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[RP] Mariage d'A. de Josselinière et de C. de l'Épine

Erikdejosseliniere
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Clack... Pof... Clack... Pof... Clack... re-clack... re-re-clack...

PutGodon... Nom de Zeus de dalles ! Ca manque de suivi, ces constructions nouvelles !

Clack... Pof... Clack... Pof... Clack... re-clack... re-re-clack...

Il était un vieux Tri, usé, bancal, mal-aimable, Pair par omission, Duc par obligation, vif par habitation, Père par satisfaction, Mari par amouration (et qu'on ne lui ajoute pas que ce n'est pas françois : le françois, il n'a pas encore connu Colbert et son académie, zut de ker-flute). Il était donc un vieux paternel clopin et surtout clopant. Un vague dommage de berrichon.

NOM DE ZEUS ! FILS ! Ca pue le breton, dans la turne !

Clack... Pof... Clack... Pof... Clack... re-clack... re-re-clack...

Forcément, avec une guibolle en rade, ça avance moins vite -y a aussi du poilu, il le sent. Ne rien dire-

Fils ! Tu la baises quand tu veux, mais laisse moi arriver !

Clack... Pof... Clack... Pof... Clack... re-clack... re-re-clack... Pof !

Ahhhhhhhhhhhhhh ! Mais c'est l'Aaron ! Fils ! Dans mes bras ! En voila un qui cure bien !

C'est dur, l'âge -d'autres parleraient de naufrage-, d'autres seraient restés à demeure. Ils auraient fort bien fait. Sans compter que les chasses. Qui s'occupera de mes chasses ? Fils... Tu t'en occuperas, n'est-ce pas ? Fils...

FIIIIIILLLLSSSS !!!
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Duc de Corbigny. A good chicken is a Dead chiken.
Aimbaud
Le regard froid d'Aimbaud suivit les gestes du prêtre tandis que ce dernier posait la main de Clémence sur la sienne, et les enturbannait d'une bannière rituelle. Il s'astreignit à rester immobile et placide quand toutefois une voix endiablée lui braillait intérieurement : "AH AH ! DAMNATIOOON ! TE VOILÀ MARIÉ ! TU FLIPPES HEIN ?". Une autre voix murmurait, plus pragmatique et agaçante, un peu comme celle d'un jeune héraut d'armes tout fraîchement sorti de l'université : "Marquis de Nemours, hé beh hé beh, ça va te changer de tes occupations de petit hobereau. Va falloir assumer un tas de responsabilités... Responsabilités. Res-pon-sa-bi-li-tés. Est-ce que je t'ai dit que t'allais avoir des responsabilités ?". Une troisième voix aux senteurs de fleur bleue et d'eau de rose, chantait sous les saules pleureurs de son imagination avec une voix de bernard-l'ermite : "Chalalala... Roule une pelle à ta femme ! Et que ça saute.".

Au départ Aimbaud ne saisit pas bien le geste d'Aaron, il suivit seulement la direction de la main et regarda Clémence avec une seconde de latence. Puis réagissant à une soudaine illumination, à la mine de la jeune épousée ou aux regards braqués sur lui dans l'attente de l'événement, il se souvint. Courbant la tête, il alla, solennel, nous dirons même sentencieux, pour poser sa bouche sur l'autre clémente dans un baiser qui promettait d'être bref, simple, emballé c'est pesé mais... Mais...

Mais une canne frappa le parterre et une voix éraillée déchira la plénitude des chants d'enfants de choeur.


P... père !...

Bafouilla le jeune marié, en avisant son vieux désormais allégé d'une jambe, qui remontait l'allée sacrée en meuglant. Persuadé que le paternel Duc, en trop mauvaise santé pour se rendre à l'église, avait préféré le repos à l'Hotel familial et renoncé à la cérémonie, Aimbaud était bien loin d'attendre son irruption en fin de mariage... Voulant faire volte-face pour aller le soutenir, il s'empêtra tant bien les pieds dans son imposante cape de velours, que la main dans le tissu de cérémonial qui le liait à Clémence. Il rétablis l'équilibre dans un cliquetis de pièces d'armure et vint placer deux mains près des épaules paternelles.

