[RP]Pendant ce temps, au Conseil des Félons...

Gilliane

GILLIANE le connétable félon s' était enferme depuis le début du siège dans son bureau , et il picolait a coup de chouchen pour oublier son enfermement .

il sortit de son bureau , mais croisa le procureur dans une drôle de tenue , il avait mal au crâne , mais cette vision d'épouvante l'acheva .

"bon je retourne dans mon bureau et j arrete de boire c est promis , aristote vient me délivrer c est trop horrible , par pitié max délivre nous du mal ...."

il claqua la porte son bureau et s'enferma......

Brann

Brann quant à lui, propulsé CAC par intérim, ne quittait pas son bureau !
Son corbeau-messager n'arrêtait pas d'aller venir et il croisait bien souvent la mouette (rieuse ?) de Dame Harpege, grande prêtresse de l'économie rouergate !

Il etait tellement visé à son fauteuil, qu'il en avait un tour de rein ! La kilt ça tient pas bien chaud au dos et aux gambettes qui dans l'humidité de son bureau se réfrigéraient - il avait le poil raide...brrrrrrbrrrr...

Tous les jours le Page-comptable, lui disait : il est l'or monseignoooorrrr, il est l'orrrrr !

Brann répondait brutalement sortant de ses papiers : vous êtes s'Orrrr ??

le Page au boulier répondait: Tout a fait sOR monseignorrrrrr !!

Et le cac félon par intérim pensait : je l'aurais un jour, je l'aurais !!

Même plus le temps de ranger ou d'essayer de nouveaux kilts, son miroir prenait la poussière !

Les mains de Brann, étaient pleines d'encre a force d'écrire les comptes, les inventaires, les mandats et pleines d'ampoules a cause de cet engin de torture qu'était le boulier !!

Heureusement, il y avait la nymphette Harpege qui malgré l'embonpoint qu'elle prenait du fait de son enfermement était toujours là a le conseiller !!! Et quoi de plus beau que d'etre aux ordres d'une jolie Dame !!!

le page : Monseigneur, il est l'oooorrrrrrrrrrrrrr

Brann : Non pitié ! pas encore....... Au secours, je veux sortir !!!!! Mon kilt a celui qui me sortira d'ici !!!!!!

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Harpege

Braoum, claquement violent d'un porte ouverte qu'on enfonce.

ça y est !!!! Ils sont là !!!!!

Harpège vola dans les escaliers, traversa la cour en courant, manquant renverser un page de Brann chargé de mettre les précieux kilts en sécurité. Les propos incohérents du gamin ne l'arrêtèrent pas.

comment ça c'est pas le bon conseil ? regarde, la porte est ouverte, on est liiiiiiiiiibres.

Elle courut de plus belle, entra dans l'écurie, jeta une couverture sur sa jument et elle filèrent, traversant la cohue, droit vers la maison.
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Efhvg

Dur réveil ; on s'était endormi au chateau, et on ouvre les yeux dans un paysage différent, brumeux, aux odeurs de vase ; une sorte de marécage immonde... comment est-on arrivé là ? Et pourquoi cet horrible mal de crâne ?

Sans doute avait on enfin trouvé la sortie de ces souterrains tortueux, le chouchenn de Gilliane aidant ?
Le labyrinthe finissait-il en cul-de-sac dans un marais ? Fallait-il que la puissante épopée des héros sauveurs s'achevat dans les vapeurs méphytiques des végétaux en décomposition ?

Toujours est-il qu'Erich se tenait là tout seul, au milieu du néant ; la belle aventure s'achevait en queue de poisson ; au moins... il était libre ; lui et les autre félons.

Eux, oui ; mais... et les chèvres ? restées au castel ! Enfermées, soumises aux phantasmes libidineux du nouveau conseil, déjà surnommé "les félons bis" ; Dieu sait quelles horreurs ces êtres pervers allaient faire subir aux pauvres capridés ?

