Efhvg
Erich, enfermé au chateau avec les autres insurgés, avait bien pensé trouver le moyen de s'évader...en utilisant un bon vieux passage secret, qui reliait le castel au bureau du capitaine, à l'ost.
Mal lui en pris !
Après avoir marché de longues minutes dans les souterrains humides, il avait accédé à un escalier en colimaçon, et s'était retrouvé dans le bureau, à l'ost, certes... mais où diable se trouvait la porte ?
Rien ; la pièce n'avait aucun accès ; juste une fente en guise de boites à lettres, pour communiquer avec le restant de l'état-major... impossible de sortir par là non plus.
Soit on l'avait emmuré... soit les architectes avaient oublié ce détail dans leurs plans.
Ainsi, tous les jours, il allait par les souterrains, du castel à son bureau de l'ost ; rédigeait ses consignes, qu'il glissait par la fente, en espérant qu'un officier les trouverait et en donnerait connaissance à qui de droit ; puis il revenait tranquillement au castel, rejoindre ses camarades conjurés ; bon, il n'y avait pas de quoi s'en faire ; les caves et garde-mangers étaient suffisamment achalandés pour tenir un siège ; oui, mais...
Au quotidien, lui aussi regardait par dessus les remparts, l'armée qui les maintenait enfermés au castel ; dans quel but, pardi ? on avait voulu les jeter dehors du premier jour, et maintenant... on les bloquait en la place ; étrange tactique.
Lors de ses nombreux moments d'oisiveté, il observait justement l'armée du capitaine déchu Max, et s'étonnait quelque peu ; à voir comment les soldats manoeuvraient... on aurait cru des poules qui avaient trouvé un cure dent.
Résigné à attendre les 3 semaines qui les séparaient des prochaines élections, il rédigea le même courrier que ses camarades :
Citation:Moi, Erich (EFHvG)
Affirme que je démissionnerai du conseil dès que le château aura été repris par le coms dit légitime.
En attendant ce jour, je reste à mon poste pour le bien et la sécurité du Rouergue.
Puis, pour tuer l'ennui, il se dirigea vers les cuisines, bien décidé à faire profiter ses camarades de ses talents cachés de Maître-coq._________________
Thibali
Thibali enfermée comme les autres depuis des jours, rongeait son frein.
Désoeuvrée quasiment, elle n'en pouvait plus. Alors elle se promenait dans le castel tentant du mieux qu'elle pouvait de s'occuper.
Dès la décision de la pairie, elle avait prit contact avec le comte légitime, sortit de la ville et même détruit son armée. oui mais ca c'était y a 5 jours !
Depuis, elle s'attardait chaque jour sur les remparts en regardant l'armée de Max12. Mais que diable faisait-il ?
Elle s'inquiétait de plus en plus de la sécurité du Rouergue, mais n'y pouvait plus grand chose. Hormis de payer la maréchal de Villefranche.
Mais tout de même ! Elle décida d'aller poser sur la porte verrouillée du prévost une affiche
Citation:Moi, Thibali de Landorre
Affirme que je démissionnerai du conseil dès que le château aura été repris par le coms dit légitime, Ulrich74.
En attendant ce jour, je reste à mon poste pour le bien et la sécurité du Rouergue.
Elle en était a tourner les talons lorsqu'elle tomba nez a nez avec une...chèvre ! Celle-ci semblait mâchonner un bout de tissu très
identifiable BRANnnnnnnnnnn.....Te manque pas un kilt ? Elle espérait que ce n'était pas celui qu'il portait ,en regardant le bout de tissu qui pendait de la bouche de l'animal . D'ailleurs, cette chèvre avait un regard louche Non non va voir ailleurs.....et arrêtes de reluquer ma jupe, suis sure que celle d'Harpège a meilleur goût_________________
Denys
Denys poussa un soupir assourdissant. Le nouveau festin arrivait...
Le régent félon se retourna vers le serviteur qui dirigeait ce manège infernal.
Vous êtes vraiment sûr que je suis le seul à devoir manger tout ça?
Certain votre grandeur, répondu l'homme, les assiégeants empêchent de rentrer au castel et tout vos compagnons félons sont occupés.
Mais on pourrait réduire les rations non? Voir faire varier le plat?
Non votre grandeur c'est un siège nous n'avons que de la viande et le prestige du comté n'a jamais été aussi haut vous ne voudriez pas qu'il diminue tout de même? riposta le serviteur zélé.
