[RP] La cathédrale St-Arnvald du Mans

Max_premier

La porte avait grincé encore une fois pour laisser passer un homme qu'il reconnut, léger regard oblique pour le dévisager mais l'ombre de l'église le masque et ce n'était ni l'endroit ni le moment pour laisser passer quelconque malaise.

Il ne vit d'ailleurs pas plus les traits de Maélia à l'arrivée de cet homme, ce qui lui fit moins mal que cela n'aurait pu être... Se concentrant, pour laisser son coeur battre à un rythme normal, il se mit à psalmodier la prière entonnée par Pomme.

Je confesse à Dieu tout puissant, à tous les Saints et à vous aussi mes Amis, parce que j'ai beaucoup pêché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints et vous mes Amis de prier le Créateur pour moi.
Que le Très haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos pêchés.

et il rajouta tout bas : Que le Créateur me donne la force de continuer de vivre, malgré toutes mes peines, pour je transmette ta voix, ta foi, pour mon fils mon seul réconfort.
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Maelia...

Elle avait salué Zuto d'un léger signe de tête, lui fit signe de venir s'asseoir près d'elle, celle qui était sa priorité et qu'il chérissait plus que tout, la comtesse, Karyaan son amie qu'elle soutenait comme elle pouvait.

Elle entendait les gens arriver mais ne se retournait pas pour regarder.
Elle espérait qu'il n'avait pas raté la cérémonie le sachant proche de l'Église et ayant besoin qu'il soit là pour ce moment pénible pour elle.

Elle attendit donc tranquillement, les yeux rivés vers l'autel, ses pensées vagabondant vers ceux qui n'étaient pas là, qui ne pouvaient pas être là.

Quand Pomme commença à parler, elle frissonna remontant son col, l'air triste puis récita la prière du Pardon à voix basse tête baissée

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints et à vous aussi mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints et vous mes Amis de prier le Créateur pour moi.
Que le Très haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos pêchés.

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Esquimote

Depuis combien de temps n'y avait-il eu une cérémonie en cette cathédrale ? il lui semblait qu'il y avait bien longtemps. Elle revoyait la silhouette d'Honoré de Saint Cyr, encadré de Bradwen et de Kaelig, Feuille..

Mais voilà, la guerre.. cette foutue guerre. Nombre de leur connaissances, amis n'étaient plus. Anorion.. elle n'avait pas de nouvelles depuis sa dernière missive avec son épouse.
Tenait-elle le coup ? Allait-elle venir ?

Len l'avait rejoint, lui murmurant qu'Alonzo avait fait des siennes.
Un sourire pour réponse à son promis à qui elle prit la main, cherchant un réconfort en ce moment si pénible.

C'est dans un murmure qu'elle récita
Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints et à vous aussi mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints et vous mes Amis de prier le Créateur pour moi.
Que le Très haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos pêchés.
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Elendillefin

La cathédrale résonnait de la cérémonie des grands jours. Une foule nombreuse l'emplissait, hélas pour une bien triste occasion.

Len se recueillait avec les autres, priant pour ceux qui n"étaient plus et pour le prompt rétablissement des autres.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints et à vous aussi mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints et vous mes Amis de prier le Créateur pour moi.
Que le Très haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos pêchés.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Shaun

Comme les autres Shaun se mit à réciter la prière

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints et à vous aussi mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints et vous mes Amis de prier le Créateur pour moi.
Que le Très haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos pêchés.
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Karyaan

Elle avait croisé son regard et lui fit un signe discret pour qu'il vienne s'assoir près d'elle. Reportant de nouveau ses yeux sur l'autel, contrairement à tous les autres, elle se tut. Parce que ce genre de confession, elle n'y croit pas. Ça ne fait pas partie de cette culture là.
Confesser... ?
Pourquoi faire ? S'absoudre des fautes qu'on a commises ?
Au sein de sa croyance on ne cherche pas à s'en défaire, on les assume car on sait que rien arrive sans raison. Alors on fait face et on apprend. On ne fuit pas, on ne cherche pas le pardon, on avance et on sait qu'un jour ou l'autre, le mal qu'on a pu faire nous sera renvoyé d'une manière ou d'une autre, alors pourquoi se confesser ?

Elle resta silencieuse alors que certains attendaient peut-être qu'elle parle. Ils attendront, elle en avait cure. Elle avait un tout autre poids à porter, celui de la culpabilité de les avoir laisser partir. Mais elle ne montrera rien. Qu'un visage de marbre, aucune émotion, aucun sentiment, pourquoi faire de toute manière ?
A-t-elle le droit de s'épancher ? De se plaindre ? De faiblir ou de plier ?
Non, ou du moins on ne lui en laisse pas le loisir. Rare sont ceux qui peuvent se prévaloir de l'avoir vu craquer. Et jamais en public, et encore moins dans un tel lieu.
Ne rien montrer, ne rien transparaitre. Parce que le Maine se doit d'être fort devant une telle adversité et qu'il faut quelqu'un qui tienne le pilier pour que les autres puissent pleurer.
Alors elle tient et ne montre rien.
Et ça sera dans un autre lieu, un autre jour qu'elle honorera à sa manière ces sacrifices.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."

Guilllaume

Le silence était passé, tout le monde s'était recueilli dans le calme religieux et imposant de la cathédrale et chacun y allait désormais de la Prière du Pardon. Il avait son livre des Vertus à la main et il posa l'autre dessus, commençant à réciter par coeur cette prière. Il en profita aussi pour s'avancer dans la cathédrale. Il ne connaissait pas beaucoup de monde et de tous les soldats disparus au combat, il n'en connaissait aucun. Mais il y avait là des gens qu'il aimait cotoyer et qui avaient besoin de réconfort.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints et à vous aussi mes Amis,

Il arriva donc l'air de rien au premier rang, où se trouvait la Comtesse et la Vicomtesse. Il salua Zut'o d'un signe de tête, puis la Comtesse et posa doucement sa main dans le dos de la Vicomtesse, un simple sourire pour la réconforter, lui rappeler qu'il était là en soutien et il termina de réciter sa prière.

Parce que j'ai beaucoup pêché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints et vous mes Amis de prier le Créateur pour moi.
Que le Très haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos pêchés.

Eva51

Calée dans son coin, seule, au fond de la cathédrale, la brune récita la prière d'une voix quasi inaudible, la gorge de plus en plus nouée...

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints et à vous aussi mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints et vous mes Amis de prier le Créateur pour moi.
Que le Très haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos pêchés.
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Tomnissa666

A entendre les mots qui s'élevaient dans la cathédrale, le Salentin serra ses poings gantés d'acier, une rage muette prenant peu à peu le contrôle de ses émotions. Il était là à écouter des prières, tandis que ses amis souffraient en terre tourangelle, tandis que bien des Mainois luttaient contre la mort loin de leurs proches, tandis que même sa plus farouche adversaire lui arrachait de sourds gémissements à l'idée de la savoir gisante sur un grabat sordide, elle qui avait conduit le Comté tant de fois.
Lui qui avait traversé tant de batailles, simple cavalier ou commandant d'armée, était condamné à rester à Laval, attendant nuit après nuit, alors qu'il eût voulu rejoindre ses frères d'armes dans les landes tourangelles.

Avisant Eva, seule au fond de la nef, il s'approcha d'elle sans bruit, avant de poser délicatement sa main sur son épaule, tâchant de la réconforter d'un sourire las.
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Qu'importent les honneurs, mon honneur se nomme loyauté.

Yvondelaroulette

Tout bas, presque pour elle, elle prononça la prière du Pardon :

- Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints et à vous aussi mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints et vous mes Amis de prier le Créateur pour moi.
Que le Très haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos pêchés.
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Yut

L'Évêque récita le pardon avec les autres.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints et à vous aussi mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints et vous mes Amis de prier le Créateur pour moi.
Que le Très haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos pêchés.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Sacha9843

Sacha le récita le pardon :

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints et à vous aussi mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup pêché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints et vous mes Amis de prier le Créateur pour moi.
Que le Très haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos pêchés.
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Feuilllle

Fidèles et Croyants récitaient le Pardon, un des rituels forts des offices aristotéliciens, qui réunissait l'ensemble d'une communauté à chaque fois, en début de messe ou de célébration.
Cela permettait à chacun d'arriver calmement.

Feuilllle était cependant prise par un autre intérêt durant ce temps, plutôt soucieux celui-ci : elle observait leur Frère Charles qui semblait pâlir et vaciller sous sa bure.

Elle s'approcha de lui doucement, sans déranger la messe, derrière l'autel et se mit à ses côtés.
Comme il paraissait assez mal, elle le guida sans un mot vers l'arrière, presque sous le grand vitrail rosace du fond, là où l'ombre les protégeaient des regards, et l'obligea à s'assoir sur un des somptueux sièges qui s'y trouvaient.

Frère Charles allait mal, et elle fit un signe complice mais discret à leur Évêque , car il avait suivi l'évènement avec inquiétude lui aussi.

De fait, avant que leur Frère ne perde tout à fait l'usage de ses jambes, elle le soutint jusqu’à à la sacristie, et l'aida à s'allonger sur un coffre oblong qui se trouvait là, le plus confortablement possible, à l'aide de courtepointes que le Clergé gardait toujours ici pour dépanner miséreux et vagabonds.

Elle lui donna à boire, et il murmurait, enfiévré , des mots incompréhensibles, où elle crut entendre le mot CREDO, sans en être tout à fait certaine... aussi elle le tranquillisa ainsi avant de repartir à son travail clérical :

- " Ne vous en faites pas mon Frère, je vais dire le Credo à votre place... Reposez-vous, nous allons faire mander un médicastre dès que possible.
Je vais vous envoyer quelqu'un de fiable et d'honnête pour rester avec vous en attendant."

Elle laissa le pichet d'eau fraiche et la choppe d'étain a proximité, et posa un linge frais et humide sur son front.
Elle courut au dehors en sortant par le jardin de la sacristie et héla un jeune palefrenier qui surveillaient les chevaux.
Elle lui expliqua succinctement la situation : il hocha la tête et après avoir attaché tous les chevaux, nombreux en ce jour d'office spécial, il la suivit là où Charles Diphtain gisait.

Confiante, car elle connaissait le Sire, mais de plus en plus angoissée par l'état de santé alarmant de leur frère, elle repartit vers l'autel, regarda Pomme et Yut, et leur fit un signe négatif du visage presque imperceptiblement.
Elle s'avança vers l'allée centrale...

"- Chers Frères et Sœurs, à présent que nous sommes tous concentrés par la récitation du Pardon dans la même Union, et même si nos pensées en divergent parfois, prononçons le Credo."

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Pelipa

Pélipa ferma les yeux et récita :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Maelia...

Il était enfin arrivé, la main dans son dos elle l'aurait reconnu entre mille.
Léger signe de tête, elle lui tend sa main pour qu'il la prenne.
La cérémonie continue avec Feuillle.
Elle avait bien vu que quelque chose n'allait pas derrière mais Feuillle s'était occupé de Charles et revint pour dire le Credo.

Elle le récita tête baissée, yeux mi clos, tout doucement comme à chaque fois :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Elle releva la tête, ouvrit à nouveaux les yeux et prononça voix normale

Amen !!

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La cathédrale St-Arnvald du Mans

Feuilllle

Quelques jours plus tard...

La cathédrale semblait dormir sous une chape grisâtre et épaisse.
Le ciel bas promettait encore moultes précipitations, sans doute de la neige.
Un vol lourd de corvidés clappa dans l'atmosphère froide et humide, s'évadant des nichoirs du château, et s'installant sur les arbres du parvis irrémédiablement dépouillés de leurs vêture.

Les hautes tours semblent griffer les nues laineuses.
Diverses fumeroles s’élancent paresseusement des cheminées citadines, et quelques fumets culinaires se mêlent aux senteurs boisées hivernales campagnardes, émanant de la forêt point trop lointaine.

Feuilllle entre dans la cathédrale, puis sourit en remarquant que tout rutile sur l'autel et alentours.

Elle prie, installée sur un des grands fauteuils du Chœur, profondément concentrée, pour le Maine.

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Elendillefin

Toute l'assistance se pressait maintenant sur le parvis et sur la place devant la cathédrale. Le temps hivernal froid mais clair donnait à la scène un air de gaieté irrépressible, encore renforcé par les musiciens qui jouaient un air endiablé, donnant à chacun envie de danser ...

Ce jour resterait à jamais gravé dans son coeur, inoubliable. Il contempla tous ses amis réunis.

Merci à tous d'être là. Merci de participer à notre bonheur en ce jour. Feuillle, Lys, Max, Irella, Marla, Nicolette et vous tous qui êtes venus participer à notre bonheur. Je suis en ce jour le plus heureux des hommes et je compte bien le rester, quoiqu'il arrive.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Irella

- Bravo !!!! Vive les Mariés !!!! vociférait Max dans un élan de joyeuseté.

Quand Max la fit tourner avec quelques pas de danse, Irella éclata d'un rire franc, de ceux qu'on ne lui avait plus entendu depuis longtemps.

- Max! Qu'il est plaisant de se revoir!

Elle l'étreignit chaleureusement.

- "Vive les mariés !!!!!!!!" jaillirent de partout.

Le partage firent converger les uns et les autres vers Feuilllle qui avait remis un peu de calme dans la cathédrale et distribuait à qui mieux mieux le pain, aimablement. Les petites sœurs des pauvres qui chantèrent le salve regina fit sourire Irella.

Feuilllle donna le ton pour la suite des événements. Les plaisirs étaient bénis.

« - Vive les mariés, Vive les mariés ! »

Les pétales de fleurs, les embrassades, les grains qui tombaient à terre en pluie, les notes des ménestrels, les colombes et leur envolée lui donnèrent un temps le tournis, comme prise dans une spirale où la gaité la happait et l'entraînait.

Len remercia ses amis d'être présent. Irella s'approcha alors des mariés et posa ses mains sur les leurs.

- Soyez heureux... Profitez des moindres moments de bonheur, qu'ils restent dans votre mémoire gravés à jamais.

Elle s'approcha d'eux et leur chuchota:

- Et Feuilllle l'a dit... Maintenant... il nous faut des petits!

La jeune femme lâcha les mains de ses amis, fit un clin d’œil et s'éclipsa pour laisser la place à ceux venus leur souhaiter tout le bonheur du monde pour aujourd'hui comme pour demain.
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--Agiluf

Avant que l'assemblée présente ne sorte, Agiluf s'était empressé de sortir afin de préparer les colombes sur le parvis.

La cage en fer forgé blanc est décorée de 45 roses en bois et de tulle avait été préparée par Agiluf et attendait la sortie des nouveaux épousés.

A travers une foule compacte et bruyante, ils apparurent. Le jacqouille et sa bonne amie Jacquette avait tendue une barre ornée de fleurs et de rubans en travers du porche.

Jacqouille s’écria à leur encontre

Cette barre vous invite à la sauter, joyeux, unis, vous en trouverez tant dans la vie, courage, amour, union et vive l’avenir ! Okayyyyyyy
Une fois passée il hurla sa joie
Viveeeeeeeeeee les Mariésssssssss !!!

S’approchant des épousés, Agiluf prit la parole à son tour.

La colombe symbolise l'amour car cet oiseau garde à vie son conjoint en lui restant fidèle.

Lâcher des colombes, c’est leur laisser prendre leur envol vers de nouveaux horizons, les regarder partir vivre leur vie comme vous aller le faire maintenant mes amis.

Quoi de plus beau qu'une blanche colombe pour emporter votre amour vers un ciel sans nuage !

Il confia une colombe à chacun

De ses mains fines, elle enserra délicatement l’oiseau. Déposant un léger baiser sur la tête fragile, elle l’as laissa prendre son envole.

Les colombes s'envolèrent ensemble dans l'éternité en des courbes très arrondies et veloutées au milieu des pétales qui virevoltaient et retombaient sur le tapis de neige.

Feuilllle

Elle avait repris leur iconographie personnelle pour leur Credo, et elle la reprit encore pour un dernier hommage :

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Feuilllle

Quand le Partage entre les Fidèles fut terminé, Feuilllle intervint :

"- Nous souhaitons aux charmants épousés tout le bonheur et la bonne fortune que voudra leur présenter Aristote et Christos, et qu'eux-mêmes s'emploieront à faire fructifier positivement, par le partage et la réflexion, le plaisir et le travail, l'enfantement et la bonne santé.

Allez dans la joie et l'enthousiasme, que vos relations soient sans nuages, et que vos ripailles et vos plaisirs soient bénis."

Marla et Nicolette prirent les petits paniers remplis de corolles de fleurs de la saison, et ils les jetèrent des brassées de pétales sur les épousés, en criant :

« - Vive les mariés, Vive les mariés ! »

Elles se bousculaient un peu, sans violence, contentes de se dégourdir les membres, et comme les adultes n’étaient pas moins heureux, ni moins agités, et qu’ils avaient préparé pour leur compte des grains de blé et de maïs à lancer adroitement sur le bas des vêtements des mariés, la joyeuse cohue devenait plus bruyante d’un instant sur l’autre.

Len et Esqui souriaient, s’embrassaient, et chacun se faisait un honneur de les approcher pour les congratuler.

Feuilllle songeait : *... Plus tard, l’heureux tapage se calmera, l’agitation cessera progressivement, et chacun prendra la direction du banquet collectif préparé pour ce Sacrement.
Peut-être que des ménestrels venus pour l’occasion virevolteront en sarabande en soufflant ou percutant leurs instruments gaiement ?

Les épousés regarderont peut-être l’horizon en même temps ? Les pourpres et les ors du coucher du soleil les accompagneront en flamboyant autant que des feux de joie qui cuisent leur repas nuptial.

Et la nuit viendra tout à fait... Cette Sainte nuit qui rappelle la naissance de Aristote, Christos, et d'un Saint généreux nommé Noël.*

Len et Esqui ont bien de la chance : on pourra leur crier comme à tous chaque année :

"Joyeux noêl!""Joyeux noêl!"

Mais pour eux cette fête aura dorénavant un impact plus important que pour la majeure partie des gens."

Elle leur sourit encore une fois.
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Lys.

Lorsque tous les convives se mirent à applaudir et à crier pour congratuler les mariés, Lys ne demeura pas en reste et y alla elle aussi joyeusement de bon coeur. On l'entendit même siffler entre ses dents, c'est pour dire. Bref, pas qu'on entendait qu'elle mais qu'en même !^^

Vive les mariéééééééééééééééés !!!

Puis elle s'approcha et bisa chaleureusement les mariés en leur souhaitant plein de bonheur avant de céder sa place à la foule qui se pressait derrière elle.
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Shaun

Il était fière pour ses deux amis, fière de leur bonheur, de leur mariage.
Il faut dire que c'était un très jolie mariage, qui donna envie à beaucoup de personnes.
Du monde, des cadeaux, de la décoration, des rires et pleures de joie..

IL laissa le monde les féliciter de leur union, toujours au près de sa douce il les regarda avec un sourire.

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--Jacquouille

Après avoir clamé sa joie, il revint par le déambulatoire, longeant les chapelles pour s'approcher de Max.

Pstttt bravo M'sieur Max, mais l'était temps hein !! j'vous aurais botté l'fessard si vous les aviez fait attendre encore...

S'étant approché du plateau, il prit deux morceaux de pains et les ramena prestement..
Tiens ma belle Jacquette, un pour toi et un pour moi...

Tu sait ma Jacquette, j'voudrions bien t'passer la bague au doigt..

Un grand sourire éclairait son visage, un sourire benêt ? oh non un grand sourire de bonheur..

Dit ma belle va êt'temps d'aller voir si Agiluf as bien préparer les zoziaux non ?

Un petit signe aux ménestriers afin que ces derniers reprennent leurs instruments, le son du violon résonnait dans les voûtes pour accompagner les nouveaux épousés qui s’apprêtaient à remonter la nef.

C’est main dans la main que les nouveaux épousés remontèrent la nef aux sons du violon.

Il était fier le Jacqouille, et attrapant la main de Jacquette l’entraina prestement sur le parvis afin de laisser éclater sa joie en lançant lui aussi les pétales de roses préparées.

Feuilllle

La grande cathédrale s'est blanchie au fil de la cérémonie. Ses capuchons neigeux s’envolent dès que qu'un courant de l'air souffle là-haut...
Chacun a revêtu une cape, une capeline, ou même une simple toile chaude. Les petits flocons ne tombent plus pour l'instant, mais l'haleine du vent reste froide.

Len et Esqui sont passés joyeusement sous l'arcade florale tressée à unique usage, et pour cette occasion. Quelques flocons s'y accrochent, faisant rutiler davantage les corolles glacées. Le tout étincelle, autant que les yeux des jeunes Épousés, qui foulent un tapis de fleurs fraîches sur le parvis, où chacun les fête avec rires et encouragements.
Trois ménestrels jouent déjà qui du flutiau, qui du tambour plat.
Les sons se mêlent à l’allégresse générale et le joyeux brouhaha sert de fond d'ambiance à la liesse.

Feuilllle reste sous le porche, observe le Ciel clément et presque ensoleillé sous la neige...
Elle prie.
Pour que le Maine reste ce qu'il est, sur sa partie religieuse en tout cas, c'est la seule chose qui la concerne : une région riche de Foy, de tolérance finalement, d'altruisme.

Le Très-Haut les regarde peut-être, alors il faut rester humble.

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Elle voit immédiatement ce que les Gosses ont concocté à leurs moments perdus, et éclate d'un rire irrépressible. Elle espère que cela passera inaperçu dans la liesse collective.
Calmée, elle rentre discrètement louer Le Très-Haut pour tout ce qu'Il leur apporte, puis se dévêt dans la sacristie.
Elle doit partir derechef à Mayenne pour officier deux baptêmes...
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Esquimote

Je vous déclare unis par les liens sacrés du mariage.. elle l’avait entendu où l’avait-elle rêvé ?

Cette phrase emplissait son cœur avec d’autant plus que l’écho qu’elle était amplifiée par les voûtes de la cathédrale. Une douce étreinte firent s’envoler les quelques tensions qui auraient pu subsister.

Irella taquinait Max.. Marla s’apprêtait avec Nicolette à remonter la nef…

Après avoir partagé le pain, elle se tourna vers lui afin de lui offrir ces quelques mots

Bel ami, ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous

Alors que Feuille venait de lancer le partage du pain, quelques chanteurs entamèrent un salve regina quelque peu arrangé afin que la joie éclate au sein de la cathédrale.

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Elendillefin

Citation:

Bel ami, ainsi de nous :
Ni vous sans moi, ni moi sans vous

A ces mots, Len ferma les paupières pour cacher les larmes de bonheur qui lui montaient aux yeux.
Quand il les rouvrit, sa vue était brouillée, mais il distinguait sa douce moitié en face de lui qui lui souriait.

Il lui prit les mains.

Ni vous sans moi, ni moi sans vous ... Ma chère Esquimote, nous voilà unis devant Aristote et devant les hommes pour le meilleur et pour le pire et à jamais.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Elendillefin

Les alliances étaient bien à leur place, chacune au doigt de chacun. Ils étaient vraiment l'un à l'autre à partir de ce moment.

Ecoutant la suggestion de Feuilllle, Len s'approcha d'Esqui, une fois le chant terminé et l’enlaça, passant ses bras autour de ses épaules. Il approcha ensuite son visage du sien et posa ses lèvres sur les siennes.

Il l'embrassa longuement alors que l'assistance applaudissait joyeusement.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Irella

Irella pouffa une nouvelle fois quand Max se retrouva à quatre pattes à chercher l'alliance. Quand il fut à ses côtés, elle lui donna un petit coup de coude.

- Tes dix doigts ont quartier libre aujourd'hui? lui chuchota-t-elle avant de reprendre le chant.

- ... Aimer c'est voler le temps
Aimer c'est rester vivant
Et brûler au cœur d'un volcan ...

Se penchant une nouvelle fois vers Max:

- Il faut attendre la fin du chant pour le baiser... quelle torture!

Aimer c'est brûler le prix
Aimer c'est payer ses nuits
Et Aimer un sens à sa vie
brûler c'est donner ses nuits...

Lalala lala lalalalalala, furent la suite, ayant un trou de mémoire quand aux paroles.

Les mariés purent enfin à loisir s'embrasser sous les applaudissements nourris.
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Max_premier

Il sourit à Irella oui effectivement ses mains étaient libérées et heureusement car le chant à peine fini, il se mit à applaudir, applaudir et à crier...

Bravo !!!! Vive les Mariés !!!!

Puis, il entraîna Irella dans un petit tour de danse sur place, en lui enserrant la taille avant de lui faire claquer une bise sur la joue...

Voilà... les témoins aussi ont le droit de se faire la bise hein ? Il se mit à rire et il était soulagé, en fait, son rôle n'avait pas été ou presque pas... si difficile...
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Domino

Domino applaudit les mariés tout sourire en criant de sa petite voix :

"Vive les mariés !!!!!!!!"

Feuilllle

*Diantre! Voilà, que prise par la cérémonie, j'ai permis l'embrassade avant le dernier passage annulaire!
Faut-il que j'ai hâte de les voir heureux et définitivement unis tout de même!*

Elle sait que les Épousés ne lui en voudront pas, mais pour l'instant, elle doit contrôler un peu plus ce Sacrement, car la foule en liesse, exprimant sa joie comme un fruit exprimerait son nectar, perd sa contenance habituelle de silence et de bienséance !

*Mais c'est cela le Maine...* Pense-elle avec gaîté.

Elle reprend à voix haute et claire :

"- Chers Frères et Sœurs, partageons ce pain frais arrangé en brioche exprès pour cette célébration par un boulanger de Laval.

Elle présente les plateaux remplis aux témoins, pour qu'ils puissent les offrir à l'entourage.

Alors que la l'assemblée reprend son sérieux et se groupe sagement pour communier juste après les époux, l'orchestre spécialement venu du village natal de la mariée entonne une musique d'allégresse...

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Esquimote

Irella avait gardé le porte alliance durant la cérémonie. Le présentant à Max, ce dernier s’approcha pour lui présenter sans quelques péripéties. Mais ça y est elle avait l’anneau.

L'échange des anneaux était un geste symbolique qui signifiait la confiance mutuelle.

Elle s'en saisit, le porta à ses lèvres sans quitter du regard où la lueur qu’elle y voyait l’émue ;

Prenant sa main, elle fit glisser doucement l’anneau autour de son doigt sans le quitter des yeux.

Alors que l’anneau glissait le long de son doigt, il se mit à chanter.
L’anneau enfin passé, elle entama à son tour cette hymne à l’amour

Aimer c'est voler le temps
Aimer c'est rester vivant
Et brûler au cœur d'un volcan
Aimer c'est c'qu'il y a de plus grand

C’est l’un contre l’autre, qu’ils continuèrent leur chant, tourné vers leurs amis. Certains même reprirent la mélodie avec eux.

Aimer c'est plus fort que tout
Donner le meilleur de nous
Aimer et sentir son cœur
Aimer pour avoir moins peur

Aimer c'est ce qu'il y a d'plus beau
Aimer c'est monter si haut
Et toucher les ailes des oiseaux
Aimer c'est ce qu'y a d'plus beau

Aimer c'est voler le temps
Aimer c'est rester vivant
Et brûler au cœur d'un volcan
Aimer c'est c'qu'il y a de plus grand

Aimer c'est brûler ses nuits
Aimer c'est payer le prix
Et donner un sens à sa vie
Aimer c'est brûler ses nuits

Aimer c'est ce qu'y a d'plus beau
Aimer c'est monter si haut
Et toucher les ailes des oiseaux
Aimer c'est ce qu'y a d'plus beau

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Elendillefin

Alors qu'Esquimote s'apprêtait à lui passer l'anneau au doigt, Len sentit ses sentiments déborder son coeur.
Et y a-t-il plus belle façon de montrer ses sentiments que de se mettre à chanter?

La fixant dans les yeux, il entonna à pleine voix

Aimer, c’est ce qu’y a d’plus beau
Aimer, c’est monter si haut
Et toucher les ailes des oiseaux
Aimer, c’est ce qu’y a d’plus beau
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Sacha9843

Sacha était heureux que Esquimote & Elendillefin se marie . Quand Feuilllette a dit que il était enfin marié Sacha était content pour eux .

Bravo Esquimote & Elendillefin , Je vous souhaite plein de bonheure !
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Max_premier

De peur de faire tomber l'anneau, Max y avait glissé le petit doigt, juste un petit peu "mais quelle idée il avait eu encore ?"

L'anneau est là, il n'est pas tombé mais il ne veut plus glisser... Il sourit... croise ses mains derrière son dos, espérant que l'on penserait à un petit temps d'attente volontaire mais...

Il tire, à s'en décrocher le doigt et on entend dans le calme revenu dans l'église un ding ding ding...

Prestement, il profite des pitreries de Jacquouille pour se saisir d'un cierge qui lui apporterait un peu de lumière et le voilà à 4 pattes sur le pavé de pierre. Il avait l’ouïe fine et savait vers où chercher... Il avance, encore un peu et pose le genou dessus...

Ouillle.... Il pose vite la main sur l'anneau et saute sur ses deux pieds, le cierge en main d'un côté et tout sourire tend l'anneau

Euh voilà... désolé...

C'était in-extrémis, Feuille ré-enchéri... Vous pouvez vous embrasser

Oui, oui.. vous pouvez vous embrasser... Il se recule près d'Irella et se dit que finalement ce mariage serait différent de tous les autres au moins... tellement les témoins étaient tête en l'air.
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Feuilllle

Elle s'avança, tranquillement et leur sourit.
Son visage illuminé d'une chaleureuse affection pour les Épousés du jour, elle étendit ses mains vers eux deux, les serra cordialement et annonça, plus émue qu'elle ne devait l'être :

"- Len Esqui, et si je parle de vous avec vos petits diminutifs ce n'est point pour vous diminuer vous-mêmes, mais bien pour marquer d'amitié Aristotélicienne cette cérémonie, je ne pourrai jamais oublier tout ce que vous êtes.
Nul dans ce Comté ne le pourra de toute manière.

Je vous déclare unis par les liens indéfectibles du mariage."

Elle ajouta malicieusement, car ils avaient assez attendu!!!

"- Vous pouvez vous embrasser..."
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Esquimote

Son regard se perdant dans le sien, ses mains aux creux de les siennes... Oui que dire de plus. Il n'y avait pas de mots pouvant traduire le bien être qu'elle ressentait à ses cotés.

Un sourire qui fleurit sur son visage, les yeux pétillants d'une étincelle de bonheur. Elle porte ses mains à ses lèvres, puis tourne légèrement la tête vers Max.

Un regards insistant vers son témoin qui semblait lui montrer qu'il était temps, que sa patience commençait à s'émousser. Et si d'un saut elle se portait à sa hauteur pour lui rober l'anneau ?

Humm non ce ne serait pas une bonne idée, quoique ...
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Elendillefin

En écoutant celle qui était désormais son épouse, il sentit ses yeux se remplir de larmes de bonheur.

Du bonheur, ce n'est que ça que j'ai connu avec toi, Esquimote.

Il se plongea quelques instants dans ses souvenirs.

Je n'ai pas connu beaucoup de femmes avant toi, mais tu es la seule qui jusqu'à présent ne m'a pas déçue ... Tu es accueillante et attentionnée, tu n'es pas jalouse, tu ne cherches pas à profiter de moi, tu m'as fait entrer dans ta vie, mais sans abandonner la tienne.

Lys l'a dit, tu es indépendante, mais ce que j'aime dans ton indépendance, ce n'est pas que tu partes loin de moi en me prévenant ou non ... c'est que tu vis tes projets comme je vis les miens, comme nous vivons les nôtres ...
Trop souvent, dans un couple, l'un des deux abandonne ses rêves pour ne plus vivre qu'à travers ceux de l'autre.
Chez nous, la relation est équilibrée, je ne t'oblige à rien, comme tu ne m'obliges à rien. Ce que nous faisons l'un pour l'autre, nous le faisons par choix, parce que nous cherchons à lui plaire et que celui de nous deux qui fait plaisir à l'autre se fait plaisir à lui-même.
Et pourquoi est-ce ainsi? Parce que nous avons une confiance absolue l'un dans l'autre, parce que nous nous disons nos sentiments, nos craintes ou nos joies, nos tristesses ou nos colères.
Mais par dessus tout, ce qui anime notre relation, c'est le respect que nous avons l'un pour l'autre, pour nos actions, pour nos opinions, pour nos sentiments ...

Esquimote, comment résumer tout cela autrement qu'en te disant que je t'aime?
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Guilllaume

Il était encore à somnoler .. décidément, il ne savait pas ce qu'il avait le brun à ce mariage pourtant magnifique, mais il n'arrivait pas à se concentrer. Inadmissible pour le fervent aristotélicien qu'il était.

Alors, il ne vit pas arriver Jacquouille qui l'embraqua sans prévenir, enfin si, il avait prévenu, mais comme Guy pionçait un peu, il l'avait pas vu venir. En sursaut, il releva le nez, se demandant ce qu'on lui voulait et se leva en déséquilibre, entraîné par un type chantant et dansant.

Un coup d'oeil à sa droite pour voir qu'il en était de même de Zuto' et un large sourire s'afficha sur son visage. Et bien, puisqu'il fallait que la cérémonie soit interrompu momentanément, autant s'éclater un peu !

Se faisant décrocher le bras et suivant les pas de danse de son voisin allumé, il l'accompagna de sa voix mélodieuse, parce que dès qu'il s'agissait de danser, le brun ne réfléchissait pas pendant des heures !

Tout est dans l'allure,
C'est une certitude,
Tout est dans le style et la pause attitude !
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Arnael

Toujours devant l'hostel de la vierge.
Arnael avec son sérieux légendaire.
Sourit en son for intérieur avec une pensée particulièrement à Esquimote.
Maintenant, elle ne serait pas ou plus concernée par cette prière.

Prière des jeunes filles célibataire avant de se coucher.

Oh toi Marie, qui a conçue sans consommer,
faite que nous, nous consommions sans concevoir.

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--Jacquouille

Il n’était pas vraiment un habitué des cérémonies d’épousailles, mais là il lui semblait que quelque chose clochait.

Enlaçant sa douce Jaquette il lui murmura, ben nous fait quoi là le sieur Max… il rêvasse non ?
Malin et curieux comme une fouine, il s’approcha du témoin de la damoiselle, et oui plus pour longtemps mais encore demoiselle.

Corniguidouille l’as pas espongé la flotte là… Va nous glisser sous peu… Attrapant un chiffon il espongea l’eau..
Tsss m’sieur Max faudrait voir à faire attention hein ?
Pis vous faites quoi là ? faudrait voir à donner l’anneau, pas l’garder pour vous non mais des fois… voyez pas qu’tout l’monde attends ?

Fronçant les sourcils il s’approcha de épousés.
M’dame esqui, M’sieur Len, un peu de patience, le sieur Max l’est un peu tourneboulé, mais va vous l’donner l’anneau hein… Jetant un regard à Max..

Cà marche hein M'sieur Max ? Okayyyyyy

Tout fier de lui, il remonta la nef pour rejoindre sa jacquette. Tout joyeux il se mit à chanter et esquissant quelques pas de danse, invitant les convives au passage… Patience patience ça arrivoit….

ca marcheeeeeeee ?

Heyyy M’sieur Bézu, Sieur Guillaume ? Les attrapant par le bras le voilà qui les entraines

Faut d’la joie par Aristote

Tout est dans l'allure,
C'est une certitude,
Tout est dans le style et la pause attitude,

Ca marche
Bras dessus et bras dessous,
Ca marche …..

Sara85

sara s'est installée au fond de l'église , à l'écart de tout le monde
Réfugiée dans la pénombre , elle suit avec émotion la célébration du mariage de Esquimote est Elendillefin elle admire ses amis , tous très bien mis , les toilettes des Dames sont de toute beauté et le décor de l'église tout aussi beau
C'est fait , ça y est le mot magique est dit , voilà les nouveaux époux

Félicitations, plein de bonheur pour vous deux!
Soyez heureux en tous cas c'est ce que je vous souhaite !
vive les mariés
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Esquimote

A peine sa .. longue déclaration terminée qu'une voix, venant du fond de l'église, s'écria

Sara85 a écrit:

Félicitations, plein de bonheur pour vous deux!
Soyez heureux en tous cas c'est ce que je vous souhaite !
vive les mariés

Un grand sourire, c'était sara...

Un regard vers Len, ah mais oui mais ce n'était pas encore fait... Il lui restait encore à glisser l'anneau à son doigt, et l'anneau... hé bien Max venait de le recevoir, glissé dans la rose, des mains d'Irella.

Mais il faisait durer un p'tit peu les choses... Ne dit-on pas plus c'est long, plus c'est...
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Esquimote

Un petit sourire à Irella. C'est à ce moment qu'un rayon de soleil traversa les vitraux juste juste derrière son amie baignant une des 13 chapelles de couleurs chatoyantes.

Pour commencer, je voudrais vous remercier tous, pour avoir été à nos côté aujourd’hui.

Depuis que j’ai rencontré Len, de nombreuses personnes me demandent comment je suis sûr qu’il était l’homme de ma vie.

Je doit avouer que je ne savais trop quoi répondre. C’était pour moi un sentiment évident.

Et depuis tout à l’heure, lys vous parlait de mon esprit indépendant. Il est vrai que lors de l’invasion de l’hydre, on m’avait demandé de me rendre au Mans pour défendre, et …oui je n’avais prévenu len qu’une fois sur le point de partir. Et voyez-vous, au jour d’aujourd’hui je ne pourrais que plus difficilement le faire sans en moins lui en parler.

Aimer c'est se comprendre sans se parler.
Aimer c'est apprendre à se respecter.
L'Amour ne doit jamais être une contrainte.
Aimer ce n'est pas mutiler l'autre, le dominer, mais l'accompagner dans sa course, l'aider.

A tes cotés depuis bientôt deux ans, je me suis épanouie aussi bien en tant que tribun que pour animer. Tu es toujours là, prêt à me soutenir, à m’aider. Depuis, tu as souhaité t’investir et y as superbement réussi aussi bien en tant que Responsable des Mines, que dans la robe de juge.

Ce respect l’un envers l’autre, les encouragements que nous nous apportons chacun dans nos projets divers n’ont fait que sceller un amour qui as grandit peu à peu.

Nous n’avions chacun pas l’idée de nous marier. Préférant vivre notre amour au jour le jour.

Len depuis ce jour d’Octobre où tu m’as demandé d’unir nos vies tu as fait de moi la femme la plus comblée du Royaume.

Nous avons tout deux un passé, et pour finir ce discours je te dirait simplement

Oublions notre passé, qu'il soit simple ou composé , et participons à notre présent pour que notre futur soit plus que parfait

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Argail

Argail arrivait en retard mais réussi a passer inapercu. Il se cala dans un coin sombre, s'assis sur ses talons et pria pour le bonheur du couple qui s'unissait devant ses yeux. Cela fit remonter en lui des souvenirs qu'il croyait avoir laissé dans son lointain pays, loin derrière lui...
Une larmes perla a son oeil droit puis il se mit carrément a sangloter...
Lorsqu'il se repris le meilleur moment était passé, tant pis, il n'avait pas a s'apitoyer sur son sort maintenant; mais il se dit que ce n’était pas si grave. Il sortit discrètement de la cathédrale, Argail n'aimait pas ces grand lieu de culte, il préférais prier dans la nature...

Irella

Elle avait porté l'alliance à Feuilllle qui l'avait bénie dans la foulée. Est-ce le souvenir de ses propres épousailles d'avec Anorion qui emportèrent son esprit? Irella entendit à peine la musique qui se mit à retentir autour d'elle. C'est quand les regards insistants se tournèrent vers elle qu'elle sortit de son envolée mnésique.

Un instant, elle se demanda se qu'on lui voulait. Elle rejoua la scène dans sa tête et se souvint de l'anneau qu'elle devait apporter à Esquimote. Depuis combien de temps l'attendait-on ainsi? Elle ouvrit des yeux en roue de charrette et se saisit de la fleur, fit les quelques pas qui la séparait de son amie, le même rose que la rose qu'elle apportait lui montant aux joues.

- Me voilà! Me voilà!

Elle tendit l'anneau

et se pencha vers Esquimote.

- Me voici toute tourneboulée de vous voir ainsi... qu'elle accompagna d'un sourire béat avant de rejoindre Max qui semblait s'amuser de la situation.
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Elendillefin

Ainsi, c'était son amie de toujours qui lui remettait le symbole de son union avec celle qui était maintenant son épouse.
Cette alliance montrerait à chacun qu'il étaient unis par un lien indissoluble.

Len prit délicatement l'anneau entre ses large mains de paysan et prenant la main gauche d'Esquimote, il le passa à l'annulaire en prononçant

Esquimote, reçois cette alliance, signe de mon amour et de ma fidélité.

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Esquimote

Le grand moment était arrivé.

Lui prenant la main, il glissa délicatement l'anneau à son doigt.

Anneau sertie de petits saphirs. Ils avaient choisi le même anneau chez un orfèvre.
Deux mêmes anneaux qui marquaient leur union. Qui dorénavant la faisait officiellement Dame Lefin.

Elle ne pût empêcher une larme de perler au coin de ces cils. Une légère pression de leurs mains, et son regard se porta vers Irella et Max

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--Les.galipeau

Les ménestriers reprirent leurs instruments et les moines mêlèrent leurs voix à la musique.

Les chœurs et la musique envahirent crescendo la cathédrale durant l’échange des alliances, moment émouvant qui celait leur vie.

A les regarder, on pouvait les imaginer conquérir ensemble le paradis

L’assemblée des fidèles prêta même sa voix qui enfla dans la cathédrale

Mm mm mm, mm mm mm mm mm,
Mm mm mm, mm mm mm,
Mm mm mm mm, mm mm mm mm mm, Mm mm mm, mm mm mm mm

In noreni per ipe, In noreni cora;
Tira mine per ito, Domina.
In noreni per ipe, In noreni cora
Tira mine per ito, Domina

In noreni per ipe, In noreni cora;
Tira mine per ito, Domina.
In romine tirmeno, Ne romine to fa,
Imagine per meno per imentira

Mm mm mm, mm mm mm mm mm Mm mm mm, mm mm mm mm Mm mm mm mm, mm mm mm mm mm Mm mm mm, mm mm mmmmm
Mm mm mm, mm mm mmmmm

Elendillefin

Finalement tout semblait s'être bien passé ... le monde ne s'était pas écroulé, la terre n'avait pas tremblé et il n'était pas tombé en pâmoison.

Elle avait l'anneau au doigt ... plus qu'à attendre qu'elle fasse pareil pour lui.

Len jeta un regard appuyé vers Irella, qui devait remettre l'autre alliance à Esquimote.
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Arnael

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Arnael était resté silencieux au fond de la cathédrale, après le cérémonial des alliances , il profita de douce musique pour s'approcher du chœur,
il longea la nef par la gauche pour rejoindre l'hostel de la vierge Marie cette mère protectrice des marins qu'il a toujours prié, vénéré et imploré dans les moments difficiles.
Arrivé en ce lieu, il fit cette prière.

Sainte Marie mère de dieu
Je te loue, daigne accepter que moi,ton petit serviteur,
la douce demande de prendre sous ta protection ce gentil couple marié ce jour.
Ô Mère de Dieu, par qui la terre entière tressaille d'allégresse.
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Max_premier

Max était très concentré, il ne voulait pas à nouveau faire de catastrophe près de l'autel et attendit que l'autre témoin dame Irella apporte à Feuille le porte-alliance.

Il lui fit un petit signe de connivence, pour le lui rappeler et écouta la musique qui aurait pu en faire dormir plus qu'un mais lui non... il avait une mission...
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Lys.

La rouquine accrochée au bras de Connor et toujours aussi émue regarda Len et Esqui échanger leurs voeux.
On pouvait dire que cet instant avait atteint le comble de l'émotion et tous, devant le trouble des mariés, semblaient suspendus à leurs lèvres.
Lys, comme sûrement d'autres, s'imaginait à leur place, disant "oui" à Tom.

Elle tenait précieusement dans sa main droite le porte alliance muni du bijou qu'il lui faudrait présenter au moment voulu, ce qu'elle fit lorsque Feuillle appela les témoins.

"- Bénis, Très-Haut tout-puissant et miséricordieux, ces anneaux, témoignage de Ton amour, de Ta force et de Ton infinie miséricorde.
Amen."

Une fois les bénédictions faites, Lys, prenant garde à ne pas trembler, tendit l'alliance sertie de saphirs à son parrain afin qu'il puisse la passer au doigt d'Esqui.

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Feuilllle

Dans un silence exceptionnel, religieux pourrait-on dire ^^, le couple avait échangé leurs consentements mutuels...
Pour Feuilllle était venu le temps de bénir les anneaux.
A son signe de connivence, les Témoins les firent apparaître, et Feuilllle prononça la bénédiction :

"- Bénis, Très-Haut tout-puissant et miséricordieux, ces anneaux, témoignage de Ton amour, de Ta force et de Ton infinie miséricorde.
Amen."

La musique emplit la Nef, durant tout le temps que prit cette bénédiction.
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Elendillefin

Citation:

Oui

Ce seul mot résonna à ses oreilles comme une corne salvatrice dans la brume.
Ce seul son suffit à ce que son coeur s'arrête de battre une éternité avant de reprendre un rythme normal.

Oui ... il voulait vivre avec elle. Peu importe ce que la vie leur apporterait, du moment qu'ils le reçoivent ensemble. Peu importe ce que le Très-Haut leur donnerait comme vie, pour peu qu'ils puissent la passer à deux ...

Len tenta de retrouver un peu d'assurance, mais sa voix tremblait encore quand il prononça:

Oui, c'est ainsi que je veux vivre avec Esquimote!
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Feuilllle

"- Préparez-vous à l'échange des Serments."

Dit-elle doucement.
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Esquimote

Nul besoin de paroles, seuls leur regards en disaient longs….

Len venait de répondre, mais le silence de Feuille l’interpella… ils avaient répondu… mince… que devaient-ils dire à présent ?

Discrètement, elle examina son bouquet. Un vélin plié y avait trouvé place. En prévision elle avait griffonné les choses essentielles dans l’ordre de la cérémonie.

C’est dans un murmure que Feuille leur confirma,

Feuilllle a écrit:

"- Préparez-vous à l'échange des Serments.

Ahhhh mais oui c’est bien sûr… les consentements..

Relevant son visage, c’est à force de mimique, grimaces, qu’elle tenta de faire comprendre à len que c’était à lui de commencer…

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Elendillefin

Len regardait Esquimote d'un air un peu interloqué alors qu'elle dirigeait vers lui des mimiques inhabituelles.

Qu'est-ce qu'il y a? J'ai du noir sur le .... Haaa, les serments ..... Bon sang ...

Il avait mentalement répété cet instant des dizaines de fois et voilà que les mots à prononcer s'étaient soudain envolés, remplacés pendant quelques secondes par un néant interstellaire ...

C'est ... c'est pourtant simple! Je dois juste lui demander .... Mais oui, c'est évident!

Len sourit quand les mots lui revinrent, les mots tous simples, ceux qu'il avait déjà prononcés par un beau soir d'automne, alors qu'ils étaient tous deux seuls au "Petit Coin"...

Mais aujourd'hui, cet échange de consentement allait se faire devant Christos et Aristote et leurs représentants sur cette terre, Feuilllle et Pelipa, et devant tous leurs amis.

Dans le silence qui avait soudain rempli l'immense édifice, Len prononça calmement et à haute voix, toute son attention tournée vers elle :

Esquimote, ma chère Esquimote, veux-tu être ma femme?
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Esquimote

Un fou rire la tenaillait devant l’air incrédule de Len. Allait-il retrouver la parole.

Son visage se crispait sous l’effort que son cerveau lui infligeait pour retrouver le fil. Les minutes s’égrennaient et lui paraissait une éternité…

Quand enfin un grand sourire s’afficha et..

Elendillefin a écrit:

Esquimote, ma chère Esquimote, veux-tu être ma femme?

Ces quelques mots résonnaient-ils plus fort dans son être que la première fois à taverne du tit coin lavalois ? elle n’aurait sû le dire, mais il était
vrai qu’elle en était tout autant émue.

Prenant doucement sa main, et plongeant son regard dans le sien, avant que de se perdre dans les étoiles de ses yeux, elle lui répondit

Oui, oh oui je le veux et toi Len veux-tu être mon époux ?

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Elendillefin

Là c'était facile. La réponse allait de soi!

Oui, je le veux. Moi, Elendil Le fin, je te reçois comme épouse et je serai ton époux. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie.
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Esquimote

Pratiquement nul bruit ne troublait la cathédrale. Chacun avait l’air d’être suspendu à leurs paroles.

Y avait-il encore du monde d’ailleurs ? il lui semblait qu’ils étaient seuls face à face.

Craignant que son silence ne lui martèle le cœur tel un tambour, elle s’empressa de lui répondre

Moi, Esquimote, oh ouiii je te reçois comme époux et je serais ton épouse. Je promets de t'aimer fidèlement dans le bonheur et dans les épreuves tout au long de notre vie. Puisse-t-elle durer éternellement !

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Elendillefin

Un léger brouhaha emplissait la cathédrale, un mélange des bruissements des robes et des habits de circonstances, des chuchotis des personnes présentes qui, Aristote seul sait pourquoi, estimaient nécessaires de commenter le déroulement de la cérémonie, du grincement des portes qui s'ouvraient sur les retardataires, des pas des enfants qui ne pouvaient rester en place, du toussotement des enrhumés saisonniers et des mille et uns autres bruits que produit une assemblée d'êtres humains.

Soudain Feuilllle prit la parole pour qu'ils déclarent leur engagement l'un envers l'autre.
Le coeur de Len se mit à battre dans sa poitrine comme un marteau sur une enclume.
Le brouhaha de la cathédrale disparut soudain dans le bruit sourd qui emplissait ses oreilles, sorte de battement de tambour joué au même rythme que son coeur prêt à exploser. Le monde se mettait à tourner autour d'eux dans une ronde infernale.
Esquimote devait répondre la première. l'attente était insoutenable ...
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Esquimote

Surmonter l’émotion, mais comment ? fort heureusement le grincement lointain de la porte lui fit tourner la tête pour voir Mike au loin qui lui fait signe. Un petit hochement de tête pour l’assurer que sa venue lui fait grand plaisir.

Son regard n’as pas l’temps de quitter la silhouette de Mike, qu’elle aperçoit subrepticement Shaun qui se faufile près d’athéna.

Feuille reprenait la parole rappelant l’engagement des époux l’un envers l’autre

Sa voix résonnait et c’est

Feuilllle a écrit:

Chers Frères et Sœurs, le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Le Très-Haut leur donnera ou pas, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.

A l’évocation, un léger crispement de son visage aurait pu être décelé. Les coups d’épées qui l’avaient agressée il y as déjà un an, ne lui permettraient probablement pas d’offrir une descendance à son époux… Mais de cela ils en avaient déjà longuement discuté tout les deux. Tant de pauvres enfançons erraient seuls et abandonnés dans le Royaume.

Feuilllle a écrit:

Esquimote et Elendillefin, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?

Son visage tourné vers lui attendait sa réponse. Mais… un silence… Ohhh mais peut être est-ce à moi de répondre en premier… Le pauvre Len se décomposait d’attendre..

Ohhh oui oui bien sûr, je … je .. nous.. mince c’était quoi la question.. ?

Oui c’est bien ainsi que je souhaite vivre avec Messire Elendillefin.

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Mikelander

mike entre dans la cathédrale pour le mariage de ces amis esqui et len

il ce mit dans le fond et fait un signe de tete a esqui pour montrer sa presence.

Il ecoute attentivement ce que les personnes ont a dire et franchement est content pour eux deux et leurs souhaite tout le bonheur qu on peut avoir au monde.
_________________

Shaun

Shaun revenait de loin, depuis son départ il avait rater
énormément de choses qui lui tenait à coeur, et ce mariage en faisait partie.
Il leur avait promis sa présence, mais c'est avec pas mal de retard qu'il arriva à la cathédrale,
habillé comme si il allait combattre, il poussa légèrement la porte pour éviter de déranger la cérémonie.
Une fois à l'intérieur, il fit le signe de croix puis se dirigea près de sa douce et belle compagne sans dire un mot.

Dans sa tête, il récita le pardon pour se laver des péchés qu'il avait vu et fait pendant cette guerre.

Il prit la main de sa futur avec un léger sourire et regarda les uns parler et les autres se marrer.
Puis il attendit la suite sans expression apparente.
_________________

Feuilllle

.....................................................

Les trois Témoins avaient parlé ; et bien parlé!
MaxPremier s' est changé rapidement, car trempé par sa bévue il aurait risqué prendre froid.
Du coup l'ordre des personnes s'était légèrement transformé : Irella, endeuillée, côtoie Lys, (elle tient une fleur du même nom que son patronyme) dont la houppelande n'a rien à envier à la couleur de la neige qui floconne au dehors. Toutes deux forment un charmant tableau contrasté en noir et blanc.

Mais qu'importent les permutations au fond ! L'essentiel n’est-il point de témoigner?

... Feuilllle écoute avec plaisir, et considère avec bienveillance le couple, bien accompagné, qui frôle l'autel actuellement.
Un groupe de six personnes, sept avec elle, et les plus importantes à ce moment de la célébration, se concentrent pieusement pour le bonheur futur du nouveau couple : les mariés, les témoins, le clergé, dont Pelipa ; celle-ci "flotte" bien un peu dans la lourde dalmatique que Feuilllle lui a prêtée pour commencer, les couseuses n'ayant pu terminer son aube à temps. (La jeune diaconesse fait une taille de moins que son ainée.)
Elle porte précautionneusement le magnifique ciboire ouvragé de la cathédrale, presque aussi volumineux que son visage.

L'archidiacre sourit chaleureusement aux deux hommes et aux quatre femmes qui sont au centre de la cathédrale, autant que de l'office.

Feuilllle se surprend à examiner l'assemblée tout de même, dans le flou des silhouettes et des reflets des vitraux : la gamine en rose et bleu est partie entre temps et cette fois, elle en est certaine : les gosses doivent bien s'amuser en dehors de toute vigilance adulte!

Elle secoue la tête, agacée un peu, mais amusée tout autant.

Elle s’approche enfin du Maître-Autel pour les Consentements Mutuels :

"- Chers Frères et Sœurs, le mariage suppose que les deux époux s'engagent l'un vers l'autre librement et sans contrainte, qu'ils se promettent amour mutuel et respect pour toute la vie, qu'ils accueillent les enfants que Le Très-Haut leur donnera ou pas, et les éduquent selon les écrits d'Aristote et la pensée de Christos.
Esquimote et Elendillefin, est-ce bien ainsi que vous voulez vivre dans le mariage ?"

_________________

Esquimote

Irella d’avança pour parler à on tour. Et là ce fût un retour dans le passé, à Montmirail.. Irella son amie, sa confidente, et aussi oui sa partenaire de farce.

Irella a écrit:

[i]J'ai souvenir de quelques promenades nocturnes où grimées nous avons fait quelques farces ensemble.

ohhh elle aussi se souvenait surtout d’une fameuse soirée où toutes deux avaient été bloquer la serrure de la mairie avec de la cire. Et la soirée au lavoir où elles avaient entamé une danse des légumes qui avait laissé tak pantois….

Ma biquette comme ils aimaient la surnommer, oui surtout Anorion. Depuis qu’elle avait émit le souhait d’élever des chèvres.

Ohhh Irella les épreuves ne l’avaient pas épargnée ces derniers temps.

Veuve depuis peu elle avait pu faire la route depuis sa cote normande, pour elle, pour eux.

S’approchant elle posa sa main sur les leurs. Leu mains qui enlacée ne faisait plus qu’une tellement émue elle devait lui broyer les doigts.

Elle ne pu s’empêcher d’approcher ses lèvres de la joue d’Irella. Et de lui murmurer quelques paroles à l’oreille.
Ohhh mon amie, merci, merci d’être là

Non ne pas se laisser envahir par les flots lacrymaux.. Non non le labeur de Luludja à l'as farder dégoulinerait en de fines trainées sur ses joues. Sa pâte ne devait probablement pas être résistante à l'eau.
Oh non non retenir ses larmes, respirer, oui respirer un grand coup.

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Elendillefin

Max semblait bien connaitre Esquimote et c'était bien normal, car sans doute la connaissait-il depuis plus longtemps que lui-même!
Lys. et Max avaient bien cerné ce qui l'avait séduit chez elle, sa joie de vivre, son indépendance ... sa façon bien à elle de prendre les initiatives ...

Il sourit, sentant la main d'Esqui se serrer dans la sienne, puis accueillit le présent de Max de ses mains qui tremblaient d'émotion, elles aussi.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Irella

La maladresse de Max la fit pouffer, mais le bougre s'en sortit divinement bien. On put voir une petite vague d'émotions diverses quand tour à tour, Lys et le mainois avaient dépeint les très futurs époux. Irella opina du chef plus d'une fois quand il s'agit du portrait d'Esquimote. Elle la reconnaissait bien à travers les mots prononcés. Quand Max vint reprendre sa place, elle le gratifia de petits coups dans le dos et s'avança à son tour.

- Le bon jour, mes sœurs, mes frères. Tout ce qui vient d'être dit sur notre amie Esquimote est vrai. Courageuse, tenace, drôle à la fois. Pétillante, émouvante et si... comment dire... "Elle"! Ce qui manquerait peut être pour parfaire le tableau, ce serait une pincée d'espièglerie. J'ai souvenir de quelques promenades nocturnes où grimées nous avons fait quelques farces ensemble.

Irella fit un clin d’œil à son amie et reprit le sourire aux lèvres.

- A oui, elle sait être aussi très convaincante. Je l'entends encore dire aux premiers mois de leur rencontre que Len et le mariage... ça faisait deux. Et nous voici aujourd'hui! Bravo Esquimote!
Anorion doit profiter de l'instant de là-haut. Je suis certaine qu'il aurait pu te dire quelque chose comme ça: "Comme tu es bêêêê bêêêelle!" dit-elle en imitant la voix d'Anorion.

Elle sourit pour se donner du baume au coeur et s'adressa à Len.

- Vous faites un excellent choix! A moins Esqui que ce soit toi qui le fasse? Soyez heureux tous les deux. "Croquer la vie à pleines dents et toujours marcher de l'avant" puisse être votre cap.

Irella s'approcha du couple et posa sa main sur les leurs qui étaient liées.

- Que la chaleur de vos doigts entrelacés garde votre amour éternel.

Un dernier sourire et elle regagna le côté de Max.
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Max_premier

Dame Lys avait si bien parlé que le voilà qu'il sent ses joues s'échauffer, ses mains tremblent, il s'avance et s'accroupit pour se saisir du parchemin, c'était sans compter sur la hargne des fleurs coupées en cette saison, posées par brassées odorantes devant l'autel.

Oooooohhhhhh

Il tente de rétablir le tir, sa main droite attrape un vase avant qu'il ne se fracasse sur la pierre mais la gauche est moins habile et n'arrive pas à attraper le rouleau précieux qui se retrouve trempé comme une soupe.

Le vase est sauvé mais vidé et le parchemin dégouline détrempé. Il grimace voit l'encre ravager ses mots, il se redresse soupire, regarde à droite et à gauche, rien pour le sauver... ah si peut-être... Il se précipite sur le petit cadeau qu'il avait mis de côté, le tient devant lui et devant les mariés et se lance.

Bon et bien voilà... euh... j'avais préparé de grandes éloges pour mon amie Esquimote mais je vais devoir improvisé maintenant.

Enfin pour moi Esqui est toujours montmiraillaise et aussi longtemps que je me souvienne je la connais. En fait je ne sais plus depuis combien de temps mais cela ne change rien, elle n'a pas changé que cela fasse un jour, une semaine, un mois ou une année, elle est toujours la même.

Il lui sourit et continue. Alors sous ses airs gentille et douce, Esqui a un véritable tempérament et il en faut pour avoir tenu le coup si longtemps en tant que tribun et puis mettre ses talents et sa vivacité à la charge seulement de nous rendre la vie plus joyeuse. Malgré le peu de considération de certains parfois, elle a tenu le cap, fidèle à son envie de partager, d'agir pour le bien de son village puis de son comté.

Je suis sur que c'est ce que Len a aimé, sa ligne de conduite, sa joie de vivre. Lui même je ne le connais pas énormément, il est travailleur et discret et il a intérêt à continuer de rendre heureuse mon amie, sinon.. il aura affaire à moi.

Puis il tendit son présent

Voilà, ça c'est pour vous, c'est pour apporter la chance, la joie et la santé dans votre future vie de mari et femme en votre maison. Il fait un clin d'oeil à Esqui espérant qu'elle n'aura pas mal interprété sa description.

Et comme vient de le dire dame Lys, je trouve que vous formez un très beau couple tous les deux, vous aurez de beaux enfants. Euh... enfin vous avez un peu de temps hein ? Il se recule avant de dire d'autres bêtises et soupire soulagé.
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Esquimote

Prendre la parole n’avait pas toujours été aisé. Mais que dire d’entendre parler de soi… Bien sûr qu’ils n’allaient pas étaler leur défauts, mais quand même.. Leurs paroles venaient du cœur et faisaient chaud aux leurs.

Mais qu’il était difficile de refréner l’émotion qui l’as gagnait.

Un petit sourire s'afficha sur son visage durant le discours de Lys. Oui partir sans en avoir parlé... Mais maintenant elle serait probablement incapable de s'éloigner trop de son époux.

Puis Max aussi ému qu'eux, renversa malencontreusement un vase sur son parchemin. Arfff son aide-mémoire partait en fine coulée d'encre.

Il est vrai que le rôle de tribun, accueillir était quelque chose qu’elle appréciait chaque jour. Déjà le discours de Lys l’avait émue, mais celui de Max… pour le coup elle sentait doucement sa gorge se nouer et sa main resserrer un peu plus celle de Len.

Diantre, comment allait-elle pouvoir parler après tout ça ?

Prenant délicatement le présent de Max, un tressage d’épis de blé.. de son champs de blés probablement.

Le blé, signifiait la prospérité, la joie et le bonheur seront au rendez vous.
Non non elle ne tremblait pas, ce n’était qu’une impression.

S’approchant de Max Ohhh Max merci, merci d’être là

Après avoir embrasser avec chaleur Max pour le remercier de son discours si touchant et de son présent, elle reprit place près de len à qui elle confia le présent. Entre les tremblements d’émotions son bouquet menaçait de finir par terre, le tressage bléique de Max serait mieux dans les mains de len.

Elle embrasserait Lys après, ne voyant pas comment l'atteindre sans pousser len.
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Guilllaume

C’est comme s’il était endormi, mais en restant éveillé. Il avait suivi l’arrivée des retardataires dont ils avaient fait parti et comme à chaque fois qu’il entrait dans cette cathédrale, il se retrouva à côté de la Comtesse, la prochaine fois, il ira voir de l’autre bord, comme ça il pourra papoter avec son pote Zuto’. Enfin, là, c’était un mariage des plus magnifiques auquel le brun avait pu assister. Pour commencer, il avait la main de la Vicomtesse dans la sienne et il n’aurait pu avoir mieux dans la main. Le vagabond la serra un peu, se rappelant au monde des vivants pour assister à la suite de la cérémonie.

Il était parti dans ses pensées à tel point que lorsqu’était venu l’heure de réciter le Credo, il l’avait marmonné de manière presque inaudible et si inintelligible que si le Très Haut l’avait écouté, Il aurait pensé que Guillaume parlait une autre langue que le français. Pourtant, il ne parlait bien que celle là.

Quelques coups d’œil alentours pour observer les convives, ils étaient tous beaux, bien habillés, d’ailleurs, Guy et sa belle l’étaient aussi pour l’occasion. Les témoins faisaient leurs discours, émouvants l’un et l’autre et Guy écoutait, sérieux, enfin très largement dans ses pensées. S’il n’y avait pas eu la rousse à côté de lui, pour sûr qu’il ne serait sortie de sa léthargie qu’au moment où les cloches auraient sonnées de nouveaux.
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Missnelly

Miss était arrivée en retard mais elle avait eu des ennuis avec le carrosse qui l’avait amenée, et puis en plus elle était seule car phanou n’était plus présent dans sa vie, mais bon, elle était arrivée quand même, et sans faire de bruit,
Sans faire de bruit sa c’est un utopie….

en fait la porte qu elle ouvrait faisait un bruit de tonnerre et elle avait l’impression que tout le monde c’était retournée a par les mariés.

Mais rien ne l’aurais empêché de venir au mariage de son amie esquinote c’est qu elle se connaissait depuis longtemps malgré que son amie avait déménagée
Enfin la voilà entrée s’assoie sur le bout d’un banc à côté d’une dame habillée d’une superbe robe.
Puis fait un signe de croix et écoute ou en est la cérémonie.
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MISSNELLY BOULANGERE de Montmirail

Niveau 3
2 champs un de blé et l autre de maïs

Elendillefin

Len écouta les paroles de Lys. avec une émotion croissante au fur et à mesure qu'elle avançait dans ses propos.
Elle avait su, comme d'habitude, discerner la vérité à travers les apparences et la dire tout simplement.
C'était bien son amie de toujours qui parlait.

Il lui sourit, une petite larme d'émotion brillant au coin de son oeil.

Qu'il était doux d'être entouré de personnes sensibles et intelligentes ...
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Lys.

Lys avait écouté l'homélie de Feuillle avec intérêt.
Elle aimait bien les textes sur l'amitié, la perfection, la sagesse, tout ça... En effet, ce genre de petit rappel à l'ordre, loin de la faire culpabiliser sur tout ce qu'elle n'était pas, éveillait plutôt chez la rouquine un réel désir de mieux faire.
Voeu très pieux qu'elle avait malheureusement tendance à oublier sitôt que les évènements de la vie venaient l'éprouver là où le bât blessait. Néanmoins heureusement pour elle, la clémence et la miséricorde d'Aristote étaient infinies si l'on se repentait sincèrement, ce qui était quasiment toujours son cas. Aussi la rouquine s'en sortait-elle généralement plutôt bien la plupart du temps, sans doute au regret de ses détracteurs.

Elle en était là dans ses réflexions hautement philosophiques lorsqu'on invita les témoins à venir faire un petit discours sur la vie des futurs époux.
Lys s'avança la première, elle se sentait inspirée. Il ne lui serait pas difficile de parler de son meilleur ami : il lui suffisait d'ouvrir son coeur pour que les mots viennent tous seuls.

Lorsqu'une foule d'yeux se braquèrent sur elle, la jeune femme déglutie péniblement néanmoins. Fichtre, ça fichait le trac quand meme !
Son regard se posa sur Len et celui-ci l'encouragea d'un sourire qui la réconforta. Alors les mots se bousculèrent dans sa tête et ses lèvres se fendirent d'un petit sourire.
Lorsque sa voix douce et claire s'éleva dans le silence de la cathédrale pour s'adresser à tous, ce fut avant tout pour son ami qu'elle épancha ses mots.

Bonjour à tous,

Pour ceux qui ne me connaissent pas, je m'appelle Lys et en tant que témoin privilégiée de notre cher marié, je m'en viens vous raconter tout ses petits secrets... C'est que je le connais depuis longtemps !
Mais non, je plaisante... Désolée pour ceux à qui j'ai donné de faux espoirs XD

Sur son parcours, je serai brève pour m'en tenir aux faits les plus marquants.
Et bien voilà... Notre ami tiens sa crinière rousse de ses origines bretonnes... Et oui nul n'est parfait ^^

J'ai connu Len alors que je n'étais encore qu'une petite fille. Pourtant, malgré notre différence d'âge... Non n'insistez pas, je ne vais pas vous dire son grand âge ^^ ... entre nous se nouèrent rapidement de solides liens d'amitié qui ne se sont jamais démentis depuis.

Si nos chemins se sont séparés un temps, temps pendant lequel Len a erré dans toute la France, nous nous sommes retrouvés à Mortagne où j'ai fait la connaissance de son fils, qui, par un étrange concours de circonstances, portait le même prénom que moi !
Mais bien plus étrange encore croyez-moi, fut pour lui la découverte de cette paternité insoupçonnée !
J'ai le regret de parler au passé puisque Lys le Fin, en dépit de son jeune âge, nous a quitté prématurément.

Sur les diverses souffrances, tristesses et errances de Len, je préfère faire silence pour vous parler de ce merveilleux jour où il rencontra celle qui va à présent devenir son épouse.
C'était au cours d'un de ses voyages vers le sud, à Montmirail exactement, où se déroulait un bal de fin d'année.
La gentillesse, l'altruisme et la vivacité d'esprit (entre autres) de celle ci n'échappèrent pas une seconde à notre ami.

J'ajouterai pour ma part, que le caractère indépendant et décidé d'Esqui, qui n'a jamais hésité à tout quitter pour se rendre là où l'on avait besoin d'elle, et surtout, fait important : sans lui demander son avis !^^ a définitivement contribué à conquérir et éblouir le coeur de notre marié.

Mais bien avant qu'ils n'en soient là, ce fut d'abord une douce amitié qui s'installa entre eux au cours de laquelle Len fit de nombreux aller retour entre la Touraine et l'Alençon.
Un jour, alors qu'il était en Espagne, Len apprit qu'Esqui avait été gravement blessée à Craon et comme vous pouvez l'imaginez, il se précipita à son chevet pour faire la cour à cette jeune femme de tête et de coeur qu'il avait bien failli perdre.

De leur devise "Carpe Diem", cueille le jour présent et sois le moins confiant possible en l'avenir, ils en ont pourtant fait une force. Aujourd'hui, installés ensemble à Laval dans la ferme des mille senteurs, j'ai le plaisir d'assister à leur bonheur au quotidien et ne peux que me réjouir de ce jour où ils unissent enfin officiellement leur destinées.

En conclusion, je dirai que pour moi c'est une parfaite évidence, Len et Esqui ont été créés l'un pour l'autre et c'est donc avec beaucoup d'émotion et du fond du coeur que je leur souhaite le meilleur de la vie à deux puisque l'on ne peut définitivement s'aimer et se respecter plus qu'ils ne le font déjà.

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Mahiro

La brune avait échappé au vieux credo... ou pas... Elle ne s'était jamais sentie à sa place dans ces lieux là tout simplement parce qu'elle ne se sentait pas assez pure. Surtout après les évènements qui ont précédé son arrivée. La vie à Laval suivait son train, elle avait tissait de belles histoires et d'autres moins tendres. Bientôt, elle quitterait la route seule ou non, ça elle ne le savait pas encore.

En attendant, elle était éblouie par le magnifique travail de Feuille. Son regard balaya les environs et elle vit Squall. Un signe de la main discret sans doute ne l'avait il pas vu... Enfin peut être était ce mieux ainsi... Sa Robe la gênait, elle ne se sentait plus du tout elle même, comme prisonnière de ses souvenirs.

Puis, finalement elle écouta Feuille sagement, calmement...

Feuilllle

Elle s'approcha, tranquillement, pour démarrer l'homélie.
Esquimote et Elendillefin avaient sélectionné dans le Livre des Vertus un passage en rapport avec la célébration, de la Vita de Christos.

"- Chers Frères et Sœurs, le Credo est notre Guide, un résumé magnifique de notre histoire, les bases culturelles de notre Royaume.

Nous allons continuer à présent cette cérémonie religieuse par la lecture choisie par les époux d'un extrait d'un dialogue que Christos eut avec ses Apôtres il y a fort longtemps,et loin d'ici. Mais l’Église est intemporelle et le Dogme également."

.........................................

Elle sourit, puis sortit un parchemin de sa manche, le déroula et lut clairement et sérieusement :

"- L’amitié, l’amour, selon Aristote, ne suppose par l’ascétisme, mais nous sommes souvent motivés par le plaisir et l’utilité, et il faut avouer qu’une telle amitié est rare.
L’amitié, l'amour demandent du temps pour se connaître, du temps à consacrer à l’autre.
La sympathie peut s’éprouver passivement, mais l’amitié ou l’amour se veulent, s’entretiennent, demandent que l’on accorde du temps à l’autre. Il est donc facile de souhaiter une telle amitié, un tel amour, mais il est plus délicat de les entretenir !
Christos nous parle du Doute, que nous éprouvons tous à divers moments, et pour tout sujet.
La personne qui ne doute pas n'avance pas, et finit par vouloir imposer ses vues, simplement car c'est le doute qui fait que nos idées évoluent, et car ce doute fait partie de notre Libre-Arbitre, le révèle, le hausse au travers de nos choix.
Ne pas douter, c'est faillir continuellement, car c'est stagner.
"

Elle attendit tranquillement quelques instants, puis reprit joyeusement :

"- Afin que nous nous concentrions bien sur les deux êtres qui s'unissent aujourd'hui, je vais demander aux témoins de s'avancer et de résumer la vie de nos amis."
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Squall_leonharts

ayant promis a esquimote de passé voir leur union squall tenu sa promesse

il échappa au charmes des dames et des tavernes pour venir

il se mis dans un coin de la cathedrale fit une prière silencieuse et se mis a joué du sitar tranquillement

il attendit esquimote ou quelqu'un qu'il connaissais lui qui n'était pas habitué a allez dans des lieux avec beaucoup de gens
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Bezuto

Tout se dérouler pour le mieux et rien ne laisser faire apparaître le contraire, chacun était ben habillé , les mariés semblaient des plus heureux , et en même temps comment ne pouvait il pas l'être , ce moment ..
un moment dont on ne peu apprécier la vrai saveur seulement lorsqu’on est sur de s'unir à l'être qui représentera ce que l'on à de plus précieux ...
Il espérait vraiment que pour ces deux là c'était le cas .
dans la Cathédrale déjà on entendais résonner les différentes voix des présents récitant chacun le Credo , c'est d'ailleurs à ce moment là que le rouquin sentit une main serrant la sienne .
Un regard vers elle .. mêlant ses doigts au siens dans une étreinte de soutient de présence ..
Lui il le dirait mais pas pour lui .. il savait qu'elle ne pourrais pas qu'elle ne le ferais pas .
alors il le ferait lui pour eux deux ..

Le roux entonne alors à voix basse :

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Un simple sourire dans sa direction pour lui dire de ne pas s'en faire comme ça et il reprend le cours du mariage .
C’était le 3 eme au quelle il assistait ..
Il n’était pas fier du premier .. il faut dire que que partagé le lendemain sa couche avec la mariée de la veille ce n'est pas très Aristolicien ..
Le deuxième .. était plus disons normal pour lui , sauf que c’était lui même qui avait fabriqué les alliance cela c’était une fierté ..
Le troisième etait en cours et semblait plus que prometteur .. il faut dire qu'il était pour le mieux accompagné ..
et le quatrième ...?
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Marla

Marla avait accepté avec joie d'être une demoiselle d'honneur au mariage d'Esqui et Len. Elle avait été tellement impatiente de venir qu'elle ne faisait que regarder sa jolie robe mais elle s'interdisait de la mettre avant le jour venu pour ne pas la tacher. Avec Crapule qui trainait tout le temps dans les parages, une tache était vite arrivée.
Elle avait eu du mal à tenir ... mais elle y était arrivée.

Toute excitée elle avait donc enfilé sa robe et avait rejoins Nicolette. Marla était un peu perdu et ne savait ce qu'elle devait faire. Elle décida donc de rester près de Nicolette.
On lui donna un panier remplit de pétale de rose en lui expliquant ce qu'elle devait faire.

