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[RP ouvert] Sur les routes du Languedoc...

Andrea_
Manque'rait plus qu'l'auréole sur la tête et son Lou aurait pû lui filer l'bon Dieu sans confessions, quoiqu'entre ces deux là, les cons, les fesses...

La Belle lui vole un baiser puis s'écarte en soupirant largement, elle regarde son homme et le pecno au sol avant de lancer en s'éloignant



Ouai, faites donc ça, faites bien connaissance, et Lou' penses à lui laisser une carte de visite hein, et surtout un plan pour nous r'trouver, ça s'rait trop bête qu'on s'laisse comme ça.

Et puis Canelounette, la prochaine fois, fais en sorte d'être riche.



La Colombe qui s'éloigne un peu plus, en s'étirant et remarquant combien c'est agréable et reposant d'gueuler un coup avant d'dormir, se murmure à elle même...


Ouaip, toujours plus agréable de discuter avec ceux qui m'enrichissent.
Le_g.
prendre une vie pour 3 écus , c'est assez bestiale, et point d'honneur dans cette acte........
par contre , vous pouvez gagné mieux votre vie , et celle de votre futur enfant si on s’entend......
je connais bien la région,
et il y a de bonne affaire à faire.......


Tu commences à m'intéresser, Canaleto.

Après avoir repris le baiser de sa voleuse, avec fougue, il regarde l'homme. Un instant de réflexion plus tard, il reprend la conversation, ou ce qui pourrait passer pour tel.

Ouaip, toujours plus agréable de discuter avec ceux qui m'enrichisse.

Qui t'enrichisse ? Tu parles, trois p'tains d'écus, que dalle quoi.

Il se tourne vers l'homme et soupire.

Je t'ai déjà dit qu'on te laisse la vie. Tuer pour trois écus, ça vaut pas la peine. Tu crois que je t'ai filé de l'Armagnac et de quoi pas crever de froid pour te trancher la gorge après ?

Lentement, le gaucher se redresse, d'appuyer sur l'arbre, il se tient sur ses deux jambes et montre un passage entre les arbres.


Tout au bout, là, il y a une taverne. Elle est pas pour les petites natures. C'est à deux ou trois lieues. Ta cabane est vers où ?
Andrea_
Qui t'enrichisse ? Tu parles, trois p'tains d'écus, que dalle quoi.

Elle grommelle, la chiasse, elle balance sans s'retourner...

Pour ça qu'j'lui parle pô ! L'est pas agréable l'pigeon. J'vous laisse papoter, j'vais pioncer moi.

Bin quoi? parler avec des pécos anciennement pleins aux as c'est quand même super différent. Pour la peine, ouverture de la porte de la roulotte, sans un regard vers les hommes, objectif : DORMIR
Canaleto
ma cabane heu,
comment dire,


canaleto avait repris ses esprit depuis son agressé:

est pas très loin d'ici,
près d'une rivière ,
en fait c'est un moulin qui appartient à ma douce


et dame vous pouvez venir aussi,
j'ai pas de votre armagnac chez pas quoi...
mais une boisson bien de chez moi,
vous m'en direz des nouvelles.....
.
Le_g.
[Nuit du 16 au 17 décembre]

Les nuits passent et ne se ressemblent pas. L'homme qui leur avait filé que 3 écus, laissait place à deux femmes qui semblaient mieux attifées.

Le Gaucher, comme à son habitude, voit les plans avec le Goupil. Ensemble, ils décident, et finalement disent aux filles comment ils voient la choses pour le soir. Le couple d'amants terribles va aller au devant, La Colombe étant enceinte jusqu'aux yeux, et la délivrance ne devant plus trop tarder, ils vont pouvoir arrêter les convois. Les deux autres suivront.

Mais voilà t-il pas qu'ils connaissent les clients ! La noireaude et Hida. Bah tant pis hein, quand on brigande, on regarde pas trop qui...

Bloquées et forcées pour en prime donner le coffre...

Armagnac Vs Armagnac pour cette soirée, et le Gaucher en profite pour faire une fouille approfondie de la Noireaude et vole la clé d'Hida pour prendre le coffre. Le partage est agréable cette fois, de quoi manger pour plusieurs jours !

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Andrea_
Pour sûr qu'elle commençait à avoir une sacrée démarche notre Colombe. C'était plus vraiment une Colombe mais plus une autruche mais bon...

Elle arrète le convoi et ricane en reconnaissant la Noireaude... Ah bin elle qui avait tant voulu le gaucher, jadis, elle allait être servi...



Hey ! Comme on s'retrouve ! Tu l'as voulu ? tu l'auras jamais eu aussi proche...


