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[RP]Val d'ombres pour une valombre.....

Helena.
[Le 28 octobre 1959 Poitiers]

Helena était au plus mal ne sachant quoi faire. Elle ne pouvait plus garder pour elle cette souffrance. Elle avait finalement quitté en cachette l’hôtel de Valombre pour se réfugier dans une auberge. Malgré sa blessure elle décida de reprendre la bataille rejoignant un groupe de maréchal malgré que son épée soit cassée. Son instinct de soldat était toujours présent et cela lui éviterait de tourner en rond, de cogiter.... Le soir était bien avancé. Elle s'habilla pris la seule arme qui lui restait ainsi que son bouclier. Elle se dirigea à pas feutré vers les remparts de Poitiers. Une nuit encore sanglante se projetait en avant comme toutes les nuits depuis une semaine. Elle salua ses frères d'arme.
Les combats firent ravage toute la nuit. La belle brunette les cheveux au vent se battit comme à chaque fois avec courage, grâce tout ce qui caractérisait cette jeune femme... Hélas elle ne vit pas arriver un coup. Surprise elle s'arrêta et grimaça en sentant la lame transpercer sa chair...Elle frissonna... Sa tristesse, sa peur resurgirent. Perdant tout son courage et sa force le combat engagé avec les trois royalistes qui l'entouraient était à son désavantage. Toute rage avait disparu du visage de la noble. Elle tentait tant bien que mal à contrer les coups mais chaque coup des ennemis l'affaiblissait d'avantage. Finalement elle tomba au sol dans un cri de douleur. Les royalistes repartirent à l'assaut d'autre ennemis laissant la jeune à terre. Doucement des perles d'eau glissèrent le long de ces joues. Elle posa ses mains tremblantes sur ses plaies importante essayant de compresser pour éviter de perdre trop de sang...doucement elle tomba dans l'inconscience tandis que le jour commençait à se lever....


[Le lendemain matin dans une tente...]

Doucement la jeune femme rouvrit les yeux. Elle regarda le ciel...non ce n'était pas le ciel. Elle se mit à paniquer...Suis-je à l'Hotel Dieu ? Pourvu que non.... Elle tenta de se redresser et grimaça de douleur. Elle vit s'approcher d'elle une bonne sœur

Mademoiselle ne bougez pas ! Je suis heureuse de voir que vous vous êtes réveillée. Je vais chercher le médicastre.

Helena posa son regard bleu océan embué sur la jeune nonne et lui attrapa la main

Mais....mais où suis-je ? Répondez moi je vous en pris....

La jeune nonne lui sourit avec gentillesse.


Ne vous affolez pas Dame. Vous êtes entre de bonne main. Nous vous avons retrouvez inconsciente au rempart de Poitiers. On vous a transportez dans cette tente pour y être soigné.
Ne vous agitez pas !


La jeune nonne parti laissant Helena pensive. Un homme d'un certain âge s'approcha du lit de la brunette.


Bonjour Dame Helena. Je suis le médecin Axel de Pandème. Depuis votre arrivée je me suis occupée de vos blessures physiques. Les royalistes vous ont pas épargné. Il va falloir que vous soyez prudente. Surtout pendant votre convalescence. Doit on prévenir quelqu'un de votre état ?

Helena écouta avec attention le médicastre


Non.....prévenez personne.


Très bien. A partir de demain vous pourrez quitter notre tente mais faites attention à vos blessures. Revenez dés que vous voyez une anomalie.

[Quelques jours plus tard, à l'Auberge]


Depuis la bataille elle n'était pas retourné au manoir des Valombre. Jake avait également été blessé... Elle avait pris une petite chambre dans une auberge. Elle était une ou deux fois sorti en taverne et avait du subir la colère et la jalousie de Jake. La brunette n'en pouvait plus. Assise au petite bureau de la chambre elle craqua et décida d'écrire à la Vicomtesse Oane de Surgères. Elle sorti sa plume et un morceau de parchemin. Elle mordilla légèrement sa plume puis la laissa doucement glisser sur le parchemin


Citation:
A Poitier, le Le 1er jour du mois de novembre de l'an de grâce 1459

A Dame Oane de Surgères
Vicomtesse de Frontenay & Baronne de Luçon

Veuillez m'excuser de mon audace qui vous vaut cette lettre...

Après votre visite hier à mon chevet j'ai beaucoup réfléchie et hésité... Jene sais pas vers qui me tourner et tout simplement je me permets de me tourner vers vous. Je suis perdue... Je ne sais plus quoi faire et j'ai peur. Plus rien ne va entre Jake et moi même. J'en suis même arrivée à m'enfuir en cachette de l'Hotel de Valombre. Je vis et dors actuellement dans une petite chambre dans une auberge au centre de Poitiers. Elle n'est pas très confortable mais suffisante pour moi seule et ma fille Anna. Je n'ai pas osé emmener Stanislas le laissant au soin de la Gouvernante....

Je suis perdues,seule, je vous en prie aidez moi.....

Puisse le Très-Haut veiller sur vous
Avec tout le respect que j'ai pour vous




Helena regarda le parchemin et le relu une dernière fois. Elle se leva avec difficulté pris sa colombe blanche entre ses mains tremblantes.
Elle roula le parchemin et le scella puis l'accrocha avec un ruban rose à la patte du volatile et le lâcha par la fenêtre. Elle regarda sa magnifique colombe s'éloigner.


