--Elie
L'auberge était bien calme ces derniers temps. Pourtant ce n'était pas le nombre de voyageurs qu'il manquait en ville. Peut être l'auberge était-elle trop cachée, trop en retrait?Mais Elie n'était pas du genre passif.
Vélins et plumes à portée de main, il rédigea en plusieurs copies l'affiche suivante que son neveu aurait la charge de coller un peu partout en ville.
Citation:Amis nimois et languedociens,
Voyageurs de tout bord et de tous horizons,
L'auberge municipale vous invite pour un concours de poème. Le but est simple. Le thème de cette manifestation est le suivant: les beautés de Nimes. Venez déposez votre poème avant le 22 janvier prochain et vous serez immédiatement récompensé d'une bonne chopine offerte par l'aubergiste. Les votes éliront le meilleur poème dans la foulée!
N'hésitez plus!
En espérant que ça marche...
Firmin!Va poster ça un peu partout!On va faire de l'animation!
Et notre aubergiste de retourner à ses fourneaux.
Eliwood_de_pherae
Le soleil était tellement rayonnant qu'il éclaira complétement Nîmes la rendant aussi radieuse qu'elle l'était déjà.
Eliwood venait tout juste de sortir de chez lui, traversant les rues, marchant a une cadence assez lente, les deux main croisés soutenant toutes les deux l'arrière de sa tête, respirant le bon air du matin.
Se regard identifier chaque petits recoins qu'il dépassait, jusqu'à ce qu'il arrive a une petite allée ou étaient collés plein d'affiches qui parlaient d'un concours de poème a l'auberge municipale.
Lui qui était barde il avait toutes ces chances !
Il se dirigea d'un pas vif vers l'auberge municipale ou se trouvais Elie en ce moment et une fois arrivé il ouvra la porte et dit:
-Bonjour Elie ! je viens prendre des informations au sujet du concours si tu peux m'expliquer comment sa ce passe je ne dirais pas non !
Mhayri
La blonde ne savait pas lire. C'était un fait dont elle n'avait jamais trop eu à se préoccuper jusqu'ici, puisque les blés que l'on fauche se fichent bien de savoir l'alphabet, et que les poulets que l'on plume n'entendent rien aux beautés du langage, si ce n'est le chant crépitant des lames venues opérer une dychotomie sur leur aviaire anatomie.
Mais son arrivée en ville avait changé la donne, et la blonde commençait tout doucement à s'agacer de devoir poser la question à chaque afficheur, afin qu'il consente - après avoir jeté sur elle un regard emprunt d'un étonnement et d'une pitié tels qu'on eut dit qu'elle venait de leur annoncer qu'elle n'avait jamais vu un nez de sa vie - à lui en faire la lecture.
C'est donc ainsi qu'elle avait fait la connaissance de Firmin, qui lui avait fait grâce du regard de pitié, et qui en plus lui avait annoncé l'imminence d'un concours de poésie.
Intense moment de réflexion b(l)ondissante : la poésie incluait-elle la chanson ? Oui ? Non ? Bof. Conclusion : mieux vallait aller poser la question directement à l'auteur de l'évènement, c'était plus simple.
C'est donc dans ces dispositions que nous retrouvons Mhayri, poussant la porte de l'auberge municipale pour se trouver nez à nez avec un étranger - dont la tenue laissait à penser qu'il s'agissait du tenancier - et le tribun Eliwood, l'un des rares Nïmois qu'elle connaissait. Un sourire chaleureux fleurit sur ses lèvres tandis qu'elle entrait.
"Adieussiatz ! Je viens me renseigner sur ces histoires de concours de poésie. Je ne suis pas en très bons termes avec l'écriture, est-ce qu'une chanson ou une déclamation serait valable ?" fit-elle sans autre forme de procès.
Mhayri
La blonde tapa dans ses mains avec enthousiasme.
"A la bonne heure ! Voilà une excellente nouvelle. Bien, il faut que je me concentre alors pour faire une prestation digne de côtoyer celle de Messer Eliwood, car sa musique est fort belle."
Elle lança un sourire amical à ce dernier, avant de se diriger au milieu de la salle, poussant quelques tables et chaises pour se mettre à son aise. Puis, s'assurant qu'elle disposait de l'espace requis, elle se mit à taper dans ses mains en battant de la mesure.
D'une voix chaleureuse, elle chanta joyeusement.
