Pattricia
Une heure plus tard...
Après avoir marché un certain temps sur la plage, nous avions atteint les falaises et trouver une petite grotte, bien assez grande pour nous cinq, les chevaux et les mules. A priori à l'abri des embruns, nous avions entrepris de bouchonner les bêtes, de donner à chacune un sac de grains, me promettant en moi-même de monter sur une des falaises pour y trouver de l'herbe afin de les faire brouter. Profitant que les enfants dormaient encore à poings fermés, Mari et moi nous étions mises au grand nettoyage, choisissant l'endroit des paillasses et celui du feu.
Pendant que Mari s'occupait du petit déjeuner, ce fut le tour des enfants de réclamer pitance et langes propres. Cette fois j'avais anticipé et m'étais arrêtée au lavoir pour remplir tous les seaux d'eau et faire boire les bêtes. Ma tache fut donc plus facile qu'à Narbonne, je commençais à prendre mes marques et à anticiper nos besoins en eau potable et surtout ceux des bébés, qui eux ne pouvaient attendre...
Une fois Cantor, Floris et Lucie rassasiés et propres, nous installâmes leurs paniers près du feu et entreprîmes de manger à notre tour... Une bonne mère est une mère restaurée et reposée... Enfin pour le repos, il me faudrait attendre que ces chenapans se rendorment... Chose qui finit par arriver au moins une heure après que nous ayons mangé, discuté et soupiré d'impatience de ne pas les voir tomber de sommeil comme nous. Le miracle arriva enfin et j'en profitait pour prendre le premier tour de baignade...
Mari, je vais aller me baigner de suite comme ça tu auras tout ton temps pour le faire après... Je te laisse mes amours qui viennent de s'endormir, je ne prendrai pas plus d'une demi-heure promis ! Je lui souris et file vite avant qu'elle n'ait eu le temps de me répondre, sachant pertinemment qu'une demi-heure passe toujours trop vite lorsqu'on se baigne...
Filant en courant vers le bord de l'eau, chose qu'il y a encore quatre jours j'étais bien incapable de faire tellement je ressemblais à une baleine, je me déshabille et entre dans l'eau à toute vitesse ! J'éclate de rire, quel bonheur ! Sentir tous ses muscles se détendre les uns après les autres, gouter le sel de l'eau et profiter de cette lumière si particulière à cette heure du milieu de matinée. Après avoir fait quelques belles longueurs, la planche et quelques plongées, je retourne à regret vers la plage... Pff ! C'est vraiment trop court une demi-heure !
Je souris me moquant de moi-même, sachant très bien qu'une fois rincée j'allais m'écrouler morte de fatigue. Une fois rhabillée, je rejoins Mari à la caverne me voilà de retour Mari ! A ton tour de profiter de la baignade ! Je vais remplir les gourdes d'eau et partager en deux ce qui reste, comme ça nous pourrons chacune faire notre toilette. File ! Je m'occupe de tout ! Je lui souris sachant à quel point elle est exténuée, elle qui nous avaient guidés toute la nuit. Elle me regarde avec un grand sourire et file comme une flèche vers la mer...
Récupérant toutes nos gourdes, je les remplies dans les seaux et partage l'eau qui reste en deux. Sortant un linge doux, j'entreprends de me laver, quel plaisir de retirer tout le sel qui dessèche la peau ! Ensuite, quel soulagement que de finir de prendre soin de soi en se frottant avec une huile parfumée qui aidera la peau à retrouver son élasticité et enveloppe le corps d'un cocon de douceur... Laissant le flacon d'huile pour Mari, je m'allonge ma paillasse de fortune et tombe dans un sommeil sans rêve...
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Après avoir marché un certain temps sur la plage, nous avions atteint les falaises et trouver une petite grotte, bien assez grande pour nous cinq, les chevaux et les mules. A priori à l'abri des embruns, nous avions entrepris de bouchonner les bêtes, de donner à chacune un sac de grains, me promettant en moi-même de monter sur une des falaises pour y trouver de l'herbe afin de les faire brouter. Profitant que les enfants dormaient encore à poings fermés, Mari et moi nous étions mises au grand nettoyage, choisissant l'endroit des paillasses et celui du feu.
Pendant que Mari s'occupait du petit déjeuner, ce fut le tour des enfants de réclamer pitance et langes propres. Cette fois j'avais anticipé et m'étais arrêtée au lavoir pour remplir tous les seaux d'eau et faire boire les bêtes. Ma tache fut donc plus facile qu'à Narbonne, je commençais à prendre mes marques et à anticiper nos besoins en eau potable et surtout ceux des bébés, qui eux ne pouvaient attendre...
Une fois Cantor, Floris et Lucie rassasiés et propres, nous installâmes leurs paniers près du feu et entreprîmes de manger à notre tour... Une bonne mère est une mère restaurée et reposée... Enfin pour le repos, il me faudrait attendre que ces chenapans se rendorment... Chose qui finit par arriver au moins une heure après que nous ayons mangé, discuté et soupiré d'impatience de ne pas les voir tomber de sommeil comme nous. Le miracle arriva enfin et j'en profitait pour prendre le premier tour de baignade...
Mari, je vais aller me baigner de suite comme ça tu auras tout ton temps pour le faire après... Je te laisse mes amours qui viennent de s'endormir, je ne prendrai pas plus d'une demi-heure promis ! Je lui souris et file vite avant qu'elle n'ait eu le temps de me répondre, sachant pertinemment qu'une demi-heure passe toujours trop vite lorsqu'on se baigne...
Filant en courant vers le bord de l'eau, chose qu'il y a encore quatre jours j'étais bien incapable de faire tellement je ressemblais à une baleine, je me déshabille et entre dans l'eau à toute vitesse ! J'éclate de rire, quel bonheur ! Sentir tous ses muscles se détendre les uns après les autres, gouter le sel de l'eau et profiter de cette lumière si particulière à cette heure du milieu de matinée. Après avoir fait quelques belles longueurs, la planche et quelques plongées, je retourne à regret vers la plage... Pff ! C'est vraiment trop court une demi-heure !
Je souris me moquant de moi-même, sachant très bien qu'une fois rincée j'allais m'écrouler morte de fatigue. Une fois rhabillée, je rejoins Mari à la caverne me voilà de retour Mari ! A ton tour de profiter de la baignade ! Je vais remplir les gourdes d'eau et partager en deux ce qui reste, comme ça nous pourrons chacune faire notre toilette. File ! Je m'occupe de tout ! Je lui souris sachant à quel point elle est exténuée, elle qui nous avaient guidés toute la nuit. Elle me regarde avec un grand sourire et file comme une flèche vers la mer...
Récupérant toutes nos gourdes, je les remplies dans les seaux et partage l'eau qui reste en deux. Sortant un linge doux, j'entreprends de me laver, quel plaisir de retirer tout le sel qui dessèche la peau ! Ensuite, quel soulagement que de finir de prendre soin de soi en se frottant avec une huile parfumée qui aidera la peau à retrouver son élasticité et enveloppe le corps d'un cocon de douceur... Laissant le flacon d'huile pour Mari, je m'allonge ma paillasse de fortune et tombe dans un sommeil sans rêve...
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