Edit: petit soucis de cronologie ^^
_________________
Oane
[Surgères, le 2eme jour du mois de novembre 1459]

Oane était, comme à son habitude, partie à la chasse au faucon – à défaut de royalo on attrape des grives - avant de s’en retourner se changer puis se mettre à sa table de travail. Penchée vers des parchemins, son visage de porcelaine affichait une mine sombre. Déjà que son nouvel arrêt forcé suite à une autre bataille où elle fut encore blessée l’empêchait de prester son épée pour son comté ; enfin l’épée, c’était vite dit : elle avait encore brisé la dernière et avait le plus grand mal à s’en procurer une nouvelle qui soit maniable- Oane était partagée entre ce sentiment d’impuissance qu’elle éprouvait à attendre de pouvoir enfin rejoindre les rangs de l’armée poitevine et de la crainte mêlée que la malédiction de la vierge noire ne frappe encore, elle et ses compagnons d’armes.
En sus, les nouvelles n’étaient pas bonnes : les greniers étaient presque vides. La guerre avait fait des ravages. Des champs avaient été piétinés et ravagées par le passage des armées royales, des paysans massacrés et les autres partis au front dans les armées poitevines revenaient éclopés ou ne revenaient poinct. Ainsi, les terres encore cultivables de Luçon de Saintonge ou de Frontenay restaient en friche ou les moissons pourrissaient sur pied faute de main d’œuvre. Et pendant ce temps al pénurie et la famine frappait tout aussi surement que les épées et les haches. La situation de la maisonnée des Surgères comme celle du comté en général et de toutes les provinces en guerre étaient de mesme supposait elle. Elle soupira puis posa son regard bleu par delà les vantaux sur la campagne environnante. Les bois comme en écho à l’histoere des hommes affichaient leur feuilles ensanglantées sou le soleil d’automne. Oane rangea le parchemin puis en saisait un autre. Le scel l’interpella.

Elle reconnu celui de la maison de Valombre. Or la veille, oane était allé rendre visite à Héléna. Elle souhait alors en savoir plus sur l’état de Jake. Son passage sur son trône lui avait coûté si cher que la foy semblait le déserter. Nebisa de Malemort non contente de l’avoir déclaré félon et de l’avoir privé ainsi des hosneurs du à son exercice, elle s’était en sus acharné et lui avait spolié le commandement de l’Ostel Dieu de Paris.
Oane avait pour la première foy eut peur pour Jake. Elle n’était pas sure qu’il s’en remettrait or elle avait beaucoup d’estime pour lui et son travail. Comme elle ne s’entendait guère avec lui depuis des lustres, leur récente rencontre où elle lui avait proposé de l’intégrer à sa famille avait encore un goût de cendres dans sa bouche, elle avait décidé d’aller s’enquérir de sa santé auprès de son épouse.

Quelle ne fut alors sa surprise de découvrir une Héléna apeurée et vaincue, elle, la si fière et si vaillante guerrière de l’Ost poitevin, la femme qui a bravé le Dieu des batailles enceinte, était là grise, terne, fanée sans entrain et le pis c’est qu’elle en attribuait la faute à son époux Jake et non à sa récente blessure ou à la guerre. Jake qui aurait changé et se serait montré jaloux, intransigeant, colérique, étouffant. L'amour e cage ne survit pas, il meurt. C'était bien l'une des seuls chose qu'Oane croyait savoir sr l'amour. La comtesse eut un pincement au coeur : pour elle Jake et Héléna était un modèle de couple uni par l'amour une réussite, et un espoir, et voilà que ce bel idylle se fissurait. Le coeur d'Oane se fendillait en mesme temps. Les histoeres d'amour finissent mal en général. Alors pourquoi accroire en l'Amour ?

La jeune femme décacheta le pli et le lut.
Elle resta un moment songeuse avant de prendre sa plume et de la faire crisser sur le vélin à son tour.





De Surgères, en ce deuxième jour du mois de novembre de l'an de grâce mille quatre cent cinquante neuf

Chère dame Héléna de Valombre,

Je vous remercie de vostre confiance infinie et vous promet de me tenir à vos cotés en ces moments difficiles. Ordres ont déjà été données pour que si vous vous présentez vous et vos enfants au castel de Surgères, les portes vous soient ouvertes et que vostre séjour soit des plus agréables. toute la maisonnée veillera sur vous et vostre famille

Je me dois de vous avouer que je suis le contraire d'une conseillère en vie maritale, moi qui n'ait onc eu d'époux dans ma vie et encore moins d'enfant, si ce n'est mon protégé Nolann. je ne saurai etre de bon conseil en la matière. Vous avez pris la décision de fuir la maisonnée tant cette vie de peurs meles de reproches permanents vous devenait pénible et je vous comprends moi qui suis tout comme vous femme indépendante et éprise de ma liberté. Toutefoy, je vous engage à prendre le temps de la réflexion car les liens du mariage ne se rompt pas aisément. Peut-etre devriez vous informez vostre époux que vous avez souhaité faire un voyage vers un lieu réputé pour ses boues curatives, rejoindre une amie pour passer quelque temps avec elle lors de vostre guérison.

Ce temps vous permettra peut etre à tous deux de prendre du recul et de voir une issue à vostre situation. La vie n'est poinct un long fleuve tranquille et vous comme Jake avez traversé ces derniers temps plus d'épreuves qu'aucun autre. Les rêves et les espoirs brisés de vostre époux explique peut être son amertume de ce jour d'hui ?
La guerre n'est poinct finie et qui peut en dire l'issue ?
N'oubliez poinct que ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoere.
La Grande comme la petite, celle du Poitou comme celle de vostre famille.

Vous avez toujours eu l'âme d'un vainqueur, chère dame Héléna. Ce combat là ne se gagnera pas l'épée à la main certes mais vous le gagnerez.

Que le Très Haut vous tienne en sa Saincte Garde, chère Héléna,






La comtesse scella la missive ornée d'un ruban bleu et sonna une cloche sise non loin de son bureau sur un mur.

Gandrélina, merci de faire poster ce pli par un messager au plus vite.
ah et faictes moi monter une collation je vous prie, j'ai tant de travail que je déjeunerai poinct ce midi


sisi comtessa, cé sera fay au plous vité

La jeune femme hocha la tete et suivit la bocele qui partait du regard puis elle se remplonga dans la lecture des différents parchemins.
_________________
Helena.
[Poitiers, le 2 novembre 1459]

Encore un jour comme les autres. Ce matin là, Helena s'était levée avec difficulté. Ses blessures la faisaient atrocement souffrir et le moral n'était pas au beau fixe. Elle se dirigea vers le lavabo pour faire sa toilette. Anna dormait encore paisiblement dans le lit que venait de quitter la jeune brunette. Elle resta un instant à contempler sa fille, sa perle, le résultat d'un amour infinie et passionnel vite rattrapé par l'amour interdit. Oui cet amour interdit avec Alex..... Elle soupira un instant. Pourquoi leurs familles les avait séparé ? Pourquoi ? Enfin c'était surtout la famille d'Alex qui n'acceptait pas qu'Helena appartienne à l'Ost Poitevin alors que la famille d'Alex et que lui même était des Templiers...Helena secoua la tête faisant virevolter ses long cheveux ébènes. Elle reporta son attention sur le lavabo et fit sa toilette. Elle enfila une magnifique robe prune et s'installa devant la coiffeuse. Elle se devait de ne pas montrer sa tristesse et sa peur. Elle brossa doucement ses cheveux et les remonta en un chignon. Elle maquilla légèrement ses magnifiques yeux bleus océans et sa fine bouche.

