[RP]La Mariée était en Rouge

La Rochelle, un quatorze décembre de 1459, en fin d'après-midi...

Elle tournait comme une hélice, impatiente, excitée comme une puce. Depuis des jours elle devait se contenir, ne rien dire, pas même à ses plus proches amies. Garder un secret, voilà bien une chose que Blanca ne savait et n'aimait pas faire, mais elle avait donné sa parole à Raoul. Coûte que coûte.

Le lieu c'était elle qui l'avait choisi. Parce que c'était à La Rochelle qu'ils avaient atterri ensemble, au hasard d'un voyage, tous les deux. A l'époque ils avaient débarqué sur une plage pleine de crottes de mouettes et s'étaient roulés sur le sable, sans même s'en rendre compte. C'est que l'amour rend non seulement aveugle mais aussi un peu con parfois... Bref, c'était un peu là que tout avait commencé, du moins c'est ce que Blanca aimait à penser. Alors quand Raoul lui avait demandé sa main...

Stop!! Ne sautons pas les étapes!

D'abord ils étaient retournés en Franche-Comté, puis l'avaient quittée avec armes et bagages, sans trop savoir quand ou si ils y reviendraient. Et puis un soir, à Montpellier, il lui avait dit:

Cette fois ma Corvinus tu as eu le temps de te décider. Je t'ai donné ta chance plusieurs fois d'aller voir ailleurs. Tu ne l'as pas fait. Alors il est temps que je fasse de toi une femme honnête.

Ce n'étaient peut-être pas ses paroles exactes, mais c'est ce que Blanca en avait retenu. Pas de bague, ni de cris de joie après qu'elle eût accepté, l'Raoul n'aurait pas apprécié. Mais cette demande avait du lui coûter beaucoup, lui qui n'aimait pas dévoiler ses sentiments.
Alors pourquoi se marier? Pourquoi après tout ce temps? Blanca ne pouvait pas répondre pour Raoul, mais en ce qui la concernait, il était le seul homme à avoir vu en elle autre chose qu'une bonne copine ou une conquête facile. Il était le seul à l'avoir suivie dans tous ses projets: les voyages, la politique, l'envie d'avoir un enfant... Il avait beau râler, pester en quasi permanence, qu'elle "ne l'écoutait jamais", qu'elle "n'en faisait toujours qu'à sa tête", il était toujours resté à ses côtés et l'avait soutenue, écoutée. Et ça, aucun autre homme n'avait été capable de le lui apporter.

Retour à La Rochelle, sous la neige de décembre. Le plus difficile dans tout ça, avait été de ne rien dire à personne. Pas d'invités, pas de fête, juste lui et elle. Eux. C'est tout.
Mais malgré tout, Blanca pensait très fort à son fils, Lupin, resté avec les Bretons et sa tante Hermine, à Oberthur et Psy, ses amies chéries qui lui en voudraient certainement de n'avoir rien dit. Mais pour une fois dans sa vie, Blanca avait décidé d'être égoïste. De ne penser qu'à elle et à son Rat, comme elle surnommait affectueusement Raoul.

Blanca donna un dernier coup d'oeil dans le miroir à sa tenue. Elle l'avait choisie rouge sang, car c'était moins salissant que le blanc et puis elle n'était plus vierge depuis longtemps. Rouge parce que le sang c'est la vie. Rouge aussi parce que le mariage aurait lieu dans un endroit symbolique pour eux, tout comme La Rochelle l'était et que, ma foi, le rouge s'accordait bien à ce genre d'endroit.

La nuit commençait à tomber. Il était temps qu'elle remplisse sa part du marché. Raoul devait être en train de préparer l'endroit pour la cérémonie et le curé allait débouler bientôt. Blanca sortit donc de l'auberge dans la pénombre naissante, drapée d'un manteau rouge accordé à sa robe, petite tache sombre sur le décor blanc des ruelles enneigées de La Rochelle.

Il fallait faire vite, Raoul et le curé devaient déjà s'impatienter. Blanca avisa une taverne illuminée et des voix qui s'en échappaient. Elle poussa la porte et entra, tout en vérifiant qu'elle avait bien emporté sa bourse. Elle espérait ne pas avoir à l'utiliser et trouver des âmes charitables qui accepteraient de l'aider. Mais elle l'avait emportée pour parer à toute éventualité.

B'soir!
lança-t-elle aux quelques clients présents.
Bon, voilà. Je cherche deux témoins. Pas pour un duel, mais pour un mariage.

Ils cheminaient depuis un moment dans le marais Poitevin , d'une démarche ébrieuse mais en ne quittant pas des yeux lechemin . Parfois un pas déviant les amenait près du marais , dans un gros ploutch immédiatement suivi d'un juron , puis d'une réprimande citant les paroles saintes "tu ne jureras point" le tout béni d'un glouglou où le sang de cristos lavait les péchés plus surement que eau pure , tout en ayant l'avantage de réchauffer les coeurs .

