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[RP] La cathédrale St-Arnvald du Mans

Feuilllle
En refermant la porte de la sacristie, elle aperçut son frère partir au loin.
Elle s'amusa de ses derniers mots, entendus alors qu'elle s'éloignait légèrement pour ôter sa dalmatique et la serrer dans le coffre magnifiquement menuisé prévu à cet effet.

Elle se demanda ce qu'il était venu faire...
La prévenir qu'un évêque viendrait bientôt? Cela faisait plusieurs mois qu'elle en demandait un, et on lui avait gentiment répondu que certains Comtés ou Duchés en avaient sans doute plus besoin que le Maine...
Courageusement elle avait retroussé ses manches et fait fonction de.
Elle attendait donc sa venue avec impatience.

Elle allait donner sa démission au Séminaire primaire de Saint-Louis prochainement.
Elle y était Rectrice Adjointe faisant office de Rectrice depuis très longtemps.
Elle y avait formé nombre diacres...

Elle avait déjà donné sa démission à la Nonciature et le moins que l'on puisse dire, c'est que des éventuels remplaçants ne s'y bousculaient pas.

Par ailleurs, cela faisait plus de deux ans qu'elle faisait presque chaque semaine des pastorales, des offices simples, et des sacrements... Dans deux villes différentes, deux régions différentes.
Laval resterait toujours sa préférée d'entre les deux. N'avait-elle pas traduit le texte retrouvé de l'Apôtre Thanos dans les ruines de Laval ?

Il faudrait également la remplacer pour cette fonction ; le diaconat est une lourde charge.

Elle songea en souriant à tous ceux et celles à qui elle avait dû donner avec ténacité régularité et présence, et offert Foi Aristotélicienne ; elle travaillerait toujours pour l'église, mais de manière différente.

Elle admira l'autel avec ses objets du culte bien astiqués.
Elle devrait encore y faire office quelquefois, et ce serait plaisir pur avec Bradwen.
Elle était rayonnante, satisfaite de sa vie. L'Ordre Lescurien l'avait accueillie à bras-ouverts et elle aurait davantage de temps pour s'y consacrer.

Elle resterait Chapelain de la Chapelle qu'elle avait sous sa responsabilité religieuse.

Elle songea qu'elle pourrait également recommencer à voyager avec Old, ils avaient quelques projets... Bien évidemment, elle ne partirait pas avoir fini les sacrements demandés par les habitants de Laval.

Et bien sur depuis longtemps et jusqu'à la fin, le Scriptorium.

Elle était Lavalloise et Aristotélicienne, en était fière et profondément heureuse.

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Bradwen
"En avril ne te découvre pas d'un fil"... Celui qui avait dit cela était un homme censé ! Par une froide matinée brumeuse, une ombre se faufilait dans les rues du Mans.

Mortecouille ! Qu'est-ce qui fait frette !

Les conditions météorologiques particulièrement humides semblaient ne pas convenir à celui qui grommelait sa mauvaise humeur dans sa barbe.

Ca s'rait ben malin d'attraper la crève !

Un éternuement des plus sonores rompit la monotonie des lieux.

Ah ben, c'te raté ! J'en suis quitte pour passer voir Max tiens !

L'ombre se dirigeait vers la cathédrale St-Arnvald. Sans faire plus de bruit, il entra par la sacristie, déposa dans un coin son baluchon, et monta dans le clocher réveiller la capitale mainoise !

Ding ! Dung ! Dong !
Bradwen
Les offices à la cathédrale revestaient un caractère plus solennel, moins bon enfant ! C'est Feuilllle en personne qui lui avait dit. En cette période où il avait beaucoup de choses à se faire pardonner, mieux valait faire amende honorable, ne pas trop se faire remarquer. Un peu de conformisme en pareil instant était sans doute plus adapté à une excentricité exacerbée.

Bradwen revint donc dans la sacristie, enfilant son aube. Puis, une fois n'est pas coutume, il récita l'homélie qu'il avait préparé ! Oui, cette fois-là, il l'avait préparé !

