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[RP] La cathédrale St-Arnvald du Mans

Shaun
Shaun manquait énormément de temps pour venir jusqu'à la cathédrale mais cette fois ci
il trouva une place dans son emploi du temps chargé pour venir rendre hommage aux courageux soldats tombés au combat.

La guerre fessait rage, il y avait des pertes et de la tristesse qui se ressentait dans tout le Comté.
Le Comté pouvait faire face à cet guerre si il n'y avait pas certaines préfèrent penser à leur petite personne,
oubliant que tout le monde était dans même pétrin.
Mais il faut de tout pour faire un Comté..
Le temps n'était pas au rendez-vous, normal pour un jour comme celui ci.

Shaun entra dans la cathédrale, il jeta très rapidement un coup d'oeil autour de lui et vit quelque têtes qu'il connaissait très bien.
Il n'avait pas la tête à parler.
Il part s'assoir au fond de la Cathédrale, baissant la tête en ce jour de tristesse.

Il restait plus qu'à attendre la suite de la cérémonie.

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Karyaan
Flow...

Mains ouvertes en coupole, l'eau, s'écoulant entre ses doigts. Regardant le ruissellement du liquide qui s'échappe, incontrôlable, imprenable, insaisissable. Elle ferma les yeux et posa ses poings serrés de par et d'autre de la vasque de porcelaine où elle se rafraichissait le visage après une nuit sans sommeil.
Tête baissée, cherchant à rassembler tout ce qui s'effritait irrémédiablement, tout ce qui s'écoulait sans qu'elle puisse rien y faire. S'échappant, hors de contrôle.
La guerre, la folie, la mort...
Son peuple s'était soulevé, s'était uni pour faire front et partir apporter une pierre à l'édifice d'une victoire aujourd'hui chancelante.
Elle avait accepté et les avait aidé.
Perle saline glissant sur peau diaphane et qui lentement tombe sur le blanc ivoire de la porcelaine se mêlant à l'eau calme.
Déchirure qui en devient nauséeuse, alors que les visages, de ces noms apposés sur une liste mortuaire, se rappelaient à elle.
Poings qui se serrent d'avantage à s'en faire péter les phalanges, parce qu'elle sait qu'elle est responsable. Que malgré tout, elle aurait pu éviter ça. Éviter qu'ils partent et qu'ils ne reviennent pas...
Insaisissable
Incontrôlable
L'écoulement des événements qui lui échappent comme cette eau indomptable qui lui fait face en ce matin d'une fin d'octobre endeuillée.

Ouvrant lentement les yeux, faisant face à son reflet, elle inspira profondément et se redressa. Réajustant sa robe bleu nuit, couleur de deuil, brodée du blason du Maine sur l'épaule gauche, elle rejoignit Paul, son page de neuf ans qui l'attendait sur le parvis du Palais, près du carrosse comtal.
S'approchant de lui, elle le passa son bras sur son épaule et lui sourit tendrement, parlant doucement, comme une mère épuisée parle à son enfant sage.


Udos orn z'hin, dos ssinssrin al ?
(Nous allons marcher, tu veux bien ?)

Il n'aimait pas la voir comme ça. Inquiet, il l'était c'est certain, mais que pouvait-il y faire lui, petit homme bien trop jeune pour l'aider à supporter tout le poids d'une charge bien trop lourde ?
Il lui sourit alors, et inclina la tête en signe positif.
Ensemble, ils marchèrent jusqu'à la cathédrale, en silence. Nul besoin de mot pour communiquer. Juste être présent l'un à l'autre, côte à côte. Et puis comme elle ne pouvait pas être armée dans ce genre de manifestation, c'est lui qui portait sa lame gravée de la Licorne.
Ils arrivèrent aux abords de l'édifice, montant les marches du parvis, elle passa de nouveau son bras sur son épaule. Geste inconscient d'un besoin de soutien pour leur faire face, pour ne pas être seule.
Marchant le long du couloir central, visage impassible, masque de marbre qu'elle n'a pas le choix d'arborer pour se protéger.
Croisant le regard de ceux qui lui sont proches, eux seuls capable de déceler dans le sien tout ce mal être qui lui vrille les entrailles à en vomir de haine contre la fatalité de la vie.
Rejoignant la place qui lui est sienne, elle s'assit en silence. Paul restant debout à sa gauche, légèrement en retrait.
Puis son regard de brume se posa sur l'autel, perdu dans le vide de tout ce qu'il allait encore falloir encaisser en silence.

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Maelia...