Le jeune novice , dont le nom "no-vice" servait à masquer un goût libidineux qu'il tentait de réprimer en entrant dans la voie de l'église , se disait que la solitude et l'enfermement lui permettraient de calmer une ardeur des plus intenses aussi bien que bromure . Pour sa formation , où peut être dans l'espoir de faire de deux hommes négatifs , un groupe positif , on l'avait associé au Père de Foi , que tout le monde nommait "pater" , dans la langue en usage à Rome .

Dîtes pater , c'est long le chemin ? Dans quelle église officierons nous ?

Je ne sais mon fils ... Nous sommes attendus par un certain Raoul , qui nous mènera en sa chapelle .

Mais sommes nous obligés d'y aller ? Qu'allons nous y faire ?

Mon fils quand le divin s'est tiré , il faut le voir . Cet homme se nomme d'Arc , comme notre sainte pucelle que ces diables d'anglois ont rôti comme Cochon . Tu imagines bien qu'il s'agit de très saint homme , très pieux , et de fort grande famille . Un de ses descendants collatéraux , puisque Jeanne fuit pucelle , à moins que comme notre Cristos , quelque opération du Saint esprit l'ait fait enfanter sans abîmer son trésor de jeune fille ! Bref , cet homme doit connaître Roys et Empereurs , et si peu me chaut ses connaissances , je pense que le banquet y sera grand et bien mis !Mais cessons là ces discours , et buvons ce dit vin ...

Il avale une grande rasade , qui illumine ses joues rubicondes , comme si le vermeil de la boisson venait en pigmenter le teint , tandis que le nez rougeoyait comme la flamme qu'on allumait à La Rochelle , le soir , sur la tour de la lanterne qui fait face à la mer .

Tiens , tu vois , j'suis comme la Mère Cédès , vla que je consomme plus de 10 litres au cent lieues... Mais je bats des records de vitesse : Ce soir nous serons en la ville , j'aperçois déjà les falaises de la Palice

[Cheffe intérim' Aldraien
Retrait de l'image dont la taille est supérieure à celle autorisée par les Règles d'Or. Merci de les relire et bon jeu.]

La Rochelle,14 décembre de l an 1459

Deux ans que le Raoul n était pas revenu ici.La ville n avait pas changé,elle était toujours aussi misérable .La mer qui faisait la fierté des autochtones était d un vert vitreux , malade de devoir longer ces cotes banales. Elle venait vomir ses vagues sur les pieds des rares rochelaid et rochelaide qui tournaient en rond sur la plage ,n ayant rien d autre a foutre de leur quotidien ...rochelaiD faut dire qu ils portaient bien leur nom les gugusse de l ouest.

Mais que diable le Raoul pouvait il faire dans ce lieu maléfique ? Il ne pouvait que s en prendre qu a lui et c est grommelant qu il franchit les portes de la citée avec a ses cotés sa charogne.
Quelques semaines auparavant,entre deux grognements , il avait vaguement soulevé l idée que lui et elle pourrait s unir .Ca n était pas tombé dans l oreille d une sourde et la bougresse c était précipité dans la faille commençant a choisir date lieu et robe pour la cérémonie ....
oulaaaaaa doucement ma cocote ...;En tout cas il n y aurait ,ni festin ,ni invités,Nul besoin de supporter des visages avec des sourires niais et des cadeaux encombrant tous plus inutiles les uns que les autres .

Mais pourquoi avait il bien pu lâcher cela mortecouille .Un moment de faiblesse .encore un comme aimait il a se le rappeler...
MMMMMMMM il devait se l avouer ,sa corvinus etait bien son unique faiblesse .Il avait bien essayé de la remballer au début .il la trouvait naïve et bavarde .soulante même. mais inconsciemment il s arrangeait toujours pour la croiser et l observer du coin de l oeil .Petit a petit elle avait su l apprivoiser .qu elle patience elle avait du avoir.Il l avait accepté a ses cotés .chemin faisant la méfiance c était transformé en complicité puis en un sentiment inconnu sur lequel il arrivait pas a mettre un nom ou qu il se refusait de reconnaitre .
PUIS ils avaient eu lupin .un blondinet comme son pere mais dont l éducation avait été pollué par la corvinus ,pensait raoul.
La voila a nouveau grosse et lui qui ne se fait pas tout jeune .La mort ne lui fait pas peur trouvant meme indescent qu on puisse s accrocher a la vie a partir d un certain age .Mais que deviendrait sa famille sans lui .peu être c est de cette inquiétude qu a germer cette proposition saugrenue de mariage .Pour qu ils puissent profiter du chateau des rousses apres ca mort il se devait de se marier ..car et oui .cet imbécile de raoul est bien noble .