Marla s’avança donc dans l'allée en jetant quelques pétales de roses en faisant de grand sourire aux personnes déjà arrivées. La fillette aperçu Pelipa et lui fit un grand signe de main. Elle était contente de la voir ici. Elle aperçu plusieurs autres personne qu'elle connaissait.
S'apercevant qu'elle commençait à se faire distancer par Nicolette, elle se pressa pour la rejoindre et se concentra sur sa tache. Elle n'avait jamais porté une robe aussi belle, se n'était pas le jour de se ridiculiser.

Arrivée au bout de l'allée, Marla se placa a côté de Nicolette en laissant passer Esqui. Elle l'a trouvé tellement belle dans cette robe. Elle se promis d'en avoir une aussi belle quand elle se mariai. Encore fallait-il qu'elle trouve un boulanger ...

Marla se mit à réciter le Credo en même temps que tout le monde, se rapprochant un peu de Nicolette :

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Anais

Anais regardait Feuille et Pélipa officier la cérémonie.
Comme à l'accoutumée tout était parfait.
Une ambiance bonne enfant régnait, les enfants ne tenaient en place.
Elle eut une pensée pour son bambin resté à Laval, elle le savait aux bons soins de Muguette une jeune fille sérieuse, puis cétait l'occasion de profiter au mieux de son Paxi.
Elle reluquait les belles toilettes des hommes et des femmes présents.
Puis soudain les Orgues se mirent en marche, elle ferma les yeux se laissant bercer par les notes qui montaient jusqu'aux ogives et semblaient se répercuter sur touss les murs.
Comme à chaque fois, un rayon de pâle soleil vint se faufiler au travers d'un vitrail.
Le Très Haut était présent lui aussi à sa façon.
Anais sourit quelle était romantique.
Puis joignant les mains elle murmura le Crédo.

Karyaan

Voyez un peu le visage d'un enfant qui arrive dans le monde merveilleux de disney ? Ben voilà, c'est un peu la tronche de la Comtesse quand elle découvre les étapes d'un mariage Aristotélicien.
Tout ce monde, ces décorations, ces moines, ces chants, cette musique, le marié aussi fier que paniqué et la marié, sublimissime dans sa robe et les enfants de coeur, et les témoins et le credo et...

Son de disque vinyle qui se raille.

Humpf...
Et voilà le visage émerveillé qui se voile d'un malaise qu'elle essaie de cacher tant bien que mal.
Le credo... et voilà toute l'assemblée qui s'y met. Récitant chacun de leur coté ce texte qui leur parle autant qu'à elle il lui est inconnu.
Panique à bord.
Elle sert la main de celui qui l'accompagne.
Elle en est incapable, elle n'y arrivera pas. Mentir, elle ne peut pas.
Encore moins durant un moment si important pour ses amis.
Porter un masque ça va. Mais réciter ce credo, elle ne peut pas.

Se mordant la joue intérieur, baissant légèrement la tête, elle espère, elle espère que toute l'attention n'est tournée que sur les mariés.
Parce qu'elle n'arrivera pas à le dire, elle n'arrivera pas à mentir.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."

Irella

Irella zieutait encore les arrivées alors que les dernières notes de la harpe résonnaient encore. Feuilllle annonça le Credo. La dieppoise se posta à côté de Max et reprit sur le même ton...

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Irella se tut, écoutant les derniers échos s'élever.
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Lys.

Lys laissa son regard errer un instant au hasard sur l'assemblée présente. Les amis de Len et Esqui étaient venus nombreux assister à leur union, ce qui ne la surpris guère. Les mariés étaient largement appréciés de tous et à juste titre.
Puis la douce mélodie des harpes cessa, les derniers chuchotements se turent et le silence solennel, profond et respectueux, envahie la cathédrale.
Tous semblaient concentrés et attentifs, la cérémonie pouvait commencer.
Dans ce calme bienséant, la voix de la diaconesse s'éleva, invitant chacun à réciter le crédo.
La prière de la jeune femme se mêla aux autres dans une parfaite harmonie.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen

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Esquimote

Comme à son habitude, le grincement des lourds vantaux trahissaient l’arrivée d’un retardataire.

Sans se retourner, elle savait que ces personnes resteraient au fond, tapies dans un coin s’imaginant passer inaperçue alors que c’était le contraire bien évidemment.

Quel importance d’être ou non en retard, le principal étant d’être présent par envie et non pas par obligation.

Une envie irrésistible de se retourner afin de faire signe à ces quelques personnes de s’approcher la titilla un instant, mais nul était besoin de rajouter à leur ennui. Elles devaient être suffisamment embêtées comme ça.

Les voix de chacun se modulaient au son de l’orgue et c’était… envoûtant… enivrant . ou n’était-ce que sa présence à lui ?

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Maurice

Maurice etait content et cela se voyait sur son visage illuminé!! il se trouvait bien placé là sur le coté , il ne raterait pas une miette de cette ceremonie et discretement il pourait faire un de ces fameux regards beat connut de chaque homme tenant pres de lui sa promise!!

c'est justement lors d'un de ces regards ou le temps s'arrete que la messe ceremoniale commença et evidement c'est un peu honteux , les joues rosissant comme s'il etait vu de tous , alors que personne ne semblait pourtant n'avoir d'yeux pour lui, qu'il se mit à reciter :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

un dernier regard sur sa dulcinée , une main serrée un pe u plus et oui ça y est il ecouterait Feuillle avec interet ...jusqu'au prochain regard, jusqu'à la prochaine reverie hihihi
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Pelipa

Pélipa près de Feuillle regardait chacun de ces gestes.
Assez impressionnée par la grandeur de l'édifice et la beauté de la cérémonie, elle récita pieusement le crédo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Athena44

Depuis un moment elle prenait un retard dans tout ce qu'elle faisait, être partout en même temps et la situation était pas très propice. Mais c'était avec plaisir qu'elle se rendrait au mariage de son amie. Ath avait fini de bouclé les papiers à la mairie et s rendit très vite à la cathédrale au galop.

Une fois arrivée devant l'entrée elle s'agenouilla posant un genoux au sol faisant son signe de croix. Puis poussa la grande porte et voyant la cérémonie commencé pour pas changé de son retour habituel elle resta au fond isolé dans son coin. Il valait mieux de toute façon préférant depuis quelques temps resté seule.

Puis elle prit la suite du credo prenant soin de pas faire remarqué son retard.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
_________________

Sacha9843

Sacha récita le Credo :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen!
_________________

Cleo

Quand elle arriva devant l'église la cérémonie avait déjà commencé. En retard elle l'était et elle hésita à entrer mais tout de même, elle ne pouvait pas rater le mariage de Len et Esqui. Cleo resta encore quelques minutes devant la porte, remonta la capuche de sa cape pour recouvrir ses cheveux et cacher son teint pâlot qu'elle trainait depuis quelques jours déjà.

Elle n'avait jamais aimé les lieux bondés, mais elle se décida à pousser la lourde porte qui grinça légèrement. Elle se faufila à l'intérieur de l'église, tout le monde était là et la jeune femme rasa les murs pour atteindre un banc du fond, en toute discrétion. Elle s'assit pour suivre le déroulement de la cérémonie, les yeux rivés sur les mariés.
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Elendillefin

Enfin, il tenait sa main. Le monde pouvait bien s'écrouler, il ne la lâcherait pas tant que la cérémonie ne serait pas terminée et qu'ils ne seraient pas sortis mariés de l'édifice.

Une foule bigarrée et nombreuse avait empli la cathédrale qui était maintenant pleine à craquer.

Len, maintenant tourné vers le choeur avec Esqui, faisant face à Feuillle et Pelipa tentait discrètement de donner de rapides coups d'oeil pour savoir qui était présent. Il dut cependant s'interrompre, la cérémonie commençait et il fallait réciter le Credo.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Je crois qu'Esquimote est un ange descendu du ciel dans le seul but de sauver mon âme.
Amen
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Maelia...

La cérémonie commençait enfin.
Tout le monde avait l'air d'être arrivé enfin surtout les mariés et leurs témoins c'était le principal.
Feuillle commença par le credo comme à chaque fois.

Tenant Guy par la main qui se trouvait tout près d'elle, Maelia le récita en cœur

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Amen!

Elle sourit à une pensée qui lui traversa l'esprit : un jour elle serait à la place d'Esqui. C'est alors que sa main se referma un peu plus dans celle de l'homme qu'elle avait à ses cotés.
Lui jetant un coup d'œil discret, elle lui sourit puis écouta la suite attentivement

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--Lesieurhuile

Voilà qu'en passant dans la capitale Mainois, il lui prend la saine envie - ou le besoin, de prier!
Cela lui arrive parfois, sur les routes du Royaume où il voyage perpétuellement

... Germain Huile est profondément croyant, malgré ses airs frustres et son peu d'érudition.
Mais diantre! S'il avait su qu'il y avait un mariage! Il ne serait point venu dans la cathédrale.

"* Fichtre*, se dit-il, *heureusement que les piliers me cachent, je ne peux fuir à présent toute cette foule sans me faire remarquer! Et les convenances ne l'admettent du reste pas!*

Il observe de l'ombre discrète l'arrivée de la Future Épousée, précédée de deux petites demoiselles d'honneur charmantes, qui lancent fièrement et généreusement devant elles des pétales de fleurs blancs ou rosés.
La future, appelée Exquise croit-il avoir entendu, est accompagnée par celui dont il a ouï tout à l'heure à voix basse le nom par une belle Dame vêtue de deuil, Maxpremier, "*ce doit être son témoin* et ils remontent tous les quatre lentement l'allée centrale vers l'Autel.

Les gens se pressent vers les bords pour mieux voir, et les deux clercs sourient en la voyant approcher, la mine baissée, soucieuse de bien guider les deux fillettes.
Son futur, le Sieur Elendillefin s'il en croit le Ban qu'il vient de lire, est déjà devant l'autel, ému et palpitant...

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[Edit pour images obèses à changer.]

Feuilllle

Fini le bel ordre du départ! Feuilllle voit avec amusement que la bonhomie naturelle des Mainois a repris le dessus! comment a t-elle pu songer un instant qu'il n'en serait point de même que d'habitude aujourd'hui!

Il faut être juste : le contraire l'aurait décontenancée.

De là où elles sont, derrière le Maitre-Autel surélevé, les diaconesses ont une vue imprenable sur les tressaillements et fluctuations de l'assemblée réunie ici :
Elles aperçoivent ce qui parait de prime abord comme de légers mouvements spasmodiques dans l'assistance, mais qui se révèlent bientôt comme un but raisonné ou inconscient de bienséance locale : fi donc! les Inconnus passent derrière les natifs du lieu, subrepticement, guidés par des courbettes, regards appuyés et sourires fermes, voire soutenus de quelques écarts de bottes et de coudes bien visés, donnés gratuitement mais sans méchanceté!
Surement, ce n'est que justice!

Et d'ailleurs...
Puisque c'est la coutume! Les gens du Comté passent avant ! C'est dans les meurs locales!
Surs de leur bon droit, et munis d'un incontestable et étonnant savoir-faire à ce niveau, ceux-ci se retrouvent sans trop de bruit sur le devant de la scène. Les "autres" sont irrémédiablement et fermement relégués dans le fond de la vaste demeure Du Très-Haut.

Feuilllle sourit à Irella, qu'elle n'a pas vue depuis longtemps, son cœur se serre sincèrement à l'idée de ce qu'elle doit supporter de ses douleurs récentes ; elle aperçoit pêle-mêle Jacquette et Léonie, Erraa et Domino, Rossonnéro et Anais , Sacha et Mahiro, les Galipeau et une dame inconnue : Maeguy.guymae.
Elle reconnait encore Lys, un Irlandais, Maelia et un homme d'apparence joviale et affable à ses côtés.
Feuilllle rayonne : elle vient d'apercevoir son époux Oldtimer, qui se remet doucement mais surement de ses blessures de guerre.

Les Potineuses se chuchotent des potins, elles doivent préparer leurs prochaines remarques acidulées ou humoristiques dans la pénombre.

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Tout à coup, une sensation "d'inadéquat" la saisit. Un léger malaise s'ensuit : quelque chose manque à ce désordre allant de soi et "bon-enfant".

"* Oh! Cieux Bienveillants! Où sont allés tous les enfants???"*
Elle cherche du regard en relevant un peu le cou, mais ne les voit pas.
Elle connait leur promptitude à utiliser avec opportunité toute situation, leur complicité silencieuse, leur vivacité d'esprit quand il s'agit de voler à la vie du bon temps.

Elle comprend à présent qu'ils ont dû profiter des mouvements des adultes et du recueillement de leurs parents pour partir " sans tambours ni trompette" s'amuser dehors!
Il est bien connu que la messe est une épreuve de patience pour les plus jeunes ; cependant cette éducation est nécessaire et salvatrice à tous les Enfants Du Très-Haut.

"* L’apprentissage de la patience et de la concentration ne se fait jamais trop jeune, et la piété fait partie de la Foi"* se murmure t'elle un peu en colère, car ils lui ont échappé.
Elle espère qu’ils ne feront pas trop de bêtises.

Elle renfonce sa contrariété et pense qu'ils ne perdent rien pour attendre, tout en sachant qu'ils évaluent toujours ce risque et que cela ne les retient guère, une bonne fessée étant secondaire, an regard d'un moment de jeu et de liberté supplémentaire.
Selon leur échelle de valeur enfantine, les fessées, on oublie et ce n'est qu'un mauvais moment à passer ; une bonne partie, ça vous reste pour toujours dans la tête et fait rire les souvenirs!^^

Elle a remarqué qu'il y a de plus en plus d'enfants dans le Comté et sans doute faudrait-il canaliser cette bande de mioches rieurs et point méchants du reste, car ils ne se regroupent pas toujours pour le meilleur!

Elle manque éclater de rire à cette idée, se contient en gloussant, ce qui fait tourner le beau visage de Pelipa, éclairé par le cierge qu'elle tient entre ses mains, et enfin, enfin, tout le monde est en place :
Exquise observe quelque chose dans la main de Len, les grands bouquets de fleurs sont écartés de l'autel qui est bien cerné, Maxpremier est agenouillé à terre, cherchant on ne sait quoi, et seuls le Clergé, les témoins et les futurs épousés sont sur le haut des marches.

La cérémonie peut débuter.

[edit pour prise de poids des imlages!]
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Esquimote

Les notes coulaient entre les piliers de l'édifice. Les vibrations rebondissaient contre les pierres.

Au son envoûtant elle avait pas à pas rejoint Len. Une main tendue, deux mains qui se joignent, elle était maintenant à ses cotés.

La harpe était d'une beauté et d'une élégance simple. Quand à la musicienne, ses doigts si adroits glissaient sur les cordes de l'instrument.

Les volutes d’encens mêlées à la douce lumière des rayons de l’astre solaire accompagnaient la mélodie.

L’avé Maria se terminait et l’on aurait pu palper l’émotion de l’assemblée tant la voix alliée au son de la harpe pénétraient l’âme.

Feuille et Pélipa restaient silencieuses, attendant que les fidèles se placent.

En ces temps troublés il avait été impossible à tout le monde de pouvoir les rejoindre, Jcmail et Gwenola, Thyra...

Les portes s'ouvraient, des bruissements se faisaient entendre, le claquement des bottes sur le sol de l'église.. l’ami de Tom vint chuchoter à l’oreille de Lys, Mahiro, Maélia et Guillaume, Karryaan et Bézuto, Regglys, Maurice et Léonie, Domino, les aubergistes Galipeau même étaient là.... Old, Paxi et Anais.

Un furtif coup d'œil derrière elle le temps de partager un clin d’œil à l’un, un sourire à l’autre, mais surtout pour surveiller l’arrivée de son amie. Tout en tentant de laisser paraître un visage serein contrairement aux sentiments qu’elle ressentait, l’absence d’Irella l’inquiétait.

Elle fixa un moment la flamme d’un cierge, tantôt immobile, tantôt animée par un faible courant d'air.

Puis un froissement de tissus et quelques pas, et ce fût dans les bras d'Irella qu’elle se retrouva émue de l’as revoir. Une embrassade rapide et un sourire complice Irella prit place non loin d’elle, tout près de Max, scrutant l'assemblée comme à la recherche de quelqu'un.

Puis un autre bruissement…. Un petit sourire d’excuse aux lèvres. Un petit clin d’œil à Erraa et elle se retourna vers Feuille non sans avoir remarqué un petit parchemin déposé par Max.. hmm un pense bête ?

Les témoins présents la cérémonie tant attendue qui allait l’unir à Len pouvait commencer. Un dernier regard derrière elle… Le cœur gonflé de bonheur d’être autant entourée elle entama le crédo au son des orgues

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Je croit en Len
Et je remercie le très haut encore et encore de m’avoir permise de croiser sa route

Amen!
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Feuilllle

"- Mes bien chers Frères et Sœurs, débutons par le Credo, cette prière qui est le Guide de l’Église aristotélicienne et le nôtre donc!"

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Max_premier

Max avait tenu dans ses bras un instant Irella à son arrivée et lui avait répondu discrètement.

Moi aussi je suis content de te revoir surtout pour une si belle occasion.

Puis toujours à côté d'Esquimote, il posa discrètement au pied de l'autel un petit parchemin entouré d'un lien. Se redressant bien vite. Il était là, fier et droit et attendit que Feuille lance le premier crédo pour d'une voix ferme reprendre en cœur.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Erraa

En retard...Pour changer...Erraa avait enfilé la robe qu'elle avait prévu, s'était coiffée comme prévu et c'était rendu à l'église comme prévu. La seule chose qui n'était pas prévu c'est cette fichu douleur à la tête qui avait fait des siennes. La baronne, la tête en feu, avait du s’asseoir au bord du chemin en attendant que le brasier de son crâne s'éteigne.

Une fois tout revenu en ordre, elle fini le chemin doucement et entra dans l'église. En retard oui mais de combien? Juste un peu avant d'arriver, Erraa avait vu Irella en robe de deuil se pressant pour entrer. Pour le coup elle était en retard de chez pas du tout en avance et compagnie.

Elle entra discrètement dans la cathédrale et se glissa dans un coin avec un sourire d'excuse vers les mariés. Aucune idée d'où en était la cérémonie. Avec un peu de chance la brune ne tarderait pas à le savoir.
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Feuilllle

... S'il est une chose qu'un Clerc apprécie par dessus tout, c'est bien la belle ordonnance de ses Ouailles superbement vêtues, siégeant avec ordre et harmonie sur des rangées de bancs parfaitement symétriques, et auréolés d'une expression sage et silencieuse.

Du haut de l'estrade supportant le Maitre-Autel, le coup d’œil flatte leur goût pour l'ordre ritualisé et et leur bon sens clérical.
Feuilllle n'échappe pas à cette pieuse Règle...

C'est donc avec un plaisir évident qu'elle admire en tout bonheur la belle allée centrale toute propre, la Demeure Du Très-Haut bien investie (*par Aristote quel monde!*), et l'alignement presque sans faille des habitants du Maine.
L'ordre ne fait-il point partie de la beauté?

... A bien y regarder, les hommes et les femmes ne sont point séparés comme il est coutume à leur époque, et Feuilllle a abandonné cette idée depuis belle lurette, sachant qu'exiger des choses impossibles à respecter de la part des Fidèles les indisposerait trop. (Et ne serait point une sinécure!)
L'art et la manière d'être un Clerc suivi supposent une bonne dose d'adaptabilité de l'ordre établi, et ma foi, prie-t-on plus mal si nous sommes plus heureux réunis en famille ou en couple?

De derrière le Maitre-Autel, elle apprécie remarquer en ce tout début d'office le groupe d'enfants sagement parqués au fond, et les Invités et Fidèles debout, certains devant les lourds vantaux pour libérer davantage de places, visages sérieux ou joyeux, (Tsss-Tssss, un peu trop peut-être? Mais non : la joie fait partie des Dons offerts par notre Créateur.)
Le grand portail est fermé car il fait froid au dehors et les braséros sont alimentés régulièrement.

Les décors de mousseline et de fleurs sont encore visibles sur les bas-côtés des rangées de bancs fixés pour ne point être trop bruyants lors des mouvements des gens.

Les fleurs sentent bon, les bougies éclairent joliment cette scène bucolique et emplie de profonde piété. Car les Mainois le sont énormément.

Elle note cependant de son regard de lynx une fillette en rose et bleu qui s'agite, à la manière d'une enfant qui serait excitée à l'approche d'une représentation d'une troupe de jonglerie en ville... Fronçant les sourcils, elle se promet de la surveiller étroitement pour calmer ses débordements enfantins si ceux-ci deviennent par trop exubérants!
Elle indique d'un doigt discret "la Petiote" à sa Sœur Pelipa, celle-ci acquiesce d'un hochement de tête : nul besoin d'explication, les deux Officiantes se sont comprises.

Un calme relatif règne dans la cathédrale, petits soupirs d’impatience mêlés de quelques gestes anodins, de chuchotements gais, d'exclamations juvéniles réprimandées par des parents vigilants.

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[edit pour indispensable amaigrissement, vu la prise de poids de l'image.
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Irella

Les deux bonnes raisons qui avaient conduites Irella dans le Maine étaient un mariage, un enterrement.
Pour l'enterrement, on ne sait pas encore, mais pour le mariage, il allait lui être impossible d'arriver à l'heure.
Démonstration.

[Au petit matin du jour J dans une auberge du Mans... ]

Etait-ce l'effet Montmirail? L'absence du bruit des vagues? Quoi qu'il en soit, Irella avait retrouvé pour un temps le sommeil. Quand les premières cloches de la toute première prière prière sonnèrent, elle se dit qu'elle avait encore quelques minutes pour se réveiller complètement... Et puis, elle n'avait pas entendu sonner la demi-heure qui suivit... ni moins encore l'heure suivante.
Quand, un petit coup de vent fit claquer bruyamment le volet, Irella refit surface.

- Mon Dieu! Mon Dieu!

Et Irella de sauter de sa couche et d'enfiler à vitesse grand V sa paire de bas, sa houppelande de deuil, noire ébène. A-t-elle le temps de passer devant le miroir? Fait-on seulement la différence quand elle y est passée ou pas...
D'une petite génuflexion et sans même s'asseoir, elle se mire un instant et passe la main dans ses cheveux.

- Un petit chapeau par dessus tout ça!

Elle pinça légèrement ses joues pour leur faire venir quelques couleurs. Et là, stupeur, elle entendit les cloches annonçant le rassemblement pour les épousailles. Ni une, ni deux, la voilà qui accroche son collier, s'y prend à deux fois, reverse le contenu de sa petite bourse en la saisissant à l'envers, ramasse tout en maugréant sur sa maladresse et finit par dévaler l'escalier pour s’apercevoir qu'elle avait oublié dans sa chambre, le présent qu'elle comptait offrir à son amie. Elle refit donc le trajet en sens inverse, mais cette fois avala les marches quatre par quatre et relevant la jupe.

- Mon Dieu! Mon Dieu!

C'est fou ce qu'il peut y avoir de monde sur votre route quand on en voudrait pas croiser. Et les rues du Mans peut être plus qu'ailleurs pensait Irella quand elle se retrouva à vouloir marcher à vive allure.

Le cul d'une vache qu'on frappe pour qu'elle active le pas, un saut au dessus d'une flaque d'eau, un œil qui traine sur l'étalage de pains fraichement sortit du fournil. Son estomac se rappela à son bon souvenir, elle grimaça et reprit sa course quand elle s'aperçut que les cloches s'étaient tues.

- Là! C'est sûr! Je suis en r'tard! En r'tard!

C'est à quelques choses près la conjoncture dans laquelle elle se trouvait quand elle fit irruption dans la cathédrale et accourut en faisant quelques signes discrets à droite à gauche pour saluer ses connaissances pour finir près de l'autel.

- Bonjour Feuilllle, Esquimote! s'exclame-t-elle en la prenant dans ses bras. Comme tu es belle... Len... vous êtes magnifique aussi.

Irella fit un clin d’œil à Max avant de l'étreindre aussi.

- Qu'il est bon de te voir...

Enfin, elle prit place et scruta l'assemblée aussi discrètement que possible, visiblement à la recherche de quelqu'un.
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Rossonero666

A sentir le contact de ses doigts délicats sur son bras, l'Irlandais frissonna imperceptiblement; la belle rousse avait l'art de l'impressionner par sa farouche volonté, que sa silhouette menue ne laissait nullement présager. La damoiselle était de ces natures indomptables, de celles que le fils d'Erenn admirait en guerrier impavide.
La regardant discrètement, il murmura quelques mots, quasi imperceptibles.

Pardonne-moi faerie, je déteste devoir te mentir mais dans ton état, je ne peux faire autrement.

Il reprit immédiatement sa contenance, fixant l'officiante et les futurs mariés, adressant une prière silencieuse à ses dieux pour que son ami résistât au mal qui le rongeait.

Sacha9843

Sacha arriva dans l'église puis s'installa sur un banc .

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Lys.

Lys répondit à l'étreinte de Len avec chaleur, émue de voir son ami si fébrile. Elle comprenait son état et se sentait heureuse de partager cet instant à ses côtés.
Ils venaient à peine de commencer à discuter lorsqu'elle sentit qu'on lui touchait le bras. La rouquine, machinalement, pivota sur elle même. Qu'elle ne fut sa surprise lorsqu'elle croisa le regard de glace de l'irlandais qui s'adressait à présent à elle.

Bonjour à toi princesse, c'est ton homme qui m'envoie à toi, il a dû partir en toute hâte et m'a prié de te tenir compagnie en ce jour.

Sa première réaction fut de froncer les sourcils, déçue que Tom ait dû se rendre encore Dieu sait où plutôt que de venir la rejoindre. Elle murmura du bout des lèvres.

Je vois...

Elle se demandait ce qui pouvait être si urgent qu'il ne puisse être là mais, de toute façon, la rouquine se sentait complètement dépassée par les activités de son fiancé. En tout cas, elle le reconnaissait bien là de lui envoyer une escorte. Lys s'était souvent demandée si c'était pour la protéger, mais auquel cas de quoi bon Dieu ?!... Ou bien pour être en mesure de connaître tout ses faits et gestes.
Elle émit un bref soupir dont son parrain s'inquiéta. Désireuse de le rassurer, la rouquine lui expliqua l'absence de Tom, ce qu'elle en savait, c'est à dire pas grand chose et la présence de Connor en quelques mots.

Baissant les yeux sur la tenue de son garde du corps, Lys fut surprise de constater que, pour une fois, l'irlandais avait troqué ses éternels cuirs pour un velour noir très seyant et particulièrement cossu qui ne dénaturait en rien son charme barbaresque
Il était aussi immense et fort que Tom et aurait presque pu passer pour son frère de sang si ce n'était le bleu polaire de ses yeux et la matité de sa peau.
Si la jeune femme pensa bien l'éclair d'un instant que son fiancé devait avoir une tenue similaire, à aucun moment l'idée ne l'effleura qu'il puisse en vérité s'agir de la sienne.
Lys lui sourit un instant, de ce sourire qui venait du coeur et qui éclairait ses yeux clairs. Elle aimait bien Connor et sa façon étrange de parler. Ses manières parfois un peu rudes aussi qui tantôt l'amusaient, tantôt l'agaçaient mais qui ne la laissaient jamais indifférente. Une certaine complicité les unissait depuis qu'ils avaient échangé quelques confidences pendant les nombreux soirs où il tachait de la distraire de l'absence de Tom avant de la raccompagner courtoisement devant chez eux.

Merci d'être là Connor... Je me demande ce qui peut bien être plus important que ce jour mais bon... nous en parlerons plus tard... Voilà Feuillle... et au vu de la musique, je dirais bien que notre mariée ne va pas tarder à faire son apparition...

Et en effet quelques instants à peine plus tard, après un bref discours de la Diaconesse, la mariée parue, magnifique et si gracile dans sa somptueuse robe de velour bleu azur.
S'accrochant machinalement au bras de Connor, Lys scruta bouche bée, émerveillée et émue, l'avancée d'Esqui vers l'autel pour rejoindre son futur époux.

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Anais

Anais toujours serrée par son Paxi, admirait de tous ses yeux la Cathédrale joliment décorée, elle reconnu nombre de ses amis de Laval.
Len était très bel homme...mais la plus magnifique en ce jour était Esquimote, ravissante dans sa robe de mariée.
Anais cherchait du regard, le parrain et la marraine de leur petit Valdorant, Gwenola et Jcmail, ils ne semblaient point là !!!! avaient ils eu des problèmes de route ? les revoir serait une joie immense...
Un jour elle aussi serait une ravissante mariée

elle serra plus fort la main de son Tendre dans la sienne. Leurs regards se rejoignirent, plus rien de compta durant quelques minutes...
Un éclat de rire les ramena à la réalité...

Max_premier

Il était resté sur le parvis jusqu'au dernier moment, saluant les uns de la tête et discutant avec d'autres un peu plus comme avec Jacquouille toujours si bavard mais au moment d'entendre les roues d'une charrette, témoin de l'arrivée de la future épousée, il était vite rentré dans l'église et avait rejoint l'autel non loin de Len à qui il fit un petit clin d’œil de réconfort.

L'entrée d'Esquimote ne se fit pas attendre et elle était resplendissante. L'émotion avait rejoint l'assemblée et chacun allait de sa petite phrase pour commenter mais la plupart restait discret.

Max sourit à Esquimote et la vit rejoindre Len qui était passé du blanc livide au rose puis au rouge écarlate. Ils étaient magnifiques tous les deux et le silence revint dans l'église.

C'était le moment d'attendre maintenant, il passerait d'un pied à l'autre, comme il le faisait souvent quand l'émotion était là et qu'il ne pouvait rien faire d'autre que de patienter mais était heureux que ce soit pour une si belle cause.
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Esquimote

Un pas après l’autre. Un rapide coup d’ œil vers l’autel.. Feuille était auprès de Len.

Pelipa et Max.. Un sourire vers Max pour le remercier d’être à ses cotés.

Encore quelques pas, ne pas courir, ne pas se précipiter sous peine de s’empêtrer dans sa robe.

Encore quelques pas… Son regard croisa le sien, pleins d’étoiles, pleins de promesses…Et tel un aimant, elle était irrésistiblement attirée vers lui.

A son tour il vint à sa rencontre lui tendit la main qu’elle s’empressa de serrer tant la tête lui tournait autant par la lumière irréelle filtrant à travers les vitraux que par la puissante fragrance de l'encens. ...
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Mahiro

Des mois et des mois, peut être même des siècles.. Le temps paraissait filer à une vitesse inébranlable. La jeune femme était arrivée sur ses terres comment ? Elle ne le saura jamais… Toujours a étendre la poussière au fur et à mesure de ses pas, des souvenirs si lointain la submergèrent. Elle se souvitnde la dernière fois où elle fut conviée à un mariage… . Trop entêté elle s’était disputée avec le futur marié et pour se faire pardonner, d’une certaine manière, elle avait accepté son invitation.
Elle était invité pour célébrer Le mariage de la personne qu’elle respectait le plus à Laval : Esquimote. Ses pas s’alourdir au fur et à mesure qu’elle se rapprochait des environs. Mahiro se sentait toujours aussi mal à l’aise dans ce genre d’enroit. Trop de pureté rôdait autour de ces saintes enceintes.

La brune prenait sur elle pour garder la tête haute, le buste bien droit et se donner une belle prestance.
Pour l’occasion elle avait coiffé soigneusement ses cheveux sauvages pour leur prêter une belle allure. Ils tombaient sur ses épaules et se soulevaient légèrement au gré de ses pas. Elle s’était enfilé une robe toujours dans les mêmes tons, rouge ou plutôt bordeaux. La brune n’avait pas touché cette robe depuis des années. Présent de son premier et dernier véritable amour, elle ne pouvait la porte. Mais aujourd’hui, Mahiro se l’enfila car le couple qui allait s’unir pour le meilleur et le pire lui inspirait un vrai Amour avec un A comme dirait certains.

Elle s’arrêta devant l’édifice, le cœur en alerte… encore une église. Elle soupira longuement elle qui s’était toujours sentie mal à l’aise dans ces lieux là. La vagabonde regarda à droite puis à gauche et enfin pénétra les lieux.

Son regard erra longuement sur le décor, le plafond, les tables puis enfin les différents invités. Elle prit son temps pour se repérer parmi cette foule naissante. Elle resta en retrait comme si elle n’avait été entouré de ses semblables depuis bien longtemps. La brune les vit se saluer, parler et rire à tout va. Etait elle de trop ? Avait elle vraiment sa place ?
Son regard se posa naturellement sur les personnes qu'elle admirait ou du moins qu'elle semblait respecter le plus ici.

Elle avança et prit un verre d'eau qu’elle but d’une traite, eh oui, on fait avec les moyens du bord^^. Elle sentit le liquide couler en elle et la soulager un peu. Puis, elle alla saluer les futurs mariés s'ils ne sont pas bien trop occupé... ce qui risque d'être le cas...

Elendillefin

Alors que Len écoutait les mots d'encouragement que Feuilllle lui prodiguait à voix basse, il regardait sans arrêt vers la porte, impatient de voir entrer la femme qu'il aimait.

Et si elle avait changé d'avis? Si elle ne me trouvait pas à son goût?
Elle va venir, elle t'aime, ne t'inquiète pas.

Oui, mais si elle me trouvait trop gourmand, trop gentil, pas assez gentil?
Elle t'aime, elle va venir!

Soudain, la porte s'ouvrit, Len sursauta.

La voilà! Ha non, c'est Leonie!

Il la salua d'un sourire.

Derrière elle entrèrent deux petites fées bleues.

Nicolette, Marla!

Le ventre de Len se serra. Elle allait arriver! Elle suivrait surement juste derrière les deux demoiselles d'honneur!
Soudain, le silence se fit dans la cathédrale.

Len leva les yeux et vit ... Il vit un ange descendu du ciel ...

Pendant que des voix célestes s'élevaient dans la cathédrale, l'ange se mit à avancer vers lui, précédé des deux fées bleues. Leurs robes à toutes les trois étaient assorties et leurs bijoux étincelaient sous les rayons colorés qui tombaient à travers les vitraux de la cathédrale.
Le regarde de Len se brouilla.

Je vis un rêve éveillé. Ce n'est pas Esqui c'est un ange ....

Mais au fur et à mesure qu'elle s'approchait de lui, le brouillard d'émotions qui obscurcissait son regard se dissipait.

Oui, c'est elle! C'est mon esqui! Je ... Esqui ... C'est vraiment moi que tu viens épouser?

Ses lèvres prononcèrent silencieusement trois mots : Je t'aime Esqui!

Alors qu'elle était à quelques pas de lui, il se mit à avancer vers elle et lui tendit la main.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

--Maeguy.guymae

[Avant la cérémonie]

Maelia courait partout comme à son habitude.
Guilllaume lui était tranquillement à la maison.
Elle fit une pause pour aller lui dire bonjour.
Elle arriva à pas de loup dans la maison.
Il était assis là, dans leur salon.
Elle passa derrière lui et lui mit ses mains sur ses yeux puis l'embrassa sur une joue, lui soufflant dans l'oreille : bonjour vous, comment allez-vous?

Il frissonna et se retourna, pendant que les mains de sa Douce glissèrent sur ses joues et ils s'embrassèrent tendrement.
Il murmura contre ses lèvres qu'il allait bien surtout quand elle était là.
Elle caressa tendrement une de ses joues puis lui sourit.

Je passe rapidement car il me reste beaucoup de chose à faire.

Légère moue du brun.
Il n’aimait pas cette phrase.

Je dois vous rappeler que nous avons un mariage et que je dois vous y emmener.

Le matin même, Guy ne savait pas qu'il y avait ce mariage, alors quand la Comtesse lui avait appris, c'était pour rappeler à Mae qu'il fallait qu'elle arrête de bosser pour qu'il puisse l'emmener à ce mariage.

Il en profita ensuite pour demander à la Comtesse si elle n'avait pas une tenue à lui donner parce que pour ce genre d'événements, il avait rien même s'il était toujours fort bien habillé.

La Comtesse, gentiment, proposa une tenue assortie pour les deux.

Ohhhh le mariage!!

Pas qu'elle avait oublié le mariage Mainois du siècle la Rousse, mais depuis quelques jours elle courait partout reprenant le poste de Eva qui avait du s'absenter un peu et aussi devait assurer son poste de Super CaC² du Maine.

Oh ben oui!! D'ailleurs ..

Elle le prit par la main sans qu'il comprenne trop ce qui se passait.

D'ailleurs venez, j'vais vous montrer la robe que j'vais mettre.

Ni une ni deux ils se retrouvèrent dans la chambre.
Maelia avait viré ses bottes en marchant, Guy s'essaya sur le lit prêt pour le "spectacle-défilé".
Elle déboutonna sa robe et la laissa glisser sur son corps jusqu'à terre, les yeux de Guy fixés sur elle tout sourire.

Elle prit la robe rouge qu'elle avait déjà mise pour un autre mariage puis se retourna vers lui.
Il la regarda en sifflant.
Elle sourit, elle avait fait son effet.

Ohhh mais j'y pense, j'en ai une autre que je n'ai jamais mise.

Et hop pas le temps de répondre le beau Brun, qu'elle avait déjà enlevé la rouge pour mettre la brillante un peu grise, aux reflets rouges légers.

Tadaaaammmm!!! Alors laquelle, laquelle??

Il la regardait faire son défilé, elle était belle, il aimait la voir sourire et s'occuper d'autre chose que du travail. Alors, il la laissa faire, un sourire en coin.

A la question fatidique, laquelle il préférait, il leva le nez un peu plus avec un grand sourire.

Hum .. j'aime, les deux, la rouge vous va mieux ! Mais, que pensez vous de ça ?

Sur ses paroles, il lui montra le modèle des tenues, spécialement conçues pour eux et qu'il avait commandé en urgence pour l'événement.

Elle resta les yeux bloqués sur les tenues.
Il avait pensé à tout.
Elle le regarda les yeux brillants en souriant.

Mais vous êtes un cachotier Monsieur Guilllaume!!

Il rit doucement lui avouant qu'il n'y avait pensé que depuis ce matin, quand il avait été mis au courant par la comtesse de l'événement.

Elle passa la robe, se regardant dans le miroir.

Je me détacherais les cheveux pour l'occasion.

Elle lui sourit le regardant car elle savait que quand elle détachait ses cheveux, il aimait encore plus, enfin surtout pour certaines occasions alors elle espérait que pour celle là aussi.
Elle rit à cette pensée.

Oui, j'approuve, cela vous va à ravir, mais pressez vous donc, nous allons être en retard !

Maelia avait pris trop de temps à l'essayage et elle était en retard pour ce qui lui restait à faire.
Elle se hâta pour enlever la belle robe qu'elle rangea consciencieusement à coté du costume de son homme.

Je reviens vite mon ange, me reste une chose à faire en urgence. Je reviens vite vite!!

Elle remit sa robe du matin, puis enfila ses bottes en marchant, sautillant sur un pied pour ne pas tomber pendant qu'elle mettait une puis l'autre.

Je vous aime, je t'aimmmmeeeeeee, je fais viteeuuuuuuu!!!

Là dessus, Guy ronchonna pour la forme, souriant de la voir faire.

Elle fila pour revenir une heure après, un peu en retard...

Me revoilaaaaaaaaaaaaaaa Amouuuurrrr, je vous attends pour aller à la cathédrale...Nous sommes un peu en retard j'crois bien, j'ai entendu les cloches sonnées en arrivant.

En même temps qu'elle parlait elle s'était déjà déshabillée pour se rafraichir un peu avant d'enfiler sa robe, se coiffer et mettre ses belles bottes pour l'occasion.

Il avait profité de son absence pour se faire beau et tournait en rond en l'attendant, n'ayant pas spécialement d'occupation prévue pour la journée autre que ce mariage.

Enfin prête, elle le regarda et le trouva magnifiquement beau.
Elle alla déposer un baiser sur ses lèvres en souriant.

Tenues enfilées, cheveux coiffés, ils pouvaient enfin se rendre ensemble à la cathédrale.

[En route, enfin !!!!]

C'était l'une des premières fois qu'ils se rendaient dans un lieu publique ensemble.
Maelia allait pouvoir présenter Guy à ceux qu'elle n'avait pas eu encore l'occasion de le faire.

Ils n'étaient pas en avance, Maelia ayant eu du travail, beaucoup de travail à finir.

Ils marchaient fièrement l'un à coté de l'autre, bras dessus, bras dessous jusque la cathédrale.
Une petite charrette pas comme les autres était devant la cathédrale.
La mariée était donc surement déjà arrivée.
Ils montèrent les quelques marches qui les séparaient de la grande porte et entrèrent sans trop de bruit.

Maelia sourit à Domino qui se trouvait dans le fond.
Petit signe de tête et sourire à tout le monde qu'elle connaissait bien, ne lâchant pas le bras de Guilllaume très fière d'être là à ses cotés et de leur présenter le moment venu.

Esquimote dans sa robe de mariée fort belle, était devant eux en train de remonter vers la nef.
Petit coup d'œil un peu plus en avant pour voir Len dans son beau costume.

Ils passèrent sur le coté pour ne pas gêner l'avancée de la mariée et s'essayèrent près d'une brune et d'un roux à qui ils sourirent.

Domino

Domino entra dans la grande cathédrale pour répondre à la gentille invitation de la mariée.

Elle se faufila toute petite et se fit discrète au fond de la grande bâtisse où elle attendit sagement la suite des évènements.

--Les.galipeau

Les Galipeau après avoir fermé un moment l’auberge, avait suivi le petit cortège nuptial dans les ruelles du Mans jusqu’à la cathédrale.
Laissant la mariée y pénétrer, ils avaient suivis, se faisant le plus discret qu’il leur était permis.

Aubinnnnn bougre d’âne viens donc ici.

J’avais jamais vu autant d’monde. C’est grand une cathédrale. C’est la première fois que j’y viens.

Viens par là on vas trouver une place pas trop loin.

Hé ben y’as du beau monde m’man.

Pour sûr mon fils. Tiens toi bien !

Heyy p’a viens donc là y as encore une place

Attends j’admire not’demoiselle.

Ah oui quelle est belle ! et cette musique. La voix de la demoiselle m’enchante les esgourdes.

Son époux est pas mal de sa personne aussi. Il présente bien dans son bel habit. Hmmmm si j'était plus jeune... !

de quoi la mère ? j'te suffit plus ?

Oldtimer

Oldtimer, s'étant remis de ses blessures au combat, se prépara pour assister au mariage d'Esqui et de Len. Il se souvint de ses premières rencontres avec lui, le preux chevalier avide de voyage et de liberté et voici qu'aujourd'hui, il allait se marier. Esqui ne pouvait pas mieux tomber. Ils étaient magnifiques tous les deux.
Il s'installa dans la cathédrale en les regardant et se remémora des souvenirs passés avec eux. Oldtimer se dit qu'il n'oubliera pas de leur souhaiter tout le bonheur du monde.
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Esquimote

La petite charrette menée par Eole arpentait le lacis de ruelles du Mans.
Au détour du marché, la cathédrale émergea des toits des maisons voisines qui la cernent sur trois côtés.

L’équipage fit halte devant le parvis. Djudjulia lui enleva sa cape de laine. Défroissa sa robe.

Allez ma belle Esqui, va le bonheur t’attends !

Le cœur battant la chamade, elle fit un clin d’œil aux demoiselles d’honneur qui gravirent les marches et pénétrèrent dans l’édifice. Un petit pincement au cœur en songeant à la déception de Jcmail de n’avoir pu la conduire à l’autel.

A son tour elle gravit les marches, doucement, une à une.

Passé le porche, Marla et Nicolette, un panier à la main, faisaient virevolter des pétales sur le sol.

Alors qu’elle pénétrait dans l’édifice, une douce mélodie émant d’une harpe et la voix cristalline d’une jeune damoiselle l’accueillirent.

On as beau s’y préparer, au premiers pas elle fût époustouflée marquant un arrêt.
L’intérieur de la cathédrale présentait a son regard des rouges rubis ou des bleus saphirs. L’église lui sembla ressembler à un coffret à bijoux garnie de bleus saphir et de rouges rubis, ornée de beaux objets artistement ouvragés, de calices et de patènes, des chandeliers et des bougeoirs faits de métaux et de pierres précieuses ou semi-précieuses.
La nef avait revêtu un grand voilage blanc, des arbustes, des fleurs…
Un petit regard interrogateur de nicolette et elle reprit sa marche vers le bonheur La tête inclinée elle avance pas à pas. Sa robe de lourd velours bleu azur trainait doucement sur le sol.

Tous leurs amis étaient présents, le visage radieux.

Son regard se porta dans le cœur, au dessus du maitre autel, où été suspendu la croix, placé assez haut pour que la lumière diffusée par les vitraux l’éclaire entièrement. Près du Len, Feuille dans sa dalmatique, Pelipa également dans une dalmatique afin d'officier.

Et lui… Il était là, lui tendant la main.

Plus que quelques pas…

Feuilllle

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Leonie.

Leonie était heureuse d'assister au mariage d'Esqui et d'Elen. elle était très heureuse pour eux. C'est main dans la main, serrés l'un contre l'autre que Maurice et elle entrèrent dans la cathédrale et allèrent s'installer parmi les autres invités.
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Pelipa

Pélipa tenait les objets de culte dans les mains. Première fois qu'elle était auprès de Feuillle. Elle allait observer chacun de ces mouvements pour ne rien louper de la cérémonie.

Elle s'avança vers l'Autel et posa soigneusement chacun des objets en les disposant correctement et regarda Feuilllle en souriant.

Puis elle se tourna vers l'allée ou les deux petites filles commençaient à avancer. Un panier à la main, Nicolette et Marla trottinaient en semant les pétales de rose. Qu'elles étaient jolies, la couturière faisait des merveilles.

Un bruissement de robe et des pétales qui virevoltent. Petit moment de rêve et d'émotion pour un mariage.

Pélipa fit un grand sourire à la petite Marla très fière d'elle. Elle lui fit un clin d'oeil et regarda l'entrée en attendant de découvrir la robe de la mariée.
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Je n’entends, au milieu des forêts taciturnes,
Que le bruit de ta robe et des ailes nocturnes,
Et la fleur d’aconit, aux blancs mornes et froids,
Exhale ses parfums et ses poisons intimes… [Poèmes de Renée Vivien]

--Les.potineuses.

Allez v’nez donc M’ame Clotilde, encore quelques marches..

Ohhh mais vous croyez qu’on peut entrer ?

Ben voyons la cathédrale est ouverte à tout l’monde non ?

Ah ben oui mais quand même là c’est un mariage

Ben justement, ça va nous changer du tribunal

Ohhh oui moi j’aime bien les mariages

Ah ben r’gardez donc qui est l’marié

C’est-t-y pas l’juge ?

Ohhh ben vouiiii. Vont pas nous bourrer la tête avec leur lois ici aussi j’espère ? qu’est-ce qu’il est bel homme. Et pis l’es bien habillé. J’aime bien son chapeau.

Et vous savez qui est la mariée ?

Ma foi j’ai vu l’autre jour la publication des bans, c’est la demoiselle Esquimote de Laval

Ah voui.. Tiens c’est vrai elle as déménagé. L’habite pu à montmirail.. L’avais du suivre son promit p’tete ben.

T’nez prenez cette chaise là, on s’ra bien pour tout voir.

Ahh vouii moi j’veux bien être au bord hein pour voir la mariée.

Dites que j’suis grosse aussi

Oh ben non alors j’ai point dit ça. Vous vous vexez pour un rien M’ame Ermangarde.

--Jacquette

Jacquette suivait son Jacquouille comme son ombre. Elle se trouvait fort impressionnée de se retrouver devant tant de monde qu'elle ne connaissait pas.

Elle avait eu beau revêtir ses plus beaux atours, elle ne se sentait pas très à l'aise et saluait chaque personne d'un poli mouvement de tête, se fiant à son homme qui semblait connaitre tout le monde.

Feuilllle

Elle replia la missive et son cœur n’était plus qu’allégresse : deux de ses plus chers amis allaient venir, malgré les frontières parfois obtuses, malgré la distance et le temps, et une prière lui monta aux lèvres.

Par la porte de la sacristie entrebâillée, elle entendait et imaginait donc les allées et venues de la foule qui arrivait petit à petit dans la Cathédrale.

Elle s'était procuré une dalmatique neuve et en avait cousue une pour Pelipa. Elle espérait qu'elle lui plairait.
Pour l'heure, sa Sœur Pelipa, Diaconesse à Laval, apportait les Objets du Cultes vers l'autel, souvent interrompue par de joyeuses réparties de ses Ouailles.

Les Mainois étaient toujours aussi "bon-enfant" et les chuchotements légers mais nombreux s'entendaient de là où Feuilllle s'était retirée un moment afin de se bien concentrer sur la cérémonie.
Elle rit doucement, dès que la célébration débuterait le silence religieux se ferait, mais en attendant, chacun s'empressait à dire un mot aimable à ses voisins, car l'heure était autant à la bonne humeur qu'à la piété.

Feuilllle aimait ce petit brouhaha qui avivait toujours les instants précédant un mariage ou un baptême.
Elle sortit discrètement un yeux scrutateur vers la Grande Nef.

Elle reconnut avec plaisir Max_premier, qui revenait de loin, Sacha, dont elle devait refaire le certificat de baptême qu'elle avait égaré, Rossonero, ce Brave d'entre les Braves, Anaïs et Paximus, toujours aussi joyeux, Lys. Tom devait être fort occupé...
Elle vit aussi Agiluf, Regglys toujours aussi affable, Maurice, Poisson légendaire ne se noyant que dans le vin des tavernes!
Et les petites Demoiselles d'Honneur Marla et Nicolette ; elles avait placé les divers bouquets offerts aux futurs mariés un peu partout autour du Maître-Autel, et remontait sagement vers Feuilllle pour lui remettre leurs paniers remplis de pétales de fleurs qu'elles utiliseraient plus tard. Elle montaient si dignement les marches, bien droites et si sérieuses, que cela arrachait des larmes d'émotion et d'attendrissement aux adultes!
Tableau juvénile et sublime : la chevelure brune de l'une révélant la valeur de la blondeur de l'autre, les robes azur et assorties qui frémissent doucement sur le marbre, les paniers odorant de corolles de roses multiples.

Bezuto était venu aussi, accompagné de sa Brune, ils semblaient si heureux!
Un soldat en armure, agenouillé, priait.

Les Moines étaient placés sur les côtés de la nef, sans doute chanteraient-ils... Ils étaient tous plongés dans leurs bréviaires et livrets de chants, oublieux des mouvements de la cathédrale.
Ils étaient venus de Solesmes, un Aïeul d'Esquimote s'étant retiré dans cette Congrégation jadis.

Une multitude de gens investissait les sièges le long de l'allée centrale.

Feuillllle se remémora le nom des témoins pour ne point mélanger :
Irella (elle serait heureuse de la revoir...) et Max-premier pour Esqui, Lys. pour Len.

Et Len était là...
Feuilllle ne pouvait plus faire attendre l'Accueil des Fidèles, car Len était blême...
Elle résolut d'aller lui parler un peu devant l'autel avant de commencer.

Ils se chuchotèrent quelques mots inaudibles aux oreilles autres que les leurs, mais de toute façon, ce fut rapide, car dès son entrée le silence se fit.
Elle s'avança alors et clama clairement :

"- Bienvenue à tous et à toutes, dans la Demeure Du Très-Haut, pour ce jour de félicité qui nous rassemble tous, pour la gloire et l'amour de notre Créateur, et pour cette union tant attendue de Elendillefin et d'Esquimote!
Que nous attendons du reste dès à présent."

Ajouta t-elle dans un rire qui résonna un peu...
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Sacha9843

Sacha arriva puis s'asseya et vis Len , puis il lui fait signe de la main .
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--Jacquouille

La nuit avait été bien courte pour Jacqouille et sa Jacquette. Ils avaient passé la nuit à décorer pour la cérémonie la cathédrale. Et vu la taille de l’édifice, ça n’avait pas été une mince affaire.

Ayant revêtu des affaires propres, il avait même fait ses abblutions pour faire honneur aux épousés, mais surtout à sa douce amie.

Ohhh ben r’garde donc tout c’monde ma jacquette.

Gravissant en courant les marches du parvis, il fit halte près de Max

M’sieur Maxxxxxxxxxxxxxxx… Ben ça fait ben plaisir d’vous voir.
Z’attendez notre demoiselle Esqui ? d’vrait pas tarder. Vous connaissez Jacquette ? c’est ma bonne amie.

Les salutations faites, ils pénétra dans la cathédrale où les lueurs des cierges et candélabres la faisait briller de milles feux.

Viens donc ma Jacquette, z’allons nous approcher.

Courant de l’un à l’autre pour les saluer, il remonta la nef

Heyyy M’dame la Comtesse vous m’reconnaissoit ?

M’sieur l’ami d’d’ame comtesse j’suis ben content d’vous connaitre.

M’sieur Paxi, m’dame anais, le bonjour

Ohhh m’sieur reg vous êtes beau comme un pape !

M’sieur Sacha fait plaisir d’vous voir aussi. Z’êtes de tous les festoiements vous aussi..

Ah ben ça fait un bout Maitre guillaume qu’on n’vous avait vu… Maitre Agiluf j’suis bien content d’vous voir aussi.
M’sieur Maurice serrez moi la pince !! z’êtes tout beau dans vos habits du dimanche savez l’ami !

Les salutations avançant, il arriva près de l’autel

Bonjour dame Lys, z’êtes courageuse d’ête v’nue jusqu’ici.
M’sieur lennnnnn grand jour, grand bonheur !!! j’vous bise pas mais l’cœur y est hein ? okayyyy

Se fendant d’une révérence devant l’officiante

Huuuuuuu Dame feuille mes hommages du matin

Elendillefin

Un large sourire s'étala sur le visage de Len lorsqu'il vit entrer son amie d'enfance, sa filleule et bientôt son témoin.
Il s'avança vers elle alors qu'elle venait vers lui de cette démarche si caractéristique et si touchante des femmes sur le point d'accoucher.

Merci d'être venue, ma chère amie. Tu me vois comblé de ta présence ici en ce jour.

Il l'étreignit avec émotion. après tout, elle était la seule personne qui ressemblait de près ou de loin à une famille pour lui, presque comme une petite soeur.
Il jeta un regard derrière elle, s'attendant à voir Tom arriver, en vain.

Bonjour Paximus, merci à toi et bienvenue en ces lieux.

C'est alors qu'entra un homme déjà aperçu auparavant, l'ami de Tom qui s'approcha sans mot dire de Lys. et lui murmura quelque chose à l'oreille.

Tout va bien, Lys.?
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Rossonero666

Lancé à bride abattue sur les routes détrempées, le puissant destrier noir emportait un Connor vêtu à l'avenant, même s'il avait délaissé le cuir de sa tenue habituelle pour des habits plus élégants. Arrivé devant la cathédrale, l'Irlandais sauta à terre d'un bond souple avant d'épousseter ses vêtements.
Ses longues mèches couleur d'encre, rendues brillantes par l'humidité, encadraient un visage sombre, qui lui avait valu son surnom dès l'enfance; en Erenn, il était nommé Dubh (le Noir) et son teint inhabituel avait suscité crainte et méfiance. Trouant la noire silhouette, l'éclat d'un regard à la clarté étrange achevait de rendre l'Irlandais trouble à souhait; ses yeux avaient la couleur des glaces hivernales sous la lumière blafarde de sa terre natale.
La journée était magnifique quoique glaciale, la lumière douce de décembre jouait sur le velours noir de sa tenue; son ami Salentin avait insisté pour qu'il l'endossât, d'un murmure inarticulé, avant de sombrer dans une inconscience fiévreuse due à l'infection qui brûlait son sang.
L'Irlandais avait obtempéré en silence, enfilant la tunique et les braies sombres, qui moulaient sa haute silhouette quasi jumelle de celle de Tom.
Il avait lustré ses hautes bottes et agrafé une cape de même couleur avec une broche verte, en forme de trèfle, souvenir quasi oublié d'une jeunesse perdue dans ses souvenirs. Sur son épaule gauche, le corbeau bicéphale brodé d'argent luisait doucement, rappelant à tous que le fils d'Erenn appartenant à l'armée de son frère de sang, dont les soldats guidés par l'étendard noir et le heaume couleur de sang venaient de foudroyer les hordes irlandaises félonnes aux côtés des autres armées royales, hâtant la trêve qui permettait de festoyer en ce jour.
Il pénétra dans la bâtisse, sombre guerrier qui honorait d'autres dieux que celui qui siégeait en cette place, s'avançant d'un pas silencieux à travers la nef. Parvenu auprès de la faerie rousse, resplendissante dans le brocard de sa robe verte, il toucha délicatement son bras afin de ne point l'effrayer, avant de murmurer quelques mots à son oreille.

Bonjour à toi princesse, c'est ton homme qui m'envoie à toi, il a dû partir en toute hâte et m'a prié de te tenir compagnie en ce jour.

Paximus

Arrivés au Mans, la veille, ils avaient pris chambre dans une auberge où bien des invités au mariage avaient trouvé asile. Leur pensée n’arrivait pas à se détacher de leur petit Valdorant, c’était la première séparation et ça leurs causait une petite émotion. Après une bonne nuit de sommeil, ils étaient fin près pour ce grand jour où allait être célébré l’union de ceux qui étaient devenus leurs amis : Esqui et Len.

Les cloches de la cathédrale ébranlèrent les murs de la ville et firent presser le pas des deux lavalois. Tenant la main de sa douce, Paxi la serrait contre lui et tout deux arrivèrent enfin sur le parvis où ils reconnurent quelques têtes parmi les invités déjà présents. Les demoiselles continuaient leur tintamarre et déjà le futur époux avait pris place. Ils s’avancèrent eux aussi en saluant leurs connaissances et en faisant un signe de tête vers les autres.

Madame…

Reg, bonjour l’ami !

Maurice, salut compagnon !

Messire…

Paxi serrait toujours son Anaïs, l’entraîna à l’intérieur et allèrent saluer Len qui se tenait debout devant l’autel. Il lui serra fort la main, grand sourire aux lèvres.

Le grand jour est arrivé, Len, comment te sens-tu, hein ?

Puis ils prirent place sur un banc.

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--Agiluf

Les compagnons travaillaient sur le chantier des thermes et ne connaissaient pas grande monde.

Ils regardaient tour à tour les arrivants, les saluant aimablement.

Ohhh r'gardez c'est le promit de notre bonne dame Esquimote.

Un groupe de ménestriers avait prit place. Vielle, harpe et flûte n’attendaient que le moment d’envahir de leur son la cathédrale.

Les voix des moines s’étaient tues. Une douce mélodie résonna à l’arrivé du futur marié. Le son de la flûte s’envola afin de charmer l’assistance qui arrivait et prenait place. En concertation avec les épousés, ces derniers avaient choisi cette mélodie qui avait marqué leur rencontre.

Lys.

Lys pénétra dans la cathédrale avec l'affreux sentiment d'être en retard au mariage de son meilleur ami.
A la maison elle avait attendu Tom impatiemment jusqu'à la dernière minute.
Si elle avait été en mesure de le faire, sans doute aurait elle fait les cent pas. Elle s'était contentée de rester assise en soupirant d'un air excédé toute les dix minutes.
Habituée à le voir aller et venir à toute heure du jour et de la nuit, la jeune femme lui avait simplement rappelé d'être là à l'heure pour partir au mariage. Or il avait manifestement oublié ! Et elle ignorait complètement où il pouvait être.
Contrariée, la rouquine avait marché aussi vite que son état le lui permettait jusqu'à l'église de Laval pour n'y trouver évidemment personne. Dans son impatience elle en avait oublié que c'était à la cathédrale ! De fort mauvaise humeur la rouquine revint sur ses pas en pestant avec une parfaite mauvaise foi contre les hommes sur lesquels on ne pouvait décidément jamais compter. Et en plus, la jolie robe verte en brocard qu'elle avait fait confectionner exprès pour l'occasion et qui était sensée faire ressortir sa chevelure et son teint, lui donnait l'impression d'être engoncée de partout. C'était pas son jour !
Ainsi devisait intérieurement, telle une enfant trop gatée, la fiancée de Tomnissa, dont la grossesse n'arrangeait en rien le caractère pour le moins capricieux.

A quelques mètres, la cathédrale enfin. Sur le parvis, des moines chantaient merveilleusement. Quelque peu mpressionnée par cet accueil, la jeune femme ne le fut pas moins lorsqu'elle découvrit avec quel goût exquis l'intérieur des lieux avait été décoré.
Puis reconnaissant Regg , Péli et Mau, Lys les salua d'un geste amical sans trop s'attarder. Elle cherchait son parrain du regard.
Il était là, tout beau dans son habit de marié. Elle sourit devant sa nervosité manifeste, et oubliant aussitôt sa mauvaise humeur, le rejoignit de sa démarche en canard, avec son éternelle main plaquée sur son ventre arrondi.

Len tu es superbe !

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Elendillefin

Abandonnant sa chaise à un gamin en quête de quelque piécette, Len pénétra dans la cathédrale. Il s'arrêta juste après avoir passé les grandes portes, assailli par l'émotion.

Pouvait-il imaginer, il n'y avait pas deux ans qu'il se retrouverait à cette place, vêtu de vêtements cossus, la gorge nouée, les yeux au bord des larmes parce qu'il allait se marier?

Je dois rêver. Cet édifice décoré, ces gens qui sont devenus mes amis, qui me regardent en souriant, ces cloches qui sonnent à toute volée, ces moines venus spécialement pour nous, cette femme, la plus aimable et la plus douce des femmes qui va devenir ... mon ... épouse ?

Len porta le regard sur les personnes déjà présentes et les salua à tour de rôle. C'étaient ses amis qui étaient là et peu importe leurs titres ou leur fortune, ils avaient tous la même valeur à ses yeux.

Reg! Cher compagnon de taverne!

Mau? Comment va ta chè... pardon, ta mule!

Bonjour Karyaan, quel plaisir de te voir ici!

Agiluf, les travaux avancent bien aux thermes? Merci pour votre aide!

Max! Esquimote sera plus que ravie de te voir!

Len s'approcha de l'autel mais se tenait pour le moment le dos tourné vers celui-ci afin de ne pas rater l'arrivée de celle qu'il attendait depuis toujours ..., de celle qu'il aimait plus profondément chaque jour ..., de celle qui était devenue sa raison de vivre, de celle qui allait devenir son épouse.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Bezuto

[Parvis de la Cathédrale]

Déjà devant cette cathédrale du Mans , monument gigantesque témoin de de la fois Aristoliscienne .
C'est aujourd'hui accompagné de sa brune , bras autour d'elle se présentant au porte , qu'il s'y trouvais pour assister au mariage de deux Mainois .
Saluant comme il se doit légère fierté de s'afficher avec la femme dont il partage pour ainsi dire tout cela lui passe rapidement au dessus ce n'est pas ce qui l'importe .
Il lui sourit se rappelant le moment d'il y a peu, les cheveux attaché encore humide mouillant en pointiller le haut de son dos, sourire rassurant sur leur possible retard , mais leur rituel avait pris un jour de repos la veille ..
Bruit de chant de moine , regard échangé qui prend simplement toute sa signification , il secoue doucement la tête , et d'une voix basse murmure

-Ils chantent bien ...

Poursuivant tout les deux se mettant dans un coin , ils se regardent dans le blanc des yeux, tas de sentiment qui s’échange , une foule de mot et d'envie qui déjà se font trahir , mais ce n'est pas le moment de penser à autre chose , cette journée risque d'être longue et mouvementé , il faudrait l'appréhender comme il se doit et le roux y comptait bien .

-Tu es vraiment magnifique toi comme ça .. en toute objectivité bien sur !

Il roule des yeux , accompagnant d'un léger rire , c'est vrai qu'elle l’était .. habillé de ce vert .. de cette robe , il n'avais pas l'habitude de la voir ainsi alors il en profitait ..

Impatient de voir les différents invités faire leur apparition l'un après l'autre , impatient de voir la cérémonie commencer , et surtout de la voir découvrir ce que c’était .. et ce que cela pouvais représenter.
Il s'adosse à la bâtisse de nouvelle gens qui arrive même un couple qui s'approche d'eux tiens , l'homme préféra s'adresser à la comtesse ignorant le roux , il s'en offusquera pas à quoi bon .
Le Bailli ajoutera naturellement un enchanté en haussant les épaules des fois que celui ci ne l'aurait pas vu caché derrière la brune .
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Maurice

Maurice leur avait dit d'essayer de dormir cette nuit mais c'est lui qui n'y parvint pas , un peu exité par ce mariage dont on entendait parler depuis quelques temps ...c'est pas tous les jours qu'on allait voir se marier sa maraine ...c'etait meme le seul jour normalement!!!De plus , bien que faisant parti de cettereligion, Maurice n'avait jamais eu l'occasion de venir en la cathedrale...

Whaou c'est... si grand si beau!!!

quelquepeu impressionné , Maurice regardait partout à la fois ,aux cotés de Leonie ,ils avançaient pour prendre place , habillés comme un dimanche ,les lumieres , les chants , les gens , tout etait plus beau que nature...il lui tardait d'enfin appercevoir les futurs epoux là bas de l'autre coté de la cathedrale!!!
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Regglys

Regglys avait préparé la chariote la veille, et ils avaient parcouru le chemin Laval, le Mans au tripple galot.
Arrivés en pleine nuit, ils prirent une chambre à l'Auberge.
Le matin du 3 Décembre 1459, ce sont les cloches qui le réveillèrent.
Pélipa était déjà en train de préparer le petit Adriel.

Hein? quoi ? on est en retard ? Ohhh, les cloches

Il bondit hors de la couchette, se passa un coup d'eau sur le visage afin de se réveiller.
Attrapa ses vêtements, et s'habilla, enfin, juste les bottes, le mantel et la Cape. Il était bien fatiqué à son arrivée.
Il s'était affalé et s'était endormi immédiatement.

L'estomac ne pouvant se satisfaire de sommeil, quoie que l'on en dise, pour Regg, le dicton "Qui dort dîne" était une illepsie
Il attapa donc, une miche de pain, et une grande bollée de lait, engloutit le tout avant de se rendre a la Cathédrale.
L'auberge n'étant pas juste à côté, ils s'y rendirent en chariote.
En arrivant pres de l'édifice religieux, ils virent une procession de moines. C'était assez impressionnant.

Hooo Hoooo Stop dit il aux cheveaux

Il descendit le premier, aida Pélipa à descendre, puis prit délicatement Adriel qui s'était rendormi

Après vous Diaconnesse, allez viens ici bonhomme Hoooop

Il prit le petit de péli dans les bras, le protégea de sa cape, emmela ses doigts dans ceux de Pélipa et s'approcha.
Il vit au loin la Comtesse et alla la saluer, même si il n'avait pas beaucoup apprécié sa petite altercation lors de son passage précédent au Mans, pour une affaire de marché vide.
Mais, ça le faisait marrer. Car le marché de Laval était bien vide aussi en ce moment avec tout ces irlandais.
Il s'approchèrent donc de Dame Karyaan et s'inclina respectueusement, comme a son habitude.

Bonjour Madame la Comtesse, je ne sais pas si vous vous souvenez de moi. Je suis Regglys je viens de Laval, je suis passé au mans, il y a quelques temps pour l'escorte d'une amie.
J'espère que vous allez pour le mieux.

Apres aboir échangé 2 ou 3 mots, il peit congé, afin de regarder les lieux, et éventuellement trouver d'autres têtes connues.
Ce mariage allait certainement être l'occasion de revoir des gens qu'il avait rencontré dans le Maines.

Esquimote

C’est une procession de moines qui fit son arriver à la cathédrale. D’où venaient-ils donc ?

Ces derniers arrivaient de l’abbaye de Solesmes.

Mais pourquoi des moines à ce mariage vous demandez-vous ?

L’aieul d’esqui résidait à montmirail et s’était retiré dans cette congrégation pour y finir sa vie. Ils avaient promis à l’aieul de veiller sur Esquimote.

Et donc en ce grand jour, ils avaient tenu à être présents.

L’un derrière l’autre, il remontèrent la nef. Leur chant résonnait dans la cathédrale..

Fara natina / Hura na huna me / Fara natina / Hura dona me / Sula na hura me / Hura na duna me / Sula na hura me / Hura dora me / Huna mina tera mina ...

Huna mina tera mina
Ala mina hey ho
Huma mina tera mina
ala mala do
Huna mina tera mina
Ala mina hey ho
Huma mina tera mina
ala mala do

Tera na mina tera na harega
Tera na mina kura dona me
Fara natina hura na hunana
Fara natina kura dona me

Hura mina tera mina
Ala mina hey ho
Hura mina tera mina
Ala mala go
Hura mina tera mina
Ala mina hey ho
Hura mina tera mina
ala mala go

Tera mina, tera mina tera mina lei lo
Hura mina tera mina
Ala mala go
Tera mina, tera mina tera mina lei lo
Hura mina tera mina
Ala mala go.........

Ils vinrent se placer un à un de chaque coté de la nef.

Karyaan

[Rue de l’Écume]

Indécise... indécente...

Rituel exquis, divin, moment particulier où deux âmes ne font plus qu'une.
Elle se leva lentement, comme au ralenti, l'eau devenue tiède, aux odeurs de plantes enivrantes, glissant sur sa peau diaphane.
Passant ses doigts dans ses cheveux d'ébène, les tordant doucement, sans quitter les sinoples de celui qui est encore allongé, à moitié immergé.
Léger sourire, silencieuse, savourant les derniers instant d'une douleur exquise indécise, indécence qui s'était déchainée.
Rituel qui doucement s'était imposé. Passant des heures à se découvrir, s'apprivoiser. Elle connaissait chaque parcelle de sa peau, il en savait les moindres courbes et secrets.
Silencieuse, ses yeux de brume, glissant sur le corps de celui qui partageait à présent sa vie. Murmurant presque.

On va être en retard...

Sourire malicieux accompagné d'un clin d’œil.
Délicatement son pied se posa sur le plancher détrempé par la folie qui s'était déchainée. Sortant, elle attrapa un drap et s'y enveloppa, tournant sa tête de trois quart, jetant un bref regard à son mâle, gardant son sourire à faire fondre un Pape, elle contourna le lit se séchant les cheveux. Le drap coula sur le sol, alors qu'elle s'approcha des tenues qu'elle avait fait faire.
Penchant la tête de coté, les mains de son homme se posèrent sur son ventre, se collant à elle, encore trempé. Fermant les yeux, elle frissonna quand ses lèvres se posèrent dans son cou. Murmurant presque inaudible.

On... on va être en retard... vraiment là...

Et en effet, ils le furent, un peu, juste un peu... Mais l'histoire ne dira pas pourquoi. De toute façon, il ne vaut mieux pas.
Nul besoin de carrosse comtal, ils n'étaient pas si loin et marcher ne leur ferait pas de mal pour se réveiller.
Saluant chaque passant qui passe, les voilà qu'ils arrivent sur le parvis de la Cathédrale en effervescence, juste au moment où les moines processionnaient.
Moines de Solesmes...
Bref regard à celui qui était à ses cotés, et léger sourire. Lui seul pourrait comprendre cet échange.

Elle salua alors en silence chaque personne déjà présente.
Impatiente de découvrir elle-même comment se déroule un mariage Aristotélicien.
Car c'est certain, ce genre de chose est et sera sans aucun doute bien différent du rituel d'union qu'elle connait et que sa culture pratique.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."

Max_premier

Il avait fait le trajet durant la nuit, s'étant reposé quelques heures dans une auberge du Mans, et après un bon repas pour se remettre en jambe, avait demandé baquet, eau chaude et savon pour être parfait pour cette journée importante.

Ce n'était pas tous les jours que l'on était témoin et il voulait être à la hauteur de la tâche.

Il avait acquis une tenue qui, il l'espérait serait au goût du jour.

La dernière fois qu'il avait revêtu si beau manteau, c'était pour un mariage aussi, cela aurait dû être le sien mais l'eau avait coulé sous les ponts depuis, les cauchemars avaient fini par le laisser en paix. C'était donc seul qu'il s'avançait vers le parvis de la cathédrale où les cloches sonnaient à tout va maintenant le faisant sourire tout simplement. Ils attendaient que la foule s'engouffre dans le saint endroit avant d'y entrer lui même.
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--Agiluf

Allez fiers compagnons, laissez truelles et pelles pour ce grand jour.

Allez faire vos abblutions et allons prestement à la cathédrale pour les épousailles de notre bonne Dame Esquimote.

Ouaisssssss des épousailles, vl’a des lustres que je n’y ai pas assisté.

Ca va nous changer not’quotidien

C’est une petite troupe joyeuse qui arriva à la cathédrale en ce jour.

Ecoutez donc comme les cloches sonnent joyeusement compagnons ?

Un à un, trempant leur doigts dans le bénitier se signèrent et allèrent prendre place.

Maitre guillaume, on les pose où les fleurs qu’nos femmes ont préparé ?

Hé bien… la cathédrale est déjà joliment fleurie non ? près de l’autel je pense.

Dans un seau d’argent, de belles roses avaient été arrangées

--Jacquouille

C’est à la nuit tombée, qu’ils avaient quitté l’auberge, la chariotte remplie d’arbustes préparés afin de décorer la cathédrale en l’honneur des épousailles d’Esquimote et d’Ellendilefin.

Dans le plus grand secret avec l’aide de Jacqouille il avaient sculpté des boules de buis dans lesquelles elle avait piqué des roses blanches.

Elle récupéra des brassées de fleurs blanches, roses, le lierre et du houx.

C’est ainsi chargés que Jaqcouille et sa Jacquette arrivèrent à la cathédrale.

Heyyyy Arny, tu vas dormir là ?

OHHHH r'garde donc ma bonne amie, Dame Feuille est déjà passé. Bon faudrait pas trainasser non plus hein ?

Ma bonne amie, arrange donc le grand tissu sur les bords de la nef. Moi j’vais décharger les arbrisseaux de buis.

Elle déroula de longs tissus de satin blanc qui virent habiller la travées principale, Avec minutie elle lia des fleurs aux bancs disposant à espace régulier .

Hannnnnnnn corneguidouilleeeeeeeeee qu’c’est donc lourd ces p’tit arbres. Dit-voir la jacquette j’lai mettions là ?
Huuuuuu c’est-t-y bien beau. On dirait… tu sait quoi ? en fait j’pensais bien à des vagues mais j’avions jamais vu la mer.. Mais c’est tout bieau ma belle jacquette.

Ainsi affairés, la nuit s'était écoulée et ils et fûrent frappés par la lumière des premiers rayons de soleil qui inondèrent la nef. Le soleil était au rendez-vous, et il fut délicieux de le contempler soudain dans l’ombre, à travers les vitraux irisés qui le filtraient.

T’as vu ma jacquette comme c’est beau ? ben r'tournons à l'auberge. Z'avions encore un peu l'temps d'nous reposer.

L'église avait ainsi revêtue ses habits et parures de fête.

--Jacquette

A la fois émue et tout excitée par la perspective de la cérémonie qui s'annonçait, Jacquette s'affairait à décharger la charrette de tout son contenu.

Les branches de houx étaient disposées un peu partout dans la cathédrale égayant celle-ci du contraste entre les feuilles vert brillant et les baies rouges vif.

