite femme qui fait bien attention à ton estomac, tu VAS manger.
Quoi? Au moment où vous posez la question, on n'en a nous même aucune idée, et vous vous rendez pas compte la pression que c'est que d'entendre ce fameux " qu'est ce qu'on mangeeeee?" dès que vous passez la porte.
Vous avez envie d'poser une question? Soit, faites le, y a plein d'choses à demander. Ce qu'on a fait de notre journée, si on a pensé à acheter le pain si l'mioche a pas été trop chiant, si... PLEIN !


La main dans les braies.
Là faut m'expliquer. Vos coucougnettes ne sont pas tombées, et c'est pas le genre de truc qui arrive souvent si tu vois c'que j'veux dire alors Pourquoi vous avez besoin de vérifier plusieurs fois par jour?
Genre on voit pas la main qui soupèse les glaouis pendant que vous marchez? Et la main qui glisse comme si c'était un geste inné dans les braies pendant que vous matez le feu de cheminé... Est ce que nous on se tâte les nib' à longueur de journée? Non.
Alors pitié elles sont là depuis votre naissance et vont y rester jusqu'à votre mort, déstressez un peu!


Les pets et les rots.
On sait hein, on vous connait comme si on vous avait fait -sic!-"c'est naturel", "ça ne tue personne", "tout l'monde le fait". Et bin j'vais vous dire moi, c'est pas parce que tout le monde le fait que VOUS, vous devez le faire aussi.
D'une part c'est sale, d'autre part ça nous incommode et surtout ça tue l'amour.
J'comprends pas, pour nous aussi c'est naturel, nous non plus ça ne nous tue pas, et nous aussi on mange des poireaux, c'est pas pour autant qu'on passe notre temps à vous enfumer ! Pourtant promis, on est fait pareil de l'intérieur.
Arrêtez. Non mais vraiment hein, faut arrêter. Ou pas en public. Entre hommes quoi -on va y revenir-.


Votre continuel besoin de...
L'homme est un animal comme les autres. C'est pas de moi, c'est de quelqu'un de connu. Connu de tous, mais pas de moi, alors on fera comme si.
Bref, vous êtes des animaux. Mais vous êtes surtout très proche du lapin, et pas à cause de vos oreilles. Vous avez continuellement besoin de... faire l'amour. J'voulais pas le dire pour pas vous vexer mais BERDOL, tout le temps! Pour vous c'est simple hein, on tire à vue et on voit après mais nous, putain nous -qui ne sommes pas des putains-, on subit ! Vos assauts, votre fougue, vos... Mince quoi, vous pensez qu'on aime ça de marcher comme un cow boy?
Une fois pour le "fun" okay, mais plus...
Enfin, on va pas vous changer en totalité quand même.
Surtout si ça peut vous éviter de vous p'loter les boboles.


Vos potes.
J'avais dit qu'on y reviendrait.
On le sait, on choisit ses amis mais pas sa famille. C'est peut être pas une raison pour les voir tous les jours ?
C'est peut être pas une raison pour faire des choses débiles en leur présence?
C'est peut être pas une raison pour devenir soudain le macho de base qui parle mal à sa gonzesse, qui la prend pour acquis. Le mec qui tient l'alcool alors que c'est pas le cas. Peut être pas une raison de...
Oh hey, t'es adulte mec, les potes c'est bien, mais une fois que tu es casé il faut aussi les laisser respirer.
Non?
Moi je les aimais bien tes potes... Mais d'puis que t'es le seul à être casé je trouve qu'ils ont une sale influence sur toi. -et toc-.


Pipi un jour, pipi toujours.
Et partout -même sur le rebord de la cuvette-.
Oui on a toutes remarqué. Sûrement ton instinct animal qui t'oblige à uriner toutes les quinze minutes. On a COMPRIS que tu avais la chance de pouvoir déballer le matos n'importe quand, on n'a pas BESOIN que tu nous le prouves dès qu'un arbre te fait de l'oeil.
As tu BESOIN de pisser sur tout ce qui ne rouspétera pas une fois arrosé?
Nan parce que bon, un arbre, okay, on se ballade, main dans la main, tu t'es déjà tâté les roubignoles deux fois d'puis qu'on est parti, on a fait semblant de pas voir, le soleil se couche, j'te bouffe l'oreille doucement, tu me susurres dans le cou que tu m'aimes puis tu finis avec un " faut qu'j'pisse", ça peut passer. L'arbre est beau, c'est le printemps, les bourgeons te font de l'oeil, nan vraiment je comprends.
Maintenant que trois minutes après -et quatre tâtages plus tard- tu croises un mur avec l'envie de recommencer.. J'me pose des questions tu vois. Mais t'as beaucoup bu, j'fais la naïve et ça passe.
Un arbre, un mur... Bon.
Maintenant le petit pissou dans la ruelle parce que " y a personne!", et celui dans le jardin pendant que tu regardes la lune avant d'aller te pieuter ça commence à faire beaucoup.
As-tu besoin de marquer ton territoire?
Cette fois je sais, l'homme descend aussi du chien.


