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[RP] La cathédrale St-Arnvald du Mans

Elendillefin
Len avait assisté à toute la scène, un peu médusé.

Raff qui était entré titubant et s'était effondré en plein office, Esquimote et Feuille qui s'étaient précipitées pour le secourir ... puis la reprise de l'office malgré l'inquiétude qui s'était répandue sur les traits de chacun.


Pourvu que ce ne soit pas quelque maladie envoyée par Dieu pour nous punir de nos péchés ...

Il fut un peu rassuré en voyant Esquimote revenir s'asseoir auprès de lui.
Il se dit qu'un bonne prière ne pouvait pas faire de tort en les circonstances et il récita à son tour le crédo:


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
Feuilllle
Elle avait observé la vigilance de Squallow avec émotion, pourtant pas un seul de ses traits ne s'était froncé.

Chacun se recueillait pour le Credo, ce Texte Saint qui retraçait les grandes lignes de la Religion Aristotélicienne, Dogme et historique.

La période de fin d'année était toujours propice aux délires les plus désespérés ou, au contraire, les plus amusants!
Certains voyaient leur solitude exacerbée, d'autres un étrange bonhomme tout vêtu de rouge, sans doute une hallucination temporaire induite par la Vie du Saint Prête Noël!

Elle sourit, justement Sheyranne devrait lire sous peu cette hagiographie du Père Noël...
Elle en parlerait ensuite.

Elle fit un signe discret à Shey, lui souriant sereinement...


_________________
Raff
Raff essayait de reprendre... Il priait mainte et mainte fois... Il était content aussi quand quelqu'un lui venait rendre visite, il s'ennuyait un peu quand même mais en était très reconnaissant envers les moines qui était là pour le protéger. Et puis il se souvint de quelqu'un... Sa chouette Myriam qui devait sûrement l'attendre chez lui... Il essaya de prononcer un faible mot mais rien n'arrivait à sortir... Il essaya et encore et encore et parvint à dire "Chouette"...
Sheyranne
Le regard et le sourire de Feuillle se posèrent sur Sheyranne , elle comprit qu'il était temps qu'elle s'avance pour lire l'histoire du prêtre . Elle lâcha la main de Vod qui avait rejoint la sienne pendant que tous se recueillaient pour le credo .
Elle s'avança lentement dans l'allée centrale , à la fois honorée d'avoir été choisie pour lire ce texte en cette grand messe , mais malgré tout quelque peu intimidée , c'est la première fois qu'elle vient en cette cathédrale et la première fois qu'elle doit lire devant une assemblée de fidèles , elle , future baptisée qui fera bientôt parti de cette grande famille aristotélicienne .
Sheyranne posa sur le pupitre le parchemin que lui avait remis feuille , s'éclaircit un peu la voix et prit la parole .


"- Je vais vous conter l'histoire de ce prêtre, le Père-Noël..."

Citation:
Arrière-petit-fils d'un brave homme ayant suivit Christos de son vivant, Nicolas Noël est né dans un chariot tiré à ce qu’on dit par des cerfs dressés par son père.
A cette époque les registres n’existaient pas et on ne connaît pas le lieu exact, ni la date exacte de sa naissance mais on sait que c’était pendant un hiver particulièrement rude.

Noël faillit ne pas dépasser l’âge de la puberté tellement il avait souffert à sa naissance, et il a même été en état de mort plusieurs fois. Par contre à chaque retour à la vie, contrairement au commun des mortels, il revenait plus en forme que jamais.
Pourtant chaque année au solstice d’hiver il semblait mourir pendant cinq jours et cinq nuits, mais bien que son corps soit veillé certains prétendaient l’avoir vu à différents endroits, offrant du pain aux plus pauvres, du feu à ceux qui n’en avaient pas, et même un simple jouet aux enfants tristes.

Vers l’âge de 15 ans alors qu’il n’avait jamais étudié, il racontait l’histoire de Christos que son arrière-grand-père avait transmit à son grand-père et qui lui-même l’avait transmis à ses enfants et petits enfants.
Le curé de sa paroisse l’invitait régulièrement à participer à la messe et en fit son diacre. Très vite tout le monde fut surpris de son érudition, sa simplicité, son amour pour les autres et ses connaissances intuitives du dogme aristotélicien.

Un jour où on le questionna sur les raisons de ses problèmes de santé liés à l’hiver il répondit :

Je parlerais d’un cadeau de Dieu plus que d’un problème, car à chaque fois que je frôle la mort j’en apprends de Christos et Aristote, car notre Créateur nous donne toutes les réponses à toutes les questions pour que nous puissions voir notre vie sous des jours nouveaux, et que nous puissions nous juger nous même avant d’être jugé.

