Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 18, 19, 20, ..., 45, 46, 47   >   >>

[RP] La plage

Pattricia
Une heure plus tard...

Après avoir marché un certain temps sur la plage, nous avions atteint les falaises et trouver une petite grotte, bien assez grande pour nous cinq, les chevaux et les mules. A priori à l'abri des embruns, nous avions entrepris de bouchonner les bêtes, de donner à chacune un sac de grains, me promettant en moi-même de monter sur une des falaises pour y trouver de l'herbe afin de les faire brouter. Profitant que les enfants dormaient encore à poings fermés, Mari et moi nous étions mises au grand nettoyage, choisissant l'endroit des paillasses et celui du feu.
Pendant que Mari s'occupait du petit déjeuner, ce fut le tour des enfants de réclamer pitance et langes propres. Cette fois j'avais anticipé et m'étais arrêtée au lavoir pour remplir tous les seaux d'eau et faire boire les bêtes. Ma tache fut donc plus facile qu'à Narbonne, je commençais à prendre mes marques et à anticiper nos besoins en eau potable et surtout ceux des bébés, qui eux ne pouvaient attendre...

Une fois Cantor, Floris et Lucie rassasiés et propres, nous installâmes leurs paniers près du feu et entreprîmes de manger à notre tour... Une bonne mère est une mère restaurée et reposée... Enfin pour le repos, il me faudrait attendre que ces chenapans se rendorment... Chose qui finit par arriver au moins une heure après que nous ayons mangé, discuté et soupiré d'impatience de ne pas les voir tomber de sommeil comme nous. Le miracle arriva enfin et j'en profitait pour prendre le premier tour de baignade...

Mari, je vais aller me baigner de suite comme ça tu auras tout ton temps pour le faire après... Je te laisse mes amours qui viennent de s'endormir, je ne prendrai pas plus d'une demi-heure promis ! Je lui souris et file vite avant qu'elle n'ait eu le temps de me répondre, sachant pertinemment qu'une demi-heure passe toujours trop vite lorsqu'on se baigne...

Filant en courant vers le bord de l'eau, chose qu'il y a encore quatre jours j'étais bien incapable de faire tellement je ressemblais à une baleine, je me déshabille et entre dans l'eau à toute vitesse ! J'éclate de rire, quel bonheur ! Sentir tous ses muscles se détendre les uns après les autres, gouter le sel de l'eau et profiter de cette lumière si particulière à cette heure du milieu de matinée. Après avoir fait quelques belles longueurs, la planche et quelques plongées, je retourne à regret vers la plage... Pff ! C'est vraiment trop court une demi-heure !

Je souris me moquant de moi-même, sachant très bien qu'une fois rincée j'allais m'écrouler morte de fatigue. Une fois rhabillée, je rejoins Mari à la caverne me voilà de retour Mari ! A ton tour de profiter de la baignade ! Je vais remplir les gourdes d'eau et partager en deux ce qui reste, comme ça nous pourrons chacune faire notre toilette. File ! Je m'occupe de tout ! Je lui souris sachant à quel point elle est exténuée, elle qui nous avaient guidés toute la nuit. Elle me regarde avec un grand sourire et file comme une flèche vers la mer...
Récupérant toutes nos gourdes, je les remplies dans les seaux et partage l'eau qui reste en deux. Sortant un linge doux, j'entreprends de me laver, quel plaisir de retirer tout le sel qui dessèche la peau ! Ensuite, quel soulagement que de finir de prendre soin de soi en se frottant avec une huile parfumée qui aidera la peau à retrouver son élasticité et enveloppe le corps d'un cocon de douceur... Laissant le flacon d'huile pour Mari, je m'allonge ma paillasse de fortune et tombe dans un sommeil sans rêve...

_________________
--Melie


[Deux heures plus tard...

La jeune Amélie, dite Mélie nourrice de son état, marchait sur la plage, l'air hagard, le regard vide et les joues couvertes de larmes. La soirée précédente avait été un cauchemar, sa patronne, une jeune baronne au demeurant fort agréable, avait perdu son bébé, le petit Arthur, mort dans son sommeil. Folle de douleur, la mère avait chassé la nourrice, sans lui payer ses gages. Perdue dans sa douleur, elle avait accusé Amélie d'être responsable de la mort de son enfant et l'avait menacé de représailles.

La jeune nourrice, incapable de réagir devant tant d'injustice, elle-même très malheureuse du destin tragique de son jeune protégé, était partie en courant sans se retourner et avait marché toute la nuit jusqu'au village de Béziers où elle était arrivée au petit matin.