Vous avez toujours raison.
Et on peut vous prouvez par A + B que vous avez tort, quoiqu'il se passe, vous aurez raison. Vous allez nous embrouiller la cervelle jusqu'à ce qu'on finisse par abdiquer, non pas pour vous donner raison mais pour que vous cessiez de vous ridiculiser.
Souvenez vous bien de ça " mais oui Chéri, mais oui..." ne veut pas dire qu'on s'aligne avec votre pensée, mais bien que vous pissez dans un violon.
Vous avez ce -put'..screugneugneu- de besoin de TOUJOURS avoir raison. D'ailleurs c'est même pas avoir raison c'est plus " nous prouver qu'on a tort". C'est d'un énervant, on vous f'rait bouffer vos bottes si on savait vous les avez laissé traîner.


Les bisous.
Super bruillants. Et à la commissure des lèvres.
Vous ne savez pas faire des bisous sans que ça claque. C'est quand même un monde ça ! Roulez nous des pelles, MERD' ! Assumez un peu vos baisers, vous êtes des hommes non? Vous le savez puisque vous avez tâté l'matos toute la journée et vérifié en étrennant un arbre... ou quinze.


Les charettes.
Avant d'avoir des gosses -parce qu'en plus vous aimez nous engrosser à tire l'haricot -je sais qu'on dit pas comme ça-, vous pilotiez votre cheval comme si votre vie ne valaient rien.
Une fois Papa, vous avez, on ne sait pas pourquoi -et rien que d'en parler ça m'agace- ce BESOIN de conduire comme un papi. Vous n'êtes pas en coton ! La charrette ne vas pas se désintégrer si vous dépassez le douze kilomètres heure hein promis. Personne ne vous oblige non plus à prendre les virages trois kilomètres avant, à bichonner votre âne comme si c'était votre dernier né !
Un jour j'ai même connu un mec qui vouait une telle admiration à son âne qu'il promettait à qui lui touchait un poil, la mort sans sommation, mais c'est du n'importe quoi, à quelle époque on vit ?
Tire sur les rênes berdol, TIRE mais TIRE ! Pis Tourne rhaaaaaaa, ça nous rend folle. Mais pas d'amour -hahin-.

Votre façon de manger.
Est juste dégoutante.
Personne, même en 1461, n'aspire sa soupe. Sinon on la servirait avec une paille hein. Et si j'peux me permettre, j'pense pas utiliser la sorcellerie pour dire que même dans siw cent ans, ça sera toujours aussi dégoutant.
Ça nous horripile. Comme cette façon de bouffer la bouche ouverte, de parler la bouche pleine, de manger quand c'est encore bouillant -ça sort du four couillon, tu voudrais qu'ça soit frais?-, de tenter de gagner du temps en coupant une escalope de veau en deux, si bien qu'une fois dans la bouche, en effet, vous n'pourrez pas la fermer.
Autant on peut accepter que vous fassiez mumuse avec le barbecue, autant on ne PEUT PAS supporter vous voir manger comme si vous étiez un clodo affamé, voire pire, un chien affamé d'un clodo affamé dans une ville morte ou le marché aussi est mort et où...
Un effort s'il vous plait, on mange en face et on aimerait pouvoir garder l'appétit.

Votre pif.
Est au milieu de votre visage, wouaou, quelle révélation.
Il a deux trous mais vous le savez puisque VOUS Y METTEZ TOUT LE TEMPS LES DOIGTS !
Vous avez jamais remarqué que même quand on vous dit un truc important votre doigt se dirige automatiquement dans votre nez ? Votre excuse "du poil" ne MARCHE PAS, nous aussi on a des poils est ce que pour autant on fait les fouilles?
J'vais pas aller jusqu'à dire que vous mangez vos découvertes mais alors pourquoi taquiner les "mickey" si c'est pour les laisser là?
C'est aussi débile que d'aller pêcher pour rejeter les poissons.
Pensez-y. Et foutez leur la paix.