Journée qui commence, matin qu'elle aurait aimé qu'il ne commence pas..
Mais il faut avancer, lutter, prendre sur soi, apprendre de ses erreurs aussi.
Là n'était pas la question ce jour.
Ils étaient morts, il avait fallu les envoyer là-bas, elle n'aurait pas voulu le faire, elle non plus d'ailleurs, elle, la comtesse, son amie.
Un jour à elle même elle s'était dit que c'était les envoyer à la mort.
Et voilà que la nouvelle était arrivée, beaucoup de blessés mais pas seulement. Des amis, pour certains, de la famille pour d'autres.
Des larmes qui allaient couler alors qu'ils auraient pu éviter ça..

C'est en soupirant, le cœur gros qu'elle se rendit à la cathédrale.
Elle avait un peu attendu son brun mais il était l'heure.
Il comprendrait qu'elle n'avait pas pu l'attendre.

Alors elle arriva sur le parvis, monta les marches, regarda le ciel, les yeux chargés d'émotion puis s'avança doucement inclinant la tête devant tout le monde.
Oui il y avait du monde..pour cet hommage, ce dernier au revoir pour certains.

Elle avança vers l'autel, posa un genou à terre, recroquevilla sa tête contre elle, ferma les yeux, pria quelques instants en silence puis se redressa et se retourna cherchant une place.

Elle aperçu Karyaan et Paul debout à ses cotés, elle s'avança et s'assit à coté d'elle, un simple regard, tout s'y lisait dans ce regard, elle pose une main sur son épaule.

Elle ne savait pas si elle pouvait s'asseoir ici mais elle se déplacerait si la place était prise.

Regard dans le vide ensuite, elle crois ses mains devant elle et attendit...

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Tomnissa666
Sitôt ses offices accomplis, Tom se hâta vers les écuries; l'instant suivant, il filait à bride abattue vers la cathédrale, n'ayant pas même pris le temps de se rafraichir. Il descendit de cheval et laissa le lipizzan sans même l'attacher avant d'entrer en hâte dans la cathédrale. L'ambiance de tristesse le saisit, comme à chaque messe de ce type; Il était un soldat, sa vie entière avait filé les armes au poing, à côtoyer la mort et à jouer avec elle.
Tel n'était point le quotidien de toutes ces gens, bouleversées par la perte d'êtres chers. Le Salentin prit place en silence, après un salut discret aux présents, avant de se recueillir en attendant l'office.

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Qu'importent les honneurs, mon honneur se nomme loyauté.
Eva51
La brune ne voulait pas venir... Elle ne gardait pas un bon souvenir de cet endroit... La dernière fois qu'elle avait franchit le seuil de la cathédrale... c'était... pour rendre hommage au Capitaine Royal Squalow... qui était un ami avant tout... Alors non, elle ne voulait plus y retourner... Mais elle devait le faire, pour eux... Eux... qui se sont battus, se battaient, et se battraient encore... Eux... qui sont tombés au combat...

Elle prit le temps d'épousseter son uniforme, rassembler les deux ou trois boucles échappées durant sa course, et se signa, le cœur lourd, avant de passer le seuil...

Bon nombre était déjà présent... Elle leur fit un signe de temps pour les saluer, visage impassible, avant de s'installer au fond dans un coin, loin des regards... pour ne pas qu'ils la voient craquer... une fois de plus...

Mains jointes, elle pria intérieurement en attendant le début de l'office...

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Yut
L’Évêque, voyant que la Cathédrale se remplissait au fur et à mesure, se dirigea vers l’Autel. Il attendit que tous prennent place pour commencer. L’ambiance qui régnait dans la Cathédrale en ce dimanche n’était pas des plus joyeuses, bien au contraire.

Mes enfants, nous sommes réunis en la Maison en ce triste jour d’automne pour honorer nos braves et valeureux soldats, ces soldats, des fidèles Mainois, qui ont été blessés, certains qui ont péri pour leur Comté, pour leur Royaume. Ces personnes sont des gens honorables, et il est important pour l’Église de leur rendre hommage, parce qu’ils sont emplis d’un dévouement et d’un courage hors du commun.

Chacun des soldats Mainois qui se sont battus dans le cadre de cette guerre sont des personnages exceptionnels, de grands hommes et de grandes femmes, qui méritent de se faire respecter plus que quiconque. Et c’est pour cela que nous sommes réunis ici, peinés, affligés d’avoir perdu des être très chers pour nous.


L’Évêque, regardant la foule, avait la larme à l’œil.

Mes enfants, pour nos amis, les membres de nos familles, nos proches, nos connaissance, bref les mainois qui sont morts et blessés présentement, recueillons nous. Gardons une minute de silence, pour penser à eux, pour prier pour eux.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »
Feuilllle
Monseigneur Yut, malgré ses nombreuses activités, venait d'arriver.

