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[RP] La cathédrale St-Arnvald du Mans

Charles.diftain
Il faut agir sans tarder.
Feuilllle
Ce fut comme un souffle salvateur : ils seraient déjà trois à officier, sinon davantage.
Ils n'auraient tous qu'à suivre leur cœur et leur Évêque.

"- Monseigneur Yut, reprit t-elle plus calmement, êtes-vous ici ?"

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Yut
L'Évêque était dans une petite salle annexe à la Sacristie, qui se trouvait en la Cathédrale. Cette salle était verrouillée à clefs et personne sauf lui pouvait y aller. La salle servait à entreposer les vêtements liturgiques, les tapisseries multiples, les calices et autres. Il entendit au loin un voix féminine, qu'il reconnu comme étant celle de son Archidiconesse Feuilllle. ''Monseigneur, Monseigneur Yut! Vous êtes ici?'' et elle ne s'arrêtait pas. Sortant et rejoignant le choeur, il vit Feuilllle ainsi que le Père Charles, Vicaire du Mans. Ils avaient l'air effarés, et il les comprenait. La situation était grave, c'était vrai.

Oui, oui, je suis là. En effet, nous devons préparer une messe. Laissez-moi aller revêtir mitre et chasuble. Pendant ce temps, préparez l'Autel et le Livre des Vertus. Nous officierons comme ceci:
Accueil: Moi avec Feuilllle
Pardon: Pomme
Credo: Charles
Extrait du Livre des Vertus: Charles
Sermon: Feuilllle/cloturé par moi
Partage du pain: Pomme
Envoie: Moi

Dès qu'on sera prêt, on ira sonner les cloches et accueillir les fidèles.


Il inclina légèrement la tête puis repartit, pour s'habiller correctement et se préparer.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »
Feuilllle
Soulagée par la vivacité de Monseigneur, enfin pouvant se dépenser et penser plus positivement, elle s'empressa d'aller ouvrir le gros Livre des Vertus en " marquant" les bonnes pages à l'aide de fils de chanvres de teintes diverses.
Elle était toujours bouleversée, mais le fait de s'activer faisait perdre des forces à la vilaine pensée de la défaite et de la mort.

Elle eut un pauvre sourire envers Charles, puis s'en alla sans perdre de temps errer d'un bon pas dans les collines avoisinantes.
Cueillir des plantes pour décorer les autels lui avait toujours plu. Et cela l'apaisait.
Cette échappée lui rappela les bons souvenirs du passé, dans cette cathédrale et dans l'église de Laval, l'année précédente.



... Il régnait sur la région une douceur automnale, accentuée par un soleil qui devenait plus pâle au fil des jours, et moins chaud.
Un légers frimas , éphémère comme un sucre blanc saupoudré sur les galettes, crissait parfois à l'aurore sous les pas. Mais c'était la mi-journée, et les reflets d'ombre et de lumières accompagnaient sa réflexion spirituelle : elle réfléchissait déjà à son sermon.

Elle collecta de quoi composer plusieurs bouquets colorés,et odorants
,*" - les teintes gaies feront "la gnée" aux douleurs du moment...* Se disait-elle tristement.

Elle associa les tiges toujours fraiches de menthes velues, parfumées discrètement et claires, à quelques branches rougies de baies de sorbier des oiseaux, aux grandes marguerites jaunes d'arnica, et aux jeunes colchiques blanches comme neige, et enfin ajouta des asters mauves, bien garnis de leurs petites coroles graciles et fines.

... Elle déposa le tout dans la sacristie, convenablement étalé sur les tréteaux placés sous les vitraux donnant sur les jardins du presbytère.

Quelques feuilles d'érables ramassées au creux du petit bois viendraient dorer et empourprer le maitre-autel.
Elle retourna vers l'autel, et changea immédiatement les cierges bénis amenuisés par leurs utilisations précédentes, pour qu'ils brillassent plus fortement, et de plus haut : ils illumineraient ainsi davantage la Demeure Du Très-Haut.


"- Nous avons tous besoin de clarté, après cette sévère et terrible leçon de guerre !"

Pensait-elle les larmes aux yeux.

Elle alla quérir les vases sur l'autel, les nettoya et les garnit.

Elle les placerait tout à l’heure, car une idée parasite la figea une minute sur place : sa dalmatique n'était guère présentable, marquée de plis au possible!
Tant pis, elle devrait faire avec, de toute manière elle n'avait pas d'aube de rechange.

Elle sortit de la cathédrale, rapidement, secouant de sa cape quelques feuilles tombées des branchages.
Elle devait repartir chez elle et sortir de son coffre sa tenue dominicale : elle l'étendrait bien à plat ; en l'humidifiant un peu sur les plis, elle se dériderait un peu!