Denys poussa un nouveau soupir en faisant signe d'apporter les plats.
Il tendit également un parchemin au serviteur.
Et puis vous irez donner ceci aux assiégeants, ils doivent être devant le chateau.
Citation:Moi, Denys
Affirme que je démissionnerai du conseil dès que le château aura été repris par le coms dit légitime, Ulrich74.
En attendant ce jour, je reste à mon poste pour le bien et la sécurité du Rouergue.
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Denys
Malgré les victuailles amassées, Denys réussit, après une lutte acharnée, une feinte suivit d'une attaque éclair, à libérer un bout de table. Il fit signe au digne serviteur d'approcher
-Apportez moi donc les affaires du Jour!
-Voilà votre grandeur, les nouvelles du royaumes.
Denys s 'y plongea joyeusement apprenant l'élection de Donà Enduril en languedoc et ...
-Dites moi ce journaliste est-il fiable?
-Il est publié par l'AAP votre grandeur
-Hum vous ferez passer ceci à l'armée dehors alors
Citation:Dans la nuit du Dimanche au Lundi 6 Avril 1457, un coup d'état à eu lieu à Rodez !
-Passons! Quel est la suite?
-Votre grandeur il faut remplacer le maitre de camp répondit le serviteur
-Comment il y a déjà un candidat?
-Non votre grandeur il y a déjà des candidats, riposta ce serviteur bien impertinant_________________
Harpege
elle avait dormi tard. C'est vrai, le confort d'un chateau, on s'y habitue. Et puis, fête sur fête, faut compenser aussi avec un peu de sommeil. D'autant que depuis quelques jours, le calme plat incitait à farnienter le matin, dans ce large lit si confortable.
Un cri la réveilla en sursaut. La voix d'Erich ? Ca y est ? ils sont là ? D'un bond, elle sauta hors du lit et courut à la fenêtre. Déception.... Cette armée dicte légitime campait encore autour des murs. Z'ont pas encore réussi à attraper Clochette et sa clef ? Une grande armée contre une tite vieille pourtant ça doit pas être bin difficile de lui reprendre cette clef.
Retournant se coucher, elle glissa sur un morceau de papier. Bon sang elle avait failli oublier. C'est cette vie de dilletante aussi, ça vous amollit. Les soldes !
Tout à fait éveilée, elle glissa dans ses braies et partit ventre à terre vers les remparts. Bon, Erich a du les réveiller là.
Hou hou, de la soldatesque, j'ai des soldes pour vous. Vous viendez les chercher ? Nan ? Voulez pas ?
Quelle mauvaise volonté .... Avisant un garde désoeuvré, Harpège l'envoya chercher des paniers. Et, panier après panier, elle entreprit de faire descendre les soldes de l'armée régulière par dessus les remparts, sous l'oeil effaré du garde qui, lui, n'était pas payé. Bien fait, l'avait qu'à la laisser sortir.
Velkan
Par ces belles journées de printemps, Velkan aimait flâner dans la cour du chateau. Il appréciait rendre visite aux chèvres de Denys et Toni.
C'est alors qu'il eut une idée, il allait dresser les biquettes !
Ni une ni deux, le voici qui saute sur une petite chèvre bicolore. C'était un merveilleux rodéo ! La bête ruait pour faire tomber son cavalier, ou plutôt chevrier. Dans la bataille il perdit son bandana et ses chausses. Mais l'animal refusait la réddition.
Un combat entre un homme têtu et un caprin farouche débuta.
Hélas, la chèvre trouva une astuce et se dirigea à pleine vitesse sur la porte du chateau.
Velkan sauta pour éviter le pire. La chèvre se retourna vers lui et le fixait plein de haine. Elle se mit à grater le sol.
Aussi, Velkan ôta son kilt et se mit à parler avec Biquette.
Ola ola, vient par la ! Aller, frappe moi si tu l'oses !
La chèvre prit son élan et fonça droit sur le kilt. D'un geste élégant, Velkan leva son vêtement en criant "Olé" et continua à jouer ainsi jusqu'à ce que la chèvre vienne vers lui en marchant.
Se croyant victorieux, il baissa la garde.
La chèvre en profita pour lui voler son kilt.
C'était donc son tour de lui courrir après... La vilaine décida d'entrer dans le chateau. Il priait pour qu'elle ne se dirige pas vers les appartements des dames.