Le satin blanc déployé tout au long de la nef donnait à l'ensemble une sensation majestueuse et solennelle.

Mais déjà le jour se levait. Il était temps pour eux de rentrer à l'auberge. Une longue journée les attendait.

Feuilllle

Tôt matin...

Elle observe du haut d'un des clochers la ville, déjà enfumée et paisible enfin, après des jours de batailles et de chaos.
Ce jour de célébration attendu la rend joyeuse, comme toutes les Âmes du coin ; un léger brouhaha provient encore d'en bas, démontrant l'ardeur mise aux derniers embellissements de la Demeure Du Très-Haut.

Elle redescend, recevant le signal de la future épousée : elle hoche de la tête en souriant et Feuilllle sait ainsi que l'Appel aux Fidèles peut commencer.

Avec un bel ensemble répété, aidée par deux bedeaux pour que les cloches se répondent bien en rythme, ils agrippent et tirent tous trois sur les cordes qui frémissent d'abord légèrement, puis se raidissent sous la force musculaire humaine.
Les mouvements vont l'amble, et alertent tous les environs.
Le carillon explose puissamment au delà des murs de la cathédrale.

les Dames de Bronze résonnent dans tout le Comté. Les Invités vont arriver.
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Feuilllle

... La Capitale ne changeait pas vraiment, juste une bâtisse neuve - le Dispensaire voyons! qui s'accrochait à son emplacement déjà cerné de maisons et d’étals, non loin de là.

... Elle ôta sa cape rouge bordée d'hermine, le temps devenait véritablement plus froid le soir et obligeait le port de vêtements épais.
Elle se dirigeait vers la sacristie de la cathédrale et ficha sa grande bougie dans le chandelier situé près d'entrée.

"-*Demain, demain un mariage commencerait icelieu."*

Elle en souriait d'avance...

C'était un mariage de gens simples, tout aussi simples qu'elle-même, mais la guerre, même en trêve, obligeait à l'économie des écus et des distances à parcourir.
Il se célèbrerait donc en gargote pour faciliter le plus possible d'invités, d'autant que certains étaient coincées loin du Maine.
Elle apportait du houx, sachant que les futurs épousés lui en avaient demandé.
Étrangement, cela la ramena loin en arrière, presque une année, et ce souvenir la fit sourire.

"- Le Livre des vertus est ouvert à la bonne page, et le Maitre-Autel a une nouvelle broderie. Ce sera superbe dans la lumière des vitraux demain."

Elle écrivit pour sa chère Sœur Pelipa un petit mot lui demandant de venir la rejoindre au plus vite à la cathédrale, qu'elle posa bien en évidence sur le Livre des Vertus.
Il était éclairé de gaies et graciles lueurs, et chacun pouvait le compulser.

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Elle ressortit de la sacristie un instant, voulant s'assurer que le grand portail de la Nef était bien ciré à l'extérieur. Tout devait être magnifique et bien entretenu en tout temps, mais elle vérifiait avant chaque cérémonie.
Quelle ne fut point sa surprise de voir un tout jeune homme assis sur les marches, contemplant les formidables tours de la cathédrale en caressant un superbe chien sans entrave, ce dernier visiblement affectueux avec son maitre.

Elle ne put s’empêcher de rire gentiment, en lui disant :

"- Et bien, Messire, que voyez-vous donc, avec vos yeux qui étincellent tant que les étoiles vous jalouseraient peut-être si elles cloutaient déjà la nuit!"

Elle lui sourit, puis observa le lourd portail, parfaitement ciré.
Un des vantaux entrebâillé laissait sortir la chaleur bienfaisante des braséros, déjà allumés pour que la demeure Du très-Haut soit accueillante et tiède pour le lendemain. Ce n'était certes point très économique, mais peut-être le Sire se réchauffait-il ainsi?
Elle ne le referma donc pas.

Elle approcha tout doucement sa main vers la truffe du chien, prenant bien garde à ne pas faire de mouvement brusque qu'il pourrait interpréter comme une attaque.
Il avança sa gueule poilue et la renifla, ce qui la chatouilla et la fit rire encore.

Elle songea à tout ce qu'elle avait encore à préparer pour le plaisir de ses amis, et sa hâte d'aller à la taverne Lavaloise devint presque impatience.
Mais elle se refréna, car elle n'irait que le lendemain : d'autres tâches l'appelaient pour l'heure.

Elle savait que dès demain toute la troupe de décorateurs habituels - les Amis parbleu!^^ serait à pied d’œuvre pour magnifier dans la joie et la piété la cathédrale.
Elle s'occuperait de sonner le carillon joyeux qui appellerait les Mainois à fêter cette célébration sacrée.

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Arnael

Sur les marches de la cathédrale assis avec wifi le chien sans laisse, il était là depuis la veille pour regarder la blanche hermine monter les marches de cette battisse dont la toiture touchait le ciel.
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Sacha9843

Sacha sorti de la cathédrale sans faire de bruit puis attenda devant la cathédrale .

Sacha se mit a parler tout seule .

Bon alors elle fait quoi ?

Sacha était posté devant l'église , bras croisé , en tapant un peu du pied .
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Esquimote

Après avoir partagé le pain, elle avait reprit place.

Les fidèles se succédaient auprès de Damoiselle Pomme. Monseigneur partagea également le pain.

Mais... que se passe-t-il ? un nouveau malaise ? mince la cérémonie avait débuté par la disparition du clerc de Mayenne, et...

Se penchant vers Len, tout près de son oreille

Dit-moi la cérémonie est finie ? elle se termine ainsi ? ne devions nous pas chanter pour honorer les morts et les blessés ?

Voilà qui était étrange. Les cérémonies me semblent de plus en plus courtes.

Tout le monde semblait s'être évaporé. Se levant elle remit sa cape et au bras de Len quitta la Cathédrale un peu perplexe.
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Sacha9843

Bon ben elle vient pas ! Bon bah je file a Laval alors !

Tout a coup il vit les et esqui puis les rejoingnit .

Bon bah c'est finit bon ba je retoure a Laval avec vous !
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Feuilllle

Elle était sortie, alertée par un bruit incongru venant de la sacristie.
Elle n'eut que le temps de voir leur Clerc mourant se relever, encadré par deux aides qui lui avaient fait visiblement donné médication efficace.
Elle en fut heureuse pour lui, mais se demanda où il allait.

Elle interrogea un bambin qui regardait le carrosse filer vers le Sud.

"- Dis -moi Petiot, sais-tu où vont ces gens?
"- Vi, M'dame, euh... Ma Mère, j'voulais dire! Ils sont partis en Armagnac. Notre ancien Clerc va beaucoup mieux vous avez vu?
- J'ai vu oui... Et tant mieux bien sur. C’est L’œuvre Du Très-Haut sans aucun doute.
Va mon Garçon, file de là, c'est malsain de maladie, même juste devant la sacristie : je vais désinfecter ce lieu béni à l'aide des Nouveaux : nous allons tout frotter avec de l'eau de lavande puis au vin aigrelet. ainsi aucun Clerc ne pourra devenir malade en pénétrant icelieu."

Elle rangea machinalement la civière improvisée, jetant à l'aide de pincettes pour ne pas les toucher elle-même les linges souillés dans une panière qu'elle confierait aux lavandières de l'Hostel-Dieu.

... Découragée, elle résolut de rafraîchir l’Évêché encore une fois, se disant qu'un Clerc malheureux à une place n'aurait pas su faire son travail avec amitié.
Elle baissa la tête, il fallait au plus vite baptiser, faire ordonner, organiser la formation des Clercs, voir Sœur Pomme...
Une larme mourut sur sa joue, elle était fatiguée : le Royaume ne la délassait plus, au contraire il la lassait.
Heureusement les tavernes étaient chaleureuses dans le Maine.
Elle releva la tête dans un dernier défi : elle ne partirait pas tant qu'une dynamique cléricale émergerait de tout ce fatras.
Elle passerait chaque jour en taverne saluer et se retremper dans la gaîté ambiante jusqu'à ce que tout aille mieux.
Elle dénoncerait dorénavant chaque étrangeté repérée et le nombre de ses ennemis augmenterait, mais ce serait plus vivable pour elle ainsi.

Elle devait aussi passer à l’hôpital, elle le savait.

Elle retourna à la cathédrale, qui s'était vidée. Monseigneur devait être parti.
Ce soir elle baptiserait à Mayenne, puis repartirait à Laval préparer l'office dominical, puis irait au Mans baptiser, et peut-être aurait-elle le temps de parler avec sa Sœur Pomme à Montmirail.
Un regain d'énergie lui revint en pensant qu'ici même aurait un mariage qui lui tenait à cœur.Et oui! Avec la guerre plus personne ne se déplaçait facilement et la cathédrale serait investie plutôt que les petites églises ; bien sur la Trêve permettait quelques allées et venues, mais il était trop compliqué de prévoir si elle allait tenir, et de toute façon les écus manquaient, il était donc inutile d'en perdre ; et puis la nourriture commençait à poser problème pour certains.
Oui!!! La Trêve était plus que bienvenue, elle était nécessaire, voire vitale.

Dès vendredi soir elle sonnerait les Cloches. Elle seraient joyeuses, et leur Appel rassérènerait tous les gens présents dans le Maine.
Elle invitait du reste les étrangers à y participer.

Enfin un sourire naquit sur ses lèvres, son regard erra du parvis de la cathédrale jusques aux forêts avoisinantes. Elle avait perdu sa demeure et cela la consterna.
Le givre matinal étincelait à chaque percée de lumière.

La grisaille de la saison recouvrait tout d'une chape ouateuse et basse.
Le molleton hivernal des Cieux s'accordait parfaitement avec un sol vêtu de feuillages bruns, ors, pourpres, jaunes ou ocres.
Un humus fertilisant préparait le sommeil paisible de la Terre, au temps du Revif, elle serait dynamique à nouveau.

Un bouvreuil s'envola en pépiant légèrement vers les grands arbres de la place centrale du Mans.
La fumée des fourneaux s'échappait de chaque cheminées de la ville, ruisselant vers le haut pour finir évaporées dans l'air frais. Cela conférait à la Cité une poésie glacée rutilante et .... glissante!^^

Malgré la guerre, les échoppes et les marchés fonctionnaient, les artisans travaillaient, et même si les produits de luxe dont avaient tant besoin les Hauts Élus [N4] n'arrivaient toujours pas officiellement, les portes des tavernes grommelaient de plaisir à chaque arrivée de Joyeux Lurons qui les envahissaient dès la nuit tombée.

... Quand l'université relèverait-elle ses portes?
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--Jacquouille

SUR LE PARVIS DE LA CATHEDRALE

Heyyy l’bonjour l’jacqouille. T’arrive à la fin d’la cérémonie mordiou.

Que nenni j’viens point à la cérémonie. J’ai une mission.
Dit-voir tu m’as l’air doille de bière toi l’ami.

Tsssss l’avait prit une cuite avec les irlandais. L’était pas bien frais l’jacqouille mais les 2 Irish non plus. C’est en fatrouillant dans sa besace qu’il s’était aperçut qu’il avait oublié de v’nir placarder l’annonce à la cathédrale.

L’autre soir la damoiselle et son promis l’avaient discutaillé avec Monseigneur des risques de problèmes de leurs convives à se rendre à leurs épousailles à Laval. Et Monseigneur leur as assuré que dans les cas exceptionnels comme la guerre présentement, leur épousailles auront lieu à la cathédrale. M’Dame Esquimote m’as mandé d’vnir placader la publication d’leurs bancs.. Mais j’ai point pu passer hier, y avait trop d’soldatesques.
En plus l ‘ami ils parloient anglois j’comprenationnait rien du tout à leur verbiage. Par contre z’ont une descente de bière que j’voudrait point r’monter.

Bon c’est pas l’tout l’ami, la cérémonie va finir que j’aurais pas placarder les bans. M’dame Esqui va m’étripatouiller.

Feuilllle

Elle sourit à Pomme, puis prit délicatement un petit morceau de pain dans le plateau que tendait à la ronde sa Sœur.

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Yut

Le Prélat imita les autres, venant prendre un morceau de pain.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Esquimote

Le moment de la communion arriva, mais force fût de constater que peu de monde se levait pour partager le de pain.

Un regard circulaire, l'assemblée se serait-elle endormie ?

Sacha fût le premier, et elle fût la seconde, entrainant Len à sa suite.
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Elendillefin

Alors qu'il se tenait coi, réfléchissant au sermon de Feuillle, Len sursauta quand Esqui se leva pour se diriger vers l'autel et le partage.

Il la suivit aussitôt, souriant à Feuillle.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Pomme

Durant la lecture du Livre des Vertus, Pomme s’inquiéta fortement pour Charles. Que lui arrivait-il donc ?

Soudainement, on vint la prévenir qu'il était l'heure de la communion...
Elle s'avança de nouveau derrière l'autel. Elle leva la tête, regarda les fidèles, puis le pain qu'elle avait installé pour redonner de l'espoir aux Mainois.

Je vous invite désormais à venir partager le pain. Venez communier ensemble car le partage du pain symbolise l'amitié aristotélicienne. Ainsi, mes frères et sœurs, pour témoigner de toute l'amitié et l'amour que vous portez pour nos valeureux soldats, venez...

Pomme se dirigea vers la grande tablée en accueillant les fidèles avec les tranches qu'elles distribuaient au fur et à mesure.

Sacha9843

Sacha se leva puis se dirigea vers la grande tablée puis tendit sa main puis sacha repartie s'asseoire .
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Yut

Le jeune Prélat s'avança à l'Autel, alors que Feuilllle venait de terminer son sermon. IL allait donc le conclure. Il fit un sourire triste à l'Archidiaconesse puis commença.

Mes enfants, portons attention au texte que je viens de vous lire, avant le sermon de Feuilllle. Portons attention principalement à la fin. Il est dit que la violence peut être juste. Certains d’entre vous diront : Mais qu’est-ce qui a pris Sainte Kyrène de dire cela? Pourquoi retrouve-t-on pareille infamie dans le Saint Livre des Vertus? Et j’en conviens, cela peut nous laisser songeur. Mais Sainte Kyrène avait bien ses raisons. Mon point est en lien, mais n’est pas directement cela. Prenons ce qu’a dit la Sainte Apôtre Kyrène et considérons la guerre actuelle : peut-on affirmer qu’elle est juste? Non, bien entendu. La guerre, c’est le chaos; une force brute déployée contre une autre force brute jusqu’à ce que l’une d’entre elles soit détruite, anéantie. La guerre ne connait pas l’honneur. Il y a les morts, le sang, les armures contre d’autres armures jusqu’à ce que l’un des deux camps ne se rende car il a été assujetti, ou bien détruit. Cela est bien triste, affligeant même lorsque ça s’attaque à des gens qu’on aime beaucoup.
Tous ici présents sommes en mesure de le savoir, puisque nous sommes concernés directement par ces personnes qui ont perdu la vie. Je ne cesse de prier pour eux, et je ne doute pas que chacun d’entre vous en fait autant. Pour leur faire honneur aussi, vous pouvez défendre votre Comté, pour démontrer que vous appréciez ces personnes exceptionnelles, pour leur montrer, depuis l’endroit où ils sont maintenant, que vous les respectez et que vous les aimez profondément.

Je vais prier maintenant, avec vous, pour ces personnes que nous avons perdu.

Il descendit silencieusement jusque dans l’allée. Se promenant dans celle-ci, posant son regard à tour de rôle sur chacune des personnes présentes, il sait:

Mes enfants, prions pour nos pieux Mainois, probablement en attente de jugement actuellement. Ils ont tant donné à leur Comté, ils ont tant aimé la population de ce Comté et de ce Royaume, que comme bien d’autres, ils sont morts pour ceux-ci. Cela prend du courage, cela fait d’eux des personnes extraordinaires que nous nous devons de saluer. Je bénis donc chacune de ces personnes, de ces Mainois, que nous aimons. Demandons à Dieu d’entendre nos prières, pour que ces gens honorable puissent passer leur Vie Éternelle en Sa compagnie, comme ils le méritent.

Il alla se rasseoir, et lorsque son Archidiaconesse lui informa à propos son cousin, il devint blême.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Karyaan

Toujours silencieuse, la Comtesse, yeux rivés sur l'autel avait à peine remarqué l'agitation ambiante. Main posée sur celle de celui qui partageait à présent sa vie, doigts entremêlés comme pour s'y accroché. Seul signe visible de ce qui bouillonnait en elle.
Culpabilité
Dégoût de ceux qui profitent de la guerre
Ecoeurement face à d'autres qui s'en servent pour alimenter leurs ambitions malsaines
C'est dans les conflits de ce genre qu'on voit le vrai visage des gens. Leurs vrais intérêts. Ceux qui en profitent pour écraser les autres à leur profit. Et ceux qui malgré tout, aident pour permettre à tous de survivre et d'avancer.

Elle était fière de travailler avec ceux qui l'entouraient. Fière aussi de voir la majorité des mainois et mainoises s'allier comme un seul homme pour maintenir le Comté debout.
Même si cette fierté était entachée par les minableries d'un petit groupe de rageux, vils et sans scrupules.

Elle fut sortie de ses pensées par la lecture de l’Évêque.
La dernière phrase du texte la fit frissonner. Elle fronça les sourcils et serra les dents.
Voilà bien la différence entre sa culture, sa croyance, et celle que cet homme prêche et que d'autres écoutent sans vraiment réfléchir à ce qu'il vient de dire.
Le credo unique de sa croyance à elle:
Si nul est lésé, fais ce que tu veux

La violence... comment peut-on justifier une violence en la déclarant acceptable juste parce qu'on répond à une autre pseudo violence. N'est-ce pas subjectif tout ça ?
De telles phrases donnent toute légitimité aux fous qui déclareront n'agirent qu'en réponse à une violence subit. Et leurs victimes répondront de même pour justifier la violence vengeresse envers leurs bourreaux.
Et voilà l'escalade d'une violence légitimé par une Église aveugle et trop obtus pour se rendre compte qu'elle est responsable de la plupart des maux de l'humanité.

Si son peuple, à la Comtesse, avait ce genre de préceptes, ça ferait depuis un moment que l'Aristotélicisme serait éradiqué.
Elle ne les comprend pas, et ne les comprendrait sans doute jamais. Mais ce genre de préceptes, déversés dans un livre saint, lui met en lumière certaines attitudes vengeresses des moutons les plus pitoyables.

Elle ne récitera pas le Credo comme les autres. Ni clamé, ni marmonné. Elle se contentera de regarder l’Évêque prêcher la haine et la vengeance sans dire un mot.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."

Feuilllle

C’était le moment du sermon.
Elle monta en chaire tranquillement, son aube frôlant presque silencieusement le bois ciré.
Elle se composa une expression la plus neutre possible, ne dégageant rien de son bouillonnement intérieur ni de sa profonde tristesse.

Elle observa les regards fixés sur elle et commença, ponctuant ses mots de petits gestes de la main ou d’un index ferme.

« - Que savons-nous de cette guerre qui nous fait croiser le fer avec le fer de nos Frères ?
Qui a gagné ?
Qui a perdu ?
Qui gagnera ?
Qui perdra ? »

Elle s’arrêta un peu, reprenant son souffle et le dosant selon ses phrases…

« - Est-ce le Ponant qui recule dans certains parages, ou notre Domaine qui s’épuise dans notre région ?
Est-ce que ce que nous considérons comme étant le "Bien" ou le "Mal" qui l’emportera ?
Y a t-il un "Bien" et un "Mal" , comme je l'ai parfois entendu en taverne ?

Nos morts seront-ils partis vers d’autres rivages en vain, et nos blessés auront-ils souffert pour rien, si nous abandonnons cette lutte fratricide ?
Fratricide, oui !
Car nous sommes tous les Enfants Du Très-Haut !
Nous a-t-Il offert intelligence, force, charisme, raisonnement, bras et ingéniosité pour que nous utilisions ces atouts contre nous-mêmes ?

Oui… Dans certains cas, nous devons attaquer pour défendre le "Bien".
Le tout est de savoir discerner ce qu’il est, ce "Bien", et de le définir pareillement entre nous tous !
Mais en sommes-nous là ?

Faut-il guerroyer sans relâche pour obtenir la Paix ?
Qu’en pensent nos adversaires, qui doivent en avoir assez de cette interminable guerre également ? »

Elle eut un sourire navré et fit une pause.
Puis elle se pencha un peu en avant et chuchota fortement à la foule :

« - Alors qui a gagné ? Qui gagnera ?
Ne serait-ce pas plutôt la Créature Immonde, celle qui-ne-porte-pas-de-nom, qui doit se repaitre de notre sang et de nos maux en son repaire caché lunaire et doit bien rire de nous tous?
Celle qui nous pousse à nous séparer, à devenir antagonistes alors que géographiquement nous sommes proches ?
Celle qui nous fait abandonner la diplomatie et sortir les armes ?
Alors que les combattants des deux partis opposés en ont assez?

Une chose est certaine : tant que nous combattrons nous poursuivrons la lutte qui a fait perdre la vie ou a octroyé la souffrance à nos combattants, ils survivront en nos cœurs : ils ne peuvent avoir donné leurs vies en vain.

Comme vous le prouve Sainte Kyrène, l’Église Aristotélicienne n’est ni contre ni pour la guerre. Il y a forcément dans tout Royaume des moments inévitables de fer et de larmes alternés avec la Paix, et chacun se doit de protéger sa région.
Mais tous doivent se souvenir que seule la Paix et la Foy garantissent la sérénité, l’économie stable, la gaîté.
Et que la Sainte Amitié Aristotélicienne doit être reconnue et prônée en tout temps.

Réfléchissons-y longuement. »

Elle laissa le Temps inscrire son sermon dans l'esprit des Fidèles et Croyants, puis redescendit calmement les marches pour retourner vers le Maitre-Autel.

Tandis que Monseigneur Yut prenait le relais, elle fila discrètement à la sacristie voir Frère Charles.
Le palefrenier avait fait mander un médicastre.
Celui-ci repartait, hocha négativement la tête à sa muette et inquiète question.
Charles paraissait sans vie, sa respiration était ténue.
Voyait-il déjà les rivages solaires?

Tristement, elle rejoignit ses autres Frères et Sœurs, pensant que si les humains avaient le Libre-Arbitre de leurs choix, qu'ils soient motivés par le bien fondé ou toute autre sentiment moins honorable, ils ne pouvaient guère avoir pouvoir de décision sur la vie ou la mort :
*Que Votre volonté soit faite...* , puis avertit sans bruit le Clergé du résultat de l'examen médical ...

Elle pria.
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Esquimote

Alors que l’Evêque prit la parole brièvement, elle répondit au signe de Max.

Mais son sourire était bien triste. Un froncement de sourcils et voilà que Max, calme et discret d’habitude, se mit à réciter le crédo à voix haute, presque à le crier.

A peine terminé, il se fraya un chemin et sortit prestement.

La stupeur, la surprise…. Parcourant l’assemblée du regard à la recherche de ce qui avait provoqué sa colère. Qui était donc le sieur derrière la Comtesse ? un nouveau Manceau probablement. Ce dernier n’avait pourtant pas bronché, et avait l’air plongé dans la lecture du livre des vertus.

Voilà qui était bien étrange et Max avait l’air bien affecté.. et si il changeait d’avis et déclinait d’être son témoin, terrassé par une mélancolie…

Resserrant sa main dans celle de Len afin d’y trouver un réconfort, elle tenta de reprendre le fil de la lecture de l’Evêque.

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Yvondelaroulette

La brune répondit au petit signe d'Esquimotte par un faible sourire et récita le Crédo, toujours aussi faiblement :

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Puis elle écouta la lecture de Monseigneur Yut, en en tournant et retournant le sens dans son esprit. Plus sa vie défilait, moins elle acceptait de tendre l'autre joue... Non, ceux qui s'étaient joués d'elle trouveraient sa colère un jour ou l'autre. D'autant plus maintenant qu'elle le savait vivant, lui... encore un vil mensonge!
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Sacha9843

Sacha récita le Credo en meme temps que les autres .

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Elendillefin

Visiblement cette cérémonie était plus agitée qu'on ne pouvait s'y attendre dans de telles circonstances.
Tâchant de rester concentré, il récita le Credo en choeur avec les autres.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Max_premier

Un geste discret d'Esquimote lui fit tendre le cou, il lui rendit son salut avec un petit sourire triste... mais il vit aussi quelque chose qui le mettait hors de lui.

Il serra la mâchoire et récita tout haut :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Puis tout bas Je crois aussi que je ne peux plus supporter cela...

Il se leva et dérangeant le moins possible, se fraya un chemin vers la porte, pestant contre lui même, contre sa faiblesse, contre toute la tristesse qui lui étreignait le cœur.. ce qui ne semblait pas être le cas de tout le monde ici...

Il se signe. Un geste pour se faire pardonner avant de partir. Il regarde dans le ciel pense à son ange disparue, mère de son fils et à tous les autres... Protégez-moi... Le voilà qu'il allonge le pas et qu'il disparaît dans les ruelles.
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Guilllaume

Une main sur son livre des Vertus, l'autre dans la main de sa douce et il récita le Credo, très bas, presque silencieux.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Ce n'était pas lui qui devait se faire entendre du Créateur mais bien tous les mainois qui attendaient activement le retour des soldats. D'un geste habile de la main, il ouvrit son livre à la page du passage lu par l’Évêque ... Un comble, lui qui connaissait si bien le livre et qui n'était même pas baptisé.

Peut-importe, il trouva donc rapidement la bonne page et garda son livre ouvert devant lui et la Vicomtesse, qu'elle puisse lire en même temps. A la suite de la lecture de l'officiant, on pouvait lire :

Citation:

Ne soyons pas comme la tribu des Bisounours, qui n’a pas su comprendre que parfois les choses ne se passent pas comme il le faudrait, que nous ne devons pas attendre de Dieu qu’il nous protège, car il nous a donné la possibilité de le faire. Nous ne pouvons pas le remercier pour le libre arbitre et nous en remettre aveuglement aux événements. Rappelez-vous, juste après la destruction d’Onalyone, que cette tribut ayant suivit l’exode demanda à Dieu une oasis bien à elle, au centre du désert. Un endroit béni par Lui, où ils auraient tout à disposition et pourraient vivre de concours de beauté, de fêtes païennes et permanentes, et où nul ne leur imposerait rien d'autre que d'aimer et être aimé.

Il esquissa un sourire et continua à lire en silence, serrant un peu plus la main de sa rousse, attendant patiemment la suite.

Yut

Après que tous eurent récité le Credo, l'Évêque du Mans s'approcha du Livre des Vertus. Il dit.

Je vais, à présent, lire un texte du Livre des Vertus, mes enfants. Écoutez le avec attention.

Citation:

Un jour, près de dix années après la mort de Christos, alors qu’elle marchait dans Jérusalem pour rejoindre ses élèves, elle vit deux soldats romains qui tabassaient un vagabond et elle s’interposa par ces mots :

"Mais par l’Amour de la Création, arrêtez cette violence, que voulez-vous à ce pauvre être pour être si brutaux ? "

Les deux hommes se retournèrent en la regardant pour lui dire d’aller voir plus loin, si elle ne souhaitait pas se faire montrer combien ils étaient capables de l’aimer... Ils partirent en riant traînant le malheureux derrière eux. Kyrène les suivit en prêchant l’amour la tolérance, jusqu’à ce qu’un des deux soldats fasse demi-tour, et la frappe avec son bouclier. Seule l’arrivée d’un groupe de ses élèves fit fuir les deux soldats, entraînant avec eux leur victime. L’aidant à se relever, ses élèves lui dirent :

"Mais, très sainte et noble maîtresse, comment, nous qui refusons la violence, pouvons nous nous opposer à celle des autres ?"

Elle leur fit son cours sur ce sujet. Depuis la destruction de la grande cité d’Onalyone, les communautés humaines s’étaient organisées à l’origine autour de règles morales envisageant leur propre survie. Les règles morales existent parce que les êtres humains sont libres de leurs propres choix, et qu’une part en eux écoute encore le message des violents. Car l’humain doit tendre vers Dieu, mais est encore rempli d’ombre. Comme il tend vers la perfection, il sait naturellement en tant qu’enfant de Dieu, être raisonnable et capable de choisir la raison, mais il doit encore être guidé. Nous devons tendre vers une communauté suivant des lois universelles, et la route la plus longue est faite de paroles et d’amour. C’est à cette fin que l’humain a reçu le verbe et l’écriture. Mais parfois l’humanité prendra le raccourci d’utiliser le fer, car lui aussi fut donné à l’homme par Dieu. Et pourtant, le fer a été donné à l’homme comme la créature sans nom a été laissée parmi nous, dans le but de nous tenter, et pour que nous l’oubliions en tant qu’arme. Un jour je vous le dis, nous vivrons dans un monde d’amour où seul nous importera ce que le Très Haut voit en nous, et non plus ce que notre voisin y voit, et ce jour uniquement les armes ne seront plus sorties de leur fourreau. Mais pour que ce jour arrive, nous devrons séparer le fer et le verbe, ceci sans pour autant négliger le recours au fer par ceux qui choisiront de défendre les prêtres du Très Haut. Le messie est venu définir des règles, car comme Aristote l’a dit déjà «il faut préférer se contenter de l’acceptable que d’exiger l’impossible directement ». La violence est donc acceptable contre la violence, si le but est la justice ou la défense de la vraie foi. Il nous faut pouvoir opposer la parole à la parole, mais aussi le fer au fer.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Shaun

Shaun sentait la tristesse de chacun, assis dans son coin, poings serrés, releva la tête et se mit à réciter :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Puis il regarda ses pieds signe de tristesse et serra les dents signe de colère car comme tout le monde il aimerait arrêter cette guerre..
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Pomme

Pomme voyait que Charles n'allait pas bien... Qu'avait-il soudainement ?
Elle ne préféra pas s'affoler, Feuillle devait avoir fait ce qu'il fallait...

Doucement, elle récita le Crédo par cœur.

Esquimote

Cérémonie qui aurait du être célébrée pour commémorer les saints, se retrouvait à prier et espérer que les blessés retrouveraient la force de revenir auprès de leur famille, leurs amis.

Chaque grincement annonçait l’arrivée d’un fidèle. Plusieurs d’entre eux restaient au fond de l’église tel Max à qui elle adressa un petit signe de la main. Eva et Enora également ainsi que Tom.

Au premier rang siégeait la comtesse, bien affligée. A ses cotés Maélia, Bezuto et un sieur qu’elle ne connaissait pas.

Un des nouveaux clercs avait semble-t-il quelques problèmes et fût prestement emmené par Feuille qui revint afin que la cérémonie continue.

Après le pardon, le crédo…

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Eva51

La brune releva la tête, sentant une main se poser sur son épaule. Son ami Tom était venu s'installer près d'elle... Elle lui sourit doucement, posant amicalement sa main sur la sienne, pour le remercier de sa présence en ce moment difficile, et récita à son tour, à voix basse... :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Unie et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Pelipa

Maelia...

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Feuilllle

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Sacha9843

Yut

«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Eva51

Tomnissa666

Qu'importent les honneurs, mon honneur se nomme loyauté.

Yvondelaroulette

Guilllaume

Karyaan

"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."

Esquimote

Shaun

Elendillefin

R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Maelia...

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Max_premier

Yvondelaroulette

Enora avait suivi le mouvement de la foule qui s'acheminait tristement vers la cathédrale pour honoré ceux qui étaient tombés et prier pour le prompt rétablissement de ceux qui étaient blessés. Pas lents sur les pavés puis sur les marches grimpant vers l'édifice, la brune s'arrête au fond de la cathédrale pour prendre place sur un banc.
Elle aperçoit quelques connaissances de dos, salue ceux qui la voient et s'étonne de l'absence d'un être qui lui est particulièrement cher. Il lui avait pourtant assuré que lui seul s'en occuperait... Elle demanderait des explications en tant voulu et ses pensées rejoignirent ceux dont il était question ici, bien qu'une pincée d'angoisse allait vers sa fille.
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Pomme

Cette messe, pour Pomme, était très importante. En premier lieu car elle était faite pour tous les hommes morts au combat, que la Guerre prenait.
De plus, c'était sa première messe...

Sa marraine était morte au combat, et en faisant son baptême, Lysesl lui avait laissé un médaillon qui représentait une pomme où un ange était assis.

Pomme se plaça derrière l'autel, afin de commencer la cérémonie, la brune hocha la tête en direction des autres officiants et toussota.

Maintenant que la majorité des fidèles sont présent, nous allons pouvoir entamer cette cérémonie.

Chers frères et sœurs, confessons-nous auprès de Dieu, pour nos fautes commises, pour nos péchés, dont personne n'est exempt. La demande de pardon est directement en lien avec l'office de ce jour, puisque les morts que nous déplorons passeront ou ont passé devant le Très-Haut pour le jugement dernier, qui évaluera leur péché. Donc confessons nous pour nous-même, et pour eux...

Pomme inclina la tête & récita la prière du pardon.

Pomme releva les yeux, et une nouvelle pensée pour sa marraine lui donna l'envie de serrer le pendentif.

Doucement, après avoir pencher la tête vers les fidèles en signe de reconnaissance, elle laissa place à son collègue.

Guilllaume

Une semaine qu’il était en ville, il ne participait à la vie active de la ville, il était encore l’inconnu ou l’étranger et il savait qu’il aurait plus ou moins de mal à s’intégrer dans la capitale mainoise. Il savait aussi que certains avaient des doutes sur sa présence, sur ses intentions, mais pourtant, il n’avait voulu que visiter la ville et y était resté.

La semaine précédente, Guy était allé à l’église, s’il y avait bien un événement qu’il ne ratait pas, c’était la messe dominicale et cette semaine encore il s’y rendrait. Il était passé plusieurs fois devant la cathédrale depuis son arrivée. Au bras de sa rousse ou pas, il était difficile de ne pas passer devant le monument.

Cette fois en revanche, la cérémonie serait particulière, le grand brun avait eu la chance de côtoyer la noblesse dès son arrivée et il avait appris rapidement la mise en place du deuil comtal. Ce jour ci, la messe serait célébrée en l’hommage des soldats et amis tombés au combat, cette guerre qui semblait si inutile et particulièrement dévastatrice. Il en avait vu des guerres durant ses séjours, guerres de territoire comme en Anjou, guerres d’idées et de religions comme ses croisades contre les hérétiques. Mais rarement des guerres dans lesquelles il y avait autant de perte.

Il était en retard, cela lui arrivait rarement, mais il avait entendu les cloches de la cathédrale sonner alors qu’il était encore dans la forêt à flâner, il avait encore du mal à se faire à l’idée qu’il venait, ce jour là de battre son record d’immobilité … Une semaine qu’il était là, la première fois que ça lui arrivait depuis tant d’année. Guillaume avait besoin de s’évader, de se plonger dans la nature. Mais il était là, pour elle, qui devait d’ailleurs déjà se trouver là bas, entourée de ses amis et des gens qu’elle connaissait.

Le vagabond cessa alors de traîner et se hâta jusqu’à la cathédrale. Il était en retard, assurément. Il entrait dans la cathédrale dont les portes étaient restées ouvertes alors qu’il n’ay avait plus un bruit, le recueillement général était impressionnant à voir, tant d’émotions qui ressortait de ses gens. Guy fut touché par tant d’humanité. Et c’est sans un bruit qu’il resta au fond, même s’il mourait d’envie d’aller rejoindre la Vicomtesse, elle était avec son amie et retardataire qu’il était, il ne voulait pas les déranger. Le bailli, la Comtesse et la Vicomtesse ensemble, comme bien souvent, le petit page aussi était présent. Le grand brun s’installa donc en bord de rangée, il ne voulait surtout déranger personne et tachait de faire le moins de bruit possible. Il attendrait un peu avant d’aller les rejoindre, il attendrait la fin de ce silence pesant mais indispensable.

Bezuto

C'est en jetant tout le boulot , boulot qui pouvais attendre au vu de la situation et de trouver le temps, il se devait d'aller à cette cathédrale ,il se devais
de venir se recueillir de venir prier pour tous ceux tombé ,
ceux même qui ont été le fierté de son comté , fierté qu'il avait rarement eu , en ce jour et grâce à ses âmes vaillantes .

S'ajustant dans ses habilles de cérémonie sobre , le roux toujours souriant , ne venais pas avec celui ci aujourd'hui , c'est un pas lourd qui le dirigea vers cette cathédrale ,
appréhension alors qui s'approche moment dur que de se rappeler ceci mais certitude qu'il le fallait , qu'il ne fallait jamais oublier ce qu'ils ont fais .
Il pénétra dans celle ci , se ramassant une bouffé ténébreuse , du genre qui vous emplit de mal être, pas à l'aise des souvenirs qui cessent de revenir ,
il essaye de se concentrer sur la cérémonie qu'il n’espère pas trop avancé , et dans leur deuil qui leur est commun,
un regard pour les personnes présente , un simple mouvement de tête pour saluer ses frères et soeurs Mainoise qui était déjà présent .

Présent en tant que lui même pour ses amies..présent en tant que lieutenant de L'Ost pour ses soldats qui ont lutter , présent en tant que conseillers ..
Présent pour tous ceux qui maintenant guérisse de leur blessure ,ou n'en reviendront pas , alors s' avançant toujours dans la bâtisse religieuse ,
coeur qui bat doucement , sa respiration courte , une frustration intérieur de ne pas avoir été là , d'être rester au chaud dans son bureau ,
bien qu'il se donne corps et âmes pour la défense de ce qui lui est chère explorant chaque soir des remparts qui connais si bien se battant pour que personne n'entre sans autorisation,
d'autre personne qui n'ont pas fait attention tombe parfois bêtement à cause de cette nuit noire qui aveugle .

Il ne tarde pas à voir la comtesse , s'en approchant il sait à qu'elle point tout cela est dur pour elle , chaque jour il l'a comprend ,
il ressent ce qu'elle ne peut exprimer , ce qu'elle garde pour elle , ce qu'elle ne veut pas montrer , Maelia ... est déjà à ses coté amie fidèle compréhensive et tout autant naturelle ,
il rejoint les deux femmes sans dire mot , le petit Paul et la aussi , il lui adresse un timide sourire espérant que peut être il lui rendrait, puis ne tarde pas à reporter son attention sur celle
qui porte sur ses épaules sa belle province ,
celle dont les décisions importe nos choix et notre avenir .

Ses yeux se perdent un cour moment dans les siens ,
il lui fait comprendre qu'il partage son sentiment et qu'il est là , toujours là...
Il reste debout ne sachant trop qu'elle place lui incombe ,et finis par tourner son regard vers l'autel , celui ci était fleurit et déjà tout s'organiser .
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Regglys

Regglys qui venait de rentrer de MontMirail apprit qu'il se tenait une messe pour les victimes et les blessés de la guerre.

Bien que fatigué par ses 6 jours de marches enfourcha son cheval et se rendit au mans pour prier ses freres. Oui, bien qu'il ne fut pas dans l'armée, toutes les personnes combattant pour la liberté du maines était ses frères.

Il arriva au triple galot au Mans, lia son cheval a l'entrée de la cathédrale et entra.

Il vit une foule incroyable.

Il s'avança, salua Eva qu'il avait vu quelques jours auparavant. Monseigneur Yut, puis vit son frère, Shaun aupres duquel il vint trouvé place.

Hmmm, c'est terrible.

Il plongea dans ses pensées et prières. Se recueilli.

Anais

Anais et Paxi avaient fait la route de Laval au Mans, une messe y était célébrée pour honorer et prier pour tous ces valeureux soldats qui combattaient pour le Maine et pour la liberté en général.
Elle salua les personnes présentent, s’inclina devant l’Evêque, serrant très fort son enfant dans ses bras, elle l’embrassa sur le front, très sensible , des larmes vinrent couler sur ses joues, aussitôt Paxi l’entoura de ses bras et de son amour pour la réconforter.
Jamais ou grand jamais son fils ne sera un soldat elle en fit le serment….
Elle ferma les yeux et pria silencieusement pour les blesses et les morts de cette affreuse guerre, plus spécialement pour Dame Lyz, la maman de son Paxi abattue lâchement par des soldats Normands qui ne faisaient la différence entre les civils et les soldats….

Charles.diftain

Le Vicaire resta en compagnie de l'évêque en l'écoutant.

Max_premier

Il était revenu à Montmirail, on avait apparemment plus besoin de lui au Mans mais de grandes personnalités de son village avaient payé de leur vie, leur implication à cette guerre et entre autre une dame qui l'avait régulièrement aidé, une grande dame même et il se devait au moins pour elle mais aussi pour tous les autres de revenir au Mans pour dire un adieu.

Il était arrivé tardivement, juste pour entendre Monseigneur Yut appeler tout le monde à se lever et se recueillir. Il était resté avec les gueux, les vagabonds au fond de l'église. Sa place n'était pas, il l'avait compris auprès des grands du Maine mais peu importe, son esprit pour l'instant était ailleurs.

Il repensait à toutes les personnes disparues récemment et profitait de ce moment de recueillement pour faire une prière pour tous, amis, filleule et son mari et leur enfant à venir, son parrain, connaissances. La tête baissée, il ne voulait croiser le regard de personne pour l'instant, les souvenirs se bousculant dans sa tête.
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Feuilllle

Monseigneur Yut, malgré ses nombreuses activités, venait d'arriver.

Feuilllle lui sourit tristement.

... Elle s'était tenue près de l'autel, un peu en retrait, laissant l'accueil des arrivants aux bons soins des deux Vicaires, Pomme et Charles.
Pelipa et Messire Schtroumf étaient déjà installés, ainsi qu'Esquimote rejointe un peu plus tard par Elendillefin.
Elle reconnut également, bien que fugacement, Messires Shaun et Sacha,Tom et Eva, puis vit arriver la Comtesse, silencieusement suivie par un jeune garçon.
Tous étaient profondément affligés.

Déjà elle ressentait douloureusement l'absence des êtres chers, habituellement présents dans cette cathédrale dédiée aux Grands Offices. Son regard resté professionnellement vigilant avait machinalement continué à repérer ceux et celles qu'elle croisait régulièrement en d'autres temps.
Pour certains, qui n'étaient point là et pour cause, elle ne savait point encore si la mort les emporterait ou si la guérison serait la plus forte.

... Monseigneur avait demandé de se recueillir en hommage envers les Absents...

Feuilllle se remémorait pêle-mêle une répartie de Cdent, un trait d'humour de son époux, un rire de Fabrice ou de Stratovarius, une réflexion de Erraa... Ou encore un sourire de Tomalebrave, une cocasserie de Raisinsecs, un bon mot de Xérès...
Avec tous, elle avait bu chopines en taverne, et elle ne connaissait pas intimement la totalité des soldats de leur armée, mais les noms n'étaient inconnus pour personne en Maine.

Puis mille pensées tournoyèrent dans son esprit, mille pensées du genre de celles que l'on préfère garder pour soi, visage baissé et cœur en berne, l’Irrémédiable accompli, l'impossible retour en arrière accentuant toujours la sensation d'impuissance.

"* Se relever, se relever, se relever encore et toujours est un des principes de haute survie le plus important de notre mission ici bas.
Quelle énergie il nous faudra à tous!
Combien de temps devrons-nous rester bloqués en Maine avant que de pouvoir secourir nos amis, nos proches, nos soldats?"*

Elle ressassait intérieurement sans arrêt l'historique de cette guerre, comparait les essoufflements évidents des antagonistes, ainsi que les raisons profondes et datant d'une autre époque d'un conflit toujours latent.
Elle notait à part d'elle les obligations de la noblesse, titre qu'elle n'avait désiré, tout en savant pertinemment ce que cela impliquait.

Tendue, elle observa un moment la Croix Aristotélicienne, qui brillait stoïquement et immuablement sur l'autel, rappelant à chacun son origine.
Ses doutes quant à la Foy heurtaient sa sensibilité et sa spiritualité ; mais elle réussit à se convaincre de la neutralité des évènements : ce n'était pas Le Très-Haut qui envoyait la guerre! Ce n'était pas Lui qui était injuste ou violent! Vindicatif ou stupide!
Non! C'était bien les humains qui utilisaient les outils octroyés par Le Divin, telles leur force et leur intelligence, pour se piéger eux-mêmes, et ce qui était encore le plus grave, entre eux!

... Elle se releva finalement, et se mit aux côtés de Monseigneur Yut, de Frère Charles et de Sœur Pomme.
Les avoir si proches lui ferait peut-être du bien.
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Yut

L’Évêque, voyant que la Cathédrale se remplissait au fur et à mesure, se dirigea vers l’Autel. Il attendit que tous prennent place pour commencer. L’ambiance qui régnait dans la Cathédrale en ce dimanche n’était pas des plus joyeuses, bien au contraire.

Mes enfants, nous sommes réunis en la Maison en ce triste jour d’automne pour honorer nos braves et valeureux soldats, ces soldats, des fidèles Mainois, qui ont été blessés, certains qui ont péri pour leur Comté, pour leur Royaume. Ces personnes sont des gens honorables, et il est important pour l’Église de leur rendre hommage, parce qu’ils sont emplis d’un dévouement et d’un courage hors du commun.

Chacun des soldats Mainois qui se sont battus dans le cadre de cette guerre sont des personnages exceptionnels, de grands hommes et de grandes femmes, qui méritent de se faire respecter plus que quiconque. Et c’est pour cela que nous sommes réunis ici, peinés, affligés d’avoir perdu des être très chers pour nous.

L’Évêque, regardant la foule, avait la larme à l’œil.

Mes enfants, pour nos amis, les membres de nos familles, nos proches, nos connaissance, bref les mainois qui sont morts et blessés présentement, recueillons nous. Gardons une minute de silence, pour penser à eux, pour prier pour eux.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Tomnissa666

Sitôt ses offices accomplis, Tom se hâta vers les écuries; l'instant suivant, il filait à bride abattue vers la cathédrale, n'ayant pas même pris le temps de se rafraichir. Il descendit de cheval et laissa le lipizzan sans même l'attacher avant d'entrer en hâte dans la cathédrale. L'ambiance de tristesse le saisit, comme à chaque messe de ce type; Il était un soldat, sa vie entière avait filé les armes au poing, à côtoyer la mort et à jouer avec elle.
Tel n'était point le quotidien de toutes ces gens, bouleversées par la perte d'êtres chers. Le Salentin prit place en silence, après un salut discret aux présents, avant de se recueillir en attendant l'office.
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Qu'importent les honneurs, mon honneur se nomme loyauté.

Maelia...

Journée qui commence, matin qu'elle aurait aimé qu'il ne commence pas..
Mais il faut avancer, lutter, prendre sur soi, apprendre de ses erreurs aussi.
Là n'était pas la question ce jour.
Ils étaient morts, il avait fallu les envoyer là-bas, elle n'aurait pas voulu le faire, elle non plus d'ailleurs, elle, la comtesse, son amie.
Un jour à elle même elle s'était dit que c'était les envoyer à la mort.
Et voilà que la nouvelle était arrivée, beaucoup de blessés mais pas seulement. Des amis, pour certains, de la famille pour d'autres.
Des larmes qui allaient couler alors qu'ils auraient pu éviter ça..

C'est en soupirant, le cœur gros qu'elle se rendit à la cathédrale.
Elle avait un peu attendu son brun mais il était l'heure.
Il comprendrait qu'elle n'avait pas pu l'attendre.

Alors elle arriva sur le parvis, monta les marches, regarda le ciel, les yeux chargés d'émotion puis s'avança doucement inclinant la tête devant tout le monde.
Oui il y avait du monde..pour cet hommage, ce dernier au revoir pour certains.

Elle avança vers l'autel, posa un genou à terre, recroquevilla sa tête contre elle, ferma les yeux, pria quelques instants en silence puis se redressa et se retourna cherchant une place.

Elle aperçu Karyaan et Paul debout à ses cotés, elle s'avança et s'assit à coté d'elle, un simple regard, tout s'y lisait dans ce regard, elle pose une main sur son épaule.

Elle ne savait pas si elle pouvait s'asseoir ici mais elle se déplacerait si la place était prise.

Regard dans le vide ensuite, elle crois ses mains devant elle et attendit...

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Eva51

La brune ne voulait pas venir... Elle ne gardait pas un bon souvenir de cet endroit... La dernière fois qu'elle avait franchit le seuil de la cathédrale... c'était... pour rendre hommage au Capitaine Royal Squalow... qui était un ami avant tout... Alors non, elle ne voulait plus y retourner... Mais elle devait le faire, pour eux... Eux... qui se sont battus, se battaient, et se battraient encore... Eux... qui sont tombés au combat...

Elle prit le temps d'épousseter son uniforme, rassembler les deux ou trois boucles échappées durant sa course, et se signa, le cœur lourd, avant de passer le seuil...

Bon nombre était déjà présent... Elle leur fit un signe de temps pour les saluer, visage impassible, avant de s'installer au fond dans un coin, loin des regards... pour ne pas qu'ils la voient craquer... une fois de plus...

Mains jointes, elle pria intérieurement en attendant le début de l'office...
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Karyaan

Flow...

Mains ouvertes en coupole, l'eau, s'écoulant entre ses doigts. Regardant le ruissellement du liquide qui s'échappe, incontrôlable, imprenable, insaisissable. Elle ferma les yeux et posa ses poings serrés de par et d'autre de la vasque de porcelaine où elle se rafraichissait le visage après une nuit sans sommeil.
Tête baissée, cherchant à rassembler tout ce qui s'effritait irrémédiablement, tout ce qui s'écoulait sans qu'elle puisse rien y faire. S'échappant, hors de contrôle.
La guerre, la folie, la mort...
Son peuple s'était soulevé, s'était uni pour faire front et partir apporter une pierre à l'édifice d'une victoire aujourd'hui chancelante.
Elle avait accepté et les avait aidé.
Perle saline glissant sur peau diaphane et qui lentement tombe sur le blanc ivoire de la porcelaine se mêlant à l'eau calme.
Déchirure qui en devient nauséeuse, alors que les visages, de ces noms apposés sur une liste mortuaire, se rappelaient à elle.
Poings qui se serrent d'avantage à s'en faire péter les phalanges, parce qu'elle sait qu'elle est responsable. Que malgré tout, elle aurait pu éviter ça. Éviter qu'ils partent et qu'ils ne reviennent pas...
Insaisissable
Incontrôlable
L'écoulement des événements qui lui échappent comme cette eau indomptable qui lui fait face en ce matin d'une fin d'octobre endeuillée.

Ouvrant lentement les yeux, faisant face à son reflet, elle inspira profondément et se redressa. Réajustant sa robe bleu nuit, couleur de deuil, brodée du blason du Maine sur l'épaule gauche, elle rejoignit Paul, son page de neuf ans qui l'attendait sur le parvis du Palais, près du carrosse comtal.
S'approchant de lui, elle le passa son bras sur son épaule et lui sourit tendrement, parlant doucement, comme une mère épuisée parle à son enfant sage.

Udos orn z'hin, dos ssinssrin al ?
(Nous allons marcher, tu veux bien ?)

Il n'aimait pas la voir comme ça. Inquiet, il l'était c'est certain, mais que pouvait-il y faire lui, petit homme bien trop jeune pour l'aider à supporter tout le poids d'une charge bien trop lourde ?
Il lui sourit alors, et inclina la tête en signe positif.
Ensemble, ils marchèrent jusqu'à la cathédrale, en silence. Nul besoin de mot pour communiquer. Juste être présent l'un à l'autre, côte à côte. Et puis comme elle ne pouvait pas être armée dans ce genre de manifestation, c'est lui qui portait sa lame gravée de la Licorne.
Ils arrivèrent aux abords de l'édifice, montant les marches du parvis, elle passa de nouveau son bras sur son épaule. Geste inconscient d'un besoin de soutien pour leur faire face, pour ne pas être seule.
Marchant le long du couloir central, visage impassible, masque de marbre qu'elle n'a pas le choix d'arborer pour se protéger.
Croisant le regard de ceux qui lui sont proches, eux seuls capable de déceler dans le sien tout ce mal être qui lui vrille les entrailles à en vomir de haine contre la fatalité de la vie.
Rejoignant la place qui lui est sienne, elle s'assit en silence. Paul restant debout à sa gauche, légèrement en retrait.
Puis son regard de brume se posa sur l'autel, perdu dans le vide de tout ce qu'il allait encore falloir encaisser en silence.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."

Pomme

Pomme était revenue à la Cathédrale en ce dimanche matin afin d'officier en compagnie de ses collègues.

Le jour était clair, et Pomme allait bientôt mettre en terre sa marraine adorée. Lysesl serait sa première cérémonie. Un grand honneur quoique très triste.

Pomme était postée avec les officiants et accueillait les fidèles qui venaient pour la messe.

Bonjour à tous mes enfants !

Shaun

Shaun manquait énormément de temps pour venir jusqu'à la cathédrale mais cette fois ci
il trouva une place dans son emploi du temps chargé pour venir rendre hommage aux courageux soldats tombés au combat.

La guerre fessait rage, il y avait des pertes et de la tristesse qui se ressentait dans tout le Comté.
Le Comté pouvait faire face à cet guerre si il n'y avait pas certaines préfèrent penser à leur petite personne,
oubliant que tout le monde était dans même pétrin.
Mais il faut de tout pour faire un Comté..
Le temps n'était pas au rendez-vous, normal pour un jour comme celui ci.

Shaun entra dans la cathédrale, il jeta très rapidement un coup d'oeil autour de lui et vit quelque têtes qu'il connaissait très bien.
Il n'avait pas la tête à parler.
Il part s'assoir au fond de la Cathédrale, baissant la tête en ce jour de tristesse.

Il restait plus qu'à attendre la suite de la cérémonie.
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Sacha9843

Sacha arriva au Mans Puis il vue la cathédral puis entra et vus peli et schtoumpt et esqui il les rejoingna et leur dit en chuchotant `Coucou vous allez bien " Puis sassi a coté d'eux .

Puis pria pour tous ces amis .
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Charles.diftain

Le jeune Prélat leur fit un sourire, puis attendit.

Elendillefin

C'est au galop que Len arriva à la cathédrale, quelques instants après Esquimote.

Pour une raison qui n’était évidente que pour un animal comme lui, Alonzo avait refusé obstinément de traverser un gué pourtant presque à sec. Ce n'est qu'au bout d'une longue bataille pendant laquelle Len s'était montré plus obstiné que sa monture que le cheval accepta enfin de mettre un pied dans l'eau.
Il avait ensuite fallu forcer l'allure pour revenir sur Eole qui ne les avait pas attendus.

C'est donc en nage que Len entra dans la cathédrale, persuadé que la cérémonie serait déjà bien entamée.

Ha ouf! je ne suis pas le dernier!

Il repéra rapidement Esquimote et alla s'installer auprès d'elle.

Désolé, mon coeur, Alonzo a encore fait des siennes.Quand je rentre, j'en fais du pâté, c'est sûr!

Il porta son regard sur l'autel décoré pour la circonstance et sourit en reconnaissant l’œuvre de leur amie Feuilllle.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Schtroumpf

Schtroumpf entra dans l'église, l'air plus sombre que la nuit encore bien là, de bon matin.
Il en avait les mâchoires crispées, les muscles tendus comme des cordes de violon.
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Accro à la CAM, juge en tandem, en place arrière évidemment (pédale!)

Charles.diftain

Père Charles était déjà présent en la Cathédrale en compagnie des officiants. C'était un jour important à ses yeux, car il allait pour la première fois, célébrer cette messe en compagnie de prélats de sa Province. Il vit au loin le maire du Mans, Schtroumpf, un bon ami à lui, qui avait l'air tendu. Père Charles le comprenait très bien, en ces temps de guerre.

Esquimote

C’est au petit matin qu’elle quitta les remparts de laval, monté sur Eole qui l’emmena au galop vers la ville du Mans.

Sa monture confiée à un palefrenier ainsi que son bouclier et ses armes, elle arpenta les marches de l’église, non sans jeter un coup d’œil alentour afin d’apercevoir Len dans les parages. Transie de froid par la nuit au campement, c’est en resserrant sa cape de laine qu’elle salua d’une inclination de la tête le nouveau Diacre et la damoiselle Pomme sur le parvis suivit d’un bonjour.

Etait-ce l’humidité où le son grave du glas qui l’a faisait frissonner ? Elle n’aurait su le dire en cet instant.

Du bout de la nef, elle eu la bonne surprise de voir que l’édifice avait été fleuri et que les cierges brûlaient. Choses auxquelles Monseigneur l’évêque ne pensait pas et cela en était bien désolant, rendant les offices froids et peu accueillants.

Mais en ce jour, elle reconnut la touche féminine de Feuille. Des fleurs et milles lueurs. Avant d’aller prendre place, elle bifurqua vers la travée où un porte-cierges illuminait de milles feux. Prenant une fine bougie, elle l’alluma à la flamme d’une autre et la plaça. C’est en silence qu’elle pria pour tous les blessés et les morts de cette foutue guerre.

Une flamme brillait pour chaque vie suspendue encore à un fil.

Chose faite, elle arpenta la travée pour se rendre vers les rangs où déjà était installés schtroumpf et Pelipa serrant son enfançon. C’est vers cette dernière qu’elle vint prendre place.
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Feuilllle

Dimanche matin.

Les cierges illuminaient déjà transept et Maitre-Autel, tandis qu'elle grimpait calmement une multitude de marches amenant au clocher : elle préférait sonner les cloches de la-haut, négligeant le système ingénieux qui permettait de le faire d'en bas : c'était plus ardu, cela paraissait plus lourd à activer.
Elle souriait en observant toutes les lumières de cire.

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Les flammes vacillantes tremblaient dès qu'une personne les frôlaient, pour continuer modestement leur merveilleuse clarté sans jamais la cesser.

Lorsqu’en fin elle atteignit le sommet de la cathédrale, un pâle soleil se levait, chassant de ses ors et ses pourpres les derniers lambeaux du ciel nocturne.
La journée serait encore douce et peu de nuages s’annonçaient.

... De si haut, la vue était superbe, et l'on pouvait admirer différemment qu'au sol l'avancée de la saison sur la forêt environnante : les feuillus commençaient à se dépouiller, mais les teintes riches automnales peignaient des îlots de rouges et de jaunes variés, cernés des verts profonds ou légers des caducs.

Elle redescendit quelques marches et atteignit le palier de tirage.
s'empara des cordes et les secoua rythmiquement, doucement d'abord, puis plus vivement.

Le triste son du glas commença.
Les cloches appelaient à présent les Mainois et les Mainoises de toute condition à venir saluer le courage de leurs Soldats.

La cathédrale entière vibrait de ce palpitement de bronze, s'associant ainsi aux battements de cœur des humains.
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Pelipa

Pélipa serrait fort son bébé dans ses bras. Tous ces évènements étaient tristes et l'avait prodondément changé. Elle avait fait la route assez rapidement.

A peine arrivée au Mans, elle se dirigea vers la cathédrale.
Etre près de ces amis en ces temps difficiles et prier pour ceux blessés ou morts.

Poussant les battants de l'édifice, elle regarda autour d'elle. Elle était la première.

Plongeant le bout des doigts, elle signa et avanca dans l'allée. Elle choisit un siège au milieu de l'allée.
Posant son nourrisson sur ses genoux, elle l'enroula dans sa cape pour ne pas qu'il est froid.

Elle regarda autour d'elle en attendant.

Pomme

Pomme avait été conviée à participer à une messe à la Cathédrale.

La veille, les officiants se réuniraient pour préparer la cérémonie.
En plein milieu d'après-midi, Pomme se dépêcha de se rendre à la Cathédrale.

Elle salua tout le monde.

Pardon pour mon retard, la Mairie se devait d'être protégée...

Feuilllle

Elle revint tardivement dans la soirée, déjà embellie de myriades d'étoiles qui cloutaient le ciel, sa dalmatique repassée un tant soit peu.
Pas un nuage n'étouffait la splendeur de la nuit, froide et pure comme un diamant.

Elle croisa Pomme dans la nef, elle devait préparer les plateaux pour le Partage du pain, et lui murmura un mot d'accueil et lui sourit.
Elle alla rapidement ensuite vers la sacristie pour rapporter les vases.

En garnissant des bouquets et des feuilles d'automne le Maitre-autel, elle songeait que l’affliction serait grande à cet office.

Elle devait songer aussi à prévenir le bedeau pour faire sonner le glas, l'Appel des cloches serait triste, mais il était nécessaire : nul ne pouvait ignorer qu'une armée était morte, que la plupart des Soldats faisaient tout pour choisir de continuer leur mission sur Terre, mais que cela devait être vraiment difficile pour certains.
Old avait son anniversaire ce jour, à peine de quoi se nourrir sur lui, mais il pouvait travailler. Et il n'avait que quatre jours d'incapacité.
Mais c'était loin d'être le cas pour tous d'après ce qu'elle avait pu apprendre. Les pigeons semblaient voler plus que de coutume ces temps-ci..
Et la menace invasive était toujours aussi présente dans les esprits.

Elle n'avait guère envie de croiser le regards des Mainois pour y lire le même affolement ou le même peine qu'elle avait eues à l'annonce de la défaite de l'Armée Mainoise.
Mais elle n'avait pas le choix.

C'est en finissant l'ornementation (elle demanderait aux enfants de chœur d'accrocher les deux gros bouquets sur les piédestaux surélevés des absides dès la lecture du Pardon) qu'elle réalisa ce que cette messe signifiait : La Foy, ritualisée dans un office spécial, rendrait la force et l'espérance à tous : par le rassemblement et le partage des émotions, la peine serait transformée en espoir, et la puissance de l'espoir n'était plus à démontrer. C'était une flamme autrement plus éclairante que leurs simples chandelles utilitaires!

Le Maître-Autel était enfin prêt...
Les nouveaux Arrivants avaient déjà nettoyé à fond les Objets du Culte, et la Croix Aristotélicienne cyan y resplendissait, bien au centre.

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... Il était trop tard pour repartir dans sa demeure.
Elle sortit sur la place, enfourcha son cheval, puis se rendit chez une amie du Mans pour y passer la nuit.
Ainsi elle serait là très tôt le lendemain matin pour sonner les Dames de Bronze, dont le langage serait en rapport avec l'évènement.
Et oui : elle venait seulement de se souvenir qu'elle ne connaissait plus de bedeau dans sa propre région!
Ce serait donc elle qui tirerait les cordes reliées aux heurtoirs pour appeler les Fidèles et Croyants.
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Feuilllle

Soulagée par la vivacité de Monseigneur, enfin pouvant se dépenser et penser plus positivement, elle s'empressa d'aller ouvrir le gros Livre des Vertus en " marquant" les bonnes pages à l'aide de fils de chanvres de teintes diverses.
Elle était toujours bouleversée, mais le fait de s'activer faisait perdre des forces à la vilaine pensée de la défaite et de la mort.

Elle eut un pauvre sourire envers Charles, puis s'en alla sans perdre de temps errer d'un bon pas dans les collines avoisinantes.
Cueillir des plantes pour décorer les autels lui avait toujours plu. Et cela l'apaisait.
Cette échappée lui rappela les bons souvenirs du passé, dans cette cathédrale et dans l'église de Laval, l'année précédente.

... Il régnait sur la région une douceur automnale, accentuée par un soleil qui devenait plus pâle au fil des jours, et moins chaud.
Un légers frimas , éphémère comme un sucre blanc saupoudré sur les galettes, crissait parfois à l'aurore sous les pas. Mais c'était la mi-journée, et les reflets d'ombre et de lumières accompagnaient sa réflexion spirituelle : elle réfléchissait déjà à son sermon.

Elle collecta de quoi composer plusieurs bouquets colorés,et odorants ,*" - les teintes gaies feront "la gnée" aux douleurs du moment...* Se disait-elle tristement.

Elle associa les tiges toujours fraiches de menthes velues, parfumées discrètement et claires, à quelques branches rougies de baies de sorbier des oiseaux, aux grandes marguerites jaunes d'arnica, et aux jeunes colchiques blanches comme neige, et enfin ajouta des asters mauves, bien garnis de leurs petites coroles graciles et fines.

... Elle déposa le tout dans la sacristie, convenablement étalé sur les tréteaux placés sous les vitraux donnant sur les jardins du presbytère.

Quelques feuilles d'érables ramassées au creux du petit bois viendraient dorer et empourprer le maitre-autel.
Elle retourna vers l'autel, et changea immédiatement les cierges bénis amenuisés par leurs utilisations précédentes, pour qu'ils brillassent plus fortement, et de plus haut : ils illumineraient ainsi davantage la Demeure Du Très-Haut.

"- Nous avons tous besoin de clarté, après cette sévère et terrible leçon de guerre !"

Pensait-elle les larmes aux yeux.

Elle alla quérir les vases sur l'autel, les nettoya et les garnit.

Elle les placerait tout à l’heure, car une idée parasite la figea une minute sur place : sa dalmatique n'était guère présentable, marquée de plis au possible!
Tant pis, elle devrait faire avec, de toute manière elle n'avait pas d'aube de rechange.

Elle sortit de la cathédrale, rapidement, secouant de sa cape quelques feuilles tombées des branchages.
Elle devait repartir chez elle et sortir de son coffre sa tenue dominicale : elle l'étendrait bien à plat ; en l'humidifiant un peu sur les plis, elle se dériderait un peu!

"- Allons Éclipse, au galop! Nous devons faire vite et revenir à temps décorer l’autel!"
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Feuilllle

Ce fut comme un souffle salvateur : ils seraient déjà trois à officier, sinon davantage.
Ils n'auraient tous qu'à suivre leur cœur et leur Évêque.

"- Monseigneur Yut, reprit t-elle plus calmement, êtes-vous ici ?"
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Yut

L'Évêque était dans une petite salle annexe à la Sacristie, qui se trouvait en la Cathédrale. Cette salle était verrouillée à clefs et personne sauf lui pouvait y aller. La salle servait à entreposer les vêtements liturgiques, les tapisseries multiples, les calices et autres. Il entendit au loin un voix féminine, qu'il reconnu comme étant celle de son Archidiconesse Feuilllle. ''Monseigneur, Monseigneur Yut! Vous êtes ici?'' et elle ne s'arrêtait pas. Sortant et rejoignant le choeur, il vit Feuilllle ainsi que le Père Charles, Vicaire du Mans. Ils avaient l'air effarés, et il les comprenait. La situation était grave, c'était vrai.

Oui, oui, je suis là. En effet, nous devons préparer une messe. Laissez-moi aller revêtir mitre et chasuble. Pendant ce temps, préparez l'Autel et le Livre des Vertus. Nous officierons comme ceci:
Accueil: Moi avec Feuilllle
Pardon: Pomme
Credo: Charles
Extrait du Livre des Vertus: Charles
Sermon: Feuilllle/cloturé par moi
Partage du pain: Pomme
Envoie: Moi

Dès qu'on sera prêt, on ira sonner les cloches et accueillir les fidèles.

Il inclina légèrement la tête puis repartit, pour s'habiller correctement et se préparer.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Charles.diftain

Il faut agir sans tarder.

Schtroumpf

Belle cérémonie et Schtroumpf était content pour Charles et de son engagement pour la vie
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Accro à la CAM, juge en tandem, en place arrière évidemment (pédale!)

Yvondelaroulette

Avant que tout le monde ne remonte l'allée centrale en direction de la sortie, l'Ombre verte quitta l'édifice religieux, tout aussi discrètement qu'elle y était entrée.
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Feuilllle

La cathédrale était silencieuse, quelques personnes isolées priaient, sans doute pour des proches éloignés...
Des proches éloignés? La guerre sans doute...

Elle se dirigea vivement vers la sacristie, il ne fallait point attendre !
Il y avait une sorte de fébrilité dans son pas, plus tremblant qu'à l'accoutumée.

Une armée décimée n’était pas chose facile à absorber...
Allaient-ils perdre beaucoup de leurs gens? reviendraient-ils nombreux?
Il fallait prier.

Prier pour eux, pour elles, pour les épées ensanglantées, pour les chairs martyrisées, pour accompagner les râles de souffrance, pour les chevaux à terre, pour les âmes défuntes, pour les médicastres qui devaient se montrer forts, pour les apothicaires et préparateurs de potions durement sollicités, pour ...

Elle s'arrêta un instant, prise de vertige, mince silhouette vacillante, debout cependant presque arrivée devant la sacristie.

Elle reprit son cheminement dès le malaise passé, pâle et frémissante comme un épi de blé dans le vent, et sans même se présenter, gémit en ouvrant la porte :

"- Monseigneur, Monseigneur Yut!
Monseigneur Yut, êtes-vous là? Il faut que nous officions, que nous rassemblions dans la Foi et l’espérance envers Le Très-Haut tous ceux et celles qui sont encore là, Monseigneur, nous devons faire une messe!
Notre armée est décimée Monseigneur Yut, vous devez le savoir déjà, nous devons renforcer les âmes des vivants et accompagner celles des morts!
Nous devons agir sans tarder Monseigneur!"

Elle entendait toujours au fond de son cœur le fracas et la poussière des champs de bataille, qu'elle avait vus un jour, et qu'elle n'avait jamais pu oublier...
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Charles.diftain

Je vous remercie Monseigneur !

Yut

L'Évêque serra la main à l'homme nouvellement ordonné, puis il rejoint l'Autel.

Allez en paix, tous!
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Yut

Voilà, c'était à deux cheveux de se terminer. le Frère Charles allait être ordonné. Les voeux étaient prononcés. Il ne restait que la fin, mais c'était somme toute le plus important de la cérémonie.

Que l'Eau aristotélicienne purifie et donne bénédiction à ce serviteur du Très-Haut !

Le futur prêtre était à plat ventre dans le centre de l'Église. L'Évêque le regarda, puis leva les yeux au plafond et dit:

Béni ton serviteur, Ô Très-Haut et octroi lui ta protection et ta faveur.

Charles se releva pour se positionner à genoux, puis l'Officiant posa ses mains sur la tête du candidat à la prêtrise, toujours au centre du cercle.

Que l'Ether aristotélicien achève lui-même en toi ce les autres éléments ont débutés. Frères, avec tous les saints qui intercèdent pour nous, confions à la miséricorde de Dieu celui qu'il a choisi comme prêtre.
Par l'imposition de mes mains et l'Ether aristotélicien, reçoit les pouvoirs de ton ministère et guide les fidèles aristotéliciens par l'exemple de Christos et d'Aristote afin de les aider à accéder au Paradis solaire.

Deux jeunes bedeaux arrivèrent alors, un portant une chasuble, l'autre une étole.

Relève-toi , prêtre de la Sainte Église Aristotélicienne. Ici te sont remis les insignes de ta récente ordination à la prêtrise. Mes félicitations, mon Père!
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Yut

Heureux que la cérémonie avance, heureux pour son cousin parce qu'il arrivait à quelques minutes de franchir l'étape -probablement- la plus important de sa vit, il dit:

Que l'Air aristotélicien purifie et donne bénédiction à ce serviteur du Très-Haut !

Une nouvelle fois, il fit une pause.

Face à l'eau symbole de pureté, promets-tu de partager de tout ton coeur, de toute ton âme et sans aucune restriction mentale les préceptes de l'éthique aristotélicienne qui consiste principalement à trouver le juste milieu entre abstinence et débauche ? Promets-tu de tout ton coeur, de toute ton âme et sans aucune restriction mentale de refuser de sombrer dans le péché en cultivant les vertus et en luttant contre les vices ?
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Charles.diftain

Face à l'eau symbole de pureté, je promet de partager de tout mon coeur, de toute mon âme et sans aucune restriction mentale les préceptes de l'éthique aristotélicienne qui consiste principalement à trouver le juste milieu entre abstinence et débauche ?

Je promet de tout mon coeur, de toute mon âme et sans aucune restriction mentale de refuser de sombrer dans le péché en cultivant les vertus et en luttant contre les vices ?

Charles.diftain

Charles vit Enora pénétrer dans la cathédrale puis lui sourit. Il attendit que Mgr Yut poursuive l'office.

Yut

L'Évêque vit une ombre entrer dans la Cathédrale, mais ne put remarquer de qui il s'agissait. Il était tout de même heureux que cette dernière se soit faite discrète. Il répondit au Frère Charles.

Que la Terre aristotélicienne purifie et donne bénédiction à ce serviteur du Très-Haut !

Encore une petite pause.

Face à l'odeur de l'encens qui chasse les mauvaises émanations, promets-tu de respecter de tout ton coeur, de toute ton âme et sans aucune restriction mentale les préceptes du droit canonique de notre Sainte Eglise Aristotélicienne ? Promets-tu d'aider les enfants de Dieu à échapper à l’Enfer lunaire en les éloignant de toute hétérodoxie ?
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Charles.diftain

Face à l'odeur de l'encens qui chasse les mauvaises émanations, je promet de respecter de tout mon coeur, de toute mon âme et sans aucune restriction mentale les préceptes du droit canonique de notre Sainte Eglise Aristotélicienne !

Je promet d'aider les enfants de Dieu à échapper à l’Enfer lunaire en les éloignant de toute hétérodoxie !

Charles.diftain

Charles écouta les paroles de l'Évêque, puis, répondit à sa question.

Face à la flamme du brasier qui monte vers le ciel, je promet de vivre en communion avec l'oeuvre de Christos ainsi que dans le respect et l'obéissance de la hiérarchie de notre Sainte Église Aristotélicienne !

Yut

Que le Feu aristotélicien purifie et donne bénédiction à ce serviteur du Très-Haut !

Petite pause pour que tous puissent imprégner les paroles, et parce qu'une autre question allait être posée.

Face à la pierre taillée, socle fondateur sur lequel repose toute l'architecture de l'édifice de notre Sainte Eglise Aristotélicienne, veux-tu consacrer ta vie à suivre le chemin illustré par les paroles d'Aristote ? Promets-tu de vivre en communion avec tes collègues dans le respect et l’obéissance de la Foi et de notre dogme pour la vie ?
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Yut

En acceptant cela, tu suivras le chemin tracé par Christos, tu suivras l’Appel d’Aristote. Tu voueras toute ta vie au Très-Haut, et ce de la manière la plus haute.

Il se tourna vers les personnes présentes.

Mes enfants,
En vérité, je vous le dis, souvenez vous que l'amitié est ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre. Car sans amis personne ne choisirait de vivre, eût-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capable à la fois de penser et d'agir.
En vérité, souvenez que l'Amitié aristotélicienne est le plus grand des biens !
Et c'est à cette amitié que notre Frère vient à l'instant de se consacrer, pour son plus grand bonheur, et pour le nôtre.

Au centre de l'église aristotélicienne, le postulant à la prêtrise médite à genou au centre d'un cercle tracé autour de quatre colonnades sur lesquelles reposent des objets de belle facture. Une vasque d'eau pure pour l'eau, un petit brasier pour le feu, une pierre taillée pour la terre et un encensoir pour l'air sont les symboles des quatre éléments de la théorie aristotélicienne. Le cercle et le futur prêtre figurent eux le dernier élément mystique : l'Éther, symbolisation de l'âme et de la présence du divin en toute chose.

L'Évêque s'avança donc vers le jeune homme.

Face à la flamme du brasier qui monte vers le ciel, promets-tu de vivre en communion avec l'oeuvre de Christos ainsi que dans le respect et l'obéissance de la hiérarchie de notre Sainte Église Aristotélicienne ?
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Charles.diftain

Face à la pierre taillée, socle fondateur sur lequel repose toute l'architecture de l'édifice de notre Sainte Eglise Aristotélicienne, je veux consacrer ma vie à suivre le chemin illustré par les paroles d'Aristote ! je promet de vivre en communion avec mes collègues dans le respect et l’obéissance de la Foi et de notre dogme pour la vie !

