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[RP] Le bal des âmes masquées

--Lapine69


De mieux en mieux un couple de crasseux venait d'arriver avec un nain... en regardant mieux en fait c'est un gamin, tellement vilain qu'il doit tenir des deux. La mère semblait être une aristo qui avait dû fauter avec un valet, en tout cas ça avait pas l'air de lui réussir le ruisseau...

-Bonjour, chère Madame, cher Monsieur, quel bel enfant, je suis moi même dans l'attente d'une naissance et dans le besoin, vous n'auriez pas un mandat ou un uniforme ?

Misère, la crado dégoulinant de graisse essayait de se coller au groupe, elle allait lui faire capoter son coup, déjà que le pervers masqué semblait l'avoir repéré, il ne lâchait plus sa bourse.
--Bas_de_laine
finalement pas vraiment du beau monde , le Rhaaaa avait bien l'habitude de ce genres de crevures , mais celle là était plus crevée que les autres . A voir la viande qu'elle s'enfilait , son nez rouge ses dents pourries et son teint pâle elle tenait davantage des morts vivants que du lapin chasseur .

Du coup quand elle les invita , il tira à lui son mouton avec méfiance , tandis qu'il demandait à Brancha courtvetus , la charogne qu'il engrossait tous les hivers :


Eh ! Tu t'occupes du mouflet , oui ? Ou il faut que je te file une dérouillée pour te faire comprendre que cet endroit est pas trop bien fâmé pour y amener not' moufflet ! Alors tiens le à l'oeil , sinon je l'attache au pied de la table avec un noeud coulant .

C'est qu'il était à cheval sur les principes éducatifs , le Rhaaaa , et quand il annonçait "j'vais leur montrer les bonnes manières" , les chiens rentraient à la niche , les chats sous la table , et le petit personnel mouftait pas ....

Aussi quand la lapine s'approcha d'eux , il eut un haut le coeur . Là où il avait cru voir une chair attirante , il découvrit des marques bleuatres de crorruption des chairs : même le diable aurait eu du mal à engrosser ce phénomène édenté ...Malgré l'habitude de travailler de la viande déliquescente , il recula :


Un mandat ? Tu me prends pour qui , toi ? pour la mairie de St Claude ? ... J'vais t'en coller un d'mandale , que tu vas aller finir dans les flo riants du doubs ...

Pour ce qui est d'un uniforme , j'ai un truc de la prévôté qui me sert à emballer les carcasses impropres à être bouffées ... ça doit t'aller comme un gant ! Surtout a ce qu'ils sont bons ceux là .... M'ont collé en prison mais les charognes d'fumelles d'bougresses un peu sorcières comme toi , ils les accueillent .


Puis il alla vers le buffet voir s'il y avait quelque chose à manger , après tout il avait assez payé pour ça , fallait qu'il se dédommage , surtout que vu la compagnie qu'il y avait , ça allait pas être gai le bal !
--Glandmaman


Il commençait à y avoir foule dans la salle de bal. Des gens costumés genre plutôt "crades" du verbe mais tellement vrais que la "vieille" commença à s'amuser.
Les troubadours s'en donnaient à coeur joie, sans interrompre un seul instant le son de leurs vielles, passant de la Tarentelle au branle de l'Ours comme par magie.
En parlant de branle et de vielle, la Mamma se dirige vers un vieux troubadour qui veillait sur sa vielle comme un vieux sur sa vieille et lui fait comprendre qu'elle admire sa prestation vocale en posant une paluche sur sa case trésor tout en lui déferlant son grand savoir. L'artiste lance des clameurs si formidables qu'il couac quelques cordes à son instrument et se rabat sur un tambourin...la soirée prenait du tempérament.
La figure de Saint-Claude pense qu'elle tient le bon bout et que finalement elle ira tirer les glands du feu et que tant pis pour ses anciens amants...ça se termine toujours ainsi les passions.

On ne peut pas paître et avoir tété...

