Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP] Suicide moi

--Trudulf


P**** de m****, la v'la, la donzelle qui se met à être d'accord. Non mais, elle est pas bien ou quoi, elle a pas compris que ce qui fait roidir son vit c'est justement la résistance, le dégoût même chez une femelle!
Hééé ouiii, le Trudulf est complètement marteau: il n'aime pas quand la femme est docile et consentante.
Et la v'là qui aguiche, qui s'tortille, se trémousse, se cambre pour mettre en avant son p**** de sacré beau fessier! Tudieu, elle est craquante la petite brunette...enfin surtout son cul.
Mais palsembleu, pourquoi elle devient consentante!


Trudulf sent son membre mollir ce qui le colle dans une rage froide: il lui colle d'abord une claque très forte sur ses rondeurs d'albâtre.

Sale femelle! Crie donc ta haine du mâle! J'veux pas que tu sois d'accord!Il lui balance une mandale sur son intimité puis la roue de coups sur sa splendide chute de rein, à s'faire damner un régiment de soudards.Alleeez, hurle ma belle, fais-moi envie!

Il la larde de coups de poing sur les flancs qui rougissent très rapidement. Il lui file des plats de paume sur les fesses, de plus en plus violemment.
Tiens, prends ça ma donzelle d'amour! ces caresses sont plus douces que des plumes!Aaahhh Centule, c'est divin de la frapper ainsi! Je ne m'arrête plus!

Il la bat comme un fou furieux, la pince, lui tord ses rondeurs, la griffe...mais rien ne vient, son membre est lamentablement en berne. Alors, la folie lui monte à la tête, la rage l'aveugle et il lâche sa haine et sa rancoeur en frappant, encore et encore ce corps quasiment parfait. Il hurle sa frustration, il éructe son engorgement séminal en lui bavant des injures, des mots sales, en la rudoyant tant et plus que la blancheur de sa peau délicate disparaît sous le rouge des meutrissures.

Qui parviendra à arrêter le Trudulf qui s'enfonce dans une folie meutrière?
Shawie
Réel échec et pas des moindres … aucun mouvement, rien ne fut possible, pas même une ouverture. Elle sentit simplement le corps de Centule se redresser au dessus d’elle … c’était le moment de bouger, d’essayer de se sortir de ce pétrin. Alors, un regain d’espoir lui donna un brin de force malgré l’emprise du maraud. Elle se fit la plus mince possible et sortit de l’étreinte qui la retenait prisonnière mais elle n’eut en aucun cas le temps de quitter ce lit. Une douleur sur la fesse puis là et ici … elle se retrouva coucher malgré elle pour un enchainement, une haine dont elle ignorait la raison. Ne c’était elle pas montrée docile, proposant même des services qui la répugnaient pour satisfaire la fierté masculine ? Non, elle ne comprenait rien aux hommes décidément.

Les coups reçus lui bloqua le souffle. Plus les insultes fusaient, plus elle tentait de rester de marbre, de subir, d’être condamnée à être une chose. Ces mains se portèrent sur ces côtes puis sur ces reins, essayant de se protéger comme une chose fragile, aucune riposte, elle en était bien incapable. Le visage se faisait, désormais lui aussi griffer, frapper sans raison. Chaque parcelle de son corps recevait, encaissait, se tordant de douleur, la brune termina par se retrouver sur le sol, plat ventre sur le plancher, essayant lamentablement de ramper vers une recoin, un simple moment de répit. Un toussement échappa de sa bouche où une salive en sang en fut éjectée, ces paupières se faisaient de plus en plus lourde. Dès qu’elle tentait de les fermer, les coups recommençaient de pleuvoir.

Sa chemise ensanglantée lui caché le peu de dignité qu’il lui restait, les larmes se joignirent au bain sanglant d’une chambre pourtant si banale. A bout de force, elle continua de se trainer sur le plancher direction sa chaise où reposée paisiblement son arme. Jamais elle ne la quittait jamais bon sang ! Qu’elle idée avait elle eu de la déposer. Elle se maudissait tellement. L’homme perdait le peu de raison qui lui resté, les coups se durcirent encore plus, elle plia et laissa tomber sa tête sur le plancher dans un cris à briser le verre.

Elle vivait la scène à travers une vague flottante. Entendant toujours ces injures, son corps ne se contractait plus sous les poings de l’individus, il marquait simplement, encré dans sa chair. Elle resta allongée derrière le lit devenu calvaire, elle lâchait prise, se laissant partir lentement.