...Bien entendu personne ne le prenait réellement au sérieux, et il ne l’était d’ailleurs peut être pas, mais tout ce que les gens retenaient de cet événement c’est que c’était un érudit et un homme aussi sage que bon.

Tout au long de l’année, il donnait la moitié de son temps pour aider les malheureux, pas forcément les pauvres, mais bien ceux qu’il nommait les malheureux.

Quand on lui demandait pourquoi il aidait des riches comme les pauvres, il aimait répondre des phrases qu’il disait tenir d’Aristote lui-même :
« Les talents du riche ne remplace pas le talent d’être heureux ».
« Être rempli de talents ne permet pas d’acheter le bonheur »
« on vit avec talent, mais on n’emporte pas ses talents dans la tombe »

Tous ne comprenaient pas, car il y avait longtemps que le talent n’était plus monnaie courante...

Vers l’âgé de 35 ans, il fut nommé Evêque et il continua sa vie de la même façon, aidant ceux qui devaient être aidé, quel que soit leur rang social, il était reconnu pour toujours avoir la parole ou le cadeau qu’il fallait pour rendre la boulasse aux plus malheureux.
Et chaque solstice d’hivers il semblait mourir, mais chaque fois 3 ou 4 jours plus tard il revenait plus en forme que jamais et organisait une messe vers minuit où il racontait une nouvelle histoire.
Une année il annonça que vu son grand âge, il avait près de 90 ans ce qui est un miracle en soi, il renonçait à sa charge et entreprendrait, seul, un dernier pèlerinage. Bien sur tout le monde voulu l’en dissuader, mais il promit qu’il reviendrait pour le 25 décembre, et que de toute façon il faudrait bénir ce jour particulièrement car il avait appris de Christos et d’Aristote eux même, que c’était le jour de leur naissance à tous trois, Aristote étant né à midi et Christos à minuit et lui juste entre les deux, à dix huit heures.

La légende

Le Père Noël, comme avait continué de l’appeler ses fidèles, pris la route et revint parmi les siens le 6 décembre suivant.
Il ne répondit que peu aux questions sur ce pèlerinage, mais il avait ramené deux chariots. L’un remplis de bûches, et l’autre rempli autre de pains
Il fit distribuer le pain et le bois aux plus pauvres, et une fois la distribution terminée, il envoya les chariots faire le tour des plus riches à qui on demandait de déposer un présent.
Le 24 décembre, Monseigneur Noël organisa deux messes, l’une à midi en l’honneur d’Aristote et une à minuit en l’honneur de Christos, puis il se dirigeât vers la sacristie et plus personne ne le revit.

La totalité des villageois, du plus croyant au plus mécréant passèrent la nuit à le chercher, et c’est seulement au petit matin qu’épuisés, ils rentrèrent chez eux.
C’est là que la légende fut inscrite parmi les miracles, car chaque maison sans exception avait son foyer allumé et des cadeaux au pied de la cheminée.

Depuis cette époque, chaque année on dit un peu partout qu’en décembre il passe dans les maisons pour donner un peu de bonheur. On prétend même, que parfois, Christos et Aristote l’accompagnent directement...


Elle avait lu le texte d'une voix claire et distincte et sans balbutier , afin que même ceux qui se trouvaient dans le fond l'église puissent entendre clairement cette magnifique légende .
Elle attendit que Feuillle prenne la parole pour rejoindre sa place sur le banc auprés de Vod .
Vodka81
Vodka écouta et regarda avec admiration sheyranne.

Elle s'en est bien sorti sur ce coup là, pensa Vodka! et merveilleusement...

Les yeux plein d'étoiles, Vodka était rempli de joie, et de bonheur!!!

Son sourire en disait long....
Kaelig
La jeune femme blonde avait cessé de gribouiller en entendant cette histoire qu'elle ne connaissait point. Son poignet était resté en suspens, le petit doigt légèrement en l'air alors que le restant de ses doigts emprisonnait le crayon. Ses esgourdes avaient pris une toute autre direction que le bruit du grattement de son petit bout de bois noirâtre : la passion d'une lecture enivrante des mots. Une autre forme d'art. Ses lèvres étaient légèrement entrouvertes. Il lui fallut d'ailleurs grand peine avant de s'en apercevoir et de les positionner à leur posture initiale. Ses yeux émeraudes s'étaient élargis au maximum. Son visage était expressif, très expressif. Un avantage et un inconvénient. En ce moment, c'était un inconvénient...
Bradwen
Après avoir récité le credo aristotélicien, le paysan s'éclipsa derrière l'autel pour se fondre dans le décor. En ce soir, il souhaitait simplement passer inaperçu, gouster le simple plaisir d'assister à la messe, de partager ses valeurs humaines avec d'autres fidèles.