Feuilllle lui sourit tristement.

... Elle s'était tenue près de l'autel, un peu en retrait, laissant l'accueil des arrivants aux bons soins des deux Vicaires, Pomme et Charles.
Pelipa et Messire Schtroumf étaient déjà installés, ainsi qu'Esquimote rejointe un peu plus tard par Elendillefin.
Elle reconnut également, bien que fugacement, Messires Shaun et Sacha,Tom et Eva, puis vit arriver la Comtesse, silencieusement suivie par un jeune garçon.
Tous étaient profondément affligés.

Déjà elle ressentait douloureusement l'absence des êtres chers, habituellement présents dans cette cathédrale dédiée aux Grands Offices. Son regard resté professionnellement vigilant avait machinalement continué à repérer ceux et celles qu'elle croisait régulièrement en d'autres temps.
Pour certains, qui n'étaient point là et pour cause, elle ne savait point encore si la mort les emporterait ou si la guérison serait la plus forte.

... Monseigneur avait demandé de se recueillir en hommage envers les Absents...

Feuilllle se remémorait pêle-mêle une répartie de Cdent, un trait d'humour de son époux, un rire de Fabrice ou de Stratovarius, une réflexion de Erraa... Ou encore un sourire de Tomalebrave, une cocasserie de Raisinsecs, un bon mot de Xérès...
Avec tous, elle avait bu chopines en taverne, et elle ne connaissait pas intimement la totalité des soldats de leur armée, mais les noms n'étaient inconnus pour personne en Maine.

Puis mille pensées tournoyèrent dans son esprit, mille pensées du genre de celles que l'on préfère garder pour soi, visage baissé et cœur en berne, l’Irrémédiable accompli, l'impossible retour en arrière accentuant toujours la sensation d'impuissance.


"* Se relever, se relever, se relever encore et toujours est un des principes de haute survie le plus important de notre mission ici bas.
Quelle énergie il nous faudra à tous!
Combien de temps devrons-nous rester bloqués en Maine avant que de pouvoir secourir nos amis, nos proches, nos soldats?"*


Elle ressassait intérieurement sans arrêt l'historique de cette guerre, comparait les essoufflements évidents des antagonistes, ainsi que les raisons profondes et datant d'une autre époque d'un conflit toujours latent.
Elle notait à part d'elle les obligations de la noblesse, titre qu'elle n'avait désiré, tout en savant pertinemment ce que cela impliquait.

Tendue, elle observa un moment la Croix Aristotélicienne, qui brillait stoïquement et immuablement sur l'autel, rappelant à chacun son origine.
Ses doutes quant à la Foy heurtaient sa sensibilité et sa spiritualité ; mais elle réussit à se convaincre de la neutralité des évènements : ce n'était pas Le Très-Haut qui envoyait la guerre! Ce n'était pas Lui qui était injuste ou violent! Vindicatif ou stupide!
Non! C'était bien les humains qui utilisaient les outils octroyés par Le Divin, telles leur force et leur intelligence, pour se piéger eux-mêmes, et ce qui était encore le plus grave, entre eux!

... Elle se releva finalement, et se mit aux côtés de Monseigneur Yut, de Frère Charles et de Sœur Pomme.
Les avoir si proches lui ferait peut-être du bien.
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Regglys
Regglys qui venait de rentrer de MontMirail apprit qu'il se tenait une messe pour les victimes et les blessés de la guerre.

Bien que fatigué par ses 6 jours de marches enfourcha son cheval et se rendit au mans pour prier ses freres. Oui, bien qu'il ne fut pas dans l'armée, toutes les personnes combattant pour la liberté du maines était ses frères.

Il arriva au triple galot au Mans, lia son cheval a l'entrée de la cathédrale et entra.

Il vit une foule incroyable.

Il s'avança, salua Eva qu'il avait vu quelques jours auparavant. Monseigneur Yut, puis vit son frère, Shaun aupres duquel il vint trouvé place.

Hmmm, c'est terrible.

