Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

Office funèbre de la Reyne Beatrice de France

Charlemagne_vf
[Death Becomes Béatrice]*

Prince de France endeuillé, Charlemagne Henri Lévan arrivait en la Sainte et Parisienne Chapelle. Suivi de près par sa gouvernante, véritable garde, à l'affut, il venait mener une Reine à son tombeau, une mère à son berceau.
L'Infant, fier Castelmaure, descendant de Roi, descendant de Pairs, au sang empreint de ces noms : Béatrice, Guise, Lhise, Knightingale, se dirige vers le gisant de la Première.

Alors que ses yeux s'élèvent, se détournant des pavés glacés, l'Altesse Royale voit cet homme embrasser SA mère, son aimée génitrice, sa défunte. Le cœur jaloux du garçon se serre devant cet inconnu au geste infâme.
Peu avant, le Roi de Lotharingie s'est fait annoncer en pompe, et Charlemagne les méprise tous, ces êtres qui se pensent important devant le corps de la Reine de France.

L'Aiglon hésite un moment à apostropher le barbu, lui demandant quel était son geste. Mais il n'est pas encore aigle, il n'est pas encore Charles de Castelmaure. Le lourd héritage qui pourtant le destine à pourfendre par la lame et la plume affaisse un enfant plus qu'il ne l'élève, jusqu'à ce qu'il montre force et courage d'assumer. Charlemagne, s'il est orgueilleux et conscient de son importante hérédité, n'assume pas encore.
Froid, et la démarche sûre, le garçon approche de la dépouille, et faisant fi des gardes, il s'élève sur la pointe des pieds afin d'imiter le soldat.
Il dépose ses lèvres sur la joue de Béatrice, et étend avec peine ses bras vers elle.

Celui qui s'est promis, après cette sombre soirée de fuite, de ne plus pleurer, verse une larme.
Elle est là, elle est devant lui, dormant, inerte. Jusqu'alors, il n'avait pas vu la Reine de France, pas plus que son époux le Roi, son père, morts.
Ô la douce présence maternelle, dont la froideur est tranchante, mais dont le contact est brûlant.

Un mot aussi, se mêle à la larme, et la voix tremblante d'un enfant qui pleure, d'un enfant qui renifle tente d'exprimer son amour.


Je t'aime maman.

Mère si lointaine de son vivant, si pesante dans la mort, mais si aimante en ces instants de connivence avec ses enfants.
Le temps passe, et le Prince semble rester longtemps ainsi.
Enfin, dans une dernière inspiration, il s'éloigne, après avoir déposé sur les lèvres royales et maternelles, un baiser.

Aurélien Maledent de Feytiat est sa cible, et le regard guiséen se pose dans celui du prélat.


Quelle est ma place, Monsieur ?

Quelle est la place d'un Fils de France orphelin, au milieu de tous ces enfants de la France, venus rendre hommage à leur défunte ?

____________
* La mort sied à Béatrice.
édit pour coquille.

_________________
Dragonet
Une odeur de pourriture s'etait repandu à l'arrivé de Namay. Ce porc non content de repandre son odeur, vint embrasser la Reyne. Même le plus crétin des mercenaires pouvait comprendre que c'etait un outrage, mais le sot y voyait un hommage qu'il lui rendait.

La reyne n'avait su gouverner et s'etait entouré de laquais et de courtisans, comment s'etonner de les voir venir ensuite baver sur son visage.

il fut plus intéressé par le jeune homme. Aprés la mort de catherine victoire, il avait passé des années au cotés des jeunes princesses et connaissait le poid d'un tel deuil. Il savait egalement de triste souvenir comment les enfants juilano, la branches légitime Levanides et tant d'autres avaient ètè éliminé du pouvoir souvent par des moyens définitifs. Etre "le fils de" pouvait plus souvent vous conduire à la tombe qu'au sommet.Et nul doute que si Nebisa passait, cela se produirait plus vite que prévus.