Enfin prête, elle s'approcha de son ange et déposa un doux baiser sur son front


Ma puce debout, il est l'heure de te lever. Tu sais qu'aujourd'hui Tata Emie vient te chercher et que tu vas aller au bord de la mer avec elle.

La petite fille ouvrit les yeux en souriant et sauta au bas du lit.


Ho ouiiiiii maman. Je suis contente d'aller voir la mer avec tata mais pourquoi tu viens pas ?


Ma petite puce d'amour je peux pas. Je dois me soigner et le médecin m'a déconseillé de voyager.


Tout en parlant, Helena habilla l'enfant qui avait la beauté de ces deux parents. Elle lui tressa ses magnifiques cheveux noirs. Emie arriva à cet instant. Helena lui confia Anna les larme aux yeux. Elle resta un instant à la fenêtre de la chambre rêvassant. Poitiers était vivant. C'était même jour de marché. Les villageoises revenaient avec leur panier. La capitale était en effervescence malgré la guerre. La vie malgré tout suivait son cour.

Helena se décida à sortir et aller rencontrer du monde en taverne. Maintenant qu'elle pouvait ni se battre, ni voyager il fallait qu'elle occupe ses journées. Loin de ses propriétés elle se sentait bien seul et comme avec Jake se n'était pas tout rose c'était donc une bonne idée de rencontrer et de découvrir de nouveau visages. Ce soir elle irait s'amuser !!! Cela faisait tellement longtemps !


[Poitier, chaumière de Tellusine, le 03 novembre 1459]

La soirée de la veille avait été une réussite. Helena s'était amusée avec ces nouveaux amis oubliant tout ses problèmes. Une soirée à la taverne Les Ponantais Repus bien arrosée.

Helena se réveilla difficilement. Le chant des oiseaux et les quelques derniers rayons de soleil de l'automne vient chatouiller le bout du nez de la belle au bois dormant. Qu'on était bien dans ce lit !! Mais il fallait se lever et remercier son hôte pour ce lit. Difficilement elle se leva, s'habilla passant par le lavabo. La brunette avait un sacré mal de crâne. Pas étonnant avec le nombre de fûtes qu’ils avaient descendus hier soir. D'un seul coup elle se rappela d'une chose, un messager lui avait donné une lettre venant de la Vicomtesse. Elle s'installa sur le lit et déroula le parchemin parcourant du regard les lignes. Cette lettre lui réchauffait le cœur. Elle avait beaucoup hésité à écrire à Oane.

Elle rangea la lettre précieusement et tout sourire se dirigea vers la cuisine pour y trouver Tellusine.


Je vais à l'Auberge chercher mes affaires. Je reviens vite.


Elle fit un gros bisous sur la joue de son amie et se faufila dans la rue. Elle parcouru rapidement la distance qui séparait la demeure de Tellus et l'auberge. Elle y entra

Bonjour Messire. Je voudrais récupérer mes affaires et aussi vous dire que je n'ai plus besoin de la chambre.


Bien Dame Helena. Je note. Rendez moi la clef dés que vous aurez tout récupéré mais ne traînez pas trop s'il vous plaît.

Bien sur. Merci beaucoup aubergiste.

La brunette monta quatre à quatre les escaliers et entra dans la chambre. Elle rangea toute ces affaires. Elle regarda autour d'elle pour ne rien oublier. Maintenant avant de retourner chez Tellus il lui fallait répondre à Oane. Elle sortie ses affaires d'écriture et s'installa à la petite table où trônait une chandelle.


Citation:
A Poitier, Le 3ième jour du mois de novembre de l'an de grâce 1459

A Dame Oane de Surgères
Vicomtesse de Frontenay & Baronne de Luçon

Chère Oane ,si vous me permettez de vous appelez ainsi, je vous remercie pour votre lettre qui m'a donné une bouffée d’air frais. C'est très aimable à vous de me proposer l'hospitalité. Hier Anna est partie avec sa tata voir la mer. Je ne voulais pas qu'elle me voit dans cet état. J'aurais pu écrire aussi à son père Alex mais j'aurais du lui donner des explications... Actuellement je suis hébergée par mon amie Tellusine une femme pleine de vie. C'est une charmante demeure confortable certes différent des grandes demeures mais il y règne une chaleur humaine qui est aussi précieuse que les plus beau joyaux.

J'avoue que je suis perdue, ne sachant pas quoi faire.... Comme je vous l'ai dit j'ai pris la fuite car je n'en peux plus. J' étouffe. Je ne peux rien faire... Jake me fait peur... et j'ai peur pour mes enfants. J'arrive à me demander si il ne serait pas capable de m'enfermer... J'ai besoin de voir mes amies, de m'amuser,d'aller rencontrer de nouveau visage. Jake ne veut pas le comprendre comme le faite que l'armée soit une seconde famille pour moi qui a de l'importance à mes yeux. Il arrive même à en être jaloux.
Vous avez raison la vie n'est point un fleuve tranquille et je crois que la vie ne me fait pas de cadeau... J'aurais pensé qu’après ce que j'avais vécu avec Alex, le papa d'Anna, Aristote serait plus clément avec moi.A croire que je suis maudite. L'amour est peut être pas pour moi comme le mariage....

Je dois déjà abandonné ma plume, mes devoirs de Haut gradé militaire m'appelle. Merci pour votre aide précieuse et votre écoute.

Qu'Aristote veille sur vous



Helena laissa sécher l'encre. Elle enroula le parchemin et l'attacha à sa fidèle colombe avec un jolie petit ruban rose.

File ma jolie.