Là... Là, je suis là et vous entends. Apaisez-vous mon père, le mariage est fait. Mais de grâce ne parlez pas tant fort...!

Partagé entre l'inquiétude filiale et la grande fierté de voir l'arrivée du Josselinière-Senior à ses noces, il soutint ce dernier par le bras et jeta quelques coups d'oeil de détresse à ses témoins, en vue de passer le relais pour éviter les débordements...
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Isaure.beaumont
La douleur qui traversa son doigt et se propagea dans sa main puis son bras n’était rien comparée à la haine qui l’animait contre Blanche. Les lèvres se pincèrent légèrement, mais aucun son n’en sortit. Les pervenches posées sur la Blonde, elle ne prêta pas attention à la femme qui la foudroya. Après tout, ceci était leur affaire, à elle-deux. Se massant le doigt, Isaure ne put retenir un sourire. Si la bretonne espérait lui faire peur avec ses menaces, c’était vain. Ces derniers-mois lui avaient enseigné beaucoup de choses, et ce n’était pas une petite blonde qui allait l’effrayer.

La voix de Clémence lui rappela que ce n’était ni le lieu, ni l’heure de venger sa cousine de l’affront qui lui avait était fait quelques heures plus tôt. Elle ne pardonnait pas à Blanche les mots qu’elle avait entendus, et surtout, surtout, elle ne lui pardonnait pas d’avoir rendu si faible Clémence. Oui, elle avait eu honte. Honte de voir sa cousine si humaine devant les domestiques et devant cette bretonne. Pourquoi donc ne lui avait-elle pas pardonné ? N’avait-elle pas épousé un marquis grâce à Clémence ? Si l’on considérait que Clémence était responsable de ce mariage…

Voilà. Elle était unie à cet homme. Ou plutôt à ce garçon. Et l’Ave Maria vibra dans l’air, gonflant le cœur d’Isaure. Gloire au Très-Haut ! Gloire à Clémence, qui venait de quitter son statut de jeune fille pour devenir une femme, une épouse. Il était temps…

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Erikdejosseliniere
Ma Fitz, la seule, l'unique !

Petit Gougniafié ! Tu te maries sans ta mère à tes côtés !!!

L'empirique chose était certainement sans jambe gauche, ou droite, parfois, l'on ne sait plus, mais il voit encore, le bougre. Il voit surtout que le fils est venu sans mère ni père ni rien qui se doive bourgognement Anjou. Enfin. Le meilleurs !

Viens donc par là que je te claque ! Pour le moins, tu ne seras pas d'Appérault ! Je n'en connais qu'une au dessus, et par sa grace, uniquement d'alliance.

Clip et clap, de bois comme de dalle :

Ca pue le ponantiste ici, ne t'en déplaise, Fils ! Aaron doit s'en retourner dans sa tombe... Ce ne sont qu'engeance de Druides ! Aucune honte, ces verdegris, pourvu qu'il y ait bombance.

Clip et re-clap...

Dans mes bras, fils ! Mais présente moi la gueuse !
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Duc de Corbigny. A good chicken is a Dead chiken.
Yolanda_isabel
Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai..

Dans ces murs, il y a tant de femmes qui voient leurs espoirs et leurs amours détruits, ravagés par quelques préchi-précha, et ce petit bout de femme qui se tient soutenue par une canne, qui attend que passe le drame, celui-ci jette un regard de mépris qui vient échouer sur le trio composé de la bretonne, de la wagner et même – et oui – de la Volvent. Taisez-vous dindes irrespectueuses, mon frère prend épouse, qu’au moins, on me laisse souffrir en silence, réservez vos piailleries à vos basses cours.

Voilà, c’est dit. Biberonne moi ça à la grecque mon fils.. En voilà un mariage bien ficelé, tu es marquis ‘Baud. Un écart de plus entre eux.. Et elle voudrait rebrousser chemin, alors sa petite canne de merisier esquisse un mouvement de recul jusqu’à ce qu’une autre y fasse écho et avec elle la voix de son père, à laquelle par réflexe, l’infante répond.