Yvondelaroulette

Doucement, sans faire de bruit, du moins en essayant de ne pas en faire, Enora entra dans l'édifice où une cérémonie était en train de changer la vie d'un homme. La changer? Non pas vraiment, l'homme suivait seulement la voie qui lui semblait être la sienne.

L'Ombre verte resta l'épaule appuyée sur l'un des piliers près de la porte de la cathédrale et suivit la cérémonie. Elle sourit doucement en entendant les réponses du postulant à la prêtrise. Elle avait eu peur qu'il ne fasse une bêtise en laissant tomber cette voie qui était la sienne.

Elle resta encore un peu pour suivre la fin de l'ordination de Charles.
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Charles.diftain

Je déclare devant l'assemblée mon intention de recevoir cette charge. Ainsi, je veux être consacré à la prêtrise de l'Église Aristotelicienne !

Yut

L'Évêque acquiesça, puis reprit sur une voix forte.

Veux-tu accomplir ta mission de prêtre avec charité et simplicité de cœur, pour aider ton évêque, et faire progresser le peuple aristotelicien ?
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Charles.diftain

Charles répondit.

Je veux accomplir ma mission de prêtre avec charité et simplicité de cœur, pour aider mon évêque, et faire progresser le peuple aristotelicien !

Schtroumpf

Charles m'a dit hier, tu peux venir, c'est ouvert à tous, alors, ayant un peu de temps, je rentre dans l'église et sans bruit, je m'avance et m'assois au premier rang.

Malheur, la chaise craque! deux paires d'yeux étonnés me regardent.
Je rougis, sourit avec un haussement d'épaules, et me tasse sur ma chaise.

Je suis tout ouïe.
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Accro à la CAM, juge en tandem, en place arrière évidemment (pédale!)

Yut

Il sourit à Charles.

Fort bien, commençons.

Il se dirigea vers l'Autel.

Commençons la cérémonie, comme à l'habitude, en récitant la confession, pour laver nos péchés.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Charles.diftain

Charles récita la confession.

Yut

À présent, récitons le Credo, pour affirmer notre Foy.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Charles.diftain

Yut

Aujourd'hui est un jour particulier pour le jeune Charles.Diftain. En effet, ce dernier se fera ordonner. Frère Charles, venez.

Charles.Diftain: Me voilà

L'Évêque, souriant, repris la parole.

Fils bien-aimé, avant d'être ordonné prêtre, il convient que tu déclares devant l'assemblée ton intention de recevoir cette charge. Veux-tu être consacré à la prêtrise de l'Église Aristotelicienne ?
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Yut

L'Évêque du Mans entra dans la Cathédrale de son Diocèse et alla se préparer pour la prochaine ordination de Charles Diftain. C'était le toute première fois que le jeune Prélat faisait une ordination, mais il savait comment s'y prendre. Ressortant de la sacristie avec tous ses habits liturgiques, il salua Mitiak et se dirigea vers le Parvis, attendant que son cousin arrive, pour son ordination.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Charles.diftain

Charles Diftain arriva dans la Cathédrale, l'Evêque Yut était déjà présent en compagnie d'un autre homme qui faisait sonner les cloches.

Bonjour ! je suis vraiment content d'être en ces lieux, et aussi content de te voir, mon cousin. Me voilà enfin prêt à être ordonné Prêtre de la Saint Église. J'attends comme il se doit.

Maelia...

Sa journée, sa course folle se finissait.. ou pas...
Elle devait se rendre à la cathédrale pour la cérémonie pour le conseil.

Elle passa par la taverne chercher ses amis et collègues en taverne, la belle Comtesse et le beau roux Zuto..

Une tenue adéquate simple, ses cheveux attachés en chignon bien serré.

Elle lâcha ses compères puis salua Yut sur le parvis, entre tranquillement dans la cathédrale, salue Enora déjà là, et voit Feuillle et Esquimote se recueillir, les saluera plus tard.

S'assoit et attend le début en fermant les yeux, lasse et fatiguée..

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Mitiak

Aujourd'hui s'était un grand jour, un homme allait se faire ordonner. Mitiak n'avait jamais vue cette cérémonie et il était particulièrement enthousiasme de voir comment cela allait se passé.

On lui avait souffler que s'était monsieur Charles.Diftain qui se faisait ordonner aujourd'hui. Mitiak comme a son habitude alla sonner les cloches.

DING DONG DING DONG

Yvondelaroulette

Enora avait été appelée à la cathédrale, comme les autres, malgré le fait qu'on ne soit pas dimanche. C'est donc non pas endimanchée mais dans sa tenue de travail - blanchie par la farine de la boulangerie et un peu terreuse des heures passées au champ - qu'elle se rendit à la cathédrale.
En montant les marches, elle se demanda si un jour, elle pourrait à nouveau entrer dans un édifice religieux pour... Non, ce rêve s'éloignait à mesure que les jours avançaient.

A peine entrée, elle vit Monseigneur Yut qu'elle salua respectueusement avant d'aller s'assoir sur l'un des bancs de l'édifice en prenant soin de ne pas déranger dames Feuillle et Esquimotte qui se recueillaient.
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Esquimote

Voici quelques jours que les funérailles de Michel de Villefort avaient été annoncées. La cérémonie était fixée pour ce dimanche. Il lui avait été demandé de faire préparer des gerbes.

Après renseignements, il lui avait été rapporté que les fleurs préféré du défunt était la tulipe..Septembre n’étant plus la saison de cette fleurs, la tâche fût ardue.

Ayant couru les bouquetiers et autres chapeliers, elle avait réussi à confectionner quelques bouquets de tulipes associé à des iris.

Plusieurs grandes gerbes composées de roses essentiellement furent amenées de bon matin.

Les lourds vantaux laissèrent passer un petit groupe de villageois les bras chargés de couronnes de fleurs.

Ces gerbes là, aux tons blanc et jaunes, accrochons les donc sur les piliers, les vases de tulipes… peut être aux pieds des piliers.

L’allée est prête.

Voyons, cette gerbe

de roses rouges et tulipes blanches

Et celle là

de roses rouges et de lys.

Et ce coussin

déposez le là en attendant le cercueil.

Laissons les proches du défunt disposer les couronnes à leur convenance.

Merci à vous de votre aide.

Une fois l’église fleurie, tous se dispersèrent afin de se préparer pour la cérémonie funèbre.
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Yut

L'Évêque entra pour la messe dominicale, qui n'en était plus une, car débordé il n'avait pas pu être en la Cathédrale ce Dimanche. La messe, qui serait aussi pour la bénédiction du Conseil. Il n'eut même pas le temps de contacter Mitiak pour les cloches, parce que tout de même, on avait attendu déjà 24h de trop. Il revêtit ses habits en la Sacristie, pendant qu'un bedeau allait sonner les cloches, puis sortit sur le parvis accueillir les fidèles.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Feuilllle

Elle passa sans mot dire le long de la Nef, s'assit en murmurant un psaume, profondément triste : deux des plus pétillantes figures du Maine étaient parties rejoindre Aristote et Christos.

Avant-hier, elle avait reçu un pigeon cerné de noir, de Bradwen, l'avertissant qu'en allant participer aux funérailles d' Honoré Saint Cyr, il s'était endormi un soir tranquillement pour se réveiller le matin, aussi tranquillement, en train de jouer aux osselets avec eux!

Le Très-Haut avait frappé à sa porte, il lui avait ouvert, et restait là-haut.
Avec Kaelig.

La guerre....
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Esquimote

Pénétrant dans l'édifice, elle aperçue Feuille qui se recueillait.

Les dernières nouvelles reçues n'annonçaient malheureusement que des décès.

Saluant Monseigneur Yut, c'est sans bruit qu'elle vint s'installer près de Feuille et se recueillie à son tour, une pensée s'envolait vers ses amis qui avaient rejoint Aristote.
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Arnaud_giboint

Arnaud posa la main sur l'épaule de Strato et lui donna l'acolade

Bienvenue dans la grande Famille Mon ami
Qu'Aristote puisse t il désormais veiller sur toi dans ses temps troublés qui approchent, et te garde en vie.

Puis plus bas à son oreille murmura

je pense que nous allons pouvoir à nouveau très prochainement redonner l'occasion à nos épées de sortir de leur fourreaux; Laval risque fort d'être aux premières loges, si la Bretagne se met en tête d'attaquer la première.
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Stratovarius

Stratovarius baissa la tête pour recevoir les quelques gouttes d'eau. Une fois finit il releva la tête et rendit son sourire à l’Évêque.
Celui-ci lui tendait maintenant un cierge et la médaille qu'il avait déjà vue à de nombreuses reprises au cou de fidèles. Il tendit les mains et prit les deux objets précautionneusement. Il releva ensuite la tête :

Je vous remercie Monseigneur.

Il se tourna ensuite vers Lego qui le félicitait.

Je te remercie, je pense en effet qu'on en aura bien besoin.

Son ami baissa ensuite la voix, Strato sourit et répondit :

J'en suis presque impatient, elle a presque du rouiller depuis le temps.

Yut

Il sortit trois cierges et trois médaillons, pour chacun des nouveaux baptisé, et les tendit à ceux-ci, un après l'autre.

Voici un cierge, que celui-ci puisse vous illuminer et vous guider dans le chemin de la Foy et de la Vertue.

Et voici la médaille du Fidèle Aristotélicien, conservez-là toujours avec vous, elle symbolise votre Foy.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Yvondelaroulette

Enora fut un peu surprise du déroulement de la cérémonie du baptême. Le sien propre et ceux auxquels elle avait assister jusque là avait été bien différent.

"Surtout le dernier...", se dit-elle en repensant à Kaelig aspergeant toute l'assemblée d'eau bénite sous le regard dépité de Bradwen. Elle soupira à ce souvenir, à l'époque certains n'étaient pas partis, d'autres étaient encore en vie. Et la guerre ne grondait pas.

Néanmoins, elle sourit à son fillot et l'embrassa sur les deux joues.

- Bienvenu dans la grande famille d'Aristote mon fillot!

Elle délassa une petite bourse de velours en en sortit une petite chaine au maillage complexe qu'elle avait commandé à son compagnon dès l'instant où Orin lui avait demandé d'être sa marraine.
Elle la lui tendit tout sourire :

- Pour pouvoir garder ta médaille toujours au plus près de ton cœur.
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Stratovarius

A la suite des autres, Stratovarius s'avança

Je reconnais en Dieu le moteur du monde, la pensée suprême et la cause efficiente et le final du monde. Je reconnais l'église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu,et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'a son autorité,seule représentante sur terre de l'Etre divin. J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de sa beauté . Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.

Yut

Le jeune Prélat aspergea d'eau les trois hommes un par un, puis dit:

Je vous baptise au nom de la Très Sainte et Universelle Église Aristotélicienne Romaine, et au nom de Dieu, Très-Haut tout puissant, pour l'amitié de tous les Saints et pour l'Amour du Père de l'Humanité.

Il fit un large sourire aux nouveaux baptisés.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Yut

Je demanderais maintenant aux futurs baptisés de s'avancer avec moi au baptistère et de réciter le Serment d'Allégeance à l'Église Aristotélicienne.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Mikelander

mike ce lève et s approche du baptistère et commence a récité

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et le final du monde.
Je reconnais l'église Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu,et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité,seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de sa beauté .
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant.

_________________

Orin

Se levant à la suite de Mike.

Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et le final du monde.
Je reconnais l'église Aristotélicienne comme mon guide dans
la connaissance de Dieu,et je jure de lui rester fidèle ainsi
qu'a son autorité,seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de sa beauté .
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant.

Maelia...

Et hop le credo qui s'enchainait
Un regard vers Mike puis elle récita :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Yut

Je vais maintenant lire un extrait du Livre des Vertus en lien avec le baptême. Vita de Christos, Chapitre XII.

Citation:

Alors, le tribun ordonna au centurion de se saisir de Jeshua, et l’officier, à la mine féroce s’approcha de nous d’un pas lent. Je respirais au rythme de la cadence de ses pas, essayant de calmer mon cœur qui s’affolait. Lorsqu’il se trouva face à Christos, le Centurion le regarda dans les yeux, intensément et assez longuement. Lorsque soudain, il ôta son casque et s’agenouilla en embrassant la robe de notre messie.

" Maître, supplia-t-il, à la plus grande surprise du Tribun, je voudrais vous suivre et faire partie de cette communauté de fidèles. Comment dois-je faire ? Je sais que je suis pécheur et que j’ai servi un mauvais maître, mais je t’en prie dis-moi comment me faire pardonner ! "

Alors Christos le releva et sous le regard médusé des romains, il prononça ces mots :
" Pêcheur, je te le dis, tu viens de faire la première chose que les fidèles devront faire ; se montrer humble et confesser leurs pêchés. Ainsi, si ton repentir est sincère, Dieu te pardonnera. "

Christos se tourna vers ses apôtres, et continua :
" Et vous, que les fautes commises par vos ouailles leurs soient pardonnées si elles viennent les confesser à vos oreilles, et qu’elles sont prêtes à en faire pénitence."

Alors, Christos s’approcha de la fontaine, et dit encore au Centurion :
" Par la grâce de l’éternel, je vais te laver de tes péchés, te ceignant d’eau, source de vie. "

Et Christos plongea ses mains jointes sous le jet de la fontaine. Il aspergea la figure du Centurion de cette eau en chuchotant ces paroles :

" Seigneur, daigne laver cet homme de ses péchés, et lui donner ainsi une nouvelle naissance parmi les croyants ! Au nom du Très Haut. Amen "

Puis, Christos nous appela à lui, nous, ses apôtres et, les uns après les autres, il nous ceignit de l’eau de la fontaine, nous faisant naître à nouveau. Il nous dit: " Mes apôtres, tant hommes que femmes, par la grâce de Dieu, vous voici lavés de vos péchés. A vous de Lui montrer que vous saurez vous montrer digne de cet honneur qu’Il vous fait, car le sacrement du baptême pourra être retiré à quiconque en trahit l’essence. "

Ce fut une journée intense que je n’ai jamais oubliée tant elle est gravée dans ma mémoire. Notre émotion était à son comble quand nous nous aperçûmes en plus que les soldats avaient déserté la place.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Stratovarius

Tout le monde était maintenant entré dans la cathédrale. Strato était assis juste devant Lego. L'heure était maintenant à la récitation du pardon. Le connétable suivit :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Yvondelaroulette

Elle sourit à nouveau à Orin, puis pris place à ses côtés pour réciter la prière du pardon à la suite de Monseigneur Yut :

- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Mikelander

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Yut

Après que tous eurent récité la confession, le Prélat dit:

Maintenant, je demanderais aux parrains et marraines de réciter le Credo, signe de notre Foy et de notre amour envers le Très-Haut.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Arnaud_giboint

la cérémonie s'avançait tranquillement, Arnaud qui se tenait derière Strato se mit à réciter le Crédo à la demande de l'Evesque, enfin réciter était un bien grand mot, disons plutôt qu'il le murmura à voix basse par peut de ne commétre quelques erreurs

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Yvondelaroulette

Après avoir récité la prière du pardon avec tout le monde, elle entama le Crédo avec les autres parrains et marraines, selon le souhait de l’Évêque du Mans.

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN
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Elendillefin

Assis à côté d'Esquimote, Len rêvassait, attendant le début de la cérémonie. Soudain, le prélat se mit à réciter le pardon, aussitôt repris par l'assemblée.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Arnaud_giboint

Arnaud après avoir saluer l'Evesque était entré dans la Cathédrale et avait pris place derrière son filleul.
A la demande de l'evesque il commença à réciter à voix basse

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Orin

Souriant à Enora :
Ca va, je me sens bien, un peu stressé peut-être mais très heureux que tu sois ma marraine !

Puis, à la demande de Monseigneur, il récita :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Maelia...

Et hop le pardon
La cérémonie commençait

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Esquimote

Chacun avait prit place. Les trois futurs baptisés, attendaient fébriles le début de la cérémonie qui ne tarda pas.

Monseigneur prenant la parole, les invita à réciter le pardon

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Maelia...

Elle courait, elle courait encore mais cette fois pour la bonne cause : le baptème de Mike, il lui avait demandé d'être sa marraine.
Elle avait évidement accepté avec une joie immense.

Le prélat avait fait d'une pierre 3 coups, il baptiserai aussi Orin et Srato.

Elle arriva sur le parvis, remis ses cheveux comme il faut, défroissa légèrement sa robe puis entra dans la bâtisse.

Elle salua tout le monde en souriant avec des accolades puis se dirigea vers Mike à qui elle souffla :

Ca va pas trop stressé?

Elle lui sourit

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Mikelander

regarde mae arriver et ce dis "ouf" elle a pas oublié

puis sourit

ca va mae ? non ca va pas trop stressé pour le bapteme mais je stressais plus que tu oublie de venir *souri*
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Maelia...

Lui glisse à l'oreille : je t'avoue que j'avais oublié que ca se faisait ici et pas à l'église de Laval en fait mais un pti piaf m'a rappelé à l'ordre vite fait bien fait et j'suis viendue vite fait bien fait tu vois

Elle pose sa main sur son épaule en souriant puis s'éloigne un peu prenant place pas trop loin de lui et attendant le début de la cérémonie

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Yut

L'Évêque salua tout le monde avec un sourire. Remarquant que tous les futurs baptisés ainsi que leurs parrains et marraines étaient arrivés, il dit à tous:

Nous allons commencer, suivez-moi à l'intérieur.

Il entra, et se dirigea vers l'Autel. S'adressant à toute la foule, mais plus particulièrement aux trois hommes présent tout près de lui, il dit:

Mes enfants, chers frères et soeurs dans la Foy, c'est une immense joie pour moi de vous voir en ce jour. Ce jour signifie bonheur, parce qu'en ce jour, nous avons trois personnes qui célébreront leur baptême. Ils entreront dans la communauté des fidèles sous peu, c'est un grand jour pour eux.

Il fit un sourire aux baptisés, puis se tourna vers la foule.

Pour commencer l'office, récitons ensemble la confession.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Orin

Il entra à la cathédrale à la suite de Mike.
Attendant sa marraine Enora qui ne saurait tarder, il salua Monseigneur l'évêque, Strato, Mike, Esquimote et Messire Giboint.

Bonjour, comment allez-vous ?

Yvondelaroulette

Enora avait été surprise de la demande de son ami, elle s'était pas attendue à se voir demander d'être sa marraine. Mais cela l'avait ravie! Dès qu'il lui avait fait parvenir le message que la cérémonie allai avoir lieu à la Cathédrale, elle se mis en quête d'une jolie tenue et d'un beau bouquet d’hortensias et de tournesols, parsemés de fleurs de lavande odorantes.

Elle embrassa sa fille qu'elle laissait à la garde de Mariotte puis pressa le pas jusque à l'édifice religieux. Elle passa la lourde porte et salua ceux qui étaient déjà présents :

- Bonjour Monseigneur. Bonjour à tous.

Un petit signe de tête respecteux vers le Prélat, un sourire à l'attention de Strato, Mikelander, Esquimote et Arnaud Giboint, et un plus grand pour son futur filleul.

Elle s'approcha de lui et lui souffla :

- Alors, comment te sens-tu en ce grand jour?
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Arnaud_giboint

Ce Vendredi etait un grand jour, Arnaud avait remis pour la circonstance les atours de son mariage, c'est donc tout de blanc vêtu et accompagnée de son épouse la douce et tendre Lyssea, qu'il grimpa les marche du parvis de la cathédrale pour rejoindre son ami Strato, l'un des très rares amis qu'il avait en Maine et compagnons d'armes de sucroit. Etre son parrain en ce jour était pour lui une joie personnelle.
Il vit Esqui en compagnie de Len qui pénétraient dans la cathédrale et se dit qu'il les saluerait plus tard, puis arrivant auprès de son amis il lui donna l'accolade.

Salut vieux frère quelle joie pour moi de t'accompagner en ce jour particulier ou tu vas enfin entrer dans la grande famille

Puis il s'avança devant l'Evesque et mit un genou à terre pour baiser la bague du Prélat. Toujours respectueux des ordres, même si, bien que combattant à l'occasion sous la bannière de l'église, il n'était point réellement enclin à la fréquentation des robes de bure

Mes respects Monseigneur.
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Mikelander

mike ce diriga vers la cathédrale quand il vit esqui il lui fait une bise

oh esqui tu es venu? je suis content de te voir ici parmis nous pour ce grand jour

il vit légo et le salua

comment va tu?

ce diriga vers sa place et salue strato

salut strato alors pret ?^^

il ce mit a ca place et attend sa marraine mae, il vit monseigneur et le salue respectueusement
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Stratovarius

Le grand jour était arrivé, Strato avait enfin eu le temps de faire cette pastorale. Un évènement qui avait fait bien long à arriver ! Il avait été légèrement anxieux au début de la pastorale, ne sachant pas trop à quoi s'attendre. Tout s'était finalement déroulé pour le mieux, de plus, il avait été entouré de deux autres conseillers. Ce qui, somme toute, était rassurant.

Le Connétable se présenta donc aux portes de la cathédrale, habillé de ces vêtements qu'il avait portés au mariage de son ami Légo. Décidément, voilà deux fois en peu de temps qu'il changeait de son noir habituel. Beaucoup de choses changeaient ces temps...

Monseigneur Yut attendait déjà sur le parvis. Strato se dirigea donc droit sur lui et le salua, souriant. Il se tourna ensuite vers l'horizon, attendant son parrain, Légo.

Esquimote

Voici quelques jours que Strato de passage à Laval, lui avait annoncé la célébration de son baptême.

Elle était restée septique, comment strato pas baptisé ? depuis le temps qu'il oeuvrait pour le Maine... Une blague.. non ce n'était pas le genre de strato..

C'est Mikelander, qui lui avait confirmé car lui aussi, en ce jour il allait à son tour faire parti de la grande famille Aristocilicienne, tout comme Orin.

Comme le dit l'adage... Ne vaut-il mieux tard que jamais ?....

C'est donc en ce Vendredi, après avoir cueilli des brassées de roses dans son champs, qu'elle arriva accompagné de Len. Les cloches résonnaient tout juste, quand ils arrivèrent au pieds de la Cathédrale.

Seul Strato était présent au côté de Monseigneur l'évêque. Gravissant les marches, elle salua respectueusement Monseigneur Yut, puis Strato à qui elle bisa la joue.

Le bonsoir mon cher Strato. Je voit que ce n'était point une blague. Tu sait je ne me serais jamais imaginer que tu n'était pas baptisé.

Je vais de ce pas poser ces roses, qui par manque d'eau, risqueraient de nous priver rapidement de leur fraîcheur.

Entrainant Len dans la fraîcheur bienfaisante de la cathédrale, elle s'affaira à répartir les roses et quelques feuillages dans des vases autour de l'autel, puis prit place au côté de Len.
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Yut

[HRP: Bonjour. Le RP se trouve ici : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1731986

]
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Yut

Le jeune Prélat entra dans la Cathédrale, pour se changer en vue du prochain baptême de trois Conseillers Comtaux. Ceux-ci avaient terminé leur pastorale et ils étaient maintenant prêts à recevoir le sacrement du baptême, dans le but d'entrer dans la Grande Famille Aristotélicienne. Il envoya un bedeau sonner les cloches et sortit sur le Parvis, pour accueillir les fidèles, mais surtout les futurs baptisés et leur parrain/marraines respectifs.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Elendillefin

Len se leva et se tourna vers Esquimote qui se tenait derrière lui, semblant plongée dans ses réflexions.

Il la prit par la main et la fit passer devant lui pour se rendre devant le prélat qui attendait les participants devant l'autel pour le partage.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Orin

Il se leva et se dirigea vers l'autel à la suite des deux personnes.

Esquimote

La cérémonie se déroulait calmement. Point de souris grignoteuse pour perturber l’évêque.

Thorn prit la parole pour lire un passage du livre des Vertus que l’évêque commenta par la suite.

Egaux ? hmmmm. Oui chaque personne avait une tête, deux jambes et deux bras… Mais là s’arrêtait l’égalité. Il fallait reconnaitre la bravoure de certains qui œuvraient pour le bien d’un peuple. Et ceux là oui ils méritaient le respect. Mais là nature humaine fait malheureusement que l’appât de titres, de gains leur font perdre leur piétée pour écraser son voisin. On n’y changerait rien. La vanité a toujours empêché le respect mutuel.
Ces réflexions lui remémorèrent un proverbe

Citation:

Sur ce grand rocher il demeure assis,

Regardant depuis longtemps flotter,
Le corps frêle d'une petite fourmi,
Qui vient depuis peu de trépasser.

Son crime pourtant ne figure,
Qu'en une très légère agression,
Mais ayant interrompu sa lecture,
Mortelle fut pour elle la punition.

Toi Humain, toi qui te crois superbe !
Sur sa tombe, il ne t'arrivera jamais,
De déposer ne serait-ce qu'une gerbe
Car le respect des autres tu ne connais...

La morale, s'il devait en avoir une, c'est que rarement l'homme, voit germer en lui la fleur du regret...

On a toujours besoin de plus petit que soi ! Et ça… nombre de personnes semblaient l’avoir occulté.

Nul bruit ne troublait la voix de l’évêque qui les invita à venir partager le pain.

Se préparant à se lever, elle observa l’assemblée..puis se rassit… Hmmm qu’allais-je faire ? me présenter au partage avant le conseil, avant les nobles moi qui ne suis qu’une simple villageoise. Malheureuse inconsciente que tu es. Bien que dans la maison du Très Haut n’étaient-ils pas tous égaux ? Bon personne ne bouge, j’y vais ou j’y vais pas ? Si j’y vais-je vais froisser les susceptibilités, mais il faut bien commencer sous peine de laisser l’Evêque attendre des lustres.

Ira, ira pas… Ira pas la première. S’adossant à la chaise elle décida d’attendre que les personnes du conseil aient répondu à la demande de l’Evêque.

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Paximus

Ils arrivèrent donc dans la cathédrale Saint-Arnvald du Mans, édifice de pierres blanches imposant. En pénétrant dans ses lieux saints, Anaïs et Paxi furent encore plus impressionnés par la grandeur et la beauté de l’endroit, la voûte était d’une hauteur vertigineuse. D’immenses vitraux laissaient passer une lumière douce et chaleureuse. Ils montèrent la longue allée centrale, se signèrent et s’installèrent dans les premiers bancs. A cet instant, Paxi se recueillit, serra fort la main de son amour et s’adressa au Très-Haut dans son fort intérieur, en le remerciant de tout les bienfaits dont il le comblait et de bien vouloir prendre sous sa protection tout les êtres qui lui sont chers. Puis, il s’assied en attendant le début de la cérémonie.
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Anais

La Grande Cathédrale Saint Arnvald se dressait devant eux.
Elle était imposante, rien à voir avec leur petite Église Saint François à Laval;
Anais serrait fort la main de son amoureux Paxi.
Ils avaient fait la route depuis Laval pour assister à la messe dominicale célébrée par Monseigneur Yut.
Ils franchirent la lourde porte en bois, longèrent l'allée centrale.
Anais déposa une brassée de fleurs des champs sur l'autel, se signa et vint se placer aux cotes de Paxi vers la première rangée de bancs.
Anais se posa fatiguée par la route et sa grossesse.
Elle joignit les mains et murmura une prière à la Vierge Marie.
Un rayon de soleil pénétra a travers un vitrail baignant l'autel d'un aura de lumière.
Dans cette instant de sérénité, ils attendirent le début de la messe.

Orin

Un sourire à Tomnissa. Il venait de s'apercevoir qu'il était l'un des seuls à ne pas être accompagné. Enfin si, par son fidèle destrier, lui au moins ne risquait pas de le trahir.

A la suite du couple, il s'avança, prit un morceau de pain avant de retourner à sa place, attendant...

Michelmichel

Il était l'heure, l'heure de.
Il attendait, histoire d'être dans les derniers. Comme une sorte de d'voir qu'il devait s'imposer, passer en dernier comme l'père de famille qui bouffera pas c'soir pour que ses gosses puissent remplir leurs panses. Il avait quelques principes, pas toujours très aristotéliciens, mais ils avaient l'mérite d'être là.

Tomnissa666

Encadré par ses deux accompagnatrices, Tom prit la suite des autres pour se rendre à l'autel, emplissant ainsi son devoir de fils du Très Haut. Il eut une pensée silencieuse pour les nombreuses vies qu'il avait prises et se dit que le jugement du Seigneur serait sans doute sévère une fois son heure arrivée. Mais cela ne l'arrêta pas et il attendit de pouvoir partager le sacrement avec les autres fils d'Aristote, quels qu'ils soient.
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Qu'importent les honneurs, mon honneur se nomme loyauté.

Esquimote

Comme si il avait pu deviner ses pensées, Len l'as prit par la main.
Il est vrai qu'il n'avait besoin de parler, seuls leurs regards suffisaient à se comprendre. A tergiverser sur sa chaise, il avait deviné ses hésitations.

S'approchant de l'Evêque, elle prit deux morceaux de pains et en tendit un à Len avant d'aller reprendre sa place.
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Mikelander

mike s appoche de l hotel
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Yut

Mes enfants, comme nous avons pu le remarquer dans le texte précédemment lu par notre bon Juge, le Spirituel et le Temporel sont étroitement liés, même complémentaires.
Il est donc, en effet, primordial pour les élus d’être vertueux et pieux, parce que leurs décisions auront beaucoup de conséquences pour leur peuple. Les élus ont été placés à cette place par leurs frères et sœurs, il faut qu’ils fassent en sorte, durant l’ensemble du mandat qui est le leur de respecter le peuple et d’agir toujours en sa faveur seule. Les élus devront veiller à ce que leur peuple puisse toujours, sans aucune contrainte, s’épanouir dans un monde leur offrant le Message Divin. Bien entendu, pour les aider et toujours veiller à leur bonne rationalité morale, il y a le Clergé.

En retour, et malgré le fait que tous les humains soient égaux devant Dieu, le peuple leur doivent obéissance, car Dieu a placé en eux sa confiance. Il les a chargés de mener à bien cette Province, et ils ne pourront le faire, comme le dit le texte, seulement si le peuple respecte la loi.

C'est donc une question de respect mutuel de la loi, des valeurs et des principes moraux. Tout cela nous ramène à la cité idéale dont rêvait Aristote.

En effet, tous les hommes doivent participer à la vie de la cité, cité organisée avec une hiérarchie stricte et reposant sur le respect absolu des enseignements du prophète. Les humains pourront ainsi vivre dans l'amitié et la parfaite concorde.

L’Évêque s’avança vers la première rangée, toute remplie de Conseillers, il se déplaçait tout au long de la rangée, disant:

Mon Dieu, Très-Haut tout puissant, je te prie en ce jour de bien vouloir bénir ce Conseil Comtal, pour que tout au long de son mandat. Fait en sorte que les membres dudit Conseil puissent gouverner leur Province avec Foy, Honneur, Probité et Justice. Guide les dans le chemin de la vertu et de la bonté, mais aussi de les éclairer dans la sagesse. Puissent-ils suivre l’exemple de ton Messie, Christos, et toujours tenter de tendre vers ta perfection en parole et en action.

Retournant derrière l’Autel :

Maintenant, je vous invite à venir partager le pain pour célébrer le Très-Haut.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Yut

À présent, qu’un membre du Conseil Comtal s’approche, qui que ce soit, pour lire l’extrait du Livre des Vertus.

Je donne le texte au premier JD Conseiller qui m’envoie un message privé. Faites le

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Louis.arthur

Le blond se dévoua, et s'approcha donc du pupitre, penant le livre des Vertus que l'évêque lui tendait.
Raclement de gorge.

Citation:

La création est dirigée par les lois de Dieu, les communautés sont dirigées par la loi des hommes.
Sans les lois de Dieu, l’humanité devrait combattre les animaux, car ceux-ci ne lui serraient plus soumis, sans les lois de Dieu la pierre se mettrait en mouvement de son propre chef et il serrait impossible de construire quoi que ce soi, les nuages seraient lourd et nous écraseraient, les astres arrêteraient de suivre leur course autour de la terre et nous serrions projeté dans le noir.

Les lois des hommes ne sont pas moins importantes car elles sont inspirées en partie directement par Dieu.
Nul ne peut servir notre Créateur sans respecter les lois, ni celle de la création ni celle des sociétés.
Sans loi, c’est celle de la créature sans nom qui prévaudrait, et le chef ne serait chef que parce qu’il est le plus fort, et chaque jour un autre voudrait prouver qu’il est plus fort que lui et aucune stabilité n’en découlerait.
Et la stabilité est liée à la conservation de la société.
La société doit avancer vers la perfection divine, mais dans la stabilité. Elle doit donc être soumise à son chef, comme son chef doit être soumis à Dieu.

Le chef est la tête, le prêtre est le cœur, et les fidèles sont les autres membres du corps.

Si la tête ne suis pas le cœur, si les membres ne suivent pas la tête, le corps ne peut fonctionner...
Il est donc parfois préférable de trancher sa propre main si elle refuse de fonctionner harmonieusement avec le reste du corps que de la laisser arracher le cœur ou trancher la tête.

Dans notre société la tête représente notre chef politique, c’est lui qui maintient l’ensemble de la tribu, mais si c’est elle qui pense pour le peuple, elle doit penser pour le bien du plus grand nombre sans pour autant oublier les plus faibles.

Le cœur est là pour lui rappeler que la plus grande loi est celle de notre Créateur, et que s’il gouverne sur terre il serra jugé comme tous les enfants de la création, et sans doute plus durement que les autres.

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Louis Arthur Carsenac, 14 ans.

Stratovarius

Mêlant sa voix à celle des autres :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Esquimote

Les prières s'enchainaient, entrecoupées de temps à autres du grincement de la porte annonçant un nouveau ou une nouvelle fidèle..

Chacun murmurait et le son de la voix de Len lui parvenait entre les autres.. Elle récita à son tour

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

Amen.
_________________

Elendillefin

Len reprit avec les autres.

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

Amen.

_________________

R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Leha

Et on répète ...

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

Amen.
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Tomnissa666

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
_________________

Qu'importent les honneurs, mon honneur se nomme loyauté.

Louis.arthur

Orin

Et encore en choeur, de réciter le Credo :

Maelia...

Grincement de porte, elle ne se retourne pas pour regarder c'est impoli

Enchainement avec le credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Yut

Maintenant que nous avons confessé nos péchés, proclamons tous ensemble notre Foy et notre appartenance à notre Sainte Mère Église, en récitant le Credo en choeur.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Stratovarius

Six jours qu'il était chez les nonnes, Strato avait donc beaucoup à rattraper, la vie ne s'arrêtait pas en dehors du couvent, et surtout pas au conseil. Il venait d'apprendre que la bénédiction avait déjà commencé. Sans prendre le temps de se changer, il courut à la cathédrale. Il l'atteignit en peu de temps et s'arrêta quelques secondes pour reprendre son souffle. On pouvait distinguer des voix, du dehors. Le connétable poussa la porte, tout doucement, et se glissa à l'intérieur du monument.

Il s'assit derrière, de peur de faire du bruit. Les autres avaient déjà commencé à réciter le pardon. Stratovarius reprit donc.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés

Orin

Et de réciter en choeur avec les autres :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés

Leha

Et hop, en mode récitons la leçon

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés
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Michelmichel

Placé à l’extrémité gauche du premier rang l'Comte y allait de confesse également, ses yeux verts s'égosillant sur les têtes des conseillers et de l’Évêque.

-"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés."

Tomnissa666

Encadré de sa soeur et de sa promise, Tom salua les présents, connus et inconnus, amis ou pas. La maison du Très Haut ne souffrait aucune inimitié et ici tous étaient ses frères et soeurs, quelles que soient les situations humaines. Le petit groupe salua le prélat puis alla s'installer près des autres conseillers, tous trois prirent place et commencèrent à suivre l'office.
Après un regard apaisant à sa soeur et un autre plus soucieux à sa fée rousse, Tom commença à prier.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés
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Qu'importent les honneurs, mon honneur se nomme loyauté.

Maelia...

La cérémonie commençait enfin et elle ne s'était pas trompée, c'était bien la bénédiction du conseil.

Elle se trouvait assise derrière n'en faisant pas partie, mais étant venue pour un moment de calme et sérénité.

Elle récita le pardon :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés

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Esquimote

Ayant prit place juste derrière Len, le premier rang étant réservé, elle entama les paroles de la confession

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés
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Elendillefin

Len récita la prière déjà si souvent prononcée.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Mikelander

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés
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Leha

La bénédiction du conseil.

Elle ouvre un œil, se redresse. Et mince, elle s'est endormie en travaillant.
La jeune fille se frotte les yeux, range la paperasse qui lui a servit d'oreiller pour cette nuit. Rapidement, elle se change, se coiffe un minimum et sort en claquant la porte.

La bénédiction du conseil.

C'est vraiment obligé ? Bénir un conseil avec de telles personnes, c'est vain. Bénir un conseil qui veut travailler, pourquoi pas. Mais un conseil composé à moitié de gens qui n'y sont que pour contrer ceux qui veulent travailler ... Pas besoin de le bénir, tout le monde sait que ça va être l'enfer.

La bénédiction du conseil.

Un gros soupir, elle entre dans la cathédrale, baisse la tête en signe d'humilité, et s'approche des autres sans un mot.
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Michelmichel

Éperonnée à vive allure, Naminée accélère, passant ainsi avec sa souplesse habituelle du trot au galop, des estriers bien accrochés qui enserre la taille de la jument pour pas s'casser la gueule à vive allure. Le Comte s'adonne chaque jour d'avantage à l'équitation, l'un des meilleurs moyens qu'il ai trouvé pour s'déplacer rapidement d'un point à un autre, et comme l'type est du genre curieux, il aime pô lancer un projet sans en voir la tronche de vizu. Pratique le bourrin donc. Aujourd'hui, le Villefort se rend à la Cathédrale, comme l'dernière fois, il a d'mandé à c'que ce Conseil soit bénit, c't'important pour lui, tout simplement.
Les armoiries du Maine sur le torse et la cape, couronne fichée dans la besace de son page attribué, l'Miche salue d'la tête les visages connus, nombreux, nombreuses âmes ayant choisi d'se dévouer pour le Comté, parfois par ambition personnelle, parfois par réelle dévotion, et parfois pour autre chose, l'Miche était au courant, son côté franchouillard n'lui empêchait jamais d'placer à la voler quelques réflexions sur le sujet de temps à autre, mais au final, tant qu'le boulot était fait, et bien fait, lui, il était satisfait. L'avait tout bonnement apprit à être réaliste.

Sur le parvis il se signe.

Maelia...

Les cloches qui sonnent, une cérémonie allait avoir lieu surement.
Elle s'apprêta puis se dirigea vers la cathédrale.

Elle s'approcha du parvis, alla salua le prélat et certaines personnes croisées.

Elle se signa en rentrant dans la bâtisse, salua les personnes déjà installées et s'assit dans un coin.

Beaucoup de conseillers, de personne qu'on ne voit jamais ici lieu, surement donc la bénédiction du conseil.

Rien n'empêcher qu'elle puisse être là même ce jour.

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Yut

Cette messe du dimanche n’était pas une messe ordinaire, mais personne ne le savait encore. Aujourd’hui, durant la messe, le jeune Prélat aura la charge de bénir le Comte et son nouveau Conseil, pour le mandat. Il entra dans la cathédrale, envoya un bedeau sonner les cloches tandis qu’il se préparait dans la Sacristie, où il revêtit sa soutane, une somptueuse chasuble et une très luxueuse mitre. C’était ce qu’il avait porté deux semaines plus tôt en Anjou.

Il sortit ensuite sur le Parvis de l’Église, dans le but d’accueillir les fidèles qui viendraient à la messe, et surtout les membres du Conseil Comtal, qui se devaient d’être tous là, sans exceptions. Il avait la vive espérance que plusieurs fidèles viennent à cet office dominical. Il avait préparé un texte et un sermon qui était étroitement en lien avec la bénédiction du Comte et du Conseil qui aurait lieu sous peu.

Après quelques mots échangés avec certains fidèles, quelques poignées de main, le jeune Prélat, voyant que la Cathédrale se remplissait, entra dans celle-ci, pour commencer l’office. Toute la première rangée avait réservée aux membres du Conseil Comtal. L’Évêque se dirigea vers l’Autel, et commença la Messe.

Mes chers enfants, tous ici présents, c’est avec grand bonheur que je vous accueil en ce dimanche pour cet office dominical. Mais aujourd’hui, notre Messe du dimanche est une cérémonie spéciale, durant laquelle je bénirai le Comte du Maine, Sa Grandeur Michel de Villefort, ainsi que tout son Conseil Comtal, pour le mandat à venir. Vous pourrez remarquer que le texte qui sera lu ainsi que le sermon auront tous les deux un rapport avec cela.

Commençons donc notre cérémonie en reconnaissant que nous sommes des pêcheurs ; récitons tous ensemble la confession.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Louis.arthur

Et de se confesser en choeur.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés
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Louis Arthur Carsenac, 14 ans.

Mikelander

mike avait entendu dire qu il fallait qu il soit a la cathedrale

il courut pour y aller arriver devant la porte il reprit un peux son souffle

entra

bonjour a tous désolé de ce petit retard

il prit place et attenda
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Louis.arthur

Lorsqu'il apprit que la bénédiction du conseil se déroulerait le 10 Juillet, le Juge pesta. Nom d'un cadavre d'angevin, il était au Mans quelques jours auparavant, et, maintenant qu'il était à Laval, devait y retourner. Mais on ne contredit pas Dieu et ses représentants sur terre.
Il gravit les marches de la cathédrale, se signa et baisa la croix à son cou avant de pénétrer dans la maison du Très Haut.

Bonjour Monseigneur.

Et de saluer les conseillers présents d'un signe de la tête...
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Louis Arthur Carsenac, 14 ans.

Esquimote

En cette belle matinée dominicale, Len s’affairait et la convia à l’accompagner à la cathédrale où devait se dérouler la bénédiction du conseil. Comment lui refuser… chaque heure, chaque minute passées à ses cotés était un don d’Aristote.

Au pied de l’édifice, Jacquette se chargea de leurs montures et c’est à son bras qu’elle parvint devant le nouvel Evêque du Maine qui attendait les fidèles.

Voila déjà un moment qu’elle n’était revenue céans… Elle n’espérait qu’une chose que cette cérémonie ne trainât point en longueur telles certaines cérémonies qui s’éternisaient, à se demander si un jour elles pourraient se clôturer.

Mais confiante en ce nouvel Evêque, c’est d'un air enjoué qu’elle gravit les marches de la cathédrale.

S’inclinant devant le prélat Le bonjour à vous Monseigneur.

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Orin

Quel jour pouvait être plus propice à cette bénédiction du conseil que ce beau dimanche de juillet ?
C'était son premier mandat de conseiller comtal, sa première bénédiction dans l'immense cathédrale du Mans, qui mettait en exergue toute la puissance et la grandeur de notre foy et de notre religion.

Il avait fallu qu'il parte tôt ce matin, un bref passage au conseil municipal de Mayenne et la route était prise, sur sa fidèle monture.

Le Mans était une magnifique cité et sa cathédrale trônait belle, rassurante et solide comme un roc, il franchit ses portes puis adressa un salut à l'évêque et aux conseillers présents ainsi qu'aux personnes qui les accompagnaient

--Nissa

Nissa avait quelque peu maugréé à la requête de son frère; elle évitait les lieux consacrés suite à quelques mésaventures passées, liées à l'ignorance crasse de bon nombre des membres du clergé. De nombreux hommes d'Eglise la regardaient d'un oeil sombre, confondant sans doute ses talents d'herboriste et d'alchimiste avec de la magie fumeuse. L'ancienne charge de son frère l'avait aidée bien souvent mais elle gardait une rancœur tenace en elle, fulminant à l'idée que ceux qui devaient défendre les agneaux d'Aristote étaient souvent des loups pour eux.

Elle demeurait fille du Très Haut néanmoins aussi s'apprêta-t-elle prestement, revêtant une tenue immaculée. Arrivée chez son frère, elle nota avec un sourire amusé que Lys avait choisi la même couleur pour ce jour, pensant que Tom avait l'art du contraste, les deux jeunes femmes et leurs montures immaculées faisant leur pendant au destrier couleur de nuit et à ses habits noirs, qu'il avait cependant recouverts d'une robe et d'une cape blanches, revêtant ainsi la tenue de cérémonie des comtes d'Apulie.

Elle galopa avec plaisir auprès de sa famille, ravie de revoir son frère et sa jolie compagne, qu'elle chérissait sincèrement en dépit de leurs disputes passées. La douce Lys avait l'art d'attirer le regard des hommes et l'hostilité de bien des femmes, vraisemblablement incommodées par sa malice et sa propension à les taquiner par jeu. Après une chevauchée ébouriffante, elle descendit de cheval, quelque peu marrie du regard sardonique de Tom, pestant contre son frère qu'elle accompagnait pourtant de bonne grâce. Elle se radoucit en le voyant soucieux de la santé de Lys, pensant avec amusement que la jeune femme était bien plus solide que ce que son colosse au coeur trop tendre ne le pensait, miné sans doute par la mort de ses compagnes précédentes.
Elle emboîta le pas au couple, notant avec une tendresse quasi maternelle les formes arrondies du ventre de sa future belle-soeur, pensant avec joie à l'enfant à venir, qu'elle gâterait à l'excès comme toute tante qui se respecte.

Elendillefin

Accompagné d'Esquimote montée sur Eole, Len avait galopé sur Alonzo depuis Laval. C'est que ce jour était un grand jour pour lui. Après avoir été élu comme conseiller comtal, il avait dû se retirer quelques jours chez les moines, afin de se recueillir.
Cette entrée était sa première comme conseiller comtal.

Après avoir confié les chevaux à Jacquette pour qu'elle les emmène dans quelque lieu à l'ombre, il offrit son bras à Esquimote. Ensemble ils gravirent les marches qui menaient au parvis de la cathédrale.

L'évêque attendait les fidèles sur le parvis.

Len le salua respectueusement.

Monseigneur, heureux de vous rencontrer en ce beau jour.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Yut

«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Tomnissa666

Le Procureur ne manquait pas de travail, même le dimanche lui semblait trop court; de plus, la constitution d'une armée n'était pas une plaisante sinécure, d'autant plus qu'un milicien consciencieux mais visiblement distrait l'avait contacté pour demander des explications, ébloui sans doute par la possession de nouvelles chausses et peu au fait vraisemblablement du nom des membres du Conseil comtal.

Ayant expédié ses écritures, Tom alla embrasser sa compagne, toujours un peu soucieux à l'idée que la jeune tisserande attendait son premier enfant, un moment toujours sensible dans la vie de toute femme, à plus forte raison si elle était d'une santé fragile comme sa Lys bien-aimée.
Cependant, il n'oubliait pas qu'il était un fils d'Aristote, ancien Inquisiteur de surcroît; par ailleurs, le prélat avait préparé cet office spécialement pour bénir le nouveau conseil; il s'en alla donc trouver sa soeur et bientôt, accompagné de Nissa et de sa merveilleuse fée rousse, il galopait vers la cathédrale, filant un train d'enfer, son lippizan noir encadré de deux frères à la robe immaculée, plus conformes à l'aspect caractéristique de leur race. Il regarda les deux jeunes femmes dans leurs tenues blanches, un doux sourire protecteur aux lèvres.

Le trio arriva bientôt à destination et ils descendirent prestement; Tom confia les trois étalons à un palefrenier avant de rejoindre sa compagne adorée et sa soeur, souriant d'un air complice et quelque peu moqueur à cette dernière avant de s'enquérir une fois de plus de l'état de sa promise, pensant que la chaleur estivale associée aux effets d'une course rapide sur les routes mainoises n'était guère adaptées à une femme enceinte. Il tendit le bras à sa Lys adorée et tous trois montèrent vers le saint bâtiment pour assister à l'office.
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Qu'importent les honneurs, mon honneur se nomme loyauté.

Feuilllle

Passant devant la cathédrale, elle en profita pour déposer son affiche.

HRP : Vidéo de présentation
Adresse du couvent : http://ordrelescurien-rr.goodbb.net/

Elle sourit : une joie intense l'habitait.
Déjà l' Ordre était en mesure faire valoir ses nombreuses qualités et acquisitions.
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Schtroumpf

Schtroumpf arriva à la cathédrale, mis en toute hâte un petit mot sur la petite porte d'entrée du sas, l'évêque fera çà mieux plus tard

La Reyne de France vient d'être assassinée, venez priez pour elle. Voir les nouvelles de la K.A.P.

Il entra dans l'église, et mis un cierge allumé à la petite chapelle à droite, et s'agenouilla.
* Il pria en silence pour la défunte royale*

Il sortit enfin de la cathédrale et retourna à ses activités.
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Accro à la CAM, juge en tandem, en place arrière évidemment (pédale!)

Yvondelaroulette

Main d'Irys lâchée, l'autre dans celle de son roux, les larmes toutes au bord des yeux, la brune prie et récite le Crédo, sans rien voir d'autre que le sinistre coffre de bois.

- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN

Puis écoutant les paroles du Prélat, les souvenirs vinrent à envahir son esprit et, serrant plus fort la main de son compagnon, une larme franchit la barrière de cils.
Enora se recueillit en silence, entremêlant pieuses pensées pour son ami et souvenirs plus personnels de celui-ci.
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Michelmichel

Les mots s'égrainent lentement et fuit la bouche du Comte avec une fébrilité incandescente. Sa tête se lève, les têtes sont basses, le regard ailleurs.

-"Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN"

Yut

Pour tous ceux qui se sont rassemblés ici aujourd'hui, je sais qu'il est dur de voir la perte d'un proche, d'un ami, d'un amant ou d'un collègue. Mais sachez que si le corps du Capitaine Squalow est bel et bien ici, son âme elle, se trouvent au Soleil et ses souvenirs en nos coeurs. Parce qu'en effet, la mort, terrifiante et douloureuse lorsque l'on est face à elle comme aujourd'hui, n'est rien. Ce n'est pas une fin, mais un renouvellement. La vie terrestre n'est en fait que la préparation à la vie éternelle.

Voici donc ce que nous dit le Livre des Vertus, à la Fin des Temps, V :

Citation:

Je Lui demandai: “Quand serons-nous jugés? Quelles seront les peines et les récompenses que nous aurons?” Il me répondit: “J’ai décidé, lorsque J’ai fait des humains Mes enfants, de leur faire le plus beau des cadeaux: J’ai fait de tous vos esprits des âmes, vous permettant de gagner le Paradis si vous suivez les enseignements d’Aristote et de Christos, mais vous punissant des Enfers si vous vous détournez du chemin qu’ils ont tracé. Vous êtes en cours de jugement tout au long de votre vie. Chaque pensée, chaque parole et chaque action influent sur Ma décision finale. Lorsque chacun de vous meurt, Je décide de votre destination éternelle. Selon que vous avez été vertueux ou pécheur, vous rejoignez les rangs des élus ou des damnés.”

Je Lui demandai ensuite: “Mais à quoi ressembleront les humains qui accéderont au soleil ou à la lune? Ne serons-nous que de purs esprits? Que deviendront nos corps? Que sont ces anges et ces démons?” Il me répondit: “Le corps ne peut vivre sans l’esprit et l’esprit sans le corps, car J’ai fait de la vie l’union de ces deux états. Lorsqu’un humain accède au Paradis ou à l’Enfer, le corps qu’il avait sur le monde est abandonné pour nourrir la vie et un nouveau corps lui est donné en échange. Celui-ci est à l’image de l’esprit de l’humain: il en représente soit la beauté soit la laideur. Les anges sont ceux qui, par leur sainteté, ont obtenu un corps si parfait qu’ils me secondent dans le soleil. Les démons sont ceux qui ont tant vécu dans l’erreur que leur corps n’est qu’horreur et bestialité.”

Cet extrait nous démontre que, tout au long de notre vie, nous sommes jugés sur nos actes, sur nos pensées. Tous nos faits et gestes sont une sorte de preuve pour le Saint Jugement. Nous nous devons d'être exemplaire et donc, de vivre selon le modèle choisi par Aristote et Christos et établi par le Livre des Vertus de notre Sainte Mère Église.

Mes chers enfants, vous connaissez tous le défunt. Ayant vécut souvent pieusement, et dans la vertu. Nous le connaissions aussi comme une personne aimante, un homme attaché à de pieuses valeurs, à ses amis, et surtout à son Duché, et son Royaume. Oui, il nous manquera beaucoup mais le Créateur l'a choisi pour lui qu'il rejoigne Aristote et Christos, l'épargnant ainsi l'Enfer sur la Lune avec les sept prince-démons. Il a rejoint les Archanges au Paradis Solaire. Ainsi, suivez l'exemple de sa vie pour accéder vous aussi, au Paradis.

Recueillons-nous donc silencieusement quelques instants, pour l'âme du défunt, afin qu'il vive paisiblement sa nouvelle vie, auprès de tous ceux qui sont, tout comme lui au Paradis.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

--Yut.

J'inviterais maintenant les personnes qui le désirent à s'approcher pour saluer une dernière fois les deux décédés, avant la mise en terre des cercueils.

Irys_

J'avais écouté les paroles du prélat, récité les prières comme une somnambule, les yeux rivés sur le cercueil, bientôt les Dragons du Maine l'emporterait et il disparaitrait à jamais, mais il resterait dans mon coeur et dans le coeur des mainois et plus encore dans le coeur de certaines mainoises.

L'image de la terre recouvrant le cercueil vint s'imposer à mon esprit, cette vision me parut soudain insupportable.

Je tournais la tête vers Enora et Bezuto, mes amis de toujours, je posais ma main sur leurs mains enlacées et je murmurais en les embrassant tour à tour.

Je n'ai plus rien à faire ici, mon devoir est accompli, il est dans mon coeur comme vous y êtes aussi. Prenez soin de vous et de la petite crevette qui viendra embellir votre vie, je ne vous oublierais pas. Merci pour tout.

Je me levais et me dirigeais de nouveau vers le cercueil, levant les yeux vers le prélat je le remerciais d'un triste sourire, ma main effleura le bois comme une dernière caresse, c'était le moment de l'adieu, mais les mots étaient devenus inutiles.

Je fermais les yeux quelques secondes et prenant une grande inspiration je les ouvrais en me tournant vers les personnes réunies, je regardais leur visage une dernière fois les remerciant eux aussi d'un sourire attristé, puis je remontais l'allée centrale vers la sortie.

La lumière m'aveugla en sortant de la cathédrale me faisant cligner des yeux, Ventdebout piaffait d'impatience attaché à un anneau, je m'approchais flattant l'encolure du bel étalon qui se calma aussitôt.

Prestement je détachais les rennes et grimpais en selle, me penchant à l'oreille de l'animal.

En avant Vendebout !!! la route nous attend!!

Yvondelaroulette

Enora fut surprise par ce que fit Irys. Elle la vit se tourner vers eux, leur chuchoter quelques mots qui amplifièrent encore la peine de la future maman et auxquels elle répondit par un très faible :

- Prend soin de toi aussi, mon amie et ne nous laisse pas sans nouvelles.

Embrassade et larmes qui coulent, puis Irys se leva, effleura le cercueil une dernière fois et quitta l'édifice. Au dehors, quelques instants plus tard, on entendit des bruits de sabots s'éloigner.

Enora serra encore la main de son tendre, la relâcha et se leva à son tour en direction du cercueil. Elle y posa la main, y déposant au passage un pétale de rose mauve séché et souffla quelques mots que seul lui et quelques uns de ceux qui l'ont précédés pourraient comprendre :

- Rendez-vous sur les remparts...

Les larmes roulèrent encore sur ses joues, puis elle remonta l'allée centrale en direction de la sortie, s'arrêtant devant la porte pour attendre l'homme qui partageait sa vie.
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Feuilllle

....Toute à son recueillement, elle releva la tête au mouvement imperceptible qu'elle perçut plutôt qu'elle ne l'entendit, devant les lourds vantaux du Portail de la cathédrale.

Des années d'offices avaient aiguisé ses sens et peu de choses lui échappaient pour ce qui concernait l'insolite lors de célébrations. Sa vigilance à ce niveau était devenue instinctive, primaire, inscrite dans sa nature religieuse.

Elle se bougea discrètement et remonta par le bas -côté de la nef toute la cathédrale, du transept sud jusqu'au doubles portes ouvrant sur le parvis.

Un flot de soleil lui piqua le regard, qu' elle protégea quelques secondes de la luminosité ambiante. Une bouffée d'origan vint lui chatouiller les narines, venant d'une des demeures proches.
Vrombissements d’élytres ; chants d'oiseaux ; frémissement des futaies...
Le vie ne perdait pas une miette de l'été.

Mais ce qui la fit sursauter de surprise, ce fut la vue d'un animal qui, malgré les efforts de deux personnes pourtant habituées semblaient-il au caractère parfois ombrageux des chevaux, avaient bien du mal à le retenir d'entrer dans la demeure Du Très-Haut!
Déjà son museau essayait de repousser la porte intérieure de la cathédrale, et il renâclait presque silencieusement en secouant sa crinière ébouriffée contre le bois sculpté de la grande entrée.

"- Vent Debout!"

S'exclama t-elle doucement enserrant son cou ferme, chaud et musclé.

L'animal le dépassait évidemment de plus d'une tête, mais il posa sa tête sur une de ses épaules un court laps de temps en soufflant vigoureusement par les naseaux ; il émit un faible hennissement, tel un gémissement, mais Feuilllle ne pouvait permettre l'avancée d'un animal dans une église, fut-il compagnon de longue date de celui que l'on irait ensevelir bientôt.
Elle se souvint que souvent Squallow avait eu la malice "d 'omettre" l'attache de son cheval aux gros anneaux prévus à cet effet sur les murs extérieurs de la sacristie, lors de messes, car il savait qu'il le suivait partout!
Squallow avait été un personnage facétieux à ses heures, qui aimait le rire et la gaîté, et il ne se privait jamais d'un bon mot.
Ce rappel de jours heureux et "bon-enfant" lui arracha un sourire, bien que ses yeux se remplissent de larmes...

... À trois, ils parvinrent à faire reculer Vent-Debout jusqu'à l'aire d'attache.
Elle discuta amicalement quelques instants avec les palefreniers, la main tantôt sur le chanfrein du cheval, tantôt sur sa nuque, caressante.
L'un des hommes, s'appelant Charo, lui apporta un picotin d'avoine, mais Vent-Debout n'avait apparemment aucune envie de manger.
Il resta enfin calme, presque immobile, il avait compris ce qui se passait et le caractère définitif de l'absence de son maître.

Feuilllle revint doucement vers la cathédrale.
L'exercice l'avait rendue moins pâle.

Toujours aussi discrètement, elle remonta par le même chemin qu'elle avait emprunté quelques temps avant, jusqu'à rejoindre sa place initiale.

Elle frôla Messire Amiraljonathan (on lui avait murmuré son nom quelques minutes avant la cérémonie, avant que les soldats n'amènent Squallow pour sa dernière messe), le dérangeant sans doute dans sa pieuse méditation et continua d'avancer.

Elle remarqua Karyaan dans l'ombre d'un pilier, *c'est vrai qu'elle fait une pastorale* pensa Feuilllle, et continua son avancée tranquillement.

Elle croisa le regard de Tom, puis celui de Lys, et ils échangèrent silencieusement un signe de tête. L'un près de l'autre, il se serraient les mains comme il se "serraient les coudes" dans la vie.

Thorn quant à lui était tout à sa prière, non loin d’Éva, de Maelia et de Erraa qui la suivirent du regard sans bouger.

Elle aperçut Elendillefin non loin d'elles : c'est vrai que Esquimote se reposait, retraitée chez les nonnes.

Elle se demanda fugacement, incongrument, si l'énorme Sœur Tourière cachait toujours la clef de la réserve de bouches sous certain paillasson de chanvre, de manière à ne point faire défaillir son formidable appétit... Cette clef au demeurant était secret éventé depuis des lustres, et toute retraitée Mainoise connaissait et utilisait ce passe pour ne point rentrer trop squelettique de leurs séjours respectifs, car les tablées du couvent étaient pour le moins affamantes!
Mais les réserves succulentes...
Elle leur sourit tristement et continua de remonter vers sa place.

Les quatre Dragons se tenaient forts droits, un peu en retrait du cercueil; porter son Capitaine vers un dernier hommage ne devait pas être facile.
Les Sires Nordick, Bezuto, Sirskin et LeMoche avaient appris comme tout Gens d'armes à laisser partir un Compagnon de défense, cela était fréquent dans leur métier.
Cela n’empêchait cependant point la peine...
Elle reconnut également le Comte Miche présent bien sur aussi, recueilli.

Elle passa enfin non loin de Dame Irys_, qui ne releva pas la tête, toute à sa peine ; elle se promit d'aller la voir après la cérémonie d’À Dieu. Dame Enora la réconfortait de sa présence.
Derrière elles se tenait un homme qu'elle n'avait jamais vu encore, qui avait répondu sur le parvis elle se rappelait, au nom de Kazel. Il devait être un proche de la famille.

Les vitraux tamisaient toujours les flèches du soleil et teintaient les dalles du labyrinthe joliment, les cierges brûlaient, odorants et illuminant harmonieusement la demeure Du Très-Haut et symbolisant Sa Lumière.
Monseigneur Yut continuait l'office...
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Tomnissa666

Sa main dans celle de sa bien-aimée Lys, Tom récita le credo le regard empli de tristesse; la vue de son amie éplorée lui serrait le cœur et il repensa à tous ceux qui étaient partis trop vite en déclamant la prière d'une voix chargée d'émotion à peine contenue.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

Amen
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Qu'importent les honneurs, mon honneur se nomme loyauté.

Louis.arthur

Irys_

Les joues inondées de larmes, les yeux rivés sur le cercueil, ma main vint se poser sur le médaillon qu'il m'avait offert et mes doigts se refermèrent, comme si ce bijoux pouvait avoir un pouvoir magique et faire que tout s'efface par une simple pression.

D'une voix presque inaudible je récitais le credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Erraa

la cérémonie continue mais le temps comme le reste semble avoir perdu toute consistance.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Maelia...

Dents serrées, larmes qui coulent, la cérémonie continue, les yeux rivés sur le cercueil.

Elle prend la main de son amie Eva assise prés d'elle, elle sait qu'elle est touchée par cet évènement.

Elle récite le Credo à la suite de Yut

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Yut

Maintenant, pour cet homme de vertu, qui s'est dévoué pour son Comté, récitons ensemble le Credo, vous qui le conaissiez, vous qui l'avez aimé, vous qui avez été ses amis, vous qui avez été ses compagnons d'armes.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Eva51

Restée silencieuse auprès de Maelia, Eva avait regardé le cercueil passer dans l'allée centrale... Une discrète larme finit par franchir le seuil de ses yeux...

Elle baissa la tête et récita doucement le crédo en chœurs avec les autres...

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés...

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Erraa

La tête baissée elle cachait ses larmes. Elle se sentait un peu idote de faire cela. Après tout les larmes dans un instant pareil n' étaient que légitimes. Les souvenirs affluaient et elle faillit rater le moment de la prière. Les yeux rivés sur ses mains jointes elle la récita si faiblement qu'elle eut du mal même à entendre ses propre paroles.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Nordick

Le cercueil déposé prés de l'autel, il prit place sur une des chaises encore libre à coté de l'autel. Il n'arrivait pas à verser une larme, on lui avait toujours appris à l'armée à ne pas montrer la douleur face à l'ennemi. Cette fois-ci était bien différente, la situation était complétement différente mais sa peine intérieur n'arrivait toujours pas sortir.

En pensant à son Capitaine, il baissa la tête :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
_________________

"Quod non me interficit, id me fortiorem facit. "

Feuilllle

Squallow...
Elle repensa à toutes les rencontres qu'elle avait faites avec lui. La première fois, à Montmirail. La dernière, à Laval...
Le temps avançait sans concession : si un futur possible pouvait encore changer, le passé ne pouvait rien.
Elle se souvenait de son regard parfois ombrageux, parfois rieur. De sa formidable manière de gérer une commune, de ses sentiments qu'elle avait toujours pensé être aussi puissants et dévastateurs qu'un orage, autant bénéfiques et brillants qu'une rosée sur un frais matin printanier.

Elle avait mal du départ définitif de ses amis, même si elle savait que le Soleil les accueillait.

Il ne défendrait plus aucune escorte. Hormis peut-être celles des Saints et Bienheureux, tout là-haut.

Ils n'éclateraient plus de rire à tout moment en taverne en jouant sur les mots et en blaguant sur leurs inepties et quelquefois sur celles du Royaume. Et même sans raison.

Elle soupira imperceptiblement.
Elle récita le crédo à la suite des autres Fidèles et Croyants.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
_________________

Tomnissa666

Assis près de Lys, Tom se leva à l'entrée du cercueil; Charon avait accompli sa mission et tout était en place. Il s'agenouilla et récita la prière d'une voix douce, les yeux humides de voir son amie si éplorée.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Il prit la main de sa compagne et la serra avec un frisson dans le cœur, murmurant une prière au Très Haut pour qu'il protège la jeune femme et l'enfant qu'elle portait.
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Qu'importent les honneurs, mon honneur se nomme loyauté.

Bezuto

le cercueil apporté le coeur lourd , il s'assit à coté de sa brune un regard de compassion à Irys son amie il recita à son tour

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

prenant la main de sa brune qu'il serra , il savait que personne n’était à l'abris de se genre de chose et quand quelque instant , perdre quelqu'un de chère pouvait arriver
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Maelia...

Elle regarda le cercueil passer à coté d'elle, son visage se figea en récitant le pardon, ses yeux restant bloqués sur le cercueil, tant de souvenirs en tête qui resurgissent alors

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Une larme coule sur sa joue...

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Irys_

Ventdebout avait amener son maitre pour son dernier voyage.

Les souvenirs continuaient à affluer dans ma tête quand les Dragons des quatre garnisons du Maine déposèrent le cercueil devant l'autel.

Les larmes trop longtemps retenues coulaient sur mes joues en silence, je lâchais la main d'Enora et je me levais, rassemblant ce qui me restait de courage pour aller déposer la rose sur le cercueil de chêne.

Ma main un instant caressa le bois précieux et je murmurais pour lui seul.

Repose en paix... La mort nous a séparé... la mort nous réunira.

Lentement je retournais à ma place et je récitais le pardon.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Mirious

La jeune femme se frotta les yeux vigoureusement...que lui arrivait-il ? Elle se trouvait face à une cathédrale, les cloches sonnaient le glas. Mirious savait qu'elle s'était endormie dans son lit douillet à Vendome...elle se réveillait au Mans

Je dois rever

, je vais vite me reveiller.

Yut

Voyant que le cercueil était arrivé devant l'Autel et que les porteurs avaient prit place dans la Cathédrale, le Prélat dit:

Pour débuter cette cérémonie, reconnaissons que nous sommes tous de pêcheurs en récitant tous ensemble la confession.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Louis.arthur

En choeur avec le reste des présents

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Louis Arthur Carsenac, 14 ans.

Yut

Le Prélat vit le dernier porteur du cercueil arriver. Il leur fit signe d'apporter le cercueil à l'avant, juste devant l'Autel. Pendant ce temps, il accueillit les fidèles présent, en assez grand nombre.

Mes enfants, si nous sommes réunis en ce jour dans la Maison du Très-Haut, c'est pour une bien triste cérémonie. En effet, il y a quelques temps, Sieur Squalow est décédé, et ceci est son dernier hommage. Recueillons-nous tous silencieusement, alors que son cercueil avance vers l'Autel, pour cette cérémonie.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Groupie

Raisin arriva avec un peu de retard,comme toujours.Squalow et lui n'etait pas les meilleurs amis du monde,loin de là,mais il se devait d'etre present.Tres triste de voir son amie Irys éffondrée par le chagrin.Il alla au fond de la salle,tres discretement,pour une fois.

Michelmichel

Les gestes ont été répété.
Avec lenteur et délicatesse les représentants des quatre garnisons : Pour Laval, Sirskin; pour Montmirail, Nordick, pour Le Mans, Bezuto et pour Mayenne, le Moche; s'avancent avec précaution dans l'allée centrale. Une allée qui pour le Comte symbolise autre choses que de simples dalles empalées les unes dans les autres.

Il a été son subordonné, son supérieur, mais au final, ils savaient tout deux que mutuellement le respect entretenu ne les placer sur aucun autre pied que celui de l'égalité.

Parfois à deux doigts de se mettre sur la gueule. D'autres fois à passer un moment en bons amis autour d'un verre. Leur relation fut entière, non-lisse, sincère, et passionnante, à l'image de Squalow.

Kazel

Les cloches de la cathédrale résonnaient dans le paysage, faisant vibrer le sol et les murs, du moins était ce que Kazel ressentait en approchant de l'édifice.

Sa Lylou avait dû se rendre chez une tante pour une urgence, ne sachant si elle pourrait être revenu à temps, mais le jeune homme avait tenu à venir.

Pourquoi Kazel était-il là ? Il ne connaissait qu'à peine le capitaine pour lequel cérémonie funeste était aujourd'hui organisée, mais Il se disait que tout être, enfant du très haut devait être accompagné en cette circonstance, et l'homme avait assurément grande valeur d'avoir donné sa vie pour défendre le comté.

Devant l'entrée, était posé le cercueil, attendant que des porteurs le mène à l'autel sans doute.
Il s'arrêtait un instant devant, moment de recueillement.

Puis il pénétrait dans le lieu saint, s'avançant par l'allée centrale d'un pas discret, les yeux fixés vers la nef, priant déjà le Très Haut, pour l'âme à accueillir. Ses yeux s'habituait doucement à la pénombre, lui permettant de voir les visages des personnes déjà présentes, il en connaissait certains, mais empreint d'une tristesse peu habituelle.

Il remarquait son amie Enora, au côté d'une femme, qu'il devinait être Irys, ne comprenant que trop bien combien qu'elle était accablée du chagrin de la perte de l'être aimé.

Une place restait derrière Enora, il se décidait à s'y installer, les mots en ce type de circonstance étant futiles, il gardait le silence, réservant sa voix pour les chants qui allaient immanquablement remplir la cathédrale. Être là, et partager les prières.
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Sirskinn

Sirskinn arriva à son tour devant la Cathédrale, engoncé dans son uniforme de dragon Mainois, sa vieille épée dans son fourreau au côté, le visage sombre, plongés dans ses pensées et ses souvenirs... Il s'approcha du cercueil qui attendait devant l'entrée, dans lequel reposait un de ses plus vieux amis. Le vétéran ne parvenait pas à se faire à cette idée. Comment cela avait-il pu se produire? Qui était responsable? Tant de questions qui resterons surement sans réponses...

Il posa la main sur le cercueil, recouvert d'un tissu noir, les armes du Capitaine posées par dessus et se recueilli silencieusement un instant. Avant de s'assoir sur le perron, en attendant la suite de la cérémonie, maudissant le destin qui prenait ses amis les uns après les autres... Ce sont toujours les meilleurs qui partent le premier...

Nordick

Nordick arriva à son tour à la cathédrale où tout le monde était déja rassemblé pour la cérémonie funèbre. Il venait directement de la caserne et avait gardé son uniforme pour faire honneur à l'Ost Mainois mais aussi pour respecter la tradition lorsqu'il s'agit d'un frère d'arme.

Il fit un signe de la tête en arrivant vers le cercueil du feu Capitaine Royal. Il fit juste un petit détour pour donner sa révérence à Dame Irys qui se tenait en tête du cercueil.

Encore mes sincères condoléances dame Irys, j'en suis sur cette cérémonie sera à la hauteur de notre Capitaine et un grand hommage lui sera rendu.

Il prit place sur la coté du cercueil comme on lui avait demandé et attendit le signal pour le porter jusqu'à l'autel aidé de ces autres frères d'armes.
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"Quod non me interficit, id me fortiorem facit. "

Michelmichel

Ses yeux verts pomme aussi décapant qu'une lame dans la chair. Le vent dans les cheveux le Comte du Maine attend au dehors avec les autres porteurs, prêt à soulever l'enveloppe charnelle de feu son capitaine.
Comme le temps, les âmes sont grises aujourd'hui.

Yut

Il inclina légèrement la tête lorsque l'homme arriva.

Oui, je le sais. Le cercueil est à l'entrée de la Cathédrale, vous devrez le porter avec les autres personnes jusqu'à devant l'Autel, ce qui débutera la cérémonie. Toutefois, à cette heure, les autres ne sont pas arrivés.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Amiraljonathan

Jon venais d'arriver.
Ces dernier jours avait été assez longue mais il se devait d'etre present pour cette cérémonie.
Il arriva alors devant la cérémonie et vit zuto prêt du cerceuil et sa cousine prés d'Irys à la consolé tant bien que mal vu la circonstance.
Voyant une place de libre dans le fond, Jon s'y installa et patienta.

--Charo

Lorsque le guerrier à la mine sombre et au casque couleur de sang avait jeté une bourse d'écus à ses pieds, Charon se morfondait sur la route du Mans, errant à la recherche de quelque client. Le menuisier en était réduit à fabriquer des cercueils, sa silhouette dégingandée et son visage raviné et pâli par la phtisie avaient éloigné les clients élégants qui lui commandaient jadis leurs meubles marquetés et précieux.
Le surnom de Charon, il l'avait gagné à la sortie de l'hospice royal où il avait échoué, malade et abandonné par ses proches, dépouillé par ses fils et mourant.
Il regarda le cavalier, colosse inquiétant dans son armure noire, quêtant une consigne avant de se hasarder enfin à quelques mots mal assurés.

Tant d'or, messire, pour quelques planches; qui dois-je tuer pour le glisser entre elles?

Il avait montré d'un pâle sourire les deux lames accrochées derrière son dos, goûtant l'ironie de la situation.

Vous ne semblez guère chercher un spadassin, votre allure vous en dispense, voulez-vous donc juste le cercueil?

Tom descendit de cheval et lui donna un parchemin, la mine impatiente et le regard noir.

Attaché dans l'écurie de l'auberge, près de la cathédrale, tu trouveras un cheval noir, une bête magnifique. Montre ça au palefrenier et dis que tu viens pour mener le Capitaine, il te remettra la bête. Ta carriole sera parfaite, veille juste à la draper de noir et à déposer cette épée et ce heaume sur le cercueil.

Il lui tendit les armes et reprit la parole.

Tu attendras devant la porte, quatre soldats viendront enlever le cercueil; va maintenant.

Le cavalier avait rapidement disparu et Charon reprit la route; il arriva devant l'écurie et détela sa carriole, attachant son cheval devant l'auberge avant de pénétrer dans l'écurie. Il attela l'étalon à son triste carrosse, caressant avec un sourire las l'encolure du pur-sang, honteux de l'accrocher ainsi comme un animal de trait.
Il se rendit à la demeure indiquée sur le vélin et on déposa le cercueil drapé de noir. L'épée et le heaume y furent placés soigneusement et Charon repartit. Il flatta l'animal, répugnant à user du fouet sur l'étalon, puis le mena devant la cathédrale.

Il héla ensuite l'un des soldats présents de sa voix sourde, rendue caverneuse par la maladie, et attendit patiemment.

Lys.