Ce jour là, Erich se décida ; il allait mettre son armée en branle, afin de se faire le sauveur de Blanchette, Noiraude et Biquette ; ou au pire, leur vengeur, si jamais il était trop tard !
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Brann

Quoi ? Ils sont là !! Dejà !!!

Brann pli ses kilts, range le boulier et part discrètement... sur son Étalon-percheron...

pourvu qu'ils n'aient pas entendu pour mon kilt .....
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Denys

Nan ne rêvez pas, c'est pas possible le conseil doit comprendre 12 personnes. A moins, il faudrait l'intervention des gardes du roi et une armée assiegant un château sans défense n'en a pas besoin! Voyons c'est évident!

Tiens il y a des gardes royaux ici? Euh Ils sont là? On est libre? Le roi nous a sauvé?

Vive le roi! Vive le roi ! Hurla Denys en se précipitant vers la sortie
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Thibali

OÙ CÀ ? où çà ?...mais y en a que onze et où ils sont ulrich74, ego, tchikita, arnautpendragon, ibalam ?

Heu Jade ?
mais elle vient d'arriver a Rodez y a quoi ...quelques jours ....et qui sont les autres ne font pas parti du conseil légitime eux....

Elle haussa les épaules et se faufila au travers des chèvres vers la sortie.
Bon finalement , le peuple n'aurait pas de conseil légitime apparement
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Nidnim

Allez cassez vous ! Vous nous fatiguez.

--Angely

Trépignant d'ouvrir sa bouche , comme le crapaud , n'aimant pas se faire attendre il débarqua clopin , clopant, puis prononça ses phrases ô comment elles étaient juste:

excusez moi brave gens j'ai la tête retourner qui me la remettrais droite?
Les gens hurlent au scandale car fêlons prenne le château , mais n'es ce fort point amusant lorsqu'on s'aperçoit que ce n'est point le conseil que nous avons élu,alors que le château a belle et bien été repris. A n'en point douter les gens sont mes égales bouffon a ne rien voir ....
Alors brave gens vous pouvez dorénavant m'imiter car tromperie et duperie passe devant votre barbe et vos nez , comme quoi râleur vous êtes , mais philosophe vous n'êtes pas .
Mais la condition de gueux vous va a merveille , alors plaisez vous a ce jeu , qu'on en rigole ensemble ...

content de sa tirade c'est ses semblables qu'il quitta , en leur riant au nez

Velkan

Nidnim a écrit:

Allez cassez vous ! Vous nous fatiguez.

Ah messire Nid, vous êtes devenu félon pour venir parler en ces lieux ?

Si ce n'est pas le cas, je vous prierais de bien vouloir quitter sortir. La condition est malheureusement la même pour vous Angely, bien que j'apprécie vos paroles.

Harpege

entre Rodez et sa petite maison au bord du lac se trouvait une pierre, ancienne et moussue, contre laquelle elle aimait s'appuyer pour rêver. Mais là, un oiseau l'attendait, perché sur la pierre. Un oiseau comme elle n'en n'avait jamais vu, oiseau de mer aux longues ailes.... il portait un message à la patte.

Harpège lut le message, le plia soigneusement, et sans un mot suivit l'oiseau aux yeux de rêves....
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Pendant ce temps, au Conseil des Félons...

Brann

Voilà plusieurs jours déjà que Brann avait fait ses paquets.

La prise du Castel avait été aisée et sans faire couler le moindre sang.
Les motifs et les preuves de la révolte révélées mais le vent avait tourné, certains avait viré casaque et la Prairie avait désavoué le mouvement des Douzes.
Le peuple furieux réclamait le Retour du Comte "légitime"...

Dès lors, les félons avaient pris la mesure des événements. Ils avaient entendu tout cela et s'étaient pliés bon gré mal gré a la vox populi.

Brann avait remis sa démission au conseil (le 10 avril 1457) :

Citation:

Moi, Brann Saint-Just

Affirme que je démissionnerai du conseil dès que le château aura été repris par le coms dit légitime, Ulrich74.