-« Mais il va pas la baiser devant tout le monde ! »

Déjà parce qu’elle ne veut pas ! Ensuite parce que ce serait du plus mauvais genre que là devant tous, il étale sa nouvelle richesse en posant ses lèvres qui ont tellement plus leur place sur ses mains ou sa joue que sur la bouche de Clémence. Et comme son frère auparavant, c’est à la fillette de neuf ans de rejoindre de son mieux son paternel pour le soutenir à son tour, laissant les deux hommes deviser jusqu’à un certain stade.

-« Papa ! Laisseriez-vous Maman traverser le royaume en ces temps de guerre, époux indigne ! Tutututut ! C’est pas jojo ! Même pour un seul-jambiste ! Faites donc un bécot à ‘Baud, il marie une marquise ! Vous avez changé de parfum ? Vous sentez si doucement bon ! »

Dans la vie, moi, je distrais. Plus tard, je veux faire un one woman show ! Genre vu mon tour de taille de toute façon, sur la scène, y a de la place que pour une seule femme, moi.

-« On est bien en famille, là. On se croirait à vos retours de chasse ! Mais c’est pas tout ça ! Papa, il y a un buffet ! »

Un homme ça s’prend par le dessous de la ceinture et l’estomac. Maman a pris le dessous, à Yolanda l’estomac et le foie ! Et plus bas..

-« Y aura du Nuit Saint Georges.. J'le sais, j'en ai planqué pour vous ! »
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De retour mais en pointillés..
Erikdejosseliniere
Je sens que nous sommes dans la faiblitude

Fifiiiiiiiiiiille !

Il n'en fallait pas plus pour faire cesser le clopin-clopinement. Elle avait grandi, c'était certain, mais le rosy-rose de fée d'amour, il était là, toujours, en le vieux coeur abîmé de l'antique Pair-degant- à l'ingambe coupée.

Fifiiiiiiiiiiiiiiiiilllllllllleeeeeeeeeeeeee !

Ca sentait tout de même le triste, ce mariage -souvenir du sien. Que c'était bon-Des bretons. Forcément, il y avait du breton.

Fifille d'amour à moué ! Qui qui marie l'Aimbaud ? Raconte moué !
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Duc de Corbigny. A good chicken is a Dead chiken.
Clemence.de.lepine
Mariée. Tu es mariée, ma grande. ça veut dire que maintenant, tu es soumise et pas qu'à moitié. Il faudra trouver de sacrées bonnes raisons pour justifier tes mots de travers, tes insultes, ton mauvais caractère, ton mépris, tes envies de meurtres... envers ton désormais époux puisque dès maintenant tu lui dois respect et soutien.

Non. Elle ne songe pas vraiment à ça pour le moment. Pas déjà. Elle contemple surtout le tissu qui la relie à Aimbaud et en apprécie la facture. Est-ce qu'on peut le garder ? C'est ravissant. En souvenir ? L'or et le rouge, toute une histoire pour Clémence, et le demi-sourire qui lui étire les lèvres ne s'éteint même pas quand elle note l'approche de son... son mari... c'est étrange, c'est bizarre, ça sonne bien, tout de même. Un baiser, oui, pour sceller l'entente et l'alliance. C'est la coutume, c'est tout. Elle fait le compte des lèvres qu'elle a effleurées jusqu'à aujourd'hui et remarque qu'elles sont exclusivement féminines.

Elle plane. Sur fond d'Ave Maria. Voilà sa drogue à elle.

Elle a le regard dans le vague et c'est vaguement alors qu'elle s'aperçoit que rien ne vient car quelqu'un est venu.

Quelqu'un... quelqu'un comme... beau-papa ? Elle observe Aimbaud s'éloigner pour se rapprocher du paternel et cela, cela, la met en joie, et s'entendre qualifier de gueuse ne l'effarouche même pas. Il peut bien l'appeler comme ça lui chante, peuh, qu'il soit là, c'est extra, et ça fait un royaliste de plus.

Un sourire pour Aaron plus tard - à remercier tout à l'heure, après les retrouvailles, et elle est derrière son... époux - époux, époux, époux... - et se retrouve à ses côtés ainsi qu'à ceux de Yolanda. Quel joli tableau de famille. A vous en faire monter les larmes aux yeux.