Lys, en tenue de deuil, fit une entrée discrète dans la cathédrale.
Elle salua brièvement les quelques personnes présentes qu'elle connaissait avant d'adresser une phrase de circonstance et de soutien à Dame Irys qu'elle ne connaissait pas sauf au travers des propos qu'avait pu lui tenir Tom à son sujet.
Le malheur sait parfois réunir les êtres sans même qu'ils aient besoin de se connaître...
Touchée par l'affliction lisible sur les traits de la jeune veuve, Lys, que cette vision avait renvoyée à ses propres démons, se glissa silencieusement près de son fiancé.
Etrangement, elle ressentait elle aussi à cet instant un besoin de réconfort et fut heureuse qu'il soit là pour le lui apporter par sa simple présence.
La jeune femme lui adressa un sourire triste et entrelaça leurs doigts qu'elle serra un bref instant avant de se reccueillir dans une prière les yeux rivés dans le vague.

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Bezuto

la cathédrale c'est la bas que se rendit le roux , une jour funeste un adieu aujourd'hui , il avait apprécier l'homme ,l'avait respecté , l'avait jalousé mais cela c’était oublié , son amie lui avait demandé de porter le cercueil et s'est avec volonté qui lui rendit réponse positive , c'est habillé de son uniforme qu'il entra est déjà du nombreuse personne était présente , il les regarda , Irys était assise et Enora à ses coter , il n'ira pas les saluer pas de geste réconfortant ou de soutient tout cela il lui donnerait plus tard pour l'instant il lui fallait trouver l'évêque , celui ci trouver il se dirigea dans sa direction et se présenta devant lui et lui intima

Bonjour .. je suis un porteur ..

il resta la ne sachant pas trop ou se mettre
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Irys_

Erra, Len, Eva..

Les regards ne parlaient que trop bien. Pendant qu'ils prenaient place silencieusement les souvenirs affluaient.

La première rencontre, le voyage à travers l'Anjou, son baptême, ses aveux, mon départ, les retrouvailles, la surprise dans l'auberge d'Enora, le bal masqué, les discutions à n'en plus finir et les fous rires qui s'en suivaient, les regards complices quand ses fonctions exigeaient la rigueur,mon baptême et la demande qui avait suivit, la fête de Mai, la Pierre de Lune et puis le départ à Mayenne, les derniers mots, pleins de cette douceur qu'il cachait si bien... Et ... la douleur de la réalité...

Yut

L'Évêque attendait que les Soldats supposés porter le cercueil se présentent... Aucun d'entres eux n'étaient arrivés encore. Il entra dans la Cathédrale et s'assit dans sa chaire à côté de l'Autel, en jouant avec son améthyste en attendant que tous arrivent...
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Eva51

Eva entra dans l'édifice au bras de Mae, tout en saluant les présents d'un léger signe de tête... Elle la suivit jusqu'à la rencontre d'Irys... Incapable de sortir un mot, elle lui adressa un regard compatissant... Eva ne comprenait que trop bien sa douleur, depuis le décès de Mickael, elle avait bien du mal à refaire surface... Irys avait la chance d'être bien entourée...

Elle alla à son tour s'asseoir en attendant le début de l'office...

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Erraa

Les cloches sonnaient. Elle sonnaient encore une fois pour le disparition de quelqu'un. Erraa en venait à maudire ses cloches qui semblait il lui prenaient tout les gens qu'elle aimait. Son ami était allé rejoindre la paradis solaire et eux il restaient là pour le pleurer. Elle avait ressenti tellement de colère quand elle avait apprit! Comment avait il oser les abandonner? Comment pouvait il la laisser seul dans ce monde? Et comment pouvait il rendre malheureuse la pauvre Irys? Comment??? La peine avait fait place à la colère et c'est les yeux rougie par les nuits à pleurer qu'elle entra dans la cathédrale. Elle ne voyait personne. Mis à part Irys les autres se fondaient dans le décors, vapeur noire dans l' édifice religieux. Erraa s' avança jusqu' a sa filleule et la prit dans ses bras. Ensuite elle passa sur le banc de derrière laissant Enora et Irys main dans la main. Elle posa la sienne sur une épaule d' Irys pour lui signifier sa présence et la tête baissée attendit le commencement.
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Elendillefin

Len se rendit à la bien triste cérémonie. Il était seul, Esquimote n'ayant pu l'accompagner, retenue qu'elle était chez les nonnes.
Pourtant c'est à travers elle qu'il avait connu, si peu, le capitaine Squalow. Elle lui en parlait parfois, se remémorant le temps où ils avaient été ensemble.
Len ne l'avait croisé que quelques fois, à Montmirail d'abord, puis à Laval.

Mais il avait cependant pour lui du respect et de l'estime, regrettant la mort aussi subite que surprenante d'un Mainois renommé.

Il s'approcha d'Irys qui ne cachait pas sa tristesse mais, un peu perdu comme il l'était toujours devant la détresse humaine, il resta silencieux. Il lui semblait que les mots étaient inutiles en pareilles circonstances. La présence des proches et des amis était probablement bien plus réconfortante que des paroles conventionnelles, même prononcées avec conviction.

Il s'assit derrière elle, auprès d'Erraa.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Louis.arthur

Et les cloches de sonner, la cérémonie funèbre était sur le point de commencer, en tant qu'ami et en tant que soldat, il se devait d'être présent. Aussi, il gravit les marches, se signa et baisa la croix à son cou avant d'entrer dans le nef, inspirant longuement. La mort se tient aux côtés de tous...
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Louis Arthur Carsenac, 14 ans.

Irys_

Petit à petit la cathédrale se remplissait, les bruits de pas résonnaient sous la voute.

Enora vint glisser sa main dans la mienne et je la serrais comme un naufragé s'accrocherait à une planche de salut, Tom s'approcha avec des mots de réconfort, Mae à son tour bienveillante.

Je n'arrivais pas à sortir un son pour les remercier, ni à sourire, mais dans mes yeux ils pouvaient lire ma reconnaissance.

j'entendais que d'autres personnes arrivaient mais je ne retournais pas.

Quatre Dragons du Maine, chacun représentant leur caserne, devaient porter le cercueil de leur Capitaine. Ils avaient accepté et je les avais remercié pour ce geste.

Je serrais un peu plus la main de mon amie Enora et attendis en silence de les voir franchir les portes de l'édifice...

Maelia...

Quelques personnes étaient arrivées et étaient entrées dans la cathédrale.
Elle les avait saluées d'un signe de la tête, d'un regarde triste, d'une poignée de main.

Elle entra à son tour en prenant le bras de son amie Eva autant affectée qu'elle par ce décès brutal.

Elle se dirigea vers Irys très bien entourée, lui fit une accolade sur l'épaule, un sourire réconfortant, elle essaya du moins, puis s'assit pas très loin, attendant le début de la cérémonie.

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Karyaan

On ne peut pas dire qu'ils étaient les meilleurs amis du monde, mais par respect pour lui, elle ne pouvait pas nier ce moment là. Par respect pour lui et aussi et surtout pour elle.
Elle entra donc dans cette Cathédrale, toujours impressionnée par le gigantisme ces monuments que les croyants sont capables de bâtir pour leur Dieu.
Alors que les siens, se contentent de ce que leur offre leurs Dieux, les vénérant en tous lieux, en toute chose.
Cependant, elle respectait ces édifices et la ferveur de ceux qui les remplissaient.

Entrant donc, elle se dirigea à gauche, restant à l'écart, ne voulant déranger, se mêler. Elle était là non pour paraitre, mais par respect.
S'approchant d'un pilier, elle effleura le marbre froid et s'immobilisa à coté de lui.
Puis attendit que ça commence. Dans l'ombre. Toujours.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."

Rookie

rookie entendit des paroles ou alors étais-ce un son de cloche ............

rookie sortit et alla s'amuser dans le pré là, juste devant lui
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Calva

Eva51

Eva avait choisi de venir aux funérailles de son ami capitaine en uniforme...

Seule Maelia était arrivée... Elle l'a rejoint, les yeux embués, le visage vide de toute expression...

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Irys_

Les cloches de la cathédrale sonnaient, je n'avais aucune envie de courir cette fois, il n'était plus là pour dire "dépêchons nous ma Mie nous sommes en retard".

En passant dans la salle à manger je pris une rose dans un vase puis je quittais l'auberge pour me rendre à pieds jusqu'à St Arnvald.

Les yeux rougis, la tête vide, cette boule au fond de la gorge qui ne me quittait plus, j'arrivais sur le parvis.

Monseigneur Yut était là avec Maelia et Eva. Je saluais ces dernières d'un signe de tête et m'inclinais devant le prélat.

Merci pour lui Monseigneur d'avoir accédé à ma demande... Il le mérite..

Ne pouvant en ajouter plus, le coeur serré et les larmes aux bord des yeux, j'entrais dans l'édifice, me signais et remontais l'allée centrale pour prendre place au premier rang.

Yvondelaroulette

Enora avait entendu les cloches sonner. Elles chantaient tristement en ce jour. Elle avait passé sa robe de deuil, qu'elle avait pourtant souhaiter ne jamais ressortir et se rendit à la cathédrale du Mans.
Elle monta les marches et salua Maelia et Eva à l'entrée, puis Monseigneur Yut avant d'entrer.

La brune vit son amie au premier rang et elle alla la rejoindre. elle lui avait demandé si elle pouvait rester à ses côtés et Enora avait dis oui. C'était évident qu'elle resterait pour soutenir son amie.
Elle s'assit à ses côtés et pris sa main pour la serrer, comme pour dire : "je suis là, ma belle ".
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Tomnissa666

Comme promis, Tom arriva tôt à la cérémonie; la journée, il l'avait passée à étudier seul, n'ayant de ce fait aucun impératif de temps. Il ne comptait pas laisser son amie Irys seule en ce jour si triste et, après avoir laissé un message à l'attention de sa Lys adorée, il se prépara pour les funérailles.
Quelques instants plus tard, il arrivait à la cathédrale, la tunique blanche d'apparat des comtes Salentins passée sur des habits noirs.

Il entra dans la bâtisse et, après s'être signé, il s'avança au premier rang; après avoir salué monseigneur Yut, Maelia et dame Enora, il arriva devant Irys et plia le genou devant elle, le visage grave et le regard triste.

Salutations ma belle amie, me voici auprès de vous pour vous soutenir en ce triste moment; ma dame nous rejoindra sans doute plus tard.

Il la regarda avec un sourire las, essayant de ne pas montrer son chagrin, soucieux de ne pas l'accabler davantage.
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Qu'importent les honneurs, mon honneur se nomme loyauté.

Yut

Oui, je sais bien, mais tu peux poster et dire que ton as assisté à la cérémonie, récité le credo et tout, même si toute la cérémonie est déjà là. Le problème c'est que j'habite au Québec IRL et que je poste vers 7-8h chez moi, donc il est déjà l'après-midi en France, pas le temps d'attendre une heure entre chaque poste.

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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Rookie

rookie ouvrit la porte, scruta et dit

yut, je me suis trompé

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Calva

Yut

Le Prélat entra dans sa Cathédrale, et envoya un bedeau sonner les cloches, pour la cérémonie de funérailles du défunt Captaine Squalow.

Il sortit ensuite sur le parvis, saluant les fidèles par une simple poignée de main en cette triste journée.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Maelia...

Elle avait revêtu pour l'évènement une robe noire, la tête baissée elle s'avança sur le parvis, saluant Yut d'un regard.

Un coup d'œil dans la bâtisse il n'y avait encore personne elle attendit donc à l'extérieur, le cœur triste...

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Maelia...

Heuuuu ...ce serait peut être bien de pas aller aussi vite non?
Nos persos ont même pas le temps d'arriver qu'ils doivent enchainer credo pardon etc...

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Yut

Le Prélat entra dans la Cathédrale et envoya un bedeau sonner les cloches.

Après que les fidèles eurent entré, il commença la cérémonie.

Mes frères, mes sœurs, bienvenue en ce Dimanche de juin en la Maison du Très-Haut, pour cette cérémonie. Commençons cette messe en confessant, tous, nos péchés à haute voix.

Maintenant, je vous invite à réciter haut et fort le Credo, pour affirmer votre Foy.

Je vais à présent vous réciter un extrait du Livre des vertus.

Citation:

5 Mais toutes les inventions que les humains avaient créées rendaient leur labeur moins dur. Ils avaient de moins en moins de travail à faire et de plus en plus de fruits à récolter. Là où auparavant, il leur fallait un mois pour récolter du blé, il ne leur en fallait plus désormais que le tiers. Alors qu’ils ne pêchaient auparavant qu’un poisson tous les deux jours, ils en avaient dorénavant un par jour, parfois deux. Là où ils leur fallait jadis travailler chaque jour pour cultiver des légumes, il ne leur restait plus désormais qu’à récolter.
6 Et la principale des sciences n’existait pas encore. La théologie était inconnue de ces humains. N’ayant pas de clercs, il n’y avait encore personne pour se consacrer entièrement à Dieu. N’ayant pas de texte sacré, il n’y avait rien à étudier. La foi humaine était brute, en cela qu’elle n’avait pas encore d’intermédiaire. Mais cette apparente pureté de leur amour pour Dieu était justement ce qui allait les conduire à leur perte.
7 Les humains se laissèrent griser par la douceur de leur vie. Elle leur semblait si douce et si agréable qu’ils ne comprenaient plus l’intérêt de consacrer leur vie au travail. Chaque plaisir leur donnait l’occasion de négliger leur labeur. Ils aimaient le monde, mais ils l’aimaient pour lui-même, pas parce que Dieu leur avait donné, par amour pour eux. Ils se détournaient peu à peu de l’amour de Dieu.
8 Le premier péché fut ainsi involontairement découvert par les humains. Elle porta plus tard le nom d’acédie. Celle-ci consistait à se détourner de l’amour divin, de s’abandonner à la vie matérielle en négligeant la vie spirituelle, de se préoccuper de l’instant sans garder à l’esprit ce pour quoi Dieu nous avait conçus. Elle allait amener aux autres péchés, conduisant ainsi les humains à leur perte. Elle atteignit son comble lorsque le dimanche ne fut plus occupé à la prière, mais à la paresse.

Mes très chers frères et sœurs, je ne puis vous conter la joie qui embrase mon cœur aujourd'hui, alors que je vous fais face derrière cet Autel. Mais certaines personnes, qui au début ne s’en doutent pas, se font prendre dans des pièges du Sans Nom et cela m’attriste, c’est pourquoi aujourd’hui je veux vous donner à tous une mise en garde.
Qu’ont-donc fait ces humains, dont on parle dans le texte? Rien de plus que reproduire jour après jour une scène quo commence à se voir de plus en plus en cette terre. Je croise quelques fois ces visages, fermés et contrits à force de faire des plans pour augmenter leurs biens, qui, en guise de relations sociales avec leurs frères, n'échangent plus que des écus. Des visages ridés où toute joie et toute jeunesse se sont évanouis avant l'heure à force de calculs compliqués de rentabilité et autres profits. Il me semble que certaines personnes ont perdu de vu l’essentiel, pas spécialement ici au Maine, mais partout, que ce soit en France, en Espagne, en Angleterre, et cetera . Comme Christos en son temps, je poserai cette question : si vous travaillez pour manger, et mangez pour vivre, pourquoi vivez-vous ? Pensez-vous pouvoir vous élever seuls, loin des autres, et loin de l'Église.
Mes enfants, souvenez que le seul chemin qui conduit au Paradis est celui de la Vertu. Et que comme Aristote l'a démontré il y a bien longtemps, la Vertu ne se peut exercer qu'en société, parmi nos frères et sœurs. Que la charité, si précieux témoin de la bonté de Dieu à travers ses fidèles, et le dévouement au bien commun doivent être les moteurs de la cité idéale. Là encore, l'économie n'est pas le seul domaine qui contribue au bien de tous. Quand votre village, votre duc ou votre Roi a besoin de vous, répondez présents. La Cité vous apporte prospérité et sécurité, servez la en retour. N'en faites pas une place morte où des ermites vivent les uns à côté des autres.
Enfin, vous avez reçu le sacrement du baptême. Ne vous contentez pas de l'avoir reçu, vivez le. Le baptême vous lave du péché, mais l'avoir reçu ne vous sauvera pas de l'Enfer lunaire. Il est une grâce du Très-Haut mais également la première étape de votre mission sur Terre. Vous devez grandir, nous devons grandir, nous accomplir en tant qu'Aristotéliciens pour inspirer les non convertis et confondre les hérétiques, et accéder à la bénédiction ultime : reposer à l'ombre du Très-Haut pour l'éternité. L'Église, instituée par Christos dans ce but, vous guidera. Nous sommes les enfants de l'Église, aimons la, faisons la vivre et servons la pour la Gloire du Très-Haut.

Venez maintenant communier.

Avant que vous ne quittiez, mes enfants, je dois vous annoncer en tout tristesse que Messire Aymerick, qui était Maire du Mans, ainsi que Messire Squalow, qui était Capitaine Royal du Comté sont morts durant la semaine. Prions pour eux, et pour leurs âmes. Requiescat in pace.

Allez en paix mes enfants, et bonne journée à vous.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Yvondelaroulette

La Brune sourit en voyant le roux se placer à ses côtés. Elle l'écoute réciter le crédo, puis lui souffler à l'oreille avant de lui réponde, tout bas :

- En entendant les cloches, j'ai été tentée de venir te chercher, mais je me suis dit qu'à la vitesse où j'allais, je serais arrivée en retard. Je pensais même te trouver déjà ici, mon coeur.

Elle lui sourit et reporta son attention sur la suite de l'office.
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Feuilllle

Elle s'était placée non loin de Monseigneur, pour éventuellement être prête s'il avait besoin d'elle.
Elle récita Pardon et Credo avec recueillement, puis se prépara à partager le pain béni.
Elle observa les Fidèles qui avançaient tristement vers les plateaux, la joie n'était guère au rendez-vous.
sans doute chacun devait s'inquiéter de qui remplacerait cet homme à présent à n'en pas douter, installé sur le Soleil, se réchauffant à cet astre de la foi qu'il dégageait...

Elle eut une pensée pour Rome, pour le Royaume, pour tous les êtres vivants qui s'entremêlaient quotidiennement avec plus ou moins d'amitié ou d'inimitié, et ce dans le seul but de vivre au mieux une vie terrestre préparant l'autre.

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Bezuto

légèrement en retard comme il en prenait l'habitude , il se prépara , les cloches ayant sonné , il chercha Enora sans possibilité de mettre la main dessus après un instant de réflexion il était possible qu'elle y soit déjà plus que possible même.
il se dépêcha donc de rejoindre celle ci, pénétra dans la bâtisse et balaya du regard la salle avant d'apercevoir sa brune au coin d'un banc il s’empressa discrètement de la rejoindre se coulant à ses coté , un léger coup de fesse pour lui signaler sa présence , il lui sourit de toute ses dents et récite le credo

- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN.

il approche de son oreille et y glisse quelque mot : je te cherchais .. mais je vois que tu avais déjà trouvé ton chemin
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Yvondelaroulette

Les cloches avaient sonnées, Enora se rendit à la Cathédrale mainoise. Elle allait pas vite et avait décidé d'y aller directement, sans passer chercher son roux pour ne pas être trop en retard. Il la rejoindrait bien assez vite et arriverait sans doute encore avant elle. Elle sourit en y pensant.
Elle fut surprise de voir la porte déjà fermée et l'ouvrit le plus discrètement possible avant de s'avancer doucement, cherchant du regard une tête rousse. En vain... il n'était donc pas encore là. Par contre la messe était déjà entamée!

La brune pris place sur un banc, sans faire de bruit et récita à la suite des autres :

- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN.
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Schtroumpf

Sctroumpf murmura la prière
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Amen.
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Accro à la CAM, juge en tandem, en place arrière évidemment (pédale!)

Elendillefin

Tenant Esquimote par le bras, Len entra dans l'église. Ils répandaient tous les deux une puissante odeur de rose, plongés en permanence dans le champ de roses qu'ils étaient depuis que la cueillette des fleurs avait commencé.

Bien que la plupart des personnes présentes lui étaient familières, l'officiant par contre lui était inconnu. Il se souvint qu'un nouvel évêque devait arriver en Maine et en déduisit que ce devait être lui ...

L'office ayant commencé, il remit à plus tard les félicitations au nouveau mainois d'adoption et récita la prière.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Amen.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine

Esquimote

Les cloches résonnaient.. Feuille serait donc de retour !!

Laissant son champs de roses, elle se rendit prestement à la cathédrale accompagnée de Len.

Mince déjà commencée... Surprise de voir l'officiant... Ohhh mais... notre nouvel Evêque... rooo peste et moi qui suis en retard, que va-t-il penser des Mainois. Enfin mieux vaut être en retard, qu'absent..

Prenant place discrètement elle récita les prières doucement afin de combler son retard discrètement

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Suivi du crédo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Amen.
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Louis.arthur

Le Blond, n'ayant que peu d'occupation au tribunal aujourd'hui, décida de consacrer ce Dimanche au repos et à l'étude. Aussi, l'érudition devait commencer par l'instruction de la Foy. Le Juge avait, depuis quelque temps, entreprit l'étude de la théologie au séminaire Saint Louis, aussi il s’intéressait de plus en plus à l'histoire de la Foy, à l'Eglise et à son fonctionnement. Car il faut l'avouer, plus loin que ses croyances, c'est bien les rouages de l'institution millénaire qui l'attirait, la manière dont l'Eglise avait su imposer son pouvoir à travers les Empires, les Royaumes, les Duchés, les cités. Mais surtout, comment elle avait su le garder.
Gravissant les marches menant au parvis de la Cathédrale, il baisa la croix à son cou et se signa avant d'entrer dans la demeure de Dieu, de s’asseoir et de suivre la messe donnée par le nouvel évêque du Mans

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Et il récita le Credo, pour "affirmer et clamer haut et fort sa foy", comme disait l'évêque

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Amen.

L'évêque donna alors un prêche, il parla du jugement divin, de l’ascension solaire et de feu Sa Sainteté le Pape, avant d'inviter les fils de Dieu a communier, à rompre le pain. Le blond communia alors, avant de s'agenouiller face au Saint Christos, et de prier...
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Louis Arthur Carsenac, 14 ans.

Yut

Nous allons faire cela en effet.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Yut

L'Évêque envoya un bedeau sonner les cloches pour la toute première cérémonie qu'il donnerait en sa nouvelle Cathédrale.

Lorsque la Cathédrale fut remplie, il prit la parole:

Bonjour chers fidèles et bienvenue en la Maison du Très-Haut, pour cet office dominical. Commençons tout d’abord par confesser nos péchés, tous ensemble.

Maintenant, récitons le Credo pour affirmer et clamer haut et fort notre foy.

Nous allons lire à présent un extrait du Livre des Vertus.

Citation:

Livre des Vertus – Livre I
La fin des temps – Parti IV – Le jugement Divin.

Les humains s’installèrent le long des étoiles, sur ce que l’on appelle la voie lactée. Ils s’organisèrent alors en une file qui semblait interminable. Certains avaient l’air heureux d’attendre le Jugement Divin, d’autres versaient de chaudes larmes, regrettant de n’avoir pas su écouter les paroles divines transmises par le prophète Aristote et Christos, le messie. Les anges attendaient patiemment les humains sur le soleil. Et sur la lune, les démons crachaient leur haine à la face des futurs jugés.

Et Dieu me parla: “Vois. Ces hommes et ces femmes qui sont maintenant unis dans l’attente du jugement de leur âme. Je vous ai faits aspirant à la vertu et J’ai fait celle-ci de telle manière que si l’un d’entre vous la pratiquait, elle se communiquerait aux autres.” Je reconnaissais là l’enseignement d’Aristote et les paroles de Christos! “Il y avait un but à cela, ajouta-t-il, Me servir, M’honorer et M’aimer, mais aussi vous aimer les uns les autres. Je suis la main invisible qui guide vos pas, mais nombre d’entre vous se sont détournés de Ma Parole.”

“Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires, selon lesquels c’est au fort de dominer le faible. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, ce que tu as vu dans la flaque s’accomplira. Si vous oubliez à nouveau l’amour que J’ai pour vous et que vous ne m’aimiez plus à nouveau, cela sera vérité. Si Ma parole, révélée par Aristote et Christos n’est plus écoutée, Je détruirai le monde et la vie, car l’amour n’en sera plus le sens. Alors, prends garde à ne pas laisser Ma parole se perdre dans les gouffres de l’oubli.”

Voilà pourquoi je vous révèle cela. La vertu doit guider chacun de nos pas. Chacun doit la transmettre à son prochain. Telle est la Parole de Dieu. Ne vous échappez pas de la sage voie de sa main, ou viendra le jour où le monde disparaîtra et où nous seront tous jugés.

Mes très chers enfants, il est déplorable de parler de cela lors de la première messe que je célèbre avec vous, mais il faut le faire. Dans la dernière semaine, Sa Sainteté Eugène V, notre Saint Père, est décédé. Après toutes ces années, bien que souffrant et malade, il réussissait à survivre, et cela nous donnait courage. Maintenant, il a rejoint le Très-Haut et nous sommes maintenant tous dans un grand Deuil. Sa Sainteté a été un homme vertueux, qui a tout donné pour le Très-Haut, malgré ces dernières années difficiles. Il est assuré qu’à ce jour, il a rejoint le Paradis, avec Dieu et tous les autres. Il a été pieux, a toujours servi Dieu et la Foy. Sa mort est plus que regrettable, parce qu’il était un grand homme. Mes enfants, si vous voulez vous aussi atteindre le Paradis Solaire, lorsqu’il sera le temps de votre mort, comme il en a été pour notre Souverain Pontife, alors suivez l’exemple du Pape Eugène, il est bon et pieux, il a voué sa vie à Dieu, et la vertu a toujours guidé ses pas. Mais si nous sommes tous tristes de cela ici, sur cette terre, il en est autrement au Paradis. Pour Sa Sainteté Eugène commence une nouvelle vie, la vie Éternelle et tous ceux qui sont au Paradis se réjouissent de l’arrivé de cet homme exemplaire en leur sein.

Maintenant, je vous invite à venir communier.

Allez en paix mes enfants et soyez bénis!
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Yut

L'Évêque entra dans la Cathédrale, avec un visage où l'on pouvait lire une profonde affliction. Mort? Serait-ce alors la débandade? Il se dirigea vers Monseigneur Feuilllle et Fère Bradwen, et dit:

Le bon jour Monseigneur, mon Frère. Je dois vous informer que Sa Sainteté le pape Eugène V est mort dans la soirée d'hier.
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«Tout homme est disposé à accepter un prix, même pour ce qu’il espère ne jamais avoir à vendre. »

Bradwen

L'homme se retourne en entendant une voix qui n'avait que peu résonner dans ses oreilles jusqu'à présent. Se retournant, il aperçut Mgr Yut. Son visage marqua un instant de surprise.

Mgr ? Bienvenu à St-Arn...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que la nouvelle donnée par son évesque lui coupa le sifflet, lui, le bavard de Dieu ! Le pape ? Mort ? Eh bien ! Pour une nouvelle, c'était toute une nouvelle ! Il y a des personnes, des objets, des lieux dans la vie que l'on croit indestructible. On pense que le temps n'a pas de prise sur eux ! Le pape était de ceux-là pour le diacre ! Jamais il ne pensait que le premier clerc de Dieu pouvait un jour s'éteindre.

La nouvelle laissa Bradwen muet pendant quelques instants, et milles interrogations fusèrent alors dans son esprit, milles aberrations, milles incongruités. Etait-ce la fin de l'aristotélisme ? Allions-nous vers une période de troubles religieux, une période où les schismes seraient légion ? Le Sans Nom était-il derrière cette mort si brusque ? Toutes ces questions n'avaient pas de sens. Bradwen le savait, mais c'était plus fort que lui. Une crainte incontroslable s'empara de son esprit, le mettant en ébullition. Il dut faire appel à toute la partie logique de son esprit pour tenter d'annihiler en lui ces incohérences, ces craintes sans aucun fondement.

Mordiou ! Mort ? Paix à son asme ! Euh... dédions-nous l'office qu'nous allions faire à feu not'Pape Mgr ?

Bradwen

Elle l'avait surpris à moitié nu ! Enfin... si l'on peut dire ! En reconnaissant la voix de l'archidiaconesse, le diacre de Montmirail fit un bond sur lui-mesme, passant à deux doigts de lapin de s'écraser la teste sur la petite étagère installée au dessus du lavabo. D'un geste rapide et malhabile, il cacha la nudité de sa poitrine en enfilant chemise et robe de cérémonie avant de pouvoir trouver le moindre mot à répondre à celle qui l'avait guidé tout le temps que le Maine était sans évesque.

Mortecouille ma Mère ! Vous m'avez flanqué un d'ces frousses ! J'ai cru à un instant qu'le Sans Nom m'avait r'trouvé et cherchait à m'envoyer aussitost en enfer en faisant cesser d'battre mon palpitant !

L'homme s'avança vers la lavalloise et lui signifia son amitié en acceptant les mains tendues vers elle.

Avez-vous fait bon voyage au moins ? Mgr Yut est-il un agréab' compagnon d'voyage ? Connait-il quelques chansons pour égayer les lieues qui défilent sous les pas ? Aime t-il la poésie ? Maistrise t-il l'équitation aussi ben qu'vot'tendre et cher ?

Ah Ma Mère, vous nous avez manqué ! Sincèrement !

Cette cérémonie revestait pour le diacre de Montmirail un aspect bien particulier, une saveur sans commune mesure. Il l'espérait réussie au plus haut point. Il hésita un instant à tout révéler à Feuilllle. Cette hésitation se lut sans aucun doute sur son visage. Il n'en fit cependant rien.

Si Kaelig s'ra là ? J'peux point vous dire ma Mère ! J'lui ai laissé l'invitation c'matin sous son oreiller ! En principe, l'matin, elle farfouille toujours sous l'oreiller. Mais vous la connaissez ! Elle aime surprendre ! Alors, j'peux rien vous dire d'aut' que... qui vivre verra ! In vino veritas et que Dieu vous protège !

Il aimait ça détendre l'atmosphère quand le sujet de conversation devenait par trop sérieux. Il ne pouvait s'en empescher !

Oh z'inquiétez point, j'suis prest ! J'vais vous laisser la sacristie pour vous telle seule ! Si Mgr Yut arrive, j'lui dirai qu'la sacristie est occupée et qu'il doit patienter un peu ! Si Kaelig arrive, j'la laisserai passer... mais à l'av'nir, ça s'rait quand mesme ben qu'on ait un coin pour les sieurs et un aut' pour les donz'.... euh... j'voulais dire pour les dames !

Sur ce ma Mère, j'vais vous laisser, j'vais faire mon inspection des bancs d'la cathédrale avant l'office. Vous m'direz quand j'peux aller faire sonner les cloches.

Bradwen

Alors Feuilllle avait bien dit qu'elle et Mgr Yut allait arriver sous peu au Mans et qu'il était temps pour l'ensemble des clercs et des fidèles de diocèse de se réunir lors d'une grande messe... La première de Mgr Yut dans son nouveau chez-lui.

Feuilllle avait mentionné de mettre les tonneaux de vin et de bière en perce, de tuer le cochon, préparer la charcuterie, dresser la table de banquet... Hum... Avait-elle vraiment dit tout ça l'archidiaconesse du Mans ? Vraiment ? Ne fabulait-il pas un peu le diacre de Montmirail ?

Toujours est-il qu'en ce matin, il avait pris la route de la cathédrale St-Arnvald pour préparer le champ de bastaille. Au lever du soleil, il avait laissé un mot sous l'oreiller de son épouse de diaconesse pour l'inviter à le rejoindre si elle n'avait rien d'autre de prévu.

L'homme entra dans la sacristie, osta ses vieux vestements poussiéreux de paysan, passa vite fait devant le lavabo. Brrr... que l'eau était froide se matin ! Un coup de main dans les cheveux pour libérer les mèches rebelles, un autre sur la barbe pour bien la lisser et il ne restait plus qu'à passer l'aube blanche de cérémonie. Ensuite, il pourrait aller vérifier si tout était en ordre entre les bancs. Il faut dire que parfois on y faisait de drosle de découvertes entre les bancs de la cathédrale...

Feuilllle

Elle le surprit lors de ses ablutions matinales, visage et mains rafraichis par l'eau claire qui coulait doucement et régulièrement d'une petit fontaine dans un recoin de la sacristie.

Elle éclata de rire : Bradwen avait l'air d'un canard ébouriffé et mal réveillé.

"- Et bien mon Ami, est-ce ainsi que vous me recevez?"

Malicieusement, car la diaconesse de Laval était aussi farceuse qu'un lutin de légende, elle le regarda ouvrir les yeux ronds comme des billes et prendre un air figé, les mains encore engourdies sur sa dalmatique qu'il venait de passer.

"- Et bien, allez-vous me saluer au moins?"

S'esclaffa t-elle affectueusement.

"- Et où est votre adorable Compagne? Va t-elle pouvoir nous rejoindre?"
Sans plus attendre, elle étreignit chaleureusement les mains du Diacre, lui souriant du fond du cœur.

Elle était dépenaillée et poussiéreuse, mais n'en avait cure, heureuse d'être revenue entière en Maine avec ses compagnons ; Tak les avait escortés aussi surement qu'une poule accompagnant ses poussins nouveaux nés.
Sa dernière toilette datait de la veille au soir, sur les bords d'une rive d'un petit ru.
Elle posa son petit bagage sur un coffre, puis demanda à Bradwen :

"- Je voudrai me rafraichir un peu, et me coiffer, avant que l'office ne débute. La petite remise du fond est-elle libre?
Il faudra aussi prévoir que Monseigneur ait chambre s'il ne trouve pas demeure ce jour.
... Oh! Brad! Je suis tellement heureuse d'être rentrée! Et comme j'ai hâte de voir Kaelig! Et tous mes amis de Laval aussi!"
Elle soupira d'aise. Le voyage avait été long ; es-ce que tout allait bien dans son village?

... C'était ainsi, après la ineffable joie du retour, elle recommençait à s'inquiéter. Les tensions de guerre, *- tient au fait! L'année dernière presque à la même époque un certain Finam les provoquait... Ce triste Sire a ses lunaisons! * pensa t-elle peu surprise, et fort amusée...
Laval serait-elle aussi forte et unie qu'à l'accoutumée?
Aurait-elle encore beaucoup de baptême à célébrer?
Le marché se portait-il bien?

Toutes ces questions l'envahissaient peu à peu, et elle fila avec un geste directionnel indiquant le chœur de la demeure Du Très-Haut.
Bradwen comprit et lui sourit.
Elle avait besoin de se recueillir avant toute chose et elle se plaça non loin de l'autel.
Sa prière fut silencieuse et profonde.

...............................................

Lorsqu'elle se releva, elle se sentait ressourcée, et l'âme forte comme un fer de lance reflétant un reflet du Soleil.
Le Maine était sa patrie, au moins ce voyage lui avait fait comprendre cela.
Elle ferait du mieux possible.
_________________

--Philippe_risoli

C'est un Philippe Risoli à bout de force qui arriva devant la cathedrale,la crise qui secouait le royaume avait eu raison de son entreprise,ruiné le Philippe,plus assez d'argent pour nourrir son pangolin qui l'avait affectueusement nommé Hervé.Plutot que de le laisser attaché au bord d'une route,ce qui etait ma foi assez lache,il prefera le donner aux bonne soeur,là ou il etait sûr qu'on lui donnerait tout l'amour qu'il meritait.Risoli laissa une missive devant la porte.

Il se nomme Hervé,il est tres doux et raffiné,mais svp ne lui carressé pas le ventre ça lui donne des gazs.Il est tres propre donc pas besoin de lui faire sa toilette,ii se nourrit uniquement de riz mélangé avec un petit potage de jus de poule pour relever le gout.

Feuilllle

Quelques jours plus tard...

Citation:

Invitation à l'église lescurienne de Rouen
Fête de Saint Lescure, le patron de l'Ordre Lescurien

Aux nobles et dignitaires,
Aux clercs aristotéliciens,
Aux frères et sœurs,

Nous, Amis de l'Ordre Lescurien, vous invitons à une messe en l'honneur de Saint Lescure, au Couvent lescurien de Rouen, le neuvième jour de mai, de l'an de grâce MCDLIX.

Saint Lescure, connu comme Son Éminence Henri de Lescure, est le patron de l'Ordre Lescurien et un ancien cardinal de la Sainte Église Aristotélicienne Universelle et Romaine, dont la mort tragique et violente secoua le monde entier. Ce saint homme avait commencé sa carrière ecclésiastique dans un moment de crise et, avec raison, tempérance, équilibre et réflexion, il eut une rapide ascension et fut créé cardinal le 21 janvier 1454. Au premier Concile du Vatican, Lescure, archevêque de Rouen, fut élu Camerlingue par l’ensemble des évêques, des Archevêques et des Cardinaux, devenant le premier Camerlingue de l’Église Aristotélicienne.

Grand homme de la Sainte Église, Saint Lescure fut brutalement assassiné le 9 mai 1454, il y a cinq ans.

Tous ceux qui liront cette invitation seront les bienvenus au Couvent lescurien de Rouen pour prier le saint et allumer un cierge pour lui. Le Vicaire de l'Ordre Lescurien, Frère Mircea "Dino" Von Hohenzollern, ainsi que le Vice-Recteur de l'Ordre, Frère Peccatore, co-officieront la célébration.

Que le Très-Haut vous garde !

_________________

Feuilllle

Ce fut avec un grand sérieux que Feuilllle termina l'office par "l'Envoi," souriante tout de même.
Elle se plaça derrière l'autel, et prononça quelques mots ; immédiatement chacun se tut.

"- Chères Ami(e)s, voici le moment de nous séparer après cette bénédiction, mais nous sommes unis par les liens de la Foy et de notre religion : la Grande Famille Aristotélicienne s'étend et bien entendu nous souhaitons comme à l'accoutumée courage, ténacité, force et piété au nouveau Conseil pour venir à bout de sa tâche difficile.
N'oubliez jamais que ce qui doit primer, c'est l'amour porté à votre prochain, ainsi vos décisions seront efficaces et acceptées.
Pace E Bene, chers Frères et Sœurs."

...........................................................

"- Souvenez-vous, Fidèles et Croyants, oui, la Créature Sans Nom apportant le Mal ne peut que reculer avec la Foy comme pour armure et la Vertu comme armes."

Les gens finirent par se diriger vers les jeux de Mai, la saison était à l’insouciance, au plaisir, à la gaîté en ce joli mois bordé de fleurs et soleil.
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Oldtimer

Oldtimer s'approcha du plateau où se trouvaient les pains. Il en prit un et le mangea lentement presque religieusement.
Il sourit à son épouse et se recueillit. Il se préparait à se rendre ensuite au château à la cérémonie d'hommage du comte actuel du Maine.
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Irys_

La bénédiction prenait fin, c'était à présent le moment du partage et Feuillle s'approcha avec un plateau.

Je lui souris un peu confuse, troublée par les regards appuyés de mon beau capitaine et pris un morceau de pain en la remerciant.

Merci Dame Feuillle pour cette belle cérémonie..

Kaelig

Un rire retenu. Quelques morceaux de pain béni présentés avec un sérieux exagérés. Le tout accompagné d'une révérence théâtrale. Elle n'aimait effectuer les "choses" avec sérieux et banalité. Sauf si le sujet était gravissime. Et encore! Son promis était pareil! Qui se ressemble... comment ça "cueillent des pervenches"?

Tant de personnes différentes et une nourriture commune : celle de la Foy. Même si ce n'est envers le Très-Haut, c'est en une confiance pour un Maine meilleur. Les bras ne se baissent jamais, le moral résiste, les mains restent jointes, formant une barrière humaine aux intrus envoyés par la Créature sans nom.

Le Maine...
Les Mainois...
Une seule parole...
Celle de la fierté et du courage!
(Bon d'accord, ça fait deux mots! Et alors? Plus on est de fous, plus on rit!)

Bradwen

Eh bien ! Net, concis, clair ! Feuilllle montre là toute sa dextérité dans la direction des offices religieux ! On l'aime quand elle parle la diaconesse... mais on l'aime aussi quand elle sait parler juste ce qu'il faut ! Le diacre lève un regard amusé vers le Très-Haut en se demandant s'il est du mesme avis...

Elle avait mené cette office de bout en bout, sans une anicroche, sans une fausse note. Elle n'avait pas eu besoin de ses deux acolytes qui, derrière, avaient religieusement bu ses paroles tout en se tripatouillant les paluches et en s'échangeant de temps à autres des œillades amusées. Mais l'heure d'intervenir avait sonné pour Bonnie et Clyde... enfin pour Kaelig et Bradwen. Alors que les dames passent dans les rangs distribuer un morceau de pain frais venus en droite ligne des fourneaux lavallois, le diacre lui, fidèle à ses gousts, passait derrière avec un plateau dans lequel résidait des godets et une amphore de vin.

Un peu d'vin M'sieur l'Comte pour éviter qu'le gosier n's'assèche ? Profitez-en ! C't'Aristote et Christos qui régalent ! C'te du vin béni c'lui là ! Soyez sur qu'vous n'aurez point d'aigreurs d'estomac avec ça ! On l'a choisi dans l'meilleur cru... et pour vous, on a laissé d'costé l'vin d'Anjou... Il vient d'Touraine c'lui-là !

Et n'oubliez point la prochaine messe car j'vous promet qu'on aura du vin qui vient d'Champagne !

S'approchant du comte, il lui susurra à l'esgourde...

La dame d'honneur de Kaelig est champenoise... et elle est censé arrivée à Montmirail avec quelques barriques d'vin commandées par l'abbaye Saint-Louis.... En fait d'abbaye, c'te moi en réalité qui leur ait d'mandé d'faire c'te commande.

Il parlait, il parlait et les femmes avaient déjà pris une avance plus que confortable dans la distribution du pain...

Qui veut du vin d'Touraine pour célébrer ensemble l'amitié d'Aristote ?

Feuilllle

Feuilllle se dirige vers Maelia... et lui tend le plateau à elle aussi, après avoir rendu son sourire à Dame Enora, qui bien qu'alourdie par sa grossesse, reste fine et toute belle.

[b]"- Comment vas-tu Amie?
Est-ce toujours à toi que nous devons envoyer nos rencontres lors de nos déplacements?" [/b]

Lui glisse t-elle subrepticement...

Elle surveille ses Diacres du coin de l’œil pour qu'ils ne fassent pas trop d'impairs...
Elle a bien vu qu'ils se tenaient par la main bien souvent au cours de l'office ; cela garantissait une certaine tranquillité.
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Michelmichel

L'Comte tenta d'garder une lueur de r'gard normale quand l'Bradwen lui proposa à boire, c'vrai qu'un pti coup d'jaja avec un bout d'pain, c'bénédiction était plutôt sympathique.

Large sourire à l'évocation vinicole

-"Touraine, c't'impec !

Et l'Comte d'sen prendre une lichette après avoir gouté à c'très bon pain

C'va être une chouette cérémonie, héhé, z'avez pas peur d'avoir trop d'mandes pour r'joindre l'banquet?"

L'sourire large se fait malicieux, taquin, c'tout lui quoi, un vieux filou.

Feuilllle

Puis elle se dirigea vers Irys_, qui riait à son Pitaine.
Finalement elle tendit son plateau aux deux jeunes gens puisqu'ils étaient l'un à côté de l'autre.
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Feuilllle

Se demande qui essaie de passer inaperçu... Ah oui Thorn!

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Yvondelaroulette

Enora sourit en voyant l'archidiaconnesse s'avancer vers elle avec le plateau contenant le pain du partage. Cela sentait bon le beurre frais! Elle ne préleva un petit morceau.
Elle lui souffla un peu timidement :

- Merci, il a l'air très appétissant! Et... très belle cérémonie.
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Louis.arthur

En retard ? naaaaan. Très en retard !
Mais ces moines, rhaaa, aucun répits.
Oui, donc, Aheum.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
AMEN

Et on enchaîne...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Puis à lui de se faire tout petit, petit, vraiment petit...
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Louis Arthur Carsenac, 14 ans.

Feuilllle

Regard sévère de la part de ladite archi... etc... On ne vend pas le pain béni, non : on le partage.

Le plateau passe vers les Conseillers, et les autres s'ils ne sont pas au fête du Mai, ou dans une autre église, ou aux jeux de la Place...

Elle invite doucement, tout en calmant la Blonde enfant du geste, et du regard, chacun à venir près des plateaux.

Bradwen porte le troisième, et il le voit se diriger vers le Comte.

Feuilllle commence par Dame Yvondelaroulette, et lui chuchote quelque salut gentil.
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Kaelig

Un vrai cours de pastorale de la part de l'archidiaconesse! Prenez note les loulous! Ou appelle à ceux qui désirent entrer dans la Grande Famille Aristotélicienne! Qui a dit que c'était compliqué, long ou casse-carotte? Que nenni! On peut très bien être bref et réussir avec brio son cheminement personnel. Tout comme on peut être fatrouillard et tartiner une baguette entière pour dire au final : "passer votre pastorale"! Monologue d'une blonde copyright!

Bradwen lui serre toujours la paluche. Doucement, son pouce lui caresse le côté de celle-ci. La paysanne jette un regard complice à son promis, accompagné d'un sourire presque timide. Comment cela vous n'y croyez guère? Ce style est réservé pour son diacre. Et encore! Tout cela, encore une fois, pour en venir au fait qu'elle a une idée derrière l'épi de blé.

Point de surprise cette fois-ci, non. Quoique, il est encore temps!
Un des trois plateaux de bain au beurre dans sa paluche libre, l'autre étant enlacée à un homme barbu, la donzelle se met à hausser le ton, presque comme sur le marché.

Qui désire un bout de pain pour 50 deniers? Ils sont cuits avec amour et Foy! Doré à la bénédiction! Mais juste un bout afin de ne guère faire une allergie au Très-Haut! Qui veut? Pas cher! Pas cher!

Un regard en direction de sa Mère presque Supérieur et voilà que la légumière affiche un sourire exagéré en guise d'excuse. N'est-ce point plutôt un échappatoire? Ne dit-on point "qui aime bien... "? Qui a dit "égraine les gousses d'ail "?

Bradwen

Derrière son archidiaconesse favorite, au costé de sa future diaconesse favorite, le diacre ne manquait pas une miette de la cérémonie. Feuilllle excellait en ce jour ! On aurait dit qu'elle avait pris son envol et que plus rien ne pouvait l'arrester. Portée par le vent ... ou par sa foi dans le Tout-Puissant, sa voix résonnait haut et fort dans la cathédrale mainoise. Nulle doute que ses paroles atteignirent immanquablement les oreilles, mais aussi le coeur des fidèles rassemblés.

C'est vrai qu'il semblait paternel le Comte entouré ainsi de ses conseillers, qu'ils soient MEM ou Vox Populi. Plus qu'un compte, il semblait aujourd'hui estre le patriarche du Maine ! Oui, le Patriarche ! Malgré les différends politiques qui les avait opposés dans les derniers instants de la campagne, leur amitié n'avait pas été altéré d'un pouce. Le diacre se tourna vers Aristote, le remerciant d'un regard amical.

Dans le fond de l'église, la porte de la cathédrale grinça une nouvelle fois. Le premier qui mettrait de l'huile sur cette porte se ferait sans aucun doute passer un véritable savon par le diacre de Montmirail : si elle grince cette porte, c'est qu'il y a une raison à celà ! Oui !... Elle permettait de mieux détecter les retardataires ! Et ce retardataire n'était autre qu'Orwynn ! Retardataire certes... mais présent ! La présence du filliot fit chaud au coeur du montmirallais. Serrant la paluche d'une blonde, il récita à son tour le credo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Feuilllle

Elle s'avança vers l'autel, duquel elle s'était mise un peu en retrait, puis d'une voix claire, bénit le nouveau conseil en place.

-" Ô Toi, Très-Haut Tout-puissant et Éternel, qui d'en haut contrôles et commandes nos destins, bénis ce conseil provincial. Que ses membres puissent gouverner avec honneur, courage, fidélité et loyauté. Guide-les, ô Seigneur, avec sagesse et prudence, afin qu'ils ne fassent jamais d'erreurs, à Ton image, Toi qui nous combles avec Ton infini et immense amour. Amen."

Ses gestes accompagnaient la tirade conventionnelle, et elle tendait tour à tour sa main vers les côtés de la nef, puis vers centre de l'église, pour que chacun put recevoir la bénédiction.

"- A présent, partageons le pain tous ensemble pour célébrer Le Très-Haut."

Elle fit un signe à Kaelig et à Bradwen, et tous trois apportèrent les plateaux recouverts de petits bouts de pains appétissants, car ils étaient relevés au beurre.
Chacun pouvait se servir...
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Squalow

Squalow avait sourit au regard fustigeant et faussement contrarié de Feuilllle, puis rougissant un peu, il récitât la prière du Pardon:

Je confesse à Dieu Tout Puissant, à tous les Saints
et à vous aussi mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints et vous mes Amis de prier
le créateur pour moi.
Q le Très Haut nous accorde le pardon.
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen

A peine la prière finie, et une brève œillade torride lancée vers Yris il se fît presque prendre de cours par la Diaconesse qui énumérait déjà le Crédo.

Puis s'ensuivirent des paraboles il croyait bien, car le regard du Capitaine Royal fût attiré par un homme de forte stature, à la carrure de guerrier, arborant un discret écusson Champenois...

Il semblait porter toute les peines du monde en lui, avec les traits tirés de fatigues d'un homme qui n'a pas depuis quelques temps mangé à sa faim.

Il pensât un moment à ses fiers soldats, puis reportât son attention sur le sermons de la mère du Maine

Feuilllle

"- Chers Frères et Sœurs, nous avons tous une tâche ici bas à mener : facile ou pas, de notre choix ou non, nous devons faire au mieux.
C'est pourquoi j'ai choisi comme homélie de rappeler au mieux notre Credo, de le décortiquer avec vous."

Sa voix était chaleureuse, et son regard allait des uns aux autres.
Sa dalmatique aux manches amples lui permettait d’accentuer ses mots par de petits gestes incisifs, un peu de surenchère ne faisait point de mal.
Elle reprit :

"- Le Credo, Ami(e)s, n'est ni une prière (demande), ni un remerciement, ni une louange.
Il résume la vie des personnes principales et essentielles de la croyance aristotélicienne, et affirme cette croyance et l'appartenance de celui ou celle qui la prononce.
C'est un dialogue intérieur entre le fidèle et la croyance aristotélicienne, mais cet écrit est aussi commun à tous. Il fédère et entretient la foi, il est un lien d’information et d’union pour toute une collectivité.
Néanmoins, ce n’est pas un symbole, c’est un état de fait tout autant qu’un état de foi.

Dans chaque strophe, le récitant est mis en valeur par son appartenance au Divin et la Création.
Il reste cependant en possession de son libre arbitre puisqu’un chemin lui est montré, mais non imposé.

Dans la première, on y entend parler d' Enfer et de Paradis : le Très-Haut dans son infinie Bonté, insiste pour être seul juge de nos âmes : cela signifie que lui seul a le droit de nous juger à l’heure de notre mort, et au lieu d’inspirer de la crainte, cette phrase doit inspirer l’apaisement, puisque qu’Il est infiniment bon.

Dans la seconde nous prenons conscience que nous sommes petits dans l’univers, nous n’avons pas accès au Tout.
Dans notre méconnaissance de nous-mêmes, d’autrui, et du reste, ici encore notre appartenance à plus Grand nous octroie une place. Apprendre à croire à plus Grand que soi est le vrai début de la Sagesse. L’égarement serait de se sentir seul et isolé, et de se penser le plus fort en toute impunité.

La troisième partie est l’histoire de la force de l’exemple, et de l’Investissement personnel menant au meilleur être de tout un groupe d’individus.
Le Soleil ici est évidemment Lumière, dans les sens liés d’un phare guide et d’un abri chaleureux.
Ce vers quoi doit tendre chacun d’entre nous, en pensée et en action, car c’est un droit Divin que chacun peut obtenir.

La dernière insiste sur le Pardon et la compassion, et la force du groupe, liée par des efforts individuels.
La vie éternelle est autant celle des âmes qui ont terminé leur stage sur Terre, que celle de la descendance que nous nous devons de transmettre, avec nos progrès.

Amen : (Ainsi soit-il) peut être reçu comme un ordre divin…
Mais le Très-haut envoie des prophètes et des exemples bénéfiques ; ce mot doit être plutôt compris comme un désir fort, une espérance fondamentale pour le genre humain. Chaque être humain doit le souhaiter du fond de son cœur.
Ce tout petit mot (ou expression en françois) n'est ni une prière (supplique), ni un remerciement, ni une louange.
C’est une valorisation du Credo, un accent fort posé sur les mots précédents.
C’est surtout l’Espérance d’une évolution individuelle et collective.
Notre Credo est un Guide.

La bonté, la sagesse, le don de soi, la compassion et l'espoir s'allient pour faire de ce Credo un chant d'Amour.

Réfléchissez-y dans le travail qui vous attend au quotidien durant les semaines à venir."

Elle leur sourit et rangea le parchemin près du pupitre supportant le Livre des Vertus.
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Michelmichel

Non d'une brouette, c'qu'elle trainait pas l'dame Feuilllle, c'était d'ailleurs pas pour déplaire au Miche, pas qu'il soit pressé, c'juste qu'il avait tendance à pas trop t'nir en place, un peu comme un sale gosse qui n'peut s'empêcher d'faire des bêtises. L'quinquagénère n'est tout d'même plus là, même si balancer une boulette à travers l'cathédrale et l'voir atterir dans l'paillasson d'quelqu'un ça pourrait quand même l'faire marrer.
M'enfin bon, çà f'rait mauvais effet ... L'Miche s'contenta donc juste d'imaginer l'scène, c'qui lui arracha s'sourire made in fleuriste, plein de dents et d'soleil dans les yeux verts feuille.

-"Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN"

Yvondelaroulette

Enora sourit en voyant son roux arriver à ses côtés. Elle en profita pour zyeuter l'assemblée, voir qui était là, ou pas. Elle sourit à ceux qu'elle n'avait pas vu plus tôt sur la parvis puis se reconcentra sur la cérémonie, enchainant prière et Crédo :

- Je confesse à Dieu Tout Puissant, à tous les Saints
et à vous aussi mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints et vous mes Amis de prier
le créateur pour moi.
Q le Très Haut nous accorde le pardon.
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN
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Stratovarius

Stratovarius baissa la tête et récita le pardon. Il avait un peu de peine à se souvenir des paroles complètes mais en écoutant les autres il réussit.

Je confesse à Dieu Tout Puissant, à tous les Saints
et à vous aussi mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints et vous mes Amis de prier
le créateur pour moi.
Qe le Très Haut nous accorde le pardon.
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen

Et voilà que Feuille récitait déjà le credo, suivie par toutes les personnes déjà présentes. Strato se concentra et les mots vinrent tout seuls.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Le Porte-Parole croyait s'en être pas trop bien tiré. Il regarda autour de lui pour s'assurer que personne n'avait entendu une faute ou un bredouillement. On ne sait jamais...

Orwynn

En retard, encore... Caché au fond de la cathédrale, il reprend avec la foule.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Bezuto

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
AMEN

Tout le monde pour la plupart était arrivé; cette cérémonie était très importante , il prit sa place au coté de la connétable
et récita le crédo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Kevin60330

Citation:

Bonjour, pas besoin de sortir ton blason j't'ai reconnu va!!

Son blason, il n'étais pas noble loin de là donc blason il n'avais pas mais c'était celui de la Champagne uniquement le duché qu'il a tant servi et qui aujourd'hui l'a mis en procès pour trahison et reconnu coupable, mais le sourire était là et le dirigea légèrement vers Maelia.

La cérémonie continuait et il récita alors le crédo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Irys_

La cérémonie se poursuivait, malgré quelques conseillers manquant à l'appel, je récitais le crédo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Maelia...

Elle tourna la tête surprise qu'on murmure son nom.
Elle sourit en reconnaissant Kevin.

Bonjour, pas besoin de sortir ton blason j't'ai reconnu va!!

Elle tourna la tête vers Feuillle puis récita le Credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

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Kaelig

Récite-t-on un Credo original? Hors des sentiers battus comme dirait un diacre? Non, non, point cette fois. Sinon, elle va s'attirer les foudres de l'archidiaconesse à force. Ou du nouvel Évêque! De temps en temps afin de ne guère sombrer dans la monotonie... Oui!

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

C'est qu'ils sont sages les conseillers! Tous... ou presque! Où sont donc les absents Doux Pain Béni?

Feuilllle

Elle sourit discrètement à Irys, à Stratovarius qu'elle n'avait point vu, et à Kevin qui viennent d'arriver ; elle entame sans plus tarder le Credo.

"- Mes chers Frères et Sœurs, le Credo est le texte fédérateur de notre Église, il est là pour faire grandir notre foi en notre coeur. Cette prière affirme notre foi et la crie au monde: il est le signe de notre union de croyants Aristotéliciens.

Il illustre aussi le dogme et le résume en quelques mots. Tous les Aristotéliciens doivent le connaître.
récitons-le tous ensemble."

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Kevin60330

Le chemin avait été long et parsemer d'embuche depuis la Champagne, mais que ne ferais pas Kevin pour sa fille. Sa fille, la prunelle de ses yeux , celle pour qui il serait prêt à tout tellement il tenait a elle. Une démission au conseil ducal pour en grande partie la suivre et la protégé jusqu'à Montmirail.

Finalement leur chemin dût se séparer et Kevin ne pouvais pas veiller sur sa tendre Rose. De sa démission s'en est suivi un procès et le voila reconnu coupable de trahison... trahison oui n'importe quoi selon lui alors qu'il avait tout donné, tout sacrifié pour son duché. Peu importe accompagné par son amie Sil ils prirent chemin jusque dans le Maine et subissent un racket, Kevin lui officier royal , garde Royal se retrouver terrasser par un vaurien quelle humiliation! Simplement le manque de chance dirait on.

3 jours sans manger, totalement affaibli qu'il arriva à Montmirail et enfin pouvais aller se restaurer un peu. Il trouva une auberge et y alla manger et prit une chambre .. puis regardant Sil ... décida de prendre 2 chambres finalement, ne pas partager sa chambre avec quelqu'un qui n'est point son épouse même si c'est une vieille amie .. lui le très croyant envers Aristote ne voulant point attisé sa colère. Il en profita alors pour demander à l'aubergiste le chemin de l'église ce qui se dernier s'empressa de lui dire.

Un petit bain , un changement d'habit mais quelle tenue choisir celle de la Garde Royale? non quand même pas et puis comment se mélanger à la foule avec une tenue aussi voyante, celle de son mariage... encore moins et il préfère l'oublié d'ailleurs il prit son épée et déchira la tenue. Autant rester sombre et sorti une cape puis un capuchon sous laquelle il se cacherai en ville.

Une fois habillé il prit la direction de l'église là où lui avait indiqué l'aubergiste, du monde était déjà présent et commençait a entré, il suivit le mouvement tout en enlevant le capuchon.. et oui tête découverte dans une église...et regarda s'il y trouvait sa fille, son gendre ou des visages connus. Loin de là il regarda d'un peu plus prêt et reconnu de dos quelqu'un.
Ce quelqu'un avec sa chevelure rousse, fort bien habillé et des plus élégantes oui élégante car c'était bien une femme; il alla en sa direction et s'installa prêt d'elle.

Mais la cérémonie débutait déjà et il était temps de réciter la prière.

Je confesse à Dieu Tout Puissant, à tous les Saints
et à vous aussi mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints et vous mes Amis de prier
le créateur pour moi.
Q le Très Haut nous accorde le pardon.
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen

Puis il lâcha d'une voix basse.

Bonjour Maelia.

Il sourit légèrement en coin et de peur que cette dernière le reconnaisse pas il lui tendu un écusson représentant le blason du duché de Champagne.

Kaelig

La Mère de tout le Maine commence l'office. Vite vite rentrer dans la cathédrale pour la suite, entraînée de paluche par son diacre fougueux! Mais et Orwynn? Et Thorn? Et Oceane? Et Lazuly? Et Rbaty? Ou zesti? Ça en fait des conseillers à se présenter! Et ça en fait une drôle de trogne pour la blondinette qui se fait tirer vers un côté, le regard aux aguets de l'autre.

La blondinette, postée derrière l'archidiaconesse, aux côtés de Bradwen, s'en trouve chamboulée. Mais ne le montre point, les paluches jointes et cachées dans les manches de l'aube immaculée prêtée. Ce n'est guère le moment. C'est son premier office derrière l'autel. La seule et unique fois où elle a eu l'occasion d'avancer aux premières loges fut au baptême de son fillot, Bezuto. Sinon... rien! La vision et les sensations sont tout à fait différentes. Une erreur, un bégaiement, une gouttelette de sueur qui perle sur la tempe pour venir atterrir en un "plop" sonore sur le pavé et le geste est montré du doigt! Mais non voyons! C'est un lieu saint, simple et apaisant! Non un lieu de critique politique! Un sourire fugace transcende le visage harmonieux alors que la Prière du Pardon débute. Tous ensemble...

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Pardonne-moi d'aimer distraire mon diacre durant un office...
AMEN

Les émeraudes toisent discrètement une à une les personnes présentes, récitant presque machinalement le texte religieux. Mais n'en délaissant point moins son sens et sa profondeur. Squalow et Irys se lancent discrètement des regards amoureux. Bezuto pense se gratter discrètement dans le pif. Enora passe ses doigts sur son ventre arrondi. Maelia semble amusée de voir une nouvelle blondinette en religieuse. Miche regarde ses conseillers d'une mirette paternelle. Stratovarius semble concentré sur les paroles. Et Mère Chlorophyllllienne parle, parle, parle. Au grand bonheur de ses diacres... ou futur!

Michelmichel

Tour d'horizon circulaire, l'Comte à fleurs jette son dévolu zieutal sur les nouveaux entrants après avoir papoté avec s'copain Bradwen et l'Kaelig. L'fille était arrivée, l'gendre aussi, Mae, l'Squalow, l'Strato, l'Irys et l'dame Fueuilllle, qu'était comme qui dirait entrain d'commencer l'cérémonial.
Comme un mouvement d'foule indélébile, les mots sortaient des bouches comme l'pollen s'échappe d'une fleur. L'Comte n'dérogea pas à la règle.

-"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
AMEN"

Irys_

J'allais rentrer dans l'édifice à l'invitation de Kaelig quand deux mains vinrent se poser sur mes yeux. Je n'avais pas besoin d'avoir les yeux ouvert pour savoir qui c'était, mon coeur battant la chamade me soufflait son nom.

Vous attendiez quelqu'un jolie Damoiselle?

Un rire, un baiser et un frisson plus loin, j'écartais les mains de Squalow de mes yeux en me retournant tout sourire pour me retrouver dans ses bras. Plongeant mon regard d'azur dans ses yeux de jais je prenais son bras en répondant.

Mais qui d'autre que vous Capitaine?

Riant à mon tour j'entrais avec lui dans la cathédrale me laissant guider, saluant au passage le Comte, les membres du conseil déjà installés ainsi que Dame Feuillle, avant de prendre place à ses côtés pour suivre la bénédiction.

Dame Feuillle nous invita ensuite à réciter le pardon.

Je confesse à Dieu Tout Puissant, à tous les Saints
et à vous aussi mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché,
en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints et vous mes Amis de prier
le créateur pour moi.
Q le Très Haut nous accorde le pardon.
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen

Bradwen

Une bonne partie du conseil avait défilé devant eux : Après Enora et Bézuto, ce fut au tour d'Irys, suivi de près par Squallow... de près ? Non de très près ! Puis vint stratovarius que le diacre ne manqua pas de saluer également !

Se grattant la teste, Bradwen se demandait qui pouvait bien manquer parmi les membres du conseil ? Seuls deux noms vinrent à son esprit : Océane et ... et son filliot Orwynn ! Hum... Ces derniers temps, il avait été bien trop occupé par les différents sacrements à prodiguer au Mans et à Montmirail, et par la préparation de son mariage ! Il avait négligé son filliot ! tsss... Dès qu'il serait de retour à Montmirail, le diacre aurait une visage à rendre à l'ex-prévost du Maine, histoire de lui rappeler certaines leçons de pastorale....

Mais l'heure n'était plus à la cogitation, la cérémonie allait commencer. Ni une, ni deux, le diacre empoigna la main de sa blondinette, et l'emporta vers l'autel... Enfin, n'y voyez point là une métaphore du mariage ! Reprenons donc... Ni une, ni deux, le diacre empoigna la main de sa blondinette et ensemble, il remonta l'allée centrale pour se poster derrière l'archidiaconesse Feuilllle qui avait entamait la cérémonie.

Teste baissée, le diacre récita la prière du pardon.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Et surtout, Dieu Tout-Puissant donne-moi la force de n'point m'ridiculiser devant tous mes amis l'jour d'mes épousailles.
AMEN

Squalow

Au loin, il distinguait l'élégante silhouette d'Yris qui lui tournait le dos...

Aussi c'est pressant le pas que Squalow gravît les marches du parvis de la Cathédrale, souriant déjà du mauvais coup qu'il allait faire.

S'approchant doucement par derrière, il se colla à elle en lui masquant les yeux.

Vous attendiez quelqu'un jolie Damoiselle? Lui dit il riant déposant un tendre baiser sur la blanche peau de son cou.

Saluant chaudement Bradwen et Kaélig, le Capitaine Royal entrainât sa promise, dans la fraicheur du lieu Saint, remontant les rangs jusqu'aux premières places en face l'hôtel.

Le Comte et quelques conseillers étaient déjà là, il les saluât également , puis se tournant vers la belle Yris, il prononçât le sourire ravageur...

J'ai pu me libérer un moment...

Feuilllle

TsssTSss, certaines de ses Ouailles étaient toujours un peu dissipées à l'approche des fêtes de mai, et elle fustigea Squallow du regard comiquement.
Et Messire Bezuto qui salait trop fort!
Elle devait reprendre cela de suite.
Salut amical au clergé, mais discret, signe de tête imperceptible et souriant à l’assemblée, au Comte Michemiche, à Dame Yvondelaroulette et Maelia...

"- Bienvenue Frères et Sœurs, installez-vous dans la demeure du Très-Haut, que chacun puisse partager dans la Foy cet office.
Que tout habitant du Maine nous rejoigne s'il en a envie, et s'il le peut.

Habitants du Maine, Comte et Conseillers, Paysans et Artisans, Vagabonds et Haut-Élus, entendez la voix Du Très-Haut et récitez ensemble notre Pardon, pour nus laver de nos fautes que nous commettons obligatoirement chaque jours.
Sachez que les confessionnaux sont toujours ouverts à l’archevêché."

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Maelia...

Elle baissa la tête puis récita le pardon à voix basse comme à son habitude

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
AMEN

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Yvondelaroulette

- Si j'ai entendu votre appel ce matin? Heu...

Et voilà que la brune rougit. Décidément, en plus de n'avoir entendu les cloches, elle avait tout bonnement oublié les mots du Diacre. Tsss... il était temps qu'elle lâche du lest!

Elle s'empresse de changer de sujet :

- Oh Bezuto ne devrait pas tarder, il avait une petite affaire à régler avant d'accourir.

C'était vrai, il n'était jamais bien loin d'elle, son roux. Après un autre sourire à tous les présents et un petite rire aux mots de Kaelig, elle entra dans l'édifice pour aller prendre place aux premiers rangs.
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Bezuto

C'est prestement que le roux arriva à l'église tout beau tout neuf , il avait eu le temps de se préparer pour l'occasion , ses divers tache finit il était de nouveau libre comme l'air , pour l'instant ..

Déjà beaucoup de personne était présente , des collègues , des amis , sa marraine , sa brune ..
il était content d'être enfin arrivé ne sachant pas trop quoi dire ..

Bonjour ! heuu belle journée , n'est ce pas ?

un grand sourire au lèvres presque niais il s'avance
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Stratovarius

C'est vêtu de son noir habituel, que Stratovarius s'avançait vers la cathédrale. Il leva les yeux, afin de voir le haut du bâtiment. C'est qu'il ne venait pas souvent, pas qu'il n'aimait pas mais qu'il n'avait pas le temps.

A la hauteur des larges portes, il se découvrit et entra. Beaucoup de ses collègues conseillers étaient déjà là. Il salua toutes les personnes déjà présentes et alla s'asseoir. Les mains légèrement tremblantes, il n'était pas à l'aise devant beaucoup de monde mais n'aimait pas le montrer. Il avait déjà vécu une bénédiction mais voilà de nombreux mandats auparavant. Le porte-parole attendit la suite des événements...

Maelia...

Maelia sourit aux propos de Bradwen et s'empressa d'aller s'assoit près de Miche.

Elle attendit le début de la cérémonie avec impatience souriant et saluant tous ceux qui entraient

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Kaelig

Il chantonne le "chant de blé" alors que deux mains empressées viennent presser sa taille vigoureusement. Une douce chaleur gratouillante englobe sa bouche. La blondinette du diacre ne peut que fermer les émeraudes sous ce plaisir soudain, enlaçant l'hôte amoureux de deux bras autour de son cou. Elle aurait bien levé le bas de sa jambe droite en l'air et en arrière mais le lieu ne convenait guère à ce genre de batifolage printanier. Qu'elle en raffole des attitudes impromptues de son Futur!

Un sourire d'Enora. Un autre plus que radieux de Maelia. Des mirettes pétillantes de la part d'Irys. Quel bonheur! Et quel pouvoir de bonne humeur de simplement montrer ainsi sa dentition! D'ailleurs, c'est étrange. L'homme est le seul être à montrer ses crocs dans un but de bienveillance ou de contentement... Soit!

Le bonjour à vous toutes! Enora, Mael, Irys, que des donzelles d'exception. Entrez entrez! Monsieur le Comte est déjà à l'intérieur. Les autres ne vont certainement point tarder Du moins, je l'espère!

Une promesse? Ce soir? Si elle continuait à le déconcentrer?

Talidelimlimtitidam
Talidelimlim
Talidelimlimtitidam
Talidelimlim

Ses émeraudes en direction du clerc mâle officiant sont des plus espiègles. Oh qu'elle aime le taquiner! Oh qu'elle l'aime tout simplement! Oh qu'elle continue à se dandiner légèrement au son de la chansonnette!

Irys_

Le Comte avait laissé un message pour que les conseillers se rendent à la cathédrale où la bénédiction du conseil devait avoir lieu.

Après avoir pris soin de terminer les rapports journaliers, j'étais retournée à l'auberge faire un brin de toilette et me battre encore une fois avec mes mèches folles. Une dernier regard vers le miroir qui renvoyait mon image... Le combat était perdu d'avance. Squalow aurait encore l'occasion de se moquer de mon entêtement à vouloir les discipliner et se ferait surement un malin plaisir à souffler sur les mèches rebelles.

Les cloches résonnaient déjà dans toute la capitale il était temps de se mettre en route. Les ruelles conduisant à St Arnvald furent parcourues d'un pas léger et c'est le sourire aux lèvres que je montais les marches où Kaelig et Bradwen accueillaient les conseillers.

Un hochement de tête accompagnant mon sourire je saluais les deux tourtereaux en me demandant si la jolie blonde aux yeux malicieux, nous avait réservé quelques surprises

Bien le bonjour Dame Kaelig !! Bien le bonjour Messire Bradwen!! Belle journée pour une bénédiction.. J'espère ne pas être trop en retard!!

Feuilllle

Elle rit...

"- Ne vous inquiétez pas, Cher Brad... Je serai toujours là pour mes clercs, promis.
Allez les accueillir avec Kaelig si vous le voulez, et j'entamerai Pardon ensuite, car notre évêque est encore bien loin d'ici."
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Michelmichel

L'était plutôt bien habillé l'Miche, l'avait promit à l'Feuilllle n'en même temps, et une promesse est une promesse. A pti pas l'Comte s'rend à l'cathédrale, c'est l'heure de la bénédiction, une de ses premières d'mandes de régnants, bon croyant en Harry Stote, l'Miche voulait qu'le conseil soit bénit sous sa coupe.

Sur l'parvis, l'Comte chercha du r'gard quelques prélats Mainois trainant de ci de là.

Kaelig

La blondinette sort bien vite sur le parvis de l'église, entraînant le diacre par un enlacement de paluches attendrissants. Ouf, ils sont loin de la sacristie! Au devant de la scène religieuse, Kaelig lâche doucement la main de son promis, pour cacher les jumelles sous le tissu des manches de l'aube blanche. Un sourire malicieux, un regard vert complice, la donzelle tâche de garder un sérieux divin. Le diacre et la future sont côte à côte. Cela cache même quelque chose à les voir ainsi, à accueillir les fidèles. Tuant le sablier, un murmure mélodieux atteint les esgourdes du diacre et uniquement les siennes alors qu'un popotin mouve presque imperceptiblement.

Quand plus rien ne va, que tout ne va pas
Quand plus rien n'est droit, que tout est de guingois
On peut aller dans la forêt
Et avec des branches coupées
Se construire une jolie cahute
Jouer un petit air de flûte
Ou bien faire une petite...

Talidelimlimtitidam
Talidelimlim
Talidelimlimtitidam
Talidelimlim

Un air innocent prend d'assaut ses traits féminins.

Oh Miche! Le bonjour! Bienvenue à vous en ce jour de bénédiction! Comment vous portez-vous? Nous ne nous sommes guère croisé depuis l'élection de Vox Populi. Toutes mes félicitations!

Yvondelaroulette

Toute occupées à de multiples tâches, elle n'avait pas entendu les cloches. Mais le Comte avait ordonné qu'on se présente en la cathédrale pour la bénédiction du Conseil. Donc on se présente! Oui, oui, on...
C'est donc une brune et sa crevette qui arrive sur le parvis de la cathédrale, saluant au passage quelques personnes. Elle sourit en voyant Kaelig, Bradwen et l'père.

- Bonjour, bonjour.
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Maelia...

La bénédiction, la bénédiction
Elle sauta dans une robe, se coiffa, se lava les dents, recommandation faite à tout le monde par Mossieur le Comte.
Elle en rit.

Démarche assurée en direction de la cathédrale.
Elle remet impeccablement bien sa robe et ses cheveux puis entre d'un pas décidé en souriant.

Elle salue tous ceux qu'elle croise, un sourire des plus jolis à son amie Kaelig, les autres seront jaloux tant pis.

Elle reste près d'eux avant d'aller s'asseoit

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Bradwen

Ca fatrouillait, ça jacassait, ça chantait. Sur le parvis, la bonne humeur débordait sur les marches, s'étalait sur le grand place. Si ça continuait ainsi, c'était toute la ville du Mans qui allait estre inondé par cet estrange sentiment aristotélicien.

Le premier qui surprit le couple de diacres montmirallais fut le comte du Maine en personne !

Hé ! Mais qui voilà ! Msieur l'comte ! Hé, ça sent l'printemps... les marguerites !

Le diacre s'inclina bien bas, faisant une référence toute paysanne devant le comte du Maine.

Soyez l'benv'nu à St-Arnvald M'sieur l'Comte ! Mère Feuilllle est preste ! Tout est prest ! Nous attendons les fidèles ! La cérémonie va commencer sous peu !

Pssst.... Choisissez une belle place sur le d'vant d'la scène !

Avant que d'autres fidèles n'arrivent, le diacre empoigna sa blondinette par la taille, et sans demander son reste, plaqua ses lèvres contre les siennes. Puis s'approchant de son esgourde, il lui susurra...