Qu’on en finisse …

Arriva-t-elle a balbutier. En plus des larmes qui coulaient, elle se mit à culpabiliser de ne pas avoir su lui dire son attachement, de s’excuser simplement pour cette ridicule dispute. Qu’elle la possédait entièrement, aveuglement amoureuse d’un péché de luxe, qu’elle pensait ne plus revoir. Que les dernières images qu’elle aurait de sa balafrée serait ces larmes. Deux corps, deux âmes … non deux cœur unis, prête à partir se confesser directement auprès du Très Haut les paupières se fermèrent.
_________________
--Centule


Saloperie de boursemolle de Trudulf ! Une seconde il est prêt à forcer son passage dans la femelle, la seconde suivante il perd sa rigidité tout autant que sa tête.

Trudulf !

Le Centule, il aime les femelles qui se débattent, pas les cadavres, et c'est bien un cadavre qu'ils vont avoir pour se vider, si la couillure s'arrête pas de la frapper.

Trudulf !

La voix de la pustule résonne, impérieuse, mais rien n'arrête plus le Trudulf dans sa folie furieuse. Ca pourrait le désengorger, le Centule, mais en fait c'est plutôt le contraire. Voir la femelle ramper sur le sol, meurtrie de coup, ça l'excite encore plus, et si son compère n'est visiblement plus en état de forcer l'étroitesse de la vierge, lui, il s'en sent plus que jamais la vigueur.
Un cri éclate, presque à en faire trembler la fenêtre, et la femelle semble abandonner, murmurant une exhortation à en finir qui décide enfin la pustule. Le membre douloureux, tendu par un désir qui ne fait que grandir, l'homme se déplie, se dresse, aussi fier que son vit toujours à l'air, et empoigne le Trudulf avant de l'envoyer violemment s'écraser tête la première contre le mur. S'ils sont compagnons de larcins, ça n'empêche en rien le Centule d'utiliser toute sa force et d'y aller de bon coeur, sans un gramme de culpabilité. Pas question de se taper un cadavre !
Un coup d'oeil au fou furieux pour s'assurer qu'il ne se relève pas, et voilà la pustule qui s'approche de la femelle, toujours au sol, la dominant de toute sa hauteur.


Désolé ma jolie, il s'controle pas bien l'Trudulf, mais t'es à moi maint'nant, on va s'amuser.
--Trudulf



Nom d'un chien, que se passe-t-il? Il entend sa pustule lui hurler d'arrêter! mais il ne peut plus s'arrêter, il doit bien le savoir le Centule! Depuis le temps qu'ils sont compagnons de larcins et de roueries!

C'est alors que la chambre, la donzelle, même Centule, disparaissent....il a eu l'impression de voler puis plus rien...le noir le plus sombre, le plus profond, est-ce ça l'Enfer?
Lumena
La nuit tombait sur les rues de la ville, et la température baissait de minute en minute.
Précédée par son souffle blanc, Lumena s'avançait vers la place centrale, là où se trouvaient la plupart des auberges. Frissonnant, elle resserra son manteau de laine autour d'elle et déchiffra une dernière fois le vélin qu'elle avait toujours en main. "Le chat perché"... Elle le savait, s'en souvenait, après l'avoir lu maintes et maintes fois, mais découvrir et redécouvrir l'écriture de Shawie, sur le parchemin froissé, la rassurait, l'encourageait même à accélérer le pas.
Auberge après auberge, elle passa les enseignes usées et les flammes chevrotantes des lampes à huile qui les éclairaient, espérant que chaque nouveau bâtiment serait le bon.
Le temps se trainait, s'étirait interminablement... Depuis quand marchait-elle ainsi ? Depuis des heures ? Des jours ? Des minutes, en vérité, mais l'esprit joue parfois des tours, surtout lorsqu'il est fatigué.
Elle allait revoir sa voleuse, sa brebis... Mais pourquoi ? N'avait-elle pas passé les derniers jours à implorer le pardon divin en essayant d'oublier cette nuit dans la capitale bourguignonne ? Pourtant, ce pigeon venu de nulle part... La brigande voulait la voir, elle avait quitté l'armée... Peut-être était-elle prête à retrouver le chemin de la vertu ? La vertu... Ses joues s’empourprèrent à cette pensée. La luxure ne faisait pas partie du chemin vertueux... L'amour, par contre... Mais où commençait l'une ? Où s'achevait l'autre ?

Secouant la tête pour se sortir de ses pensées, elle fit glisser le métal de ses yeux de l'enseigne devant elle au vélin dans sa paume, puis de nouveau à l'enseigne.