Oui, 1458 tirait à sa fin. Une multitude d'images déferla dans l'esprit du paysan : son installation à Montmirail, ses craintes envers l'église, son insertion progressive dans la vie du village, puis celle du comté... les leus qui déferlèrent sur Montmirail... La variole qui frappa tout le comté et qui emporta plusieurs de ses voisins et voisines à Melleray... Les dames de Montmirail... et sa rencontre avec des personnes exceptionnelles qui disparurent un à un : dame Rastakouette, Miche, Lillaka la médicastre, Myriam11 la tribun...

1458 avait également été chargé pour lui-mesme... au point mesme que son aversion pour l'église s'est conclut par un noviciat et un séminaire en théologie.

1459 ? Comment sera 1459 ? Les souvenirs de ces belles dernières semaines ressurgirent immédiatement dans son esprit et le paysan imagina aussitost ce que 1459 pourrait lui réserver comme évènements... au service de Dieu et des hommes.

Bradwen revint peu à peu à la réalité alors que la lecture du livre des vertus par la paroissienne de Feuilllle débutait...
Feuilllle


Feuilllle s'approcha alors, observant avec chaleur la foule compacte devant elle, Decan et Brad toujours à ses côtés.
Elle aimait tant les savoir à ses côtés..
Sa confiance envers eux était profonde.
Elle attendait sans impatience que d'autres Clercs en latence et dans le Maine se déterminent.
Elle ne les presserait pas, car comme chez son vieux camarade Tri-Gan'Eau, le plaisir était dans l'attente.

Son sourire s'effaça insensiblement, non pas qu'elle fût triste ou désappointée, bien au contraire, mais elle désirait se focaliser sur son homélie.
deux fronces de concentration apparurent au milieu de son front, le striant de haut en bas drôlement, arrondies comme des parenthèses inversées.

Elle commença assez fort, ce qui qui eut pour résultat de faire relever certains visages endormis en sursaut, et de faire tenir tranquilles quelques enfants aux jambes emplies de fourmis.


"- Que savons-nous de la souffrance?"

Elle attendit un moment, stratégique, que les mots eurent l'impact souhaité.

"- Peu de chose en réalité tant il est vrai que la douleur, comme la beauté, est difficile à définir, à codifier, quantifier et à traduire par des mots.
Noël, étant bébé souffrait, et en devenait moribond...
Mais cette petite mort s'en allait et il se relevait plus fort qu'avant.
Et l'histoire dit qu'il vivait différemment à ces instants.

L'étrange et le merveilleux, le mystère nous surprennent, nous effarent, simplement car nous ne le connaissons pas, ne nous l'expliquons pas.

Il est vrai que sinon ce ne serait plus incompréhensible.

Il est encore vrai que le Mystère nous attire et nous questionne.

Est-ce pour cela que Le Très-Haut permit au Père Noël de paraitre et d'apparaitre sans logique apparente?"


Elle ponctuait de gestes appropriés son discours, soit pour insister sur une idée, soit pour en atténuer la dureté.

"- Noël était un évêque Aristotélicien. Que savons-nous de lui à part cela?
Quand l'histoire nous rappelle sa bonté, nous l'acceptons car nous savons cela possible.
Lorsque l'on nous parle de son talent d'ubiquité, nous ne savons que croire, car tout ce qui nous est incompréhensible nous est difficile à accepter.

Notre raison, si déraisonnable et égoïste souvent, encercle et enferme notre raisonnement, encore humble et restreint.
Nous ne voyons donc pas très loin, pas très juste, pas très haut...
Et nous acceptons du fait peu de choses.
Hormis!"


Elle éleva un doigt n l'air, soutenant le regard de chacun par des va- et-vient doux et réguliers de la tête, de droite à gauche , vers les yeux fixés sur elle.


"- Hormis Le Très-Haut."

(Élève la voix, persuasive et chaleureuse ; mouvements des mains que les larges manches de sa dalmatique accordée à la couleur de neige de la saison suivent ; mimiques expressives tant la Foi est présente en ces jours si spéciaux.)

"- Car nous sommes liés à Lui, car Il a fait de nous Ses enfants.

Il nous a créé avec des certitudes, Son existence par exemple, mais aussi avec des doutes : nous ne pouvons imager sur terre la vie côtoyer la mort ailleurs que dans les Miracles.
Ainsi nous avons du mal à penser le brave Père Noël dans divers endroits au même instant."