Il plongea dans ses pensées et prières. Se recueilli.
Anais
Anais et Paxi avaient fait la route de Laval au Mans, une messe y était célébrée pour honorer et prier pour tous ces valeureux soldats qui combattaient pour le Maine et pour la liberté en général.
Elle salua les personnes présentent, s’inclina devant l’Evêque, serrant très fort son enfant dans ses bras, elle l’embrassa sur le front, très sensible , des larmes vinrent couler sur ses joues, aussitôt Paxi l’entoura de ses bras et de son amour pour la réconforter.
Jamais ou grand jamais son fils ne sera un soldat elle en fit le serment….
Elle ferma les yeux et pria silencieusement pour les blesses et les morts de cette affreuse guerre, plus spécialement pour Dame Lyz, la maman de son Paxi abattue lâchement par des soldats Normands qui ne faisaient la différence entre les civils et les soldats….
Charles.diftain
Le Vicaire resta en compagnie de l'évêque en l'écoutant.
Max_premier
Il était revenu à Montmirail, on avait apparemment plus besoin de lui au Mans mais de grandes personnalités de son village avaient payé de leur vie, leur implication à cette guerre et entre autre une dame qui l'avait régulièrement aidé, une grande dame même et il se devait au moins pour elle mais aussi pour tous les autres de revenir au Mans pour dire un adieu.

Il était arrivé tardivement, juste pour entendre Monseigneur Yut appeler tout le monde à se lever et se recueillir. Il était resté avec les gueux, les vagabonds au fond de l'église. Sa place n'était pas, il l'avait compris auprès des grands du Maine mais peu importe, son esprit pour l'instant était ailleurs.

Il repensait à toutes les personnes disparues récemment et profitait de ce moment de recueillement pour faire une prière pour tous, amis, filleule et son mari et leur enfant à venir, son parrain, connaissances. La tête baissée, il ne voulait croiser le regard de personne pour l'instant, les souvenirs se bousculant dans sa tête.

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Bezuto
C'est en jetant tout le boulot , boulot qui pouvais attendre au vu de la situation et de trouver le temps, il se devait d'aller à cette cathédrale ,il se devais
de venir se recueillir de venir prier pour tous ceux tombé ,
ceux même qui ont été le fierté de son comté , fierté qu'il avait rarement eu , en ce jour et grâce à ses âmes vaillantes .

S'ajustant dans ses habilles de cérémonie sobre , le roux toujours souriant , ne venais pas avec celui ci aujourd'hui , c'est un pas lourd qui le dirigea vers cette cathédrale ,
appréhension alors qui s'approche moment dur que de se rappeler ceci mais certitude qu'il le fallait , qu'il ne fallait jamais oublier ce qu'ils ont fais .
Il pénétra dans celle ci , se ramassant une bouffé ténébreuse , du genre qui vous emplit de mal être, pas à l'aise des souvenirs qui cessent de revenir ,
il essaye de se concentrer sur la cérémonie qu'il n’espère pas trop avancé , et dans leur deuil qui leur est commun,
un regard pour les personnes présente , un simple mouvement de tête pour saluer ses frères et soeurs Mainoise qui était déjà présent .


Présent en tant que lui même pour ses amies..présent en tant que lieutenant de L'Ost pour ses soldats qui ont lutter , présent en tant que conseillers ..
Présent pour tous ceux qui maintenant guérisse de leur blessure ,ou n'en reviendront pas , alors s' avançant toujours dans la bâtisse religieuse ,
coeur qui bat doucement , sa respiration courte , une frustration intérieur de ne pas avoir été là , d'être rester au chaud dans son bureau ,
bien qu'il se donne corps et âmes pour la défense de ce qui lui est chère explorant chaque soir des remparts qui connais si bien se battant pour que personne n'entre sans autorisation,
d'autre personne qui n'ont pas fait attention tombe parfois bêtement à cause de cette nuit noire qui aveugle .

Il ne tarde pas à voir la comtesse , s'en approchant il sait à qu'elle point tout cela est dur pour elle , chaque jour il l'a comprend ,
il ressent ce qu'elle ne peut exprimer , ce qu'elle garde pour elle , ce qu'elle ne veut pas montrer , Maelia ... est déjà à ses coté amie fidèle compréhensive et tout autant naturelle ,
il rejoint les deux femmes sans dire mot , le petit Paul et la aussi , il lui adresse un timide sourire espérant que peut être il lui rendrait, puis ne tarde pas à reporter son attention sur celle
qui porte sur ses épaules sa belle province ,
celle dont les décisions importe nos choix et notre avenir .

Ses yeux se perdent un cour moment dans les siens ,
il lui fait comprendre qu'il partage son sentiment et qu'il est là , toujours là...
Il reste debout ne sachant trop qu'elle place lui incombe ,et finis par tourner son regard vers l'autel , celui ci était fleurit et déjà tout s'organiser .