Le chat perché... Murmura-t-elle, comme dans un rêve.

Sa voleuse était là, toute proche, derrière l'huis, derrière le mur épais... Elle prit une profonde inspiration et pénétra dans le bâtiment, serrant toujours dans sa main le message fatigué.
Malgré plusieurs chandelles qui se consumaient, l'endroit était vide. Quelques écus semblaient attendre l'aubergiste, sur le comptoir, mais ce dernier devait sans doute être occupé ailleurs... Et maintenant, quoi ? Devait-elle aller frapper aux portes de chaque chambre dans l'espoir que Shawie se trouve derrière l'une d'entre elle ? Grimpant les quelques marches qui menaient à l'étage, elle se plaça devant la première porte et se figea, hésitante. Frapper aux portes dans une auberge, et puis quoi encore ? Elle allait se faire embrocher, ou pire, à déranger ainsi une clientèle qui ne devait pas compter les gens les plus vertueux du duché.

Elle en était là de ses considérations quand le cri la traversa, lui nouant les entrailles. Faisant volte face - le cri lui était parvenu de derrière -, elle n'eut pas le temps de réfléchir que sa main libre ouvrait déjà la porte, comme dotée d'une volonté propre. Le temps s'arrêta, pour elle, et c'est durant une éternité qu'elle dût regarder le spectacle qui s'étalait devant ses yeux.
Un homme qui venait de heurter le mur, dans un coin, et qui ne bougeait plus. Un autre, gigantesque, qui parlait à une silhouette sanguinolente, prostrée sur le sol. Sauf qu'elle la connaissait, cette silhouette. Celle qu'elle avait connue forte et fière était brisée, recroquevillée, à demie nue et baignant dans son propre sang. Sa brigande... Sa brebis... Son amour...

Quand le temps se remit en marche, elle vit l'homme se baisser et se saisir du corps tuméfié pour le jeter sans ménagement sur le lit. Un instant, elle aperçut même le membre durcit du monstre, fièrement dressé.
Non... Non... Elle voulut crier, hurler ! Rien ne sortit de sa gorge serrée, et des larmes brûlantes lui montèrent aux yeux. Seigneur... Non !
L'être abjecte manipulait le corps fragile, désarticulé, le positionnant à sa convenance, prêt à voler une intimité sur laquelle il n'avait aucun droit.
Le coeur au bord des lèvres, Lumena se détourna du spectacle révoltant, et ses pupilles furent attirées par un éclat métallique tout proche. L'arme de sa voleuse... Comme dans un rêve, elle se vit saisir l'épée. Dans son esprit dansaient les images d'une autre lame, cette miséricorde dont elle portait désormais la marque, les souvenirs se superposant aux images du présent. Le corps ensanglanté de sa brebis, la bête en rut qui s'apprêtait à la posséder, l'autre bête qui l'avait marquée, elle, et avait tué son père de coeur...
Pardonnez moi, Seigneur.

Dans un élan sauvage où se mêlèrent rage, désespoir, amour et vengeance, elle se rua sur la montagne immonde, lame levée, et pria comme elle n'avait jamais prié... "Sauvez Shawie, Seigneur." ...prête à offrir sa vie pour sauver celle de la brigande, comme son père de coeur l'avait fait pour elle, autrefois.

_________________

(¯`·.(¯`·._.··· Z'avez le RP qui vous démange ? Ca tombe bien, moi aussi... ···._.·´¯).·´¯)
--Centule


Tout à son excitation et à son triomphe, le Centule se rend pas compte que la porte de la chambre a été ouverte, et qu'on l'observe...

D'une oreille distraite, il entend le Trudulf qui se met à ronfler contre son mur. L'est solide le bougre, voler en travers de la pièce comme ça, ça aurait tué plus d'un gars. En tout cas, entre le coup sur la tête et ce qu'il a dû picoler avant, il est pas prêt de se réveiller, ce qui arrange la pustule.

La bouche déformée par un sourire carnassier, il se penche vers la femelle et l'attrape sous les épaules pour la balancer sur le lit, devant lui. Ecume aux lèvres, il la regarde, la palpe, se saisit des cuisses tuméfiées et les écartes sans ménagement, admirant l'intimité exposée qu'il s'apprête à ravager.
C'est en tirant sur le corps désarticulé pour le rapprocher de sa virilité, avant le coup de rein conquérant, qu'il sent la morsure du fer, dans son dos, puis ses entrailles. La respiration sifflante, il lâche la femelle et se retourne rapidement, envoyant voler contre le mur, d'un revers de la main, la balafrée qui vient de le planter, comme il l'aurait fait d'un vulgaire insecte.