Vos yeux voyageurs.
Qui tombent malencontreusement sur une paire de seins si l'individu est de face et sur un cul s'il est de dos.
C'est... Blasant. "c'est pas parce qu'on est au régime qu'on peut pas regarder le menu", oui, je suis d'accord. On est toutes d'accord. Nous aussi on mâte vos amis. Les amis de vos amis et même des inconnus parfois. Mais... Allez savoir pourquoi VOUS vous faîtes toujours piner en plein reluquage.
Si j'peux me permettre, le mot Discrétion, vous connaissez?



Ceci n'est qu'un échantillon. Parce que bien sûr, la liste serait trop longue. Mais s'il vous plait... Faites un effort.

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Andrea_
[Tu peux partir, j'avance...]




Mais t'sens pas obligé hein.
Nan moi, j'pense que j'pourrais passer ma vie à t'attendre. Si seulement j'avais l'assurance que tu revenais un jour. Si seulement je te savais heureux où tu es. Si seulement je savais où tu es.
Mais t'as décidé de disparaître un beau matin. Tu m'demandes de pas m'inquiéter, tu prétextes un souci à la boulangerie. Tu me dis de partir m'aérer. Tu me dis de voyager, de brigander. Déjà, ça ça m'a mis la puce à l'oreille. Toi, si droit dans tes bottes, tu me proposes de reprendre du service. Sans que je pète un câble. Sans qu'je fasse un caprice ou que j'te mette le couteau sous la gorge. Non, tu me dis que tu vas être occupé et que c'est bien pour moi.

Et moi j'suis conne tu vois, j'suis faible, tu m'dis un truc alors j'le fais. J'ai fait mon baluchon en sifflotant, j'ai dansé en préparant ton panier repas. Puis tu m'as embrassé et j'te jure que j'ai fait attention Dd0die. J'te jure que ce baiser là, il avait pas l'goût d'un baiser d'Adieu... Sinon j'm'y serais accroché, j'me serais suspendue à tes lèvres et j'y serais encore. Mais non, il avait un goût de "profites, et reviens vite". C'est ce que tu m'as dit d'ailleurs, quoiqu'il se passe, revient.


Mais je refuse de revenir définitivement dans cette maison qui a protégé notre amour pendant ces quelques mois tant que tu n'y seras pas.


Les rares missives que nous avons échangé restent dans ma besace et j'aime parfois les relire. Les relire, pour oublier que je n'en ai pas reçu des semaines. Les relire, alors que je les traîne comme un fardeau pourtant, étrange paradoxe que voilà. Lourdes à porter, mais m'apportant la légèreté dont j'ai besoin lorsque je perds espoir.



Il faut pourtant combler ton absence. Et c'est mon oncle Natale qui m'y aide. Pas de .. Non pas de la manière qu'on pourrait le penser.
Il m'a offert une cape rose, oui rose. Pas rose rouge hein, non, rose rose. Pastel. Très bisous câlin nounours. A gerber. Comme nous, tu te rappelles?


Tu serais moins ravi de savoir ce qu'il m'a préparé... Et c'est pourquoi je n'en parlerais pas ici, pas encore. Mais saches que personne ne te remplacera jamais. Et c'est bien là le principal.


Je finis donc ce que ma condition m'impose, entre autre assister au couronnement de mon cousin, Roy d'Aragon que je ne connais pas mais que j'adore déjà -tu sais, si on peut en tirer quelques écus hein...- puis je vais rejoindre Ignace et le reste de la bande un peu plus haut. Je compte d'ailleurs piller tous les marchés que je trouverais sur mon passage pour qu'ils ne manquent de rien.



Oui j'avance et tu peux partir...
Mais ne me demande pas de passer à autre chose.

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Doryen
Je ne pars pas.
Enfin... c'est pas prévu...
A moins que...


L'histoire banale d'un homme et d'une femme.
Ils se rencontrent.
Ils se plaisent.... Bon, disons que Monsieur, de part son irrésistible charme... Ah non ?... Bon ok... Monsieur fait des pieds et des mains, insiste lourdement, persécute, ment, enjolive, menace.... bref ! Monsieur y arrive !

Et Monsieur et Madame Pouic ne font qu'un...
Enfin...
Trois...
Ben oui, trop simple sans enfant, hein ?!
Victoire, gros bisous ma chérie.