Incapable de surmonter sa douleur, choquée de la cruauté de la vie, elle se dirigeait vers l'eau, bien décidée à en finir une fois pour toute... Personne ne lui avait jamais appris à nager et elle voyait là la juste pénitence pour assurer son salut. Commençant à avancer comme une somnambule, elle se retrouva vite avec de l'eau jusqu'à la taille, saisie par la fraicheur de celle-ci elle marqua un temps d'arrêt. Bien lui en prit, cet instant de saisissement allait changer le cours de sa vie...

Un vagissement incarnant à lui tout seul la colère de tous les dieux grecs réunis se fit entendre du côté des falaises. On ne change pas sa nature, même dans la douleur, Amélie est une nourrice dans l'âme et rien ne saurait la détourner de ce pourquoi elle est fait. A moitié sonnée, son regard s'éclaircit et elle tourne son visage d'ange du côté d'où viennent les pleures. Reprenant petit à petit ses esprits, elle sort de l'eau et se dirige au son. Quelle n'est pas sa surprise devant le spectacle de la plage...

Deux jeunes femmes, trois bébés et un loup, tous en train de s'agiter pour leurs raisons propres, et un des trois bébés attendant son tour pour se nourrir vagissant comme déjà décri précédemment du fond de son panier... Amélie ne pouvait supporter d'entendre un enfant pleurer, surtout aussi minuscule que celui-ci. Alors elle fit ce qu'elle faisait le mieux au monde, ne se préoccupant pas plus des jeunes femmes plutôt dépassées par les évènement, que du loup qui commençait à la renifler d'un peu près, elle se précipita vers le panier hurlant, ouvrit son corsage, attrapa l'enfant, le colla à son sein et le regarda téter goulument pendant que de nouvelles larmes coulaient de ses beaux yeux bruns.

Ce fut d'un coup le silence, une sorte de sérénité couvrit le petit groupe et ce silence surprenant fit lever la tête à Amélie et rencontrer le regard vert/noisette de la jeune mère. Amélie se sentit soudain rougir de honte, elle n'avait pas réfléchit, elle avait agit instinctivement et maintenant elle se trouvait au milieu d'une famille pour qui elle était une étrangère.
Le regard vert se fit rieur, bonjour Damoiselle, je suis Pat et mon amie ici présente se nomme Mari. Nous venons toutes deux du village de Sarlat en Périgord et comme vous le voyez la naissance récente et surprenante de mes triplets nous a prises toutes les deux au dépourvu.
Votre venue sur cette plage est un vrai miracle, j'aimerais savoir si vous avez des projets pour les vingt prochaines années ?


Les deux regards se rencontrèrent, se reconnurent et s'aimèrent de suite. Il y a des personnes qui sont faites pour se rencontrer, c'est inévitable et Amélie venait de vivre ce genre de rencontre, comme une évidence. Elle éclate de rire je me présente, je suis Amélie, mais tout le monde m’appelle Mélie et oui en effet Dame, j'ai un projet, celui si vous le voulez bien de m'occuper de ces trois anges tant que vous le jugerez nécessaire !
Pat avait souri à Amélie, Amélie lui avait rendu son sourire et Mari avait éclaté de rire je crois Pat qu'il est tant que nous allions prendre un vrai repas en taverne qu'en penses-tu ? Et vous Amélie, je ne sais pas pourquoi, mais entre votre jupe trempée et dégoulinante et votre air d'avoir pleuré pendant une semaine, je crois qu'un bon repas avec nous et les enfants, une fois qu'ils seront endormis, ne pourra que vous être bénéfique...

Il y a des jours comme ça où les personnes qui devaient se rencontrer s'apprécient au premier regard...
Misserose
Misserose se laissât captivé par le regard de Huhu, elle commençât à se sentir bizarre et ce levât d'un coup.

Et si ont allé marcher un peu !

Elle commençât à marcher, puis elle se mit à courir pour arriver au bord de l'eau. Elle se retournât et vit Huhu marchant tranquillement tout en souriant.

Elle attendit qu'il arriva jusqu'a elle et elle se mit à l'arroser avec les pieds, elle se mit à rire et regardât comment il prenait la chose.
Titoine
Titoine va à la place pour se trouver un petit coin tranquille ou il pourrait faire une petite nuit blanche, il se fait un lit en sable pour plus de confort.




(ne pas faire attention aux personnes et au reste qui est moderne, merci)

_________________
Titoine
une fois fini Titoine était très fatigué donc il monta dessus pour voire si il avait bien fait son lit pour la nuit, il le trouvait un peux dure mais sa lui convenais pour la nuit.