Toi, ma mignonne, tu vas maint'nant arrester d'chanter hum ? Parce qu'les fidèles commencent à arriver et qu'si tu veux qu'j'arrive à m'concentrer, va falloir que t'arrestes de m'mettre d'drosles d'idées en teste hum ? Sinon.... on va régler c'te soir !

Mais déjà d'autres fidèles approchaient du lieu du "crime"...

Enora ? Belle journée ! Avez-vous entendu mon appel quand j'avions quitté l'auberge c'te matin ? ... Mais distes-moi, où est donc Bézuto ?

Et c'est tout le conseil comtal qui commençait à défiler devant le couple de tourtereaux...

Vice comtesse Maelia ? Bonjour bonjour...

Une vice-comtesse, ça se salue tout aussi bas qu'un comte non ? Et qui plus, une vice-comtesse, c'est aussi une dame ! Et hop, en deux temps trois mouvements, voici le paysan courbé en deux, la teste baissée, les bras ballants de gauche à droite.

L'homme zieuta à l'intérieur de l'église et ajouta comme sur un ton de confidences...

Vice-comtesse, j'pense qu'il y a une place à costé du Comte : c'te la vostre ! Bonne cérémonie, vice-comtesse !

D'autres fidèles étaient attendus. Pour son plus grand bonheur, il avait encore du travail à faire sur le parvis de la cathédrale pour son champ de blé et pour lui.

T'imagines-tu quand on accueillera ensemb' les fidèles sur l'parvis d'St-Nicolaïde ? Hum ?

Kaelig

Bah quoi? Elle est bien sa chansonnette! Et qui plus est, guillerette! Ah ça pour l'être...

Un évêque pour la capitale mainoise? Quelle bonne nouvelle!
Quand Son Éminence arrive-t-il? Doux Pain Béni, je ne sais si je pourrais supporter tant d'émotions en si peu de temps. J'en ai la caboche qui tourne. Je devrais me garder une gourdasse d'eau bénie afin de me rafraîchir de temps à autre!

Plus de mélopée entraînante mais un popotin qui prend appui sur une chaise de paille la plus proche. C'est une journée où l'hilarité mêlée au sérieux ne fait point bon ménage. Ou bien si... " Turlute avant d'aller au lit fait passer bonne nuit ". Surtout, éviter de regarder Bradwen! Encore moins Mère Son Professeur!

Bradwen

Si cela continuait ainsi, il allait falloir faire des travaux importants à la cathédrale en lui ajoutant... une deuxième sacristie ! Avec des clercs officiant de conserve avec des clairesses (non pas de Die d'ailleurs), le diacre avait failli, il y a quelques instants se retrouver torse nu devant des membres de la gente féminine ! S'il avait déjà découvert sa cheville pour la bonne cause, le torse lui, en privé, c'était toute une autre histoire ! Bradwen se dit qu'il faudrait qu'il parle de son idée à Feuilllle après l'office.

La chanson de Kaelig ? Hum... Convenait-elle vraiment à un office en cathédrale ? Etait-elle dogmatiquement correcte ? N'y avait-il pas là un risque pour le Maine tout entier ? Une pyramide des âges qui s'affaisseraient de manière inexpliquée ? Des centaines d'années, personne ne comprendrait pourquoi le taux de natalité du Maine avait si subitement chuté ? Pourquoi juste le Maine ? Hum... Mieux valait laisser Feuilllle arranger cette affaire tout en profitant de la belle voix grasve que Kaelig savait parfois prendre pour une chanson ou deux. Il était juste dommage que la future diaconesse et promise ne regardait pas dans sa direction. Oui... bien dommage !

Un nouvel évesque ma Mère ? Eh bé... Tout un changement ! J'suis point sur que j'vais m'habituer aussi facilement qu'ça moi ! J'ai presque fait toute ma carrière d'clerc avec une archidiaconesse comme supérieur hiérarchique immédiat !

Ceci dit, c't'une bonne nouvelle pour l'village du Maine qui récupérera un clerc pour les sacrements ! J'suis ben curieux d'savoir où il va s'établir not'Monseigneur !

Bon sinon, on commence ? Voulez-vous qu'j'aille à l'entrée accueillir les fidèles ?

Feuilllle

"- Brad, Kaelig..."
Je viens d'avoir une nouvelle tellement attendue!
Attendons un peu donc pour cette bénédiction du Conseil, ce sera plus correct pour l'arrivée imminente de..."

Mutine, elle ne dit rien et accrocha simplement :

Citation:

Nomination d'Yvon-Ulrick de Taschereau au siège épiscopal du Mans

Nous, Cyril Kad d'Azayes, vice-primat de France, cardinal de la Sainte Eglise Aristotélicienne et Romaine, évêque in Partibus de Tibériade, chevalier d'Isenduil, préfet des Vidames, comte du Forez et vicomte de Brantôme, devant le Très Haut et sous le regard d’Aristote, au nom de l’assemblée épiscopale de France,

Le Mans

Yvon-Ulrick de Taschereau

Ad Majorem Dei Gloriam

Donné à Rome le samedi 30 avril de l’an de grâce MCDLIX, jour de la Sainte Ophelia.

Pour l'assemblée épiscopale de France,
Cyril Kad cardinal d'Azayes, Vice Primat.

"- Préparons lui un bel autel, que les cloches tintent à toutes volées, et Kaelig, voulez-vous bien de suite ne plus chanter un air populaire en Sacristie voyons!^^
Brad quittez immédiatement cet air ahuri...
Et moi du calme!

Remercions Le Très-Haut déjà au nom de toute la population qui, j'espère viendra rendre grâce, et prions pour accueillir notre nouvel Évêque."

_________________

Feuilllle

"- Allons tout va bien je vous assure! Ne vous inquiétez point!
Vous savez bien que nous n'agissons jamais dans l'urgence, j'ai tout ce qu'il faut.
Mais bien sur vous pouvez aussi proposer. Il ne me manque guère que la chorale ou un orchestre, ou un soliste.

Bien voyons, récapitulons : les cloches ont tinté, les fleurs sont posées, les vitraux propres et les plateaux pour les bouts de pains vont arriver bientôt.
Parfait.
Nous devons bénit le nouveau Conseil, comme à l'accoutumée, mais cette fois l'office va démarrer un peu plus tôt car deux de nos Ouailles Mainoises doivent s'épousailler sous peu.
Je ne vous dis pas qui évidemment.
Le thème du renouveau sera bienséant, car le Printemps est là en même temps que le nouveau conseil.
Officiellement nous ne pouvons que préparer à deux Bradwen encore.
Mais je tiens à la présence de notre future diaconesse.
Kaelig, filez vite dans la sacristie revêtir une aube blanche et propre, servez-vous dans mon coffre, il en reste une.

Je vais prévenir le Conseil, qui peut dès à présent entrer dans la cathédrale."
_________________

Kaelig

Une mirette s'ouvre pour faire suivre la deuxième. Bradwen! Prestement, la paysanne se dirige vers ce qui semble être la sacristie... pour stopper ces pas sur le pas de la pièce. La sacristie. Elle n'y est jamais entrée. Son regard se dirige vers son futur époux. Les mots lui manquent. Non à cause du spectacle qui s'offre à elle mais bien à cause de cette sacristie. Comment expliquer?

Alors que la donzelle tente en vain de laisser sortir quelques syllabes de sa bouche, Mère Chlorophyllllienne entre en fatrouillage. Doucement, la légumière sourit à ses mots pour sentir son cuer s'accélérer. Le temps passe bien plus vite que prévu!

Feuilllle a écrit:

[...] la présence de notre future diaconesse.
Kaelig, filez vite dans la sacristie revêtir une aube blanche et propre, servez-vous dans mon coffre, il en reste une.

Très bien ma Mère!
Si vous désirez une soliste, je suis votre dame!

Ses gambettes restent tout de même figées. Kaelig, Kaelig, ce n'est guère le moment! Pour ce qu'elle n'a eu aucun mal à entrer au Presbytère de Montmirail pour la première fois ou au Séminaire Saint-Louis, cette étape est bien différente. Oui, différente. La blonde se retrouve de l'autre côté du miroir. Son faciès doit révéler ses émotions. Souffler, oui souffler est une bonne manière d'évacuer les tensions. Ou... ou chanter! Oui, la voilà l'aide! Merci mon Dieu!

Un pas en avant, une note. Un deuxième pas, une parole. Un troisième, une mélodie se forme. Un quatrième, le popotin enchaîne sur le rythme. Un cinquième, les doigts claquent. Un sixième, la promise ferme les yeux en chantonnant. Septième pas, arrivée devant le coffre de l'archidiaconesse. Huitième pas, l'aube blanche...

Bradwen

Il était lui aussi passé par la sacristie comme il l'avait demandé à Kaelig. Le temps pressait ! Alors d'abord se donner un petit coup de lavage. Hop, hop quelques gouttes d'eau sur le front, derrière les oreilles.. ça serait parfait !

Les cheveux ? On les ébouriffe pour faire tomber un peu de poussières. On finit par les mouiller eux aussi. Un semblant de lavage serait suffisant pour les apparences. Les poux ? Ils attendraient le prochain lavage pour prendre une douche !

Passons maintenant aux vestements : On dépoussière les braies. On retire la chemise. Sous l'aube personne ne verra que le diacre est torse nu. C'est qu'elle sent vraiment fort cette chemise-là ! En passant, un petit coup de lavette sous les aisselles, et hop ! Il ne reste plus qu'à enfiler l'aube de cérémonie.

Et voilà ! En deux coups et trois mouvements, le diacre est prest pour la cérémonie ! Prest ? Mais... et le choix de la lecture ? Le sermon ? La communion ? Feuilllle avait-elle prévu tout cela ?

Dans l'église des pas résonnent... une voix... connue... Kaelig !

Par ici Kaelig ! J'suis à la sacristie ! Frais comme un gardon ! Mais.... Euh... As-tu vu Feuilllle par hasard ?

Feuilllle... Si elle avait disparu, c'était la catastrophe !

Kaelig

La donzelle court, court, court, la dorure dans le vent. Les cloches ont cessés de tinter de leur mélodie "appelatrice" à présent. Allez, on redouble d'efforts! Les bras dans le mouvement, cela aide à l'énergie!

C'est donc les joues rouge tomate que la séminariste entre dans l'énorme bâtisse religieuse. La dernière fois que la blondinette y a pénétré, c'était... c'était... je ne m'en rappelle même plus! La fin de l'année 1458? Cela est bien possible! 4 mois? Non, impossible! Ou alors, c'est que le temps passe plus que vite! Bientôt le bedon arrondit, la peau molle et les cheveux gris!

Bradwen? Ma Mère? Vous êtes là? Vous m'avez fait mander?

La légumière avance lentement le long de la nef pour arriver à la croisée du transept, devant l'autel. Ses mirettes lèvent leur émeraude pour regarder les différents vitraux lumineux matinaux. Ses yeux se ferment, sa dorure s'incline avec légèreté en arrière et ses bras s'écartent doucement vers les cieux. Depuis peu, la Foy l'apaise étrangement... et ce lieu est si calme. Une bénédiction!

Bradwen

Aux paroles de Feuilllle, l'homme jeta un coup d'oeil à son accoutrement ! Effectivement, il n'était guère reluisant. Surpris par l'appel de la cloche ce matin, il avait, à la mésange non grillée, enfilé en vitesse ses habits de la veille, tout crasseux de son travail à la mine.

Si j'avions folastré avec Kaelig ma Mère ? Hum...

Le diacre prit un air faussement embarrassé.

Veuillez excuser ma t'nue mais voyez hier, pendant qu'Kaelig charpentait avec Caelthas, j'ai fait une rencontre fort intéressante ! On est parti tous les deux dans un corps à corps des plus endiablés ! J'vous explique...

Joignant le geste à la parole, il décrivit alors sa fameuse rencontre de la veille...

La bougresse n'voulait point lascher prise ! Et pourtant j'y ai mis tout c'qu'il fallait ! J'lui ai rentré d'dans d'toutes mes forces ! J'avions mesme changé d'instrument en cours d'route ! Mais elle résistait toujours ! J'me suis acharné, acharné ! J'me suis fait violence et j'ai finalement réussie à l'arracher d'son siège !

Là sous l'effet d'la surprise et pris dans l'mouvement, on a roulé au sol dans un corps à corps endiablé !... Qu'Aristote me protège... On a fait plusieurs roulades ensemble sur le sol poussiéreux. Mais finalement, j'la t'nais enfin dans mes bras !

J'vous dis pas l'effort qu'elle m'avait d'mandé celle-là !

Le diacre s'approcha de l'archidiaconesse, et de connivence, il lui dit tout bas...

J'me suis mesme permis d'la bécoter vu la difficulté qu'elle m'a d'mandé !

Un petit clin d'oeil accompagna sa dernière phrase.

Kaelig vous distes ? Oui ma Mère, j'vais r'partir la chercher. J'espère qu'j'vais estre de r'tour avant l'début d'l'office ! On reste à l'auberge d'la mésange non grillée tenue par Enora et Bézuto. Ca n'devrait point estre long !

Bradwen repartie en courant vers la sortie de l'église, mais s'arresta à mi-chemin, se retournant vers Feuilllle. Son visage rayonnait de taquinerie.

Ah au fait, ma rencontre d'hier, c'était avec un morceau d'minerai d'fer à la mine comtale !

Il éclata de rire et sortit de l'église en direction de la mésange non grillée.

Feuilllle

"- Oui Brad je suis là!"

Cachée derrière un pilier, elle se dévoila soudain et lui lança une poignée de pétale de marguerites, en éclatant de rire. Elle venait juste de relâcher la corde.

Il était beau le Diacre : dans sa barbichette, deux pétales, sur ses cheveux, cinq, et sur ses épaules....
Quant à sa vêture, on pouvait y remarquer une coccinelle, deux corolles presque entières, et un morceau de fougère accroché aux braies.

Elle releva un museau bien sérieux pour ajouter, "pince sans rire."

"- Brad vous comptez m'aider à l'office dans cet accoutrement? On se croirait dans un pré! Avez-vous encore folâtré avec Kaelig???
Feriez mieux d'aller la chercher, juste pour assister si elle est très occupée!
Histoire qu'elle se fasse la main.^^"

Impeccable dans son aube bien défroissée, elle passa devant lui sans le regarder, frissonnante de ses éclats de rires rentrés.
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Bradwen

Il avait couru tout le long du trajet qui séparait la mésange grillée de la cathédrale St-Arnvald. Les cloches sonnaient toujours. Que se passait-il donc ? Qui appelait ainsi les fidèles à la cathédrale et pourquoi ?

Bradwen pénétra en trombe dans la cathédrale, remonta jusqu'à l'autel. Le bastiment semblait vide. D'un signe de la main, il salua prestement Aristote et Christos. Il n'avait pas le temps à ce moment, pour un discours plus construit.

De l'autel, il joignit la sacristie. S'arrestant en chemin, il se retourna et s'aperçut que l'autel avait été récemment décoré. Un office ? Aujourd'hui ? Vraiment ? Avait-il oublié quelque chose ?

Mais s'il y avait office aujourd'hui à St-Arnvald, et s'il n'était pas prévenu du fait, alors ce ne pouvait estre que...

Ma Mère ? Z'estes là ? C'te vous qui avait fait sonner les cloches ? Mère Feuilllle ? Z'estes là ?

Les pas du diacre le menèrent alors dans la sacristie.

Ma Mère ?

Feuilllle

Même s'ils n'avaient toujours pas d'évêque, un Conseil se devait d'être béni. Elle ne referait pas l'erreur d'attendre que les allégeances soient terminées, celles de la Comtesse précédentes n'étaient pas encore toutes honorées.
Non pas qu'il y ait des refus, simplement les Hauts Élus et autres Nobliaux étaient peu présents.
Se rendaient-ils compte de la responsabilité qu'ils avaient?
Feuilllle en doutait.
Elle se jura d'aller leur dire sa colère.

Elle parcourut l'autel des yeux et se rasséréna : diverses fleurs de saison étaient là, bien posées en bouquets parfumés, dans les vases de marbres, et en chassa même quelques diligentes abeilles qui venaient butiner jusques ici.
Elle ne put s'empêcher de sourire, l'une d'elles avaient dû repéré le filon odorant et avait alerté d'autres ouvrières : elles entraient par la grand-porte tout simplement!
Se souvenant que leur nouveau Comte était fleuriste, elle ne s'étonna guère de la profusion de corolles.

"-* Une église a beau être une ruche, peut-être vaut-il mieux qu'elle ne bourdonne que des prières!"*

Ne put-elle s'empêcher de s'exclamer à haute voix.

Elle les chassa fermement par de petits gestes secs mais doux. Leur miel, l'or de leurs ruches, était précieux pour la médecine et pour la confection de confits pâtissiers.
Elles n'insistèrent pas : leur vrombissement s'enfuit en minuscules envols vers le ciel printanier, presque étésien ce jour-là.

Elle gravit trois marches et s'accrocha avec force pour faire tinter énergiquement les cloches : les habitants du Comté seraient ainsi prévenus.

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Feuilllle

Elle était émue par les mots de Brad. Il ne savait pas à quel point saprésence était bénéfique pour le Maine, le saurait-il un jour?
Elle lui avait dit, mais il n'en avait eu cure.
Hihi, eu cure... Pour un diacre qui en assurait deux voir trois!

... C'était drôle, Aristote faisait comme toujours bien les choses.
Elle avait décidé de ne plus faire diaconesse, car elle ne pouvait plus assurer tout ce travail, et le matin même de ce jour, était devenue "Haute-Élue."(N4)

Elle le regarda affectueusement, elle allait bientôt le marier avec Kaelig , ce serait sans doute sa dernière cérémonie, un dernier sacrement hautement agréable à faire.

Elle sourit à tous.

"- Pace e bene""

Dit-elle simplement, l'espoir et mieux continuer encore et la joie la faisant rosir.
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Oldtimer

Oldtimer arriva à la cathédrale. Il se signa et vit qu'il était très en retard. Le Credo venait d'être dit. Il alla s'installer en silence et écouta le sermon du prêcheur.
Il vit son épouse un peu plus loin et lui sourit.
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Bradwen

Mes amis, ainsi prend fin c'te cérémonie d'Avril en la cathédrale St-Arnvald ! J'voudrions tous vous r'mercié d'y avoir assisté.

En attendant, que diriez-vous... d'un peu d'vin et d'pain pour la communion ? Allez, n'soyez pas gesné ! Approchez vous tous, discutons, faisons connaissance autour d'un verre d'vin !

Avant d'partir, j'voudrions aussi saluer l'archidiaconesse Feuilllle qui a annoncé son départ prochain du diaconat d'Laval ! Personnellement, j'avions eu la chance d'faire ma formation avec elle, et d'partager mon travail au jour le jour avec c'te dame formidable.

Le diacre tourne alors vers sa Mère supérieure un visage sérieux.

En mon nom, et j'ne doute point au nom d'tous les fidèles ici rassemblés, merci ma Mère pour tout l'travail qu'vous avez réalisé... pour nous tous ! Sincèrement !

Anais

Très bousculés en cette fin de semaine de durs labeurs, Paxi et Anais , pénétrèrent dans la cathédrale , elle était très belle, très grande.
Ils se posèrent vite fait sur un banc, essayant de comprendre les propos tenus par l'officiant.
Arrivés en plein milieu d'un office était perturbant.
Anais entendit l’homélie du diacre Bradwen, cet homme lui paraissait d’une grande humilité,
Ces propos s’orientaient vers l’amitié…Anais était une jeune personne simple, baptisée, une chose primait chez elle, en dehors de amour pour son amoureux c'était l’amitié.
Elle sourit à l’assistance, fit un signe de la main à son amie Feuille.
Elle prit délicatement la main de son Paxi dans la sienne.
Ils attendirent la suite….

Feuilllle

*Sa plus grande richesse...*

Elle s'interrogea profondément, le plus honnêtement possible.

*Entre Aristote et l'EA, son époux et sa famille, ses amis et ses bêtes, l'immense et magnifique jardin qui faisait du Royaume un havre de beauté naturelle malgré les conflits et les guerres, que choisir?

J'aime la vie tout simplement.
Ma vie. Ma véritable richesse est cette continuité de ma naissance dans le Royaume. C'est grâce à elle que je peux admirer un arbre ou fonder une amitié.*

*Elle était conforme à ce qu'elle avait toujours souhaité, et c'était cela sa vraie et authentique richesse : sa vie.
C'est vrai qu'elle aimait collectionner un peu les écus aussi, mais quelques habitants savaient à quoi s'en tenir sur leur destination...*
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Esquimote

Voilà quelques temps déjà qu'un office n'avait été célébré à la cathédrale.

Chevauchant Eole, elle avait trainé à travers les champs en fleurs, repérant les meilleurs endroits pour venir faire leur prochaine cueillette

Pour le coup, elle pénétra dans l'édifice discrètement et vint prendre place non loin d'Enora.

Un petit sourire aux personnes présentes, elle écouta Feuille attentivement.
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Bradwen

La réflexion était terminée. Bradwen s'était maintenant donné comme mission d'alimenter cette réflexion vers l'objectif qu'il cherchait à atteindre. L'homme oublia qu'il se trouvait dans la cathédrale St-Arnvald, oublia le protocole, le cérémonial et tout le toutim pour entrer complètement dans son homélie.

Il contourna l'autel et, fidèle à son habitude se mit à arpenter les couloirs de l'immense bastiment, passant de l'autel vers la porte en empruntant le couloir central, remontant ensuite vers l'avant via le couloir latéral gauche et finit ainsi par faire un tour complet de la cathédrale ! Nulle place défavorisée, nulle place privilégiée ! Tous les fidèles étaient logées à la mesme enseigne.

Quel est donc ma plus grande richesse ? Belle question en effet quand on y pense ! Eh bien j'vais vous dire...

Le diacre marqua un temps d'arrest dans son homélie à peine commencée. Il se gratouilla la barbichette en signe de réflexion simulée, puis reprit.

Il y a quelques jours, Dieu m'a fait découvrir une mine d'or ! Eh oui ! Il est riche l'diac' d'Montmirail ! Très riche mesme ! Immensément riche ! Et Savez-vous où elle s'trouve c'te mine d'or ? Chez mon voisins ! Car c'te mine d'or.... c'est lui ! Oui ! Lui !

Distes-moi mes amis ! Qu'y a t-il en effet d'plus précieux sur c'te terre que l'amitié d'nos proches ? Hum ? J'le constate tous les jours mes amis, et vous aussi vous l'pouvez ! Quelles sont les personnes les plus heureuses dans not'royaume ? Ceusses qui placent leur bonheur au bon endroit, dans l'respect des valeurs humaines et religieuses, dans l'amitié et l'amour des aut' ! En connaissez-vous des personnes aigris ? Toujours aptes à la critique non constructive ? Moi oui ! Mais nous n'devons point leur en vouloir ! Ces personnes-là sont juste en manque d'amour et d'amitié !

Distes-moi mes amis, qu'y a t-il de plus éphémères que les richesse matérielles ? Hum ? Elles nous appartiennent que le temps de nôtre passage sur terre. Mais l'amour et l'amitié de nôtre prochain est un bien inestimable que nous conserverons par delà nôtre vie matérielle.

Partager ses connaissances, découvrir les qualités d'autrui, s'entraider dans les moments difficiles, trouver conseil quand on en a besoin, quelle richesse peut nous apporter ? Peut-on discuter, rire et pleurer avec quelques pièces d'or ?

Pour autant, faut-il renier toute activité visant à s'enrichir ? Non ! Nous devons créer de la richesse pour vivre, mais il ne faut pas se tromper d'objectif : nous ne vivons pas pour le plaisir d'accumuler des richesses matérielles, nous devons travailler pour pouvoir vivre et faire progresser l'humanité sur le chemin que Dieu a tracé pour elle.

Comptons donc nôtre richesse en fonction des amis sincères que nous avons et non pas en fonction du nombre de pièces qui trébuchent et qui sonnent sous nôtre oreiller !

Et une dernière chose encore : si un jour, nous f'sons d'l'accumulation d'richesses un objectif en soi, et non pas un moyen d'faire progresser l'humanité, alors soyez surs, tous autant qu'vous estes, qu'nous aurons perdus toutes nos valeurs ! Et qu'nous s'rons alors ben proches d'l'acédie !

Il avait presché avec force et conviction ! Ce sermon réflétait des valeurs qui étaient ancrées profondément en lui, elles étaient toute sa philosophie de vie !. Le gosier sec, le niveau de bière bien bas, le diacre s'assit sur la première place disponible pour prendre une petite pause, se contentant pour quelques instants de contempler son auditoire.

Feuilllle

Il était merveilleux lorsqu'il alliait la gestuelle à la diction, son accent ineffable faisant sourire à-priori, mais bien vite les Fidèles et Croyants penchaient la tête pour mieux réfléchir au sens du message.

Elle l'observait tranquillement, ayant murmuré en même temps que lui Pardon et Crédo, et mesurait le travail, sans doute un peu lancé par le Scriptorium, qu'il avait effectué sur Saint Georges.

Elle sourit à Dame Yvondelaroulette et à Messire Wu, qu'elle reconnaissait pour l'avoir entendu se faire nommer ainsi par Bradwen en ville.

Elle attendait la suite avec impatience, devinant que la pertinence de l'analyse serait enrichissante.

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Il écouta le sermon puis pencha la tête en réfléchissant. Des richesses.....Hmmmm, des richesses....

Il réfléchit un moment et trouva, c'était son imagination.

Toutes idées pouvaient en sortir, aussi bien le mal que le bien. Et son imagination il l'a gardait pour toujours.

Yvondelaroulette

Enora écouta Bradwen poursuivre, sourit à réponse à dame Feuillle puis leva un sourcil à la demande de réflexion du Diacre.
Sa plus grande richesse, elle n'avait pas besoin de beaucoup réfléchir pour avoir une, ou plus exactement des réponses. D'instinct elle posa les mains sur son ventre. Le petit être qui grandissait en elle en faisait partie, tout comme son grand fils, Danton et son amour, Zuto. Toute sa famille : son père, Kessy, sa soeur Luinile et sa nièce Isalia, son frère Lordromi, ses cousins Jon et Pierre Louis, son presque cousin Keridil également, eux aussi étaient sa richesse. Ses amis enfin manceaux ou non. Voilà ceux qui étaient sa plus grande richesse, eux qui faisaient qu'elle était heureuse chaque jour, eux pour qui elle vivait et travaillait d'arrache-pied chaque jour.
Les autres richesse semblaient bien pâles à côté...

Elle baissa la tête, les yeux dans le vague et s'accorda encore un moment pour penser à chacun d'entre eux, comme elle le faisait régulièrement, dès qu'elle avait du temps, dès qu'elle voyait un endroit familier qu'un souvenir éclairait.
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Bradwen

L'heure du sermon était arrivé. Le diacre attendait ce moment avec impatience. C'était un thème qui lui tenait particulièrement à coeur. Cette fois-ci, il n'avait pas préparé son homélie à l'avance ! Il la dirait avec son coeur !

Mes amis, tout à l'heure j'vous ai dit que j'vous proposerai une réflexion, et l'heure est v'nue d'poser c'te réflexion.

Distes-moi... quelle est vot'plus grande richesse ? Hum ? Oh non, j'ne veux point qu'vous dévoiliez c't'information si confidentielle ! J'veux juste que vous preniez quelques instants pour y réfléchir pour vous mesme !

Hum ? L'prends-on c'temps-là ? Oui, nous l'prenons !

Le diacre se tut, baissa la teste, joignant les mains sur ses lèvres. Il ferma les yeux, et lui aussi parut se perdre dans ses pensées.

Wu se mit à réciter le crédo.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Il se rassied et écouta ensuite Bradwen.

Yvondelaroulette

La brune écouta les mots du Diacre puis se leva. Elle avait hâte d'entendre la suite et de pouvoir réfléchir un peu à autre chose qu'aux soucis du moment. Cette tension depuis quelques jours, ce n'était vraiment pas bon pour elle... ni pour les arbres d'ailleurs...
Heureusement qu'elle avait quelques amis pour lui faire penser à autre chose. Et l'invitation à la réflexion du Diacre était elle aussi la bienvenue.

En attendant, elle récita le Crédo doucement :

- Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN
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Bradwen

Il avait découvert cette habiographie en travaillant pour Feuilllle au scriptorium du Saint-Office. Il y avait travaillé, et il l'avait adoré ! Décidément, c'était bien Oanylone qui était sa partie préférée du Livre des Vertus.

Mes frères, mes soeurs, j'vais maint'nant avoir l'plaisir d'vous faire la lecture d'une hagiographie d'l'un des archanges. Cette hagiographie illustre parfaitement l'sujet d'ma réfléxion à laquelle j'vous ai invité tout à l'heure !

Imaginez ! Oanylone est tombé dans le péché le plus complet ! Dieu a annoncé la destruction de la ville dans un cataclysme sans précédent !

Imaginez la frayeur qu'certains peuvent r'ssentir... Imaginez leur détresse ! Imaginez leur état d'esprit, la crainte d'l'inconnu, la confiance en personne... Imaginez tout c'que nous m'voulons jamais vivre...

Quelques habitants d'la ville se sont réfugiés dans une p'tite maison sans prétention quand la porte s'ouvre dans un grand fracas ! Sur l'pas d'la porte, un homme ! Un inconnu ! C't'inconnu interpelle les réfugiés et bien vite les rassure sur ses intentions...

Mes frères, mes soeurs... Voici un extrait de l'hagiographie de Saint-Georges, l'Archange !

Citation:

“Quand il n’y a plus d’espoir, il reste toujours l’amitié.”
Alors, une vielle femme, au regard dur, à la volonté de fer, s’avança vers lui et lui demanda:
“Et toi, l’étranger, es-tu venu en ami? Car il est en cette cité des hommes et des femmes dont la parole est de miel mais dont les actes sont comme le venin. Ils vivent sur des montagnes d’or, et ne désirent rien d’autres que de s’élever encore plus dans leur fol quête de butins. La vie de leurs semblables leur importe peu, tant leur soif de trésors les dévore.”
“Je sais”, répondit l’homme. “C’est pour cela que je viens à vous. La richesse du coeur ne peut être égalée par les richesses de ce bas-monde. Emporteront-ils leurs montagnes d’or dans l’autre vie?”
“Non, certes pas”, lui répondit la vielle dame. “Mais les richesses du monde nous sont-elles à jamais interdites? Devons-nous nous réduire à vivre tels des animaux pour honorer la richesse de l’âme?”
“La vie vous a-t-elle appris à renier votre main gauche pour employer la droite?”, demanda l’homme. “Il en est de même pour les trésors que Dieu a créés pour nous. Que les richesses matérielles soient vôtres, car Dieu, par amour pour Ses enfants, nous en a fait don. Mais n’oublions jamais qu’il n’est pas de plus beau trésor que l’amitié.”

Alors, un jeune homme se dressa et lui demanda: “Mais qui es-tu, toi dont les paroles sont emplies de sagesse?”
“Mon nom est Georges”, répondit-il.

Eh oui, malgré l'Angevinisme, et tout ça. Il avait de beaux restes d'ailleurs.

Il se leva et récita.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Yvondelaroulette

Enora avait vu quelques personnes entrer dans la Cathédrale, dont Bradwen et Wu. Elle se demanda si une messe allait être célébrée décida d'aller voir par elle-même.
Entrant dans l'édifice, elle entendit Bradwen entamer la prière du pardon. Elle regarda un peu étonnée, les bancs vides. Mais que ce passait-il donc, il n'y avait personne...

Elle alla se mettre à côté de Wu et récita la prière :

- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Bradwen

Les prières des mainois se répercutaient en échos infinis dans l'immense cathédrale du Mans. Le diacre de Montmirail avait l'impression de se trouver au centre d'un immense coeur qui battait la mesure, envoyant régulièrement ses prières vers le Tout-Puissant tel un fluide vital. Hum... Visiblement l'esprit du paysan se laissait emporté dans un lyrisme de mauvais goust. Ressaisis-toi Bradwen ! Voyons l'ami ! Tu as d'importantes responsabilité et il te faut les assumer ! Le silence se fit et le paysan reprit sa cérémonie.

Mainois, mainoises, aujourd'hui j'vais une nouvelle fois vous inviter à la réflexion. Si nous sommes rassemblés en ce lieu, c'est parce que nous sommes tous unis par une mesme fois ! Une foi en un estre supérieur qu'nous app'lons Dieu... ou encore... le Tout-Puissant. Mais l'aristotélisme ne se résume pas simplement à la foi. De part le message que nous ont transmis Aristote et Christos, l'aristotélisme nous propose un modèle de vie, un cadre qu'il faut suivre pour aspirer au paradis. Un cadre qu'il nous faut suivre également si nous voulons l'humanité avance sur l'droit ch'min, qu'elle puisse s'développer en harmonie.

Voulons-nous vivre sainement ? Aspirons nous au bonheur ? A une vie pleine et satisfaisante ? Oui, la question est idiote, nous le voulons tous ! Eh bien suivre les vertus énoncés par le Tout-Puissant, c'est suivre le chemin qui nous mène à cet objectif. Cela est vrai pour les fidèles... pour les croyants... et mesme pour ceusses qui se disent athée et qui ne croient pas en l'existence d'une entité supérieure ! L'aristotélisme mes amis, c'te tout une philosophie d'vie ! Et tout à l'heure, lors d'mon homélie, j'vous montrerais un des facettes de c'te philosophie, vous verrez...

Mais en attendant, j'vous invite à pratiquer not'foi et ensemble à clamer not' fierté d'estre aristotélicien. Mainois, mainoises, veuillez vous l'ver pour la récitation du credo.

Bradwen

Elle était arrivé ! Le diacre respira un grand coup en voyant Feuilllle dans le saint des saints du Maine. Ces cérémonies en cathédrale du Mans étaient l'occasion pour le clerc d'officier en compagnie. Il faut bien dire que s'il adorait la chaleur bonne-enfant de St-Nicolaide, les cérémonies au ton badin, détenu, il adorait également officier en compagnie d'un autre clerc ! Peu lui importait que la lavalloise ait besoin de se changer ou pas, il savait qu'il pouvait compter sur elle et cela lui faisait chaud au coeur.

Pendant que Feuilllle se préparait dans la sacristie, le diacre de Montmirail fit le tour des autres bougeoirs et chandeliers. St-Arnvald devait briller de milles feux ce jour-là !

Enfin, il était temps. La cérémonie pouvait commencer. Sur un signe envoyé en direction de sa Mère supérieure, le paysan entama la messe. Et comme il le faisait à chaque fois à la cathédrale, c'était derrière l'autel et non au milieu des fidèle qu'il prit la parole.

Bonjour à tous et bienvenue à St-Arnvald pour cette célébration du mois d'Avril ! Cette fois-ci, point d'bénédiction du conseil comtal ! C'pendant, rien ne nous empesche d'avoir une pensée pour celles et ceux qui donnent d'leur temps à la gestion d'nos terres.

Aussi mes amis, si vous l'désirez, j'vais vous inviter à tourner nos pensées vers ces serviteurs du Maine pendant la prière du pardon.

Le paysan leva le bras gauche vers la représentation d'Aristote, là-haut près de l'arc-boutant, et le bras droit vers celle de Christos, bien à l'abri de sa niche de granit.

Mainois, mainoises, j'vais vous inviter à vous l'ver pour réciter avec moi la prière du pardon.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Wu vit Bradwen lui adresser des mots.

Oui, mes projets avancent Bradwen, doucement mais il avance...

De la charcuterie ! Oh merci, du conseil....

Il lui sourit puis une dame, une diaconesse sans doute le salua.

Bonjour Ma Sœur.

Eh oui ce fut utile d'apprendre l'étiquette...

Il alla s'asseoir à la première rangée, au banc le plus proche de l'autel.

Bradwen

Wu fut le premier à arriver sur le parvis de la cathédrale pour cette célébration d'Avril. Avec toute cette brume, le diacre ne l'aperçut que lorsque l'homme fut presque collé à son nez !

Hé sieur ! C'la fait un bout d'temps qu'on n'sait vu ! Mais entrez donc ! J'attends ma complice de diaconesse et nous allons commencer l'office !

A part c'la, comment vont vos projets ? Bastissez-vous toujours l'Maine de demain ?

Ah, en passant, j'vous conseille fortement les premières rangées ! Pour la communion, j'me suis dégotté chez un confrère curé, un d'ces charcuteries... un pure délice !

Feuilllle

Essoufflée, les braies froissées et salies par sa fugue en forêt, elle arriva toute déconfite de son retard vers son Ami et Diacre Bradwen!
Elle lui serra le bras affectueusement, mais si fort que le Clerc grimaça.

"- Pardon mon ami... J'ai eu besoin d'aller en forêt prendre des herbes et je ne sais trop ce qui s'est passé, après avoir prié un peu je me suis assoupie...
Un vilain cauchemar m' a éveillée brusquement, mais je suppose que je rattraperai un bon sommeil la nuit prochaine!

Il faut dire qu'avec une haleine si odorante, le printemps me rend oublieuse de mes devoirs! Et cette eau encore glacée de notre fleuve mais au combien énergétique!
J'y ai nagé un bon moment avec délices...
Ah! Le jardin de la sacristie bourgeonne, mais les herbes médicinales et alimentaires sont énormément envahies d'orties ! Enfin il en faut pour les chenilles... Gageons que nos Ouailles seront moins ardues à une procession que celle que nos futurs papillons vont entamer !
Justement Brad, il va falloir que nous organisions une procession au mois de juin. Je vous expliquerai cela à l'archevêché ou à la sacristie après notre office..
Enfin voilà je suis prête, je vais me changer cependant car franchement, on me dirait sortie d'un cuvier de tanneur!!!

Elle se tendit affablement vers le Sire qui était arrivé :

"- Bonjour Messire et bienvenue dans la maison Du Très-haut!"

Un petit scarabée rutilant avançait sur son épaule gauche, tandis qu'une feuille vert-tendre restait accrochée dans ses cheveux emmêlés.
Elle tenait dans ses bras des iris jaunes et violets, assortis de chélidoine et de lilas blanc et mauve.
Quelques églantines éraflaient sa chemise de lin, un simple gambison écru qu'elle avait tissé elle-même..
Le parfum des fleurs entêtait les sens.
Un peu saoule de grand air, elle fila rapidement se changer et se coiffer...

Lorsqu'elle revint, tout à fait convenable à son habitude, elle disposa un cierge neuf sur le support prévu à cet effet.

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Bradwen

"En avril ne te découvre pas d'un fil"... Celui qui avait dit cela était un homme censé ! Par une froide matinée brumeuse, une ombre se faufilait dans les rues du Mans.

Mortecouille ! Qu'est-ce qui fait frette !

Les conditions météorologiques particulièrement humides semblaient ne pas convenir à celui qui grommelait sa mauvaise humeur dans sa barbe.

Ca s'rait ben malin d'attraper la crève !

Un éternuement des plus sonores rompit la monotonie des lieux.

Ah ben, c'te raté ! J'en suis quitte pour passer voir Max tiens !

L'ombre se dirigeait vers la cathédrale St-Arnvald. Sans faire plus de bruit, il entra par la sacristie, déposa dans un coin son baluchon, et monta dans le clocher réveiller la capitale mainoise !

Ding ! Dung ! Dong !

Wu arriva d'un pas pressé, devenu Insomniaque ce fut un jeu d'enfant d'arriver à l'heure !

Il vit qu'il était le premier ! Il vit Bradwen, à la porte, il le salua puis entra et s'assied.

Bradwen

Les offices à la cathédrale revestaient un caractère plus solennel, moins bon enfant ! C'est Feuilllle en personne qui lui avait dit. En cette période où il avait beaucoup de choses à se faire pardonner, mieux valait faire amende honorable, ne pas trop se faire remarquer. Un peu de conformisme en pareil instant était sans doute plus adapté à une excentricité exacerbée.

Bradwen revint donc dans la sacristie, enfilant son aube. Puis, une fois n'est pas coutume, il récita l'homélie qu'il avait préparé ! Oui, cette fois-là, il l'avait préparé !

Feuilllle n'était pas encore arrivée ? Bah, pas grasve ! Il était assez grand le diacre, pour se présenter seul à l'entrée de la cathédrale accueillir les fidèles.

Graoully

A la fin de la messe, l'abbé alla voir les deux diacres.

Plus rien ne me retient désormais, on a besoin de moi ailleurs. Ma sœur, félicitations pour votre nomination à la préfecture du SO. Quant à vous frère Bradwen, nous nous reverrons à l'archevêché pour parler théâtre.

Leur tendant son anneau à baiser, l'abbé quitta vite la cathédrale et monta dans son carrosse, prenant la route du Mans.

Irys_

J'avais suivi la cérémonie, écouté les paroles et récité les prières.

Feuilllle et Bradwen avaient distribué le pain de la communion. Au passage j'avais pris un morceau offert en remerciant d'un sourire et en me disant qu'il serait peut être temps de penser au baptême.

Il faudrait que je demande à qui je devais m'adresser. Je mordis dans le morceau de pain en souriant à l'avenir.

La cérémonie était terminée à présent, en attendant que Squalow donne le signal du départ je saluais d'un sourire, inclinant la tête, les personnes présentes

Feuilllle

Feuilllle rejoint Frère Bradwen.
L'office allait à sa fin, tranquillement, et c'était plaisir de voir apaisés.
Enfin la situation se calmait, leur Comtesse était reconnue, et les détracteurs du Maine qui savaient monter en épingle n'importe quelle situation un peu inhabituelle en étaient , encore, pour leurs frais.
La Foi était la plus forte : elle rendait les gens plus enclin à s'écouter et à réfléchir posément, ce qui induisait de comportements moins énervés.

Elle sourit...
Elle rappela aux Fidèles et Croyants unis par l'Aristotélisme :

"- Chers frères et Sœurs, souvenez toujours que la Foi est là pour nous aider à vaincre nos faiblesses humaines, que le Livre des Vertus est notre histoire et que le baptême vous ouvre les portes de la Vérité.

Frère Bradwen s'occupe actuellement de Montmirail et du Mans, je m'occupe de Mayenne et de Laval.
Vous pouvez faire votre demande à l'Archevêché, au diocèse du Mans, ou envoyer un de vos pigeons au Clerc correspondant à votre village.

Pensez également à aider les Nouveaux de votre confiance envers eux.

Biens chers Frères et Sœurs, Pace e Bene."
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Yvondelaroulette

Enora avait pris un petit pain que Bradwen lui avait tendu et l'avait croquer doucement. Elle sourit à ceux qui l'entourait avant d'écouter les derniers mots de Feuillle.
Il était temps de s'en aller à présent.
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Feuilllle

MicheMiche était à Mayenne lorsqu'elle l'avait croisé. Il était toujours aussi affable et pieux, mais étourdi au point de réciter son credo en décalage d'avec les autres! Elle eut envie d'en rire, mais parvint heureusement à se retenir dans un lieu si Divin.
Elle lui offrit un bout de pain béni avec plaisir, ainsi qu'à Erraa qu'elle croisa dans le même temps. Celle-ci avait toujours le même sourire agréable dessiné aux coins des ses lèvres...

Elle était si heureuse de revoir Gwen aussi! Elle n'oubliait pas son certificat de baptême...
Esqui partie en vacances. C'était une bonne idée.Elle reviendrait encore plus forte et chacun aurait à cœur de lui souhaiter un bon retour ; comme à Len du reste.

Corv avait effectivement pris de ce petit ventre qui la rendait très femme en son absence.
Certes un petit être viendrait sans doute augmenter le groupe d'enfants de Laval...

Elle sourit à cette idée, même ci-ceux ci faisaient beaucoup de bruit et avaient l'imagination vive quant aux frasques qu'ils imposaient aux adultes. Ces têtards dans le bénitier par exemple... Elle s'en souviendrait toujours.

Elle lui sourit gentiment, la menaçant du doigt contre la prévision de ses farces futures, car elle n'était point toujours angélique, malgré ses efforts de sagesse évidents qu'elle faisait.

Elle vit Thorn engouffrer son pain et sortir, tel un somnambule : il devait encore avoir mal dormi.

Elle observa avec chaleur Bradwen qui continuait à offrir son pain.
Elle avait parlé de sa pièce de théâtre à Laval. Certains étaient intéressé mais n'osaient point trop s'y inscrire, par méconnaissance des personnages ou par timidité. Il faudrait qu'elle l'en avise.

Et qu'un évêque vienne. C'était urgent.
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Feuilllle

En refermant la porte de la sacristie, elle aperçut son frère partir au loin.
Elle s'amusa de ses derniers mots, entendus alors qu'elle s'éloignait légèrement pour ôter sa dalmatique et la serrer dans le coffre magnifiquement menuisé prévu à cet effet.

Elle se demanda ce qu'il était venu faire...
La prévenir qu'un évêque viendrait bientôt? Cela faisait plusieurs mois qu'elle en demandait un, et on lui avait gentiment répondu que certains Comtés ou Duchés en avaient sans doute plus besoin que le Maine...
Courageusement elle avait retroussé ses manches et fait fonction de.
Elle attendait donc sa venue avec impatience.

Elle allait donner sa démission au Séminaire primaire de Saint-Louis prochainement.
Elle y était Rectrice Adjointe faisant office de Rectrice depuis très longtemps.
Elle y avait formé nombre diacres...

Elle avait déjà donné sa démission à la Nonciature et le moins que l'on puisse dire, c'est que des éventuels remplaçants ne s'y bousculaient pas.

Par ailleurs, cela faisait plus de deux ans qu'elle faisait presque chaque semaine des pastorales, des offices simples, et des sacrements... Dans deux villes différentes, deux régions différentes.
Laval resterait toujours sa préférée d'entre les deux. N'avait-elle pas traduit le texte retrouvé de l'Apôtre Thanos dans les ruines de Laval ?

Il faudrait également la remplacer pour cette fonction ; le diaconat est une lourde charge.

Elle songea en souriant à tous ceux et celles à qui elle avait dû donner avec ténacité régularité et présence, et offert Foi Aristotélicienne ; elle travaillerait toujours pour l'église, mais de manière différente.

Elle admira l'autel avec ses objets du culte bien astiqués.
Elle devrait encore y faire office quelquefois, et ce serait plaisir pur avec Bradwen.
Elle était rayonnante, satisfaite de sa vie. L'Ordre Lescurien l'avait accueillie à bras-ouverts et elle aurait davantage de temps pour s'y consacrer.

Elle resterait Chapelain de la Chapelle qu'elle avait sous sa responsabilité religieuse.

Elle songea qu'elle pourrait également recommencer à voyager avec Old, ils avaient quelques projets... Bien évidemment, elle ne partirait pas avoir fini les sacrements demandés par les habitants de Laval.

Et bien sur depuis longtemps et jusqu'à la fin, le Scriptorium.

Elle était Lavalloise et Aristotélicienne, en était fière et profondément heureuse.
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Squalow

La cérémonie avait été encore de toute beauté...

Squalow observa un moment les gens présent dans la cathédrale... Il faisait beau voir tout ces gens partageant le pain ensemble.

Puis saluant Feuilllle et Bradwen, et l'Abbé Graoully aussi il se retourna vers Irys...

Alors, en route pour une visite du Mans? Lui dit il en le serrant contre lui et la flattant d'un baiser..

Irys_

Alors, en route pour une visite du Mans?

Une étreinte, un baiser!! et voila le signal du départ était donné. Après avoir pris congé, je glissais mon bras sous le sien et nous remontâmes l'allée centrale vers la sortie.

Sur le parvis le soleil inondait les dalles, je levais la tête vers le ciel, bientôt les hirondelles seraient de retour, le printemps était en marche.

Je tournais la tête vers Squalow et lui sourit.

C'est une belle journée pour faire le tour de la ville!!.. Allons y !!

Corv

Corv avait senti de la tav du bon pain .Elle se précipita vers la cathédrale en relavant sa houpelande..Elle ouvrit le porche et leva la tete.Elle apercu son amie feuille de retour.
Elle se dérigea vers elle et la bizouilla.

Bonjour toi sa va??

Comme tu vois j'ai pris un peu de bidon .

Elle baissa la tete et remarqua un plateau de pain ,ses yeux brillait mais elle essaya de résister à la tentation.

Elle s'assit dans un coin et commenca à prier pour ses péchés de gourmandise.

Louis.arthur

La cérémonie touchait à sa fin, mais la cérémonial -Je sais, mauvais jeu de mots- communion était une étape obligatoire.
Se levant de son siège, il prit un des pains des plateaux présentés par Dame Feuillage, d'une mine solanele, il asséna deux bouchés à son pain, ce fut ces derniers instants.
Ce pauvre pain aura eu une vie courte et misérable, mais au moins, il pourrait dorénavant se paître dans son royale hypocondre.
Jetant un dernier regard à l'assemblée, il quitta le nef et enjamba les quelques marches rapidement. Illuminé par le soleil, il tituba en protégeant ses yeux jusqu’à sa monture, monture qu'il éperonna et s'en alla vers de nouvelles aventures... ou plutôt, vers de nouveaux procès.
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Louis Arthur Carsenac, 14 ans.

Erraa

Erraa avait suivit l' office du fond le cathédrale. Elle avait refusée poliment l' invitation d' Esqui et était restait assise sans bouger. Elle avait récité ses prières et écouté les paroles de Bradwen et de Feuilllle. A l' invitation de ceux ci elle pris un morceau de pain. Elle le mangea en de recueillant essayant de faire taire la partie d' elle qui ne croyait plus en rien...Le Très Haut méritait d' être célébré avec son coeur sans qu' aucune pensée négative ne viennent polluer cet instant.
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Feuilllle

Feuilllle passait également avec des plateaux remplis des petits morceaux coupés dans les pains Monmirois.
Leur croûte dorée craquait sous les dents et la mie fondait en bouche : l'odeur qu'ils exhalaient rendait heureux...

Mais la Communion, symbolisée par le Partage de petits morceaux de pain, était bien plus profond qu'une simple absorption de nourriture terrestre...
La communion est toujours un moment fort de la spiritualité.

Depuis un mois et demi qu'elle s'était chaque jour mise en retraite pour œuvrer des ouvrages importants, elle avait envie de partager au mieux cet office là...
Elle sourit à tous et à toutes, en présentant avec Bradwen les plateaux odorants.
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Bradwen

La communion ! Il avait oublié la communion après la bénédiction de Mère Feuilllle. Quittant précipitamment l'église, en se prenant presque les pieds dans sa robe, le diacre entra dans la sacristie. Des bruits métalliques se firent entendre. Des plats qui s'entrechoquent, du métal qui cogne contre le sol de pierre de la salle de travail.

L'air calme, souriant, le diacre revint dans l'église sans aucune précipitation et s'approcha des fidèles pour distribuer pain et vin.

Prenez-en... c't'une gracieuseté d'la blonde mairesse d'Montmirail ! Ouais, y'avait ben trop d'pains sur l'marché ! Faut dire qu'nos boulangers, à Montmirail, y'a rien qui les arreste. L'eau, l'vent peut arrester l'moulin des meuniers... mais les boulangers, eux, y'a rien qui les arrestent !

Oh Miche... un peu d'vin ? Y'vient d'Tourraine sieur !

Dames Esquimote et Enora, un morceau d'pain ? Il est au seigle ! Promis ! Vous s'rez point malade avec c'te pain-là... un pure délice qui vient tout droit des bontés qu'le Tout-Puissant nous offre sur nos belles terres mainoises !

Gwenola

Gwen suivait la cérémonie avec attention et le sermont du père Bradwen la fit sourire , elle savait exactement de quoi il parlait , elle connaissait cette energie qui poussait certaine personne à se donner jusqu'à épuisement , à vouloir être de tous les fronts au détriment de son propre bien être et de sa santé. Elle se tourna vers Jc et lui déposa un baiser léger dans le cou, puis , elle se fondit dans une prière les yeux rivés vers l'Autel et la représentation d'Aristote:

" Bénissez la Reyne ,la Comtesse et son conseil, et tous ses hommes et femmes qui détiennent le pouvoir de maintenir la Paix , afin qu'il agissent avec sagesse et humilité.
Bénissez aussi tous ceux que j'aime. Soyez remercié pour vos bienfaits et votre grâce que vous étendez sur moi et les miens . Amen "
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Michelmichel

Gesticulant sur s'banc comme un gosse d'12 printemps tout à fait impatient l'Miche observe d'droite et d'gauche c'qui peut s'passer, s'canne posée à s'droite, il salue d'un sourire pas franchement discret l'tête qu'il r'connait. Et l'en r'connait une paire, de s'fille, à l'Mote, en passant par l'Feuilllle, l'Bradwen, l'msieur Kroumf, l'Irys, l'Grano euh l'Gwenola, pour finir sur l'Thorn et l'Maelia, du coup ... l'discrétion en prend un coup qui s'il n'est pas rude, est quasi fatal.
Calmant quelque peu s'bougeote, l'Miche s'concentre sur l'crédo, qu'il récite, là aussi, comme un gosse, ayant bien apprit s'leçon.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Yvondelaroulette

Enora écouta attentivement et ses yeux s'ouvrirent à mesure que les paroles du Diacre s'écoulaient. Elle ne s'était pas attendue à cela, mais elle acquiesça. Nombreux étaient ceux, et elle en faisait partie, qui voulaient toujours en faire plus.
Mais heureusement pour elle, elle avait trouvé une porte de secours, un petit quelque chose qui lui faisait remettre les pieds sur terre et qui la freinait quand elle s'emballait.
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Feuilllle

Elle s'approcha tranquillement de la voie centrale de l'église pour la bénédiction, ce qui lui posait un problème politique de conscience.
Elle ne pouvait renier leur Comtesse qu'ils avaient élue dans leur Comté, et que du reste elle connaissait bien et appréciait infiniment, ni contrarier Sa majesté la Reyne, qui la représentait tous, et qui avait été élue elle par le Royaume.
Elle chercha comment elle devait s'exprimer pour ne léser ni l'une ni l'autre, et ne pas séparer mais au contraire réunir.
Elle éprouvait pour l'une une amitié sincère, et ressentait pour l'autre un respect inné.

***Le Très-Haut dut avoir pitié d'elle, car il lui envoya un souvenir : un jour, lorsqu'elle était enfant, son père adoptif, Étienne, par jeu mais au fond l'initiant à l'art de la dialectique, lui présenta ce dilemme :
"- Si tu devais choisir entre perdre tes mains ou perdre tes jambes, que choisirais-tu?
- Rien du tout Père, de préférence!" Avait-elle répondu après un petit moment de réflexion... " J'ai besoin des deux ; mais s'il faut perdre quelque chose si terriblement, que ce soit donc une jambe et une main ; ainsi il me restera de quoi m'appuyer pour avancer et de quoi offrir d'une main ." Avait-elle répondu très sérieusement.***

"- Frères et Sœurs, que tous ceux et celles qui œuvrent de toutes leurs forces et pour le bien en leur âme et conscience reçoivent cette bénédiction :

Ô Dieu tout-puissant et éternel, qui d'en haut contrôles et commandes nos destins, bénis ce Comté, bénis le Royaume et bénis Croyants et Fidèles. Que chacun des membres de notre Royaume et de notre Comté puisse gouverner avec honneur, courage, fidélité et loyauté. Guide-les, ô Seigneur, avec sagesse et prudence, afin qu'ils ne fassent jamais d'erreurs, à Ton image, Toi qui nous combles avec Ton infini et immense amour. Que chaque habitant du Maine apaise ses colères et ses rancœurs, que l'ordre n'amène aucun désordre, et que gens de passage officiels ou itinérants prient pour le bien de tous.
Amen."

Que la Sagesse et la paix vous guident tous.

Elle s'adressa ensuite à Bradwen.

"- Aurez-vous assez de pains pour tous? Je n'en ai malheureusement plus un seul d'avance! Et le vin est déjà béni dans la sacristie.
Je me demande qui a bien nous déposer un tonnelet de bière! Une erreur sans doute, notre cathédrale n'est pas une taverne!"

Elle sourit, amusée par le cocasse de la situation.

["surbookée" par les échéances et pressions IRL encore quelques jours.]

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Esquimote

Les paroles de Bradwen résonnaient encore dans sa petite tête... se préserver..

Hé bien, voilà qu'elle prenait très au fait ce concept.... se préserver, profiter de la vie au côté de len... Voilà des mois qu'elle devait se rendre en Poitou, des mois qu'elle reculait ce voyage pour des raisons diverses.... Mais là, la décision avait été prise et le départ était....

était pour tout suite !!!!! Len avait déjà préparé leur monture et devait l'attendre.... ohhhhhhhh...l'amour l'attendait, l'amour donnait des ailes ...

Se signant, elle se faufila discrètement, remonta par le bas côté droit pour prendre la route.
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Feuilllle

Elle écoutait avec ferveur la lecture du Diacre. Comme il était doux de s'apaiser aux récits et prières des Saints. Quels magnifiques Textes Saints Bradwen avait choisis!
... En entendant le Livre des Vertus, elle réalisait combien il était vain de mépriser ceux et celles que ne ne vous comprenaient pas, combien la véritable force humaine résidait dans la compréhension et l'écoute des autres, et combien la réelle sagesse passait par le Don de soi.

Et combien étaient inutiles et dévastateurs l'orgueil pris comme Maître et la guerre comme outil de conviction.
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Louis.arthur

Après la confession, le crédo, faisant de son mieux pour se concentrer sur sa prière...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Il écouta ensuite Bradwen qui fit profiter l'audience de quelques extraits du livre des vertus.
_________________
Louis Arthur Carsenac, 14 ans.

Yvondelaroulette

La messe s'enchainait rapidement, elle récita le crédo :

- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Puis écouta les paroles du Diacre
_________________

Esquimote

A peine le pardon récité... les voix lui parvenaient, celle de bradwen... puis.. déjà le crédo...;

Décidément son esprit vagabondait-il vers l'abbaye où Len faisait retraite ? Laissant son regard scruter l'assemblée, elle vit effectivement du monde présent qu'elle n'avait entendu arriver, son filleul squalow, Thorn, jc et sa douce Gwenola, le Miche, ainsi qu'yris, schroumph, orwynn, Maé..

Mazette elle manquait grandement d'attention ces jours-ci... N'ayant l'air de rien, elle reprit le crédo..

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
_________________

Bradwen

Le diacre releva la teste pour, d'un seul regard, embrasser toute l'assistance. Le moment de faire son sermon était arrivé.

D'biens biaux exemples à suivre que Saint Miguäel et Sainte Galadrielle n'est-ce pas ? Oanylone fut une grande tragédie. Les hommes avaient faillis et il fallut que Dieu leur montre leurs erreurs en utilisant des manières ben radicales. Et c'te souvent dans l'adversité que la nature véritab' des asmes s'révèlent. Certains mirent en valeur le costé obscur de leur esprit, d'aut' au contraire montrèrent toute leur force d'asme. Miguäel et Galadrielle furent de ceux-ci. Chacun d'eux devint, à c't'occasion le parangon de vertus qu'nous respectons en tant qu'aristotélicien. Oui, le don de soi et la conservation...

Le don de soi, nombreux sont parmi vous ceusses qui l'appliquent chaque jour que Dieu fait. Ils s'investissent dans la défense d'nos terres, dans la gestion du comté ou des villes. Ils mettent d'l'animation dans nos villages, ils gèrent la diplomatie du Maine ou s'occupe d'la prospérité d'nos terres en organisant l'commerce aux les aut'duchés et comtés... et j'en oublie certainement.

Dans la vie cléricales aussi, beaucoup d'clercs mettent en pratique le don de soi. A quelques niveaux que ce soit dans la hiérarchie d'not église, des gens donnent d'leur temps pour diffuser la foi du Tout-Puissant et prendre soin d'nos asmes !

Mais, et c'te là que j'veux vous mettre en garde, le danger qui nous guettent tous est de péché par orgueil ! De vouloir en donner tant et tant aux autres qu'l'on met sa propre vie en danger, allant de facto contre la vertu de conservation. J'suis sur que nous avons tous en teste une d'ces personnes qui en faisait beaucoup, beaucoup trop... tellement trop qu'son existence passait au second plan, pour disparaistre complètement, totalement anéanti, éradiquée ! Combien sont ceusses qui se sont lassés ? Lassé d'en faire encore et toujours plus ? Combien en ont perdu leur asme ? Leur vie ?

Mes enfants, le don de soi est une vertu inestimable, mais nous devons l'controsler, connaistre nos limites et n'point les dépasser. Nous n'pouvons point estre tous des Miguäel ! Dieu le sait ! Et Dieu nous aime comme nous l'sommes tous !

Si vous sentez qu'l'envie d'vivre vous abandonne, si vous entrevoyez l'éradication d'vot'asme comme une porte de salut, alors mettez l'frein sur l'don d'soi ! Et c'n'est point péché que d'en faire juste ce que l'on est capab' ! C'est orgueilleux que d'se prendre pour un surhumain et c'est aller contre la volonté du Tout-Puissant que d'mettre fin à ses jours !

Mainois, mainoises, vot'vie est trop précieuse... pour vous, pour Dieu, pour l'comté ! N'la mettez point en danger inutilement par un trop-plein d'activités !

Bradwen se tut, reprit sa respiration et attendit que son message passe dans l'assistance.

Michelmichel

Non d'un poney lithurgique, l'fleuriste totalement débrayé entra dans l'cathédrale bien après l'son des cloches, il s'signa lentement, et tenta de n'pas faire trop d'bruit en entrant, c'qu'il réussit heureusement à peu près.
L'vant l'nez en même temps que défile la prière du pardon sur ses lèvres, en susurres.

-"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
AMEN"

De dos, l'Miche tente d'reconnaitre des têtes, pô évident ...

Esquimote

Le pardon .... mince s'était-elle assoupie..?

Feuille, son frère et Bradwen était en effet ressorti de la sacristie et la cérémonie débutait.

Les murmures récitant le pardon lui indiqua que du monde était arrivé..

Reprenant une position droite sur sa chaise, elle récita le pardon à son tour..

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints,et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
AMEN
_________________

Bradwen

Ca y est ! La messe était lancée et bien lancée cette fois. Les mainois pouvaient désormais se rassembler et envoyer ensemble leur prière au Tout-Puissant.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

AMEN

Le diacre avait à peine le temps de terminer son recueillement que Feuilllle enchaisnait avec la credo aristotélicien.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Feuilllle se tourna alors vers le paysan, lui tendant le livre des vertus. Le diacre s'avanca, feuilllleta bruyamment le saint livre et dit d'une voix haute pour estre entendu mesme de ceux qui sommeillaient au fond de l'église.

Mes soeurs, mes frères, aujourd'hui, c'te point un passage du livre des vertus que j'voudrions vous faire découvrir... mais deux !

Extrait de l'hagiographie de Saint-Miguaël, Archange du don de soi...

Citation:

La créature sans nom vient ensuite parler à l’oreille de Miguaël mais celui-ci connaissant ses intentions ne voulut pas l’écouter car plus il se laisserait tenter, plus il serait dur de résister.
Entendant en prière, il se mit à genoux et récita la prière suivante qui sera longtemps utilisée par les clercs.
« Ô Dieu Très-Haut,
Père de l’humanité
Et Toute-Puissance divine,
Ferme mes oreilles
Aux tentations
Et ouvre mes yeux
A l’amour sans fin que tu me donnes,
Que je puisse donner à ceux qui doivent recevoir,
Aimer ceux qui doivent l’être,
En sachant toujours,
Que si je n’étais pas là,
Quelqu’un d’autre serait là pour le faire
Car c’est Toi qui parle par ma bouche
Et qui œuvre par mes mains.
…
Pardonne à mon frère et à tous les autres
Ils ne savent pas ce qu’Ils font. »

Ce jeune homme était béni de Dieu, c’était sûr, il avait été choisi afin qu’il donne sa vie pour ce monde. Devant une telle force et bénédiction la créature sans nom ne pouvait plus rien et même si elle le tenta bien d’autre fois, ne pu jamais convaincre Miguaël, ne serait-ce qu’un peu.

Et sans plus attendre, un aut' extrait d'hagiographie pour illustrer mon homélie qui s'en vient...celle de Galadrielle, archange de la conservation.

De nouvelles feuilllles bruissent au contact des doigts du diacre, un bruit apaisant, reposant, pour ceux qui aiment les livres...

Citation:

Un jour un grand fracas la réveilla. La maison était une nouvelle fois attaquée. Le vice étant poussé à son paroxysme la ville n'était plus qu'un charnier où tout le monde s'entretuait, forniquait et c'était à présent à la famille de Galadrielle de payer le prix de la déchéance des hommes qui avaient oubliés Dieu et son Amour. Toute la famille et la maisonnée furent massacrés, les femmes violées avant d'être égorgées ou étripées. Galadrielle, cachée au fond de son grenier pria durant tout le temps où l'attaque, suivie du pillage, dura. Après plusieurs jours où elle ne mangea pas, terrée dans son grenier elle sortit enfin. La maison était saccagée, il ne restait plus rien, tout avait été prit ou alors détruit. Elle s'échappa dans les montagnes où elle survécut un temps avant de retourner dans la ville. Elle y trouva des personnes qui, comme elle, croyaient encore en Dieu et son Amour. Avec eux elle aida ce qu'elle pouvait, mangeant et buvant toujours peu, ne gardant rien pour elle qu'une vieille robe simple pour se vêtir. Durant ce temps elle servit le pauvre et le faible faisant preuve de la plus grande générosité possible, son humilité était reconnue de tous ceux qui étaient avec elle.

Bradwen referma lourdement le livre des vertus posé devant lui, et prit un instant de silence pour que l'assistance s'imprègnent bien des paroles qu'il venait de lire

Louis.arthur

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
AMEN

Désolé, pas le temps d'écrire aujourd’hui ^^

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Louis Arthur Carsenac, 14 ans.

Irys_

Comme à son habitude il était en retard quand il vint me chercher pour nous rendre à la cathédrale et je me dis en riant qu'il arriverait même en retard à son propre enterrement tout en souhaitant que cela n'arrive jamais.

Ne tardons pas mon amie, je crois que l'office viens de commencer... Hâtons nous d'entrer... Vous êtes splendide!

Je sautais à mon tour aidé par Squalow qui m'entraina rapidement dans l'édifice après avoir confié la garde de Ventdebout.

Je souris au compliment et répondis ravie.

Merci mon ami vous êtes très bien aussi!!

En retard ils l'étaient certes!! L'office avait déjà commencé.

Je remontais l'allée centrale à son côté saluant d'un sourire et d'un hochement de tête les personnes présentes et prenant place près de lui je récitais à mon tour la prière à voix basse.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
AMEN

Gwenola

Elle suivait la messe récita son Pardon, puis le credo.

A qui dédier ses prières?
Les fidèles étaient là pour la bénédiction du conseil Comtal , mais cette cérémonie y suffirait il à influer sur le travail du conseil afin que le Maine prenne la meilleur direction possible et sorte du conflit qui s'était installé ?

Ces pensées prirent une direction politique qu'elle ne souhaitait pas laisser envahir son esprit en ce lieu. Le moment était à la prière et elle se concentra à nouveau sur la suite de la messe.
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Schtroumpf

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
AMEN
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Accro à la CAM, juge en tandem, en place arrière évidemment (pédale!)

Orwynn

Voilà que trop occupé à traiter les dossiers qui ne cessaient de s'accumuler en son bureau, il en avait presque oublié la cérémonie à laquelle il était convié en tant que membre du Conseil Comtal. C'est avec la plus grande délicatesse qu'il poussa la porte de la Cathédrale découvrant, sans surprise, que l'office avait déjà commencé. Jetant un œil aux officiants, il découvrit avec plaisir qu'il les connaissait tous deux. Discrètement il s'avança par les travées latérales afin de trouver une place libre.

Maelia...

Maelia arriva en retard à la messe de la bénédiction
Mieux vaut tard que jamais
Ça lui serrait surement reproché comme tant de chose mais peu importe, elle savait et ceux qui étaient de son coté aussi, ce qu'elle valait et ce qu'elle avait vraiment dans son cœur.

Elle s'avança doucement vers Feuillle, faisant un signe de tête à ceux déjà présents;

Une personne aussi était là mais elle ne la connaissait pas. Surement l'évêque.

Elle se mit devant puis récita la prière du pardon :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
AMEN

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Squalow

Un cheval stoppe son galop promptement prés du parvis de la Cathédrale, non sans élever autour de lui un nuage de poussière conséquent.

Squalow en descend d'un bond, aidant Irys dans le même mouvement à quitter sa position de cavalière...

Ne tardons pas mon amie, je crois que l'office viens de commencer. Dit-il à la jeune femme en lui souriant. Hâtons nous d'entrer... Vous êtes splendide!

Le Conseiller donne une piécette à un gamin s'étant approché de l'Officier Comtal:

Occupe toi de "Ventdebout"petit homme, je compte sur toi! Lui dit il fourrageant dans la tignasse du gamin de rue lui désignant son cheval.

Grimpant quatre à quatre les marche du lieu Saint,et entrainant derrière lui sa douce amie, Irys et Squalow remontent rapidement le corps d'église, et se faufilent au premier rang juste quand commence la prière du pardon...

Sourires saluant au gens d'église officiant. Salut discret à la Comtesse et à ses collègues conseillers, Squalow prononce enfin doucement:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
AMEN

Feuilllle

Ce fut apaisante et souriante qu'elle continua, imperturbable, l'office dédié aux Mainois, avec ferveur et une touchante douceur.

Il y avait eu tant de pourparlers que le retard de certains, bien excusable en ces temps difficiles, n'ôtait en rien leur investissement religieux.
Ils étaient tous des Fidèles, simplement, et chacun pouvait prendre en route cet office.

Elle sourit à leur Comtesse dénigrée, Dame Maelia..., à Messires Squallow et Orwynn, à son époux Oldtimer, à leur nouveau Recteur JCMail et à sa compagne Gwen, à Len et Esqui, toujours aussi charmants, à Dame Enora, à Balt1. Il y avait aussi un Sire qu'elle ne connaissait pas, mais l'encouragea à la prière aussi. Elle continua de diriger son regard bienveillant sur Messire Paximus et Dame Erraa, et se permit un petit geste de soutien envers Damoiselle Dementia dont avait compris à sa mine la tristesse d'un deuil.

Elle entama calmement le Credo :
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"- Réaffirmons ensemble aux yeux Du Très-Haut notre Foi envers Lui par la récitation commune du Credo Aristotélicien, Frères et Sœurs, afin qu'Il nous guide et nous fasse garder notre espérance."

Elle eut une immense joie de les voir tous, et un regard chaleureux pour son Frère Diacre Bradwen en lui tendant précautionneusement le Livre des Vertus.

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Yvondelaroulette

Enora entama la prière du pardon :

- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
AMEN
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Oldtimer

Oldtimer venait de terminer son tour de garde sur les remparts du Mans. Il entendit les cloche de la cathédrale sonner et il se présenta à l'église.
Il eut juste le temps d'apercevoir son épouse entrant dans la sacristie et d'y voir son beau-frère Mgr Graoully.
Il se promit de le saluer à la fin de l'office. Il avait quitté la vie politique mais il entendit les rumeurs et bruits. On parlait de contestations, révolte. Il espéra que cette tension allait s'estomper dans le temps. Il espérait que son épouse soit également au courant de cette situation et qu'elle pourrait inciter les gens à plus de retenue.
Il s'installa et attendit la suite de l'office.
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Feuilllle

Feuilllle s'avança, prit la parole gravement :

"- Mes chers Frères et Sœurs, le Maine a beau être en situation difficile face aux divergences actuelles, cela ne doit en aucun cas nous empêcher de prier. Que ceux qui y vivent, qui l'aiment, qui le défendent viennent s'apaiser par la prière.
Je vous engage tous à laisser la politique de côté pour le moment, et de prier pour votre Comté, notre Maine.

Nous allons réfléchir à tout ce que qu'implique nos écarts à tous, et en demander pardon Au Très-Haut.
Lors du Partage du pain, nous bénirons tous ceux qui œuvrent pour Le Maine."

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Esquimote

Voilà que l'office prenait du retard.

Feuille et Bradwen s'étaient éclipsés en compagnie du Sire Graoully...

Un petit sourire s'afficha sur son visage au souvenir d'un sacré pigeon qui était venu porté missive durant la cérémonie d'épousailles de Feuille et d'Oldtimer.

Aristote, faites que nul pigeon ne vienne délivrer un message céans, le sire graoully risquerait de ne pas apprécier le volatile....

Après quelques conciliabules, Bradwen les invita à se lever..

Tournant la tête, elle aperçut Erraa. Lui faisant signe de la main, elle lui indiqua les places libres autour d'elle.
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Graoully

A Bradwen, bas.

Mais que veux-tu donc que je dise ?

S'avançant tout de même, sans écouter la réponse car c'était pure question rhétorique, il parla fort pour qu'on puisse l'entendre.

Mes enfants, avant tout, je tiens à rectifier mon nom : je ne suis pas Mgr Graou, mais Mgr Graoully de la Louveterie. Je suis l'un des nombreux évêques que compte le royaume de France.
On m'a proposé de célébrer cette messe. Certes, si la préséance veut alors que je préside, je ne m'attendrais pas vraiment à me trouver au milieu d'une cérémonie de bénédiction du conseil ducal.

J'espère en tout cas que tous les élus sont là, et ma foi, avant de commencer cette messe, j'invite la duchesse à venir à l'autel, nous dire à tous ce que cette cérémonie représente pour elle, et pourquoi elle souhaite voir béni son mandat. Qu'elle s'approche !

Retournant discrètement voir Bradwen, en attendant que la duchesse arrive.

Dis-moi mon fils, est-ce une messe, ou simplement une bénédiction ?

Erraa

Erraa entra dans la cathédrale au moment où un évêque se présentait.

J'espère en tout cas que tous les élus sont là

Oups... elle était donc en retard. Ses joues devinrent pivoine et elle se fit toute petite. Sans un mot et le plus doucement possible elle s' assit sur un banc dans le fond.
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Schtroumpf

Schtroumpf s'interrogeait: cette cérémonie tournait-elle à un quiproquo?
Etait-ce la visite d'un prélat sur un sujet précis ou était-ce la bénédiction du Conseil?
Il en perdait son latin, qu'il avait d'ailleurs pratiquement nul, n'ayant jamais été doué ni pour les langues mortes, ni pour les langues étrangères.
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Bradwen

Visiblement le diacre de Montmirail n'avait point été adroit et c'était sans doute cela que Bradwen aurait du lire dans le regard de Feuilllle, mais il le comprit lorsque l'évesque lui demanda ce qu'il avait à dire.

les joues du paysan s'empourprèrent légèrement, mais ce n'était pas le moment de paniquer. Il fallait garder le controsle sur cette cérémonie. D'ailleurs, le prélat s'en sortit très bien seul.

La teste baissée, le regard perdu dans une fissure sur l'une des dalles de la cathédrale, le diacre écoutait les paroles de Graoully, tout en se posant une question. Se peut-il que cette fissure sur le sol, là, soit identique à celle trouvée dans la cheminée, à St-Nicolaïde ? Se peut-il que derrière cette fissure... ? Non... fabulation que tout ceci, imagination débordante et...