Elle regarda le volatile prendre son envol. Un sourire se dessina sur le visage de la jeune qui quitta la chambre. Elle redescendit et déposa les clefs sur le comptoirs et salua l'aubergiste d'un sourire. Rapidement elle se dirigea avec ses affaires vers la maison de son amie

_________________
Tellusine
[au 366 des remparts, face au Clain]

La rouquine venait de prendre possession de son petit logement, modeste certes mais un chez elle, rien que pour elle. deux chambres ce qui était un luxe inconsidéré par les temps qui courent, même si chacune d'elle n'était meublée que d'une paillasse recouverte d'une toile solide et décorée d'un tissus léger et doux ainsi que d'un broc et une cuvette pour la toilette. Quelques meubles simples qu'elle avait pu amener avec elle de la ferme familiale et quelques malles pleines de souvenirs.

Lorsque Héléna lui avait demandé un endroit où loger quelques jours afin de s'éloigner de l’hôtel et de ses tracas elle n'avait pas hésité et proposé l'hospitalité et ne le regrettait en aucune façon. La maison simple et vide se remplissait de rires parfois et de discussions.


[Au ponantais repus]

Tellus y allait chaque jour lorsqu'elle le pouvait, aider un peu et garder les lieux propres et accueillants. Parfois sérieuse, parfois drôle, parfois délirante l'ambiance y prenait un gout d'oubli de la guerre sauf lorsqu'il y avait besoin de l'évoquer.

La tavernière y restait souvent seule, s'occupant ça et là et ce fut pendant l'une de ces nombreuses périodes solitaires que le valet de Jake la chargea d'une lettre pour Héléna, le ton et le visage chargé d'émotion ce qui laissait penser que la missive n'avait rien d'amical et qu'elle passerait certainement un long moment à consoler sa nouvelle amie.

Elle promit de la remettre à la destinataire et une rouquine pictave tient toujours ses promesses, même si elles sont source de blessure et de chagrin. La rouquine hésita longuement sur le moment pour transmettre le pli et profita de l'invitation de la brunette à passer commande au manoir des artistes pour le faire.
Helena.
Helena avait enfin pris possession des lieux admirant la jolie demeure de son amie. Ces derniers temps elle avait enfin retrouver sa joie de vivre et son sourire grâce aux nombreuses rencontres et soirées passé ne bonne compagnie à la taverne Au ponantais repus, la taverne de Lanie.

Helena et Tellus avait une idée. Pourquoi ne pas faire un bal. Ce serait une manière d’échapper à la grisaille de la Guerre. Après en avoir parlé longuement toutes les deux et des autres personnes, Helena avait entraîné sa rouquine préférée au Manoir des Artistes. Manoir réputé pour leur magnifique œuvre tant au niveau des tableaux que des robes. La brunette avait donc proposé à son amie d'aller commander leur robe de bal ensemble.


[Au Manoir des Artistes]

Aujourd'hui, elle avait décidé d'emmener son amie au Manoir des Artistes afin de lui offrir une magnifique robe de bal pour son hospitalité et sa gentillesse. Tellus était une femme vivante, incroyable qui avait réussir à refaire sourire la belle brunette. Et il leur fallait à toutes les deux de belle robe pour ce bal d'hiver.

Helena poussa la porte en souriant accompagnée de son amie. Après avoir annoncé leur arrivée et l'objet de leur visite, la brunette tout sourire fit signe à Tellus de la suivre pour s’installer dans un canapé moelleux. Les deux jeunes femmes papotaient lorsque Tellus tandis à Helena un parchemin. Celle-ci fronça les sourcils. Son regard devint sombre et son visage se referma dés qu'elle sut la provenance du pli. Elle fronça les sourcils tout en lisant le contenu de la lettre.

Elle se tourna vers son amie. On pouvait lire de la triste mais aussi du soulagement sur son visage. Comment pouvait il écrire autant de mensonges ? Helena essaya de faire un maigre sourire à son amie.


Pff décidément il est pitoyable. A croire qu'il croit qu'on possède une femme comme on possède un bijou. Tant pis pour lui si c'est ce qu'il veut il y aura dissolution du mariage. Et ben je suis contente de ne pas lui avoir écrit hier moi qui comptait le faire pour mettre les choses à plat... Au moins une chose est clair lorsqu'il dit qu'il m'aime c'est un mensonge. Il s'est bien moquée de moi. J'aurais en du en faire autant. Comme dit l'adage trop gentille trop conne. Enfin cela m'évitera de subir ses violences.

C'est la première fois que la jeune femme parlait des violence de son époux à Tellus. Elle s'approcha de la cheminée dans un bruissement de robe léger. Elle prit le parchemin et le fit bruler dans la cheminée admirant les flammes venant lécher la missive..

Après avoir passer leur commande, les deux jeunes femmes rentrèrent à Poitiers. Helena resta silencieuse durant tout le chemin. Arrivée à la demeure de Tellus, elle couru dans sa chambre pour écrire différentes lettres....

_________________
Oane
[Poitiers, à quelques lieux de là au domaine des Surgères, quelques heures plus tard]

Oane fronçait ses sourcils d’un noir de jais. Penchée sur le pli qu’elle venait de décacheter, elle affichait un visage grave et ses lèvres cerises formait une ligne mince: comme elle s’y attendait, Helena lui avait répondu et comme elle s’y attendait, les nouvelles n’était point bonnes. La jeune femme se mordit la lèvre inférieure, tout en serrant dedans ses longues mains blanches aux longs doigts tachés d’encre le parchemin de la Valombre. Puis, elle se rejeta en arrière sur le dossier de la haute chaise en bois sculptée. Son regard océan se perdit un instant dans le vide. Soudain , une voix s’éleva et la comtesse sortie de ses songes brutalement en sursautant. Un rire résonna dans le bureau de la De Surgères.

Vos estas dans la luna bella comtesa ! Ma vos yeux sont sombré par la tres sancta que pasa ?

Oane soupira.

Gandrélina, une amie me demande aide et conseil et j’aimerai lui répondre favorablement mais ... c’est en matière d’amour... et en cela vous le savez je ne suis poinct aisée.

Les joues d’Oane rougirent légèrement et la bocèle éclata d’un grand rire de gorge qui faisait tressauter sa poitrine ce qui au grand étonnement de la comtesse semblait séduire tous les gars des alentours. Oane rougit de plsu belle et fit une moue cerise.