Les pauvres esseulés font leurs vies.
Envers et contre tout.
(Surtout contre touS d'ailleurs...)
Puis nagent dans le bonheur de leur rencontres.
Et deviennent riches... Ah, non chérie ?... Disons qu'ils subviennent convenablement à leurs besoins... et je parle pas de besoin physique parce que là ça déglingue à to.... ok !

BREF !
( Notez l'importance du bref, sorti de nulle part.)
( Et qui n'à rien à faire là )

Monsieur et Madame Pouic ( cherchez pas, si vous avez pas lu le roman de l'été, faut le commander ) vive la quintescence, ça fleur bon l'adolescence et la naïveté. Je passe sur les fleurs, le jardin, la cuisine, les draps,...

Puis Monsieur s'éloigne.
Va savoir les raisons...
Un homme sait il vivre heureux ?
Ou se situe le bonheur ?
Une fois la perfection obtenue, que reste t'il ?

Car j'ai trouvé la perfection.
Elle !

Elle, la renégate.
Elle, prête à tout.
Elle, contre toute attente, à vivre une vie honorable.
Elle, Attentionnée, Amoureuse, Patiente, (devenue ) Honnête, Affectueuse, Belle...

Parfaite...
J'ai eu la chance de connaître l'Amour.

Je n'ai peut être pas le courage de m'en montrer digne...

Pars vivre ta vie...
Non ?
Retourne avec tes anciennes relations...
Non ?
Sois heureuse...
Non ?

Alors non !
Je ne pars pas.
Enfin... c'est pas prévu...
A moins que...

Tu ne m'aimes plus !

J'en suis incapable.

Dis moi simplement...
Que tu m'aimes...


Pardon, Amour !
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Andrea_
[C'est l'histoire...]


Dont rêvent toutes les petites filles et à laquelle elle ne croiront pas une fois adulte.
C'est l'histoire d'un amour interdit, d'un homme et d'une femme que tout oppose. L'histoire de deux personnes qui n'auraient jamais du se rencontrer et qui pourtant auront bravé toutes les embûches pour se trouver, se retrouver.
C'est l'histoire d'un homme qui se pensait comblé et d'une femme qui refusait l'amour. Deux personnes qui se sont pris l'évidence sur le coin du nez et qui savaient dès le début que ce qu'ils ont de plus beau sera aussi ce qui causera leur perte.
C'est l'histoire d'un couple fusionnel où chacun apaise l'autre, où chacun trouve sa place sans la chercher qui vivra dans un rêve pendant des mois.

Jusqu'à ce que l'histoire vire au cauchemar. Parce que trop d'amour rend aveugle et finit par rendre malheureux. A trop chercher la perfection on finit par se perdre. On en veut toujours plus, et on se casse la gueule.
Dd0die et moi, on s'est cassé la gueule. Chacun vivant la vie loin de l'autre comme un cauchemar sans savoir pour autant comment revenir. Comment appréhender l'autre.
Monsieur aura tout tenté pour que sa femme survive sans lui. Il aura proposé, demandé, supplié. Mais Madame a la tête dure et ne veut que lui.

A chacun sa méthode pour s'en sortir. Et si le bleu s'est tué à la tâche, s'enfermant dans sa boulangerie pour ne plus penser, l'acier a ruminé. L'acier a pleuré. Il a crié. Frappé. Il a voulu mourir aussi. Puis l'acier a compris qu'il fallait se battre, qu'il fallait vivre pour être là quand le Bleu reviendrait, car oui, il reviendrait.


Tu m'as détruite Dd0die. Tu n'as laissé qu'une épave pendant des mois. J'ai trouvé dans les méandres de mon être une force dont je ne soupçonnais même pas l'éxistence. J'ai avancé, relevé la tête mais surtout, j'ai continué. Pour toi. Pour nous.

Bref -et celui là vient de loin-

Tu veux savoir si je t'aime Dd0die.
Je ne te parlerais pas des sacrifices qu'il a fallu faire. Je ne te parlerais pas de notre passé, des pertes endurées. Des douleurs. Des manques. De l'eau qui a coulé sous les ponts, oscillant entre sécheresse et crue.
Puisque la seule chose qui manquait à mon bonheur ce ne sont ni les amis, ni le brigandage, ni ma famille, ni cette superbe houppelande et encore moins cette broche en or, non, ce qui me manquait c'est...


C'est l'histoire d'un homme et d'une femme, de deux ne faisant qu'un,
C'est l'histoire d'un peu de bleu, de baisers enflammés,
C'est l'histoire de draps froissés, d'une poubelle et d'un sandwich,
C'est l'histoire d'une bagarre et d'un chien, d'une maison et d'un jardin,
C'est l'histoire Dd0die,
Notre histoire.