Malheur, la porte de Thibali. Comment passer avec honneur et classe ?
Une main devant, une derrière...
Euh... Bonjour Thib, tu vas bien ?
Oui je suis en petite tenue, c'est euh... La chèvre. Elle est, hum, amoureuse de moi à cause du kilt évidemment. Et donc, euh, du coup, elle me l'a volé.
Comme quoi, le kilt affole aussi bien les femmes que les chèvres. Mais euh, c'est pas une insulte euh...
Je crois que je vais partir...
Sur ces mots, il prit ses jambes à son cou, un naperon qu'il trouva au passage et regagna ses appartements.
Harpege
Harpège se débattait avec les papiers. A force de paresser, évidemment, ça traine et ça s'empile. Elle avait bien pensé allumer le feu avec, mais un reste de conscience l'en avait empêché.
lorsque Denys entra dans son bureau, une lueur d'espoir apparut. Vite éteinte, nan il n'était pas venu lui annoncer sa libération prochaine.... Par contre, pour faire disparaitre la paperasse, whou il n'avait pas son pareil. Ce c'est un coms. Nan, un régent. Nan, un félon. Bref, efficace. Elle cacha un fou rire derrière un regard noir, appris auprès des chèvres de Toni. Elles font ça très bien les chèvres, les regards noirs. Et pis, pas besoin de trop se forcer, les pigeons, même en papier elle a toujours détesté ça.
eh, mais oh, il s'en va ? Naaaaaaaaaan me laissez pas toute seule !!!!!!!
Elle prit ses jambes à son cou. Ca fera un peu de sport. Dans le couloir, croisa un courant d'air habillé d'un napperon, Erich hagard, hi hi il doit encore chercher la réserve cachée du coms, il sait pas qu'il suffit de suivre le beau alcoolique pour ça ? Et déboucha à l'air libre. Sur le rempart, Denys envoyait les pigeons sur l'armée régulière. Comme tous les pigeons, ils volaient mal, bas, et lourdement
Atta, oh Félon régent, je vais t'aider. Déjà, les pigeons que tu lances sur Arnaut, faut leur écrire un petit mot sur les ailes, du style "ça va bien, Arnaut, le trésor est en forme, les animaux vont bien, ne te fais pas de mauvais sang". Hop hop, elle plia le pigeon de papier et le glissa dans la réserve.
Lueur dans les yeux, une idée venait de germer. Elle plia vite fait un autre pigeon, avec un joli "Max" sur l'aile, et au creux du pliage, une énorme "AU SECOURS, je veux SORTIR"". Là, parfait, on le glisse dans la pile. Vas -y Oh Félon Régent, envoie le loin celui là.
Thibali
A peine s'était-elle adressé à la chèvre, qu'elle entendit une calvacade et vit apparaître le félon procureur en tenue étonnante !!!
Bouche bée et le sourcil interrogateur , elle le regardait sans oser baisser le regard .
Citation:Euh... Bonjour Thib, tu vas bien ?
Oui je suis en petite tenue, c'est euh... La chèvre. Elle est, hum, amoureuse de moi à cause du kilt évidemment. Et donc, euh, du coup, elle me l'a volé.
Comme quoi, le kilt affole aussi bien les femmes que les chèvres. Mais euh, c'est pas une insulte euh...
Je crois que je vais partir...
Elle le regarda s'éloigner en couvrant comme il pouvait ces ...enfin...ces arrières et vit passer Harpège qui galopait !!
Étrange....Où allait-elle donc ? Et Erich qui allait venait avec un drôle d'air!
Cà y était !! Ils devenaient tous plus ou moins barjo !
Elle retourna dans son bureau, attrapa sa besace en cas d'urgence puis suivi en vitesse la bailli-hyperactive
Se retrouvant sur les remparts aux cotés de la jeune femme et du Félon régent, elle les vit lancer pigeon sur pigeon aux pieds des remparts.
Dites ...je peux moi aussi ? dites je peux jouer ?
Elle prit un pigeon et nota sur une des ailes
Citation:Princevaillant et crysania, les maréchaux sont payés tous veillent
et je veille aux frontières
Elle en prit un deuxième , et nota rapidement
Citation:Max.....dépêches toi , je veux sortir d'iciiiiiiii et je vais manquer d'herbes médicinales !
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