Démander des cousels d’amore à la Viergé Noire, leti pas tombée sobre la tete cetté doumnia !

C’est cela, moquez vous de moi ... Moi au moins je ne saute pas sur tout ce qui bouge

C'est le moinse qu'on pouisse dirrree....

Oane décocha un regard tempétueux à la plantureuse espagnole qui se rapprocha d’un air de comploteuse en faisant froufrouter ses jupons.

Allez ! Racontez à mio todo y yé vous dicio tout cet qu’il y à saber sur l’amorrrr

La bocèle souriait de toutes ses dents et ses yeux de chattes avait pris des teintes d’eau qui dort façon chat qui guette sa proie. Oane plissa ses yeux ourlés du velours de ses cils noirs puis dit raconta à voix basse ce que lui avait raconté Héléna de Valombre lorsqu’elle était allée la trouver pour s’enquérir de la santé de son époux. Une foy le récit termié la bocèle s’écria

Por la Très Sancta madré !
La pétité esta perdita ! perdita !


Oane regarda la bocèle lever les bras au ciel avec une moue désapprobatrice.

Enfin, voyons Jake de Valombre n’est pas le premier homme à tenté de répudier son épouse sous de faux prétextes.

Vous no comprendes. Jake esta un ombre de la luna.

Oane traduisit pour elle même lunatique.

Un jour, il esta gentil, aimable y tendre y lé lendemain, c’est oun affreux umbre : très tres jaloux et très colérique. Il sé vexe pour rien, cherche des noises pour tout et il est hargneux avec ca, pis qu’oun chiene enragée quand on loui prend ses petités !

Oane écoutait Gandrélina en tentant de se remémorer les souvenirs qu’elle avait de lui lors qu’il vovait à Poitiers.

Et le pirrre... Il en garde rancune muy muy longtemps.

Devant le silence de la comtesse, la bocèle ajouta

Vous ne mé croyez pas ?

Je sais que Jake est susceptible et colérique, j’en ai fait les frais à plusieurs reprise oui et je l'ai vu faire avec d'autre alors qu'il vivait à Poitiers. Mais pour le reste, je ne sais poinct. Et puis Helena a beaucoup de caractère elle aussi et le sang chaud si je puis dire.
Si bien que je les croyais faict l’un pour l’autre vois tu...
Après tout Jake avait eu de nombreuses relations avec bien des femmes à Poitiers et toutes avaient échoué. Quand ils se sont mariés, par Oane, j’ai songé qu’il avait enfin rencontré quelqu’un qui l’aimait comme il était avec ses défauts et ses qualités.

Comtessa, jake esta oun ombre coumplicado, qui veut todo : son épouse doit loui appartenir et rester au castel pour élever les enfants, gérer le domaine et l’attendre pour prendre soi de loui quant il esta là et ne mesme temps, il ne peut se contenter d 'oun femme qui né fait que cela ....IL ne désire que les femmes qui ont réussi qui ont une vie à elle. Il veut todo et son countrario ! Alors il broie celle qu'il aime.

Comme tous les hommes non ?

Pas todos no. La plupart mais pas todos.

Si vous en connaissez un qui échappe à cette triste description Gandrelina, faites moi signe : je suis preneuse !

Les deux femmes rirent. Puis, Gandrélina reprit plus sérieusement.

Doumnia Helena esta ouna guerrière, elle esta toujours en mission ci ou la pis en cé momento.


Cette guerre leur a tellement coûté ...

Il ne peut estar heureux et ca la rendu amère jaloux suspicieux. Et oun umbre jaloux et colérique est un umbre dangereux.
Dame Helena a biene fait dé partir et cette démande dé dissolutione est oun chance pas oum malédictione.


Oane plissa les yeux.

Je ne sais si c’est l'indépendance de sa femme qui a rendu Jake hargneux. Helena n’a point changé. Elle était dans l’armée avant de l’enconstrer. Ce qui a changé c’est plutôt le contexte. Et la guerre a mis en exergue leurs différences. Heléna est devenue un officier reconnue de l’armée poitevine et Jake fervent royaliste a lui de son coté beaucoup perdu à défendre les positions poitevines. Peut-être rejette il son amertume sur son épouse ?

Yé dicio que peu importe. Un umbre tres jaloux, plein d’amertume peut devenir violent. Si doumina Helena ouna guerrière lé craint, imaginez !

Oane plissa les yeux et se tut un instant. Elle songeait au seul homme qu’elle ait jamais connu et fréquenté, Elra. Et si Haverock s’était mis soudainement à lui parler avec mépris, à la rudoyer, à l’accuser de faire des choses qu’elle ne faisait pas, à l’empêcher de vivre sa vie ? Son amour pour lui aurait il résister à cela ? En aucun cas. Et c’était sans doute pour cela qu’elle n’avait aucun homme à ses côtés d’ailleurs. On ne mets pas l'amour en cage voilà le pomme qu'elle avait écrit ...Elle rit en se rappelant ses propres mots

comme je dis toujours : « Je suis belle, intelligente et riche : pourquoi m’encombrerai je d’un époux ? ». Après tout Helena n’était pas différente, une femme forte. Elle l’a juste oublier parce que l’amour est une maladie étrange qui embrume l’esprit comme dix tonneaux n’y arrivent poinct !

Foy de Surgères ! Je m’en vais le lui rappeler !

Gandrelina fait seller Eole ou plutôt non fait préparer le carrosse. Je m’en vais à l’auberge de ...


Elle plongea son nez dans la missive quelle était le nom de l’auberge déjà ?

Gandrélina secoua sa longue chevelure d'ébène.

Nous allons au ponantais repou toutes les deux comtessa. Yé né vous laisserait pas racontar des saladas à cette doumnia. Elle bésoi d'oun femme d'experincia

Quelques minutes plus tard, les deux femmes déscendirent du carrosse aux armes des Surgères devant l"auberge et pénétrèrent dans l'établissement. Gandrélina s'adressa à l'aubergiste :

Bonjourrr,

la comtessa Oane dé Sourgères désire visiter son amie la doumia dé Valombrre.