- J'espère qu'il va pas pleuvoir cette nuit Autrement je risque d'être enseveli vivent.

Titoine se coucha il voulait gardé un œil pour voire si sa tiendrait toute le nuit, mais il n'a pas peut car il s'est endormit dès qu'il s'est coucher.
_________________
Mariceleste
[Arrivés a Béziers et installation]


« Mari, je crois que nous arrivons à la plage, Truffe est dans tous ses états ! Pourvu que nous trouvions quelque chose pour tous nous abriter, une cabane de pêcheur abandonnée comme à Narbonne serait une bénédiction... »

Mari regarda pat en soupirant, elle était morte de fatigue et soulagée de pouvoir enfin faire une pose et profiter de la mer.
Mais d'abord fallait trouver un endroit pour se poser quelque jours, Pat et Mari avaient voyagées toute la nuit pour arriver au petit matin au portes de Béziers.

Après avoir marchés longuement sur la plage, Pat nous dénicha une caverne assai grande pour nous cinq et nos bêtes.
Pendant que les bébés dormaient dans leur paniers, Mari et Pat firent le grand nettoyage et installa paillasse et bon feu puis Pat alla chercher de l'eau potable.

Après cette occupée de Cantor, Floris et Lucie elle les confia sous la garde de Mari et alla se baigner

Mari, je vais aller me baigner de suite comme ça tu auras tout ton temps pour le faire après... Je te laisse mes amours qui viennent de s'endormir, je ne prendrai pas plus d'une demi-heure promis !

La demi heure passée Pat rejoignit Mari a la Caverne me voilà de retour Mari ! A ton tour de profiter de la baignade ! Je vais remplir les gourdes d'eau et partager en deux ce qui reste, comme ça nous pourrons chacune faire notre toilette. File ! Je m'occupe de tout !

Mari fit un grand sourire a Pat et partit se baigner, elle se déshabilla et se glissa dans cette eau salée et se laissa flotter sur le dos un grand moment.
Après sa demi heure passé elle rejoignit la plage se sécha et se rhabilla et rejoignit la caverne.

- Me revoilà, waouh ça fait un bien fous je suis détendues, mis le sel dessèche ma peau. A super de l'huile pour la peau !!

Mar prit le flacon que Pat lui avait laissé et se la passa.
_________________
Huhu49
Huhu fut surpis par cette ondée qui vint lui humidifier le corps et le visage.
Memem si leau était froide cela ne pouvait lui faire que du bien et lui rafraichir l esprit.

Il se mit a courir vers Miss, l attrapa, la saisit dans es bras et roula avec elle dans l ecume. L eau et le sable s engouffrerent dans leurs vetements, mais qu importe, le plaisir d etre avec Miss et de retrouver un peu de sourire lui faisait beaucoup de bien, meme si la bonne humeur n avait jamais quitté sa personne, huhu avait besoin de retrouver un peu de chaleur.

Les corps se melerent, dans un fou rire, pour se termnier par un regard percant et un baiser langoureux.

Huhu saisit la main de Miss et l entraina sur la plage, il ota sa chemise, qu il mit a secher et s allongea sur le sable chaud au coté de cette ravissante damoiselle..


Huhu était bien et se laissa divaguer dans ses pensées les plus folles
Titoine
Titoine a bien dormi même si le sable était un peux dure, il y a une du sable qui lui est tombé sur les pieds.

- Je m'en doutais qu'il y allais avoir du sable qui allais tombé mais j'ai de la chance quand même que tout ne sois pas tombé.
_________________
Pattricia
[le lendemain...

Elles étaient parties en taverne, n'avaient rencontré personne, mais c'était restaurées. Les enfants avaient bien dormi et la matinée c'était avancée.. doucement.. De retour à la caverne, le cycle habituel des tétées et des langes à changer avait repris. Mari qui n'avait pas encore dormi, alla s'allonger sur sa paillasse et tomba dans un profond sommeil. Je fis un clin d'œil à Mélie et l'attirais à l'extérieur...

Mélie, j'ai besoin de me dégourdir les jambes, je vais retourner un peu en taverne, et me balader un peu partout. Je serai de retour dans trois heures afin de t'aider avec les enfants, en attendant repose toi, prends ma couche, je vais faire le nécessaire pour que tu puisses avoir la tienne d'ici ce soir.
Il faut vraiment que tu dormes, tu as une tête à faire peur et c'est bien dommage pour un aussi joli visage !


