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[RP- Rose Noire] Initiations inattendues.

Malycia
Chambre de Désirée

Elle observait la pièce dans son entièreté, pour elle aussi c'était une première, Désirée était belle et désirable et savait mettre à l'aise ses clients, même si cette dernière n'avait jeté dorénavant son dévolu que sur Gailen, mais c'était bien normal car elle était venue pour ça.
La brune s'était, malgré l'invitation de la catin à prendre place sur un des fauteuil, assise sur le lit, elle avait remarqué les regards et chuchotements que la catin avait adressé à Gailen, et n'était pas dupe de sa supercherie, d'ailleurs n'ayant plus rien à cacher, elle retira postiches et tricone, dévoilant sa longue chevelure ébène.


Désolée demoiselle pour cette supercherie, mais j'étais persuadée que les bordels étaient exclusivement réservés aux hommes.


Mais un cri qui résonne juste à coté la fait bondir, elle n'a pas son épée sur elle, que pourrait elle faire si leur vie était en danger, le regard que Gailen pose sur elle en dit long sur ses pensées, il n'a pas vraiment tort, mais qu'y peut elle....

Partir, fuir, se serait peut être ce qu'ils auraient de mieux à faire, mais il semble commencer à apprécier la compagnie de la prostituée alors elle ne bouge pas et patiente, Désirée reparait, rassurante, charmante, souriante...


Citation:
Tout va bien doux sire, ce n’est qu’un vieillard qui a un peu trop présumé de sa vigueur !

Nous pouvons donc poursuivre selon vos désirs…


Elle ne s'adresse qu'à lui, normal après son si long silence elle ne pouvait faire autrement.
Malycia commence à être mal à l'aise, sa présence serait elle de trop, un regard sur son chaton de plus en plus à l'aise; qu'aimerait il lui, après tout elle l'a entrainé ici de force sans le prévenir de ce qui pouvait l'attendre, et elle avait elle vraiment envie de voir Désirée s'occuper de lui, le toucher, l'embrasser...tout un tas de questions qu'elle ne s'était pas encore posée, mais là si près de ce qui pourrait bien arriver, elle le voyait sous un jour différent, l'enfant qu'elle avait connu n'était plus.
Elle n'ajouta rien, Gailen était seul décideur de ses envies, de ses désirs....

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Desiree.
[Chambre de Désirée]


Laissant au jeune homme le loisir de décider ce qu’il voulait, la jeune catin se tourna vers la brune. Ainsi les masques étaient vite tombés. Elle lui sourit et se glissa vers elle, se penchant dans son cou pour susurrer à son oreille.

Quant à vous belle demoiselle… Je ne sais ce qu’il en est dans les bordels à matelots, mais dans une maison comme la notre, nous acceptons toutes les personnes avides de plaisirs…

La jeune femme l’avait bien cherché après tout. La blonde avait plus ou moins senti que des deux clients, l’un, ou plutôt l’une, avait beaucoup plus envie que l’autre de se trouver au bordel. Elle dégagea délicatement une mèche sombre et se pencha plus encore, les doigts caressant la peau pâle du cou, pour chuchoter à son oreille :

Je crains qu’aucun de mes collègues mâles ne soit disponible cependant… Il est fort tard et la maison a fermé ses portes… Une légère pause, puis, toujours courbée vers la jeune femme :L’on en sort, mais l’on n’y entre plus… Vous voilà vous aussi face à un choix…

La blondine se redressa et sourit, retournant vers le guéridon où reposaient les verres. Elle en saisit un et y trempa les lèvres, sans vraiment boire, profitant de cet instant pour dévisager tour à tour ses deux clients par-dessus le bord arrondi du cristal.
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© Victoria Frances et ?, création Atelier des doigts d'Or.
Gailen_d_arduilet
[Chambre de Désirée]

La nuit commence à être bien avancée et les masques tombent à la rose. C’est donc vers une Malycia revenue à une apparence plus naturelle que s’est tournée désirée. Spectacle amusant pour un jeune niais qui ne comprend pas encore bien ce qu’il a sous les yeux. Je suis sur que dans quelques années, voir la première caresser le cou et sussurrer à l’oreille de la première lui donnera bien des idées peu avouables en public.
Mais, des idées, notre puceau commence à en avoir. La fatigue, le vin, l’ambiance, le charme de désirée et la présence de la seule femme qu’il s’est jusque là osé à regarder avec un regard d’homme et non d’enfant font que des choses commencent à se passer dans cet esprit juvénile.
L’envie de fuir à disparu, une certaine complicité avec le lieu et la propriétaire de cette agréable chambre s’est installée. Et si …s’il se laissait aller à la tentation. Le voilà repris par l’éternel combat de la bonne et la mauvaise conscience