En attendant ce jour, je reste à mon poste pour le bien et la sécurité du Rouergue.

Et maintenant, il attendait dans son bureau de CAC, il n'y faisait pas beaucoup plus que dans le bureau de Procureur, car on lui avait fermé les accès... Heureusement, la bienveillante Dame Hapege, veillait au grain en gérant tout cela de main de maitre et en le guidant comme elle pouvait... L'économie du Rouergue tenait bon !

Reclus dans le Castel, attendant le Retour du Comte Ulrich74, les conjurés menaient le navire comme ils pouvaient. Mais l'ambiance était fort bonne ! Tous travaillaient en bon entendement et il faut bien dire que Brann n'avait rit comme ça depuis bien longtemps.. Au moins la promiscuité ne leur pesaient pas et les Conjures étaient solidaire.

Tous les jours Brann regardait pas la fenêtre de son bureau pour voir si l'armée destinée a délivré le Castel était aux portes, il attendait et s'occupait en pliant et rangeant ses kilts...
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Harpege

Ils étaient entrés dans le castel en poussant une porte ouverte et depuis elle n’avait pas arrêté.

Remplir les greniers, suivre Frederine partout pour payer ses courses, s’occuper des animaux. Ca c’était ce qu’elle préférait. Rapidement il y en avait eu partout, des chèvres plein le bureau du coms, deux veaux alcooliques (deux ? tient pourquoi deux ?) filant vers la cave à la première occasion, des moutons bêlants en avalanche dans les escaliers.

Elle leva à peine les yeux lorsqu’on lui apporta la nouvelle du refus de la pairie. Les grands de ce monde sont gens incompréhensibles. Elle rédigea sa lettre de démission, la porta sur le bureau du coms, fit ses bagages …. Et ne réussit pas à passer la herse du château. Impossible. Coincée à l’intérieur. Une chèvre aurait elle avalé la clef ? Qui lui aurait fait cette étrange farce ?

Pourtant les convois de céréales arrivaient bien à entrer eux. Chaque jour ils venaient déverser leur contenu dans la cour ou près des greniers.

Elle placarda sur la porte de son bureau

Citation:

Moi, Harpège

Affirme que je démissionnerai du conseil dès que le chateau aura été repris par le coms dit légitime.

En attendant ce jour, je reste à mon poste pour le bien et la sécurité du Rouergue.

et partit s’occuper des affaires courantes.

Chaque matin, elle montait en haut de la plus haute tour, espérant que le coms dit légitime la délivrerait de cette captivité besogneuse, mais rien…. L’armée campait sous les murs du castel, immobile. Alors elle retournait à sa besogne.

Il est vrai que se cacher dans un chariot quittant le château, vide de son chargement qu’il avait laissé dans les greniers était tentante…. Mais chaque fois un garde la refoulait à l'intérieur.

Le conseil félon était la, travaillant et attendant sous l'ombre bienveillante de Dy, alors elle attendit avec les autres.
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Efhvg

Erich, enfermé au chateau avec les autres insurgés, avait bien pensé trouver le moyen de s'évader...en utilisant un bon vieux passage secret, qui reliait le castel au bureau du capitaine, à l'ost.

Mal lui en pris !

Après avoir marché de longues minutes dans les souterrains humides, il avait accédé à un escalier en colimaçon, et s'était retrouvé dans le bureau, à l'ost, certes... mais où diable se trouvait la porte ?

Rien ; la pièce n'avait aucun accès ; juste une fente en guise de boites à lettres, pour communiquer avec le restant de l'état-major... impossible de sortir par là non plus.

Soit on l'avait emmuré... soit les architectes avaient oublié ce détail dans leurs plans.