Il ragarda enore l'enfant, ni avec mepris, ni avec pitié, mais avec une réelle sympathie, sachant que ses propres enfants un jour serait eux aussi devant sa tombe et leur chagrin.

_________________
Claptons54
claptons entra dans la chapelle alla se recueillir auprès de la défunte puis se recula et pria
_________________
Deedlitt
La Comtesse héraut arriva de blanc vêtue, comme les circonstances le voulaient, elle avait fait déjà prière pour feue la blanche reyne, durant la veiller funèbre.

Comme il le fallait elle vint se rendre en la Sainte-chapelle, elle prit place sur les blancs réservés à la noblesse d'Ile-de-France. Et attendit la cérémonie. Elle serait sans doute rigoureuse et digne.

Elle avait hâte d'entendre les mots des ecclésiastiques. Cela la réconfortait toujours de penser au Très Haut et à sa bienveillance omnisciente.

_________________
Natale
A vrai dire il ne semble pas y avoir grand monde pour le moment. Même très peux de Royaux ou de Parisiens pour le moment. Veillée funèbre, sont-ils déjà tous à faire ripaille pour la prochaine tête ? Ils auraient bien tord d'oublier la Reyne, la seule, l'unique, la Première, quoique l'on en dise.

La délégation toulousaine est donc composée que de deux personnes, sa promise et lui-même. C'est peut-être pas une très grande quantité, mais Toulouse mise pour le moment sur la qualité.
Comment ne point penser à feue la Comtesse de Lauraguais, oserait-il embrasser sa dépouille ? Le dernier baiser qu'ils s'étaient volé lors de sa dernière cérémonie d'allégeance avait le goût de l'outrage, ou de la honte. "So Noble", c'est bon la honte !
Il préférât en garder le goût et la chaleur et soupira un instant aux côtés de sa promise.
Nouvel outrage !!

Le Capitaine Carmin et le prétendant au trône, le Prélat, mouais il regarda le jeune prince de France, peut-être le futur Coms de Lauraguais qui sait.

_________________
Marchese di Isola San Marco
In Memoria di Dircolab, Santo Subito ! Immortale fra gli immortali
- signature en projet -
Sembreendevant...
Sembre avait galopé des lieues et des lieues depuis Genève. La simplicité apparente du vêtement protestant tranchait avec les bocards et ors portés par les femmes et hommes de Cour malgré ou à cause de l'apparat funéraire. Le noir y dominait et le pourpoint se terminait par un col rabattu fermé par la croix réformée. Il fallait certainement être réformé et genevois pour s'apercevoir que l'étoffe de velours de soie et la coupe ajustée à la haute stature de Sembre désignait le rang de celui qui la portait. Il avait en raison des circonstances, noué un ruban violet autour de son col.

Le diplomate genevois, envoyé spécialement par l'avoyère Tatoumi, tenait à montrer le respect de Genève à la Reine défunte en raison de ses prises de positions et de ses initiatives de Paix durant la Croisade.

Aussi, Sembre, entra en la Sainte Chapelle, lieu peu familier et dont il pensa que la riche décoration était comme l'effet d'un péché d'orgueil des hommes envers leur créateur.