Feuilllle n'était pas encore arrivée ? Bah, pas grasve ! Il était assez grand le diacre, pour se présenter seul à l'entrée de la cathédrale accueillir les fidèles.
Wu
Wu arriva d'un pas pressé, devenu Insomniaque ce fut un jeu d'enfant d'arriver à l'heure !

Il vit qu'il était le premier ! Il vit Bradwen, à la porte, il le salua puis entra et s'assied.
Bradwen
Wu fut le premier à arriver sur le parvis de la cathédrale pour cette célébration d'Avril. Avec toute cette brume, le diacre ne l'aperçut que lorsque l'homme fut presque collé à son nez !

Hé sieur ! C'la fait un bout d'temps qu'on n'sait vu ! Mais entrez donc ! J'attends ma complice de diaconesse et nous allons commencer l'office !

A part c'la, comment vont vos projets ? Bastissez-vous toujours l'Maine de demain ?

Ah, en passant, j'vous conseille fortement les premières rangées ! Pour la communion, j'me suis dégotté chez un confrère curé, un d'ces charcuteries... un pure délice !
Feuilllle
Essoufflée, les braies froissées et salies par sa fugue en forêt, elle arriva toute déconfite de son retard vers son Ami et Diacre Bradwen!
Elle lui serra le bras affectueusement, mais si fort que le Clerc grimaça.


"- Pardon mon ami... J'ai eu besoin d'aller en forêt prendre des herbes et je ne sais trop ce qui s'est passé, après avoir prié un peu je me suis assoupie...
Un vilain cauchemar m' a éveillée brusquement, mais je suppose que je rattraperai un bon sommeil la nuit prochaine!

Il faut dire qu'avec une haleine si odorante, le printemps me rend oublieuse de mes devoirs! Et cette eau encore glacée de notre fleuve mais au combien énergétique!
J'y ai nagé un bon moment avec délices...
Ah! Le jardin de la sacristie bourgeonne, mais les herbes médicinales et alimentaires sont énormément envahies d'orties ! Enfin il en faut pour les chenilles... Gageons que nos Ouailles seront moins ardues à une procession que celle que nos futurs papillons vont entamer !
Justement Brad, il va falloir que nous organisions une procession au mois de juin. Je vous expliquerai cela à l'archevêché ou à la sacristie après notre office..
Enfin voilà je suis prête, je vais me changer cependant car franchement, on me dirait sortie d'un cuvier de tanneur!!!


Elle se tendit affablement vers le Sire qui était arrivé :


"- Bonjour Messire et bienvenue dans la maison Du Très-haut!"

Un petit scarabée rutilant avançait sur son épaule gauche, tandis qu'une feuille vert-tendre restait accrochée dans ses cheveux emmêlés.
Elle tenait dans ses bras des iris jaunes et violets, assortis de chélidoine et de lilas blanc et mauve.
Quelques églantines éraflaient sa chemise de lin, un simple gambison écru qu'elle avait tissé elle-même..
Le parfum des fleurs entêtait les sens.
Un peu saoule de grand air, elle fila rapidement se changer et se coiffer...

Lorsqu'elle revint, tout à fait convenable à son habitude, elle disposa un cierge neuf sur le support prévu à cet effet.


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Wu
Wu vit Bradwen lui adresser des mots.

Oui, mes projets avancent Bradwen, doucement mais il avance...

De la charcuterie ! Oh merci, du conseil....


Il lui sourit puis une dame, une diaconesse sans doute le salua.

Bonjour Ma Sœur.

Eh oui ce fut utile d'apprendre l'étiquette...

Il alla s'asseoir à la première rangée, au banc le plus proche de l'autel.
Bradwen
Elle était arrivé ! Le diacre respira un grand coup en voyant Feuilllle dans le saint des saints du Maine. Ces cérémonies en cathédrale du Mans étaient l'occasion pour le clerc d'officier en compagnie. Il faut bien dire que s'il adorait la chaleur bonne-enfant de St-Nicolaide, les cérémonies au ton badin, détenu, il adorait également officier en compagnie d'un autre clerc ! Peu lui importait que la lavalloise ait besoin de se changer ou pas, il savait qu'il pouvait compter sur elle et cela lui faisait chaud au coeur.