Ainsi, tous les jours, il allait par les souterrains, du castel à son bureau de l'ost ; rédigeait ses consignes, qu'il glissait par la fente, en espérant qu'un officier les trouverait et en donnerait connaissance à qui de droit ; puis il revenait tranquillement au castel, rejoindre ses camarades conjurés ; bon, il n'y avait pas de quoi s'en faire ; les caves et garde-mangers étaient suffisamment achalandés pour tenir un siège ; oui, mais...

Au quotidien, lui aussi regardait par dessus les remparts, l'armée qui les maintenait enfermés au castel ; dans quel but, pardi ? on avait voulu les jeter dehors du premier jour, et maintenant... on les bloquait en la place ; étrange tactique.

Lors de ses nombreux moments d'oisiveté, il observait justement l'armée du capitaine déchu Max, et s'étonnait quelque peu ; à voir comment les soldats manoeuvraient... on aurait cru des poules qui avaient trouvé un cure dent.

Résigné à attendre les 3 semaines qui les séparaient des prochaines élections, il rédigea le même courrier que ses camarades :

Citation:

Moi, Erich (EFHvG)

Affirme que je démissionnerai du conseil dès que le château aura été repris par le coms dit légitime.

En attendant ce jour, je reste à mon poste pour le bien et la sécurité du Rouergue.

Puis, pour tuer l'ennui, il se dirigea vers les cuisines, bien décidé à faire profiter ses camarades de ses talents cachés de Maître-coq.
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Thibali

Thibali enfermée comme les autres depuis des jours, rongeait son frein.
Désoeuvrée quasiment, elle n'en pouvait plus. Alors elle se promenait dans le castel tentant du mieux qu'elle pouvait de s'occuper.

Dès la décision de la pairie, elle avait prit contact avec le comte légitime, sortit de la ville et même détruit son armée. oui mais ca c'était y a 5 jours !

Depuis, elle s'attardait chaque jour sur les remparts en regardant l'armée de Max12. Mais que diable faisait-il ?
Elle s'inquiétait de plus en plus de la sécurité du Rouergue, mais n'y pouvait plus grand chose. Hormis de payer la maréchal de Villefranche.

Mais tout de même ! Elle décida d'aller poser sur la porte verrouillée du prévost une affiche

Citation:

Moi, Thibali de Landorre

Affirme que je démissionnerai du conseil dès que le château aura été repris par le coms dit légitime, Ulrich74.

En attendant ce jour, je reste à mon poste pour le bien et la sécurité du Rouergue.

Elle en était a tourner les talons lorsqu'elle tomba nez a nez avec une...chèvre ! Celle-ci semblait mâchonner un bout de tissu très
identifiable

BRANnnnnnnnnnn.....Te manque pas un kilt ?

Elle espérait que ce n'était pas celui qu'il portait ,en regardant le bout de tissu qui pendait de la bouche de l'animal . D'ailleurs, cette chèvre avait un regard louche

Non non va voir ailleurs.....et arrêtes de reluquer ma jupe, suis sure que celle d'Harpège a meilleur goût
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Denys

Denys poussa un soupir assourdissant. Le nouveau festin arrivait...
Le régent félon se retourna vers le serviteur qui dirigeait ce manège infernal.

Vous êtes vraiment sûr que je suis le seul à devoir manger tout ça?

Certain votre grandeur, répondu l'homme, les assiégeants empêchent de rentrer au castel et tout vos compagnons félons sont occupés.

Mais on pourrait réduire les rations non? Voir faire varier le plat?

Non votre grandeur c'est un siège nous n'avons que de la viande et le prestige du comté n'a jamais été aussi haut vous ne voudriez pas qu'il diminue tout de même? riposta le serviteur zélé.

Denys poussa un nouveau soupir en faisant signe d'apporter les plats.
Il tendit également un parchemin au serviteur.

Et puis vous irez donner ceci aux assiégeants, ils doivent être devant le chateau.

Citation:

Moi, Denys

Affirme que je démissionnerai du conseil dès que le château aura été repris par le coms dit légitime, Ulrich74.