Clémence - aka la gueuse - attend sagement qu'on fasse les présentations et dévore le Miracle des yeux. Un signe, un autre, car finalement voilà, il est venu, c'est un miracle. Seul, certes, mais peut-être, peut-être qu'avant le soir, belle-maman angevine serait là ?


Votre Seigneurie... la gueuse, c'est moi, mais vous pouvez aussi m'appeler Clémence. Aucun inconvénient.

Elle est dans ses petits souliers, c'est amusant, le sourire en coin, le regard fuyant : c'est beau-papa, et dans beau-papa il y a "papa". Et les grosses voix, les rides et les barbes, ça lui a toujours fait de l'effet.
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Aimbaud
C'est qu'il avait du coffre, le père Josselinière. En témoignait l'écho de ses abois dans la cathédrale, à vous faire vrombir les vitraux et trembloter l'eau bénite. Oui... Les retours de "chasses" prenaient toujours des proportions exceptionnelles. Quand le pair-manant sortait de sa torpeur, jamais pair-rimé, toujours pair-tinent, mais surtout père aimant, il fallait filialement se mettre au garde-à-vous pour profiter de ces instants de lucidité, fussent-ils accompagnés de grands cris dans Notre-Dame de Paris...

Passons sur les insultes aux bretons... Les invités étaient prévenus. Ou pas ? Mais enfin il était de notoriété commune que pour une noblesse bourguignonne qui se respecte, c'était l'espèce à abattre. Aimbaud lança un regard inquiet vers les damoiselles d'honneur avant de se placer discrètement en rempart entre elles et son père. Mesure de précaution car il craignant que dans son enthousiasme, l'infirme duc n'aille tirer l'épée en leur direction en braillant "PAR SAINT BYNARR ET SAINT LAZARE, LES BRETONS J'EN FAIS DU TARTARE !"... Ou quelque chose dans le genre.


La gueu... se ?! Ah, Yoli ma vie vous tombez b... Oui ! Voilà. Un banquet. À l'hôtel. Père, vous allez... Euh Clémence, ouais. De d'Épine — qui garde son nom. Et si l'on...? Pardon, vous marchez sur ma cape là. Bon. Ce banquet ! Père. Nous sortons, ou bien ?

Et un regard d'excuse au Cardinal, pour les mauvaises conditions d'écoute de l'Ave Maria...
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Armoria
Parfois, dans la vie, faut avoir une Armoria sous la main. C'est petit, c'est fin, ça se mange sans fin. Une Armoria, ça peut dépanner. Une Armoria, ça peut vous marier vos héritiers, tranquillement à base de tranquillade, sans même que vous n'ayez besoin de vous farcir une litanie de prétendants et -tes. Une Armoria, ça peut vous concocter une chouette séance de dressage de tout juste pubère difficile à cadrer.

Et éventuellement, une Armoria, ça peut essayer de vous calmer le tout nouveau beau-papa en pleine fin de cérémonie. Comment ça marche ? Comme ça :

Ayant solidement calé les doigts de sa main gauche dans sa ceinture, histoire que le bras ne pendouille pas lamentablement - devant des ponantistes, manquerait plus que ça - elle put ôter son manchon, puis elle se leva et se dirigea tout droit vers le mono-jambiste, posant sur son bras une main légère, armée de son plus beau sourire - Armoria, pas la main, les mains sourient rarement, sauf quand on dessine un visage dessus histoire de faire un peu l'andouille. Et de parler sur un ton ravi, comme seule sait le faire une parfaite hôtesse quand un invité se montre un brin éméché et prêt à mettre le souk dans une soirée plaisante. Pas qu'il était forcément pinté, le tri... Mais à force de le voir imbibé, on a parfois des réflexes, hein...


Erik ! Nous ne vous espérions plus ! Votre chameau de cocher vous a fait manquer la cérémonie, mais grâce à Dieu, la fête est loin d'être terminée... N'est-il point ravissant, ce jeune couple issu de deux pères Pairs ? Vous me donnerez bien le bras pour remonter la nef, n'est-ce pas ? Depuis tout ce temps, nous avons tant de choses à nous dire ! Et avec Yolanda à votre autre bras, cela fera un tableau charmant, oui, charmant !