+ Non Gaïlen tu ne vas quand même pas
- Ah non et pourquoi ?
+ Ben tu sais bien …une catin …l’étiquette…la première fois en plus !
- Oui mais tu as vu comme elle est belle ?
+ Oui mais pas devant Malycia, surtout devant Malycia, elle à qui j’espérais offrir ce privilège
- Tu as peut être raison, mais pourquoi pas profiter des 2 ?
+ Oh mais ça ne se fait pas voyons !
- Allez ne fait pas l’innocent tu sais bien que ça se fait, c’est peu de choses par rapport aux perversions qu’un tel endroit a vu. Regarde comme elles sont complices ! Tu préfèrerais voir malycia te laisser seul avec désirée et aller s’amuser avec l’un des hommes que tu as croisé en bas ?
+ Non ! Bien sur que non, mais de la à !

Reprenant ses esprit il vit les deux femmes quile regardaient en souriant.

Euh non je ne suis pas fou z’inquiétez pas les filles juste un peu perdu.

Mesdames vous me semblez bien complice, voulez vous que je vous laisse ?

Il l’avait dit. Qu’allaient elles répondre. Dans les 2 cas il le regretterait, mais quelle solution préfèrerait il ? les avoir pour lui ou les laisser seules ?
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Malycia
Dans la chambre de Désirée

Un long frisson vint la parcourir, trouble consenti à la soudaine brulure causée par les doigts de la catin qui se posent comme une plume légère sur sa peau.
Lascive et consentante elle ne cherche pas à repousser Désirée, bien qu'elle n'était nullement venue ici pour y découvrir ses propres fantasmes, mais un ami lui avait vanté les plaisirs que peut offrir une femme à une autre, et la proximité si soudaine de Désirée lui laisse alors à songer à cette éventualité, n'est elle pas désirable, tellement qu'elle plait même aux deux, n'ayant pas manqué de remarquer dans le regard de son jeune ami une étincelle tout à fait nouvelle.

Elle se tourne vers lui un sourire coquin au coin des lèvres, cherche t il de nouveau à s'échapper ou attend il qu'elle l'invite à la rejoindre sur ce lit des plus confortables et pouvant accueillir les trois aisément.
Elle étend alors son bras dans sa direction,lui tendant sa main.


Préfères tu rester là à nous observer?

Certes le cadeau qu'elle avait imaginé lui offrir n'est pas celui qui va peut etre avoir lieu si ce dernier l'accepte.

Sa réponse était maintenant claire, Désirée ne pouvait en douter, qu'importe ce que déciderait Gailen, elle souhaitait quant à elle profiter des bienfaits qu'allait lui prodiguer la jeune femme.


S'il n'en déplaise à mon jeune ami de se sentir assailli, ou de découvrir certaines choses de la vie, il me plairait à moi de les découvrir avec une personne du même sexe que moi....

ajoutant alors d'un regarde appuyé à l'intention de Gailen


Et un petit jeu à trois serait pour moi une autre nouveauté

Comme pour aider Gailen à se détendre ou se décider, elle entame alors de se déshabiller, délaçant sa chemise qu'elle ouvre pour laisser apparaitre sa poitrine presque encore juvénile, ferme et légèrement arrondie.
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Gailen_d_arduilet
[ Chambre de Désirée...une nuit ...]



La question avait été posée et la réponse vint rapidement. Elle était prévisible pour les petits coquins que nous sommes mais surprit le jeune comte qui, vu son inexpérience, était bien trop naïf pour comprendre le jeu dans lequel il s’était embarqué.
C’est donc avec de grands yeux ébahis qu’il contempla la scène. Il connaissait bien Malycia, avait souvent rêvé qu’elle devienne plus que l’amie qui tantôt jouait avec lui et tantôt le grondait comme un gamin.

Elle se tourne vers lui un sourire coquin au coin des lèvres, cherche t il de nouveau à s'échapper Elle étend alors son bras dans sa direction, lui tendant sa main.


Préfères tu rester là à nous observer?

* Ah ben avec de telles questions, comment veux tu que les 2 voix dans ma tête ne recommencent pas leur cirque ?