Pendant que Feuilllle se préparait dans la sacristie, le diacre de Montmirail fit le tour des autres bougeoirs et chandeliers. St-Arnvald devait briller de milles feux ce jour-là !

Enfin, il était temps. La cérémonie pouvait commencer. Sur un signe envoyé en direction de sa Mère supérieure, le paysan entama la messe. Et comme il le faisait à chaque fois à la cathédrale, c'était derrière l'autel et non au milieu des fidèle qu'il prit la parole.


Bonjour à tous et bienvenue à St-Arnvald pour cette célébration du mois d'Avril ! Cette fois-ci, point d'bénédiction du conseil comtal ! C'pendant, rien ne nous empesche d'avoir une pensée pour celles et ceux qui donnent d'leur temps à la gestion d'nos terres.

Aussi mes amis, si vous l'désirez, j'vais vous inviter à tourner nos pensées vers ces serviteurs du Maine pendant la prière du pardon.


Le paysan leva le bras gauche vers la représentation d'Aristote, là-haut près de l'arc-boutant, et le bras droit vers celle de Christos, bien à l'abri de sa niche de granit.

Mainois, mainoises, j'vais vous inviter à vous l'ver pour réciter avec moi la prière du pardon.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Wu
Eh oui, malgré l'Angevinisme, et tout ça. Il avait de beaux restes d'ailleurs.

Il se leva et récita.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Yvondelaroulette
Enora avait vu quelques personnes entrer dans la Cathédrale, dont Bradwen et Wu. Elle se demanda si une messe allait être célébrée décida d'aller voir par elle-même.
Entrant dans l'édifice, elle entendit Bradwen entamer la prière du pardon. Elle regarda un peu étonnée, les bancs vides. Mais que ce passait-il donc, il n'y avait personne...

Elle alla se mettre à côté de Wu et récita la prière :

- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

_________________
Bradwen
Les prières des mainois se répercutaient en échos infinis dans l'immense cathédrale du Mans. Le diacre de Montmirail avait l'impression de se trouver au centre d'un immense coeur qui battait la mesure, envoyant régulièrement ses prières vers le Tout-Puissant tel un fluide vital. Hum... Visiblement l'esprit du paysan se laissait emporté dans un lyrisme de mauvais goust. Ressaisis-toi Bradwen ! Voyons l'ami ! Tu as d'importantes responsabilité et il te faut les assumer ! Le silence se fit et le paysan reprit sa cérémonie.

Mainois, mainoises, aujourd'hui j'vais une nouvelle fois vous inviter à la réflexion. Si nous sommes rassemblés en ce lieu, c'est parce que nous sommes tous unis par une mesme fois ! Une foi en un estre supérieur qu'nous app'lons Dieu... ou encore... le Tout-Puissant. Mais l'aristotélisme ne se résume pas simplement à la foi. De part le message que nous ont transmis Aristote et Christos, l'aristotélisme nous propose un modèle de vie, un cadre qu'il faut suivre pour aspirer au paradis. Un cadre qu'il nous faut suivre également si nous voulons l'humanité avance sur l'droit ch'min, qu'elle puisse s'développer en harmonie.

Voulons-nous vivre sainement ? Aspirons nous au bonheur ? A une vie pleine et satisfaisante ? Oui, la question est idiote, nous le voulons tous ! Eh bien suivre les vertus énoncés par le Tout-Puissant, c'est suivre le chemin qui nous mène à cet objectif. Cela est vrai pour les fidèles... pour les croyants... et mesme pour ceusses qui se disent athée et qui ne croient pas en l'existence d'une entité supérieure ! L'aristotélisme mes amis, c'te tout une philosophie d'vie ! Et tout à l'heure, lors d'mon homélie, j'vous montrerais un des facettes de c'te philosophie, vous verrez...

Mais en attendant, j'vous invite à pratiquer not'foi et ensemble à clamer not' fierté d'estre aristotélicien. Mainois, mainoises, veuillez vous l'ver pour la récitation du credo.



Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
Yvondelaroulette
La brune écouta les mots du Diacre puis se leva. Elle avait hâte d'entendre la suite et de pouvoir réfléchir un peu à autre chose qu'aux soucis du moment. Cette tension depuis quelques jours, ce n'était vraiment pas bon pour elle... ni pour les arbres d'ailleurs...
Heureusement qu'elle avait quelques amis pour lui faire penser à autre chose. Et l'invitation à la réflexion du Diacre était elle aussi la bienvenue.