En attendant ce jour, je reste à mon poste pour le bien et la sécurité du Rouergue.

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Sene

Sene tout comme ses amis félons s'ennuyait ferme entre ses quatre murs,le castel était lugubre seul la victuailles et le vins trouvaient intérêt à ses yeux.
Pendant ses moments de mangeaille son esprit fut plus libre et moins occupé à trouver des petits balthazars à organiser,il se prenait à imaginer la tête du comte s'il s'était trouvé là parmi eux...
Ce matin au détour de ses pensées une idée toute saugrenue lui vint....Et si je me mettais à peindre!!!!
Pour peinturer il s'en alla quérir prestement quelques poudre d'ocre et autres peinture à l'huile qu'il avait rapinait lors de ses déplacements dans le castel...Les courtines lui semblait bien grises alors pourquoi pas égayer un peu les lieux!!!Son sujet d'inspiration après avoir fait franche repue revenait vers le comte et la tête qu'il ferait s'il était là,puis le vin aidant il admira son œuvre...

Pas terrible, je m'en vais demander à mes camarade comment ils trouvent mon dessin...Et puis je leur dirai aussi qu'en tant que conseiller suis pas à la hauteur et qu'en ces termes je pose ma démission.

Code:

Moi, Sene

Affirme que je démissionnerai du conseil dès que le château aura été repris par le coms dit légitime, Ulrich74.

En attendant ce jour, je reste à mon poste pour le bien et la sécurité du Rouergue.

Denys

Malgré les victuailles amassées, Denys réussit, après une lutte acharnée, une feinte suivit d'une attaque éclair, à libérer un bout de table. Il fit signe au digne serviteur d'approcher

-Apportez moi donc les affaires du Jour!

-Voilà votre grandeur, les nouvelles du royaumes.

Denys s 'y plongea joyeusement apprenant l'élection de Donà Enduril en languedoc et ...

-Dites moi ce journaliste est-il fiable?

-Il est publié par l'AAP votre grandeur

-Hum vous ferez passer ceci à l'armée dehors alors

Citation:

Dans la nuit du Dimanche au Lundi 6 Avril 1457, un coup d'état à eu lieu à Rodez !

-Passons! Quel est la suite?

-Votre grandeur il faut remplacer le maitre de camp répondit le serviteur

-Comment il y a déjà un candidat?

-Non votre grandeur il y a déjà des candidats, riposta ce serviteur bien impertinant
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Efhvg

De mieux en mieux !

Aujourd'hui, Erich s'était perdu dans les souterrains, et n'avait même pas réussi à trouver le bureau de capitaine ! Pourtant, jusqu'à présent, il lui avait suffi de suivre une ligne droite ; mais là... le passage semblait avoir changé, Erich ne le reconnaissait plus ; des croisements étaient apparus, des parties hier droites étaient à présent incurvées... distortion !

Il lui sembla même entendre, au loin, dans un des boyaux qui se tortillait depuis un croisement, une fanfare de cuivres, au son évoquant des fêtes balkaniques ; mais pas moyen d'en trouver la provenance... il n'arrivait qu'à s'égarer dans les croisements et bifurcations, et revenait toujours sur ses pas...
On trouve vraiment de tout, dans ces souterrains...

Retour à la surface ; toujours enfermé dans le castel de Rodez ; il vint de nouveau aux remparts ; les courriers affluaient, des régions avoisinantes, avec des récits de sièges, des batailles annoncées ; tant et tant d'endroits où il se sentirait plus utile, qu'à moisir en ce château ; bon, on était pas mal logés, certes ; mais les gens de sa trempe ont besoin de grand air, et pas de macérer dans quelques toises carrées au milieu de dossiers et de décrets...

N'y tenant plus, il saisit un porte-voix, grand cône de cuivre muni d'une poignée ; et à l'adresse de l'armée stationnée au pied du castel, beugla depuis les remparts cette invective :

Hohé ! Du conseil légitime ?