Enfin bref amour ,inquiétude ,peu importe la raison .Ils étaient enfin a la rochelle .
.Ils étaient passé a l église mais celle ci était sans chaleur et médiocre ,salit par les centaines de cérémonie ou les rochelaid se trouvaient tous beau .seul l autel avait trouvé une utilité a leur visite mais c etait bien trop peu .Il ne se marierait pas ici .
Le boucher de saint claude dégota une petite boucherie qui ferait tres bien l affaire .Le lieu était remplis de symbole ,non seulement par le métier de raoul mais aussi par le fait que sa boucherie de saint claude avait été le lieu de tout les grands bouleversements de leur vie .
Alors que la corvinus était allé se préparer(pfffff les femmes et leur manies de se pomponner) ,Raoul pris quelques instant pour préparer l endroit . L étal de découpe ferait un tres bel autel .il repoussa ca et la quelques abatis pour faire place nette .Accrocha au mur deux saucisses en forme de croix pour que le cureton qu il avait contacté , accepte le lieu . "mortecouille il nous faut des alliances" .il farfouilla dans les os et trouva deux vertebres de lapin dans lesquelles il pouvait passer son doigt .mmmm ca ferait très bien l affaire .
voila tout était pret .il pris quelques secondes pour s imprégner du lieu et soudain il ressenti une petite boule au ventre ,il se rendait compte que tout ceci n était pas aussi futile que cela pourrait laisser lui paraitre .

Il referma la porte et se dirigea vers la première taverne .il lui fallait maintenant trouver un témoin .Le premier couillon du coin ferai l affaire.
Devant lui,de dos, une bonne femme en rouge .

C est carnaval? bonsoir je recherche un gugusse pour faire une croix sur un parchemin .pas la peine de savoir écrire .
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[La Rochelle, une taverne comme une autre]

Accoudé à l’angle du comptoir, buvant une bière tiédasse semblable à de la pisse d’âne ; seule boisson qu’il pouvait s’offrir vu le vide de sa bourse, Gauvin discutait avec le tavernier. Pour être précis, il monologuait en direction de l’aubergiste, trop affairé à servir les autres soulards pour lui prêter une oreille attentive.

Trois jours que j’suis dans vot’ville.. trois jours et pas un écu d’gagné..

Pas d’travail dans les champs avec c’te foutue neige et à la mine veulent pas d’moi d’après que j’s’rai seul’ment capab’ d’la faire s’effondrer au lieu d’faire comme les aut’..

Tu m’diras j’m’en fiche j’aime pas bien la mine.. j’suis pas un nain moi.. creuser, piocher, tout ça dans l’noir ou presqu’.. ça m’file des cauch’mars m’enfin bon.. ça fait t’jours quelques sous pour bouffer..

‘Fin bref, j’disais trois jours que j’mendie sur le parvis de l’église, l’cul sur l’sol glacé risquant d’attraper la mort, tout ça pour n’rien récolter s’non la pitié des grenouilles d’bénitier.. C’ben bieau la pitié mais ça m’remplit pas l’bide..

T’as bon cœur toi l’taulier, tu m’donnerais ben un bout d’pain ? donné donné j’m’entends hein.. j’te l’paierais quand j’aurai des piécettes, avant la fin d’la s’maine j’suis sûr...

Pas de réponse de l’homme sourd à tout ce qui n’est pas le bruit des écus, le Gauvin, tremblant de faim autant que de froid dans ses frusques usées, zieutait la salle à la recherche d’un client plus généreux que le patron. Vu les tronches de mal embouchés qui l’entouraient, autant dire qu’il risquait de pas gagner plus ce soir que depuis son arrivée à la Rochelle.. mais la Noël approche, saison des miracles. Coup sur coup la porte s’ouvre deux fois, livrant passage à une donzelle parée de rouge comme prête à entrer en épousailles ce qu’elle confirme avec sa demande, puis à un homme n’ayant d’intéressant que les quelques mots qu’il prononce.

Té ! c’jour d’chance, l’boulot qui vient à moi et par deux.. faut qu’j’aille mettre un cierge à l’église moué ..

M’zelle, M’ssire.. à tous deux j’suis votre homme si c’possib’.. s’non eh beh j’prends l’gagne_pain l’mieux payé. Z’avez l’air d’avoir tous deux d’belles bourses bien remplies.. même si celles du M’ssire semble plus nombreuses et plus lourdes..

Ricanement bien lubrique qui accompagne ses paroles, alors qu’il reluque sans vergogne la donzelle alléchante malgré le manteau qui recouvre ses formes. C'est qu'une femme il en avait pas touché depuis qu'il avait fuit la sienne ya des mois d'ça, pas assez bellâtre pour en attirer une et les pôches trop vide pour se payer une catin même vérolée. Il en serait pas loin de baver si l'appât du gain ne l'obligeait pas à se tenir un peu.

La Rochelle sur le port devant une taverne


Un regard furtif le jeune femme apostropha une dame toute vêtue de rouge qui demandait a la ronde :

- Bon, voilà. Je cherche deux témoins. Pas pour un duel, mais pour un mariage.