Mélie me regarde, les yeux se fermant à moitié et me sourit... Oui merci Dame Pat, j'avoue avoir grand besoin de sommeil, ça n'est pas de refus, les petits anges seront près de moi, ne vous inquiétez pas... Allez vous amuser un peu, je veille !

Je lui souris, appelle moi Pat et dis-moi tu, entre nous pas de chichis, je n'ai jamais eu d'employé de maison tu sais, je suis une fille simple, alors comme nous allons tous former une grande famille, autant commencer tout de suite à se comporter en conséquence ! Je reviens dans trois heures, pas plus !

Filant comme le vent, je pars à la découverte du village, première chose trouver une taverne où il y a du monde...

_________________
--Melie


Mélie regarde Pat s'éloignée en courant presque, elle sourit qu'elle est drôle, je sens que je vais être heureuse entre ces petits trésors et ma nouvelle maitresse, elle est si... différente !
C'est pas le tout Mélie, mais puisque le plein d'eau a été fait en rentrant à la plage, autant en profiter pour faire un brin de toilette et ensuite un petit somme ne sera pas de refus !


Joignant le geste à la parole, la jeune fille se précipita à l'intérieur de la grotte et procéda à ses ablutions... Après avoir vérifié que les enfants et Mari dormaient du sommeil du juste, elle s'autorisa enfin à se laisser tenter par les bras de Morphée...
Pattricia
J'étais en retard, pfff tout moi ça, je m'amuse, je m'endors et ensuite je coure grrrrrrrr ! Non mais franchement quelle mère indigne je fais ! Courant comme toujours après les heures qui passent trop vite, j'arrive à la grotte essoufflée, les cheveux en bataille et le visage rouge pivoine.

Mélie est là sereine, jouant avec les enfants. Je les regarde et souris, mes merveilles, la meilleure chose qui me soit arrivée dans la vie... ce qui m'a maintenue en vie, sans eux...
Agacée d'avoir encore ce genre de pensées, je me dirige à l'intérieur de la grotte non sans avoir bisouiller mes amours. Marie s'affaire, elle a déjà effacé les traces du camp et commence à seller les chevaux. Truffe me saute dessus et me voilà cul par dessus tête, arf mais c'est pas possible, j' passe ma vie par terre dans ce village, ça doit être l'air marin je suis pas habituée. Rhooo mais arrête toi ! Non pas de léchouille grrrrrrr éclatant de rire sous les assauts déchaînés de mon loup, je le repousse, me relève tant bien que mal et me dirige vers les paniers et coffres afin de tout charger sur les mules.

Une fois notre besogne faite, je mets les garçons dans leur grand panier et je mets Lucie dans le sien. Bon ben les filles, je crois qu'on est prêtes pour continuer notre voyage ! Demain Nîmes, et on repart vers le Nord. J'ai hâte de retrouver les chemins en forêt, ça me manque je crois, c'est plus mon élément que cette grande étendue bleue qui n'en finit pas ! Mélie tu prendras la jument que j'ai achetée ce matin pour toi, elle est moins haute que nos montures, mais elle est douce et calme, ce sera parfait !
Je lui souris, enfourchant mon hongre et remarque son air dubitatif...

_________________
--Melie


Mélie c'était réveillée aux premiers pleurs de Cantor, et oui toujours le même ! Se dépêchant de le prendre dans ses bras, de dégrafer son corsage et de le coller à son sein, elle regarde Floris, émergeant tranquillement de ses doux rêves, un léger sourire aux lèvres. Décidément toi tu est vraiment le paisible, ton frère n'est que fureur, et toi tu souris... S'avançant un peu, Mélie constate que Lucie quant à elle, dort toujours du sommeil du juste, ses petits poings serrés, souriant de voir cette minuscule petite fille avec un air aussi sérieux, elle s'assied près d'eux regardant d'un air narquois Cantor avaler son repas goulument...

Une fois chaque enfant rassasié et changé, Mari se réveille et s'approche collée de près par Truffe qui ne rate jamais une occasion de quémander un câlin... Dame Mari, je peux vous laisser la surveillance des enfants le temps que j'aille laver ces langes au lavoir du village, comme ça ils seront propres pour cette nuit ?
Mari accepta avec joie de s'occuper des enfants qu'elle chouchoutait un peu moins depuis l'arrivée de Mélie dans le groupe et même si elle ne disait rien, se sentait un peu exclue et inutile par moment.