Ici elle eut une aparté, un minuscule texte qu'elle avait travaillé il y avait peu de temps.


"- Pourquoi les Miracles sont -ils si rares?
La rareté des miracles fait que nous sommes guidés à apprendre à aimer Le Très-Haut pour lui même et donc lui donner toute notre confiance, cette force de l'amour absolu.
Si les miracles étaient trop rapprochés les uns des autres, les gens ne se donneraient plus la peine de L'aimer pour autre chose que Sa puissance, ce qui pourrait amener à l'idolâtrie, puis à la crainte, à la dépendance physique, ce qui serait contraire au Libre Arbitre, et au Dogme : l'Église Aristotélicienne n'aime pas être crainte.
Le Très-Haut, dans Sa perfectible et Son immense sagesse, ne distille que peu Ses manifestations divines, car nous devons être travailleurs, tenaces et patients pour obtenir ce que nous désirons et ne point devenir des enfants gâtés, ce qui nous feraient virer vers l'acédie et le vice.
Enfin la révélation de Ses Signes doit être suffisamment rare pour qu'elle soit remarquée à sa haute valeur et ne signaler que Sa présence attentionnée et régulière sans omniprésence, excepté pour rappeler Son amour."

Nous devons nous souvenir de cela..."


Elle reprit après quelques minutes le fil de son homélie, elle voulait être certaine que ses mots étaient retenus.
C'était là le rôle des Clercs.



Mais le Père Noël fut avant tout une Personne de partage, d'attention à autrui : un Saint représentant la Bonté, la Générosité.
Un humain pensant en voyant un autre humain dans la déchéance :

"- Je t'aime, je te vois, je suis responsable de toi mon Frère...

le Père Noël lutta toute sa vie par actions et sans raisonnement pour le droit a la différence, et contre l'indifférence.

Cela tient-il du miracle?

Non.

Cela tient dans le creux d'une main tendue, dans l'ébauchage d'un sourire, dans la chaleur d'un regard, d'une pensée, dans un sou que l'on glisse dans une poche ou dans un sac de victuailles, posé discrètement près d'un vagabond, sans domicile...
Cela tient dans une action, si minime soit-elle, au meilleur-être d'un de ses frères humains.

Si l'on y réfléchit...
... Rien que de très humain en somme ...
Finalement...
Il n'est peut-être pas si difficile d'être un ami, un adjoint du Père Noël...
Pensons-y !"


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Bradwen
Alors que le sermon de Feuilllle tirait à sa fin, le paysan s’éclipsa en direction de la sacristie. Lorsqu’il revint les mains pleines, l’archidiaconesse en avait terminé.

Le paysan déposa son premier plateau sur l’autel et prit la parole.


Mes frères, mes sœurs, réunissons-nous une dernière fois pour 1458 autour d’l’autel d’la cathédrale pour une dernière communion. Venons célébrer une dernière fois pour c’t’année l’amitié qui nous lie tous, mainois ou non, de par le lien sacré qu’Dieu tisse entre les hommes.

Au menu d’ce soir si j’puis m’exprimer ainsi, un peu d’vin d’touraine en honneur à nos voisins, du pain d’épices et du pain au beurre faits par les boulangers d’Montmirail, un peu d’musclaille de Losches, et d’la dinde rotie d’Saumur. Parait que c’te village d’Anjou s’est fait une spécialité d’él’ver d’la volaille et plus particulièrement d’la dinde ! Saumur a beau estre en anjou, il n’en n’est pas moins dans not’province métropolitaine. Sachons en ce jour de paix laisser d’costé nos haines et nos rancoeurs et profiter des bienfaits qu’Dieu nous donne chaque jour.

Ah et j’allais oublier… Pour ceusses qui ont participé au dernier office en cathédrale, j’avions ajouté quelques radis et quelques pissenlits qui, comme nous avons pu l’constater font eux aussi leur part pour diffuser la foi en Dieu.


Bradwen fit plusieurs aller-retours entre la cathédrale et la sacristie pour amener les différents plats de communions annoncés. Puis,il rompit plusieurs miches de pains et commença sa distribution parmi les fidèles qui commençaient à se présenter.
Squalow
Saint Arnvald, la "Cathédrale de lumière" , brillait encore en ce jour de milles feux étincelants.

Nombreux étaient les fidèles à s'avancer à présent vers l'autel, boire et manger le vin de l'amitié, le pain du partage...

Feuilllle et Bradwen avaient encore su toucher chacun en son cœur, avec le courage et l'amour inconditionnel qui caractérisaient les bergers spirituels de ce beau et fier peuple Mainois.