- Je veux bien te servir de témoins pour tes noces gente dame, mais accepteras tu une femme voilée ?
Je me présente Assila, qui veut dire dans Noble bien née, dans ta langue, je suis d'une bonne famille et si je suis ici c'est que mon époux fait du commerce avec cette grand ville, il est parti voir des clients et je ne peux hélas pas l'accompagner, cela le discréditerait auprès d'eux, mais tu vois je parle ta langue et j'ai vu des mariages de chez toi.

Alors si tu veux de moi je serai ton témoin

Elle attendait anxieuse la réponse de la dame en rouge savoir si elle voudrait d'elle .

Il y eut un drôle de silence dans la taverne. Quelques clients levèrent le nez de leur chope en direction de Blanca. Et puis soudain, elle entendit une voix derrière elle:

C est carnaval?

Raoul?! Blanca voulut se retourner mais il la contourna sans la regarder et dit:

bonsoir je recherche un gugusse pour faire une croix sur un parchemin .pas la peine de savoir écrire .

Mon Rat! C'est moi!

Elle ôta sa capuche et laissa apparaître son visage dans la lumière.

Qu'est-ce que tu fais là? Je croyais que tu devais t'occuper d'accueillir le Père de Foi et moi je devais chercher des témoins!

Mais déjà un type un peu éméché s'approchait d'eux, intéressé par leurs propositions. Il posa sur Blanca un regard qui en disait long, la déshabillant littéralement des yeux. Ne manquait plus que le filet de bave au coin des lèvres et le tableau aurait été complet. C'est qu'elle avait des formes bien remplies, la jolie Blanquette, depuis que son Rat l'avait engrossée pour la deuxième fois.

M’zelle, M’ssire.. à tous deux j’suis votre homme si c’possib’.. s’non eh beh j’prends l’gagne_pain l’mieux payé.

Blanca n'était pas certaine de vouloir sentir le regard de ce type sur elle pendant toute la cérémonie, mais elle préféra laisser à son futur époux le choix d'embaucher le type ou non. Finalement ce n'était pas une mauvaise chose qu'il fût là.

Elle allait répliquer qu'en réalité ils venaient pour la même affaire, le Raoul et elle lorsqu'une... personne, presque entièrement couverte par un tissu chatoyant s'approcha à son tour.

Je veux bien te servir de témoins pour tes noces gente dame.

La femme parlait avec un léger accent étranger. Et apparemment elle venait d'un pays lointain où l'on préférait cacher la beauté des femmes. Blanca ne put s'empêcher de sourire légèrement à l'idée que ce genre de pratiques n'était pas pour déplaire à certains hommes un peu possessifs. Et Raoul n'échappait pas à cette règle.

Regard concupiscent d'un côté et regard mystérieusement voilé de l'autre, voilà qui ne manquait pas de piquant tant le contraste était saisissant.

Dame étrangère, je suis flattée par votre proposition...

Elle ne savait que répondre. Y aurait-il d'autres personnes intéressées? Devait-elle accepter cette main tendue? Cela cachait-il autre chose? La générosité était si rare que Blanca s'en méfiait comme de la peste. Elle tourna la tête vers Raoul, guettant sa réaction.

Pater .... c'est où ?

Le jeune no-vice arpentait les rues de La rochelle , rendues glissantes par la proximité de la mer , et les entrailles de poisson qui en jonchaient le pavé .

Le père de Foi , quant à lui , écartait bien les jambes en remontant sa bure pour maintenir un équilibre le plus stable possible entre le bas du corps susceptible de glisser et le haut du corps en perpétuel tangage .

Sais pas .... allons vers le port ....

Le port : regards patibulaires , sales trognes , couteaux à peines dissimulés et femmes -vicieuses- remontant leurs braies largement ouvertes pour dévoiler des chairs -vicieuses- de limande bouillie et des odeurs dont on ne savait pas si elles venaient de moules avariées ou de corps peu soignés ...

Le No Vice regarde un peu partout , les yeux lui sortent de la tête . Son goupillon le gêne dans ses braies , il sent des pensées impures l'envahir , et au niveau du bas ventre se dresser le grand bouc , aussi il psalmodie des vade retro satanas !
Mais voila qu'un saint fait saillie fors d'un corset ... Vade retro ... Des jambes fuselées à peine couvertes .... vade retro ... une bouche purpurine qui lui envoie un baiser .... vade retro ...
Il rougit , il boutonne , il acnéise le novice !

Une dame (fort bien tournée ) le saisit par la manche :

allez viens mon joli pour toi ce sera 50 écus , et je te fais la totale ...

Le jeune murmure un vade retro qui se perd dans le cri des mouettes lubriques et le vent d'honoroit ...