-Vas y Fonce mon petit !
+Oui mais ..
-Oui mais quoi ? t’es un homme oui ou non ?
+Oui…
-Ben alors fonce, tu ne vas pas laisser passer la chance de l’affirmer ? Tu veux rester un gamin ?
+Non mais …
-C’est la chance de ta vie …tu verras tu vas adorer.
+Oui mais quand même…une catin…un bordel…deux femmes…est-ce bien …
-Rhoo mais oublie un peu cette stupide éducation monacale que tu as reçu ! Tu es comte tu as bien droit a des plaisirs sortant de l’ordinaire des pauvres gueux !

S'il n'en déplaise à mon jeune ami de se sentir assailli, ou de découvrir certaines choses de la vie, il me plairait à moi de les découvrir avec une personne du même sexe que moi....

Et un petit jeu à trois serait pour moi une autre nouveauté


Et voilà, encore,le trouble en ce petit bout d’homme qui s’accroît. Les propos de Malycia résonnent dans sa tête. Il la savait érudite des choses de la vie, il est même surpris qu’elle dise ne pas connaître les plaisirs a trois. Découvrir , oui, c’est bien cela le sujet. Veut il découvrir ? Oui sans aucuns doutes, même s’il a du mal à se l’avouer, notre jeune homme est bien un homme. Ses hormones masculines le travaillent et là, dans de telles conditions, comment encore penser a la bonne morale ? Et ce n’est pas fini, pour l’exciter encore plus, voilà maintenant Malycia qui commence à se dénuder. Ce corps…cet idéal féminin qu’il n’osait imaginer…l’apparition de cette poitrine dont il refoulait le désir depuis déjà bien longtemps et qui s’offre à lui. Il n’est plus lui-même, ou plutôt il n’est plus le même. Possédé ? Libéré ? Il ne le sait, il ne se pose même plus la question. Le désir de goûter est trop fort. Vidant d’un trait son verre de vin, comme pour se donner du courage. Il de lève, s’approche et prend la main tendue de son amie. Puis tend l’autre vers Désirée.

Fait…es...de moi...

Sa gorge se noue, il ne peut plus parler, il a perdu le contrôle de son corp. Il regarde les deux femmes tour a tour.

* « Faites de moi ce que vous voulez » pense t’il.
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Malycia
Chambre de Désirée....où d'autre?

Il n'hésite plus cette fois, elle se doutait quelque peu qu'il ne pourrait plus trop résister, mais le voir s'approcher enfin lui cause un certain trouble auquel elle n'avait pas songé plus tôt, celui d'être finalement celle qui le déniaiserait, pas seulement elle certes mais elle en était émue, chose qui lui arrivait si peu finalement mais auquel elle cédait soudain volontiers, son regard ne quittait pas celui plus clair de Gailen, prenant sa main dans la sienne elle l'attire vers elle, vers ce grand lit sur lequel elle l'invite à s'allonger, n'attendant pas l'arriver de Désirée, espérant même que cette dernière la laisserait commencer et les rejoindrait quand leurs sens à tous deux seraient suffisamment exacerbés pour en oublier toute retenue.
Sa main vient se poser sur sa joue qu'elle caresse délicatement, surtout ne pas l'effrayer maintenant qu'il est décidé, elle se penche au dessus de lui, ses yeux toujours ancrés dans les siens, ses lèvres s'approchent des siennes, les effleurent à peine, glissent le long de sa joue et viennent lui susurrer à l'oreille.


Ne t'inquiète pas.....entre mes doigts tout ne sera que douceur, sous mes lèvres tout ne sera que plaisir...

Accompagnant ses mots, ses lèvres retournent auprès des siennes dont elle se saisit avec fièvre, tandis que ses mains partent à la conquête de ce jeune corps juvénile qui ne demande qu'à être découvert, ce qu'elle entreprend de faire sans trop de précipitation, découvrant en premier lieu son torse dont elle en défait la chemise et sur lequel ses doigts se promènent avec légèreté.
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Desiree.
Oui, mais voila. Il est une chose qu’il faut savoir sur Désirée, c’est qu’elle abhorre l’acte de chair. Elle n’aime pas son métier. Tout comme la paysanne n’aime pas se casser le dos à sarcler son champ, Désirée n’aime pas briser le sien dans les étreintes qui font son quotidien. Et tout comme la paysanne, elle aime et a besoin des revenus que procure son métier.
Elle laisse donc la femme prendre en charge le garçon, puisque cette dernière semble finalement désirer le jeune homme.
L’esprit alambiqué de la catin finit par arriver à une conclusion : ils ont besoin d’une caution. Il leur fallait un prétexte. Elle devait être aussi noble que lui, mariée peut être, allez savoir, ou bien parente trop proche. Le conduire au bordel en toute bonne foi permettait aux deux de sauver la face.