La nuit s'avance et vadrouille sur le temple du souvenir. Ceci fait, Glandmaman se joint aux danseurs , bien sanglée dans son corset noir, le mollet gaîné de jolis bas de coton.
Elle regarde tout le monde, inspecte, détaille, évalue, cherche, se rappelle, considère, apprécie puis sourit...les aime tous car les reconnaît...ils ont droit de cité dans son coeur...
--La_poche


Elle avait pris les devants, et semblait au regard malsain de l'homme, s'être pris une veste.

Eh ! Tu t'occupes du mouflet , oui ? Ou il faut que je te file une dérouillée pour te faire comprendre que cet endroit est pas trop bien fâmé pour y amener not' moufflet !

Pourtant, plus il parlait, plus il lui plaisait. Et une veste, ça tient chaud sous les ponts. Que n'aurait-elle donné pour un homme, un vrai, un dur. Elle en avait connu un comme lui, pendant un temps. Un long temps en fait. Mais elle était partie. Maintenant elle regrettait.

S'en allant de quelques pas, elle se mit à danser, trémoussant ses hanches rebondies, se tapotant dessus pour faire claquer la peau et sentir les frissons lui réchauffer le coeur. Elle n'en avait pas fini avec cette bande de rigolos, ça c'était certain.

Et toute à sa danse, elle se remit à rire très fort, de toutes ses dents noires, pour elle seule, pour le plaisir de s'entendre, pour le plaisir des regards déplaisants des convives
--Redangel


Un bal! Oui un bal masqué!
Son rève, sa raison de vivre.
Red fila vers ce lieu magique en vociférant les pires noms d'oiseau.
Elle allait à la fête.

Se calmant un peu (oui juste un peu) la rouge découvrit un monde irréel, une atmosphére à couper le souffle de tous humains.
Oui, elle était dans son domaine, son royaume.

La question se posa lorsqu'elle découvrit la populasse.
Qui sera ma proie?

--Sheene


Où est-elle cette feignasse?
Sheene en avait marre de chercher sa rouge.
Sheene avait une mission et pas envie de prendre du plaisir à courtiser des malsains et des pleutres.

Mais elle va me rendre folle la bougresse!
Sheene savait que sa rouge aimait les bals et surtout ceux qui sont masqués.
Donc apprennant que cette contrée était en émoi face à une partie de jambe en l'air.
Heum, disons de jambes qui vadrouillent sur de la musique!
Sheene se décida non fardée et encore moins aguichante à se pointer sur le lieu pour y retrouver sa rouge et la trainer vers "LA MISSION PREMIERE"

Armes au poing et visage fermé, elle arriva ainsi au bal et toisant tout ce qui s'approchait d'elle, Sheene la tigresse se posta non loin du buffet.
Je l'aurai la rouge tigresse!

--Redangel


Le spectacle était grandiose.
Que de proies faciles pour elle!
Sa soif grandissait au fur et à mesure qu'elle regardait ce p'tit monde tout mignonnet.
Je pourrais tous me les faire, mais j'ai bien peur que l'on me remarque par la suite.

Red, la rouge avait soif.
Soif de sang et surtout faim de chair!
Toujours à l'abri du moindre regard, elle posa son regard vers le buffet et sursauta en fronçant les sourcils.
Putana, elle est là la chieuse tigresse!
Ah la cheftaine me cherche, ben elle me trouvera pas.

Se cachant derrière un arbre, Red ne quitta pas Sheene des yeux.
Mais zut, elle me gachera tous mes plaisirs la connasse!

--El


S'étirant de tout son long, El avait passé une bonne nuit aux cotés de sa tigresse de feu.
Ben, elle est passée où?

Intrigué, il se leva de suite et la chercha partout.
Encore partie se défouler sur de pauvres messires!

S'habillant il se mit à penser à leur mission.
Pas facile en fait et surtout à trois pas évident du tout, mais comme toujours il croyait en son équipe et il savait qu'il pouvait compter sur le clan des Tigres.

Entendant son ventre qui criait famine, El le ténébreux se décida à aller se nourrir et ensuite partir à la recherche de sa "douce Sheene"
Mais elle va me faire tourner en bourrique à force!