Fini de piétiner ? Quand venez-vous donc reprendre possession de vos bureaux, et continuer le travail en cours !

Non mais parce que... mine de rien... on a pas que ça à faire, nous, de faire votre boulot ; on a une vie, nous aussi ! On est très demandés...
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Harpege

elle avait dormi tard. C'est vrai, le confort d'un chateau, on s'y habitue. Et puis, fête sur fête, faut compenser aussi avec un peu de sommeil. D'autant que depuis quelques jours, le calme plat incitait à farnienter le matin, dans ce large lit si confortable.

Un cri la réveilla en sursaut. La voix d'Erich ? Ca y est ? ils sont là ? D'un bond, elle sauta hors du lit et courut à la fenêtre. Déception.... Cette armée dicte légitime campait encore autour des murs. Z'ont pas encore réussi à attraper Clochette et sa clef ? Une grande armée contre une tite vieille pourtant ça doit pas être bin difficile de lui reprendre cette clef.

Retournant se coucher, elle glissa sur un morceau de papier. Bon sang elle avait failli oublier. C'est cette vie de dilletante aussi, ça vous amollit. Les soldes !

Tout à fait éveilée, elle glissa dans ses braies et partit ventre à terre vers les remparts. Bon, Erich a du les réveiller là.

Hou hou, de la soldatesque, j'ai des soldes pour vous. Vous viendez les chercher ? Nan ? Voulez pas ?

Quelle mauvaise volonté .... Avisant un garde désoeuvré, Harpège l'envoya chercher des paniers. Et, panier après panier, elle entreprit de faire descendre les soldes de l'armée régulière par dessus les remparts, sous l'oeil effaré du garde qui, lui, n'était pas payé. Bien fait, l'avait qu'à la laisser sortir.

Velkan

Par ces belles journées de printemps, Velkan aimait flâner dans la cour du chateau. Il appréciait rendre visite aux chèvres de Denys et Toni.
C'est alors qu'il eut une idée, il allait dresser les biquettes !

Ni une ni deux, le voici qui saute sur une petite chèvre bicolore. C'était un merveilleux rodéo ! La bête ruait pour faire tomber son cavalier, ou plutôt chevrier. Dans la bataille il perdit son bandana et ses chausses. Mais l'animal refusait la réddition.
Un combat entre un homme têtu et un caprin farouche débuta.
Hélas, la chèvre trouva une astuce et se dirigea à pleine vitesse sur la porte du chateau.

Velkan sauta pour éviter le pire. La chèvre se retourna vers lui et le fixait plein de haine. Elle se mit à grater le sol.
Aussi, Velkan ôta son kilt et se mit à parler avec Biquette.

Ola ola, vient par la ! Aller, frappe moi si tu l'oses !

La chèvre prit son élan et fonça droit sur le kilt. D'un geste élégant, Velkan leva son vêtement en criant "Olé" et continua à jouer ainsi jusqu'à ce que la chèvre vienne vers lui en marchant.
Se croyant victorieux, il baissa la garde.
La chèvre en profita pour lui voler son kilt.
C'était donc son tour de lui courrir après... La vilaine décida d'entrer dans le chateau. Il priait pour qu'elle ne se dirige pas vers les appartements des dames.
Malheur, la porte de Thibali. Comment passer avec honneur et classe ?

Une main devant, une derrière...

Euh... Bonjour Thib, tu vas bien ?
Oui je suis en petite tenue, c'est euh... La chèvre. Elle est, hum, amoureuse de moi à cause du kilt évidemment. Et donc, euh, du coup, elle me l'a volé.
Comme quoi, le kilt affole aussi bien les femmes que les chèvres. Mais euh, c'est pas une insulte euh...
Je crois que je vais partir...

Sur ces mots, il prit ses jambes à son cou, un naperon qu'il trouva au passage et regagna ses appartements.

Denys

Dans le château, Denys s'amusait à faire des pigeons de papier sous l'oeil haineux d'Harpège.