Un grognement, et une de ses mains essaie d'atteindre l'épée, dans son dos, sans succès. Sa vision se brouille, ses poumons lui semblent emplis de plomb. Gouge ! Veut-il hurler, mais de sa gorge ne sort qu'un borborygme humide qui se transforme en toux grasse et le force à cracher le sang qu'il respire. Son propre sang...
La pièce tourne, et d'un coup, il est à genoux, puis face contre le sol, un voile noir devant les yeux.
Au loin, très loin, il perçoit encore un temps sa couillure qui ronfle, et puis ne restent que les battements de ce coeur - le sien ? -, de plus en plus lents, de plus en plus faibles...
Shawie
Secouée, peut être même encore frappée, elle n’en savait rien, son esprit s’égarée dans une sorte de petit coma réparateur et réconfortant. Elle avait atterrit sur le lit douillet, les jambes mi-ouvertes, un bras sur le visage et l’autre tombant à côté. Paisible, attendant patiemment son sort, devenue docile, plus aucune plainte, plus aucun mot plus haut que l’autre, ni provocation qui faisait sa marque de fabrique. Non, juste un boulevard sans encombre pour accéder au cul de sac. Résignée à l’accueillir en elle comme un vulgaire bout de viande, qu’importe, personne ne le saurai, ne la verrait ainsi, elle était visiblement prête à accepter la punition. Des brulures, des équimoses sur ces cuisses brulantes de douleur. Pas même un soupire ne sortira de sa bouche.

Bien trop vite parlé, il se passait quelque chose dans la pièces car elle sentit la main du géant s’enlever d’elle, comme surpris. Par malheur, elle était là. Un œil mi ouvert, vague image d’une femme, c’était elle bien sur, venant encore à son secours mais … mais non. Une peine encore plus grande la prit, pourquoi devait elle assister et surtout voir ça … non non, relève toi et bat toi. La brigande peut simplement se rendre compte que le géant se tombe au sol juste après avoir balancé une mandale sur ca belle.

Lum, bon dieu, sort d’ici, laisse moi. Je ne mérite que ça. La raison n’avait plus sa place en ces lieux. Assistant à la scène en spectatrice, elle paniqua à l’idée de voir sa balafrée, oui la sienne, blessée par ce goujat. C’est bien connu qu’un brigand attaque dans le dos -surtout si c’est une femme. Elle se redressa du lit, cherchant du regard Lum, les yeux remplis de larme qu’elle tentait tant bien que mal à dissimuler, elle se leva et profita de l’état lamentable de la montagne pour achever le travail. Elle appuya de toutes ces forces -enfin ce qu’il lui restait- sur son épée pour achever Centule.

Une fois le craquement entendu, elle prit sur elle pour ne pas s’effondrer, pour ne pas pleurer comme une pucelle apeurée et accourra à côté de sa belle. Le revers de la main avait du la secouer, pire encore, la blesser ! Une main tremblante délicatement posée sur elle, juste pour la sentir une nouvelle fois. Puis elle réalisa doucement, ce qu’elle venait de subir, elle se dégoutait d’elle-même, voulant enlever la crasse de ces monstres sur son corps, gratter pour trouver une nouvelle peau, une nouvelle âme.

Impossible de craquer ici : elle s’essuyait le visage, refermée sa chemise cachant les traces de la soirée, cherchant du regard ces braies, les yeux lourds voulant se fermer. Le moindre geste la fit grimacer, cette douleur au bas ventre la lancée, les mots ne sortaient plus, seules les larmes coulaient sur ces joues. Il fallait partir d’ici avant que l’autre ne se réveille. Serrant les dents, elle attrapa le bras de Lum pour tenter de la lever, en vain bien sur.

Plus elle la regardait, plus elle se sentait indigne d‘elle, c‘est pourquoi elle évita contentieusement son regard, alignant quelques mots pour se faire comprendre. Presque lâché sèchement, seul refuge qu‘elle avait trouvé à cette horreur. Ignorer la chose pouvait peut être la faire oublier et surtout faire croire que cela n‘était rien.


On doit partir.