L'hirondelle des trottoirs commence à l'amener vers elle , il sent le parfum poissonnier , la chair un peu tiédasse d'une morue qu'on a dessalé il y a bien longtemps , bref toute cette poésie offerte aux marins de passage , qui mélange les va et vient et la marée !

Le père de Foi , qui avait repris du sang de Christos afin de s'éclaircir la vue , repose le calice en forme de gourde contre sa ceinture , jette un oeil vers son novice en train de tomber dans les bras des plus funestes desseins , qui sont pourtant les plus beaux des seins , et dont le dessin galbé lui rappelle la jeunesse de la Mère Cédès qui réjouissait ses jeunes années ...

hum ... *hips* viens par là toi !

Il tire à lui le jeune homme qui lui rêvait de tirer autre chose . Puis il s'approche de la créature , mate un peu les formes pour la forme , se dit qu'il est toujours en forme ... et , l'haleine envinassée , le pif rouge comme un feu gregeois , s'adresse à la belle de nuit :

Dites ma jolie , Messire Raoul d'Arc , ça vous dit quelque chose ? Un beau mossieu qui veut se marier ?

Puis réalise la stupidité de sa question . La pucelle d'Orléans aurait elle traîné dans ces coinstots bizarres ? C'est clair que non ... encore que ... Gilles de Ré son compagnon était pas des plus blancs .... et l'ile de Ré est juste en face , donc oui , c'est évident il est à portée :

Alors d'une voix un peu plus forte , il hurle :

Raoul d'Arc ! Raoul d'Arc ! RAAAAAOOOOUUUUUU ....

Le dernier "Raou" s'envole dans un cri émétique , répandant dans un dégorgement puissant le sang sacré sur le pavé immonde , le fruit du pampre sur le fruit de mer , le rouge vermillon sur le vert glauque ....

Je me dépêche. J'ai laissé ma Mistra avec son amie, je sais qu'elles vont discuter "chiffons" pendant des heures.
N'empêche que j'ai déserté...
Enfin ! J'ai quelques heures de liberté devant moi, et je compte bien en profiter. C'est pourquoi je me dirige vers la "meilleure taverne de la Rochelle" selon un poivrot du coin.
Mon objectif ? Manger un morceau et boire un coup. Oh, pas beaucoup !
Juste assez pour me faire tourner légèrement la tête.
Je vais donc pour rentrer à l'intérieur mais je me fais bousculer par un malotru. Je tombe par terre.

Tudieu ! Pourriez pas faire attention ?

Trop tard, il est déjà rentré.
Je tente de me relever en grommelant... Peine perdue, je ne fais que glisser et glisser encore.
Enfin, je me mets debout.
Et vais pour rentrer quand...

On n'passe pas.

Pardon ?

Je regarde le portier, interloquée.

On n'passe pas.
C'est complet.

Mais !
Il va pas m'empêcher de passer, celui-là, foi de Suzane !
Je vais pour forcer le passage quand...

UN rapide coup d oeil autour de lui pour voir que le Raoul avait visé juste.Il y avait ici tout ce qui se fait de mieux en matière de médiocrité .C était parfait . il dépassa la chose en rouge quand il reconnu la voix de sa charogne qui l interpella .

Mon Rat! C'est moi!Qu'est-ce que tu fais là? Je croyais que tu devais t'occuper d'accueillir le Père de Foi et moi je devais chercher des témoins!

il se retourna ,et la dévisagea .il garda en lui son trouble car la bougresse elle était quand meme sacrément bonne avec ce rouge qui contrastait a merveille avec la blancheur de son visage .

qu est ce que tu fait accoutré de la sorte? on va pas danser hein c est juste un mariage.tu as encore trouvé le moyen de dépenser de l argent dans des fringues pffffff .toute les excuses sont bonnes faut croire .Le pere machin il nous trouvera bien .Je préfère être présent.tu as souvent fait des choix bien discutable .La preuve je suis ton compagnon.(petit sourire ironique)

A peine eu t il finit ses explications que les premiers candidats se firent entendre .

.M’zelle, M’ssire.. à tous deux j’suis votre homme si c’possib’.. s’non eh beh j’prends l’gagne_pain l’mieux payé. Z’avez l’air d’avoir tous deux d’belles bourses bien remplies.. même si celles du M’ssire semble plus nombreuses et plus lourdes..

- Je veux bien te servir de témoins pour tes noces gente dame, mais accepteras tu une femme voilée ?
Je me présente Assila, qui veut dire dans Noble bien née, dans ta langue, je suis d'une bonne famille et si je suis ici c'est que mon époux fait du commerce avec cette grand ville, il est parti voir des clients et je ne peux hélas pas l'accompagner, cela le discréditerait auprès d'eux, mais tu vois je parle ta langue et j'ai vu des mariages de chez toi.