Et là, il fallait reprendre un peu son souffle.

Tableau charmant. Genre. Un unijambiste, une gamine avec une canne, et une princesse avec un bras mort - mais ça, au moins, ça ne se voyait pas.

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Aaron
La jeunesse était plus encline à y aller « franco ». Alors que le cardinal regardait d’un œil amusé le seigneur de Saint Robert approché ses lèvres de celles de la Marquise plutôt qui de lui effleuré la joue, il s’aperçu que la jeune Clémence ne s’en offusquait pas ! Soit, voilà du spontané qui fit sourire le prélat qui devait lui, hélas, garder ses lèvres chez lui…

Quand soudain, du fond de la cathédrale, un éclopé s’approcha à pas lent et en brayant, du chœur et des époux. La Chorale peinait à couvrir le brouhaha que cet homme, même avec une jambe de moins, pouvait faire. A mesure que celui-ci s’approchait, le cardinal commença à en deviner l’identité, jusqu’à ce que son fils, d’un mouvement brusque, tenta de se dégager de la prison de tissus et de fer qui l’attachait sur son siège, et confirma sa pensée…

Déstabilisé, l’archevêque ne savait plus quoi faire.


Me retourner dans ma tombe ? Je ne suis point encore mort monseigneur… dit-il dans un ricanement abasourdi

Le duc de Corbigny monopolisait maintenant la scène, comme si nous étions cinq personnes seulement, réunie en une chapelle champêtre en pleine campagne parisienne. Que faire… Aimbaud semblait lui-même désappointé par cette venue inopinée. Quant enfin le calme sembla revenir grâce à la petite Yolanda de Josselinière et à la princesse Armoria.

Voilà qui est bien ! Accompagné donc ces dames vers leurs places pendant que votre fils reprend la sienne. Nous allons finir par une larme de vin et un quignon de pain avant que de sortir « banqueter » ! Et puis, votre fils a à peine eut le temps de sceller son serment…

Dit-il en souriant !

Préparons-nous donc maintenant à la célébration du pain et du vin en reconnaissant que nous sommes pécheurs.

    Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères, que j'ai péché, en pensée, en parole, par action et par omission, oui, j'ai vraiment péché.
    C'est pourquoi je supplie les anges et tous les saints, et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu.
    Amen.


Que Dieu tout-puissant nous fasse miséricorde ; qu'Il nous pardonne nos péchés et nous conduise à la vie éternelle.





Prions ensemble et recueillons-nous un instant…

L’assemblée, recueillie, tenta de rester silencieuse quelque instant. L’office touchait à sa fin, et l’on voyait déjà certain s’impatienté depuis cette arrivé franc-battante qui avait échauffé les esprits. Manger, danser et s’encanailler toute la nuit pour fêter l’heureux jour.

Le cardinal reprit la parole au pupitre. Machinalement, les fidèles levèrent la tête dans un mouvement unique pour reprendre le cours des événements en s’extirpant de l’attitude de prière dans laquelle ils avaient tenté de se plonger. Le prélat écarta les bras, et dit pour conclure :


Dieu est la source de toutes choses, Il est celui par qui tout s’est fait, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans Lui. Non content de nous avoir déjà donné la vie, le Très-Haut dans sa grande bienveillance nous à également donner la joie de pouvoir aimer. Dieu étant tout, Il est jusqu’à l’idée même de notre existence, jusqu’à l’idée même d’amour. En vivant pour vous, vous vivez pour Lui. Qu’Il vous apporte paix et prospérité dans votre couple, et que votre amour mûrisse pour devenir la plus belle louange que vous pourriez Lui faire dans votre vie.

Il écarta les bras...

Le Seigneur soit avec vous.
Et avec votre esprit.
Que Dieu tout-puissant vous bénisse.
Amen.
Allez, dans la paix.
Nous rendons grâce à Dieu.


Une musique s'éleva enfin sous les voûtes de la cathédrale...
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