Il n'en laissa rien paraître et pris place dans la salle observant les membres de l'assemblée encore clairsemée, notant le manque d'aménité des rapports entre Namay et l'un des chefs des OMR ou l'arrivée pas vraiment discrète de Victor de Sparte se poussant pour paraître l'égal en puissance de la défunte Reyne.
Nidnim
Mestre Nid avait fait le voyage poussé par il ne savait quelle impulsion. Il ne connaissait l'arcane de la politique du Royaume ou plutôt s'en désintéressait tout comme il ignorait tout des guerres et autres tracas royaux.
Mais il y avait les convenances et la grande bourgeoisie rouergate était étonnamment sensible à la disparition de sa Reyne. De plus au plus profond de Milhau, de simples gens avaient pleuré, l'enrubanné en avait été ému. Aussi fallait-il prendre la discrète présence de l'érudit comme la démonstration de la peine de tous les Milhavois.
Alandrisse
Il n’y avait pas vraiment d’envie pour aller à cette veillée. Ce n’était pas le fait que la brune ne voulait pas entendre les mots du Grand Aumônier, c’était juste que ce voile de mort qui flottait n’avait jamais été son truc. Vous, lecteurs en tout genre, vous allez penser que la Montbazon cherchait encore une excuse pour son retard. Que nenni, la jeune femme avait sagement attendu à l’extérieur avant de se décider à entrer. Le silence était bien le pire des supplices, un pas après l’autre la brune avança dans l’allée et s’installa dans un coin.
_________________
melior
Tenue de deuil de rigueur, et cette démarche rendue plus lente avec cette jambe qui se traînait. Melior pénétra à son tour dans le lieu saint.
Elle reconnut quelques personnes, et ce que virent les yeux d'onyx fut un spectacle que l'on donnait, une représentation parmi tant d'autres lorsque l'on se trouvait à Paris. Autant la défunte Reine aimait les cérémonies, autant la Duchesse tâchait de s'en préserver, définitivement à la cour, elle préférait les vastes étendues de terre, ou les pièces enfermant les parchemins.
La brune avait bien en tête les derniers mots échangés, vanité, tout est vanité, point d'orgueil, juste voir des châteaux de cartes qui s'écroulent au moindre souffle. Si son sens du devoir la faisait tenir icelieu, elle n'en restait pas moins humaine, et prier pour Celle qu'elle avait connue et côtoyé lui semblait naturel. Rendre un hommage, non, la brune préférait écarter toute considération politique à laquelle il était impossible d'échapper avec cela.
Un enfant pleurait...le fils...Melior n'avait pas connu la douceur des bras maternels, poussant comme une herbe sauvage parmi les hommes, bref regard empathique à son égard, avant de revenir à la raison de sa venue, la prière.

_________________
Vanwolk
Le Maitre de la Chapelle, se tenait au coté du Grand Aumonier de France à l'occasion de cette veillée mortuaire. Ses pensées et se sprières accompagnait les chants de louanges qui résonnait durant cette office sobre et sollenel en la mémoire d'une Reyne qui oeuvra au service de son Peuple et au rayonnement de son Pays .

Les béatitudes raisonnaient alors dans la Sainte Chapelle, par les voix de la Chorale Royale mener par Mgr Vanwolk de gestes amples, battant ainsi la mesure
Lolafemina
Une garnison escortant la voiture de sa Grandeur Isabelle de Bourguon firent l'arrêt devant la Sainte Chapelle. La chorale menée par Mgr Vanwolg faisait raisonner les béatitudes.

La Comtesse toute fatiguée d'une suette, descend de la voiture. Et accompagné par un enfant qu'elle avait en sa compagnie comme bonne protectrice, elle fit entrée dans la chapelle après avoir fait signe au cortège de se retirer.

La Comtesse d'Armagnac & des Comminges portant le deuil vint s'assoir pour prier et se reccueillir
Yolanda_isabel
Et quitter le refuge qui est le leur pour gagner la Sainte Chapelle, et si Charlemagne et Franc Claude sont accompagnés de l’Albizzi, l’Infante d’Anjou suit loin derrière, accompagnée pour sa part, d’un léopard approchant dangereusement de sa taille adulte, au collier d’or et de diamants, vêtue quant à elle de noir et voilée.. A sa façon.Mais accompagnée aussi, et toujours de Juliette, derrière elle, aussi blanche et brune, qu'elle est noire et blonde. Juliette, éternel pilier.