En attendant, elle récita le Crédo doucement :

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN

_________________
Bradwen
Il avait découvert cette habiographie en travaillant pour Feuilllle au scriptorium du Saint-Office. Il y avait travaillé, et il l'avait adoré ! Décidément, c'était bien Oanylone qui était sa partie préférée du Livre des Vertus.

Mes frères, mes soeurs, j'vais maint'nant avoir l'plaisir d'vous faire la lecture d'une hagiographie d'l'un des archanges. Cette hagiographie illustre parfaitement l'sujet d'ma réfléxion à laquelle j'vous ai invité tout à l'heure !

Imaginez ! Oanylone est tombé dans le péché le plus complet ! Dieu a annoncé la destruction de la ville dans un cataclysme sans précédent !

Imaginez la frayeur qu'certains peuvent r'ssentir... Imaginez leur détresse ! Imaginez leur état d'esprit, la crainte d'l'inconnu, la confiance en personne... Imaginez tout c'que nous m'voulons jamais vivre...

Quelques habitants d'la ville se sont réfugiés dans une p'tite maison sans prétention quand la porte s'ouvre dans un grand fracas ! Sur l'pas d'la porte, un homme ! Un inconnu ! C't'inconnu interpelle les réfugiés et bien vite les rassure sur ses intentions...

Mes frères, mes soeurs... Voici un extrait de l'hagiographie de Saint-Georges, l'Archange !


Citation:

“Quand il n’y a plus d’espoir, il reste toujours l’amitié.”
Alors, une vielle femme, au regard dur, à la volonté de fer, s’avança vers lui et lui demanda:
“Et toi, l’étranger, es-tu venu en ami? Car il est en cette cité des hommes et des femmes dont la parole est de miel mais dont les actes sont comme le venin. Ils vivent sur des montagnes d’or, et ne désirent rien d’autres que de s’élever encore plus dans leur fol quête de butins. La vie de leurs semblables leur importe peu, tant leur soif de trésors les dévore.”
“Je sais”, répondit l’homme. “C’est pour cela que je viens à vous. La richesse du coeur ne peut être égalée par les richesses de ce bas-monde. Emporteront-ils leurs montagnes d’or dans l’autre vie?”
“Non, certes pas”, lui répondit la vielle dame. “Mais les richesses du monde nous sont-elles à jamais interdites? Devons-nous nous réduire à vivre tels des animaux pour honorer la richesse de l’âme?”
“La vie vous a-t-elle appris à renier votre main gauche pour employer la droite?”, demanda l’homme. “Il en est de même pour les trésors que Dieu a créés pour nous. Que les richesses matérielles soient vôtres, car Dieu, par amour pour Ses enfants, nous en a fait don. Mais n’oublions jamais qu’il n’est pas de plus beau trésor que l’amitié.”

Alors, un jeune homme se dressa et lui demanda: “Mais qui es-tu, toi dont les paroles sont emplies de sagesse?”
“Mon nom est Georges”, répondit-il.
Wu
Wu se mit à réciter le crédo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN


Il se rassied et écouta ensuite Bradwen.
Bradwen
L'heure du sermon était arrivé. Le diacre attendait ce moment avec impatience. C'était un thème qui lui tenait particulièrement à coeur. Cette fois-ci, il n'avait pas préparé son homélie à l'avance ! Il la dirait avec son coeur !

Mes amis, tout à l'heure j'vous ai dit que j'vous proposerai une réflexion, et l'heure est v'nue d'poser c'te réflexion.

Distes-moi... quelle est vot'plus grande richesse ? Hum ? Oh non, j'ne veux point qu'vous dévoiliez c't'information si confidentielle ! J'veux juste que vous preniez quelques instants pour y réfléchir pour vous mesme !

Hum ? L'prends-on c'temps-là ? Oui, nous l'prenons !


Le diacre se tut, baissa la teste, joignant les mains sur ses lèvres. Il ferma les yeux, et lui aussi parut se perdre dans ses pensées.
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