Bonjour
_________________
Tellusine
[Au manoir aux milles mirettes ouvertes tellement les belles robes sont bien faites]
Toujours le 7 novembre

Elle avait hésité la rouquine, longuement et douloureusement hésité. Le pli lui brûlait dans les doigts lorsqu'elle le sortit de sa fine besace pour le tendre à Héléna. Ça faisait quelques jours déjà qu'elle alternait les larmes et le rire alors lui en rajouter en étant messagère ben c'était pas franchement agréable à vivre.

Pff décidément il est pitoyable. A croire qu'il croit qu'on possède une femme comme on possède un bijou. Tant pis pour lui si c'est ce qu'il veut il y aura dissolution du mariage. Et ben je suis contente de ne pas lui avoir écrit hier moi qui comptait le faire pour mettre les choses à plat... Au moins une chose est clair lorsqu'il dit qu'il m'aime c'est un mensonge. Il s'est bien moquée de moi. J'aurais en du en faire autant. Comme dit l'adage trop gentille trop conne. Enfin cela m'évitera de subir ses violences.

La réaction d'Héléna la surprit, elle ne lui en avait jamais parlé et la première réaction d'un rouquine pictave face à la violence faite à une femme est l'indignation, puis vient la colère et l'envie de taper. Mais la jeune femme n'est pas qu'une rouquine pictave, c'est aussi une gentille petite paysanne limite simplette tant elle est généreuse, donc la Tellus se calme et décide de ne pas raviver ces souvenirs là en posant des questions idiotes et se tait, se contentant de la regarder avec tendresse comme le ferait une amie.

Le retour à la maison en face des remparts se fit en silence, la brunette étant plongée dans ses pensées la salua rapidement en arrivant, avant de foncer se réfugier dans sa petite pièce à elle qu'il est un peu présomptueux d'appeler chambre quand même vu la simplicité sommaire des lieux.


[Deux jours plus tard, à la meilleure table de Poitiers. Bon, en même temps c'est la seule où on sert à manger à prix raisonnable]

Des racines commençant à pousser de ses petits petons tout nus à force de rester plantée derrière le comptoir du ponantais repus, la rouquemoute, fidèle au poste surveillait consciencieusement la taverne et les précieux menus, laissant parfois échapper quelques grognements ressemblant étrangement à des ronflements.

Les affamés entraient, la réveillant parfois pour la saluer de quelques mots, puis ressortaient vaquer à leurs occupations. Parfois quelques uns restaient un peu plus longtemps redonnant un peu d'animation dans la taverne, c'est dans un de ces moments là qu'un grand brun entra. A peine réveillée, la rouquine entendant le nom d'Alex crut avoir affaire à l'ancien maire de Poitiers aux mains baladeuses et au sang chaud, elle le salua sans aucune cérémonie puis réalisa que c'était pas le même Alex. Piouf c'était un autre Alex, un pas de Poitiers d'ailleurs enfin bref. Il repartit saluant galamment la compagnie puis rentra à nouveau lui demandant si c'était bien dans cette auberge que résidait la dame de Valombre.

Auberge ? Une auberge ? non mais sérieusement est ce que la taverne ressemblait à une auberge ? Lanie l'avait ouverte en urgence pour nourrir les ponantais blessés et les poitevins de passage ou résidents. Elle avait pas créé un dortoir pour voyageurs en mal de litière hein Et puis sincèrement est ce qu'elle avait une tronche d'aubergiste ? Déjà que la pauvre paysanne se tuait à la tâche entre la mine ou la milice, la taverne à astiquer toute la journée et où servir les montagnes de menus, sans parler des chopines à verser et surtout sans oublier toute celles qu'elle était obligée d'avaler pour ne pas vexer les clients qui s'étonnaient chaque fois qu'elle commandait une tisane et qui la forçaient à cuver une bonne partie de la nuit. Elle donnait de sa personne déjà la rouquinette on allait pas en plus la reléguer au ménage de chambres. Elle imagina Héléna s'allongée le soir sur la vieille paillasse toute vieille et usée qui était stockée à l'étage et réprima un fou rire.

Tellusine finit par se reprendre de ses pensées et répondit à Alex qu'Héléna n'était pas à l'auberge parce que d'abord le ponantais repus ben c'était pas une auberge et qu'elle logeait chez elle. Elle lui indiqua comment s'y rendre puis reparti à ses lourdes occupations ronflantes.


Un peu plus tard ...

Bien réveillée, si si ça lui arrive, Tellus vit entrer deux dames, bien habillées dont l'une d'elle s'approcha du comptoir.

Bonjourrr,

la comtessa Oane dé Sourgères désire visiter son amie la doumia dé Valombrre.


Toujours aimable en toute occasion, la jeune femme ne compris pas un stricte mot de ce qui venait de lui être demandé. Creusant sa cervelle elle se rappela que la veille des portugais étaient venus partager une chopine avec elle. Gentils les portugais mais bon pas très causant ou alors dans une langue qu'elle ne comprenait pas ce qui lui avait couté quelques écus à offrir une chopine pour éviter de répondre.

Un grand sourire sur les lèvres parce qu'un sourire c'est la meilleure manière de cacher qu'on est complètement larguée, qu'on veut bien essayer d'aider mais qu'il faudrait un peu plus de détails et dans sa langue maternelle de préférence, élevant la voix comme on le fait souvent pour se faire comprendre et articulant exagérément, elle répondit :

BONJOUR MADAME VOUS DEVEZ ÊTRE PORTUGAISE VENUE POUR NOUS AIDER. BIENVENUE A VOUS ET MERCI DE NOUS AIDER PAR CONTRE JE SAIS PAS OU SONT VOS COMPAGNONS JE SUIS DÉSOLÉE.

Un sourire planté elle hocha la tête pour bien montrer qu'elle la remerciait.
--Gandrelina_bellissima
C'est pas la peine dé criailler si fort ma joliette ! yé souis pas sourrde ni portougesh d'ailleurs yé suis poitevine todo comme vous jouste ou peu plous maté de peau par ma madré espagnol. Cé qui vous l'avouerez me donne un teint bellisimo !

Gandrélina une fois ses explications faictes afficha un sourire retenu mais ses yeux luisaient

Pouisque la valombre est pas là peut etre on pourrait boire un coup comtessa ?