Alors si tu veux de moi je serai ton témoin

Le saigneur des rousses se retourna et regarda de la tete au pieds ce qui se proposait a lui .
TOUT d abort un ivrogne avec un accent pas possible .Il refoulait du goulot ce qui n était pas fait pour déplaire au Raoul.Il bavait comme une limace, et pour sur si sa charogne avait été une salade il l aurait dévoré tout cru.Dieu soit loué elle ne c était pas habillé en vert . En d autre temps il aurait meme eu la bontée de la lui proposer ,histoire de retrouver sa tranquillité .Mais aujourd hui ce temps était révolu .Il avait pas fait tout se chemin pour la refourguer a un autre puis mmm finalement cette union il l attendait .
Le sagouin fit une allusion scabreuse a ses bourses .Au moins meme si il semblait bête,il était pas aveugle .car le raoul oui il en avait une sacré paire. il en prit d ailleur une parti entre ses mains et l ouvrit pour jeter une piécette au gugusse .


tiens miserable . tu en auras une autre apres la cérémonie .je t engage .Tu feras tres bien l affaire .Au moins suis certain de pas avoir quelqu un qui pleurniche lorsqu on se dira oui

puis il se retourna vers la dame voilée .Sa corvinus comme a son habitude avait jugé utile d etre agréable mais attendait l avis de son homme .pourquoi était telle voilé se dit il? il pensa tout d abort que c était une rochelaide qui avait eu le bon gout de cacher son visage pour nous épargner de son spectacle . mmmmmm a moins que cela sois une de ses ostrogoth .faut dire que le raoul ne faisait pas la difference entre sarrasins ostrogoths bretons ou autre .

MMMMM vous faites comment pour manger avec votre truc? vous etes une ostrogoth? ca aurait l avantage de la discrétion .au moins j en entendrais pas parler tout les quatre matin de se mariage .Si le petit chaperon rouge est d accord alors je suis d accord

c est a cet instant la que le raoul endendit dis son nom gueulé dans la rue.


Raoul d'Arc ! Raoul d'Arc ! RAAAAAOOOOUUUUUU ....

a ben pour la discretion c est gagné pffffff .suis sur que c est ce foutu cureton qui arrive enfin

Le raoul se précipita vers la porte pour faire taire le pére machin au plus vite .Juste au moment ou la dame allait forcer le passage avec un jolie élan ,il l ouvrit .Tout juste le temps de voir passer un jupon et entendre un PLOOOOC .L objet volant non identifier avait atterri au alentour de sa future .

ben dis donc y en a qui sont préssé d aller picoler dans le coin.

Pendant ce temps le curé gueulait de plus belle .il sembla meme a raoul qu on égorgeait un cochon .L homme d église avait bel et bien posé un RRRRRRRRRaoul .

C est pas fini de gueuler? pour la discrétion merci hein .si vous lisez dans votre vomi vous saurez que le véritable raoul c est moi.Allez venez que je vous paye un coup et amenez aussi votre puceau Apres on ira a la cérémonie afin que cette idée saugrenue de mariage soit réglé au plus vite
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Bousculades à l'entrée d'une taverne .... un homme en sort :

Ah ! Raoul d'Arc c'est vous ? Marrant , je vous imaginais pas comme ça . je vous pensais plus "fleurdelysé" , une démarche plus altière , un langage un peu châtié , plus parfumé , une compagnie moins ....

regarde la taverne qui semble rassembler toute la basse fosse de La Rochelle . Femmes impures ,certaines échappées du sérail , brigands notoires , Cardinal ....

Cardinal !!! Oui , il a une robe de pourpre , rouge comme celles que portent les cardinaux de la Curie Romaine ... Mon dieu ce Raoul d'Arc a donc le bras plus puissant qu'il ne l'imagine . Il a appelé un cardinal à son mariage ! Devant un tel étalage de la puissance de celui qu'il va marier , le père fait une sorte de révérence qui se termine en pas de valse ethylique , et s'effondre à genou entre le Grand Raoul et ce cardinal qui lui tourne le dos .

Vous ... vous avez fait venir un cardinal de Rome ? Mon dieu Messire , quel honneur d'être présent pour si grand mariage ! Y aura t il Roys , Princes et Empereurs ?

Les deux potentiels employeurs se mettent à discuter entre eux, et le Gauvin comprend que le bonhomme est le futur pendu, enfin, celui qui va se faire passer la corde au cou par la donzelle en rouge. Il vide un verre de plus pour se remettre de ses émotions, c'est que dans le coin les miracles disparaissent tout aussi vite qu'ils prennent vie, plus qu'un boulot au lieu des deux entrevus, le couple ne va pas le payer deux fois pour la même chose.

Et voilà qu'une drôlesse totalement dissimulée sous un tissu tente de rafler le second rôle de témoin, voile de bonne qualité et noble femme de commerçant, peut-être qu'il arrivera à lui soutirer quelque piécettes à elle aussi.. D'ailleurs en voici une qui lui saute directement dans la main, ça y est il est engagé, pas trop dur à convaincre le futur époux. Le sou est aussitôt enfoui dans la poche cousu à l'intérieur de ses braies, seul endroit où personne n'ose aller lui voler.