En tous cas, une chose était sure : on n’avait pas besoin d’elle ici. Et c’était tant mieux. Elle détestait déjà s’occuper d’un client, alors de deux à la fois… Il s’agissait de choses qu’elle aurait préféré refuser.

Et puis qu’allait penser le garçon des plaisirs de la chair ?
Oui, vous avez bien lu. Désirée est une catin consciencieuse. Quand on lui confie un puceau, elle le rend à ses géniteurs dégourdi, parfois avec l’envie d’y revenir, en tous cas sachant faire fonctionner un corps féminin. Mais certainement pas avec des idées aussi farfelues que les trios. Cela leur venait en général bien assez vite, avec le mariage, avec la profusion de maitresses, allez savoir. Mais en tous cas cela ne venait pas d’elle.

Ces deux là voulaient un témoin – la femme en tous cas semblait en vouloir un – elle saurait être celui là. Témoin attentif du dépucelage d’un grand timide par une effrontée, ça risquait de donner niveau traumatisme. Mais comme on ne la payait pas pour juger, elle mordit sa langue et s’enfonça dans l’ombre pour se faire oublier.
Pourvu, pourvu, pourvu qu’ils l’oublient et qu’elle ne soit pas obligée de s’infiltrer contre deux corps ! Deux, par Aristote ! S’il n’y avait eu la vie dans son ventre et le besoin crucial d’argent, elle se serait payé le luxe d’un refus tout net.

Là, elle n’avait plus qu’à croiser les doigts.

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© Victoria Frances et ?, création Atelier des doigts d'Or.
Gailen_d_arduilet
Le moment dont le puceau qu'il est encore pour quelques minutes est là.
Celle dont il rêve secrètement pour cet instant est également là.
Son esprit est empli de tellement de choses entre les sensations nouvelles, douces et agréables et le rêve qui se mêle à la réalité.
Presque inconscient il se laisse aller sous les caresses et les baisers, frissonne à ces mains qui se promènent sur son corps, jouis de ces simples baisers qui pour lui sont déjà tellement de choses. Il ne se rend même pas compte que Désirée se tien à l'écart, car il faut bien avouer que pour notre jeune comte 2 maitresses de cet acabit c'est bien trop et qu'il n'aura probablement même pas les capacités d'en combler une.
Il se laisse aller s'allongeant sous les caresses de Malycia essayant de comprendre le séisme qu'elle provoque dans son corps, parfois il ose à effleurer et même à poser les lèvres sur cette peau dont il à imaginé tant de choses et qui s'offre à lui.

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Malycia
Le visage niché au creux de son cou elle en oublie le lieu où ils se trouvent, et même la présence un instant de Désirée.
La peau de Gailen est si douce, son grain si lisse encore, le parfum qui en émane n'a pas encore l'odeur musquée que peuvent porter sur eux les grands fauves qui ont pu l'étreindre, son torse encore imberbe, ses joues et son menton ne portent pas encore la trace de poils qui pourraient lui griffer la peau, oui en ça il était différent, différences avec ces mâles plus âgés qu'avait pu connaître notre jeune vicomtesse.

Elle s'écarte de lui, le regarde, l'observe, sent à peine ses caresses timides, elle aimerait tant pouvoir l'aimer d'une autre façon que charnellement, mais elle s'y refuse et réprime tout sentiment qu'elle pourrait avoir pour lui ou même un autre que lui, les hommes ne sont pour elle que des menteurs, des personnes sans parole, ni foi, qui ne savent que faire de belles promesses qu'ils sont incapables de tenir, elle ne peut pourtant vivre sans eux, sans leurs attentions, elle se nourrit d'eux comme une fleur se nourrir de soleil, mais ne leur offrira plus jamais rien d'autre que son corps, son coeur elle le préserve et le garde enfermé à l'abri d'une forteresse inaccessible.

