Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 24, 25, 26, ..., 43, 44, 45   >   >>

[RP] La cathédrale St-Arnvald du Mans

Michelmichel
Les mots s'égrainent lentement et fuit la bouche du Comte avec une fébrilité incandescente. Sa tête se lève, les têtes sont basses, le regard ailleurs.

-"Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN"
Yut
Pour tous ceux qui se sont rassemblés ici aujourd'hui, je sais qu'il est dur de voir la perte d'un proche, d'un ami, d'un amant ou d'un collègue. Mais sachez que si le corps du Capitaine Squalow est bel et bien ici, son âme elle, se trouvent au Soleil et ses souvenirs en nos coeurs. Parce qu'en effet, la mort, terrifiante et douloureuse lorsque l'on est face à elle comme aujourd'hui, n'est rien. Ce n'est pas une fin, mais un renouvellement. La vie terrestre n'est en fait que la préparation à la vie éternelle.

Voici donc ce que nous dit le Livre des Vertus, à la Fin des Temps, V :


Citation:
Je Lui demandai: “Quand serons-nous jugés? Quelles seront les peines et les récompenses que nous aurons?” Il me répondit: “J’ai décidé, lorsque J’ai fait des humains Mes enfants, de leur faire le plus beau des cadeaux: J’ai fait de tous vos esprits des âmes, vous permettant de gagner le Paradis si vous suivez les enseignements d’Aristote et de Christos, mais vous punissant des Enfers si vous vous détournez du chemin qu’ils ont tracé. Vous êtes en cours de jugement tout au long de votre vie. Chaque pensée, chaque parole et chaque action influent sur Ma décision finale. Lorsque chacun de vous meurt, Je décide de votre destination éternelle. Selon que vous avez été vertueux ou pécheur, vous rejoignez les rangs des élus ou des damnés.”

Je Lui demandai ensuite: “Mais à quoi ressembleront les humains qui accéderont au soleil ou à la lune? Ne serons-nous que de purs esprits? Que deviendront nos corps? Que sont ces anges et ces démons?” Il me répondit: “Le corps ne peut vivre sans l’esprit et l’esprit sans le corps, car J’ai fait de la vie l’union de ces deux états. Lorsqu’un humain accède au Paradis ou à l’Enfer, le corps qu’il avait sur le monde est abandonné pour nourrir la vie et un nouveau corps lui est donné en échange. Celui-ci est à l’image de l’esprit de l’humain: il en représente soit la beauté soit la laideur. Les anges sont ceux qui, par leur sainteté, ont obtenu un corps si parfait qu’ils me secondent dans le soleil. Les démons sont ceux qui ont tant vécu dans l’erreur que leur corps n’est qu’horreur et bestialité.”


Cet extrait nous démontre que, tout au long de notre vie, nous sommes jugés sur nos actes, sur nos pensées. Tous nos faits et gestes sont une sorte de preuve pour le Saint Jugement. Nous nous devons d'être exemplaire et donc, de vivre selon le modèle choisi par Aristote et Christos et établi par le Livre des Vertus de notre Sainte Mère Église.

Mes chers enfants, vous connaissez tous le défunt. Ayant vécut souvent pieusement, et dans la vertu. Nous le connaissions aussi comme une personne aimante, un homme attaché à de pieuses valeurs, à ses amis, et surtout à son Duché, et son Royaume. Oui, il nous manquera beaucoup mais le Créateur l'a choisi pour lui qu'il rejoigne Aristote et Christos, l'épargnant ainsi l'Enfer sur la Lune avec les sept prince-démons. Il a rejoint les Archanges au Paradis Solaire. Ainsi, suivez l'exemple de sa vie pour accéder vous aussi, au Paradis.

Recueillons-nous donc silencieusement quelques instants, pour l'âme du défunt, afin qu'il vive paisiblement sa nouvelle vie, auprès de tous ceux qui sont, tout comme lui au Paradis.

_________________

«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »
Yvondelaroulette
Main d'Irys lâchée, l'autre dans celle de son roux, les larmes toutes au bord des yeux, la brune prie et récite le Crédo, sans rien voir d'autre que le sinistre coffre de bois.

- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN


Puis écoutant les paroles du Prélat, les souvenirs vinrent à envahir son esprit et, serrant plus fort la main de son compagnon, une larme franchit la barrière de cils.
Enora se recueillit en silence, entremêlant pieuses pensées pour son ami et souvenirs plus personnels de celui-ci.
_________________
--Yut.







J'inviterais maintenant les personnes qui le désirent à s'approcher pour saluer une dernière fois les deux décédés, avant la mise en terre des cercueils.
Irys_
J'avais écouté les paroles du prélat, récité les prières comme une somnambule, les yeux rivés sur le cercueil, bientôt les Dragons du Maine l'emporterait et il disparaitrait à jamais, mais il resterait dans mon coeur et dans le coeur des mainois et plus encore dans le coeur de certaines mainoises.

L'image de la terre recouvrant le cercueil vint s'imposer à mon esprit, cette vision me parut soudain insupportable.

Je tournais la tête vers Enora et Bezuto, mes amis de toujours, je posais ma main sur leurs mains enlacées et je murmurais en les embrassant tour à tour.

Je n'ai plus rien à faire ici, mon devoir est accompli, il est dans mon coeur comme vous y êtes aussi. Prenez soin de vous et de la petite crevette qui viendra embellir votre vie, je ne vous oublierais pas. Merci pour tout.

Je me levais et me dirigeais de nouveau vers le cercueil, levant les yeux vers le prélat je le remerciais d'un triste sourire, ma main effleura le bois comme une dernière caresse, c'était le moment de l'adieu, mais les mots étaient devenus inutiles.

Je fermais les yeux quelques secondes et prenant une grande inspiration je les ouvrais en me tournant vers les personnes réunies, je regardais leur visage une dernière fois les remerciant eux aussi d'un sourire attristé, puis je remontais l'allée centrale vers la sortie.

La lumière m'aveugla en sortant de la cathédrale me faisant cligner des yeux, Ventdebout piaffait d'impatience attaché à un anneau, je m'approchais flattant l'encolure du bel étalon qui se calma aussitôt.

Prestement je détachais les rennes et grimpais en selle, me penchant à l'oreille de l'animal.

En avant Vendebout !!! la route nous attend!!






Yvondelaroulette
Enora fut surprise par ce que fit Irys. Elle la vit se tourner vers eux, leur chuchoter quelques mots qui amplifièrent encore la peine de la future maman et auxquels elle répondit par un très faible :

- Prend soin de toi aussi, mon amie et ne nous laisse pas sans nouvelles.

Embrassade et larmes qui coulent, puis Irys se leva, effleura le cercueil une dernière fois et quitta l'édifice. Au dehors, quelques instants plus tard, on entendit des bruits de sabots s'éloigner.

Enora serra encore la main de son tendre, la relâcha et se leva à son tour en direction du cercueil. Elle y posa la main, y déposant au passage un pétale de rose mauve séché et souffla quelques mots que seul lui et quelques uns de ceux qui l'ont précédés pourraient comprendre :

- Rendez-vous sur les remparts...


Les larmes roulèrent encore sur ses joues, puis elle remonta l'allée centrale en direction de la sortie, s'arrêtant devant la porte pour attendre l'homme qui partageait sa vie.
_________________
Feuilllle
Passant devant la cathédrale, elle en profita pour déposer son affiche.




HRP : Vidéo de présentation
Adresse du couvent : http://ordrelescurien-rr.goodbb.net/

Elle sourit : une joie intense l'habitait.
Déjà l' Ordre était en mesure faire valoir ses nombreuses qualités et acquisitions.

_________________
Schtroumpf
Schtroumpf arriva à la cathédrale, mis en toute hâte un petit mot sur la petite porte d'entrée du sas, l'évêque fera çà mieux plus tard



La Reyne de France vient d'être assassinée, venez priez pour elle. Voir les nouvelles de la K.A.P.