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Guilllaume
Une semaine qu’il était en ville, il ne participait à la vie active de la ville, il était encore l’inconnu ou l’étranger et il savait qu’il aurait plus ou moins de mal à s’intégrer dans la capitale mainoise. Il savait aussi que certains avaient des doutes sur sa présence, sur ses intentions, mais pourtant, il n’avait voulu que visiter la ville et y était resté.

La semaine précédente, Guy était allé à l’église, s’il y avait bien un événement qu’il ne ratait pas, c’était la messe dominicale et cette semaine encore il s’y rendrait. Il était passé plusieurs fois devant la cathédrale depuis son arrivée. Au bras de sa rousse ou pas, il était difficile de ne pas passer devant le monument.

Cette fois en revanche, la cérémonie serait particulière, le grand brun avait eu la chance de côtoyer la noblesse dès son arrivée et il avait appris rapidement la mise en place du deuil comtal. Ce jour ci, la messe serait célébrée en l’hommage des soldats et amis tombés au combat, cette guerre qui semblait si inutile et particulièrement dévastatrice. Il en avait vu des guerres durant ses séjours, guerres de territoire comme en Anjou, guerres d’idées et de religions comme ses croisades contre les hérétiques. Mais rarement des guerres dans lesquelles il y avait autant de perte.

Il était en retard, cela lui arrivait rarement, mais il avait entendu les cloches de la cathédrale sonner alors qu’il était encore dans la forêt à flâner, il avait encore du mal à se faire à l’idée qu’il venait, ce jour là de battre son record d’immobilité … Une semaine qu’il était là, la première fois que ça lui arrivait depuis tant d’année. Guillaume avait besoin de s’évader, de se plonger dans la nature. Mais il était là, pour elle, qui devait d’ailleurs déjà se trouver là bas, entourée de ses amis et des gens qu’elle connaissait.

Le vagabond cessa alors de traîner et se hâta jusqu’à la cathédrale. Il était en retard, assurément. Il entrait dans la cathédrale dont les portes étaient restées ouvertes alors qu’il n’ay avait plus un bruit, le recueillement général était impressionnant à voir, tant d’émotions qui ressortait de ses gens. Guy fut touché par tant d’humanité. Et c’est sans un bruit qu’il resta au fond, même s’il mourait d’envie d’aller rejoindre la Vicomtesse, elle était avec son amie et retardataire qu’il était, il ne voulait pas les déranger. Le bailli, la Comtesse et la Vicomtesse ensemble, comme bien souvent, le petit page aussi était présent. Le grand brun s’installa donc en bord de rangée, il ne voulait surtout déranger personne et tachait de faire le moins de bruit possible. Il attendrait un peu avant d’aller les rejoindre, il attendrait la fin de ce silence pesant mais indispensable.
Yvondelaroulette
Enora avait suivi le mouvement de la foule qui s'acheminait tristement vers la cathédrale pour honoré ceux qui étaient tombés et prier pour le prompt rétablissement de ceux qui étaient blessés. Pas lents sur les pavés puis sur les marches grimpant vers l'édifice, la brune s'arrête au fond de la cathédrale pour prendre place sur un banc.
Elle aperçoit quelques connaissances de dos, salue ceux qui la voient et s'étonne de l'absence d'un être qui lui est particulièrement cher. Il lui avait pourtant assuré que lui seul s'en occuperait... Elle demanderait des explications en tant voulu et ses pensées rejoignirent ceux dont il était question ici, bien qu'une pincée d'angoisse allait vers sa fille.
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Pomme


Cette messe, pour Pomme, était très importante. En premier lieu car elle était faite pour tous les hommes morts au combat, que la Guerre prenait.
De plus, c'était sa première messe...

Sa marraine était morte au combat, et en faisant son baptême, Lysesl lui avait laissé un médaillon qui représentait une pomme où un ange était assis.

Pomme se plaça derrière l'autel, afin de commencer la cérémonie, la brune hocha la tête en direction des autres officiants et toussota.

Maintenant que la majorité des fidèles sont présent, nous allons pouvoir entamer cette cérémonie.

Chers frères et sœurs, confessons-nous auprès de Dieu, pour nos fautes commises, pour nos péchés, dont personne n'est exempt. La demande de pardon est directement en lien avec l'office de ce jour, puisque les morts que nous déplorons passeront ou ont passé devant le Très-Haut pour le jugement dernier, qui évaluera leur péché. Donc confessons nous pour nous-même, et pour eux...

Pomme inclina la tête & récita la prière du pardon.



Pomme releva les yeux, et une nouvelle pensée pour sa marraine lui donna l'envie de serrer le pendentif.

Doucement, après avoir pencher la tête vers les fidèles en signe de reconnaissance, elle laissa place à son collègue.
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