Elle est mauvaise mais en même temps... Elle rigole un peu moins quand elle voit la fouille approfondie de son mari sur ce qui était son pique-nique, qu'il se fasse plaisir, elle dira rien. Pas cette fois... Mais ricane d'avance en préparant sa vengeance...
Le_g.
Après avoir laisser partir, indemnes, faut-il le préciser, Hida et Noireaude, les larrons se dirigent vers leurs roulottes. Le retour est un peu bouleversé pour le couple d'amants terribles. La colombe semblent prise de crampes d'estomac. Oui oui, d'accord, elle est enceinte, et ça fait neuf lunes mais bon, c'est leur premier hein !

Le Gaucher l'aide à avancer, puis fini par la prendre dans ses bras pour la porter, vu qu'elle n'arrive plus trop à avancer par moment. Il lui sourit et en quelques enjambées, ils arrivent près de leur roulotte. Là, il la pose à terre et ils entrent, après qu'il lui ai ouvert la porte.


Amour ? Tu ne te sens pas bien ?

Il la regarde, un peu inquiet, craignant que les marches et les attentes dans le froid, dans la neige, ne l'ai trop fatiguée. Il l'observe, et tente de faire bonne figure, même s'il n'en mène pas large. Il l'aide encore à se poser sur leur couche, à retirer ses bottes, à se désharnacher de ses affaires, épée, et bouclier vont rejoindre les siens dans la réserve, puis il revient près d'elle et l'aide à se mettre à son aise, posant une main sur le ventre de sa femme. Il sent la peau tendue, le ventre dur, et il ouvre la bouche, incapable de parler. Tel un poisson, on aurait dit La Carpe, il ouvre et referme la bouche, les yeux grands ouverts.

Tu as mal ? C'est... heu... Le bébé, il va sortir ?
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Andrea_
Pendant qu'certains comptaient les rapines des deux donzelles, y en avait une qui s'était gentiment à l'écart...

Elle faisait toujours en sorte de n'avoir rien a faire, être là, voir, peut être meme diriger sans rien toucher, c'était pas la moitié du bonheur ça !

Sauf que bon... elle n'avait pa prévu ça.
ça. qu'elle ne comprend pas vraiment d'ailleurs, La Colombe.

Elle est maladroite et étourdie, elle se fait blesse souvent, mais n'est jamais malade. Alors là, elle saisit pas tout.
Elle avait eu la pêche toute la journée, ce qui était devenu plutôt étonnant en cette fin de grossesse.

Bien sûr elle se doutait que ça arriverait un jour, mais elle avait évité d'y penser. Elle avait vaguement compté les lunes et elle était sûre d'elle, il en restait une, une lune entière. A moins que... heu..

Pourtant son pas décidé se fait finalement plus lourd, et la belle ralentit, finalement rattrapée par un mari soucieux, qui s'occupe d'elle alors qu'elle ne capte rien.


Elle ne répond à ses questions que par des grimaces, le souffle coupé, comprenant bien ce qui est en train de se passer... La panique nous l'envahi, la folle envie de leur dire " heu.. bin j'vous laisse, j'reviens quand c'est fini hein", ah elle ferait bien d'lhumour la Colombe, mais franchement à part chercher du réconfort dans le regard de son Lou' elle ne fait pas grand chose.

Une nouvelle crampe l'envahie, la pliant en deux et lui arrachant un gémissement, le visage ossillant entre crainte et douleur, les cheveux déja collés sur le front en sueur...

Ah elle choisit bien sa nuit pour arriver, la p'tite princesse ! Une vraie chiasse, déjà...
Le_g.
Il lui prend la main et la regarde, la soutenant comme il peut, un peu déboussolé, le gaucher, à l'annonce de ce qui s'approche.

Hum, ma belle ? Je peux faire quoi ?

Il se souvient et énumère...

Eau à bouillir, fait, linges humides et chaud, en cours...

Je sais plus ma belle, tu te souviens de ce qu'on nous avait dit ?


Oui, genre le futur papa est en mode panique on et tente de se souvenir de tout pour rien oublier, et en prime, il est supposé aider et soutenir sa femme, pas gagné là. Il lui éponge le front de la main gauche, sa main droite dans celle de son épouse, entrelaçant ses doigts avec les siens.

Amour, tu es forte, tu vas y arriver...


Oui, bon pas gagné là, mais il essaye de la rassurer comme il peut, la voyant souffrir et détestant ça, se sentant complètement inutile.
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Andrea_
Elle le regarde, elle le voit, il s'affère, elle l'entend, bon elle imprime pas tout non plus, mais entre deux douleurs elle arrive a lui lancer


Non mais Lou' ! j'me rappelle pas... Pis AIEUHh j'men fou !