Quoi ? Qu'avait-il dit ? Oui, l'évesque, qu'avait-il dit ? Mgr Graoully de Louveterie ? Bradwen ferma les yeux de honte. Il venait de comprendre pourquoi Feuilllle appelait le prélat... Mon frère ! Et pourquoi elle avait ce ton si fraternel avec lui... et pourquoi elle l'avait appelé Graou ! Le moment était dure pour le diacre. Surtout ne pas relever la teste... non, non... pas maintenant, pas tant que la honte n'avait complètement disparue de son visage... laisser passer le sentiment, le faire glisser dans son esprit comme les gouttes de pluie sur un vissage par une journée d'automne... voilà, elle passe, elle passe... Bradwen respire profondément, comme s'il désirait chasser ses démons par l'expiration de ses poumons.

Mais voilà que le prélat se retourne à nouveau vers lui. Il était temps pour le diacre de Montmirail de revenir sur le devant de l'autel.

C't'une messe Mgr, une messe pendant laquelle Mère Feuilllle, en tant qu'archidiaconesse du Mans, va réciter la prière de bénédiction du conseil comtal. Z'inquiétez pas Mgr, j'vais r'prendre la parole et diriger la messe comme nous l'avions prévu.

Les quelques pas fait en arrière avant la prise de parole de l'évesque furent rapidement effacées et Bradwen revint sur le devant de la scène.

Mainoises, mainois, chers amis, croyants et fidèles, veuillez vous l'ver pour accueillir la comtesse du Maine, Maelia... de Laval !

Bradwen

Ainsi donc, il ferait cette messe à trois, avec Feuilllle et l'évesque mandatée par l'assemblée episcopale de France. Bradwen ne savait rien de cet homme, excepté qu'il était évesque, qu'il s'appelait Graou et qu'il était venu en Maine sans doute pour constater que le diocèse était sans évesque depuis fort longtemps maintenant.

Le diacre de Montmirail prit la parole pour entamer la messe... une messe que les fidèles devaient attendre depuis quelques instants déjà.

Mainois, mainoises, bienvenus à St-Arnvald pour c'te nouvelle célébration. Mars est v'nue est avec lui, l'hiver perd d'sa vigueur. L'printemps pointe l'bout d'son nez et la nature commence à s'éveiller ! Quel biau moment pour rendre un nouvel hommage au Tout-Puissant, n'trouvez-vous pas ?

Se frottant lentement les mais l'une dans l'autre, le diacre reprit.

Mes amis, c'te célébration est particulière à plusieurs titres. D'abord, comme vous l'savez, un nouveau conseil comtal dirigé par la comtesse Maelia a vu l'jour, et nous allons donc procéder à la bénédiction de c'te conseil, afin que Dieu leur donne la volonté de diriger nos terres et inspire leurs décisions.

Mais avant tout, j'voudrions laisser la parole à Mgr Graou qui nous fait l'honneur de sa présence et qui a accepté de diriger c'te cérémonie.

Le paysan se retourna alors vers Graoully, et d'un geste accueillant de la main, il ajouta.

Mgr, si vous voulez ben vous donner la peine...

Ce faisant, Bradwen se recule de deux pas vers le fond de la cathédrale, afin de laisser à l'évesque le premier plan, juste derrière l'autel.

Paximus

Paxi pénétra, pour la première fois, dans la cathédrale du Mans pour assister à la bénédiction du conseil comtal. Le lieu était immense, les vitraux, transpercés de flèches lumineuses et multicolores, apportaient une douce ambiance. Visiblement, la cérémonie n’avait pas commencé, Paxi s’avança dans une contre allée et s’installa. Trois personnes entouraient l’autel et parmi celles-ci il reconnu la diaconesse Feuilllle qui avait su, si bien, célébrer son baptême à Laval. Tournant la tête, il essayait de trouver des visages familiers sans succès. En cherchant mieux, il reconnu son amie, Gwen agrippée au bras de Jc et leurs adressa un petit discret de la main. Paxi admirait la beauté des lieux, la messe commençait…
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Jcmail

jc s'était installé dans le fond de la cathédrale
Quand il était entré, il avait vu dame Feuillage et frère Brad pénétrer dans la sacristieen compagnie d'un personnage qu'il ne connaissait pas mais qui semblait faire partie de la hiérarchie de l'aglise[[i]
Zut, j'arrive trop tard se dit il
Il avait eu l'intention de se faire guider par Dame Feuillage pour la découverte de la cathédralen sa sacristie et ses trésors qu'elle recelait surement
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Officier de l'Ordre du Mérite du Lion de Hollande
Docteur Honoris Causa de l'université de Hollande

Diplômé de l'université du Maine en :
Docteur es Langues, Etat, Armée, Médecine, Maitre Bâtisseur

Breton d'Avranches en exil

Gwenola

Elle se glissa telle une anguille , discrètement , aux côtés de son aimé.

Voyant que le messe prendrait un peu de retard, Gwen avait préféré attendre sur le parvis de le cathédrale, profitant des premiers rayons du soleil presque printanier en levant son visage à la douce chaleur de ses rayons éblouissants.

Puis après un labs de temps remarquant du mouvement dans l'Eglise elle avait rejoint Jcmail, elle avait fait un sourire amicale à la Diaconesse Feuillle et à présent ils attendaient sagement que l'office ne démarre.

Elle glissa sa main dans celle de son compagnon chaude et réconfortante et lui sourit en chuchotant ..
"Ils sont nombreux derrière l'autel aujourd'hui connais tu les deux autres personnes avec notre Dame Feuillage ?"
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Gwenola

Elle se souvenait oui , elle acquiesça imperceptiblement :

Son éminence Chapoto oui . Que peut-il être devenu ?

Elle douta que quelqu'un eu la réponse , alors essaya de distinguer si, parmi les silhouettes présente dans les bancs elle reconnaitrait l'un ou l'autre des fidèles , mais la lumière diffusée par les grands vitraux éclairaient seul l'Autel , y faisant miroiter ses couleurs vives . Les rouges et les bleus dansaient en farandole sur la nappe blanche amidonné et apportaient une touche de gaieté à la scène . C'était comme si les trois ecclésiastes étaient baignés par un aura envoyé par les saints.

Gwen déposa sa tête sur l'épaule de Jcmail resserent sa main sur la sienne et attendit en silence le mot d'accueil.
Elle apprécia ce moment auprès de son compagnon, instant magique ou ils se retrouvaient le temps d'une pause , avant que leurs obligations ne les appellent vers des activités séparés.
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Jcmail

jc en était encore à échafauder un stratagème pour accéder à la sacristie quand il sentit une douce main se glisser dans la sienne

Cette main, il la reconnaîtrait entre une multitude
Gwen sa douce Gwen

Je n'en connait qu'un sur deux, mon amour

Il lui désigna frère Bradwen

Lui, c'est Frère Bradwen, le diacre de Montmirail
J'ai déjà eu l'occasion de le croiser sur la place du Mans, très dévoué à l'aglise et au Maine
Quand à l'autre, je ne sais
Il a la mise d'un évêque
Peut être vient il remplacer Monseigneur Chapoto
Tu sais, l'évêque que nous avions rencontré à Mayenne et qui nous semblait si sympathique, mais a disparu depuis pas mal de temps déjà
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Officier de l'Ordre du Mérite du Lion de Hollande
Docteur Honoris Causa de l'université de Hollande

Diplômé de l'université du Maine en :
Docteur es Langues, Etat, Armée, Médecine, Maitre Bâtisseur

Breton d'Avranches en exil

Feuilllle

Feuilllle sourit, son frère était magnifique dans ses habits épiscopaux...
Elle déplia sa chasuble et passa une main respectueuse sur les plis pour les atténuer, puis l'aida à la revêtir .
Elle examina avec respect sa croix pectorale, que Brad l'aida à passer autour du cou, puis lui tendit sa crosse.
Son frère était superbe. Une fierté incroyable la prit en le constatant.

Elle lui apprit :

"- La dernière fois que nous avons vu Monseigneur Chapoto c'était le XV octobre de l'année passée, mais il était absent en fait depuis bien plus longtemps."

Ils sortirent de la sacristie tous les trois, Monseigneur Graoully au centre, et un murmure de saisissement parcourut l'assemblée de Fidèles.

La blancheur humble des dalmatiques blanches des clercs révélait la somptuosité de celle de l'évêque, signifiant son importance au sein du Clergé Romain.

Feuilllle examina Bradwen à la dérobée, et elle pouvait ressentir sa fierté autant que lui devait ressentir la sienne, à l'idée de faire un office avec Son Éminence.

* Ah! Il faudrait qu'elle explique un jour à Brad que Monseigneur Graoully de la Louveterie était son frère ainé, qu'il l'avait reconnue au détour d'un couloir de l'archevêché, elle en avait été séparée à l'âge de trois ans - il en avait dix alors.
Chétive à l'époque elle avait été envoyée chez une nourrice normande, lui avait étudié chez un homme d'église.
Rien d'autre que du très classique en somme...
Mais leurs parents avaient disparu en cette période de guerre et de peste ravageuse. Ils s'étaient donc perdus de vue totalement, son Frère Graou qu'elle chérissait tant ne connaissant pas l'adresse de la nourrice et la petite fille n'ayant que de vagues souvenirs de sa prime enfance.*

Elle eut un sourire nostalgique pour Étienne et Laudine, ses parents adoptifs, et une bouffée de gratitude la traversa toute en regardant son Frère.
Sa joie de le voir officier avec eux se lisait sur son visage. L'office étant un moment de Partage spirituel et amical, rien ne pouvait davantage lui faire plaisir.

Au sortir de la sacristie, elle vit Messire Balt1 qui lui sussura quelques mots à l'oreille... Elle lui souffla en retour :

"- Mais non voyons, tout le monde serait heureux dans le Maine si Damoiselle Zezva redevenait Clerc voyons! Bien sur qu'elle est excellente!
Mais elle doit décider elle-même. Je ne peux qu'espérer et prier.
Pour ma part sa nomination est prête à l'archevêché depuis quatre jours déjà, mais il me semble que le premier endroit où je devrais la poser après l'archevêché soit l'église de Mayenne, si elle l'accepte. Ce serait plus gentil de donner la priorité à sa ville. Ce n'est cependant pas obligatoire.
Et je dois retourner à Laval rapidement à présent, quatre baptêmes m'y attendent!"

Le visage éclatant de joie, elle attendit que Monseigneur Graoully fisse "l'Envoi", pour qu'elle puisse continuer avec le Pardon. C'était lui qui devenait Maitre de l'office.

Ils étaient à présent tous les trois devant l'autel de la cathédrale...
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Bradwen

Bradwen regarda l'échange entre le prélat et sa Mère. Un estrange sentiment naquit dans son esprit. En effet, il lui semblait que Feuilllle discourait de manière plus familière avec un évesque qu'elle ne l'avait jamais fait auparavant. Se pouvait-il que l'archidiaconesse du Mans connaisse personnellement Mgr Graou ?

En c'qui m'concerne Mgr, moi non plus j'n'avions plus d'nouvelles d'Mgr Chapoto d'puis ben ben longtemps. Faut ben dire que j'l'ai pas connu ben ben longtemps. L'pauv' est parti assez rapidement en r'traite après sa nomination dans not'diocèse.

Quoi qu'il en soit, n'hésitez pas à m'demander si vous avez b'soin d'quoi qu'ce soit pendant vot'séjour en Maine. D'ailleurs, y s'peut qu'moi aussi, j'avions une faveur à vous d'mander.

En attendant, comme l'a proposé Mère Feuilllle, v'nez vous avec vous bénir l'conseil comtal mainois ? Vous a-t-on dit qu'on avait une nouvelle comtesse ?

Ah, faut aussi que j'vous dise...N'hésitez pas à m'couper la parole quand j'vous saoule. Y'en a qui disent qu'y m'faut toujours un ben long discours pour dire une idée ben simple...

Graoully

Écoutant les deux diacres.

Bien, alors allez donc faire cette messe. Quant à moi, je vais venir avec vous en ce cas, puisque vous m'invitez à l'autel. Par bonheur, je voyage toujours avec mes ornements épiscopaux, je vais les faire mander.

Je ferais pour ma part un rapport à l'AEF, signifiant que Mgr Chapoto a complètement disparu de la circulation. Avant de commencer cette messe, sauriez-vous un dernier détail : depuis quand ne l'avez-vous pas vu ?

Frère Bradwen, puisque tu sembles t'appeler ainsi, je te remercie de tes propositions. Et ma foi, je crois qu'après la messe, j'irais me reposer au sein du palais épiscopal de mon regretté frère.

Et si tu as par ailleurs quelque chose à me demander, dis toujours, nous aurons bien le temps d'en discuter pendant la messe.

Rit.

Et s'il le faut, je te couperai !

A l'adresse de Feuilllle et de Bradwen.

L'un de vous peut-il m'aider à enfiler mon surplis et ma mosette, pendant que je remettrai ma croix pectorale par dessus, et que je prendrais ma mitre et ma crosse ?

Graoully

A Feuilllle.

Hum, en fat, j'aurais besoin de te parler en aparté quelques instants avant le début de la messe. J'ai cru voir un autre clerc s'en aller à l'entrée de la cathédrale, il faudrait qu'il se joigne nous aussi.
Je viens missionné par l'AEF...

Il attendit que sa sœur réagisse.

Feuilllle

"- Très bien Mon Frère allons où tu veux, je suis si heureuse de te revoir. Bradwen viendra avec nous s'il le souhaite et le peut bien sur!"

Elle lui glisse en chuchotant, un large sourire éclairant sa face :

" - Old va très bien, merci"

Elle l'entraîne vers la sacristie...

"- Bonjour Bradwen!
Oh Magnifique."
S"exclame t-elle ne le voyant.
Puis, tout bas :

"- Peux-tu nous suivre quelques instants? Mon frère est mandaté par l'AEF et veux nous voir.
Cela m'a l'air urgent."
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Bradwen

Apercevant Feuilllle allant dans sa direction, le diacre de Montmirail arresta son pas. Il salua l'archidiaconesse du Mans. Leurs activités respectives ne leur avait pas permis de se rencontrer souvent ces derniers temps.

Mère Feuilllle, ben l'bonjour ! Allez-vous ben ? Toujours aussi occupée ? Moi, en c'moment c'te plus la paroisse du Mans qui m'prend du temps qu'Montmirail ! On dirait qu'il y a une crise d'foi dans not'capitale actuellement !

Mais Feuilllle ne semblait pas là pour discuter le bout de gras...

Vot'frère ?

Le paysan ne s'attendait pas à ce que Feuilllle parle du prélat en utilisant le terme de "frère". Un instant troublé, le paysan se reprit rapidement. L'AEF ? L'Assemblée Episcopale de France ? Le paysan se demandait bien pourquoi on lui demandait d'avoir affaire avec un membre du haut-clergé.

Moi diaconesse ? Z'estes sure ? C'te que... la messe va commencer. Les fidèles n'risquent-ils d'attendre ? ... Hum ! Oui, oui... Très bien ! J'vais vous suivre ma Mère !

Graoully

Rentrant dans la sacristie, l'abbé attendit que Bradwen entre à son tour. Quand il arriva, il lui tendit son anneau à baiser, puis s"'assit dans l'un des fauteuils.

Prenez place !

Marquant une pause, pour trouver ses mots.

Je suis ici au nom de l'assemblée épiscopale de France. Celle-ci s'inquiète de l'absence de votre évêque, Monseigneur Chapoto. En un mot, sans circonvolutions, car vous devez célébrer cette messe, j'ai besoin de savoir où est votre évêque.
Comprenez que l'AEF ne peut se permettre de vous laisser ainsi sans évêque...

Feuilllle

Feuilllle se tenait debout, n'ayant aucune envie de s'assoir après la douloureuse chevauchée qu'elle venait de subir!
Old re-ferrant Éclipse, elle avait du se contenter de sa jument, qui s'était bien amusée!

*Tempête est d'un naturel taquin... Comme son maitre !*

Pensait-elle en se frottant le dos.

"- Ils peuvent attendre un eu, ils doivent bien penser qu'une chose importante se passe, et n'en prendront pas ombrage Brad."

Murmura t-elle à son Comparse, mutine et souriante.

Elle s'adressa ensuite à son Frère.

"- En effet, nous sommes bien esseulés. Et ce depuis longtemps. Depuis huit mois exactement. Il est doux de savoir que l' EAF ne nous oublie pas...

Est-ce que tu es venu pour prendre cette place mon Frère? Brad et moi avons maintenu le Comté le mieux possible pour l 'Évêque qui succédera.
On peut faire mieux encore bien sur, mais nous ne sommes que deux clercs actifs à l'heure actuelle, et j'ai sans doute eu une fausse espérance avec le retour de Damoiselle Zezva.

Monseigneur Chapoto ne serait-il point mort? Seulement disparu?
Il est vrai que je n'ai guère eu le temps de recouper les renseignements que l'on m'a fait parvenir.
Où qu'il soit, je ne l'oublierai jamais."

Elle se tut, pensive.
Non elle ne pourrait jamais l'oublier.
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Balt1

Balt écoutait sans se faire remarquer la conversation.
Une phrase le fit sourciller.

Citation:

... j'ai sans doute eu une fausse espérance avec le retour de Damoiselle Zezva.

Comment osait-on douter de Zezva ?
Balt n'en revenait pas.

Dame Feuillle, osez-vous songer que mon amie Zezva ne puisse pas remplir son rôle ? Osez-vous croire qu'elle n'est pas apte à remplir le vide religieux qui affecte nos villes ?
Elle est un ange de vertu et "bénie parmi les bénies" par Aristote en personne.Comment oser un tel affront ?

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Feuilllle

Euh Balt tu n'a pas le droit d'entrer dans la sacristie!^^ (règles du jeu)

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Bradwen

Laissant Feuilllle répondre au prélat, le diacre se contenta pour une fois d'écouter. Puis...

J'ajout'rai juste ceci Mgr... Pendant toute c'te période, j'ne me suis jamais senti sans soutien. Mère Feuilllle a fait office d'evesque à merveille et j'ai tout eu l'aide qu'j'avions eu b'soin !

Graoully

Songeur.

Certes, mais Feuilllle n'est pas évêque. Et non ma sœur, je ne compte pas devenir évêque du Mans.
Je ne doute pas de votre façon de tenir le diocèse, qui a sûrement été bonne. Je crains toutefois que Mgr Chapoto n'ait rendu son âme. Le sauriez-vous ?

Feuilllle

"- Ah non je ne suis pas évêque, et j'entends bien restée mariée!"

Elle était étonnée, et amusée aussi, qu'on pusse la prendre pour tel, qui ne s'était même pas procuré ni crosse ni tiare au marché!
Mais elle savait que de la part de Brad c'était une getillesse et elle lui sourit chaleureusement.

Elle reprit lentement, le visage obstinément baissé car elle sentait les larmes ourler ses paupières. :

"- Je ne sais rien de plus que toi Graou, hélas, au sujet de Monseigneur Chapoto.
Et j'avoue que cela me pèse..."

Elle soupira, ses recherches étaient vaines partout...

Quel évêque va prendre les rênes du Maine? Est-ce si important de le savoir à présent?
Personnellement je ne suis pas si pressée : nous pouvons attendre quelques jours encore, par contre la bénédiction Comtale ne le peut plus, elle, attendre!
Un diocèse se doit de respecter ses rythmes. Je suppose que le futur évêque n'aimerait pas arriver avec un gros retard sur les bras.
Je t'assure que Brad et moi, avec toi si tu le veux du reste, nous devons faire cette bénédiction. Il ne faut plus retarder cette cérémonie.

Alors allons-y mon Frère, ou alors as-tu un ordre de l'EAF en sens contraire?
Attends-tu quelqu'un de précis icelieu?
Pourrions-nous être mis au courant?
Je trouve étrange ton arrivée inopinée, tout à coup, ce manque de communication. Tu nous dis que tu dois nous parler, mais pour l'instant nous ne savons rien.
Je serai ravie qu'un évêque arrive en Maine, il est temps que le travail se fasse par qui doit le faire.
Mais je vois que l'office qui doit être fait est bien repoussé...

Sache mon frère, que ni Brad ni moi ne voudrions contrarier Rome en rien. Ni personne.
Aussi mets nous au courant rapidement? Ce serait mieux je crois."

Bon je suis vraiment très prise, mon perso a pas mal de baptêmes en retard aussi, donc je ne vais pas attendre comme ça quand j'ai quelques pauvres minutes pour accompagner cet office.
Va falloir que vous continuiez bientôt seuls là. LJDBrad je ferais ce que je peux.

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Yvondelaroulette

Enora répondit au sourire de Dame Feuillle par une autre sourire quand elle se vit abordée par une personne bien connue.

- Oh bien le bonjour Dame Esquimotte. Ce qu'il se passe? Ma foi, je ne sais. J'attends de comprendre pourquoi les cloches nous ont appelées.
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Bradwen

Le baptesme de Joaqim terminé, Bradwen s'apprestait à quitter le Mans pour retrouver son cher village adoré lorsqu'un bruit inattendu attira son attention. Des cloches ? Des cloches... et ce n'étaient pas les cloches de Saint-Michel. Se peut-il que ce soit la cath... Crénom de nom ! La bénédiction du conseil comtal ! Il avait oublié la bénédiction du conseil comtal. Comment avait-il pu ?

Le paysan montmirallais hasta le pas en direction de la sainte maison de Dieu. Et dire que quelques instants plus tard, il aurait été sur les chemins, le coeur léger, le pas alerte... et la teste en l'air !

En entrant dans la sacristie, son regard fut attiré vers la cheminée. Et si ? Le diacre ouvrit la porte donnant sur l'intérieur de l'église et vit que les fidèles étaient encore peu nombreux. Il n'avait pas croisé la silhouette de Feuillle... il avait encore un peu de temps. Bradwen s'approcha de l'astre de la cheminée.

A nous deux l'ami !

Fort heureusement, la cheminée est propre, n'ayant pas été utilisée depuis fort longtemps. Comme à Saint-Michel, le diacre passa ses mains un peu partout, cherchant un courant d'air, essayant de voir si une brique bougeait... Mais rien ! Le paysan ressentit le mesme sentiment de déception que ce qu'il avait déjà vécu à Saint-Michel.

Il était maintenant temps de se préparer pour la cérémonie. Ouvrant l'armoire où étaient entreposées toutes les robes de cérémonie, le diacre eut la surprise de constater que la robe qu'Irella lui avait offert lors de sa nomination en tant que diacre, trosnait là parmi tant d'autres robes.

Ainsi donc, c'te là qu'tu te cachais, ma coquine hein ? Et dire que j't'ai cherché partout à Montmirail !

Ni une, ni deux, la robe coquine s'enfile et le diacre se présente enfin dans l'église.

Jetant un coup d'oeil aux fidèles, le paysan va saluer en personne ceux qu'il connait : la pieuse dame Esquimote, dame Enora qu'il n'arreste pas de croiser partout, sieur Schtroumpf le célébrissime douanier, sieur Balt1 sans sa fée verte...

Feuilllle est en grande discussion avec un clerc que Bradwen ne connait pas. A sa tenue, l'homme est visiblement un membre de haut-clergé. Estrange ! Feuilllle ne lui avait parlé de rien. Bah, il aurait bien le temps de lui parler avant la cérémonie.

En attendant, il se devait d'aller accueillir les fidèles à l'entrée de la cathédrale...

Yvondelaroulette

Enora avait entendu les cloches de la cathédrale. Décidément, ça sonnait partout au Mans!

Elle se rendit donc dans la grande maison du Très Haut au pas de course et s'installa sur un des bancs du fond discrètement.
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Feuilllle

"- Bienvenue mon frère!"

Sourit-elle a l'imposante silhouette.

Elle salua avec un gentil sourire Dame Yvondelaroulette, puis se tourna ver Balt1, et ne put s'empêcher de lui glisser, mécontente :

"- Dites, vous pourriez peut-être la laisser arriver non?
Oui elle sera diaconesse à Mayenne c'est une chose entendue déjà, mais il faut bien vous mettre dans l'idée qu'elle ne pourra officier deux fois par semaine."

Elle ne souriait plus.
Elle était un peu mécontente qu'on exigeât ainsi du travail des clercs, eux qui en principe n'arrêtaient pas souvent!
Certains devenaient bien exigents dans ce Comté!
Cela ne lui donna que davantage l'envie de partir en voyage...
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Esquimote

Voilà un moment qu'elle piétinait sur la grande place à attendre une réponse qui semblait-il ne viendrait jamais.

Les cloches de la cathédrale se mirent à carillonner !!!

Voilà qui est étonnant, mais.. nous ne sommes que... oui que jeudi... que se passe-t-il donc ?

Ca y est une attaque, les brigands, les fesses rouges.... Quittant la grande place, elle pressa le pas vers la cathédrale.

Gravissant les marches quatre à quatre, elle pénétra dans le lieux saint.

Les bougies diffusaient une lumière blafarde, le ciel s'étant obscurcit, les vitraux ne miroitaient pas de milles feux.

Elle aperçue Enora, puis Feuille en discution avec Balt. Cette dernière avait l'air quelque peu fâchée..

Ne voulant les interrompre, elle se signa et remontant la nef, les salua d'une inclinaison de tête et se rendit prestement prendre place près d'Enora.

Le bonjour Enora, que se passe-t-il céans pour que les cloches résonnent en ce jeudi ?
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Leandro

Je flânais dans les ruelles, mes pensées encore et toujours dirigées vers Eva, je ne savais comment l'aider à surmonter cette tragédie... Je la savais cruellement affaiblie, le décès de Mickael était bien la pire chose qui pouvait lui arriver... Et moi j'étais là, si loin d'elle, ne sachant comment lui adresser mon soutien...

Mes pas me guidait vers le marché pour mes achats quotidien lorsque j'entendis les cloches de la Cathédrale retentirent...

Je me rendis donc, cela ne pouvais être que bénéfique... Et surtout, j'en ressentis le besoin...

Graoully

Prenant sa soeur dans ses bras, et souriant.

Ma chère soeur, je suis ravi de te voir ! Comment te portes-tu ? Et mon beau-frère, ton mari, comment va-t-il ?
Non, je ne suis point là pour cette cérémonie, et j'ai pris la liberté de faire sonner les cloches.

Voyant arriver Schtroumpf.

Il est vrai que cette lettre m'a paru bizarre : comment veux-tu, mon fils, que je connaisse les noms des personnes que j'ai croisées ? Ce n'est pas marqué sur leur front que je sache !

Sourit.

J'ai failli répondre, mais si tu es là, c'est encore mieux, je le ferais pas oral. Certes, j'ignorais que les frontières étaient fermées, mais tu dois te douter que je ne viens pas avec un objectif belliqueux.
Enfin, je fus douanier moi aussi, à mes débuts de prêtre, peu longtemps il est vrai. Toutefois, cette expérience m'a beaucoup plu je dois dire, c'est très intéressant ne trouves-tu pas ?

Schtroumpf

Oui, Monseigneur, c'est un travail qui m'intéresse beaucoup, on reçoit pas mal de pigeons, et puis quelquefois il y a des recherches plus ardues, et quand on trouve, c'est réjouissant.
De plus, savoir que l'on protège d'une certaine manière sa ville et le Comté est valorisant.
Si vous avez besoin de moi, je suis à votre disposition de toute manière.

Sur ce, Schtroumpf avisa le banc au plus près de lui et s'assit. Le temps serait peut être long avant qu'il y ait d'autres arrivants.

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Accro à la CAM, juge en tandem, en place arrière évidemment (pédale!)

Balt1

Balt passait par là.
Les histoires ecclésiastiques c'était pas son premier souci.

Z'êtes nouveau M'sieur l'êvéque ?
Vous pourriez p'têtre demander à Dame Zezva, ancienne diaconnesse de Mayenne et qui vient de revenir dans notre chère et belle ville de nous dire les messes des mercredi et dimanche.

Elle est très compétente la M'dame Zezva, compatissante et +++.
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Jason

Jason sourit à l'évocation de son saint patron, ca le ferai bien ca Saint jason, mais bon oublions cela dans l'instant, et reprenons de cette friandise

Bien volontiers, Dame Feuilllle , mais assurez moi, que je ne risque pas, à cause d'un petit plaisantin de m'étouffer

Jason en sourit
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Feuilllle

"- Mais non ne vous inquiétez pas Messire Jason! Tenez c'est pour vous."

Elle lui sourit gracieusement, ôta discrètement quelques miettes perdues sur sa dalmatique, et continua avant que tous ne sortissent sur le parvis.

"- Le prochain office en notre Cathédrale aura lieu en Mars, et le thème en est encore secret.
Pace e Bene à vous tous"!

Conclut-elle avec chaleur.
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Jason

Merci Dame Feuillle, qu'Aristote vous garde, passez une bonne journée

Jason savoura la part de galette, mais il s'avisa qu'il ne pouvait sortir ainsi de la Cathédrale, en train de manger une part de galette.
De sa part cela ne pouvait se faire.

Il attendit que son repas fut terminé, et quitta la Cathédrale
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Feuilllle

Elle pénétra dans la cathédrale, profondément triste.
Si demain Msg ne revenait pas ...
Demain était le 14 février, on y fêtait d'ordinaire l'amour à cette date!

Elle pria, non pas pour demander quelque chose, car elle ne le faisait jamais.
Elle pria simplement pour enrayer sa peine. Et pour lui.

... Elle n'avait aucun espoir.
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Graoully

Rentrant dans la cathédrale, l'évêque avisa le premier clerc venu. Pour réaliser sa mission, il lui fallait rencontrer les paroissiens, aussi fit-il sonner les cloches, espérant attirer des fidèles.

Feuilllle

Les allégeances terminées, elle était en train de préparer avec Bradwen et Zezva, qu'avec son accord elle allait remettre en poste aujourd'hui même à Mayenne, la cérémonie de la bénédiction de l'investiture du nouveau Conseil et de Sa Grasce la Comtesse Maelia..., lorsqu'elle vit pénétrer son frère Graoully directement dans la cathédrale.
Étonnée, elle n'eut garde de se montrer : pas encore prête, elle resta dans la sacristie, à revêtir prestement sa dalmatique blanche.

Elle cachait à tous son chagrin de la mort de Monseigneur Chapoto, cette fois-ci, il était bien parti...
Une grande messe elle se promettait de faire après la bénédiction du conseil.
Serait-il remplacé? Sans doute. Mais il serait difficilement remplaçable dans son cœur.
Sa lassitude serait-elle apaisée? Elle pensait quant à elle qu'elle ne désirait plus qu'une chose : être tranquille!

Elle s'apprêtait alors à envoyer le bedeau sonner les cloches, et attendait Brad impatiemment.

Sur le sol dallé et régulièrement nettoyé, les reflets habituels des vitraux, qui l'émouvaient toujours autant. Sa foi profonde, affinée et toujours renforcée avec le temps, rendait grâce Au Très-Haut chaque jour de ce qu'Il leur avait donné comme outils intellectuels, spirituels et physiques pour assembler de si belles choses à Sa gloire...

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Une fois vêtue et peignée convenablement, elle porta un cierge sur le maitre-autel et vint surprendre tout près de son frère, aussi souriante qu'à l'accoutumée :

"- Pssst, bonjour mon frère, viens-tu pour l'investiture de notre Comtesse Maelia...?"
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Elle prenait garde de ne verser de la cire sur l'habit de son frère, connaissant ses colères...
Mais elle ne put s'empêcher de rire irrévérencieusement en imaginant ce que cette maladresse aurait put enclencher!
Certes elle respectait son frère, mais ne pouvait comprimer cette envie irrépressible de sourire lorsqu'elle le voyait, si sérieux.
A la réflexion elle devait être ici pour toute raison autrement plus importante qu'une bénédiction.

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Le Livre des Vertus. trônait toujours à la même place... Inchangé, et Inaliénable, et Inaltérable...

Les cloches raisonnèrent enfin :
((((((((BBOOONNNNGGGGG))))))), ((((((((BBOOONNNNGGGGG))))))), ((((((((BBOOONNNNGGGGG)))))))
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Schtroumpf

Schtroumpf entra en trombe dans l'église en enlevant son bonnet, et courut plus qu'il ne marcha (respecte le lieu quand même, bonhomme!) à la rencontre de l'homme d'église

Monseigneur, bien le bonjour,
Ce matin, je me disais que votre nom me rappelait quelque chose.
Eh oui, je suis douanier au Mans et acceptez mes excuses pour le courrier du douanier de ce matin, mais vous savez, avec toutes ces listes, je me suis mélangé les pinceaux.
Je n'aurais pas dû vous l'envoyer.

Sur ce, Schtroumpf attendit le bon vouloir de l'évêque, tout en se sentant inquiet de la présence de l'évêque qui avait fait sonner les cloches.
Qu'arrivait-il de grave?

Eh, oh, bien le bonjour à vous aussi soeur Feuillle
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Accro à la CAM, juge en tandem, en place arrière évidemment (pédale!)

Feuilllle

"- Ce renseignement est très intéressant, je vais le transmettre au Scriptorium Messire Jason.
Mais il ne sera pas dans le calendrier, à moins que vous ne proposiez une hagiographie de cette personne, et qu'elle soit validée à Rome.
En voulez-vous l'adresse?."

Elle ajouta en riant :

"- Ce n'est pas une question de gagner ou de perdre, Messire, c'est une manière de présenter le travail des Scripteurs et des Théologues, et de faire connaître les Saints de notre Église.
J'espérais que vous l'eussiez compris...
Et nul ne s'étouffe réellement avec une fève qui depuis un long temps, est ainsi mise en pratique dans les galettes, à notre époque c'est courant.
En reprendrez-vous une part?

Ha! Heureuse d'enseigner ce jour à l'université Messire..."
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Feuilllle

Elle chuchota au Baron, qui s'était étonné des mouvements de mâchoire incongrus et désordonnés du Diacre de Monmirail :

"- Non Messire, pour unir une coutume ancienne au rite Scré du Partage du Pain, j'ai béni ce pain-galette.
Dedans il y avait une fève crue, le sort a décidé que c'était Bradwen qui l'attraperait!
J'avais préparé un calendrier pour celui ou celle qui aurait cette fève dans son morceau de gâteau, que l'Église permet à titre exceptionnel.
Je voulais avoir le prétexte de présenter le Calendrier des Saints Aristotélicien."

Elle lui sourit, les moments possibles pour parler avec leur Recteur étaient rares.
Chacun dans leurs bureaux -celui du Baron Jason étant vraiment envahi de parchemins divers et nombreux inhérents à sa triple fonction, ils ne se voyaient guère qu'au détour de couloirs...
C'était un réel bonheur que de discuter avec lui..
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Bradwen

Le paysan écouta avec intérest les explications de Feuilllle à propos de la fameuse fève non cuite qu'il avait trouvé dans sa part de galette, et il fut pleinement satisfait de se voir remettre un calendrier bien utile !

D'ailleurs... à propos de calendrier... Le geste de Feuilllle lui rappela certaines discussions avec d'autres confrères mainois à propos d'un calendrier. Le diacre se dit qu'il devrait relancer ce projet-là aussi.

Merci ben ma Mère pour c'te joli présent ! Soyez sure qu'il est accepté avec grand plaisir ! D'ailleurs, j'voulions en profiter pour vous dire de noter dans vot' mémoire la date du 10 Avril 1459 ! Ouais, l'10 Avril, on feste St-Nicolaïde ! J'prévois donc d'faire une belle cérémonie r'ligieuse et laique à Montmirail ! J'vais voir c't'idée-là avec mes confrères montmirallais et mainois. Mais j'me d'mandais aussi si j'invit'rais pas tout l'diocèse à une grande célébration à Montmirail ! Et si en plus j'arrive à rapatrier la dépouille d'feu Mgr Robert Savoie, alors j'pourrions inviter toute la province ! Distes... Z'en pensez quoi ma Mère ?

Ah... et puisque vous parlez des théologues, j'fais un p'tit détour... La prochaine fois qu'on s'verra, faudrait qu'vous m'parliez un peu d'la façon d'fonctionner du scriptorium...

En attendant, j'vais aller raccompagner quelques fidèles sur le pas d'la cathédrale.

Le diacre salua son archidiaconesse d'un signe de la teste et se dirigea vers les testes qu'il connaissait parmi les fidèles encore présents dans la cathédrale...

Jason

Dame Feuilllle , quelle étrange chose de partager la galette comme le pain, mais soit, le pain est fait de farine et d'eau, et cette galette aussi.

Mais, avouez que de mettre une fève crue, au risque de s'étouffer, est bien étrange, ne croyez vous pas?
Et d'après ce que j'ai entendu et vu, celui qui a cette fève obtiens un présent, ce calendrier des Saints honoré par notre Sainte Eglise.

D'ailleurs , j'ai eu l'occasion de le regarder, et il ni a pas de Saint Jason dans votre Calendrier, pourtant ce saint est fêté le 12 juillet, il aurait été évêque de Tarse en Cilicie du temps de Christos, il était un disciple de paul.

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Yvondelaroulette

Yvon s'était approchée pour prendre part à la communion et elle fut amusée que pour y prendre part, il lui fallait prendre une part! Quelle bonne idée, et une fois la part goutée, elle la trouva plus bonne encore! Fameuse la galette, il faudrait qu'elle en demande la recette.
Elle sourit en voyant Irella partir avec le petit Gabriel dans les bras, c'était là un magnifique enfant.
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Jason

Jason avait remonté la nef, afin de partager la communion, et en regardant par dessus l'épaule de celui qui le précédait, vit un morceau de quelque chose, qu'il ne connaissait pas, d'habitude l'officiant rompait le pain fraichement cuit.
Mais là que nenni, ce n'était pas une miche qui etait rompu mais une espèce de galette doré, il se demanda si l'Eglise n'avait pas modifié la communion.

Il faudra qu'il demande à Dame Feuilllle, quelle était cette nouvelle coutume, se dit il
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Bradwen

La communion avait pris un tour fort agréable. Feuilllle avait averti le diacre de Montmirail qu'elle s'occuperait de cette partie de la messe en apportant quelques galettes pour les présents.

Alors qu'il était en discussion avec l'archidiaconesse du Mans qui lui expliquait quelque chose à propos d'Irella, l'attention du paysan fut distrait par quelque chose de plus dur dans la délicieuse patisserie. N'osant paraistre rustre en allant farfouiller dans la bouche la raison de cette "bizzarerie", le paysan se contenta de la faire passer de droite à gauche dans sa bouche, espérant trouver un endroit tranquille où la caler en attendant de pouvoir discrètement et "noblement" s'en débarasser. Mais il est comme ça le paysan de Montmirail que ne pas parler pendant quelques instants est pour lui un véritable supplice digne de la goutte d'eau ou de la vierge de fer !

Hum ?!?!? Pardon ? Vous avez dit quoi à propos d'Irella ma Mère !

Non, n'distes rien ! J'veux d'abord vous complimenter sur c'te délicieuse galette ! Vraiment parfaite ! C'te juste que... j'savais pas qu'on mettait des... hum... fèves pas cuites dans une galette ! Si vous voulez mon avis d'paysan rupestre, La prochaine fois, passez-vous en, elle s'ra encore meilleure !

Corv

Se sentant lasse depuis quelque jours Corv s'écarta discrètement et alla s'intalla pret d'un arbre et leva la tete et vit qu'il commencait à bougeonnner. Elle s'eloigna dans ses pensées obscur en regardant ses amis rire et parler joyeusement.
Elle se mit à soupirer en soulevant légèment sa poitrine et se couvra avec sa cape .Elle sentit le froid descendre sur ses épaules.

Elle pensa qu' une ballade lui ferrait du bien et se leva et se dérigea vers le verger.Personne remarquera sa disparition passagère.

Elle laissa sa chope au sol se leva et parti sans se retourner.

Feuilllle

Étrange! Bradwen avait de curieuses contorsions de la langue, faisant grimacer la bouche en mâchouillant son dernier morceau de galette bénie.

La communion, ce partage du pain et parfois du vin, se terminait.
Elle était heureuse de cette initiative : changer une fois pas an le pain béni par un gâteau saisonnier béni transformait agréablement l'office.

Elle sursauta, le Diacre lui touchait l'épaule :

"- Euh ! Comment cela mon fils, une fève "pas cuite" dans votre galette?"

Son sourire s'accentua.

"- Je l'y ai posée exprès! Le sort a voulu que vous ayez la chance de la trouver."

Chacun avait espéré avoir la grosse fève ! Oh ! Non point que c’était chose si importante !
C’était simplement une différenciation des autres, une petite distinction inhabituelle au quotidien.
Un amusement culinaire, d’adulte gourmet, ne prêtant pas à conséquence, mais amplifiant par la surprise le plaisir du jeu de hasard.
Le fait que cette denrée soit bénie y avait ajouté sa dimension spirituelle.
Elle retourna vers l'autel, et instantanément, le silence revint dans l'assemblée.

"- Cette communion, qui nous a régalés tous, ne doit pas nous distraire de sa raison d'être. Le partage du pain est un échange entre Aristotéliciens, qui nous rappelle combien Le Très-Haut souhaite nous voir évoluer en bonne harmonie sur terre.
Cela ne pouvait mieux tomber, Et Le Très-Haut sait ce qu'Il fait.
Sa décision, Frère Bradwen, de te donner la fève te fait recevoir ce Calendrier Aristotélicien, actualisé, mais dans les prochaines semaines il sera complété par les Nouveaux Saints et Bienheureux validés par le Cénacle des Théologues, dont je fais partie.
J'imagine que je devrais te faire parvenir cette effectuation régulièrement."

Ajouta t-elle en lui souriant, et en lui tendant son Calendrier Aristotélicien.
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Jason

Jason regardait Messire Bradwen tortiller dans tous les sens sa machoire.

pas possible se dit-il, elle est pas cuite cette galette ou trop cuite comme un morceau de charbon de bois, il allait s'étouffer.

Jason s'adressa a Dame Feuilllle

Dame Feuilllle donnez lui à boire, il va s'étouffer avec votre galette trop cuite

Qui vous a cuit cela comme ca ?
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Bradwen

La communion avait été lancée par Feuilllle et bien lancée ! La galette avait fait de nombreux heureux. Un morceau en bouche le diacre vit arriver la diaconesse qu'il n'avait pas revu depuis fort longtemps ! Sa bouche étant occupée, celle-ci eut tout le loisir de discourant sans Bradwen ne puisse la couper, le diacre se contentant de hoscher la teste de temps à autre.

Ce ne fut que lorsqu'Irella s'en fut allé que Bradwen, l'air étonné regarda Feuilllle. Ses yeux masquaient mal l'incompréhension de son esprit.

Monpetitange ? V'là ben une drosle d'façon d'appeler son époux !

Elendillefin

Se frottant encore la fesse là où Esquimote l'avait pincé, Len se dit qu'il fallait qu'il vienne plus souvent à la messe ... Sans être sur qu'on y gagne son paradis, on y passait au moins un bon moment en bonne compagnie ...

Il pouffa en observant la scène avec Corv. Il ne la pensait pas aussi timide, elle qui savait attirer l'attention en taverne.

Héhé, on fait moins la fière, ma belle ... pensa-t-il

Vint le moment tant attendu de la communion de la galette. Feuillle avait le don pour attirer tout le monde, fut-ce par la gourmandise. Ce ne fut pas son cas cette fois-ci car il ne prit qu'un tout petit morceau.

Faudrait pas que je sois de nouveau le roi. Chacun son tour, après tout!

Il mangea discrètement son morceau, regardant toujours autour de lui.

Hmmm, délicieuse, glissa-t-il à Esquimote

Feuilllle

Elle faillit s'étouffer avec son dernier petit bout de gâteau, tant elle avait hâte de voir si elle avait récupéré la fève, mais ce ne serait pas encore pour cette fois,apparemment !
Elle eut un rire rentré, mais eut la présence d'esprit de le faire passer pour une légère "fausse route", car il est tout de même fort inconvenant de pouffer de rire dans un lieu saint, surtout si l'on est officiant, au moins de moitié!

Elle salua avec déférence Messire Erwann, le Conseiller Régional fort en retard, mais mieux valait tard que jamais...
Elle lui sourit donc, le déculpabilisant ainsi :

"- Messire Erwan, nous savons tous que vous avez beaucoup de travail au Comté.
Prenez donc ce morceau de galette, avec ma bénédiction, et partagez avec nous ce "pain quotidien" qui nous fait vivre tous.
Et prenez une gorgée de ce vin, dont la treille fut bénie au moment des vendanges."

Elle observa le couple Elendillefin et Esquimote qui devisaient calmement en dégustant et souriant, heureux comme des pinsons un soir d'été sur une branche d'un arbre du verger et expliqua :

"- Len! Cela ne veut rien dire, les chances sont égales de ce côté-ci, nous verrons bien!"

Puis se faufila rapidement vers Irella, encapuchonnée pour le départ.

"- Ma Sœur, que votre route soit bonne et longue. Prenez bien soin de vous, et que vous-mêmes et vos compagnons trouvent et suivent toujours la Lumière partout où vous passerez."

Une certaine tristesse vaguait sur le visage de Feuilllle...
L' année avait été difficile en Maine.
Fugacement, elle se demanda où elle se tiendrait la suivante? Ici ou ailleurs?
Puis elle chassa ce genre de pensée, et se tourna vers son cher époux.

Oldtimer n'était pas encore reparti à ses occupations, mais il n'avait pas eu la fève non plus d'après ce qu'elle pouvait en voir ; pour l'heure, il secouait délicatement quelques miettes croustillantes de sur son nouveau pourpoint de velours de soie. Il venait de recevoir ses terres, et tous deux devaient y aller prochainement.
Il s'absentait assez souvent actuellement, mais était toujours aussi présent pour elle ; une bouffée de gratitude l'envahit : que serait-elle devenue sans son Mi l'année passée?
Et aurait-elle pu aider financièrement tant de gens s'il ne lui avait pas appris à gérer convenablement ses écus et offert son soutien pécuniaire régulièrement?
Tout ce qui passait en bonnes œuvres de sa propre part venait également de lui.
Tient! Old avait un deuxième morceau????
Ah non c'était la fin de sa part. Bon il pouvait encore avoir la fève.
Elle lui murmura à l'oreille, rieuse et amoureusement moqueuse :

"- Grand Délicat, va!"

Corv se tenait bien droite, assagie par l'âge "raisonnable", aux côtés de Frère Bradwen, à qui l'honneur de l'organisation de l'office avait échu cette fois-ci, et qu'il avait mené avec brio. Frère Decanisy, affable et sérieux, passait entre les groupes avec un plateau presque vide.
Kaelig, la jolie mairesse de Monmirail, quant à elle, semblait à la fois rêveuse et déterminée : son visage portait l'expression de visions lointaines autant que de bon sens vécu au quotidien.
Feuilllle avait suivi la naissance de leur affection forte sans rien en dire, elle pensait que le couple pourrait ensemble escalader les sentiers les plus ardus.
Elle s'en voulu de n'avoir pas été très présente auprès de son "Brad-roi" cette fois-ci, mais de nombreux travaux de grimoire l'avaient retenue cloitrée chez elle.
Elle lui sourit avec toute la chaleur que son regard pouvait envoyer.
Elle lui chuchota cependant :

"- Brad, "le P'tit Ange" c'est leur fils, Gabriel, pas son époux! N'avez-vous point su qu'elle était "grosse" encore il y a peu? Il est vrai que sa taille est redevenue aussi fine qu'auparavant et que sa mine fait plaisir à voir."

Le visage du Diacre exprima comiquement la surprise et elle ne put arrêter un petit rire fluet, qui fit se retourner certains ; elle en rosit de honte!

Alexia - mine ravie de chatounette^^, se léchait discrètement les doigts et n'en laissait pas une miette! Sa taille svelte démentait sa gourmandise, pourtant Feuilllle aurait juré qu'elle l'était!
Tout près d'elle et encore intimidé par son arrivée récente, Sébastien parlait peu, mais elle avait remarqué sa présence constante en ville.
Il suivait déjà sa pastorale à l'Archevêché.

Dame Yvondelaroulette et Messire Jason devisaient avec bienséance, deux personnes nobles d'esprit et de cœur étaient faites pour s'entendre. Leurs hautes fonctions ou actions à tous deux leur donnait l'auréole méritée de la respectabilité.
Feuilllle leur sourit sans les déranger, ainsi qu'à sa Grandeur leur Comtesse Athena. Celle-ci plissait son front, peut-être devait-elle, après la pause spirituelle bénéfique et nécessaire de l'office, songer à nouveau à ses prérogatives ?

Son ami Vodka -Maire et bedeau à ses heures, mâchait à grand bouche, l'œil rieur et l'estomac bien ouvert. Elle appréciait toujours les parties de fou-rire avec lui en taverne.
C'était plaisir de l'entendre parler chaleureusement, entouré de Tony, discret mais gourmet, et de Sheyranne, sur le départ aussi, car c'était une grande voyageuse du Maine.
Ah! Il faudrait quelle lui donne enfin son certificat de baptême du reste! Et à Len ! Et à Talim! Et à Anaïs! Et à tous...
Elle se gourmanda, ils étaient encore sur son écritoire, prêts mais point encore fournis aux divers destinataires, qui gentiment, ne devaient plus oser lui demander!
Elle passa néanmoins prévenir Len :

"- J'ai ton certificat, Ami.
Je le déposerai à l'église bientôt."

Elle croisa alors Messire Squall_leonharts, qui avait gentiment proposé quelques stères de bois à moindre coût pour Laval qui en manquait à une époque...
Feuilllle n'oubliait jamais de genre d'agissement... Toute l'entraide du Comté résidait dans le bon vouloir et la ténacité de certains, fiers de leur régions et se respectant assez eux-mêmes pour savoir estimer les autres.

Squalow, à présent remis de la gêne due à son retard, (bien excusable car il travaillait énormément,) se pourléchait les doigts, regardant un peu tous et partout ; c'était un être généreux et convivial, elle se souviendrait toujours des discussions Monmiraillaises de jadis, en taverne, alors que Old et elle ne vivaient pas dans la même région.

Elle s'avança alors de son amie Maelia... C'était une personne profondément bonne, tenace et acharnée au travail.
Constamment sur la brèche, celle-ci savait rendre service avec simplicité, et sa grande intelligence la rendait efficace.
En plus de ses innombrables fonctions, elle était devenue depuis peu Copiste officielle du Maie pour le Diocèse.
Toujours si discrète...

"- Merci encore Mae!"

La petite Diaconesse ( elle n'était ni bien grosse ni bien haute,) continuait de présenter la coupe de vin de Touraine, remplie régulièrement par un Acolyte qui la suivait pas à pas, se frayant un passage parmi les gens du Comté, habitants ou en voyage.
Elle n'avait bu qu'une seule gorgée pour éviter d'avoir "une toupie dans la tête"!
Elle vit enfin Messire Dimaro.

Messire Dimaro était Ambassadeur Royal. Elle ne l'avait point su jusqu'alors. Et Diacre.
Comment une telle chose avait-elle pu lui échapper?
Elle s'approcha de lui -il participait également au "Partage du Pain", et le salua avec respect:

"- Excellence Dimaro, j'aurai aimé avoir la possibilité de m'entretenir avec vous d'un sujet qui me tient bien à cœur, pourriez-vous m'accorder ce moment, pour l'amour Du Très-Haut et du Maine?"

HRP : Chaque nom des participants sur un bout de papier et j'en tire un ce soir! Garanti sans triche! Hihi

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Irella

Ce fut un joli moment que celui du duo de lecture. Bradwen continua redonnant certaines règles quand au sens qu'on pouvait donner à sa vie. Irella regardait le diacre qui paraissait plus posé qu'il n'avait été en d'autres temps.

Lui qui ne pouvait tenir en place, celui qui vous faisait perdre la tête et le sens de l'orientation a réussi à maitriser ses ardeurs... Ses yeux d'se plissèrent quand le large sourire illumina son visage.

Et comme ils n'étaient pas des ermites, le "Ah!" qui parcourut la cathédrale à la vue des plateaux garnis de galettes dorées fut le coup d'envoi du partage. Une table était dressée pour le vin qui rougeoyait à la lumière. Des grappes d'amis se croisèrent, chacun heureux de se retrouver donna l'accolade, pour les uns rencontrés une fois pour d'autres des amis de longue date. et partagèrent quelques mots, essayant de sonder dans quelle bouche apparaîtrait la fève. Irella se pencha vers Esquimote près de laquelle elle s'était rapprochée.

J'ai sondé mon morceau, ce ne doit pas être moi la reine! Le couronnement n'est pas pour aujourd'hui.

Et Irella de sauter dans les bras d'Esquimote, et faillit, en passant, faire tomber le dernier petit bout qui lui rester à savourer. Les bonjours fusèrent et les nouvelles avec. De petits groupes en petites grappes, elle rencontra Feuillle et Bradwen, elle remercia pour ce bel office, donna moult nouvelles au clerc et les pria peu après de l'excuser.

Je dois rentrer pour "Monpetitange", je ne pourrais être des vôtres pour la suite. Mon frère, à bientôt. Ma soeur, bonne continuation et que le Très-Haut vous garde en bonne santé! Et... Longue vie à la reine!

Après sa volte-face, Irella mit plus de temps qu'elle n'aurait cru pour sortir de la cathédrale. Bon nombre des personnes qui étaient présentes l'accostèrent, et quand ce n'étaient pas eux, c'était elle qui s'arrêtait, pour donner le bonjour. Arrivée sur le parvis, elle s'enveloppa plus serrée dans son châle en laine et après avoir traversé la place, s'engouffra dans la ruelle en direction de l'auberge qui les accueillait.
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Alexia1

Alexia s approcha elle aussi de l assiette tendu
sourit au sire et prit une part de cette galette si appétissante.

tant pis pour le regime^^

Elle attendit le signal pour la gouter
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Genibus nitito canis

Sebastien08200

Séb passa vers la cathédrale, il 'approcha et huma la bonne odeur et se dit mmmmh sa sent la galette.

En s'approchant, il apercoit alex et va la rejoindre et prendre sa part de galette et sourit a alex.

Ewann

Ewann entra à son tour, toujours autant impressioné par la beauté de l'édifice cela faisait bien longtemps qu'il n'était pas venu prier en cette belle et sainte cathédrale.

Il était en retard, il avait manqué le début de la bénédiction du conseil et n'en menait pas large!
Il s'agenouilla et récita le crédo plus vite qu'à la coutumée...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Corv

Corv fut conquise et heureuse d'avoir réciter avec le messire les vertus.Elle sentait son coeur léger et elle souriait au messire d'avoir plus au moin aider et accepter et qu''il l'a pousser de le faire.

Elle trouva que les deux voies s'acompagnaient bien au texte et les villageois écoutaient avec admiration.

Lorsque le texte fut finit , elle le regarda et le salua de la tete.

Merci messire Brawen Cela fut pour moi un honneur et je vous remercie de m'avoir pousser de le faire.Je me sentait pas capable et je vois c'était le contraire.

Elle le salua de la tete et se dérigea vers un banc libre dans le premier rang et écouta la fin du sermon.

Feuilllle

Elle avait admiré sans réserve la prestation de Bradwen, souriant légèrement lors de ses mouvements les plus passionnés.
Certes avec une talle flamme, des diacres probables verraient le jour sous peu dans leur région!

Elle s'avança vers l'autel, duquel elle s'était mise un peu en retrait, puis d'une voix claire, bénit le nouveau conseil en place.

-" Ô Toi, Très-Haut Tout-puissant et Éternel, qui d'en haut contrôles et commandes nos destins, bénis ce conseil provincial. Que ses membres puissent gouverner avec honneur, courage, fidélité et loyauté. Guide-les, ô Seigneur, avec sagesse et prudence, afin qu'ils ne fassent jamais d'erreurs, à Ton image, Toi qui nous combles avec Ton infini et immense amour. Amen."

Ses gestes accompagnaient la tirade conventionnelle, et elle tendait tour à tour sa main vers les côtés de la nef, puis vers centre de l'église, pour que chacun put recevoir la bénédiction.

Il y eut un silence pieux...

... L'heure du partage du pain était venu...
Elle se retourna donc pour faire signe aux Acolytes de passer avec les plateaux.

Elle sourit en entendant un :
- "Ha........."
prolongé d'étonnement de la foule, lorsqu'elle vit la présentation spécifique à cette époque de l'année de la cérémonie du Partage du Pain Béni.

Car ce n'était point de simples morceaux de pains cette fois-ci, mais une énorme galette, fourrée d'amandes confites et pilées, et sucrée de miel, coupée cent fois, et dans laquelle elle avait enfoui un grosse fève, dure et grosse à souhait.

Elle ne savait sur qui cela tomberait bien sur, mais le cadeau de l'heureux récepteur était prêt.

Un nombre incalculable de petites parts s'entassaient sur les grands plats rectangulaires de bois, empilées et en grand danger de tomber si déjà leur hauteur ne se réduisait pas avec les premiers rangs de l'assemblée.
Mais les Acolytes étaient bien rodés à présent et aucune miette ne tomba lors de ce partage.

Les Clercs avaient été servis en premiers.
Ils dégustaient à présent leur petit morceau et buvaient chacun leur tour une gorgée de vin de Bourgueil béni, rapporté de Touraine le mois précédent.
Des reflets pourpres jouaient avec la lumière multiples des cierges, et le petit tonnelet ouvert pour l'occasion se dressait fièrement sur une petite table.
Celle-ci venait d'être poussée juste au bout de l'allée centrale, près de l'autel.
Un Acolyte jaugeait les coulées dans trois calices surveillés par trois adultes.

Les officiants se saisirent eux-mêmes d'un plateau et passèrent au travers des divers groupes qui se formaient, dans la joie et la convivialité, accompagnés de ces adultes.

...

Dans un recoin de la sacristie, une galette de taille bien moindre était réservée pour l'hospice.

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Esquimote

Ses yeux et ses oreilles ne quittaient pas Corv.

Elle avait lu en compagnie de Bradwen et... il semblait que la chipie venait de faire place à une magnifique jouvencelle.

Les voix d'Aristote étaient bien impénétrables. Aurait-elle pu imaginer voir Corv aussi calme et réfléchit voici quelques semaines.. Non assurément.

Voilà qu'un plateau circulait avec... ohhhhh une galette...

Arborant un sourire gourmand, elle prit un morceau remerciant d'un regard Bradwen qui défilait dans les rangs.
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Corv

Corv regarda la galette et vit que esqui ne c'etait pas prier pour prendre deja un morceau.....

Elle attendit sagement qu'on lui tende un morceau ....

Elle savait sa représentait un partage .

Elle s'approcha d'esqui ..

Tu es gourmande attend que tout le monde soit servi pour la déguster..

Corv

Corv le regarda le voyant insister.Elle prit sur elle meme se leva défroissa sa houpellande et se dérigea vers l'autel timidement.

Elle lui murmura .
Messire je sais lire et je n'ai pas peur d'un diacre je crois pas Mais...

Elle nu point finis sa phrase elle se trouva deja devant l'autel et devant le livre des vertus.

Elle le regarda autour d'elle et regarda la foule et feuillle qui l'encougeait avec un sourire.

Elle sentait le regard du gentil homme sur elle.
Elle se demanda qu'elle devait faire elle l'attendait qu'il lui montre un signe.

Je fais quoi en s'approchant doucement vers lui.??.

Elle se demanda pourquoi il avait choisit dans cette assembler.

Feuilllle

Feuilllle encourageait Corv, tâchant se s'essuyer ses doigts encore un peu poisseux de miel sur...
*Et bien j'en serai quitte pour un lavage de tapis d'autel!*

Mais le sucre tenait bien, sans eau c'était difficile et elle ne se voyait pas se lécher les mains en pleine église : la honte lui aurait fait rosir le front!
Son visage se plissa sous l'intense réflexion qui devait la sortir de cette situation pour le moins... Collante!
Un sourire angélique éclaira soudain sa face, car l'idée était apparemment bonne.

Elle se faufila vers le bénitier, toujours aussi solennelle -c'était bien du feuilllle, ça!

Corv était restée près de cet endroit, sagement assise, tenant sa main brûlée.
Ce fut pour la diaconesse jeu d'enfant que de laisser barboter sa main discrètement dans l'eau bénie, puis de la plonger à l'intérieur d'une de ses poches de sa dalmatique pour l'essuyer.

Personne n'avait vu la scène, du moins en était-elle persuadée.

Puis elle fit signe à Corv de s'approcher, puis toutes deux se dirigèrent vers l'autel.

*C'est là que l'on voit la liberté de mouvement que l'hygiène procure!*
Se disait-elle, sentencieuse et dubitative, retenant un léger fou-rire...

Elle observa Bradwen : allait-il donner le Texte Sacré à lire à Corv?
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Corv

Corv s'empressa de suivre son amie feuillle et s'installe à coté d'elle et déposa un regard furtif sur le livre qui s'ouvrait. Elle leva la tete et regarda le messire qui commence la lecture ....

Elle senti son coeur battre plus vite et sentit son visage rougir approchant la lecture du livre de vertus..

Elle s'approcha de feuille et lui mumura ..

Tu crois il va m'imposer un long chapitre..

Elle serra ses doigts nerveusement à se faire mal.

Bradwen

Bradwen avait entendu les propos de Corv, sans pour autant dévier son discours. Il se pencha subrepticement vers la lectrice.

Dame si vous savez lire... lisez l'texte, en mesme temps qu'moi ! J'avais pas prévu un exercice d'lire simultanée, mais on va s'y essayer quand mesme.... J'fais l'ermite et vous prenez l'rosle d'Aristote !... Ca f'ra une p'tite particularité supplémentaire à c't'office... Ca vous va ?

Sur ces propos, il partit dans sa lecture, laissant une place à Corv, espérant que la dame le suive dans sa lecture

Feuilllle

Feuilllle chuchote alors à Corv :

"- T'inquiètes pas... Il est du genre loufoque, mais prévoyant!"
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Corv

Corv regarda le messire et attendit sait première parole pour lire en meme temps.
Elle prit une grande respiration et senti sa voie toute petite accompagner celle du messire.

Elle regarda feuilllle espérant que sa voie soit pas étouffer par la sienne...

Bradwen

En écoutant Feuilllle prononcer ses paroles au sujet de la Reyne, Bradwen scrutait l'assemblée, préparant mentalement son homélie qu'il allait déclamer sitost la lecture terminée. Son regard croisa celui de Squallow que le diacre avait entrevu à l'ost mainois. Bradwne lui fit un signe de la teste pour le saluer.

... De teste en teste, ses yeux arrivèrent sur Kaelig, sa mairesse. Le paysan retint un sourire amical en la voyant. Où pouvait-elle bien prendre le temps d'assister à l'office avec ses15 ou 20 activités de la journée ?

... Quelques sauts de teste encore... Des testes connus... Des testes inconnues... Bonjour Irella... Bonjour Sieur... Bonjour dame Thérèse... Bonjour sieur Pierrot... Son regard se reporta quelques testes en arrière : Irella ?!?!?!? La diaconesse de Montmirail ? Sa diaconesse ? De retour dans le Maine. Son visage s'égaya d'un seul coup ! Il esquissa un pas pour aller à sa rencontre... lorsqu'il se rappela qu'il était entrain de dire un office !... Le pied en avant revint tranquillement à sa place. Le regard du paysan se posait sur n'importe quelle ogive, n'importe quelle statue ou vitrail. Il fallait qu'il retrouve son calme, sa sérénité...Et le regard de Feuilllle posé sur lui eut soudain cet effet. Hum... La lecture ! Oui, c'est ça ! Il fallait qu'il organise la lecture.

Feuilllle lui avait dit qu'elle allait lui trouvait quelqu'un pour faire cette lecture pendant l'office... mais ils n'avaient guère eu le temps de discuter ensemble car l'archidiaconesse du Mans était une dame aussi occupée que la mairesse de Montmirail ! Une pensée lui traversa l'esprit soudain. Oui, il fallait qu'il ajoute cette partie à son sermon... Bah, comme d'habitude, il improvisera !

Bradwen se leva et emprunta l'allée centrale.

Mes amis, j'avions choisi comme lecture aujourd'hui, un passage de la vita d'Aristote... et...

Il s'approcha de la dame qu'il avait entr'aperçu pendant l'office en discussion avec Feuilllle. C'était sans aucun doute elle qui devait estre choisie par l'archidiaconesse pour la lecture. Il tendit le livre des vertus qu'il avait sous le bras à Corv.

Dame, si vous voulez ben monter jusqu'à l'autel pour nous faire la lecture du passage qui est marqué dans cet ouvrage...

Puis, il se retourna et s'adresser à la foule.

Après avoir rendu visite à parent vivant à Thèbes, Aristote cherche à rejoindre la ville de Mégare. Hélas, le prophète se trompe de chemin et s'perd. Dans sa mésaventure il rencontre un vieil homme, maigre hirsute et vestue de haillons... un ermite. Aristote entreprend alors l'inconnu.

Regardant alors vers Corv, il lui fait un signe afin que celle-ci puisse commencer la lecture.

Bradwen

Ainsi donc la lecture du livre des vertus résonna enfin dans la cathédrale. L'ermite avait une voix bien masculine. Quand à Aristote, c'était sans doute la première fois que les mainois l'entendait avec une voix si féminine. Le diacre prit beaucoup de plaisir à jouer cette petite scénette. "L'ermite" était un extrait de la vita d'Aristote que le paysan aimait beaucoup et il connaissait ce texte presque par coeur ! Alors que Corv lisait les répliques d'Aristote, Bradwen les déclamait, se croyant presque sur une scène de théastre.

Lorsqu'enfin le texte fut terminé, Bradwen salua sa partenaire d'un signe de teste.

Merci dame Corv. C'fut un réel honneur pour moi ! Vous pouvez maint'nant r'prendre place. C'te promis, j'ne vous embesterais plus... pour c'te cérémonie !

Le diacre se retourna alors vers l'ensemble des mainois assemblés devant lui, prest pour son sermon.

Ainsi donc, mes amis, Aristote le dit... L'avons-nous bien entendu ? L'homme est une créature qui n'est pas faite pour vivre seule. L'homme est un estre social. Il s'assemble en petit village comme Montmirail... ou en grande ville comme Le Mans ! Mais est-ce vraiment suffisant pour estre social ? Suffit-il de vivre dans un village ou dans une ville pour estre social ? Vraiment ?

Le montmirallais ne tenait pas sur place. Il fallait qu'il bouge. Contournant l'autel, il se placa directement devant les premiers rangs.

Des ermites, on en croise tous les jours. Pour moi, ces personnes qui vivent parmi nous mais qui n'échangent pas, qui ne participent pas à la vie communautaire... Ces personnes que l'on n'voit jamais ou presque jamais, dans les gargotes, les halles, les tavernes... Ces personnes qui ne font que travailler et manger, ne sont-elles pas, dans un certain sens des ermites des temps modernes ? Hum ?

Certes, me direz-vous est-ce condamnable ? Hé bien non ! Chacun à l'droit d'vivre comme il l'entend. Mais lorsque vous prenez c'genre de décision, distes-vous bien quel sens vous voulez donner à vot'vie ? A quoi vot'présence sur terre aura servi ?

Mes amis, il existe moultes façons d'participer à la vie communautaire. Vous avez des habilités martiales ? L'ost mainois et la prévosté du maine ont toujours b'soin d'aide ! Vous voulez aider vot'village ? Intégrez le conseil municipal ? Vous voulez oeuvrer à la gestion du comté ? Les partis comtaux recherchent sans cesse des personnes, que ce soit pour sortir des idées ou pour s'présenter aux élections comtales.

Enfin... enfin, si vous voulez servir vot' communauté en diffusion la parole de Dieu, je ne saurais trop vous conseiller de v'nir en discuter avec Mère Feuilllle ou moi à l'archevesché.

La conclusion de son sermon s'achevait. Les bras tantost dans le dos, tantost dans l'air, le diacre termina son discours dans l'allée centrale, sur un ton plus posé, moins enflammé.

Dieu nous a donné la vie en cadeau , sachons en profiter et en faire profiter nos semblables ! En partageant nos connaissances, nous nous épanouissons et faisons progresser, si peu soit-il, l'oeuvre de l'humanité ! En agissant ainsi, mes amis, nous respectons la volonté de Dieu !

Son presche terminé, l'homme fit un signe à Feuilllle pour enchaisner sur la bénédiction du conseil comtal.

Bradwen

Le paysan leva un sourcil interrogateur en fixant son regard sur celui de dame Corv. Il avait envie de mettre ses poings sur ses hanches, mais il se retient, se disant que le geste pourrait estre mal interpresté.

Hum... Pas preste ?!?!?!

Le paysan fut un brin décontenancé et se demanda mesme si Feuilllle ne s'était point rappelé un certain... credo inspiré avant de lui désigné cette jeune lectrice...

Que faire en pareille situation ? Surtout ne pas paniquer, juste réfléchir... Les yeux du paysan passèrent sur les personnes proches de Corv... en vain !

Bah, c'te point grasve dame, j'vais vous aider... V'nez avec moi s'il vous plait... si, si, faistes-moi confiance !

Le paysan se pencha vers l'inconnue et lui chuchota...

J'sais c'que c'est de n'pas savoir lire, croyez-moi... V'nez avec moi jusqu'à l'autel... vous avez confiance en un diac' n'est-ce pas ?

Puis, sans se retourner, sans regarder si la dame le suivait, le paysan remonta l'allée jusqu'à l'autel. Il y posa le livre des vertus et l'ouvrit à la page. Il jeta un coup d'oeil sur le costé pour voir si l'inconnue l'avait accompagné ou pas, puis chuchota discrètement vers Feuilllle.

Euh.. ma Mère... C'te quoi son nom à vot'protégée ? Comment ? Corv ? Ah, très bien...merci !

Puis, la teste haute, il s'adressa à l'assemblée.

Mainois, mainoise, avec l'aide de dame Corv ici présente, nous allons maint'nant pouvoir procéder à la lecture du livre des vertus.

Le paysan pencha sa teste vers le livre et se mit à réciter...

Extrait de la Vita d'Aristote, dialogue XII, l'ermite...

Citation:

Aristote : "Dis-moi, es-tu heureux ?"

Ermite : "Si je suis heureux ? Et comment ! J'ai tout ce qu'il me faut : l'eau de la rivière, des oliviers, un petit jardin. Et comme je ne suis pas maladroit de mes mains, je fabrique ce dont j'ai besoin. Je n'ai besoin de rien, ni de personne. Je suis parfaitement heureux."

Aristote : "Un homme ne peut pas se contenter d'une telle vie. Ou alors il n'est pas pleinement."

Ermite : "Balivernes ! Je suis le meilleur des hommes."

Aristote : "Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Etre un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n'es pas un homme heureux puisque tu n'es même pas un humain. Un humain a des amis, où sont les tiens ?"

Ermite : "Mes amis sont la nature, mes oliviers, mes légumes."

Aristote : "Une véritable amitié se fait entre égaux. Tu es donc l'égal d'un olivier : planté et immobile. Tu survis en marge de la Cité au lieu d'y participer comme le fait tout véritable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu !"

Corv

Corv qui etait dans ses pensées senti un messire fort galant s'approcher d'elle.
Elle leva la tete et le regarda surpris.

Pardon euhhhhhhh que vous voulez je lise le livre des vertus un passage??

Messire je crois je suis pas assez convenable pour le faire actuellement et voir des yeux river sur moi cela me gene un peu ...

Elle baissa la tete et rougit.
Elle essaya de chercher feuillle dans l'eglise pour la secourir .
Elle etait prétrifier de peur et osa plus bouger..

Messire je crois vous le ferrez sans doute mieux et je suis pas prete.

Elle se calla sur le banc et attendit que le messire s'approche de l'autel.

Feuilllle

Bien que quelques conseillers manquaient encore à tous leurs devoirs, elle décida que le moment était venu pour la bénédiction.
Affable et souriante, s'amusant de ses mouvements accentués par ses larges manches, elle observa l'assemblée avec douceur, adressant à chacun un sourire amical.

Irella, qui avait fait tinté les cloches superbement à Laval la veille, était présente ainsi que Len amoureux et Squallow, ce dernier se faufilant adroitement en espérant que son retard ne serait point remarqué.
Ses yeux se plissèrent de rire ainsi encore une fois :^^
Elle entrevit encore entre les groupes compacts de villageois plus anonymes Squall_leonharts et Esqui toujours aussi détendus et souriants , Dimaro timide mais constant, Sa Grandeur Athena, merveilleusement vêtue, Jason leur Recteur et Oldtimer leur Juge, si discrets mais si présents, Kaelig, mairesse à Monmirail, portant son champ de blé en chevelure, toujours aussi gaie, Maelia... Leur Prevost, efficace en toute modestie, Tony et Corv, tous deux fidèles et travailleurs, Decan sérieux et Sheyranne cherchant la sérénité dans les églises, Vodka, maire de Laval, toujours trop pris par ses travaux, Dame YvondelaRoulette, à la prestance infaillible.

Et surtout celui qui l'aidait depuis sa venue, son Frère Bradwen.

Elle prit la parole enfin :

"- Cet office est dédié à la bénédiction du Conseil du Maine, qui viendra en son heure, après l'homélie.
Je voulais simplement rappeler qu'en ce moment même le Sacre de notre Reyne se déroule à Reims, et que tous nous devons nous associer à cet évènement grandiose et rare par la pensée.
Que nos prières accompagnent la Reyne pour son difficile mandat de législation du Royaume..."

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Elendillefin

Ouaie!

Len regarda Esquimote, l'air surpris.

Mais ... mais ... tu m'as pincé! On ne rêve pas, alors!

Voyant que tout le monde avait tourné son regard vers lui et que Feuilllle le regardait de manière insistante, Len se tassa sur lui-même, l'air un peu honteux. Il allait se tenir à carreau jusqu'à la fin de la cérémonie...

Irella

Il avait fallu s'arrêter souvent en raison de la convalescence d'Eminence. La jument s'était blessée lors de leur séjour à Laval et c'est clopin clopan qu'elle avait repris la route à petits trots. Mais le clerc qui la montait gardait l'œil et le bon. A peine trouvait-il l'animal gênée aux entournures qu'il demandait une pause afin de la reposer.
Si bien que quand ils arrivèrent à une lieue du Mans, ils entendirent les cloches de la cathédrale sonner.

Me voilà bonne pour être en retard à l'office! grimaçait dans son coin la jeune diaconesse. Les remparts semblèrent tout de même se rapprocher et c'est après avoir confié "mon petit ange" Gabriel à son père qu'Irella courut jusqu'à l'édifice.

Quand elle poussa la porte, le Credo, bien entamé déjà, s'envolait vers d'autres cieux en suivant les voûtes d'ogives.

...dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Tout en continuant de réciter, elle s'avança et prit place discrètement, avisant au passage la présence de quelques amis et connaissances. Irella sourit à Feuilllle et Bradwen en signe de bonjour...

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.
Amen!

Le dernier écho se tut, Irella s'assit.
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Esquimote

Len inspectait l’assemblée, à peine la prière récitée, il lui murmura à l’oreille

Le pincer… !!! voilà une bien étrange demande. Il n’avait pourtant pas l’air ni endormi, ni fiévreux.

Mais bon, si tel était son désir… laissant glisser sa main sur sa cuisse, elle vint le pincer sur le gras de cette dernière.. Enfin pas trop fort quand même, de crainte de l’entendre hurler et ce n’était guère le moment…

La porte qui grince, des froissement d’étoffes, des chaises qui bougent… Tony, Old et Kaelig arrivaient, tentant d’être discrets.

Puis ce fût Sire Jason qui resta à l’écart.Et enfin Athéna, puis Dimaro… Le conseil Comtal arrivait. La cérémonie de bénédiction aurait donc lieu.