Elle aurait voulu se jeter dans ces bras, se laisser mourir de cette honte. Pleurer et se laisser simplement mais non … elle n’était pas comme ça. Même si le moindre mot la ferrait craquer, elle tenait à garder bonne figure.
_________________
Lumena
Un premier choc, lorsque l'épée rencontra le monstre et que Lumena fut stoppée net dans sa course folle. Regard affolé... L'avait-elle blessé, au moins ? Ses mains tremblantes se décrispèrent de la poignée de l'arme, mais le métal ne bougea pas, incrusté dans le dos de l'homme. Petite victoire... Elle aurait pu sourire si l'heure n'avait été si grave. Il fallait s'en aller, prendre sa brebis et l'emmener loin de cette chambre maudite...
Un deuxième choc, et la pensée n'eut pas le temps de se concrétiser en action. La pièce se mit à tourner et la balafrée se retrouva au sol, goûtant au sang de sa propre lèvre fendue et sentant son coeur battre dans les chairs de sa joue.
Une éternité plus tard, un craquement sinistre se fit entendre, puis une main délicate vint se poser sur elle, la tirer par le bras... "On doit partir."... Shawie ? Tout se remit en place, d'un coup. La chambre, le monstre, sa brebis, l'horreur... Son esprit cotonneux se désembruma et elle ouvrit les yeux.


Shawie...

Soudain impassible, elle se releva et ôta son lourd manteau de laine avant de le passer autour du corps de la brigande. Oui, il fallait partir, et vite. Plus tard, elle pourrait pleurer. Plus tard, elle pourrait demander pardon, hurler, s’effondrer...
Machinalement, elle se baissa pour ramasser le morceau de vélin qui l'avait guidée jusqu'ici et qu'elle avait dû laisser tomber lorsqu'elle avait lâché l'épée.


Allons-y...

Passant un bras autour de sa voleuse et lui offrant l'autre afin qu'elle y prenne appui, elle se mit à avancer, priant à présent pour que Shawie puisse marcher jusqu'à la cabane qu'elle avait investie ces derniers jours. Demain, elle pourrait peut-être trouver un endroit plus confortable, quitte à utiliser les précieux écus volés de la brigande. Ce soir, il fallait seulement fuir et trouver refuge, panser les plaies et se reposer.
_________________

(¯`·.(¯`·._.··· Z'avez le RP qui vous démange ? Ca tombe bien, moi aussi... ···._.·´¯).·´¯)
Shawie
Le manteau fut accueillit sans rien dire, un simple regard vague pour la remercier, c’était réconfortant de sentir une odeur des plus délicates. Un bras autour d’elle, l’autre tentant de se tenir, elle réapprit presque à marcher douloureusement. Lentement, elle arqua, peinant, grimaçant, menton tremblotant sur les marches de l’auberge afin de les descendre. Cruelles marches, sadique fuite, et qu’elle sombre lentement, s’appuyant de plus en plus sur sa canne humaine. Le regard sur le sol, les pavés devenaient soudainement source de distraction. L’auberge quittait, le froid la paralysa encore plus, songeant de plus en plus qu’elle n’aurait pas du quitter le lieu de l’enfer, qu’elle aurait du tuer l’autre acolyte.

Pieds nus, elle ne disait toujours rien, renfermant des hurlements de douleurs insoutenables. Paradoxalement, elle se sentait bien là, avec elle, juste le contact de sa peau lui suffisait pour arrêter cette envie de craquer. Sans s’en rendre compte, elle finit par presque se laisser complètement porter, ces jambes fléchissant sous son propre poids. Essoufflée même et cette envie de rendre qui lui prenait au plus profond d’elle. Elle ralentit la cadence, se retournant, vérifiant qu’elles n’étaient pas suivis.

Puis elle stoppa un moment, s’appuyant encore et toujours contre sa balafrée et son regard se posa sur cette lèvre blessée à cause d’elle. Fixée dessus, ca lui rappellerait qu’elle lui devait la vie …qu’Aristote gagné cette partie de bras de fer avec la brigande. Elle ne savait pas où elles allaient, elle suivait, se laisser guider par la seule personne de confiance, peut être ne lui ferrait elle jamais de mal, elle.

Une concentration pour sortir une phrase de nulle part. Elle était incapable de lui dire merci pour le moment, de lui dire qu’elle l’aimait et qu’elle était désolée. Son bas ventre se contracta, son ventre suivit, la tête se mit à tourner sans raison.


Je ne peux plus, je n’y arrive plus, pardonne moi.

Puis d’un coup, ces jambes lâchèrent prise et sa tête bascula, plus aucune prise de la part de la brune pour se soutenir seule. Les paupières aussi lourde que dans la chambre, sombrée lentement dans un long sommeil.
_________________
Lumena
Pas ici, pas maintenant ! Pas en plein milieu de ces rues sinistres, exposées et dans le froid !
Tombant à genoux aux côtés de la brigande, elle la prit dans ses bras, lui calant la tête contre son cou. Sans réfléchir, elle referma le manteau qui laissait paraitre une jambe indécente, et se mit à se balancer d'avant en arrière, berçant doucement sa voleuse contre elle.