--El_


Il s'était fait beau dans ses atours de cuir. Ses cheveux longs noués en arrière avec un morceau de jarretière rouge de Sheene. Quelle nuit peu reposante il avait passé avec elle. S'arrêtant parfois pour se nourrir de foie gras sur du bon pain blanc que seuls les épicuriens savaient aprécier.

Il déambulait dans les ruelles quand son oreille surprit un bruit de fête qui se rapprochait


Ah, bruit de fête, doux fumet. Allons manger.

Les mains dans le dos et le pas lent, il entra dans la salle et analysa les personnes en présence. En reconnut deux, voir trois mais pour l'heure, seul le buffet l'intéressait. Le temps de placer un masque recouvrant ses yeux et son nez et le voilà se faufilant entre les gens. Ne les touchant en rien pour aller plus vite au festin.
Du chevreuil, de la biche, du faom, parcequ'il ne faut pas séparer les familles.
C'est alors que son oeil gauche, marqué par une cicatrice, s'arrêta sur un grand saladier d'or contenant d'étranges petites billes noires et visqueuses. Il s'empara de la cuillère et regarda.


Qu'est ce? C'est commestible?

Il pensait à Sheene, la pauvre, si elle était là, il prendrait ses mains pour la mener vers une danse endiablée. Quand on ne les recrutait pas pour guerroyer, il fallait bien les occuper.

--Sheene


Obsédée par l'idée de retrouver la rouge tigresse, Sheene était comme une folle en cage.
Puis tout d'un coup, elle renifla une odeur qui ne lui était pas inconnue.
Une odeur bien familière. Une odeur qu'elle appréciait d'ailleurs!
Serait-il là mon ténébreux et viril maitre?

Oubliant un moment la rouge tourterelle, la jeune tigresse parcourut la salle à la recherche de l'objet odorant.
Ah, il est là mon El. Encore entrain de se bourrer le ventre.
Attends toi, j'arrive. Je vais te faire perdre du poids crois moi!


S'avançant vers sa proie d'un pas feutré de manière à ce qu'il ne la sente pas venir, elle aurait voulu lui sauter dessus et lui faire sa fête sur place.
Mais, elle avait autre idée en tête et c'est en souriant malicieusement qu'elle lui tapota sur l'épaule.
Oh El t'es pas discret!

--El_


Pas discret?

Il se retourna et la vit, celle qui lui faisait monter la température, avec qui les nuits étaient courtes et douces à la fois. celle qui prenait les risques pour lui, par amour. Celle pour qui il braverait mille dangers.

Où étais tu passée? La couche était froide sans toi.

Et puis, sans attendre la moindre réponse, il lui demanda ce qu'il y avait dans la cuillère. juste avant de lui prendre la main pour la mener danser avec lui. Certes il était très gauche, tendance piquet écrabouilleur de pieds mais celà, il était paré à faire de son mieux pour elle.
Petite courbette de préséance, prenant la main de Sheene, fixant son regard, il entreprit quelques pas.


--Sheene


Sheene aimait ce grand ténébreux et le lui prouvait chaque soir.
Elle rit en le voyant avec ce masque plus que ridicule.
Mais elle se laissa entrainer sur la piste de danse et entreprit de lui montrer de quoi elle était capable.

Elle posa ses deux mains sur ses fesses et le pressa contre elle de manière significative.
Plongeant son regard noir dans le sien, elle s'acharna sur sa bouche comme une folle qu'on vient de lacher aprés un long emprisonnement.
Viens mon amour, montres nous ce que tu sais faire!

--Bas_de_laine
deux enamourrachés se lachaient pas .... A croire qu'il finiraient de se pourlécher les labiales que quand ils commenceraient à attaquer les crurales ....

Le rhaa pourtant , ne quittait pas des yeux la piste , comme fasciné . Evidemment c'était pas les rouge et noir qui l'intéressait , mais l'espèce de pachyderme au teint pâle et aux carnassières pourries , qui agitait son postérieur comme un tas de gélatine frémissant !


Rhaaaaa !!!!

