Musartine
RP fermé. Si vous souhaitez intervenir, envoyez moi un mp. J'aime bien les méchants (oui oui je pars du principe que les Hells sont les gentils, et donc l'autre camp sont les méchants ), donc pas de soucis pour leur présence, mais un mp pour demander à intervenir, et pour expliquer votre intention rp (sans dévoiler tout les détails, sinon plus de surprise). Pour toute intervention non autorisée, je ferai demande à la censure de les supprimer. Merci à vous tous.
Muse tenait la barre de bon matin. Enfin, elle voguait à nouveau, enfin elle ne dormait plus afin de contempler les étoiles, d'étudier les vents.
Le Rhône ... elle avait connu ses bords il y a fort longtemps maintenant, et elle était bien jeune. Ses rêves la menait à la peureuse qu'elle était, à la fragile qu'elle était. Un sourire apparut sur son visage. A contempler son passé, elle constatait qu'elle était bien plus heureuse maintenant. Un homme qu'elle aimait, une fille adorable, des amis sur lesquels elle pouvait compter. Et elle était toujours aussi autoritaire ... juste qu'elle avait moins peur de l'afficher.
Un vol de mésanges lui fit lever la tête. Elles étaient drôlement nombreuses à passer. Nouveau sourire. Il y a bien longtemps qu'elle avait ouvert la volière et les avaient laissé reprendre leur liberté, et elle était bien mieux ainsi, sans ses volatiles à nourrir ... de toutes façons, elle oubliait souvent de les nourrir, pour sur que tout le monde y trouvait son compte.
A nouveau, les rives du Rhône sous son regard. Nouveau retour au passé. Les rumeurs qui avaient suivies (précédées ?) sa vie. Elle entendait encore les plus scandalisés hurler aux brigands alors qu'ils restaient tranquillement à Valence, à ne se préoccuper que du fleurissement de la ville. Ces mêmes qui sont listés dans la moitié du royaume. Ces mêmes sur les dires desquels les têtes dirigieantes du Duché s'appuyait. L'on croit qui nous arrange en réalité. Le sourire commençait à se transformer en rire, qu'elle n'avait guère envie de retenir à vrai dire. Petit rire discret, exprimant la pitié qu'ils lui inspirait.
Ainsi donc, jamais ils ne quitteraient le reflet de leur personne dans leur miroir, et jamais ils ne comprendraient leurs erreurs. Non. Il leur était bien plus facile de s'imaginer être les pauvres victimes à plaindre. Qu'avaient-ils fait ? A nouveau, images du passé. Elle avait beaucoup donné à Valence, à ce Duché. Et ? Et il lui avait été reproché l'amour qu'elle éprouvait pour son époux. Seuls contre tous. Ils l'avaient toujours été, ils l'étaient encore. Sourire tendre sur son visage. Il devait être le seul à ne pas s'être servi d'elle.
Un pigeon arriva au pigeonnier qu'elle avait agrandit. Elle alla lire la missive qu'il avait été attachée à sa patte. Revenir au présent, se concentrer et la lire.
Cette fois-ci, le rire éclata : tonitruant, à gorge déployée. Muse était heureuse, ça oui, mais cette missive ... elle avait le mérite de montrer à qui ils avaient à faire, et le rire continua.
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Observer les indices disséminés pour ne pas geindre par la suite.