Oane ignora la remarque de sa servante dont elle connaissait les penchants pour la bonne chair, la ripaille et la boisson sans compter les hommes et et ... * soupir * et se tourna vers l'aubergiste

Vous estes sure ? La dame de Valombre m'a pourtant affirmé séjourner à vostre auberge
Tellusine
Le jeune femme vit la portugaise s'agiter et lui balancer une flopée de mots dont elle ne comprit une fois de plus pas une miette et commençait à désespérer de voir quelqu'un parlant sa langue arriver. C'est qu'elle avait l'air de s'énerver en plus non mais oh.

La jeune pictave cherchait à garder son calme lorsque l'autre dame s'avança vers elle. Désespérée à l'idée de devoir subir encore une discussion dans un langage étranger elle fut surprise de comprendre ce qu'elle disait, sans accent en plus.

Son esprit réalisa qu'elle cherchait Héléna et qu'une fois de plus on prenait la taverne pour une auberge.

Tellus sourit à la dame.

Bonjour Madame oui oui c'est bien ici, enfin non ici c'est une taverne pas une auberge Héléna a du mal vous renseigner. En fait elle loge dans ma maison en face des remparts. Elle passera surement plus tard.

Mais asseyez vous donc, je peux vous offrir une petite chopine si vous le souhaitez ou si vous avez faim il y a de quoi manger aussi
Helena.
La brunette avait décidé d'aller faire un petit tour chez les nonnes. Elle était loin de se douter que plusieurs personnes la cherchait dont Alex a qui elle avait écrit avec hésitation.Celui ci lui avait répondu immédiatement lui promettant de venir tout de suite à Poitiers. Les deux bruns avaient gardé de bon rapport malgré ce qui s'était passé et pour la brunette Alex resterait toujours dans son cœur et personne ne pourrait le y dénicher même pas Jake!!! Jake qui avait toujours fait des crises lorsqu'elle parlait d'Alex, devenant colérique rien qu'en entendant parler de lui. La brunette avait donc pris l'habitude d'espacer ses courriers qu'elle envoyait au papa d'Anna évitant de le mentionner devant son époux colérique. Et pourtant elle aurait tant voulu se balader dans le parc en compagnie d'Alex et de leur fille. Jamais et il était hors de question qu'Anna ne puisse pas voir son papa et Jake ne serait jamais son père! Anna était le fruit d'un amour pur, et Helena ne priverait ni Alex de sa fille ni sa puce de son papa. Il faut dire que même si leur séparation avait été douloureuse et dur pour tous les deux car tous les deux s'aimaient mais leurs familles avaient refusé leur relation l'amour s'était transformé petit à petit en une amitié très fort que personne ne pourrait détruire.

Revenant de sa retraite, elle se dirigea vers la taverne qu'elle fréquentait depuis déjà quelques semaines. Elle poussa la porte et lança un joyeux
"Bonjour". Quel ne fut pas sa surprise de voir la Baronne. Son teint devint petit à petit rougit. Elle s'approcha et manqua de bafouiller.Elle fit une belle révérence en souriant

Bonjour Vicomtesse.
Comment allez vous?


Puis doucement elle se dépêcha d'aller bisouiller sa rouquine étonnée. Elle lui chuchota

Cela fait longtemps que la Vicomtesse est là? Aurais tu vu Alex? Il m'a écrit qu'il viendrait à Poitiers

Elle se redressa et s'installa non loin de Oane qui était accompagné d'une femme au teint bronzé. Elle la salua d'un hochement de tête puis elle plongea son regard bleu océan sur Oane un peu gênée.

Je suis contente de vous voir Dame Oane...

_________________
--Anna_


Cela faisait déjà quelques jours que la petite fillette avait pris la route avec sa tata Emie pour aller voir la mer.
La mer elle en rêvait depuis si longtemps. Sa joie avait été immense que sa maman lui avait fait part du projet. Elle trépignait d'impatience même si au fond elle était quand même triste de quitter sa maman et son petit frère. Mais bon elle allait avec tata Emie et reviendrait vite!!!!!
Ce matin était le jour du retour, impatiente de raconter ce qu'elle avait vu, la petite brunette n'avait pas fermé l’œil de la nuit ne cessant de poser des questions à Emie, lui demandant surtout si son papa serait là.
Helena lui avait écrit qu'Alex son fort et vaillant papa serait à Poitiers à son retour ce qui rendait joyeuse l'enfant. Pendant le trajet qui séparait Niort et Poitiers, Anna ne cessa de parler ,riant, tapant des mains tandis qu'Emie souriait et la regardait amusée.
Quelques instants plus tard, les remparts de la capital apparurent baignant dans le soleil hivernale se levant.
Les yeux écarquillés, Anna regarda par la fenêtre de la voiture admirant la ville qui se réveillait.


Dis Tata tu crois que Papa sera là??? Et maman elle aura Stanislas avec elle?


Mais oui ma petite nièce d'amour. D'ailleurs j'imagine qu'Alex sera très ravie de te revoir.

Hooo ouiiiii j'ai hâte et pis j'ai hâte de revoir maman elle m'a tellement manquée.....

La voiture s'arrêta enfin devant la taverne "Les Ponantais Repus". La fillette se mit à courir et poussa la porte d' la taverne en criant

MAMANNNNNNNNNNNNNNNNNN
PAPAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
ON EST DE RETOUR!!!!!


Elle s'arrêta d'un seul coup nette et le rouge lui monta aux joues. Tous les clients s'étaient retournés et le silence s'était installé. Toute confuse elle se dirigea vers Helena


Maman......

Elle se dépêcha de se se blottir dans les bras réconfortant et accueillant de sa mère.


_________________________
--Nounou_bertille


La jeune perceptrice avait les fesses endolories par la route longue et chaotique qu'elles venaient de subir. Les coussins bien que moelleux n'avait pas amorti les mouvements et soubresauts ce qui lui vaudrait certainement une démarche peu élégante pendant quelques jours encore.

Anna lui échappa comme à son habitude, cette petite fille pleine de vie lui apportait beaucoup de joie et de bonheur tant elle était curieuse de la vie et d'une intelligence déjà prometteuse pour son jeune âge. Son caractère enjoué et la tendresse qui les unissait déjà toutes les deux faisait vite oublier le tempérament dissipé de la fillette et son esprit vite perdu dans ses pensées à la première occasion.