C'est qu'il était boucher le Rhaa , et il savait admirer un si beau quartier arrière , en estimer le poids vif , le rendement de carcasse , l'épaisseur de lard ... Et celle là , était des meilleures , il le savait , il le sentait , sans même la toucher . Il lui aurait bien taillé une bavette dans le gîte , mais y avait sa charogne , et ça le faisait pas . Mais de voir cet étalage de barbaque , il en avait la peau au feu .

Rhaaaaa !!!!

Faut pas la laisser filet , pensa t il .... Et immédiatement , il eut comme une vision :
une nymphe posée sur une étamine ... et lui , le papy lion gourmand , qui vole et plonge sa trompe lépideptorienne dans le calice empli de nectar ...


Rhaaaaa !!!!

le voila qui se lève , danse avec des langueurs éléphantesques , tourne et vire et approche de cette vision d'outre tombe ... , secoue sa masse comme un taureau piqué par les taons , et danse , danse ....

L'autre est pâle comme une morte , mais il la voit chanter rire et danser ....


Finalement les morts vivants
a vivre passent ils leur temps ?
--Embrochette


Il arriva devant la salle des fêtes d’un pas militaire. L’homme était plutôt bien bâti, portant son uniforme, décoré de multiples médailles. Il passa sa main dans ses cheveux foncés, légèrement grisonnants sur les tempes. Il aimait que tout soit bien carré. Puis entra.

Les bals ce n’était pas tellement son terrain de prédilection. Lui son truc c’était plutôt les champs de bataille et les alcôves secrètes du Parlement. Mais en jetant un coup d’œil circulaire, il eut la bonne surprise de reconnaître plusieurs connaissances qu’il n'avait pas vues depuis longtemps.
Prenant garde de n’assommer personne avec l’engin qui lui sortait de la poitrine, il alla se servir un verre de vin. Puis il avança lentement parmi les convives.

Il lui sembla reconnaître une vieille amie avec qui il avait longtemps siégé au Conseil municipal. Apparemment elle n’avait pas coulé avec son bateau. Il salua également la blonde, l’autre « ancêtre » de Saint Claude. Il se fit d’ailleurs la réflexion qu’elle n’était pas encore venue pleurer sur sa tombe, celle-là. Peut-être que son charme était en train de décliner? Puis, il avisa une bonne femme à l’haleine fétide et à l’hygiène dentaire plus que douteuse et alla la surprendre par derrière :


Salut frangine, plaisir de te revoir ! Comment trouves-tu ma nouvelle tenue ? Ne dirait-on pas qu’on m’a transformé en brochette ?
dit-il en riant.

Ecartant les pans de son uniforme, il la laissa contempler la fourche qui était plantée dans sa poitrine.


A propos de brochette, où est-ce que tu as laissé ta broche à méchouis ?

Mais déjà son regard se tournait vers un couple bien mal assorti. Il s’approcha un peu et saisit juste à temps une phrase :

vous n'auriez pas un mandat ou un uniforme ?

Tenez mademoiselle, je vous offre mon uniforme si vous voulez. De toute façon, il ne me sert plus…

Aussitôt il ôta sa veste et l’offrit à la petite mademoiselle. Il avait toujours essayé de se montrer galant avec les femmes, ce n’était pas maintenant qu’il allait s’arrêter. Puis redressant le regard vers celui qu'on appelait le Rhaaa, le boucher :

Alors ? Comment se porte mon manoir ? J’espère que t’en prends soin mon saligaud, je t’ai pas choisi comme héritier pour que tu le laisses prendre les toiles d’araignée nom d’une pipe !
--Tata_chiffre


Elle dansait toujours et encore, ses yeux étaient dans le vague, elle ne voyait personne... sauf dans son rêve le regard amoureux de son cher Hideric semblait lui dire
- Nous sommes ensemble pour l'éternité ...........

Un coup dans les côtes l'a fit sursauter elle revint enfin sur terre, vit que beaucoup de gens étaient arrivées, elle allait tendre la main au dernier personnage puis se ravisa .

Plus loin elle reconnu des visages mais elle n'avait pas envie de discuter aussi elle s'éloigna dans le fond de la salle et se remit a danser avec son amour
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