De retour du lavoir une demi-heure plus tard, les langes lavés et étendus aux paniers des enfants, Mélie repris sa garde auprès des gazouilleurs et entrepris de les distraire en attendant le départ. Plus tard ils dormiraient, plus tard ils se réveilleraient !
Pat arriva sur ces entrefaites et entreprit d'aider Mari à préparer le départ.
Une fois les enfants installés dans leurs berceaux de fortune, Pat se dirigea vers Mélie un cheval à la main...

Citation:
Mélie tu prendras la jument que j'ai achetée ce matin pour toi, elle est moins haute que nos montures, mais elle est douce et calme, ce sera parfait !


Prenant les rênes qu'on lui tend, Mélie se retrouve près d'une jument qu'elle doit monter, le seul problème c'est qu'elle ne sait pas comment...
Heuu... Pat... Ca marche comment ce truc ? La regardant avec un pauvre sourire et les yeux suppliants, elle vit à ce moment là un grand moment de solitude...

Pat la regarde, ouvre grand ses yeux et éclate de rire.






Pattricia
Réalisant soudain ma bévue, j'éclate de rire. Rhooo pardon, je ne sais pas où j'ai la tête en ce moment, j'aurais pu te demander si tu savais monter ! Quelle idiote ! Attend je te montre, c'est simple, il faut juste être douée pour le lever de jambe !

Je descends de ma monture et lui explique l'art de monter sur un cheval sans tomber ou se retrouver à l'envers ! Ne t'inquiète pas, tu n'auras pas besoin de la diriger, je vais l'attacher à ma monture et c'est à ta monture que nous commencerons à attacher la première mule. De toute façon, les enfants voyagent toujours attachés derrière Mari et je suis de près comme ça je garde un oeil sur eux ! Là-dessus j'entends Mari éclater de rire, je lui jette un regard furibond et rit de bon cœur. Bon d'accord, en fait les trois quarts du temps je dors pendant le voyage et c'est Mari qui veille, c'est pour cela qu'elle dort plus longtemps que nous ensuite le lendemain, elle doit récupérer.

Regardant Mélie s'y prendre pas trop mal pour une première fois pour monter sa jument, je lui prends les rênes et les attachent à l'arrière de ma selle. Voilà ! Comme ça tu ne t'occupes de rien, ne t'inquiète pas si je dors mon cheval à l'habitude de suivre l'étalon de Mari, donc aucun risque de nous perdre dans la pampa !
Voyant de Mélie hésite à se détendre, je lui souris et monte en selle et suit Mari qui met en route notre caravane...

_________________
Banquizz
Le soleil d'été n'était pas chaud, le ciel nuageux sans être menaçant n'annonçait pas de pluie, juste ce vent un peu frais coutumier des plages de méditerranée qui donnait un petite impression de froid qui allait grandir à mesure que la journée avançait. La marée encore haute commençait à descendre, en brassant les galets, dont le bruit reposant était de temps à autres masqué par les cris des mouettes, volant au dessus d'un navire de pêche rentrant au port.

L'homme respira une grande bouffée d'air avant d'avancer sur la plage. Il scruta les lieux. Il était arrivé bien en avance et il avait le temps de se reposer un peu. Il s'approcha de l'eau et se mit à jeter quelques cailloux dans les vagues.

Scrutant l'horizon, il se demanda ce qu'il pouvait bien y avoir au dela de cette étendue d'eau. Cet horizon étrange, cette ligne si lointaine que nul ne l'a jamais franchit. Probablement qu'il n'y avait rien.

Ses yeux se fermèrent emportés par le bruit relaxant des vagues, des oiseaux et des quelques personnes qui était présentes. La fin d'après midi était agréable. Il resta la assis en s'imaginant voguer sur un navire comme dans ces histoires qu'on lui racontait enfant, et qui le berçaient encore aujourd'hui.
Mevanwi
Au fur et à mesure qu'elle s'avançait vers l'horizon bleu, le sable devenait de plus en plus présente au bord des ruelles. Passant, les dernières maisons, elle arriva sur la grande étendue de sable clair. La jeune femme enleva ses chausses et laissa ses pieds s'enfoncer, laissant une longue trainée de pas derrière elle. Le vent commançait à se lever et ses cheveux lui caressaient le visage. D'une main, elle les rabattit derrière l'oreille.

Une silhouette familière se dessina bientôt, assise face à la mer, les yeux perdus dans la contemplation de l'immensité bleue.


Bonsoir...

Sa voix était douce et calme. Elle paraissait chuchotter, s'en voulant peut-être de tirer l'homme de ses rêveries. Elle s'assit près de lui avant mêem qu'il ne répondre, et fixa l'horizon.
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 18, 19, 20, ..., 45, 46, 47   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)