On est presque arrivées... Reste avec moi, je t'en prie... Encore un effort...

D'une main, elle repoussa les cheveux du visage abimé, prenant le temps de détailler plus avant les blessures de sa belle avant d'effleurer à peine une joue du bout des doigts, n'osant pas la toucher de peur de lui faire mal.

Reste avec moi, Shawie... Lève toi, tu peux le faire je le sais... Juste un dernier effort...

Elle allait se mettre à pleurer, là, au milieu de cette rue, frigorifiée, elle allait craquer, fondre, s'écrouler. Il fallait bouger. Bouger avant de réaliser ce qui venait de se passer, avant d'être rattrapée par la réalité, avant d'être malade. Il fallait bouger, avant que le cadavre ne soit retrouvé. Avant que l'autre bête ne se réveille...

Lève toi, Shawie !

Cette fois, la voix s'était faite plus ferme, plus urgente. Faire appel à l'instinct de la voleuse, lui soutirer les rares forces de réserve qu'elle devait avoir, la pousser jusqu'au bout, jusqu'à être sauves.
_________________

(¯`·.(¯`·._.··· Z'avez le RP qui vous démange ? Ca tombe bien, moi aussi... ···._.·´¯).·´¯)
Shawie
Cette douceur la laissa inconsciente un moment, n’entendant que les bruits de la nuit ainsi qu’une douce voix qui la berçait. Tête callée, elle ne bougea plus, ces muscles se pétrifiant par la même occasion, mais elle était bien. Elle se voyait à ces débuts, lorsqu’un simple vole de pain lui changea la vie. Il faut toujours un commencement et le tournant fut cette journée. Elle appris les ficelles du métier comme on dit, comme embrigader dans cette logique de prendre ce qui ne lui appartenait pas. Plus les années avaient passées, plus c’était encré en elle, un logique irréfutable qui trouva contre thèse les années suivantes.

… Toi … sursaut de la brune à ces mots. Lève toi … lui agressa les oreilles. C’est bien ce qu’il lui fallait, qu’on la remue sinon elle se serait bien endormie ainsi, paisiblement. Elle rouvrit les yeux et déposa un simple baiser sur la joue de sa sauveuse avant de se relever entrainant par la même occasion sa douce.

Elle essaya de se suffire à elle-même, sa main resta quand même positionnée autour d’elle pour se poser sur son épaule, s’agrippant à ces vêtements, elle emboita le pas dans un dernier souffle. Interminable cette route, ca oui, dieu qu’elle savourerait un endroit chaud. La seule chose qui la préoccupait pour le moment c’était de savoir si elle reverrai son arme. C’est qu’elle y tenait quand même à ce bout de fer. Mais elle tenait d’avantage à autre chose, qui d’ailleurs, s’empressa de reprendre appuis sur elle.

Dédramatiser cette situation au plus vite, cela tourner comme à une fin heureuse. Elle se devait de rester consciente, du moins pour parvenir à l’endroit prévus. Un pas après l’autre, doucement mais surement, le chemin avançait et la peur s’éloignait en même temps que cette auberge. Le vent lui fouettait de temps à autre le visage, paralysant légèrement la bouche.

Je ne peux plus, impossible, arrêtons ce massacre, laisse moi ici … tous ces mots lui restèrent bloquer au fond de la gorge.


Ton piaf n’est pas la dis moi ?

Et ta lèvre .. tu es blessée.


Bon dieu que ce supplice s’arrête au plus vite. Laisse moi m‘endormir, laisse moi partir loin de la souffrance. Nouveau sursaut d‘orgueil vite rattrapé par la réalité.

Où allons nous ? Est-ce loin encore ? Je suis désolée … je vais craquer, je ne suis pas aussi forte. Dépose moi là, je t‘en conjure.
_________________
Lumena
Mon p... ? Non, pas là. Et ma lèvre, ce n'est rien.

Au moins, elle s'était relevée. Au moins, elle avançait. Lumena aussi, commençait à se demander si la route allait encore être longue. A l'aller, il lui avait semblé marcher pendant des heures, ce retour, lui, était interminable. Soutenir la brigande, la pousser à avancer, maintenir le manteau fermé pour la garder au chaud, la serrer contre elle, la réconforter... Son esprit n'était qu'une série d'actions à accomplir, encore et encore. Soutenir la brigande, la pousser à avancer...