Il s'apprête à négocier deux trois petits avantages en nature lorsque des cris résonnent que le port, faisant sortir en vitesse le Raoul puisque c'est le nom de son employeur tout en expédiant une femme à l'intérieur du bouge. On rentre, on sort, on rentre, on sort, serait-ce une répétition de la nuit de noce? Quoique les -bientôt- mariés n'ont pas l'air innocent pour ça vu le ventre enflée de la rouge.

Un curé qui s'agenouille devant un homme même noble c'est si peu courant que le Gauvin en reste bouche-bée, répandant au passage son haleine alcoolisée tout autour de lui. Un cardinal, ça parle d'un cardinal, mais dans quelle foutue histoire s'est-il encore embarqué? Si ya vraiment un cardinal ça sent mauvais pour lui, le saint homme saura qu'il n'a pas vu une église de plus près que le parvis depuis un moment, et que le seul être à qui il a rendu grâce récemment c'est la femme du tanneur pied bot à Niort , celle qui lui a apporté une miche de pain pas trop rassis un matin.

Heum.. M'ssire Raoul..
si ya un Cardinal..des princes des roys des empereurs.. va p'tête falloir m'payer l'bain et l'barbier avant qu'j'vous serve d'témoin..
faudrait pas que j'donne une mauvaise image d'vous..
un crasseux au milieu d'toutes ces belles personnes..s'rait honteux pour vot'réputation..
pis une ch'mise prop' s'rait pas malv'nue non plus à c'qu'il m'semb'..la voilée pourrait p'tête m'prêter un bout d'son tissu elle en a bien d'trop sur elle..

Un sourire pour moitié édenté s'adresse au Raoul et à sa Dame, alors qu'il tire sur ses nippes trouées pour mieux faire comprendre son état, oscillant d'une jambe sur l'autre mal à l'aise en pensant qu'un Cardinal est dans la salle, surtout qu'il semble invisible.

Si le petit chaperon rouge est d accord alors je suis d accord.

Regard sarcastique à son Rat. Elle qui espérait que sa tenue lui plairait, ne savait trop comment prendre son nouveau surnom. Mais pas le temps de s'appesantir que Raoul engagea le type au regard lubrique et disparut hors de la taverne.

Au même instant, une femme entra en trombe et, prise dans son élan, atterrit pile aux pieds de Blanca.

Oula! 'Tention ma p'tite dame!

Elle l'aida à se relever et à remettre ses jupons en place.

Z'êtes pas fait mal au moins? Quelle fougue! A croire qu'il vous fallait vraiment ce verre!

Blanca lui sourit. Elle avait une tête plutôt sympathique cette petite. Elle lui commanda un verre et dit:

Si vous n'avez rien de mieux à faire, je vous propose de venir assister à mon mariage.
Et je vous promets une tournée de la meilleure bière du coin quand ce sera fait!

Puis se retournant vers la femme voilée:

Vous aussi je vous embarque! Comme ça vous verrez que tous les mariages ne se ressemblent pas dans le coin.

Elle se disait qu'il valait mieux assurer le coup au cas où le curé ne se pointait pas ou que l'un des témoins prenait ses jambes à son cou.

Soudain, elle entendit du raffut dans son dos et quelqu'un qui disait:

Vous ... vous avez fait venir un cardinal de Rome ? Mon dieu Messire , quel honneur d'être présent pour si grand mariage ! Y aura t il Roys , Princes et Empereurs ?

Blanca se retourna et vit un petit homme habillé en bure agenouillé à ses pieds, apparemment complètement ivre, puisqu'il la prenait pour un homme d'église. Avec un rire, elle dit:

Décidément, je ne pensais pas que le choix du rouge me vaudraient tant de surnoms! Chaperon rouge, cardinal... et quoi encore? Allons, mon père, remettez-vous de vos émotions, je suis juste la future mariée.

Puis s'adressant au drôle de type que Raoul avait choisi pour témoin:

Notre réputation? On n'en a pas. Quel noble se marierait en choisissant les premiers venus pour témoins. Allons, allons... vous n'y pensez pas. Votre tenue fera très bien l'affaire.
D'ailleurs, je crois qu'il est temps que nous nous mettions en route pour la cérémonie. ajouta-t-elle avec un regard noir à l'attention de Raoul qui allait passer commande au comptoir pour le religieux et son novice.

Mais il voulait que le mariage n'ait jamais lieu ou quoi?? Le père tenait déjà à peine debout et il se faisait tard.
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You can be anything you want to be.

Tant pis. Je fonce, tête baissée, sur le portier qui n'a pas le temps de se demander ce qu'il se passe et qui se retrouve dans la rigole. Pas de chance pour lui, il neige.
Je suis emportée par mon élan, fatalement, je tombe par terre.