Suivre Charlemagne et rejoindre Cloé, quelques pas en arrière, la main potelée retenant la laisse faite d’une tresse de soie et de chaînes d’argent, d’une poigne rendue ferme par les crises de nerfs récurrentes depuis la disparition de Marraine. Elle ne le suivra pas jusqu’à sa place, mais n’ira pas très loin, pas si loin, car en tant que filleule de la feue reine, sa place est avec les proches. L’azur survole les présents, s’arrête sur les visages connus et les inconnus, elle était aimée cette reine, quoiqu’en pensent certains, puisqu’ils se contentent de penser, la franchise étant l’apanage des plus courageux.

Et qu'elle repose en paix, car ici bas, l'Enfer reste à venir.

_________________

« Les envieux, les haineux, tous ceux-là n'auront pas de cadeaux à la Saint-Noël. C'est tout. »
--Lanceline
Citation:
De nous, Cecilia d'Amilly von Wittelsbach-Frayner, Duchesse de Romarimont et de maintes autres terres, Dame de la Chambre Royale.

A Lanceline de Valdesti, Pupille de feue Sa Majesté la Reyne Beatrice.


    Salutations,

    Nous nous permettons de vous contacter afin de savoir si nous pouvions compter sur votre présence lors de la procession funèbre de Sa Majesté, le jeudi 21 juillet 1459, après sexte. Le cortège partira de l'Ile-Saint-Louis et se rendra à la Basilique Saint-Denis.

    Nous nous tenons également à votre disposition afin que de vous aider à vous préparer au mieux pour cette procession ou bien encore pour répondre à vos questions.

    Que le Très Haut vous garde,


Cecilia d'Amilly von Wittelsbach-Frayner
Dame de la Chambre Royale






La Blonde avait pris connaissance de la missive envoyée par la duchesse de Romarimont. Aussi avait-elle décidé de se présenter à la procession. Elle tenait à la main un bouquet afin de le déposer en temps voulu sur la sépulture de la Reyne.

Je n'y crois pas... Morte !

On aurait dit le hasard. Un simple jeu. La faucheuse frappait , fonçait dans le tas, tuait à tout va, sans se soucier des conséquences.
Sans se soucier des vivants qu'elle laisserait derrière.
Elle distingua dans la foule Yolanda. La Rose.
La Line demeurait étonnée que l'Infante n'ait pas encore répondu à sa missive. Enfin ! Elle avait sûrement d'autres choses à penser.
Elle s'avança vers la petite fille, s'accroupit afin d'être à sa hauteur.


Yolanda... Je... Je suis désolée...

Comme on sait pas trop quoi dire, dans des circonstances pareilles...
Ztneik
Une habitude ces derniers temps de se rendre aux cérémonies aussi funèbres sont-elles. Un adjectif supplémentaire venait cette fois ci se greffer à l'objet de la présence de Ztneik ; Royale. Un enterrement royal, celui de Sa Majesté la Reyne de France emportée depuis quelques temps déjà. Le Royaume de France partagé entre le deuil et le conflit. Détracteurs comme proches pouvaient être réunis à ce jour. Qu'importe les finalités, un souverain est un souverain. Ztneik patienta désormais prêt de l'endroit ou allait se tenir l'office, une pensée pour ses proches et pour l'Alençon, couronne ducale délaissée depuis ce début de matinée.
_________________
Cl0e
La mine sombre, de blanc et de noir vêtue, la blonde surveillait sombrement le petit Prince orphelin.
Son regard se posa avec une grande tristesse sur le corp de la défunte Reyne, cette Reyne que tous critiquaient gratuitement maintenant qu'elle était passée de vie à trépas.
Elle resserra ses bras sur le cadet des Princes, en s'efforçant de garder ses yeux secs à l'écoute des mots de Charlemagne.

Du coin de l'oeil, elle aperçut la nouvelle régnante d'Armagnac, accompagnée d'un enfant. Etrange.
Mais son attention fut attirée par le Bonbon rose qui les rejoint, Charlemagne, Franc Claude et elle. Un bref sourire, triste, anima le visage de la Blanche, et son regard se reporta sur le visage de Béatrice Ière, morte trop jeune ...

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)