"- Allons Éclipse, au galop! Nous devons faire vite et revenir à temps décorer l’autel!"

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Pomme


Pomme avait été conviée à participer à une messe à la Cathédrale.

La veille, les officiants se réuniraient pour préparer la cérémonie.
En plein milieu d'après-midi, Pomme se dépêcha de se rendre à la Cathédrale.

Elle salua tout le monde.

Pardon pour mon retard, la Mairie se devait d'être protégée...
Feuilllle
Elle revint tardivement dans la soirée, déjà embellie de myriades d'étoiles qui cloutaient le ciel, sa dalmatique repassée un tant soit peu.
Pas un nuage n'étouffait la splendeur de la nuit, froide et pure comme un diamant.

Elle croisa Pomme dans la nef, elle devait préparer les plateaux pour le Partage du pain, et lui murmura un mot d'accueil et lui sourit.
Elle alla rapidement ensuite vers la sacristie pour rapporter les vases.

En garnissant des bouquets et des feuilles d'automne le Maitre-autel, elle songeait que l’affliction serait grande à cet office.

Elle devait songer aussi à prévenir le bedeau pour faire sonner le glas, l'Appel des cloches serait triste, mais il était nécessaire : nul ne pouvait ignorer qu'une armée était morte, que la plupart des Soldats faisaient tout pour choisir de continuer leur mission sur Terre, mais que cela devait être vraiment difficile pour certains.
Old avait son anniversaire ce jour, à peine de quoi se nourrir sur lui, mais il pouvait travailler. Et il n'avait que quatre jours d'incapacité.
Mais c'était loin d'être le cas pour tous d'après ce qu'elle avait pu apprendre. Les pigeons semblaient voler plus que de coutume ces temps-ci..
Et la menace invasive était toujours aussi présente dans les esprits.

Elle n'avait guère envie de croiser le regards des Mainois pour y lire le même affolement ou le même peine qu'elle avait eues à l'annonce de la défaite de l'Armée Mainoise.
Mais elle n'avait pas le choix.

C'est en finissant l'ornementation (elle demanderait aux enfants de chœur d'accrocher les deux gros bouquets sur les piédestaux surélevés des absides dès la lecture du Pardon) qu'elle réalisa ce que cette messe signifiait : La Foy, ritualisée dans un office spécial, rendrait la force et l'espérance à tous : par le rassemblement et le partage des émotions, la peine serait transformée en espoir, et la puissance de l'espoir n'était plus à démontrer. C'était une flamme autrement plus éclairante que leurs simples chandelles utilitaires!

Le Maître-Autel était enfin prêt...
Les nouveaux Arrivants avaient déjà nettoyé à fond les Objets du Culte, et la Croix Aristotélicienne cyan y resplendissait, bien au centre.


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... Il était trop tard pour repartir dans sa demeure.
Elle sortit sur la place, enfourcha son cheval, puis se rendit chez une amie du Mans pour y passer la nuit.
Ainsi elle serait là très tôt le lendemain matin pour sonner les Dames de Bronze, dont le langage serait en rapport avec l'évènement.
Et oui : elle venait seulement de se souvenir qu'elle ne connaissait plus de bedeau dans sa propre région!
Ce serait donc elle qui tirerait les cordes reliées aux heurtoirs pour appeler les Fidèles et Croyants.

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Feuilllle
Dimanche matin.




Les cierges illuminaient déjà transept et Maitre-Autel, tandis qu'elle grimpait calmement une multitude de marches amenant au clocher : elle préférait sonner les cloches de la-haut, négligeant le système ingénieux qui permettait de le faire d'en bas : c'était plus ardu, cela paraissait plus lourd à activer.
Elle souriait en observant toutes les lumières de cire.


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Les flammes vacillantes tremblaient dès qu'une personne les frôlaient, pour continuer modestement leur merveilleuse clarté sans jamais la cesser.

Lorsqu’en fin elle atteignit le sommet de la cathédrale, un pâle soleil se levait, chassant de ses ors et ses pourpres les derniers lambeaux du ciel nocturne.
La journée serait encore douce et peu de nuages s’annonçaient.


... De si haut, la vue était superbe, et l'on pouvait admirer différemment qu'au sol l'avancée de la saison sur la forêt environnante : les feuillus commençaient à se dépouiller, mais les teintes riches automnales peignaient des îlots de rouges et de jaunes variés, cernés des verts profonds ou légers des caducs.

Elle redescendit quelques marches et atteignit le palier de tirage.
s'empara des cordes et les secoua rythmiquement, doucement d'abord, puis plus vivement.


Le triste son du glas commença.
Les
cloches appelaient à présent les Mainois et les Mainoises de toute condition à venir saluer le courage de leurs Soldats.

La cathédrale entière vibrait de ce palpitement de bronze, s'associant ainsi aux battements de cœur des humains.