Oula! 'Tention ma p'tite dame!

Elle m'aide à me relever, moi, rouge de honte.

Z'êtes pas fait mal au moins? Quelle fougue! A croire qu'il vous fallait vraiment ce verre!

Je souris.

Z'avez même pas idée !

Elle me commande à boire. J'ai un signe de tête et un grand sourire pour la remercier.
Je bois à grande gorgée le breuvage béni.

Si vous n'avez rien de mieux à faire, je vous propose de venir assister à mon mariage.
Et je vous promets une tournée de la meilleure bière du coin quand ce sera fait!

J'suis partante !

Ça me permettra d'éviter ma maîtresse...
Je bois la bière tranquillement, n'écoutant plus ce qu'ils disent, attendant simplement l'ordre de décarrer.

la mariée en rouge ... pas de réputation ...pas de cardinal ...donc pas de roy ,ni empereur ...

Le Père de Foi se releva brutalement , un peu trop d'ailleurs , car l'ivresse faillit le faire atterrir dans les bras de la mariée .
Se redressant malgré la pente extrême du lieu , il regarde d'un oeil soupçonneux ce monde qui n'a rien d'un beau monde .

Dites voir ma belle , votre futur c'est bien un messire d'Arc ?

Mais c'est pas une flèche ! pense t il tout bas ... et part dans un grand éclat de rire , que certains pourraient voir comme le reflet d'un éthylisme chronique , mais qui est l'effet d'un esprit poétique et tout empli de finesse , qui , comme tous les poètes , est incompris !

Mouahahahahaha aaaahhhhh keuf keuf keuf !

Il s'étouffe , rougit , bouche ouverte , yeux exhorbités , happant l'air vicié de la taverne pour en expirer un moins vicié , à supposer que les vapeurs éthyliques ne soient pas un vice . Le voila même qui devient écarlate , puis violet ,puis un peu vert , ce qui avec son hépatisme jaunissant donne une couleur olivâtre qui tourne au gris ...

C'est bien le pater de foi , toute une palette de couleurs à lui tout seul ! Le novice se précipite vers lui , lui balance deux trois grandes claques dans le dos qui l'envoient valdinguer aux pieds du faux boiteux et lui redonnent des couleurs plus à même de figurer dans un tableau qui ne soit pas une nature morte .

L'homme saint se relève , regarde l'assemblée rendue silencieuse par sa descente aux enfers suivie d'une résurrection (évangile selon Saint Esteèphe II , 626 ) . C'est qu'il prêche et vit sa foi le Pater ! Devenu le centre d'intérêt de la taverne , il se redresse , et annonce fièrement :

Bon pas tout ça , va falloir vous confesser , parce que je pense que tous ces gens ont bien des péchés sur le coeur :

Regardant le ventre rond de la mariée :
Vous z'avez consommé ... le banquet avant le mariage , vous ?

S'adressant au crasseux :
Dites , vous sortez de la cour des miracles vous ? Et pas un miracle aristotetatutelicitien , j'suppose !

Et à la femme voilée :
Z'êtes sûre d'avoir reçu le baptême aristitatetoleien.... roooo , j'arrive pas à l'dire mais vous m'comprenez ! Z'avez l'air aussi ariastetolichienne que ces diables de sarrazin ... Vous sortez d'où ? les felouques ont abordé au port de La rochelle ?

Et regarde la soubrette
ma fille , zêtes déjà en train de fêter ça ? Vous enterrez une vie de jeune fille pour vous vautrer dans la bière ?

Enfin file voir le marié :
C'est quoi ce bal masqué ? Vous m'avez pas fait venir pour officier dans cette taverne pourrie quand même !

Allez tous à confesse !!!

Assila regardait tous ces gens qui parlaient hauts et forts, elle n'avait pas l'habitude elle qui vivait au calme, un peu surprise elle sourit et ses yeux reflétaient son sourire ...

- Vous aussi je vous embarque! Comme ça vous verrez que tous les mariages ne se ressemblent pas dans le coin.

- Merci je suis très contente d'assister a tes épousailles

Puis il y eut un remoud un homme se disant prête arriva avec un jeun garçon.

- Z'êtes sûre d'avoir reçu le baptême aristitatetoleien.... roooo , j'arrive pas à l'dire mais vous m'comprenez ! Z'avez l'air aussi ariastetolichienne que ces diables de sarrazin ... Vous sortez d'où ? les felouques ont abordé au port de La rochelle ?

D'une voix douce elle répondit


- Salamalikoum (Bonjour) , non je ne suis pas de votre confession, mon époux et commerçant et je le suis souvent dans ses voyages

Ayant fini sa phrase elle le regarda et suivit la future

[Modo Nicolas.df : Bonjour, merci de traduire vos propos en langue étrangère conformément aux Règles d'Or. Bon jeu !]