Squalow les salua tout deux du regard, leur signifiant en un instant l'hommage et la gratitude, qu'il voulait leur rendre, à eux qui avaient fait de la vie des autres, leur quotidien.

Son ami Feuilllle, de petite taille mais dotée d'une énergie incommensurable, capable de clouer d'un regard un guerrier de 6 pieds, tout comme de se plonger avec compassion, dans l'expectative contemplative de la vie d'une libellule, les déboires d'un écureuil...

Bradwen lui aussi, avait fait bien du chemin... Il se souvenait souriant en son fort intérieur, du jeune Montmiraillais qu'il avait vu autrefois gambader joyeusement, dans les ruelles de sa cité natale.

Le Connétable s'avançât enfin lui aussi vers l'autel, heureux d'être là tout simplement...
Esquimote
Elle avait écouté attentivement le sermon de Feuille.. Esquissant de temps à autre un sourire, hochant la tête..

Puis Bradwen faisait des allers-retours, transportant divers mets.. Ecarquillant les yeux devant cette bombance de victuailles, voilà un festin auquel elle ne s'attendait pas.

Elle se leva donc et rejoignit Squalow qui s'était déjà approché... Ferveur depuis son baptême ou plutôt gourmandise..!!!

_________________
Decanisy
mais laissez moi vous aider bradwen je vas porter les plateaux avec vous tiens...


humant au passage ces bonne choses qu'il avait sous le nez se dit que bradwen décidément ne faisait jamais les choses a moitié...



j'vas vous aider a rompre le pain et puis vu l'monde on sera point trop ...pour distribuer... qu'en pensez vous ?

ah cette belle cathédrale le nombre de fidéle ...pensa t-il heureusement montmirail il y a moins de gens...
Louis.arthur
Thorn prit un pain sur la plateau qui était présenté aux fidèles , il l'engloutit en quelques bouchés , c'est qu'il était bon le pain ...
_________________
Louis Arthur Carsenac, 14 ans.
Elendillefin
Len écouta avec attention le sermon de Feuilllle.

Sa pastorale terminée, Len commençait à laisser envahir son coeur par la foi aristotélicienne.

Une fois que Feuillle eut terminé, il se plongea dans ses pensées, sans remarquer qu'Esqui s'était éloignée de lui pour aller goûter aux mets que Bradwen avait apportés.
Kaelig
Citation:
Notre raison, si déraisonnable et égoïste souvent, encercle et enferme notre raisonnement, encore humble et restreint. Nous ne voyons donc pas très loin, pas très juste, pas très haut... Et nous acceptons du fait peu de choses. Hormis le Très-Haut!

Cette dernière phrase touche particulièrement la tribun. Les Hommes ont peur de l'inconnu au point de faire ressortir une méchanceté gratuite hors norme. Voir plus loin que le bout de son nez en trompette. Ne point se fier à la première impression. Accorder le bénéfice du doute, une deuxième chance.

Le sermon de l'archidiaconesse attire sincèrement son attention. La paysanne a confiance en le Très-Haut. Elle a toujours eu confiance. Même si la vie est parsemée de choix, certains moins aisés que d'autres. S'Il nous les fait traverser, c'est qu'Il a des projets pour nous. Il nous prépare à affronter la suite. Ainsi va la vie. Nous ne vivons point au pays des jouets. Nous devons faire ressortir le Bien en nous, ne point se laisser dominer par le Mal. Etre patient, prendre le recul nécessaire, s'entourer des personnes adéquats. Etre vertueux est impossible, certes. Mais qui ne tente rien n'a rien. Et Kaelig opte pour cette dernière option.

La blonde aux mains agiles ne se lève point. Point de baptême, point de communion. Bientôt bientôt... Non, elle préfère reprendre son croquis. Sa caboche se penche à gauche, à droite. Sa langue se coince entre ses dents sous l'effort. Ses sourcils se froncent sous l'accentuation de certains détails. Son visage s'approche doucement du vélin, puis se relève prestement. La donzelle observe la scène. Elle souhaite que le portrait soit le plus réaliste possible. Plus qu'un trait et le voilà finit. Un sourire se fige sur son visage en admirant son oeuvre. Sa besace en cuir s'ouvre et le parchemin se plie en plusieurs morceaux dans l'intéressé. Elle passerait bientôt rendre visite à une personne du côté des remparts sud de Montmirail.

Les aristotéliciens ont l'air si heureux durant le partage. Aucun rang social, juste des hommes et des femmes avec leurs imperfections.
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