Pourtant, Gailen...son petit protégé, son lionceau....elle aurait volontiers succombé à son sourire enjôleur, elle y succombe d'ailleurs là un peu, en l'embrassant de nouveau, son corps s'embrasant, son pouls s'accélérant...
Mais non elle ne doit pas, elle n'était pas venue jusqu'ici pour ça,ce n'est pas à elle de le déniaiser, du moins l'aurait elle souhaité mais pas dans ces conditions, pas ici, non elle ne voulait pas en arriver là, ce n'est pas ce rôle qu'elle avait prévu pour elle, ça n'amènera rien entre eux si ce n'est un sentiment de culpabilité qu'elle regretterait surement plus tard, non ça ne doit pas se passer comme ça entre eux, pas maintenant, c'est trop tôt..ou trop tard....

Pourtant quand elle le regarde, il est si mignon, si attendrissant qu'elle en a pourtant bien envie, qu'elle le voudrait pour elle, lui faire découvrir ce qu'elle sait des secrets du corps, lui faire découvrir les plaisirs de la chair, mais sa raison l'emporte sur ses envies, elle détache son regard du sien et se détourne pour le poser sur Désirée qui tente de se faire oublier, mais la brune qui s'était laissé aller à des idées malsaines d'une possible expérience à trois, d'une possible expérience saphique se retrouve à ne plus savoir que faire du garçon à qui elle vient de mettre les sens sans dessus dessous.

Elle se détache de lui et laisse alors sa place à celle qui saura bien mieux qu'elle comment se comporter avec un puceau, car cette expérience là Malycia ne l'a pas, elle n'a connu dans sa vie que des hommes plus âgés...plus expérimentés, plus mûrs, elle referme sa chemise cachant cette fois sa poitrine, et glisse dans la main de Désirée une bourse remplie d'écus, lui murmurant à l'oreille.


Prenez soin de lui autant que je n'aurais pu le faire moi même, vous êtes bien plus expérimentée que moi pour ça.
J'attendrais dehors....


Elle s'éclipse aussi discrètement que possible, Gailen ne se rendra peut être pas compte de son absence. Il serait bientôt un homme, sera t il seulement différent un fois fait.

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Desiree.
Elle hausse un sourcil, surprise.
Quoi, déjà ? Ne voulait-elle pas être elle-même l’initiatrice de l’adolescent ? Ne disait-elle pas quelques instants plus tôt que l’idée sulfureuse d’un trio lui faisait envie ?
Mais souvent femme varie. Et elle était assez bien placée pour le savoir. Et la bourse au creux de sa main pesait bien lourd. Et elle avait cruellement besoin d’argent.
Un murmure est lâché à l’oreille de la brune :


A votre service, ma Dame.

Et prestement elle se glisse aux cotés de l’adolescent, reprenant les caresses là où la brune les avaient laissées. Un peu plus chastes, peut être.
C’est qu’elle est très à cheval sur l’hypothétique timidité des puceaux, et elle se doute bien que celui là remarquera que les baisers n’ont plus le même goût. Alors il faudra parler, expliquer le départ, peut être sera-t-il blessé ou en colère. Il faudra répondre à ses questions et la blonde s’y prépare.
Mais malgré tout, elle caresse du bout des doigts le visage juvénile. Par tous les diables, que celui-ci lui semble jeune ! Et plus que quiconque, elle est sensibles aux choses de la vie qui sont enseignées sous la contrainte.

Le bout des doigts esquisse quelques volutes sur le torse dénudé un peu plus tôt par la brune, et les mèches d’or pâle chatouillent le creux du cou. Elle l’observe avec attention, se demandant quand et comment il allait réagir.

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© Victoria Frances et ?, création Atelier des doigts d'Or.
Gailen_d_arduilet
Son corps vibre sous les caresses de Malycia. Ila fermé les yeux, se laisse envouter par la sensation de plaisir qui a succédé à la peur dans son esprit. Il n'a plus envie d'avoir peur, il n'a plus envie de réfléchir, il ne veut que jouir, jouir de celle qu'il idéalise depuis tellement longtemps.

Faut pas se leurrer, Gaïlen est niais mais pas idiot. Ca fait un moment qu'il a compris ou il est, qu'il a compris que Malycia projetait de lui faire perdre sa virginité avec une professionnelle. Mais même si notre jeune comte a très hâte de devenir homme, d’être considéré comme tel et qu'il sait que dans le monde matérialiste ou il veut et va vivre le fait d'avoir fait le grand pas sexuel ne peut que le rapprocher du statut d'homme. Il ne veut pas faire le pas à tout prix. Pas parce qu'il faut et surement pas avec une catin. Il veut être le grand comte de Meymac, digne de ses aïeux et tel acte serait pour lui s'abaisser bien bas et ne point être digne de son héritage. Mais voilà, la malicieuse l'a grugé, la catin n'en est pas une puisque celle qui le caresse en ce moment n'est pas la gueuse mais bien la Ronse. Enfin, c'est ce qu'il pense !

