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[RP ouvert à tous] Bourses vides et pieds gelés

El_feroz
Un jour...
Deux jours...
Et que ça neige, et qu'ils se pèlent les baloches ou les miches, tout dépend du point de vue selon lequel on se place...
Qu'ils se les pèlent pourquoi d'ailleurs ? Se demande Le Féroce, ya pas un chat dans le coin !
Trois jours même, et une branlée en prime, trois nuits passées entre ça et là, assez loin du chemin pour pouvoir allumer un feu en évitant de se faire repérer : faudrait pas que La Carpe gèle sur place (Bon... C'est pas tellement pour le mioche qu'il s'inquiète le chevelu, c'est surtout qu'il a pas envie d'entendre brailler la Colombe s'il reviennent avec un glaçon en guise de Carpo), et assez près pour voir qui arrive et ne pas laisser passer l'oiseau rare.

C'est d'ailleurs de poule aux œufs d'or qu'ils étaient en train de causer (là aussi précision : eux parlent et lui écoute, attendant juste le bon moment pour lancer un ou deux sarcasmes), imaginant combien pèserait sa bourse, tirant des plans sur la comète, se demandant s'il aurait une charrette et si ce qu'elle pourrait bien contenir se revendrait à bon prix, pour que chacun ait un joli pécule. La Blonde sourit, pensant sans doute à ses futurs achats, c'est à ce moment là que le fauché de Bohémien qu'il est se décide à siffler entre ses incisives et son éternel cure-dent, avec toute l'amabilité qui le caractérise :


- Ouais, c'est ça... Il est tellement rare le piaf, qu'on se demande s'il est pas déjà passé...

Et paf, ça c'est fait, emballé c'est pesé. Il cause jamais le bougre, donc quand ça lui arrive, c'est pour sortir un truc capital comme ici, il était bon de le préciser.

Autrement, il est pas du genre à se plaindre le ténébreux, il a même l'habitude des chemins et des campements de fortune, il a fait ça toute sa vie, non, c'est juste qu'il est du genre... A râler, bougonner et grogner, à trouver du poil aux pattes de la Féline, et là, à force de poireauter pour des prunes, il va finir par chercher des poux à La Buse si rien ne se passe...

Il a l'esprit de camaraderie que voulez-vous, il fera tout pour pas que la petite troupe s'ennuie....
--Jolie_coeur
[ Je vais bien, tout va bien ]



Il neige, il neige bergère, rentres vite tes blancs mouton, sinon... bah tu les verras plus


Elle n'est pas très grande, notre Jolie_coeur, elle a une taille dirons nous moyenne pour l'époque, des cheveux chatains foncés, des yeux verts. Sa peau hâlée met en valeur ses pomettes rebondies.

Comme beaucoup de femmes dans le royaume, elle est plutôt jolie, pas très épaisse mais avec des formes bien comme il faut. Bien sûr elle ne se trouve pas très jolie.


Elle avance lentement dans la neige, capuchée et enroulée dans sa cape. Seul le bruit de ses bottes s'enfonçant dans la neige trahit sa présence. La lune éclaire le chemin bordée d'arbres dont les feuilles ont fui quelque part sous le blanc manteau, et elle avance lentement. Les orteils engourdis par le froid et l'humidité, elle pense faire une pause.

Enfin se poser, allumer un feu, enlever ce cuir qui lui enserre les pieds, se rechauffer, et qui sait, dormir un peu, une main sur sa bourse et l'autre sur sa dague.

En attendant elle se contente d'avancer, tête baissée, pour se protéger des bourrasques, de toute façon l'horizon est le même depuis plus de trois heures qu'elle est partie : du blanc, du blanc et... bah du blanc pardi !
Hevidence
Troisième jour à se relayer au bord de ce chemin désert avec ses caramades d'aventures, troisième jour à se geler parce que cette foutue neige n'a pas pu attendre qu'elle inaugure sa nouvelle vie. Faut souffrir pour être belle il parait mais là pour le coup, c'est un peu de force dont elle manque la blonde. Elle se repasse la scène de l'avant-veille, elle l'a vu de près l'épée, elle a bien cru que le nouveau départ était fini avant de commencer. Elle en tremble encore même si elle fait croire à tout le monde que c'est de froid.

Alors pour se donner du courage, quand elle s'est assurée qu'aucun signal ne venait de l'arbre là-bas, elle songe à une chaude nuit au coin du feu dans la nouvelle bicoque où elle vient de s'installer. Ca lui redonne le sourire tout à coup à la blonde, elle en demande pas plus, elle préfère pas s'imaginer avec les poches pleines, d'ailleurs elle le pourrait pas, elle les a jamais eu vraiment, elle sait pas ce que c'est. Les belles tenues elle les préfère sur les autres, déjà que les braies c'est dur à supporter alors la robe où on s'emmele les pattes pour faire un pas, non merci c'est pas pour elle. Elle voyage léger la Croqueuse et quand ça devient trop lourd, elle s'allège les poches en bonne compagnie autour d'un bon verre. Ca aussi ça la fait sourire, c'est qu'elle s'en ait ramassé de sacrées des cuites. La dernière, un soir de déprime, l'avait cloué sur place au fond d'une cale pendant trois jours. Ca lui a servi de leçon.

La nuit tombe du coup, et avec elle le brouillard et le froid qui se fait plus mordant et c'est dans ce silence, que le Féroce sort sa réplique du jour. Ben ouais, il l'ouvre pas souvent le Féroce alors quand il le fait, faut y préter une attention toute particulière. Sauf que là, elle a beau retourner les mots dans sa tête de blonde, elle voit pas où est l'importance capitale. Un coup d'oeil aux autres qui restent sans réaction la rassure presque et comme il faut toujours qu'elle l'ouvre à tort et à travers la Croqueuse, elle met un point d'honneur à faire la conversation et balance


En même temps, les piaffes, laisse les passer. On crève pas encore de faim à ce point. Je préférerai du moins volatile en ce qui me concerne.

Et machinalement, elle regarde en l'air. Elle sent déjà l'oeil du Féroce agacé se poser sur elle et sa tronche lui dire tout ce qu'il pense de bien du genre "Bien une blonde celle-là, comprend rien à rien" , alors les étoiles dans le brouillard, c'est pas mal non plus.
Avalyne
Reste là ! qu'on lui a dit Ben oui mais pourquoi faire à part se geler les miches ... parait que le froid ça entretien. Surement pour ça que son postérieur est caréné du feu d'Aristote.

Elle garde un œil sur ses comparses adossée à son arbre de prédilection. Tu vas voir qu'il disaitta vie va changer. Oué ben elle crapahute toujours en lisère de foret et ses poches sont pas plus remplies qu'au début. Voir elles auraient même un peu diminuées ces temps ci.

Pi sont pas très causant. La carpe semble avoir gelé sur place, seule la buée qu'il expire prouve le contraire. Le Féroce grogne toujours autant et parle pour rien dire comme à son habitude, La croqueuse est toujours blonde et la Buse ... elle abuse ... pas un piaf qui a décidé de jouer les oiseaux migrateurs.

Quoique ... Sa main se tend à la rencontre d'un des siens afin de prévenir que ça bouge non loin.

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