Alors aussi simplement que je le peux,
Je t'aime.
Passionnément, du fond du coeur, que je pourrais tuer quiconque t'approcheras, que.. Hmm j'ai jamais su faire dans le sobre.

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Andrea_
[Le dégénéré de la famille]



On en a tous un dans la famille, pour les plus chanceux y en a même plusieurs.
Moi, j'ai la chance de n'pas connaître toute ma famille, ce qui me permet de n'avoir qu'un seul spécimen connu. Par contre, et c'est le revers de la médaille, il en tient une sacré couche. C'est simple, si y avait une épreuve du plus grands nombres d'idées foireuses à la minute, mon oncle serait champion du monde.

Mon Oncle, a l'enveloppe charnelle la plus parfaite que j'ai rencontrée jusque là.
Il est grand.
Il est musclé.
Il est fort.
Il est puissant, connu et reconnu.
Il est riche.
Il a un cheval qui s'appelle Ferrari -plusieurs chevaux en un-.
Bon il est blond -fallait bien une couille dans le potage-, mais il a une mèche à faire pâlir le plus merdeux des troubadours d'outre atlantique.

Natale -Di Foscari Widman d'Ibelin- a donc tout pour vous enrôler dans sa merde. Un petit sourire, un petit appât -de quelques centaines d'écus- et hop, vous finissez avec un saucisson dans l'trou d'balle sans rien avoir vu venir. Le pire c'est que généralement, et peu importe la taille du saucisson, vous n'avez même pas mal. Et ouai, Tonton sait préparer le terrain -hahum-.

Quand il m'a offert la cape Rose en velours, j'ai rien vu venir. Faut savoir que surprise par l'hiver j'ai même été obligée de la mettre. J'vous laisse imaginer les températures extérieures pour que j'en arrive à ça. Bref.

Je ne suis pas loyale, et je n'ai pas vraiment de morale, n'hésitant pas à entuber n'importe qui -famille comprise-, seulement Natale m'a sauvé la vie, et lui même ne le sait pas. Lorsque Leone, qui deviendra mon père sur le papier, m'a retrouvé salement amochée, il n'a pas hésité une seule seconde à me sauver et je ne saurais probablement jamais si Natale savait que je n'étais pas vraiment sa nièce. Mais il m'a sauvé. Il m'a rendu ma liberté avec la seule promesse de toujours lui rendre la pareille. Et j'ai promis. Pas sous la contrainte, j'ai promis car je n'avais jamais vu si grande bonté chez une personne.

Je ne savais pas que quelques années plus tard, il tenterait l'entubage à sec. Et là même avec une saucicette ça passe mal. Aussi, lorsqu'il m'a sommé de m'habiller comme un sapin de noël et de me maquiller comme la plus grosse catin de tous les temps j'ai râlé un peu mais je l'ai fait.
Quand il a fallu manger proprement, boire avec modération -déjà il a fallu le trouver-, je l'ai fait.
Quand j'ai compris que j'étais la dernière femelle de la famille à ne pas être mariée de façon reconnue par l'église Aristotémachin, je n'ai rien dit.
Quand il m'a dit que, dans l'intérêt de tous, je devais épouser quelqu'un de mon rang -que j'avais renié- et que cette personne était déjà choisi. J'ai râlé. J'ai pensé à Dd0die. J'ai maudit mon Oncle.
Puis on m'a dépeint le portrait du futur chanceux. Vieux, ancien curé. Père d'un Comte. Qu'on m'a dit que la seule obligation serait sur le papier, et que ma présence à ses côtés se limiterait à dire "oui". Je me suis dit que.. pourquoi pas.

Et lorsqu'enfin, on m'a soufflé que mon cher et tendre ne resterait pas en vie bien longtemps... Et que je devais m'en assurer...
Alors j'ai compris que même si mon Oncle avait besoin de mon étiquette pour servir ses intérêts, il savait que sous la mousseline, il régnait une brigande sans foi ni loi...


Mon Oncle, il a toujours des idées à la con, mais y a pas à chier, au final il sait s'y prendre.



Andrea, le convoi est prêt nous partons
C'gentil d'me prév'nir, on va où ? A la messe? Ah ah ah!
Non, au sacre du roi d'Aragon. Il est temps que tu rencontres ton cousin.




Le souci, c'est qu'il attend toujours le dernier moment pour dire les choses.
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