Tellement troublé par ce qui lui arrive, il ne se rend pas compte tout de suite que l'initiatrice qui l'a pris en main (enfin pas encore mais on y arrive) n'est plus celle qu'il pense. Le plaisir mais aussi la timidité lui font garder les yeux fermés et le voilà donc en train de vibrer sous les caresses de celle qu'il pense en train de regarder.

Mais la passion des caresses semble moins intense, alors qu'il s'attend a ce que les mains de sa douce s'attaquent aux endroits les plus inexplorés de son corp, elles deviennent plus chastes . L'effet des caresses sur son esprit diminue et il reprend quelques peux ses esprits.


Fais moi homme, j'ai toujours rêvé que tu sois celle qui le ferait... dit il en ouvrant les yeux ....

Mais, parce que oui il y a un fameux "mais", le corps qu'il découvre n'est plus celui qu'il pensait. Le comte s'est fait gruger son dépucelage et en beauté !
en vla une première qu'il n'est pas prêt d'oublier et qui va le refroidir d'avoir envie de recommencer de sitôt. Celui qui se dirigeait à grand pas vers sa première éjaculation précoce est maintenant tellement choqué qu'il va certainement connaitre sa première panne !

Il se redresse d'un coup comme s'il venait de se réveiller en plein cauchemar.


Que...qui...que faites vous !
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Desiree.
Nous y voila.
Il panique presque.

La blondine en éprouverait de la pitié, si elle savait comment faire. Fort heureusement, son cœur de glace a été fondu il y a trop peu de temps, et l’ère glacière ne s’y réinstalle qu’avec peine. C’est donc attendrie, qu’elle est, et désolée, un peu.
Le pauvre garçon pensait se déniaiser avec la femme qu’il admirait (qu’il aimait ?), et le voilà qui se retrouve aux mains d’une inconnue sans avoir son mot à dire. L’effet devait être…
« Effroyable », pensa la blondine en son fort intérieur, essayant de se figurer quelle serait sa réaction si on lui remplaçait Thorvald par un autre dans le feu de l’action, et sans lui demander son avis. Effroyable était bien le mot.

Elle se redressa, s’écartant très légèrement, pour ne plus lui imposer le moindre contact sans pour autant s’éloigner de trop, et s’assit. Elle hésita, tendit la main comme pour en prendre une masculine entre les siennes… et se ravisa, les posant bien à plat sur ses genoux soigneusement couverts de son long jupon.

Il fallait parler, maintenant, et vite. Et bien. Pour ne pas le perdre. Et pour ne pas transformer la réalité déjà peu reluisante en cauchemar empirant de minute en minute.


Elle est sortie.

Et non pas « elle m’a demandé de prendre sa place ». La brune était bel et bien sortie. Elle ne souhaitait plus prendre part aux ébats, quand bien même il ne s’agirait que de regarder. Elle était sortie, et il allait demander pourquoi, et il allait falloir répondre, autant couper court, et trouver une explication valable. Valable et qui ne soit pas blessante.
La vérité suffirait-elle ?


Elle a dit… qu’elle ne se sentait pas à la hauteur et elle m’a demandé de prendre sa place avec vous.

Oui mais comment allait-il la croire alors qu’un instant plus tôt, la demoiselle prenait la direction des opérations, rassurante et sulfureuse tout à la fois pour le garçon ? D’ailleurs la catin elle-même ne s’expliquait pas vraiment ce revirement de situation. Mais peut être était-ce parce que, elle, elle avait fait des puceaux sa spécialité, parce que leur peau, qu’elle soit douce comme celle d’un clerc ou déjà dure comme celle d’un garçon entrainé aux armes, ne blessait pas la sienne. Parce que leur timidité rassurait la catin tourmentée trop de fois par des clients trop durs quand elle n’était encore qu’une enfant, et parce qu’elle les comprenait surement mieux qu’ils ne pouvaient l’imaginer.
Et si elle savait que la plupart des femmes pensaient autrement, elle ne comprenait pourtant pas comment.

Elle tenta un sourire rassurant, et le regarda, guettant ses réactions.

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