"J'ai erré dans les rues de Nîmes,
Seulement portée par les vents,
J'ai suivi le chant qui m'anime,
Et il m'a menée ci-devant.
J'en ai vu les sept collines,
Danser dans leur robe de ciel,
Immobiles et éternelles."
Frappant toujours des mains, elle effectua quelques tours sur elle-même, marquant le temps du pied, avec un sourire heureux.
"J'ai frappé à la porte en bois,
D'un tribun charmant et aimable
Qui tout sourire me conseilla
Et m'invita même à sa table !
J'en ai vu la générosité,
Briller de milliers de beaux feux,
Et à leur lueur j'ai fait un vu.
Dans une taverne de Nîmes,
L'ambiance était fort rieuse,
Le tribun y chantait ses rimes,
La bière coulait, généreuse,
J'en ai vu la belle gaieté,
Rassembler les curs et les voix,
Faire vibrer de rire les toits."
Sans s'arrêter, elle fit quelques mouvements gracieux, se déplaçant de gauche et de droite en donnant un petit coup de hanches pour marquer ses déplacements.
"Puis j'en ai croisé la mairesse
Et le responsable des mines,
Ils m'ont fait cette promesse
'Jamais ne sera seule à Nîmes'.
J'en ai vu la solidarité,
Et mon cur s'est mit à vibrer
D'amour pour mon nouveau foyer.
Et je suis allée me coucher
Rêvant encore de découvrir,
Ses collines et ses curs gais,
Ses espoirs et ses sourires.
J'ai erré dans les rues de Nîmes,
Et Nîmes a fait ma conquête
C'est pourquoi je lui fais la fête !"
Elle fit une belle pirouette sur elle-même, ses cheveux se déployant comme un oriflamme d'or, tandis qu'elle achevait sa prestation d'un dernier pas de danse, avant de s'incliner devant le maître des lieux, essoufflée.
Eliwood_de_pherae
Une fois sa question posée, Eliwood attendit la réponse d'Elie :
Hé bien c'est plutôt simple...
Elie neut même pas le temps de finir sa phrase que la porte souvrit pour laisser entrer Mhayri toujours accompagné de son sourire radieux
"Adieussiatz ! Je viens me renseigner sur ces histoires de concours de poésie. Je ne suis pas en très bons termes avec l'écriture, est-ce qu'une chanson ou une déclamation serait valable ?"
Eliwood esquissa un léger sourire et se retourna vers elle
-Bonjour Mhayri, on dirait que vous êtes bien intéressé par ce concours, je suis impatient de vous voir a luvre !
Au même moment Elie reprit sa phrase tout en accueillant Mhayri dans son auberge :
C'est assez simple en fait!Il n'y a pas de contraintes hormis le thème. Vous pouvez déclamer, chanter, faire des rimes ou ne pas en faire!Le principe est de faire un peu sortir les nimois de chez eux en cette saison. Prendre du plaisir y a que ça de vrai non?
Contente Mhayri répondit :
"A la bonne heure ! Voilà une excellente nouvelle. Bien, il faut que je me concentre alors pour faire une prestation digne de côtoyer celle de Messer Eliwood, car sa musique est fort belle."
Satisfait par les règles a respecter pour le concours, Eliwood fit un grand sourire a Mhayri et hocha la tête en guise de oui
Impatiente Mhayri , se dirigea au milieu de la salle en poussant quels que tables, puis elle se mit à taper dans ses mains en battant de la mesure.
D'une voix chaleureuse, elle commença a chanté et a danser.
Eliwood fut surprise par le talent quelle avait, même eu pas le temps de sinstallé quelle avait déjà finit sa chansons en respectant chaque verser.
Une fois finis, Eliwood lapplaudit chaleureusement.
-Ma fois, vous avez un talent extraordinaire Mhayri ! Je ne pensais jamais que pouviez faire quel que chose de telle !
Mhayri
La blonde se mit à rosir sous les compliments, non sans afficher un sourire flatté.
Plan mercè, Messer Eliwood, vos compliments me vont droit au cur ! Je ne sais pas si je tiendrai la comparaison avec votre art, mais en tous cas, j'y ai pris beaucoup de bonheur !
La Saurèla s'installa à son aise, dans l'attente des prestations suivantes, maintenant débarrassée de l'adrénaline provoquée par sa danse.[/i]