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Pelipa
Pélipa serrait fort son bébé dans ses bras. Tous ces évènements étaient tristes et l'avait prodondément changé. Elle avait fait la route assez rapidement.

A peine arrivée au Mans, elle se dirigea vers la cathédrale.
Etre près de ces amis en ces temps difficiles et prier pour ceux blessés ou morts.

Poussant les battants de l'édifice, elle regarda autour d'elle. Elle était la première.

Plongeant le bout des doigts, elle signa et avanca dans l'allée. Elle choisit un siège au milieu de l'allée.
Posant son nourrisson sur ses genoux, elle l'enroula dans sa cape pour ne pas qu'il est froid.

Elle regarda autour d'elle en attendant.
Schtroumpf
Schtroumpf entra dans l'église, l'air plus sombre que la nuit encore bien là, de bon matin.
Il en avait les mâchoires crispées, les muscles tendus comme des cordes de violon.

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Accro à la CAM, juge en tandem, en place arrière évidemment (pédale!)
Charles.diftain
Père Charles était déjà présent en la Cathédrale en compagnie des officiants. C'était un jour important à ses yeux, car il allait pour la première fois, célébrer cette messe en compagnie de prélats de sa Province. Il vit au loin le maire du Mans, Schtroumpf, un bon ami à lui, qui avait l'air tendu. Père Charles le comprenait très bien, en ces temps de guerre.
Esquimote
C’est au petit matin qu’elle quitta les remparts de laval, monté sur Eole qui l’emmena au galop vers la ville du Mans.

Sa monture confiée à un palefrenier ainsi que son bouclier et ses armes, elle arpenta les marches de l’église, non sans jeter un coup d’œil alentour afin d’apercevoir Len dans les parages. Transie de froid par la nuit au campement, c’est en resserrant sa cape de laine qu’elle salua d’une inclination de la tête le nouveau Diacre et la damoiselle Pomme sur le parvis suivit d’un bonjour.

Etait-ce l’humidité où le son grave du glas qui l’a faisait frissonner ? Elle n’aurait su le dire en cet instant.

Du bout de la nef, elle eu la bonne surprise de voir que l’édifice avait été fleuri et que les cierges brûlaient. Choses auxquelles Monseigneur l’évêque ne pensait pas et cela en était bien désolant, rendant les offices froids et peu accueillants.

Mais en ce jour, elle reconnut la touche féminine de Feuille. Des fleurs et milles lueurs. Avant d’aller prendre place, elle bifurqua vers la travée où un porte-cierges illuminait de milles feux. Prenant une fine bougie, elle l’alluma à la flamme d’une autre et la plaça. C’est en silence qu’elle pria pour tous les blessés et les morts de cette foutue guerre.

Une flamme brillait pour chaque vie suspendue encore à un fil.

Chose faite, elle arpenta la travée pour se rendre vers les rangs où déjà était installés schtroumpf et Pelipa serrant son enfançon. C’est vers cette dernière qu’elle vint prendre place.

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Sacha9843
Sacha arriva au Mans Puis il vue la cathédral puis entra et vus peli et schtoumpt et esqui il les rejoingna et leur dit en chuchotant `Coucou vous allez bien " Puis sassi a coté d'eux .

Puis pria pour tous ces amis .
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Charles.diftain
Le jeune Prélat leur fit un sourire, puis attendit.
Elendillefin
C'est au galop que Len arriva à la cathédrale, quelques instants après Esquimote.

Pour une raison qui n’était évidente que pour un animal comme lui, Alonzo avait refusé obstinément de traverser un gué pourtant presque à sec. Ce n'est qu'au bout d'une longue bataille pendant laquelle Len s'était montré plus obstiné que sa monture que le cheval accepta enfin de mettre un pied dans l'eau.
Il avait ensuite fallu forcer l'allure pour revenir sur Eole qui ne les avait pas attendus.

C'est donc en nage que Len entra dans la cathédrale, persuadé que la cérémonie serait déjà bien entamée.


Ha ouf! je ne suis pas le dernier!

Il repéra rapidement Esquimote et alla s'installer auprès d'elle.

Désolé, mon coeur, Alonzo a encore fait des siennes.Quand je rentre, j'en fais du pâté, c'est sûr!

Il porta son regard sur l'autel décoré pour la circonstance et sourit en reconnaissant l’œuvre de leur amie Feuilllle.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine
Pomme


Pomme était revenue à la Cathédrale en ce dimanche matin afin d'officier en compagnie de ses collègues.

Le jour était clair, et Pomme allait bientôt mettre en terre sa marraine adorée. Lysesl serait sa première cérémonie. Un grand honneur quoique très triste.

Pomme était postée avec les officiants et accueillait les fidèles qui venaient pour la messe.

Bonjour à tous mes enfants !
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