Une demoiselle dégringolant plus que ne descendant les deux marches de la calèche s'engouffra dans la taverne devant laquelle le cocher s'était arrêté. Bertille ne put la rattraper, s'extirpant tant bien que mal de la voiture elle la suivit dans l'établissement en masquant son sourire et en affichant un air sévère.

Une jeune demoiselle de bonne famille ne se précipite pas en hurlant dans les tavernes mademoiselle Anna combien de fois devrais je vous le répéter ?

La voyant se précipiter vers sa mère, son ton baissa quelque peu, attendrie par les retrouvailles. Qu'il est difficile pour une si petite fille de rester éloignée de sa maman pendant si longtemps. Saluant son employeur, Bertille retira le manteau d'Anna et son bonnet de laine et les posa sur la chaise à côté d'elle puis ôta sa mantelle, retira ses gants délicatement avant de d'ôter l'épingle de son chapeau et déposa le tout par dessus.
Helena.
Helena était installé à la table avec la Vicomtesse Oane et se sentait un peu mal à l'aise malgré la confiance qu'elle avait envers elle. Malgré le brouha de la taverne, la brunette avait l'impression qu'il y avait un blanc et pourtant non.
D'un seul coup un vent glacial vint frigorifiée les personnes présentes dans la taverne suivie de cris d'une fille. La tornade d'Anna était de retour.
Helena tourna la tête vers la porte laissant place à un grand sourire. La friponne avait fait une entrée majestueuse!!! Bien vite la timidité de la petite fille repris le dessus.
La brunette maman recula sa chaise et ouvrit grand ses bras. Ni une ni deux la fillette vint se loger dans les bras de sa maman. Helena sera fort sa fille la couvrant de baisers oubliant tout ce qui se passait autour d'elle ne remarquant même pas le silence qui avait suivit l'entrée fracassant de sa puce.
Relevant la tête et berçant sa chérie,elle sourit à Bertille qui arrivait accompagnée d'Emie.
Anna descendit des genoux de sa maman et s'approcha de Bertille baissant la tête. Helena sourit en coin amusée de la réaction de sa fille.


Bonjour Bertille.
Comment allez vous? Le séjour s'est bien passé? Ma petite puce n'a pas été trop embêtante?


Helena se leva pour aller embrasser sa sœur qui devait repartir très vite. Après avoir papoté discrètement les deux sœurs se prirent dans les bras et Emie disparu comme un courant d'air. Helena retourna sur sa chaise gardant un œil sur Anna qui semblait être partie embêter Tellusine.

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Oane
Oane qui sirotait un breuvage chaud avec des herbes concocte par la taverniere á sa demande vit arriver en courant la toute jeune Anna. La jeune femme sourit tout en attendant le moment ou la petite irait se fourrer sous la table. Cetait son endroit préféré à elle à son age, à elle et à Luluche. Elle plissa les yeux éblouie par ces embrassades maternelles et attendit une respiration, un silence pour saluer l'enfant mais elle fut coupée dans son élan par une remarque de Gandrelina

Voyez c'estoy pas si difficilé de fairree des ninos y régarder como ils sonnent affecteux alors va falloir vous y mettre comtessa.... sinon vos allez crever lè coeur à vostre doulce madrè

Oane tourna son regard ocean devenu tout à coup d'un vert tempete vers la bocele et haussa un sourcil d'un noir de jais: La comtesse dit dune voix basse grondante

Ne vous ai-je pointc déjà dit que vous aviez la langue trop bien pendue ?

La servante se leva et dans une légère révérence, toute en gardant le regard baissé, elle fit quelques pas de recul . Elle n'en pensait pas moins mais savait pertinemment avoir été trop loin : la comtesse ne permettait pas de parler de certains sujets en public fut il aussi restreint. Oane ajouta de sa voix haute et claire :

Figurez-vous que faire une fille aussi joliette et gaie n'est sans doute pas donné à tout le monde

Oane sourit à Helena et reporta son regard océan devenu d'huile vers l'enfant sise sur les genoux maternels

Bonjour Anna, je suis heureuse de te voir si joyeuse, retrouver sa doulce mere est toujours une expérience tendre à l'ame.

Oane eut soudain un pincement au coeur en songeant à sa propre mère depuis longtemps malade et désormais alitée.

Vu que tu as faict un long voyage peut etre desires-tu un peu de lait et du pain encore chaud ? Je suis sure que Tellusine a également d'excellentes confitures et du miel, peut-être mesme celui qui sent si bon a l'eucalyptus, à te proposer ou encore des figues fraiches

La gamine et sa nourrice furent bien vite prise en charge par la taverniere.

Oane laissa les femmes discuter et s'occuper entre elles et reposa son regard sur Helena et lui sourit.


Vous avez bien de la chance d'etre la mere de ce petit ange ; tout le monde semble accroire que je ne veux poinct d'enfants mais c'est la grossière erreur ; je n'ai onc pris plus de plaisir que lorsque j'élevai Nolann et meme cette coquine de Kiarra. Et rien ne me chagrine plus que de savoir ma doulce mere prete a rejoindre le paradis solaire sans que j'ai pu exaucer son voeu de devenir grand mère... C'est plus disons le digne époux qui me fit défaut. Et en cela, je le sais, vous devez fort bien comprendre mes craintes ...
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Tellusine
Tant de monde d'un coup et une petite fille pleine d'énergie qui déboule, vite grondée par une autre dame.

La tavernière restait en retrait après tout elle n'avait pas d'obligation de faire des bénéfices, la taverne n'était là que pour accueillir principalement, pas pour enrichir.

La petite demoiselle s'approcha du comptoir, intriguée apparemment par quelque chose qu'elle avait au niveau du visage. Ses cheveux roux peut être ? ou alors elle avait un truc sur le nez. Tellusine se frotta vivement puis fit un grand sourire à la petiote.

Que désire mademoiselle ? réfléchissons, ... une tisane ? un peu de lait chaud ? voyons voir ce que nous avons. La rouquine mit à chauffer un peu de lait sur dans l'âtre et sortit une belle brioche qu'elle découpa en tranches et tartina de miel.

Une large cuillerée de miel dans le lait à peine tiédi elle déposa le tout sur le comptoir, en approchant un tabouret haut pour que la petite fille puisse y grimper et déguster.
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