Bah quoi? Ces lettres de relances au sujet des impôts il y en avait des dizaines. Finalement, Il fut jeté dehors avec sa moisson de volatile.

Désabusé il finit par arrivé sur les remparts d'où il pu observer à loisir un homme faire des allez-retour nerveux.

Eh! Arnaut! hurla-t-il en envoyant ses messagers tout en faisant de grand signe.

Avec un peu de chance Harpège sera contente
_________________

Efhvg

Citation:

Samedi 18 avril de l'an de grâce 1457 ; après 13 jours de détention, les otages du castel de Rouergue n'ont toujours pas été libérés.

Nouvelle journée qui commençait ; Erich s'éveilla, et fut tout étonné de constater qu'il ne s'était pas encore transformé en cafard...

Tant pis, la métamorphose se ferait plus tard ; peut-être lorsqu'il serait en prison, par exemple ; et puis comme ça, il aurait sans doute plus de facilité à s'évader...

Maintenant... il fallait bien s'occuper ; puisqu'il n'avait même plus l'ost en charge...

Rédiger sa défense pour le procès ? Ha oui, bonne idée, ça ! comme ça, il prendrait un peu d'avance sur les évènements !

L'affaire l'occupa pas moins de 30 minutes... puis il recommença à s'ennuyer.

Il entrepris alors de faire la vaisselle ; ça, c'était déjà plus utile, même si ça n'avait rien de gratifiant ; d'autant que certains dans le castel, avaient tendance à poser leur assiette sale dans l'évier et en prendre une autre au repas suivant, sans rien laver.
Peut-être comptaient-ils laisser le monceau de vaisselle sale à Max ? Non, ça ne serait pas très correct, franchement ; d'autant qu'il risquait d'en faire une circonstance aggravante.

Alors, ni une ni deux : on chauffe l'eau, on trempe, on frotte, on égoutte ; cette fois, il trouva bien à s'occuper jusqu'à la mi-journée ; et ensuite ?

Ben... puisque c'etait comme ça, il allait retourner dans les souterrains du castel, et tenter d'en dresser un plan ; on verrait bien, comme ça, si ils changent vraiment de tracé tous les jours ; ou si c'est un effet de son imagination fébrile...
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Harpege

Harpège se débattait avec les papiers. A force de paresser, évidemment, ça traine et ça s'empile. Elle avait bien pensé allumer le feu avec, mais un reste de conscience l'en avait empêché.

lorsque Denys entra dans son bureau, une lueur d'espoir apparut. Vite éteinte, nan il n'était pas venu lui annoncer sa libération prochaine.... Par contre, pour faire disparaitre la paperasse, whou il n'avait pas son pareil. Ce c'est un coms. Nan, un régent. Nan, un félon. Bref, efficace. Elle cacha un fou rire derrière un regard noir, appris auprès des chèvres de Toni. Elles font ça très bien les chèvres, les regards noirs. Et pis, pas besoin de trop se forcer, les pigeons, même en papier elle a toujours détesté ça.

eh, mais oh, il s'en va ? Naaaaaaaaaan me laissez pas toute seule !!!!!!!

Elle prit ses jambes à son cou. Ca fera un peu de sport. Dans le couloir, croisa un courant d'air habillé d'un napperon, Erich hagard, hi hi il doit encore chercher la réserve cachée du coms, il sait pas qu'il suffit de suivre le beau alcoolique pour ça ? Et déboucha à l'air libre. Sur le rempart, Denys envoyait les pigeons sur l'armée régulière. Comme tous les pigeons, ils volaient mal, bas, et lourdement

Atta, oh Félon régent, je vais t'aider. Déjà, les pigeons que tu lances sur Arnaut, faut leur écrire un petit mot sur les ailes, du style "ça va bien, Arnaut, le trésor est en forme, les animaux vont bien, ne te fais pas de mauvais sang". Hop hop, elle plia le pigeon de papier et le glissa dans la réserve.