Nous y sommes presque... Sois forte, encore un peu. Pour moi...

Alors qu'elle n'y croyait plus et commençait à perdre espoir, elle reconnut une maison, puis une autre...

Ici, c'est ici, encore quelques pas, Shawie !

Gagnée par un regain d'énergie, elle prit un peu plus sur elle le poids de la voleuse, la trainant presque jusqu'à la maisonnette. Un coup d'épaule dans la porte laissée entr'ouverte, et Lumena put accompagner sa belle jusqu'à la modeste paillasse où elle l'aida à s'allonger avant de la couvrir d'une couverture, en plus du manteau qui l'enserrait toujours.

Maintenant, tu peux te laisser aller.

Oui, mais pas elle... Durant ses prières elle n'avait pas pris la peine de chauffer l'endroit, et maintenant qu'elle avait une blessée à soigner, elle le regrettait amèrement. Son fusil d'acier était dans sa besace, abandonnée dans un coin de la pièce, mais elle ne trouva ni silex, ni herbes sèches, ni bois, et dut se résoudre à abandonner l'idée d'un bon feu. Sourcils froncés, lèvres serrées, elle se contenta de verser un peu d'eau dans une écuelle laissée à l'abandon et de revenir s'installer près de la brigande.

Pardon...ça risque d'être douloureux.

Elle arracha un bout de sa propre chemise qu'elle imbiba d'eau, et se mit à doucement nettoyer le visage de Shawie. Avec des gestes délicats, elle écarta la couverture et le manteau, débarrassa la brune de sa chemise souillée et continua de nettoyer chaque plaie minutieusement.
Lorsqu'elle fut satisfaite de ses soins, même sommaires, elle se déshabilla dans le froid et vint rejoindre son autre sous le manteau et la couverture. A défaut de feu, son corps la réchaufferait...


Demain, nous trouverons un autre endroit. Nous aurons du feu... Tu verras...
_________________

(¯`·.(¯`·._.··· Z'avez le RP qui vous démange ? Ca tombe bien, moi aussi... ···._.·´¯).·´¯)
Shawie
Enfin allongée, les derniers mètres furent lamentation véritable. En entrant dans la bicoque, elle se demanda aussitôt ce que Lum pouvait bien faire en ces lieux si … pauvres. Pourquoi n’avait elle pas prit une chambre à l’auberge, pourquoi rester dans une tas de bois par l’hiver qui arrive. Oubliant déjà ce qu’elle pensait, elle resta étalée sur la paillasse, se laissant faire, incapable de bouger la moindre partie de son corps. Un tissu effleura son visage, grimace oblige, chaque parcelle parcourut par ce tissu la faire tordre de douleur pour finir par se détendre à côté de la chaleur corporelle de sa douce.

Un simple mouvement pour se rapprocher encore un peu, bras en protection sur son ventre, elle se refuse à dormir sachant pertinemment qu’une fois les yeux clos pour de bon, elle revivrait cette scène encore et toujours. Visage tourné de l’autre côté afin de se cacher, les larmes recommencent à couler sans plus aucune retenue, de simple spasme peuvent laisser penser ce qui se trame en cachette.

Quelques minutes d’apaisement pour un moment de folie … la brune se débat contre elle-même, cherchant ce maudit tissus qui l’a nettoyé quelques minutes auparavant. Elle ne voulait pas de feu, elle voulait laver la souillure qui empestait sur elle, voulait arracher, retirer, laver cette sensation de ne plus être maitre d’elle-même. Une douce folie et elle se redressa, assise en colère et attrapa violement le bout de tissu déposé pour s’en saisir et commencer à appuyer sur son corps avec. Ces cuisses subirent le fort imparable d’une panique extrême qu’elle devait se nettoyer, plus elle appuyait, plus elle avait mal, plus elle se devait de continuer. L’intérieur de ces cuisses subirent le même sort ainsi que son vente endoloris.


Non !

Incontrôlable, délirante, ces yeux rougissent sous la peine et la douleur, les larmes s’écoulent chaudement alors qu’elle s’affère à nettoyer puis qu’elle se tourne vers la balafrée hors d’elle :

Ne me regarde pas ! Je suis sale, je suis … salie par tout ce que je déteste, tout ce que je méprise. Artistote m’a puni pour ce que je t’ai fais, il a eu raison, j’aurai du mourir … pas vivre avec ça. Tu ne peux plus me toucher ni me regarder, je me dégoute tant.