Il entra dans l'église, et mis un cierge allumé à la petite chapelle à droite, et s'agenouilla.
* Il pria en silence pour la défunte royale*



Il sortit enfin de la cathédrale et retourna à ses activités.
_________________
Accro à la CAM, juge en tandem, en place arrière évidemment (pédale!)
Yut
Cette messe du dimanche n’était pas une messe ordinaire, mais personne ne le savait encore. Aujourd’hui, durant la messe, le jeune Prélat aura la charge de bénir le Comte et son nouveau Conseil, pour le mandat. Il entra dans la cathédrale, envoya un bedeau sonner les cloches tandis qu’il se préparait dans la Sacristie, où il revêtit sa soutane, une somptueuse chasuble et une très luxueuse mitre. C’était ce qu’il avait porté deux semaines plus tôt en Anjou.



Il sortit ensuite sur le Parvis de l’Église, dans le but d’accueillir les fidèles qui viendraient à la messe, et surtout les membres du Conseil Comtal, qui se devaient d’être tous là, sans exceptions. Il avait la vive espérance que plusieurs fidèles viennent à cet office dominical. Il avait préparé un texte et un sermon qui était étroitement en lien avec la bénédiction du Comte et du Conseil qui aurait lieu sous peu.

_________________

«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »
Tomnissa666
Le Procureur ne manquait pas de travail, même le dimanche lui semblait trop court; de plus, la constitution d'une armée n'était pas une plaisante sinécure, d'autant plus qu'un milicien consciencieux mais visiblement distrait l'avait contacté pour demander des explications, ébloui sans doute par la possession de nouvelles chausses et peu au fait vraisemblablement du nom des membres du Conseil comtal.

Ayant expédié ses écritures, Tom alla embrasser sa compagne, toujours un peu soucieux à l'idée que la jeune tisserande attendait son premier enfant, un moment toujours sensible dans la vie de toute femme, à plus forte raison si elle était d'une santé fragile comme sa Lys bien-aimée.
Cependant, il n'oubliait pas qu'il était un fils d'Aristote, ancien Inquisiteur de surcroît; par ailleurs, le prélat avait préparé cet office spécialement pour bénir le nouveau conseil; il s'en alla donc trouver sa soeur et bientôt, accompagné de Nissa et de sa merveilleuse fée rousse, il galopait vers la cathédrale, filant un train d'enfer, son lippizan noir encadré de deux frères à la robe immaculée, plus conformes à l'aspect caractéristique de leur race. Il regarda les deux jeunes femmes dans leurs tenues blanches, un doux sourire protecteur aux lèvres.

Le trio arriva bientôt à destination et ils descendirent prestement; Tom confia les trois étalons à un palefrenier avant de rejoindre sa compagne adorée et sa soeur, souriant d'un air complice et quelque peu moqueur à cette dernière avant de s'enquérir une fois de plus de l'état de sa promise, pensant que la chaleur estivale associée aux effets d'une course rapide sur les routes mainoises n'était guère adaptées à une femme enceinte. Il tendit le bras à sa Lys adorée et tous trois montèrent vers le saint bâtiment pour assister à l'office.

_________________

Qu'importent les honneurs, mon honneur se nomme loyauté.
Elendillefin
Accompagné d'Esquimote montée sur Eole, Len avait galopé sur Alonzo depuis Laval. C'est que ce jour était un grand jour pour lui. Après avoir été élu comme conseiller comtal, il avait dû se retirer quelques jours chez les moines, afin de se recueillir.
Cette entrée était sa première comme conseiller comtal.

Après avoir confié les chevaux à Jacquette pour qu'elle les emmène dans quelque lieu à l'ombre, il offrit son bras à Esquimote. Ensemble ils gravirent les marches qui menaient au parvis de la cathédrale.

L'évêque attendait les fidèles sur le parvis.

Len le salua respectueusement.


Monseigneur, heureux de vous rencontrer en ce beau jour.

_________________

R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine
--Nissa
Nissa avait quelque peu maugréé à la requête de son frère; elle évitait les lieux consacrés suite à quelques mésaventures passées, liées à l'ignorance crasse de bon nombre des membres du clergé. De nombreux hommes d'Eglise la regardaient d'un oeil sombre, confondant sans doute ses talents d'herboriste et d'alchimiste avec de la magie fumeuse. L'ancienne charge de son frère l'avait aidée bien souvent mais elle gardait une rancœur tenace en elle, fulminant à l'idée que ceux qui devaient défendre les agneaux d'Aristote étaient souvent des loups pour eux.