Lueur dans les yeux, une idée venait de germer. Elle plia vite fait un autre pigeon, avec un joli "Max" sur l'aile, et au creux du pliage, une énorme "AU SECOURS, je veux SORTIR"". Là, parfait, on le glisse dans la pile. Vas -y Oh Félon Régent, envoie le loin celui là.

Thibali

A peine s'était-elle adressé à la chèvre, qu'elle entendit une calvacade et vit apparaître le félon procureur en tenue étonnante !!!
Bouche bée et le sourcil interrogateur , elle le regardait sans oser baisser le regard .

Citation:

Euh... Bonjour Thib, tu vas bien ?
Oui je suis en petite tenue, c'est euh... La chèvre. Elle est, hum, amoureuse de moi à cause du kilt évidemment. Et donc, euh, du coup, elle me l'a volé.
Comme quoi, le kilt affole aussi bien les femmes que les chèvres. Mais euh, c'est pas une insulte euh...
Je crois que je vais partir...

Elle le regarda s'éloigner en couvrant comme il pouvait ces ...enfin...ces arrières et vit passer Harpège qui galopait !!

Étrange....Où allait-elle donc ? Et Erich qui allait venait avec un drôle d'air!
Cà y était !! Ils devenaient tous plus ou moins barjo !
Elle retourna dans son bureau, attrapa sa besace en cas d'urgence puis suivi en vitesse la bailli-hyperactive

Se retrouvant sur les remparts aux cotés de la jeune femme et du Félon régent, elle les vit lancer pigeon sur pigeon aux pieds des remparts.

Dites ...je peux moi aussi ? dites je peux jouer ?

Elle prit un pigeon et nota sur une des ailes

Citation:

Princevaillant et crysania, les maréchaux sont payés tous veillent
et je veille aux frontières

Elle en prit un deuxième , et nota rapidement

Citation:

Max.....dépêches toi , je veux sortir d'iciiiiiiii et je vais manquer d'herbes médicinales !

_________________

Efhvg

A présent, Erich passait le plus clair de son temps dans les souterrains du castel ; pas tant pour tenter de s'échapper, que par curiosité, et aussi par attirance pour le ventre fécond de la terre-mère...

Ainsi, tôt le matin, emportant dans sa besace un copieux casse-croute et de quoi dessiner, il descendait l'escalier en colimaçon, et disparaissait des heures durant, lanterne à la main ; s'arrêtant pour dresser le plan de ce qu'il découvrait ; puis il reparaissait au chateau, uniquement lorsque la fatigue le gagnait : dans les entrailles de la terre, pas de jour ni de nuit, pas de temps qui s'écoule, autre que le rythme de sa propre vie, les battements de son coeur.

Sa première longue expédition, lui permit de dresser un plan semblable :

Curieusement, il avait encore une fois, entendu nettement jouer dans les couloirs une fanfare tzigane, sans pourtant la localiser avec précision ; tout ce dont il était sûr, c'est que depuis la première fois, elle avait changé de place... et que le tracé des couloirs avait sensiblement évolué ; ceux-ci n'étaient-ils finalement, que les boyaux d'un être vivant et gigantesque ? Déité chtonienne, grand Dragon des origines ?

Remontant à la fin de son excursion, il tint à faire partager à ses camarades de captivité, ses découvertes, et ses spéculations parfaitement irrationnelles...
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Gilliane

Brann

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Harpege

Efhvg

Brann

Quoi ? Ils sont là !! Dejà !!!

Brann pli ses kilts, range le boulier et part discrètement... sur son Étalon-percheron...

pourvu qu'ils n'aient pas entendu pour mon kilt .....
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Denys

Thibali

Nidnim

Allez cassez vous ! Vous nous fatiguez.

--Angely

Velkan

Nidnim a écrit:

Allez cassez vous ! Vous nous fatiguez.

Harpege

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