Bah... elle s'en fiche pas la chiasse, mais entre son caractère, la douleur, la peur, et bin elle fait pas jolie jolie à voir.

Et puis ils avaient parlé de dix minutes et pffff ça s'éternise !

Le ventre qui se durcit une fois de plus lui arrachant un cri qu'elle retient comme elle peut, écrasant les doigts de son homme au passage.

Elle panique un brin, mais son Lou' a l'air plutôt heu... non en fait il a pas l'air mieux, pis ils sont tout seuls, pis c'était pas prévu comme ça, pis il a rien ret'nu, pis il fait nuit, pis elle va mouriiiiirrrr !

Mais la femme est faite pour enfanter, c'est ainsi. La respiration se coupe et instinctivement le petit corps est poussé par la sortie, grosse ou pas, faudra qu'elle sorte !



Lou' ! j'crois qu...


C'est qu'elle voudrait pas faire sa chiasse, la chiasse, mais ça pourrait être sympa que quelqu'un l'accueille la pépette ! Non ?
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Le_g.
Voyant sa femme en plein travail, il en mène pas large. Surtout que bon, il déteste la voir souffrir. Après l'avoir entièrement dévêtue, vu qu'elle est en sueur, il lui donne la main qui se fait aussitôt broyée... 'fin presque faut pas pousser non plus, il est quand même costaud, le grand. Revenons à notre petite chiasse, enfin à La Colombe qui est pas dans la plus grande forme là. Il comprend que le bébé arrive et heu...

Pause !

On fait quoi là ? Heu, linge mouillé, fait... mais il en fait quoi du linge ? Sans doute le prendre dans les mains ? Oui bon, on va faire ça.

Marche !

Il se dirige entre les jambes de son épouse, et cette fois, pas pour l'aimer et la torturer de la faire languir par une langue ou un titillement, mais avec un linge pour accueillir le fruit de leurs ébats. Fallait bien que ça arrive un jour hein !

Arrêt !

Arrêt sur image pour le papa, enfin, Le Gaucher, qui reçoit entre ses mains un petit corps tout petit petit... et pis c'est pas joli... et pis c'est même plutôt affreux non ? Bah non !

Marche !

Forcément que c'est le plus beau, le plus fort, et en plus un petit mâle ! Sa fierté ! Sa femme lui a donné un fils ! Il sourit et vient le lui mettre dans les bras, heureux, lui épongeant le front à son épouse, l'embrassant, laissant pour la première fois de sa vie, couler ses yeux.


Amour, il est magnifique, tu es merveilleuse.
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Andrea_
Elle lui broye la main, bin oui faut souffrir pour être belle et comme elle est vachement belle bin... Comment ça rien à voir ?

Bon...

Elle lui broye la main parce que c'est de SA fauteuhhhhhh si elle en est là, comment ça c'est pas pour ça non plus? Rho z'êtes durs !

Donc heu... Bin elle lui broye la main parce qu'il l'a collé dans la sienne et que... humpf.. on va faire simple.


Elle lui broye la main, parce qu'elle en a envie. Pis j'vais pas vous faire un détail de c'qui s'passe là d'dans, dedans dehors, un peu entre les deux même, mais c'est pas vraiment de l'art, ou plutot du Pic à seau quoi...
Une dernière poussée et elle se retrouve en mode un en un.

Epuisée, et soulagée lorsqu'elle entend le p'tit être hurler - bizarre non d'être soulagée, ça s'ra la seule fois hein, ensuite ça l'énervera plus qu'autre chose- et ...

Et l'impensable se passe alors que son mari lui pose le petit prince dans les bras...
Il faut le vivre pour le comprendre, et le vivre ne suffit même pas à le décrire.
Le premier regard que la Colombe pose sur son bébé est le plus tendre et en même temps le plus apeuré qu'elle n'a jamais sorti. Elle le trouve beau, normal c'est son enfant ! Mais il est tellement petit, il parait tellement fragile.

Elle décroche un court instant son regard pour croiser celui du papa, visiblement ému et glisse un doigt dans le petit poing serré du nouveau né.
Chamboulée notre Colombe, les lèvres qui tremblent, le regard qui s'embrume, la complète panoplie guimauveuse à souhait, mais cette fois... Elle s'en fiche, elle est maman !
Continuant d'admirer le résultat d'une nuit d'insomnie, complètement absorbée par la bouille d'ange qu'elle tient dans ses bras elle arrive à articuler


Il ? c'est ... un garçon ?


Berdol! Elle qu'était sûre que c'était une fille ! ça expliquerait les mains déjà en poings...
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