Elle demeurait fille du Très Haut néanmoins aussi s'apprêta-t-elle prestement, revêtant une tenue immaculée. Arrivée chez son frère, elle nota avec un sourire amusé que Lys avait choisi la même couleur pour ce jour, pensant que Tom avait l'art du contraste, les deux jeunes femmes et leurs montures immaculées faisant leur pendant au destrier couleur de nuit et à ses habits noirs, qu'il avait cependant recouverts d'une robe et d'une cape blanches, revêtant ainsi la tenue de cérémonie des comtes d'Apulie.

Elle galopa avec plaisir auprès de sa famille, ravie de revoir son frère et sa jolie compagne, qu'elle chérissait sincèrement en dépit de leurs disputes passées. La douce Lys avait l'art d'attirer le regard des hommes et l'hostilité de bien des femmes, vraisemblablement incommodées par sa malice et sa propension à les taquiner par jeu. Après une chevauchée ébouriffante, elle descendit de cheval, quelque peu marrie du regard sardonique de Tom, pestant contre son frère qu'elle accompagnait pourtant de bonne grâce. Elle se radoucit en le voyant soucieux de la santé de Lys, pensant avec amusement que la jeune femme était bien plus solide que ce que son colosse au coeur trop tendre ne le pensait, miné sans doute par la mort de ses compagnes précédentes.
Elle emboîta le pas au couple, notant avec une tendresse quasi maternelle les formes arrondies du ventre de sa future belle-soeur, pensant avec joie à l'enfant à venir, qu'elle gâterait à l'excès comme toute tante qui se respecte.
Orin
Quel jour pouvait être plus propice à cette bénédiction du conseil que ce beau dimanche de juillet ?
C'était son premier mandat de conseiller comtal, sa première bénédiction dans l'immense cathédrale du Mans, qui mettait en exergue toute la puissance et la grandeur de notre foy et de notre religion.

Il avait fallu qu'il parte tôt ce matin, un bref passage au conseil municipal de Mayenne et la route était prise, sur sa fidèle monture.

Le Mans était une magnifique cité et sa cathédrale trônait belle, rassurante et solide comme un roc, il franchit ses portes puis adressa un salut à l'évêque et aux conseillers présents ainsi qu'aux personnes qui les accompagnaient
Louis.arthur
Lorsqu'il apprit que la bénédiction du conseil se déroulerait le 10 Juillet, le Juge pesta. Nom d'un cadavre d'angevin, il était au Mans quelques jours auparavant, et, maintenant qu'il était à Laval, devait y retourner. Mais on ne contredit pas Dieu et ses représentants sur terre.
Il gravit les marches de la cathédrale, se signa et baisa la croix à son cou avant de pénétrer dans la maison du Très Haut.


Bonjour Monseigneur.

Et de saluer les conseillers présents d'un signe de la tête...
_________________
Louis Arthur Carsenac, 14 ans.
Esquimote
En cette belle matinée dominicale, Len s’affairait et la convia à l’accompagner à la cathédrale où devait se dérouler la bénédiction du conseil. Comment lui refuser… chaque heure, chaque minute passées à ses cotés était un don d’Aristote.

Au pied de l’édifice, Jacquette se chargea de leurs montures et c’est à son bras qu’elle parvint devant le nouvel Evêque du Maine qui attendait les fidèles.

Voila déjà un moment qu’elle n’était revenue céans… Elle n’espérait qu’une chose que cette cérémonie ne trainât point en longueur telles certaines cérémonies qui s’éternisaient, à se demander si un jour elles pourraient se clôturer.

Mais confiante en ce nouvel Evêque, c’est d'un air enjoué qu’elle gravit les marches de la cathédrale.

S’inclinant devant le prélat Le bonjour à vous Monseigneur.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 24, 25, 26, ..., 43, 44, 45   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)