Puis la voila qui tente de partir dans le simple apparat que lui a donné la vie. Commençant à sortir une jambe de la couche presque conjugal.
_________________
Lumena
Elle se serait bien laissée aller à dormir, elle. Des jours qu'elle ne dormait ni ne mangeait, des jours qu'elle priait dans le froid, à genoux. Et puis, dormir, ne penser à rien, comme c'était tentant. Demain, elle pourrait repenser aux derniers évènements pour en saisir toute l'ampleur. Demain...ou le jour d'après. Elle n'était pas pressée, à vrai dire.
Mais au lieu de se laisser aller, elle aussi, Shawie venait de se redresser et de s’emparer du morceau de chemise qui l'avait lavée quelques instants auparavant...

Lumena se redressa, interdite, et ne put que regarder sa voleuse se frotter la peau à presque se l'arracher. Ne pas pleurer, ne pas craquer... Demain... Le jour d'après... Pas maintenant. Elle prit une longue inspiration et arrêta dans leur course folle les mains de Shawie, ce qui eut pour résultat de lui faire hurler son dégout d'elle-même, triste retour à la réalité pour la balafrée qui tentait de l'éviter.


Je te regarde...

Elle avait voulu sa voix posée, mais l'émotion la fit trembler malgré elle. Nouvelle inspiration, et toujours ce mantra dans sa tête : ne pas pleurer, ne pas craquer. Posant une main sur la joue de sa voleuse, elle l'invita à la regarder, elle aussi, l'interrompant dans sa tentative de fuite.

Tu n'es pas sale... Ces hommes... Ces...bêtes... C'est le sans nom qui les guidaient.

Tendrement, elle déposa sur les lèvres de la brigande le plus léger des baiser.

Demain, je te promets un bain, en plus du feu. Mais ne me laisse pas... Pas encore...
_________________

(¯`·.(¯`·._.··· Z'avez le RP qui vous démange ? Ca tombe bien, moi aussi... ···._.·´¯).·´¯)
Shawie
L’avaient ils fait ? C’étaient ils introduit en elle qu’elle ne s’en souvenait pas ? Qu’elle l’aurait refouler si loin, qu’elle vivrait à jamais dans le mensonge. Elle ne voulait pas, ne pouvait pas se rappeler, c’était bien trop récent. Son cœur s’emballa, oubliant le froid de la pièce, son regard croisa enfin celui de sa belle pour que les larmes cessent enfin de couler. Elle ferma les yeux, se laissant embrasser, lui redonnant l’appareil sur cette petite blessure qui la préoccupait bien plus que les siennes. Un nouveau baiser humide sur cette plaie et ces bras s’enroulent autour d’elle, peut être pour la première fois. Sa tête se déposa puis se cache sur le creux de son cou, se calmant lentement, trouvant une respiration un peu plus normale.

Les yeux se ferment, la brigande s’allonge lentement en embarquant son réconfort avec elle. Il était hors de question de la lâcher ne serais ce qu’une seconde, il était essentiel de la sentir contre elle, c’est pourquoi, elle replia, en position fétale, ces jambes pour venir s’imbriquer dans les formes de Lumena. Un bras vient se réfugier simplement sur le ventre chaud de sa dulcinée, sans bouger peut être pendant plusieurs longue minute. Un calme apaisant la laissant se confier entre deux respirations saccadées.


Je ne te laisse plus, j’en suis incapable.

Je suis désolée, excuse moi. Cette .. Dispute était certainement le bon argument pour me refuser au bonheur que tu m’offres.


Se voulant rassurante, il était temps de se reprendre, de tenter de faire bonne figure, simplement de redevenir celle qu’elle était ou du moins tenter de le faire croire. Inconfortable position, qu’elle du se résoudre à quitter la chaleur humaine pour se remettre de son côté, gardant tout de même la mains sur la sienne. Il faudra apprendre à vivre avec cette chose qui lui servait de corps, corps qu’elle haïssait au plus haut point.

Même dans son état, elle pensait aux écus qui dormaient chez elle, se disant qu’une simple poignée pourrait leur faire savourer la douceur d’un drap, d’un crépitement de cheminée ou encore la saveur de friandise. Penchant la tête sous le sommeil, elle resserra sa main sur la sienne, légèrement.


Merci d’être venue .. Tu m’as sauvé … ils n’ont pas fait leur affaire.

De nouveau sa main qui se resserre en dévoilant un peu de ce qui c’était passé avant son arrivée. De ce qu'elle se souvenait dans les grandes lignes.

Ils n’ont pas fait .. Lum, rien.
_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)