Se penchant vers Len elle lui murmura amusée… tu voit bien, pas lieu de rêver…tout arrive à qui sait attendre !!

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Squall_leonharts

entrant discretement dans l'eglise squall n'agenouilla devant l'autel et commenca une priere des rodeurs pour sa bien amiée lui pardonne et puisse a nouveau l'aimer

Squalow

Arf... Ben oui, on fait pas ce qu'on veut dans la vie, puis on peut pas être à Mayenne et partout en même temps hein?

L'œil aiguisé de Feuilllle ne manquât pas de remarquer l'entrée furtive de Squalow, mais celui ci, faisant comme si de rien n'étais, se cala dans les rangs et récita le Crédo avec tout le monde...

Athena44

athena arriva en retard à la messe. Elle se fit toute petite et se mit dans le coin de la cathédrale. Elle se mit a récité le credo qui était en cours :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Dimaro

Le blondinet était arrivé, tout droit de Mayenne, à la cathédrale du Mans, quelque peu en retard. Il soigna son mentel, sortie son médaillon de diacre Aristotélicien et entra d'un pas timide, avant de s'installer au coté de la comtesse et de ses homologues.

Il se signa, joint ses mains et récita le crédo en cœur.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

A MAINE...
_________________

Oldtimer

Oldtimer récita la credo avec les autres fidèles :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN
_________________

Jason

Jason dans la pénombre de la nef récita à l'invite le credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN
_________________

Tony271

tony arriva en retard comme toujours et pris place.il vit tout le monde murmurer des paroles.il essayait temp bien que mal a suivre mais il devinait que quelques mots.il se contenta de fredonner,gené de ne pas connaitre cette priere.

Kaelig

Une blondinette encapuchonnée profite d'une entrée fracassante de retardataires pour s'introduire dans l'immense bâtisse religieuse. La cathédrale n'a décidément rien avoir avec l'Église Saint-Nicolaïde mis à part qu'elle possède cet élan d'amour et de pain frais aristotélicien. La donzelle se glisse dans le fond du bâtiment pour s'asseoir discrètement. Prestement, prestement, le Credo est entamé!

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Éternelle.

AMEN

Les paroles entamées, une capuche d'étamine tombe pour laisser apparaître un champ de blé. Des yeux émeraudes se ferment pour écouter Feuilllle et Bradwen. Bradwen... Ses pensées s'égarent pour se transformer en prière de justesse, de courage, de détermination et de force. Les mains enlacées l'une dans l'autre, ses lèvres rosées bougent doucement alors que son esprit a besoin de s'évader dans un monde bien au-delà de Dame Lune et ses comparses. Dans un monde unique, propre à chaque aristotélicien. Un univers où chacune des prières est entassée soigneusement dans un coin pour que le Très-Haut les lise avec attention. Si ce n'est déjà fait. La Perfection, l'Infaillible.

Elendillefin

Len sourit à Esquimote. Comme d'habitude, sa remarqué était pertinente tandis que lui, un peu distrait selon sa façon d'être, mais surtout plus occupé à la regarder, elle, plutôt que le reste de l'assemblée, n'avait rien remarqué.

Tournant la tête pour observer les personnes présentes, il constata la même chose qu'elle. Puis son attention se porta sur Feuillle et Corv qui semblaient être en train de se régaler d'un pot de miel en plein milieu de la cérémonie.

Il murmura à Esqui:

Je crois qu'on est dans une sorte de rêve, tu sais quand il se passe plein de choses bizarres ... Faudrait que tu me pinces pour être sur ...

En attendant, faisant semblant de rien, il récita le credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Feuilllle

Revenue à l'autel elle observe l'assemblée, souriant lorsque les regards se croisent à Len et Esqui, Messire Jason et Yvondelaroulette, Shey et Vod, les Bedeaux attitrés, Decan et Brad, revient à Corv qui, bien que fine de petite taille, a bien grandi finalement, même si elle parait toujours aussi jeunette, sourit à Maelia.

Le Livre des Vertus luit doucement dans la clarté des cierges...

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Yvondelaroulette

Yvon sourit en entendant les mots d'une future baptisée. Elle se rappela les instants passés à la bibliothèque et les discussions avec Honoré dans la petite pièce où elle avait passé sa pastorale. Elle avait beaucoup appris durant celle-ci et avait pris cette étude avec beaucoup de sérieux.

Elle pria de concert :

- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Corv

Corv pour essayer de passer sa douleur continua de reciter le credo...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Elle attendit avec sagesse la suite...

Corv

Corv se laissa soigner mais grimaca un peu...

Doucement sa fait mal .

Elle la regarda faire marmona entre ses dents.

Elle sentait les regards autour d'elle décidément pour une discretion c'etait rater.

Elle laissa feuillle rejoindre l'autel et senti la douleur s'espacer.

Elle pria en baissant sa tete et remit sa capuche se trouvant pas belle ce matin.

Maelia...

Maelia pris par ses occupations de ci de là arriva en retard à l'église.

La cérémonie étant commencé elle essaya tant bien que mal de réciter ce qu'elle entendait.
Il y avait du pardon et du credo...

Elle récita donc doucement les deux l'un à la suite de l'autre après s'être assise devant en saluant d'un sourire ceux présents..

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Elle prit une respiration et enchaina avec le credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Elle attendit la suite de la cérémonie en se disant que ca allait bien vite et que presque personne du conseil était là...

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Jason

Le Baron arriva quelques peu en retard, et pour éviter de porter confusion dans l'office qui se déroulait, se plaça un peu à l'écart, d'ou il pouvait suivre la cérémonie
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Vodka81

Vodka arriva en retard mais ce fit discret car il avait cru que la grande messe était célébrée à Laval^^....

Il vit Sheyranne et se mit près d'elle, tout en récitant la prière :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Feuilllle

*Allons bon* se dit-elle contrariée, mais récitant néanmoins le Credo avec ferveur...
Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort...
*Corv qui se fait encore remarquer!*

Mais à bien l'observer la Jeunette semblait souffrir...
Les yeux brillant, ayant la force de caractère face à la souffrance des enfants un peu abandonniques, nulle larme ne s'écoule, mais le front têtu reste fort plissé.

Elle comprend enfin qu'elle s'ést brûlée avec le cierge!

Tout en continuant sa prière, elle se faufile discrètement vers elle, lui chuchote :

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

"- Qu'est-ce que tu as? Tu t'es brûlée?"

Une petite tête tout sérieuse hoche moins vigoureusement que les gestes accoutumés de la petite jeune fille, de bas en haut, les yeux grands levés sur ceux de la diaconesse...

"- Bon tu es drôlement courageuse, fais voir cela!"

Las! une bonne brûlure, sur la main, bien rouge et point encore cloquée! Il faudrait bien deux heures avant que la cloque arrive et soulage enfin par son eau la souffrance!

...Continue à réciter, navrée de la souffrance de Corv, et sort de sa besace un pot de miel.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Elle passe doucement le miel, réputé soulager les brûlures, sur la plaque chaude et sombre de la fine peau.
Sourit à Corv pour l'encourager...
Continue de prier...

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;

"-Et surtout laisse agir hin? ne mange pas!"
Lui caresse la joue affectueusement et relève une mèche en broussaille :

"- Tu dois te coiffer avant de venir à l'office sinon tu ne trouveras jamais de mari!"

Puis retourne enfin doucement vers l'autel car Brad doit se demander quoi! A t-il suivi son manège???

Arrive derrière l'autel :

"- En la Vie Eternelle. Amen !"
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Corv

Corv arriva emmitoufler dans sa cape et s'installa vers l'hotel et prit un bougie qu'elle alluma et regarda autour d'elle.

Elle observa elle etait bien en retard.

Elle baissa la tete et mumura la prière.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Elle se brula les doigts et poussa un crie et remarqua que tout le monde se retourna..

aieeeeee oups pardon désoler ...

Elle se cacha en baissant la tete et se mit a rire doucement.

Elle se dit décidément elle va avoir à faire feuillle .Elle leva la tete et vu que feuillle lui faissait des gros yeux....

Esquimote

Un peu surprise, elle se rapprocha de Len et lui murmura ne trouves-tu pas que la messe commence vite ? Je ne voit personne du conseil encore...
Balayant du regard l'assemblée, elle ne vit pas Decanisy.. Attendait-il encore sur le parvis ? En ce cas le pauvre devait être gelé.
Elle-même, malgré une cape en grosse laine frissonnait à chaque courant d'air.

Déjà la prière..

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Bradwen

Le pardon prenait fin. Les dernières paroles retentissaient en écho dans la cathédrale où le froid s'insinuait entre chaque interstice, entre chaque pierre, et mesme sur le bois des bancs. L'hiver était là et bien là ! Et pour le diacre, c'était pourtant la saison qu'il préférait. Sa rudesse était signe d'une grande majesté. Mais par dessus tout, il aimait voir la neige recouvrir le sol d'un duvet blanc et frais. Il aimait voir le vent rougir les joues et les oreilles. Il adorait cette brume qui sortait parfois des bouches par grand froid. Oui il aimait l'hiver !

Lorsque l'église retrouva son silence, Bradwen passa devant l'autel. Son regard passait d'un banc à l'autre à la recherche d'un geste anodin, d'un regard indiscret, d'un sourire d'un mainois à un autre, d'un signe d'amitié. Il aimait que les sentiments des fidèles et des croyants assemblés pendant l'office passent en lui au travers de ces banalités volés à chacun.

Mes amis, quelqu'un m'a dit récemment qu'nous aut' clercs, pour diffuser la foi, c'n'était pas nos paroles qui comptaient mais nos actes ! J'vous avoue qu'ça m'a un peu surpris et qu'je suis presque tombé de haut sur mon fessier en entendant ça ! Pensez-vous donc sieurs, dames, qu'les clercs soient si mauvais qu'ça pour déclamer devant un auditoire ? Hum...Mais il y avait du vrai dans c'te déclaration. Oui, du vrai ! Enfin... en quelque sorte !

Il n'en reste que pour un bavard comme moi, les mots ont leur importance... les mots qu'on adresse à nos proches... les mots qu'on adresse à Dieu. Aristote mes amis, était un grand philosophe. Qu'est-ce un philosophe si c'n'est un grand penseur et un grand orateur ? Hum... ?

Aussi, si vous aussi vous croyez qu'les mots ont eux aussi d'l'importance, laissez-moi vous lire c'qu'à écrit un d'mes élèves sur l'credo aristotélicien.

Bradwen déroula un vélin qu'il avait gard. jusqu'à maintenant dans sa main, toussota légèrement et lut.

Citation:

Le Crédo aristotélicien est l'expression de notre foi en la religion. Credo signifie "je crois" en latin, et par là-même, on peut déduire que le crédo résume ce en quoi tout croyant qui le récite croit. Mais ce n'est pas tout, le crédo résume également en quelques mots les principes de la croyance Aristotélicienne. Il doit être connu de tous et être récité au cours des cérémonie auxquelles on participe: les messes, les cérémonies de baptême ou de mariage. Réciter son crédo, c'est montrer aux autres sa foi, mais c'est aussi s'adresser au Très-Haut pour pour lui prouver notre croyance en lui.

Le premier paragraphe que vous m'avez donné à commenter illustre parfaitement le fait que le crédo résume le dogme aristotélicien. "Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant, Créateur du Ciel et de la Terre, Des Enfers et du Paradis, Juge de notre âme à l'heure de la mort. " Nous reconnaissons ainsi, en le récitant, la toute puissance du Très-Haut, et le fait que c'est lui qui a créé tout chose, que ce soient les lieux que fréquentent les hommes pendant leur vie, la Terre et le Ciel, mais aussi ceux qu'ils fréquenteront après leur mort, le Paradis pour ceux qui auront eu une vie vertueuse, et l'Enfer pour ceux ayant vécu dans le pêché. Ceci sera décidé à notre mort, quand Il jugera notre âme. Par ce moyen, nous affirmons connaître notre sort à la fin de notre vie.

Baissant la teste, il replia le vélin et mit ses mains dans son dos.

Quelques mots d'une croyante... future fidèle... un petit hommage pour celles qui viennent de terminer leur pastorale... et pour se rappeler l'importance de c'te texte.

Relevant les yeux, il balaya du regard l'assistance, l'air serein.

Mainois, mainoises, levons-nous et récitons ensemble notre foi en Dieu.

Sheyranne

Sheyranne avait failli oublier la grande messe qui avait lieu aujourd'hui , en ce moment elle avait plutôt le moral en berne et oubliait la moitié des choses qu'elle devait faire .
Elle arriva un peu en retard , pénetra dans la cathédrale aussi discrétement que possible , l'office venait à peine de commencer , les fidéles recitaient la priére du pardon.
Elle avança silencieusement dans l'allée centrale , se signa puis pris place sur un banc et récita à voix basse .

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Sheyranne n'avait jamais autant fréquenté l'église qu'en ce moment , elle espérait retrouver en la maison du trés haut paix et sérénité ce qui lui faisait défaut en ce moment .

Decanisy

éh bien personne ne l'avez vu sur le parvis il ne de vait même pas faire parti des meuble enfin bref pensa-t-il

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Esquimote

Le froid mordant l'a transperçait.. Que pouvais donc bien faire Len.... Attacher deux chevaux ne prenait pas temps de temps quand même.

Enfin, la silhouette de Len apparut, sa vêture quelque peu dépenaillée..

Ecarquillant les yeux, il s'approcha, s'excusant de la mauvaise tête d'alonzo..

Rhooooooo qu'elle tête de cochon quand il s'y met celui-là.. Tu le gâtes trop mon coeur.

Allez vite entrons, je suis gelée. Roooooo mais Feuille a déjà entamé le pardon.. Allons vite prendre place.

A peine installée, elle récita la prière

- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Bradwen

Bradwen était remonté avec Feuilllle sur le devant de la cathédrale. Les premiers mainois étaient arrivées. Le lieu saint commençait à se remplir.

Jetant des coups d'oeils furtifs à droite et à gauche, le paysan essayait de voir si les futurs bénis, les membres du conseil mainois, étaient arrivés. Cependant, il n'en connaissait juste que quelques uns. La comtesse, la prévoste du fait de ses activités de conseiller municipal à Montmirail et un ou deux autres...

Sur ces entrefaits, Feuilllle entama la cérémonie comme convenu par la prière du pardon.

A son tour, le paysan, fermant les yeux, fit pénitence face au Tout-Puissant et face à ses adjoints.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Feuilllle évoqua la confession. Cela lui remémora quelques souvenirs. L'affreuse vision le jour de sa remise de diplosme au séminaire Saint-Louis. Et pourtant, cette vision, aussi horrible qu'elle fut, fut comme le déclencheur de son salut au sein de l'église aristotélicienne ! De cela, en découla une confession... Un confession qui lui osta de l'esprit un poids considérable qu'il trainait comme un boulet depuis plusieurs semaines. Oui, elle fut vraiment salutaire pour lui cette confession... Feuilllle avait raison d'insister ainsi sur les bénéfices de ce sacrement rarement demandé.

Yvondelaroulette

Yvon reprit en murmurant :

- Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Elle devait absolument parler à Bradwen, une fois la cérémonie achevée. Elle n'avait que trop attendu...
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Elendillefin

Une fois de plus, Alonzo faisait sa mauvaise tête.
Il avait refusé tout net de se laisser attacher à la belle barrière en bois qui longeait le transept de la cathédrale.

Allez savoir ce qui peut passer par la tête d'un cheval .. Il était pourtant à l'abri du vent et un belle botte de foin avait été prévue pour faire patienter les montures qui devaient rester là pendant l'office.

A chaque fois que Len voulait l'attacher à la barrière, il se cabrait, projetant dangereusement ses antérieurs vers la poitrine de Len. Pourtant, Eole n'avait pas opposé aucune résistance quand il l'avait attachée juste à côté.

Espèce de fichue tête de mule! Qu'est ce qui ne te convient pas encore! Regarde, Eole est là, il y a du foin à profusion ... Je ne peux quand même pas te faire entrer dans la cathédrale! Et Esquimote qui m'attend sur le parvis ....

Grrr, Vas-tu te laisser faire à la fin? Maudite bourrique!

Rien à faire .... la tentative suivante faillit arracher le bonnet de Len.

Bon bon, d'accord, tu as gagné! Tu as de la chance que je n'ai pas le temps de t'apprendre les bons usages ...

En désespoir de cause, il alla attacher l'animal à un arbre au pied duquel une herbe abondante formait un tapis encore vert, malgré la neige qui la recouvrait en partie. Alonzo se mit aussitôt à brouter l'herbe à grandes bouchées.

Pfff, c'est ça que tu voulais, espèce de gros gourmand .... tu es bien comme ton maître ...

Une fois l'affaire réglée, Len courut jusqu'au parvis où l'attendait Equimote qui commençait à s'impatienter.

Pff, excuse moi, Alonzo a encore fait des siennes.

La prenant par le bras, ils entrèrent et allèrent s'asseoir, juste à temps pour réciter la prière du pardon.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Feuilllle

Riant vers Esqui, saluant Dame Yvon et Sire Old, elle se frotta les mains et convia le monde à entrer : en effet l'hiver avait beau s'éloigner, la froidure perçait encore vivement.

"- Bienvenue Chers Frères et Sœurs dans la demeure Du Très-Haut, pour la bénédiction Comtale et pour celle de notre Reyne.
Nus allons entamer le Pardon tous ensemble, car nous ne pêchons pas seulement de quoi manger dans nos lacs et rivières!
Je vous rappelle que cette prière n’empêche en aucun cas une confession individuelle, dont l’absolution est vivifiante et aussi importante que la prière commune. "

Elle récita à voix claire, ponctuant ses mots par des gestes mesurés.
Son visage exprimait la ferveur, l'amour de la vie et la foi.

...................................................

Un sourire affleura sur ses lèvres et elle reprit :

"- Il y a peu, j'expliquais à un de mes paroissiens, (et même à quelques autres personnes) et il me semble que je puis le répéter aujourd'hui pour tous, le pouvoir des Sacrements : le baptême, le mariage, les funérailles, l'ordination pour les Prêtres, et la confession.

Ce dernier est aussi important que les autres : parfois les gens en éprouvent le besoin : un ancien bandit, un ancien tueur... Sur nos chemins vous savez, c'est facile d'attaquer, sans prendre bien conscience du résultat que cela impliquer, et de se défendre aussi. Et parfois c'est culpabilisant...
Certain n'oublient jamais leur crime, ils s'en veulent d'avoir cédé à la facilité du brigandage sur de jeunes adultes, qui écœurés, ne reviendront jamais plus sur notre beau Royaume...

La confession offre le pardon : cela aide énormément ces personnes à repartir... Le repentir est alors source d'évolution spirituelle, qui engage une autre forme de vie quotidienne, mais sans la lourdeur de la culpabilité.

Réfléchissez-y."
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Feuilllle

Elle fila avec Bradwen sur le parvis de la cathédrale.

Les cieux froids laissaient entrevoir une clarté dans l'air ambiant qui était déjà moins hivernale que lors de la cérémonie précédente.

Sur le chemin, elle avait cueilli les premières fleurs, bulbeuses et blanches.
Elle posa sa légère charge en bouquets dans les vases de l'autel, et les perce-neiges luisaient sous l'éclat lumineux des cierges enflammés.

"- Bienvenue dans notre Cathédrale en ce jour de bénédiction du Conseil, et nous bénirons également l'accession au trône de notre nouvelle Reyne.
Que le Très-Haut les ait en Sa Très Sainte Garde.
Entrez tous, pour la gloire Du Très-Haut, et de Ses Prophètes, Christos et Aristote."
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Oldtimer

Oldtimer avait entendu qu'il y avait la bénédiction du conseil dans la cathédrale. Il se prépara donc de tôt matin. Il revêtit ses beaux atours et se rendit à la cathédrale où son épouse l'attendait déjà. Elle avait déjà commencé les préparatifs et avait déjà embelli l'édifice de quelques bouquets de fleurs.
Il entra donc dans la cathédrale. Il se signa, salua les quelques personnes présentes et alla s'asseoir où il se recueillit en attendant le début de l'office.
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Yvondelaroulette

Yvon entendit les cloches de la cathédral commencer à chanter. Il était temps d'y aller! Elle enfila sa cape et son chapeau et sortit de chez elle. La matinée était fraiche et les toit avaient blanchit sous la gelée. Les pavés glissaient par endroit, elle fit donc bien attention de ne pas tomber.

Elle arriva à la cathédrale et salua les personnes déjà présentes et se signa avant de s'assoir sur l'un des bancs du milieu.
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Esquimote

Les cérémonies se succédaient.. A peine le baptême de Len, voici la bénédiction du conseil qui commençaient.

S'étant apprêter chaudement pour braver le gel de cet hiver, elle arriva sur le parvis où Feuille et Bradwen attendaient chaque fidèles.

Le bonjour à vous deux, ne trainez pas trop céant, où nous allons vous retrouver statufiés dans la glace.

Après des accolades bien chaleureuses, elle chercha du regard Len qui était parti s'occuper d'Eole et Alonzo.

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Feuilllle

Elle rejoignit Bradwen vers l'autel, lui donna l'accolade fraternelle Aristotélicienne.
Une bénédiction de Conseil Régional était importante, elle rapprochait le pouvoir Temporel du pouvoir Spirituel, elle rapprochait gens d'église et châtelains.

Elle entendit les cloches démarrer leur "fredaine" de plus en plus fort.
Vod ou Shey devaient sonner de tout leur cœur!
Cela la fit rire car elle les avait vu faire une fois, suspendus aux cordages et s'amusant comme des enfants se balançant.

Elle se dirigea vers Bradwen, encore rieuse de ce qu'elle imaginait.
Les cloches avaient-elles aussi cet énorme pouvoir de la faire rire, dans le même temps qu'elles appelaient tous les Fidèles et Croyants à venir aux offices?

"- Je suis en retard Brad , et m'en excuse, j'ai eu une journée difficile, longue.
Que le Très-Haut me pardonne!
Et toi aussi!"

Ajouta t-elle dans un sourire, observant les reflets des vitraux sur le sol dallé de la cathédrale.

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Bradwen

Le paysan se retourna en entendant une voix familière. L'archidiaconesse du Mans ! Esquissant un sourire, il s'adressa alors à la nouvelle venue.

Bah vous savez diaconesse, pour l'Très-Haut, qu'est-ce que quelques instants d'retard d'vant la durée d'Sa création ? Moins qu'une goutte d'eau dans l'Atlantique !

Quand à moi, vous savez ben qu'j'vous pardonne tout... vu qu'j'avions plutost l'habitude d'avoir plein d'choses à m'faire pardonner ! Si j'veux qu'ça continue, faut ben qu'jvous rende la pareille d'temps à autre.

Ah tiens ! J'entends déjà les cloches ! Les fidèles n'd'vraient plus tarder, on va pouvoir bientost commencer !

Bradwen

Sortant de la sacristie, le diacre s'approcha de l'autel. Posant un genou en terre, il vint saluer, teste baissé Aristote et Christos. La cathédrale était en vide en ce jour de messe.

Le paysan contourna l'autel, vint vérifier que le passage du livre des vertus qu'il avait choisi était bien marqué. A droite comme à gauche, les bougies brillaient une lumière fresle à vacillante. Au moins coup de vent on aurait pu penser qu'elles se seraient éteintes.

Par les vitraux, la lumière rentrait puissamment dans la cathédrale, l'illuminant de toute sa splendeur.

Le paysan réajusta quelques bancs, épousseta une statue de Maria que personne n'avait nettoyé depuis un bon moment visiblement, puis il retourna dans la sacristie se préparer pour l'office.

Bradwen

En ce matin grisatre, dans les rues du Mans, un ombre voutée se faufilait jusqu'à la cathédrale Saint-Arnvald. Arrivé sur le perron de l'église, l'homme ouvrit la grille de fer derrière laquelle les message de l'église était affiché. Il retira l'affiche précédente et en mit une neuve, s'éclipsant sans un bruit, sans une parole... enfin presque !

Mordiou ! Fais frette c'matin !

Decanisy

de bonne heure de bonne humeur comme dirait l'autre ... on est samedi on est samedi...

ben j'vas me mettre devant la porte comme ça je verrais tout le monde...

Bradwen

La communion tirait à sa fin. Les plats amenés par le paysan étaient pour la plupart vides. Un à un, ou deux à deux selon les affinités, les fidèles quittaient la cathédrale. Bradwen en profita alors pour closturer la cérémonie.

Mes amis, merci à tous d'avoir assistés à c'te cérémonie. L'année tire à sa fin et une nouvelle année s'profile à l'horizon ! Au nom d'tous les clercs du diocèse du Mans, j'tiens à vous souhaiter d'belles festivités et une joyeuse nouvelle année 1459 ! Nous espérons tous vous r'voir ici encore plus nombreux lors d'la prochaine cérémonie, qui s'ra suivie, j'peux d'jà vous l'annoncer, d'la bénédiction du conseil comtal !

Mes amis, allez dans la paix de Dieu !

Corv

Corv alla sur la place de la ville et entendu des brouhas de voie et alla jetta un oeil discret...

Tient là peut etre il y a manger...

Euhhh non je suis pas venu pour sa mais me confesser .

Elle rentra discrètement et s'installa dans un coin contre un mur en attendant que l'office soit terminer.

Elle se demandait si feuillle serra disponible pour l'écouter.

Feuilllle

...Ce fut le Partage.
Joyeux et bon-enfant, quoique calme en ce Lieu Saint.

Effectivement Brad n'avait point ergoté sur les pains divers, mais bien sur il se vantait un peu, car les pains de Laval, de Mayenne et du Mans étaient mêlés à ceux de Montmirail, et les valaient amplement!
Ce taquin de Clerc avait même déposé des radis sur certains!

Elle plissa ses yeux de rides souriantes ainsi : ^^ , et s'en fût aider à porter les plateaux et partager les calices emplis de vin.

Elle sourait à Squalow, à Iris, Vodkaet Shey, Esqui et Len, Raff et Thorn, Kaelig et Decan, Arthurlion et Brad, et les autres...

Bientôt ce serait la fin de l'office...
Bientôt un autre office aurait lieu pour la bénédiction du Conseil Ducal...

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Louis.arthur

Thorn prit un pain sur la plateau qui était présenté aux fidèles , il l'engloutit en quelques bouchés , c'est qu'il était bon le pain ...
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Louis Arthur Carsenac, 14 ans.

Elendillefin

Len écouta avec attention le sermon de Feuilllle.

Sa pastorale terminée, Len commençait à laisser envahir son coeur par la foi aristotélicienne.

Une fois que Feuillle eut terminé, il se plongea dans ses pensées, sans remarquer qu'Esqui s'était éloignée de lui pour aller goûter aux mets que Bradwen avait apportés.

Kaelig

Citation:

Notre raison, si déraisonnable et égoïste souvent, encercle et enferme notre raisonnement, encore humble et restreint. Nous ne voyons donc pas très loin, pas très juste, pas très haut... Et nous acceptons du fait peu de choses. Hormis le Très-Haut!

Cette dernière phrase touche particulièrement la tribun. Les Hommes ont peur de l'inconnu au point de faire ressortir une méchanceté gratuite hors norme. Voir plus loin que le bout de son nez en trompette. Ne point se fier à la première impression. Accorder le bénéfice du doute, une deuxième chance.

Le sermon de l'archidiaconesse attire sincèrement son attention. La paysanne a confiance en le Très-Haut. Elle a toujours eu confiance. Même si la vie est parsemée de choix, certains moins aisés que d'autres. S'Il nous les fait traverser, c'est qu'Il a des projets pour nous. Il nous prépare à affronter la suite. Ainsi va la vie. Nous ne vivons point au pays des jouets. Nous devons faire ressortir le Bien en nous, ne point se laisser dominer par le Mal. Etre patient, prendre le recul nécessaire, s'entourer des personnes adéquats. Etre vertueux est impossible, certes. Mais qui ne tente rien n'a rien. Et Kaelig opte pour cette dernière option.

La blonde aux mains agiles ne se lève point. Point de baptême, point de communion. Bientôt bientôt... Non, elle préfère reprendre son croquis. Sa caboche se penche à gauche, à droite. Sa langue se coince entre ses dents sous l'effort. Ses sourcils se froncent sous l'accentuation de certains détails. Son visage s'approche doucement du vélin, puis se relève prestement. La donzelle observe la scène. Elle souhaite que le portrait soit le plus réaliste possible. Plus qu'un trait et le voilà finit. Un sourire se fige sur son visage en admirant son oeuvre. Sa besace en cuir s'ouvre et le parchemin se plie en plusieurs morceaux dans l'intéressé. Elle passerait bientôt rendre visite à une personne du côté des remparts sud de Montmirail.

Les aristotéliciens ont l'air si heureux durant le partage. Aucun rang social, juste des hommes et des femmes avec leurs imperfections.

Esquimote

Elle avait écouté attentivement le sermon de Feuille.. Esquissant de temps à autre un sourire, hochant la tête..

Puis Bradwen faisait des allers-retours, transportant divers mets.. Ecarquillant les yeux devant cette bombance de victuailles, voilà un festin auquel elle ne s'attendait pas.

Elle se leva donc et rejoignit Squalow qui s'était déjà approché... Ferveur depuis son baptême ou plutôt gourmandise..!!!
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Decanisy

mais laissez moi vous aider bradwen je vas porter les plateaux avec vous tiens...

humant au passage ces bonne choses qu'il avait sous le nez se dit que bradwen décidément ne faisait jamais les choses a moitié...

j'vas vous aider a rompre le pain et puis vu l'monde on sera point trop ...pour distribuer... qu'en pensez vous ?

ah cette belle cathédrale le nombre de fidéle ...pensa t-il heureusement montmirail il y a moins de gens...

Squalow

Saint Arnvald, la "Cathédrale de lumière" , brillait encore en ce jour de milles feux étincelants.

Nombreux étaient les fidèles à s'avancer à présent vers l'autel, boire et manger le vin de l'amitié, le pain du partage...

Feuilllle et Bradwen avaient encore su toucher chacun en son cœur, avec le courage et l'amour inconditionnel qui caractérisaient les bergers spirituels de ce beau et fier peuple Mainois.

Squalow les salua tout deux du regard, leur signifiant en un instant l'hommage et la gratitude, qu'il voulait leur rendre, à eux qui avaient fait de la vie des autres, leur quotidien.

Son ami Feuilllle, de petite taille mais dotée d'une énergie incommensurable, capable de clouer d'un regard un guerrier de 6 pieds, tout comme de se plonger avec compassion, dans l'expectative contemplative de la vie d'une libellule, les déboires d'un écureuil...

Bradwen lui aussi, avait fait bien du chemin... Il se souvenait souriant en son fort intérieur, du jeune Montmiraillais qu'il avait vu autrefois gambader joyeusement, dans les ruelles de sa cité natale.

Le Connétable s'avançât enfin lui aussi vers l'autel, heureux d'être là tout simplement...

Bradwen

Alors que le sermon de Feuilllle tirait à sa fin, le paysan s’éclipsa en direction de la sacristie. Lorsqu’il revint les mains pleines, l’archidiaconesse en avait terminé.

Le paysan déposa son premier plateau sur l’autel et prit la parole.

Mes frères, mes sœurs, réunissons-nous une dernière fois pour 1458 autour d’l’autel d’la cathédrale pour une dernière communion. Venons célébrer une dernière fois pour c’t’année l’amitié qui nous lie tous, mainois ou non, de par le lien sacré qu’Dieu tisse entre les hommes.

Au menu d’ce soir si j’puis m’exprimer ainsi, un peu d’vin d’touraine en honneur à nos voisins, du pain d’épices et du pain au beurre faits par les boulangers d’Montmirail, un peu d’musclaille de Losches, et d’la dinde rotie d’Saumur. Parait que c’te village d’Anjou s’est fait une spécialité d’él’ver d’la volaille et plus particulièrement d’la dinde ! Saumur a beau estre en anjou, il n’en n’est pas moins dans not’province métropolitaine. Sachons en ce jour de paix laisser d’costé nos haines et nos rancoeurs et profiter des bienfaits qu’Dieu nous donne chaque jour.

Ah et j’allais oublier… Pour ceusses qui ont participé au dernier office en cathédrale, j’avions ajouté quelques radis et quelques pissenlits qui, comme nous avons pu l’constater font eux aussi leur part pour diffuser la foi en Dieu.

Bradwen fit plusieurs aller-retours entre la cathédrale et la sacristie pour amener les différents plats de communions annoncés. Puis,il rompit plusieurs miches de pains et commença sa distribution parmi les fidèles qui commençaient à se présenter.

Feuilllle

Feuilllle s'approcha alors, observant avec chaleur la foule compacte devant elle, Decan et Brad toujours à ses côtés.
Elle aimait tant les savoir à ses côtés..
Sa confiance envers eux était profonde.
Elle attendait sans impatience que d'autres Clercs en latence et dans le Maine se déterminent.
Elle ne les presserait pas, car comme chez son vieux camarade Tri-Gan'Eau, le plaisir était dans l'attente.

Son sourire s'effaça insensiblement, non pas qu'elle fût triste ou désappointée, bien au contraire, mais elle désirait se focaliser sur son homélie.
deux fronces de concentration apparurent au milieu de son front, le striant de haut en bas drôlement, arrondies comme des parenthèses inversées.

Elle commença assez fort, ce qui qui eut pour résultat de faire relever certains visages endormis en sursaut, et de faire tenir tranquilles quelques enfants aux jambes emplies de fourmis.

"- Que savons-nous de la souffrance?"

Elle attendit un moment, stratégique, que les mots eurent l'impact souhaité.

"- Peu de chose en réalité tant il est vrai que la douleur, comme la beauté, est difficile à définir, à codifier, quantifier et à traduire par des mots.
Noël, étant bébé souffrait, et en devenait moribond...
Mais cette petite mort s'en allait et il se relevait plus fort qu'avant.
Et l'histoire dit qu'il vivait différemment à ces instants.

L'étrange et le merveilleux, le mystère nous surprennent, nous effarent, simplement car nous ne le connaissons pas, ne nous l'expliquons pas.

Il est vrai que sinon ce ne serait plus incompréhensible.

Il est encore vrai que le Mystère nous attire et nous questionne.

Est-ce pour cela que Le Très-Haut permit au Père Noël de paraitre et d'apparaitre sans logique apparente?"

Elle ponctuait de gestes appropriés son discours, soit pour insister sur une idée, soit pour en atténuer la dureté.

"- Noël était un évêque Aristotélicien. Que savons-nous de lui à part cela?
Quand l'histoire nous rappelle sa bonté, nous l'acceptons car nous savons cela possible.
Lorsque l'on nous parle de son talent d'ubiquité, nous ne savons que croire, car tout ce qui nous est incompréhensible nous est difficile à accepter.

Notre raison, si déraisonnable et égoïste souvent, encercle et enferme notre raisonnement, encore humble et restreint.
Nous ne voyons donc pas très loin, pas très juste, pas très haut...
Et nous acceptons du fait peu de choses.
Hormis!"

Elle éleva un doigt n l'air, soutenant le regard de chacun par des va- et-vient doux et réguliers de la tête, de droite à gauche , vers les yeux fixés sur elle.

"- Hormis Le Très-Haut."

(Élève la voix, persuasive et chaleureuse ; mouvements des mains que les larges manches de sa dalmatique accordée à la couleur de neige de la saison suivent ; mimiques expressives tant la Foi est présente en ces jours si spéciaux.)

"- Car nous sommes liés à Lui, car Il a fait de nous Ses enfants.

Il nous a créé avec des certitudes, Son existence par exemple, mais aussi avec des doutes : nous ne pouvons imager sur terre la vie côtoyer la mort ailleurs que dans les Miracles.
Ainsi nous avons du mal à penser le brave Père Noël dans divers endroits au même instant."

Ici elle eut une aparté, un minuscule texte qu'elle avait travaillé il y avait peu de temps.

"- Pourquoi les Miracles sont -ils si rares?
La rareté des miracles fait que nous sommes guidés à apprendre à aimer Le Très-Haut pour lui même et donc lui donner toute notre confiance, cette force de l'amour absolu.
Si les miracles étaient trop rapprochés les uns des autres, les gens ne se donneraient plus la peine de L'aimer pour autre chose que Sa puissance, ce qui pourrait amener à l'idolâtrie, puis à la crainte, à la dépendance physique, ce qui serait contraire au Libre Arbitre, et au Dogme : l'Église Aristotélicienne n'aime pas être crainte.
Le Très-Haut, dans Sa perfectible et Son immense sagesse, ne distille que peu Ses manifestations divines, car nous devons être travailleurs, tenaces et patients pour obtenir ce que nous désirons et ne point devenir des enfants gâtés, ce qui nous feraient virer vers l'acédie et le vice.
Enfin la révélation de Ses Signes doit être suffisamment rare pour qu'elle soit remarquée à sa haute valeur et ne signaler que Sa présence attentionnée et régulière sans omniprésence, excepté pour rappeler Son amour."

Nous devons nous souvenir de cela..."

Elle reprit après quelques minutes le fil de son homélie, elle voulait être certaine que ses mots étaient retenus.
C'était là le rôle des Clercs.

Mais le Père Noël fut avant tout une Personne de partage, d'attention à autrui : un Saint représentant la Bonté, la Générosité.
Un humain pensant en voyant un autre humain dans la déchéance :

"- Je t'aime, je te vois, je suis responsable de toi mon Frère...

le Père Noël lutta toute sa vie par actions et sans raisonnement pour le droit a la différence, et contre l'indifférence.

Cela tient-il du miracle?

Non.

Cela tient dans le creux d'une main tendue, dans l'ébauchage d'un sourire, dans la chaleur d'un regard, d'une pensée, dans un sou que l'on glisse dans une poche ou dans un sac de victuailles, posé discrètement près d'un vagabond, sans domicile...
Cela tient dans une action, si minime soit-elle, au meilleur-être d'un de ses frères humains.

Si l'on y réfléchit...
... Rien que de très humain en somme ...
Finalement...
Il n'est peut-être pas si difficile d'être un ami, un adjoint du Père Noël...
Pensons-y !"

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Vodka81

Vodka écouta et regarda avec admiration sheyranne.

Elle s'en est bien sorti sur ce coup là, pensa Vodka! et merveilleusement...

Les yeux plein d'étoiles, Vodka était rempli de joie, et de bonheur!!!

Son sourire en disait long....

Kaelig

La jeune femme blonde avait cessé de gribouiller en entendant cette histoire qu'elle ne connaissait point. Son poignet était resté en suspens, le petit doigt légèrement en l'air alors que le restant de ses doigts emprisonnait le crayon. Ses esgourdes avaient pris une toute autre direction que le bruit du grattement de son petit bout de bois noirâtre : la passion d'une lecture enivrante des mots. Une autre forme d'art. Ses lèvres étaient légèrement entrouvertes. Il lui fallut d'ailleurs grand peine avant de s'en apercevoir et de les positionner à leur posture initiale. Ses yeux émeraudes s'étaient élargis au maximum. Son visage était expressif, très expressif. Un avantage et un inconvénient. En ce moment, c'était un inconvénient...

Bradwen

Après avoir récité le credo aristotélicien, le paysan s'éclipsa derrière l'autel pour se fondre dans le décor. En ce soir, il souhaitait simplement passer inaperçu, gouster le simple plaisir d'assister à la messe, de partager ses valeurs humaines avec d'autres fidèles.

Oui, 1458 tirait à sa fin. Une multitude d'images déferla dans l'esprit du paysan : son installation à Montmirail, ses craintes envers l'église, son insertion progressive dans la vie du village, puis celle du comté... les leus qui déferlèrent sur Montmirail... La variole qui frappa tout le comté et qui emporta plusieurs de ses voisins et voisines à Melleray... Les dames de Montmirail... et sa rencontre avec des personnes exceptionnelles qui disparurent un à un : dame Rastakouette, Miche, Lillaka la médicastre, Myriam11 la tribun...

1458 avait également été chargé pour lui-mesme... au point mesme que son aversion pour l'église s'est conclut par un noviciat et un séminaire en théologie.

1459 ? Comment sera 1459 ? Les souvenirs de ces belles dernières semaines ressurgirent immédiatement dans son esprit et le paysan imagina aussitost ce que 1459 pourrait lui réserver comme évènements... au service de Dieu et des hommes.

Bradwen revint peu à peu à la réalité alors que la lecture du livre des vertus par la paroissienne de Feuilllle débutait...

Raff

Raff essayait de reprendre... Il priait mainte et mainte fois... Il était content aussi quand quelqu'un lui venait rendre visite, il s'ennuyait un peu quand même mais en était très reconnaissant envers les moines qui était là pour le protéger. Et puis il se souvint de quelqu'un... Sa chouette Myriam qui devait sûrement l'attendre chez lui... Il essaya de prononcer un faible mot mais rien n'arrivait à sortir... Il essaya et encore et encore et parvint à dire "Chouette"...

Sheyranne

Le regard et le sourire de Feuillle se posèrent sur Sheyranne , elle comprit qu'il était temps qu'elle s'avance pour lire l'histoire du prêtre . Elle lâcha la main de Vod qui avait rejoint la sienne pendant que tous se recueillaient pour le credo .
Elle s'avança lentement dans l'allée centrale , à la fois honorée d'avoir été choisie pour lire ce texte en cette grand messe , mais malgré tout quelque peu intimidée , c'est la première fois qu'elle vient en cette cathédrale et la première fois qu'elle doit lire devant une assemblée de fidèles , elle , future baptisée qui fera bientôt parti de cette grande famille aristotélicienne .
Sheyranne posa sur le pupitre le parchemin que lui avait remis feuille , s'éclaircit un peu la voix et prit la parole .

"- Je vais vous conter l'histoire de ce prêtre, le Père-Noël..."

Citation:

Arrière-petit-fils d'un brave homme ayant suivit Christos de son vivant, Nicolas Noël est né dans un chariot tiré à ce qu’on dit par des cerfs dressés par son père.
A cette époque les registres n’existaient pas et on ne connaît pas le lieu exact, ni la date exacte de sa naissance mais on sait que c’était pendant un hiver particulièrement rude.

Noël faillit ne pas dépasser l’âge de la puberté tellement il avait souffert à sa naissance, et il a même été en état de mort plusieurs fois. Par contre à chaque retour à la vie, contrairement au commun des mortels, il revenait plus en forme que jamais.
Pourtant chaque année au solstice d’hiver il semblait mourir pendant cinq jours et cinq nuits, mais bien que son corps soit veillé certains prétendaient l’avoir vu à différents endroits, offrant du pain aux plus pauvres, du feu à ceux qui n’en avaient pas, et même un simple jouet aux enfants tristes.

Vers l’âge de 15 ans alors qu’il n’avait jamais étudié, il racontait l’histoire de Christos que son arrière-grand-père avait transmit à son grand-père et qui lui-même l’avait transmis à ses enfants et petits enfants.
Le curé de sa paroisse l’invitait régulièrement à participer à la messe et en fit son diacre. Très vite tout le monde fut surpris de son érudition, sa simplicité, son amour pour les autres et ses connaissances intuitives du dogme aristotélicien.

Un jour où on le questionna sur les raisons de ses problèmes de santé liés à l’hiver il répondit :

Je parlerais d’un cadeau de Dieu plus que d’un problème, car à chaque fois que je frôle la mort j’en apprends de Christos et Aristote, car notre Créateur nous donne toutes les réponses à toutes les questions pour que nous puissions voir notre vie sous des jours nouveaux, et que nous puissions nous juger nous même avant d’être jugé.

...Bien entendu personne ne le prenait réellement au sérieux, et il ne l’était d’ailleurs peut être pas, mais tout ce que les gens retenaient de cet événement c’est que c’était un érudit et un homme aussi sage que bon.

Tout au long de l’année, il donnait la moitié de son temps pour aider les malheureux, pas forcément les pauvres, mais bien ceux qu’il nommait les malheureux.

Quand on lui demandait pourquoi il aidait des riches comme les pauvres, il aimait répondre des phrases qu’il disait tenir d’Aristote lui-même :
« Les talents du riche ne remplace pas le talent d’être heureux ».
« Être rempli de talents ne permet pas d’acheter le bonheur »
« on vit avec talent, mais on n’emporte pas ses talents dans la tombe »

Tous ne comprenaient pas, car il y avait longtemps que le talent n’était plus monnaie courante...

Vers l’âgé de 35 ans, il fut nommé Evêque et il continua sa vie de la même façon, aidant ceux qui devaient être aidé, quel que soit leur rang social, il était reconnu pour toujours avoir la parole ou le cadeau qu’il fallait pour rendre la boulasse aux plus malheureux.
Et chaque solstice d’hivers il semblait mourir, mais chaque fois 3 ou 4 jours plus tard il revenait plus en forme que jamais et organisait une messe vers minuit où il racontait une nouvelle histoire.
Une année il annonça que vu son grand âge, il avait près de 90 ans ce qui est un miracle en soi, il renonçait à sa charge et entreprendrait, seul, un dernier pèlerinage. Bien sur tout le monde voulu l’en dissuader, mais il promit qu’il reviendrait pour le 25 décembre, et que de toute façon il faudrait bénir ce jour particulièrement car il avait appris de Christos et d’Aristote eux même, que c’était le jour de leur naissance à tous trois, Aristote étant né à midi et Christos à minuit et lui juste entre les deux, à dix huit heures.

La légende

Le Père Noël, comme avait continué de l’appeler ses fidèles, pris la route et revint parmi les siens le 6 décembre suivant.
Il ne répondit que peu aux questions sur ce pèlerinage, mais il avait ramené deux chariots. L’un remplis de bûches, et l’autre rempli autre de pains
Il fit distribuer le pain et le bois aux plus pauvres, et une fois la distribution terminée, il envoya les chariots faire le tour des plus riches à qui on demandait de déposer un présent.
Le 24 décembre, Monseigneur Noël organisa deux messes, l’une à midi en l’honneur d’Aristote et une à minuit en l’honneur de Christos, puis il se dirigeât vers la sacristie et plus personne ne le revit.

La totalité des villageois, du plus croyant au plus mécréant passèrent la nuit à le chercher, et c’est seulement au petit matin qu’épuisés, ils rentrèrent chez eux.
C’est là que la légende fut inscrite parmi les miracles, car chaque maison sans exception avait son foyer allumé et des cadeaux au pied de la cheminée.

Depuis cette époque, chaque année on dit un peu partout qu’en décembre il passe dans les maisons pour donner un peu de bonheur. On prétend même, que parfois, Christos et Aristote l’accompagnent directement...

Elle avait lu le texte d'une voix claire et distincte et sans balbutier , afin que même ceux qui se trouvaient dans le fond l'église puissent entendre clairement cette magnifique légende .
Elle attendit que Feuillle prenne la parole pour rejoindre sa place sur le banc auprés de Vod .

Feuilllle

Elle avait observé la vigilance de Squallow avec émotion, pourtant pas un seul de ses traits ne s'était froncé.

Chacun se recueillait pour le Credo, ce Texte Saint qui retraçait les grandes lignes de la Religion Aristotélicienne, Dogme et historique.

La période de fin d'année était toujours propice aux délires les plus désespérés ou, au contraire, les plus amusants!
Certains voyaient leur solitude exacerbée, d'autres un étrange bonhomme tout vêtu de rouge, sans doute une hallucination temporaire induite par la Vie du Saint Prête Noël!

Elle sourit, justement Sheyranne devrait lire sous peu cette hagiographie du Père Noël...
Elle en parlerait ensuite.

Elle fit un signe discret à Shey, lui souriant sereinement...

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Elendillefin

Len avait assisté à toute la scène, un peu médusé.

Raff qui était entré titubant et s'était effondré en plein office, Esquimote et Feuille qui s'étaient précipitées pour le secourir ... puis la reprise de l'office malgré l'inquiétude qui s'était répandue sur les traits de chacun.

Pourvu que ce ne soit pas quelque maladie envoyée par Dieu pour nous punir de nos péchés ...

Il fut un peu rassuré en voyant Esquimote revenir s'asseoir auprès de lui.
Il se dit qu'un bonne prière ne pouvait pas faire de tort en les circonstances et il récita à son tour le crédo:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Squalow

Un homme entre, crie et s'écroule dans le long couloir que forme la nef de la cathédrale du Mans...

Squalow porte briévement la main à l'Estoc, et se dégage de l'emprise des bancs qui l'empêchent de tout mouvements.

Le Lieutenant Manceau, s'attend a voir entrer aux trousses du Lavalois, d' éventuels agresseurs sans scrupules. ..

Il ne serait en effet pas surpris de voir surgir dans la maison de Dieu, des hommes l'arme à la main, afin de finaliser un quelconque règlement de compte.

Certains semblaient vivre leur vie comme on sort d'un rêve, et tant mieux pour eux d'ailleurs, lui savait qu'il en était loin d'être ainsi.

Biens des grands événements se dénouaient dans la noirceur d'un assassinat, seul à l'ombre d'un pilier, ou sur une grande place grouillant de monde, dans l'anonymat presque inhumain, de brave gentes vaquant à leurs occupations et voulant se tenir loin de tout ennuis.

Il n'en était heureusement rien de tout celà ce jour là, mais Squalow se devait de s'assurer que la quiétude continuait à régner en cet endroit, et sur la nombreuse assemblée qui se trouvaient à présent réunie dans la Cathédrale Mainoise.

Dame Feuille ainsi qu'Esquimote s'occupèrent discrètement de confier Raff à deux jeunes moines assistant à l'office, et le calme revint dans le lieu Saint en un bref instant.

L'homme d'arme reprit sa place si prestement quittée un instant avant, non sans remarquer avec inquiétude le départ d'Arthurlion suivi de la jeune Damoiselle Irys.

Il récitât enfin le Crédo avec tout le monde, desserrant peu à peu l'étau que formait son poing solidement arrimé au pommeau de son épée...

Vodka81

Vodka assista à la scène, mais resta concentré sur ses prières :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Il est ravi d'avoir sheyranne à ses côtés, ilvit l'approche de shey, et pour ce faire, vodka lui tend la main, et saisit la sienne... les voilà main dans la main

vodka lui fit un grand sourire, et lui déposa un doux baisers sur sa joue.

Esquimote

Au chevet de Sieur Raff, Feuillle vint lui prêter main forte.

Maintenantcse dernier se reposait surveillé par des moines.

Elle revint prendre place, hésitant à se rassoir apercevant Arthur s'éclipser. Il n'avait pas l'air bien en forme lui aussi...

Elle décida sous le regard surprit de len, de se rassoir et reprit avec l'assemblée

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
_________________

Irys_

Arthur venait de se lever et de sortir ... Je me levais à mon tour et quittais l'édifice discrètement profitant de ce que les fidèles récitaient la prière .

Kaelig

Une courbe de visage se trace de haut en bas, de bas en haut...

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Une barbe naissante pigmente la pâleur du vélin...

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Des cheveux mi-long tombent en chute sur des épaules musclées...

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Un regard se fait sérieux, pensif...

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

Des jeux d'ombres, le crayon effectue des entre-chats sur le parchemin...

AMEN.

Le croquis prend forme, petit à petit apparaît un visage...

Arthurlion

Arthur n'ayant pas la force de continuer la cérémonie, se leva discrètement et s'avança vers la porte, il se retourna une dernière fois en regardant vers l'autel.

"Pardonnais moi Seigneur de quitter votre maison ainsi"

Il ouvrit la porte est parti dans une ruelle.

Decanisy

cela lui rappelai vaguement l'histoire de neajdlaf du vagabond même si ici c'était bien différent et fort heureusement ici tout ce passait bien..les moines s'occuperont bien de lui pensa t-il

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

en remerciant bien ces Trois grands hommes qui expliquèrent et diffusèrent la parole de Dieu
_________________

Raff

Raff ne savait plus très bien où il était... Il ne sentait plus le sol... Il tourne la tête lorsqu'il vit dame Esquimote... Etait-ce bien elle ? Oui sans aucun doute... Il fut emmener dans une batisse où il y avait un croix au dessus du lit... Il allait s'y reposer et pria le très haut de lui venir en aide... Sa tête lui faisait encore très mal...

Louis.arthur

C'est en pleine prière que surgit un homme , fort mal en point à vrai dire , dans la cathédral
Il s'écroula devant l’assemblée , Esquimote se précipita pour lui porter secours , mais rapidement deux moines le prirent avec eux et l'enmenère je ne sais ou
Il ne connaissait pas cet homme , il savait pourtant qu'il était de Laval , il avait du l'apercevoir , dans une des nombreuses ruelles et places de la ville
Il vit kaelig sortir un parchemin de sa besace et y griffonner quelques chose , qu'était ce ?

Quelques instants passèrent et le calme revint dans la bâtisse , Bradwen commença à réciter le credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
_________________
Louis Arthur Carsenac, 14 ans.

Sheyranne

Sheyranne n'avait pas tout compris à ce qui venait de se passer , il lui avait semblé reconnaître la voix de sieur Raff , nouvel habitant de Laval qu'elle avait rencontré au détour d'une taverne , elle regarda la scène sans bouger de sa place , elle n'eut pas été utile à grand chose de toute façon.
L'incident était à présent clos dame Esquimote et dame Feuillle s'étaient occupé de lui et l'avaient confié aux bons soins des moines . Sheyranne était quelque peu contrariée tout de même se demandant ce qui avait bien pu arriver à ce jeune messire Raff.
Elle aurait bien profité de cet instant de trouble pour se rapprocher de Vod et glisser discrètement sa main dans la sienne mais elle n'osa point , elle se contenta d'un regard et d'un sourire .
Feuillle reprit sa place et messire Bradwen reprit le cours de la messe ,rendant hommage aux trois grands hommes qui bâtissent et portèrent la bonne parole .
A présent tous en choeur récitaient le credo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN

Bradwen

L'incident au fond de l'église avait éveillé l'attention du diacre. Lui revint en mémoire la petite vérole qui l'avait frappé en pleine cérémonie l'hiver dernier à st-nicolaide ! Il se rappela l'attroupement qu'il avait ainsi provoqué, l'interruption de la cérémonie d'Irella... et son séjour à l'hospital.

Esquimote, Len, Feuilllle... le pauvre homme était visiblement ben entouré. Bradwen ne bougea pas. N'étant pas médicastre, il n'aurait malheureusement été d'aucun utilité... si ce n'est pour ajouter un trouble accru à la situation présente.

Quelques instants plus tard, Feuilllle revint. La situation semblait sous controsle et au geste qu'elle lui envoya, il comprit qu'il fallait reprendre la messe.

Toujours derrière l'autel, le diacre de Montmirail passa aussitost sur le devant de la scène.

D'un regard, il balaya une nouvelle fois l'assistance pour y trouver la présence de quelques hypothétiques montmirallais. En vain. Le paysan reporta alors son attention vers les premiers rangs de la cathédrale, au hasard de la foule assemblée.

Mainoises, mainois, mes frères, mes soeurs, Aristote naquit un 25 Décembre... Christos naquit un 25 Décembre... et Saint-Noel naquit un 25 Décembre... Trois grands hommes qui batirent une grande religion... Trois grands hommes qui expliquèrent et diffusèrent la parole de Dieu. Aussi, en ce jour, rendons hommage à leur travail et renouvelant une fois de plus notre croyance en Dieu et en ses représentants.

Kaelig

Kaelig n'avait rien mais alors rien compris! La cathédrale s'était-elle transformée en hospice? La paysanne était restée figée de stupéfaction quant à la brève intervention de l'homme. Elle ne le connaissait guère et en d'autres circonstances, elle aurait volontiers proposé son aide au souffrant. Mais l'endroit et le moment n'était point approprié. La paysanne jeta un regard hésitant à Thorn. Nul besoin de réfléchir plus longuement que l'archidiaconesse avait saisi les rênes et dirigeait la tournure des évènements d'un claquement de lanière. Parfait! La suite des hostilités divines pouvait suivre son cours!

Soudain, une idée perça dans l'esprit de la blonde. Oui, une blondinette peut le faire! Elle qui avait toujours la main légère, elle qui sentait ses doigts la démanger en permanence sous l'expression d'une plume ou d'un crayon, pourquoi ne point profiter de cet évènement particulier afin de laisser vaquer son sens artistique de l'observation? Pourquoi ne point laisser une trace? Ne dit-on point : " verba volant, scripta manent "?

Glissant discrètement sa main fine dans sa sacoche de cuir qu'elle ne quittait ô grand jamais, la future baptisée en sortit quelques vélins. Certes pliés en quatre mais des vélins tout de même. S'ensuivit la sortie du crayon de son enfance retrouvé il y a peu. Un sourire, un début de chatouillis sinueux et voilà qu'une légumière photographiait l'instant présent d'un croquis noirâtre.

Feuilllle

Elle rejoignit calmement Esquimote.
L'assistance étonnée ne bougeait pas, simplement tournait la tête vers l'endroit où l'homme se trouvait mal.
Feuilllle aida Esquimote à soutenir le le jeune messire vers l'extérieur, l'air frais lui ferait du bien.
Puis elle dit à sa camarade :

"- Il a besoin de repos.
Nous allons le confier à un des moines qui logent tout près d'ici."

Ainsi fut fait.
Le jeune Sire entre de bonnes mains, pieuses et chaleureuses, et sachant qu'il serait soigné convenablement et assisté dans ses besoins vitaux spirituels et temporels, elle se sentit plus tranquille.
Elle se promit de revenir le visiter après la messe.

Nul ne pouvait entraver un hommage envers Le Très-Haut, mais nul ne pouvait rester sans soin lorsqu'il se sentait mal.

Elle remonta gravement la grande allée, songeant que personne ici bas ne pouvait jamais prévoir ce qui pouvait advenir l'instant suivant!

La vie n'était pas un long fleuve tranquille, certes non!

Arrivée à l'autel, elle vit avec plaisir que Bradwen se préparait à lire le Credo.
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Raff

Raff se sens réticent à l'idée d'entrée dans cette cathédrale après ce qu'il venait de lui arriver... Arriver devant la porte, il cria... Il avait mal. Toute cette douleur... Il ne la supportait plus... Il cira tout ce qu'il pouvait... Tout brûlait à l'intérieur de lui !! Il ne se sentait plus du tout...

Decanisy

la simplicité pens-t-il est parfois la meilleur des chose a faire...

aussi derrière l'autel au coté de dame feuilllle et de bradwen il resta simple

bien sur l'union sera ce que nous avons de mieux je pense... chuchota -t-il

aussi pourquoi n'y a t-il que les diacres de montmirail qui se déplace ? pensa t-il les autre ville n'en ont point ? euh decan tu pense trop ....

Esquimote

Les mainois arrivaient les uns après les autres.

Feuillle, secondées de Bradwen et de Decanisy commençait l'office.

Comme tout cérémonie, la première prière, le pardon...

Souriant à Len elle murmura la prière

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés
_________________
La prière terminée, elle glissa a main dans celle de Len. Un sourire complice quand un cri la fit sursauter.

Au fond de l'église quelqu'un se trouvait mal... Tournant la tête, elle scruta la silhouette.. Se penchant vers Len elle lui murmura.. ohhh mais .. il me semble... mais oui... c'est... c'est le Sieur Raff...

Ne prenant même plus garde à la messe, elle se précipita, remontant la nef prestement vers le nouvel habitant de Laval.
Le pauvre malheureux avait l'air de brûler de l'intérieur, avec ce froid il avait probablement prit froid.. Quoique... se remémorant le même évènement à Montmirail... Son regard se porta sur bradwen, et de son regard tenta d'interpeller ce dernier... A genoux à ses côtés, elle héla ... Venez m'aider, Sieur Raff se sent mal...

Sieur Raff, que vous arrive-t-il..?
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Kaelig

Les esgourdes mélodieuses, les mains jointes, Kaelig avait fermé les yeux. Non point afin de piquer un roupillon mais bien dans le but de visualiser dans un murmure presque imperceptible les paroles du nouveau diacre de Montmirail.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Lorsque son regard revint à la surface religieuse, la paysanne put percevoir quelques sourires de bien-être.

Feuilllle

Elle sourit alentours, toujours heureuse de voir les Fidèles, qui méritaient bien leurs noms, répondre comme à l'accoutumée à l'appel des cloches.

Decan avait ouvert l'office avec le Pardon et elle le récita intérieurement sans même murmurer, mais le pensant si fort qu'elle en fermait un peu les yeux.

La procession des enfants avait émerveillée la foule.
Ils se tenaient tous bien sages dans un renfoncement de la cathédrale, soucieux de bien se tenir et concentrés sur leur bougie éclairante.

Esqui et Len étaient arrivés, tendres l'un envers l'autre, et elle leur avait fait un signe amical de la main juste avant l'arrivée des enfants, ainsi qu'à Squallow, Vodka son cher bedeau et Maire de Laval, accompagné de Sheyranne.
Damoiselle Kaelig avait apparemment magnifiquement secondé le décorateur de la cathédrale.

Thorn était là aussi, Arthurlion et Irys, Wu...
Athena, qui devait déjà être au travail pour le Comté !
Chacun essayait de faire de la Saint Noël un jour particulier.
Et c'était un jour particulier! Quel autre jour représentait-il mieux la symbolique du partage?

Les trois diacres s'étaient placés derrière l'autel.
La jeune femme chuchota à leurs oreilles discrètement :

"- Le Maine est bien entouré avec vous deux déjà en poste et d'autres qui vont arriver et nous aider ou rejoindre le Clergé.
Préservons toujours notre union!"

Elle leur sourit chaleureusement.

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Vodka81

"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés"

Sheyranne

C'était la première fois que Sheyranne venait en la cathédrale , elle était quelque peu impressionnée , elle s'était assise à coté du maire de Laval qu'elle connaissait bien pour ne pas se sentir perdue parmi tous ses gens qu'elle ne connaissait que très peu ou pas du tout .
Feuillle lui avait demandé de lire lors de la grand messe , elle n'avait pu refuser ce grand honneur , elle qui s'apprête à etre bientot baptisée pour entrer dans la grande famille aristotélicienne .
Sheyranne se retourna quand elle entendit la grande porte s'ouvrir ,tous les enfants du maine réuni pour la procession et entamérent un chant de noêl ,elle leur adressa un sourire radieux lorsqu'ils passérent près d'elle . Elle adressa un regard furtif à Vod et lui répondit à voix basse .

Bonjour M'sieur le maire , oui je souhaite être baptisée plus que jamais !!

La messe commençait à présent par la prière du pardon , sheyranne la récita à voix basse les mains jointes

"Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés

Elendillefin

Len récita la prière tout bas et d'une voix mal assurée. N'étant pas encore baptisé, il ignorait si c'était opportun, mais il se dit qu'un peu d'entrainement ne lui ferait pas de tort.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, heuuuu ... à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole et heuuu... ha oui! ... en action.

Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le ..... heuuu ..Très Haut nous accorde le pardon, l'ablation ... non! ... l'ablution ... flute ... ha oui! ... l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Ouffffffffff

Louis.arthur

Il vit Dame Kaelig s’asseoir à ses côtés , il la salua et lui sourit ,
Mais rapidement , l'office commença
Il récita comme les autres ...

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés
_________________
Louis Arthur Carsenac, 14 ans.

Decanisy

il semble que parfois on ne pense qu'a soi et c'est dans ce moment que l'on devrait penser aux autre..

bien a vous de réciter votre pardon ..

Bradwen

Decanisy avait ouvert la messe en lançant la prière du pardon. Bradwen balayait du regard l'assistance de la cathédrale, espérant y voir quelques montmirallais peu habitués à assister aux cérémonies en cathédrale.

Ne voyant aucun de ses habituels fidèles, son attention se reporta sur la prière qu'il chuchota.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés

La cathédrale avait été bien décorée pour l'occasion. Bradwen se rappela alors les décorations qu'Irella réalisait à St-Nicolaïde... Décidément, les diaconesses avaient des attentions que les diacres n'avaient pas. La décoration, lui, n'était pas son fort. Bradwen se demandait si à Montmirail, il ne devrait pas y avoir un ou deux dame acolytes qui pourraient s'occuper de décorer l'église à certaines occasions. Il avait bien un ou deux noms en teste. Il se promit d'en parler aux intéressées.

Feuilllle était à sa droite. L'archidiaconesse est la maistresse d'oeuvre de cette cérémonie. Bradwen jeta un coup d'oeil dans sa direction, attendant la suite des opérations.

Arthurlion

Arthur accompagné d'Irys entra dans la Cathédrale, s'était encore tout juste. Il se signa salua discrètement les connaissances, et s'installer avec Irys pour écouter la messe.

Athena44

Les personnes commençaient à rentré dans l'église, sa famille avait fait le déplacement pour voir la messe. Les enfants étaient assez grand pour voir la magie de Noel et comprendre ce qu'il y avait autour de tout sa.

Tous le monde s'assit au fond de l'église et écouta silencieusement les paroles prononcés par le prêtre.
_________________

Vodka81

Vodka finit sa prière et réouvrit les yeux... Il trouva à ses côtés dame shey!

"Bonjour shey, tu es là aussi? j'en suis ravi, et cela prouve donc ta détermination à être baptisé..."

Vodka lui souria et lui fit la bise.

Kaelig

C'était la première fois qu'elle pointait le bout de son nez en trompette à la cathédrale du Mans. La tribun de Montmirail n'était point encore baptisée, mais cela ne saurait tarder. La pastorale commençait à toucher à sa fin. S'ensuivrait alors des cours intensifs, tant en prose qu'en théologie. Recevoir et donner des cours. Donner des cours, quelle idée du demandeur! Kaelig relèverait le défi, c'était dans sa nature. A ses risques et périls! Mais quelle idée tout de même!

Avec son amie Zora, elles s'étaient promis d'entrer dans cet immense bâtisse ensemble. La légumière espéra donc secrètement que la demoiselle allait suivre ses désirs religieux du jour. Elle avait également proposé à Rose d'assister à cette célébration bien bien spéciale de la Saint-Noël. N'est-il point de meilleurs voeux que d'espérer passer ces moments de joie avec les personnes qui nous sont chères?

La donzelle à la chevelure d'or avait été prise d'une atroce fatigue hier, camouflant momentanément son sourire. Il était enseveli sous la glace le petiot! Mais aujourd'hui, après une nuit de sommeil reposante, son habituelle gaieté avait repris le dessus. Kaelig et sa manie de vouloir être partout à la fois était de retour! Quoi de plus normal donc d'aller à la messe à Saint-Arnvald?

Abaissant sa capuche de laine verte de son champ de blé, la paysanne admira l'effort de décoration. Elle alla même jusqu'à imaginer Bradwen posant des rubans rouge et or de-ci, de-là, grimpant sur les piliers. Un sourire exacerbant ses traits fins, la damoiselle s'avança dans l'allée, glissant à l'élu de ses pensées un regard complice.

Elle n'était point la première arrivée. Des gens connus, comme des moins connus parsemaient les différents sièges de l'immense bâtisse. Elle eu le loisir de reconnaître Arthur, Thorn, Esquimote, Decanisy et bien sûr Bradwen et Feuilllle. Le reste des personnes présentes, elle les avait croisées lors du calendrier de l'Avent Mainois, mais elle ne les connaissait guère plus. Un léger salut de tête et voilà que la conseillère municipale prenait place non loin de Thorn. La messe n'était point encore commencée, quelle chance!

Squalow

La neige était encore au rendez vous pour la nativité cette année. Le Mans avait revêtu un air de fête et les cheminées fumaient bon train réchauffant les chaumières de la capitale.

Les cloches sonnaient l'appel des fidèles, et c'est d'un bon pas que Squalow se dirigeât vers la cathédrale.

Entrant dans le lieu Saint, le Connétable avisât quelques amis déjà installé sur les bancs.
Il les saluât puis allât s'installer non loin d'eux attendant le début de l'office

C'est alors qu'entra une procession d'enfants, ils lui rappelèrent un certain noël devant la mairie de Montmirail.

Il ferma les yeux et chanta avec eux...

Bradwen

Les mainois commençaient à arriver. La cathédrale se remplissaient peu à peu. Bradwen vint prendre place derrière l'autel pour assister Feuilllle.

Un chant avait été entamé... une procession d'enfants. Le paysan sourit de manière bienveillante en voyant ce défilé.

Wu qui n'est pas très très Aritotélicien, vint assister cette messe.

Il entra discrètement et s'assied, et écouta.

Irys_

Les cloches avaient sonner pour appeler les fidèles, Arthur était passé me chercher pour assister à la messe de Noël, après m'être habillé chaudement nous avions pris le chemin de la cathédrale et nous étions arrivés juste à temps pour assister au merveilleux chant des enfants.

Après avoir saluer les personnes que nous connaissions nous nous installons discrètement pour suivre la messe.

Elendillefin

Len accueillit Esquimote de son plus beau sourire lorsqu'elle vint s'installer à ses côtés.

Il lui murmura:

C'est le plus beau Noël de ma vie

Soudain, une procession d'enfant fit son entrée dans la cathédrale et se mit à chanter.
Len se mit à chanter également pour les accompagner puis les applaudit lorsqu'ils eurent terminé leur chant.

Bravoooooo!

Elendillefin

Len se dirigeait vers la cathédrale. Il avait maintenant terminé sa pastorale grâce aux patientes explications de Feuilllle. Sa décision était prise. Il s'en était ouvert à Esquimote, mais n'avait pas encore eu l'occasion d'en parler avec Feuilllle, celle-ci, n'étant pas présente à Laval pour le moment.

La neige tombait à gros flocons venant épaissir la couche déjà bien fournie des jours précédents.

Il poussa la porte de la cathédrale. Une douce lueur y régnait et le froid vif de l'extérieur y était coupé par des braseros rougeoyants.

Len s'approcha de Feuilllle et la salua respectueusement.

Bonjour chère Feuillle, quel plaisir de vous rencontrer en ce beau jour

Len s'installa, attendant à la fois son Esquimote et le début de l'office.

Esquimote

La neige tombait, tombait et recouvrait tout les royaumes d'un joli manteau blanc.

Après avoir fermé son bureau, récupéré les bambins éparpillés dans les rues, elle leur avait demandé d'organiser une petite surprise pour la messe de Saint Noël. Ils y avaient adhéré avec un grand enthousiasme et avaient invités à se joindre à eux tout les enfants Mainois.

Tout organisé en son logis, grimpée sur Eole, elle avait prit la route du Mans. Ayant confié sa jument à un palefrenier.

Tapant ses bottes sur le parvis et secouant sa cape des flocons de neige, elle se dirigea vers le présentoir où brillaient milles cierges.

En saisissant un délicatement, elle le dirigea vers les flammes afin de l'allumer et le plaça près des autres

non sans remercier le Très Haut de tout les bonheurs qui lui accordaient, et surtout de lui 'avoir fait croiser la route de Len.

Se retournant vers l'autel, elle aperçut son doux compagnon déjà installé et s'empressa de le rejoindre. Prenant place elle lui murmura j'ai si grande plaisance de passer ce Noël à tes côtés mon bel amour.

Saluant Feuille, Decanisy, Vod, elle aperçut Old et vint lui murmurer à l'oreille Bonjour Old, concernant le calendrier, aurais-tu la gentillesse de me répondre j'aurais grande plaisance à ce que tu le fasses avec Athéna...

Guettant sa réponse, elle revint s'assoir près de Len.
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Vodka81

Vodka arriva discrètement, et salua tous ses amis, et s'installe pour un moment de serenité pour pouvoir se plonger dans ses pensées!!!

Vodka s'assoit sur un banc et prie....

Louis.arthur

Thorn avait entendu les cloches depuis son tout nouveau bureau , il se leva , se vêtit chaudement et se dirigea vers la cathédrale du Mans
En arrivant devant l'édifice il prit un temps pour la contempler une fois encore , Magnifique que cette bâtisse n'est ce pas

Il monta les quelques marches et entra dans la salle qui s'emplissait de plus en plus , Feuille et Bradwen était déjà devant les fidèles , il prit place et salua les quelques personnes qu'il connaissait
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Louis Arthur Carsenac, 14 ans.

Sheyranne

C'était la messe pour la saint Noël , sheyranne avait entendu retentir les cloches , quelque peu en retard , elle pressa le pas en direction de l'église .
Elle monta les quelques marches qui la séparait du parvis , pénétra discrètement dans l'église , par chance l'office n'avait pas encore commencé , elle salua tous ses amis présents d'un signe de la tête , se signa et prit place sur un banc prés de sieur le maire , attendant que l'office commence .

--Jacquouille

Attend j't'allumois ton cierge. Voilààààà .. Vous z'êtes beauxxx les enfants..
Allez allez j'vous ouvre la porte..

Fier des enfants du Maine, il se précipita et ouvrit en grand les battants de la porte de la cathédrale et fit signe aux enfants de faire leur entrée.

Rassemblés dans la cathédrale du Mans, les Mainois suivaient l’office.

La grande porte s’ouvrit laissant place à la surprise générale. Les têtes se tournèrent, les sourires apparurent à la vue des enfants du Maine rassemblés pour l’occasion.

Une lente procession arrive alors avec en tête une jeune jouvencelle vêtue de blanc portant une couronne ornée de bougies.

...................................

Arborant un grand sourire, ses yeux parcourent l’assemblée. Fière de mener la procession, elle adresse des petits signes de têtes à chaque personne croisée.

La suit alors une autre procession d'enfants, tous vêtus de blanc eux aussi et portant une ceinture rouge comme le veut la tradition et portant une bougie à la main. Les garçons portant en plus un chapeau pointu orné d'étoiles.

Et alors que les enfants sont encore dans la grande allée de la nef, de leur voix cristallines ils entamèrent un noël.

C'était tout simplement magnifique. Leur voix d'anges qui s’élevaient dans la Cathédrale, rendaient ce moment magique et féérique.

Feuilllle

Elle sourit en voyant Bradwen arriver, les mèches en bataille comme il en avait l'habitude.
Elle lui retira un brin de paille qui se confondait avec sa chevelure et lui chatouilla la joue avec, taquine.

"- Alors Brad ?"

Lui dit elle affectueusement.

"- On mélange les moissons? On sème et on récolte champs et Ouailles en même temps?"

Elle éclata de rire en voyant son air surpris, admira sa tenue, et lui chuchota :

"- Jcmail actionne les cloches avec ferveur, et vigoureusement.
Oui nous allons commencer l'office, une messe dédiée au Saint Noël, puisque c'est son heure.
Nous allons commencer dans une minute, je dois faire une chose avant encore."

Elle fit un geste joyeux vers Old, déjà installé à sa place, qui lui répondit de même.
Elle se dirigea vers lui et lui chuchota :

"- J'espère que maintenant, tu vas te reposer un peu hein?!"

Ils se sourirent tout bas, complices.

Elle revint vers l'autel tandis que les gens s'installaient, aux côtés de Brad et de Decan :

"- Bienvenue Frères et Sœurs, pour cet office qui nous rappellera que le Partage est une des premières nécessités de la vie en communauté."

Les cloches raisonnaient encore...
Les merveilleux vitraux coloraient la faible clarté de teintes fortes...

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Decanisy

oh je suis désolé le temps parfois passe si vite que je n'ai point vu la Saint noël arrivé ... excusez dame feuilllle ... mais bon je suis arrivé alors en quoi puis je vous aidez ?

bon il n'y avait point trop de monde encore pensa t-il...

Jcmail

jc avait laissé ses étudiants travailler sur un problème épineux
Le danger que représentait ces épines et le mal qu'elles déclenchaient
Il avait vu des patients pris de contractures musculaires caractéristiques, de spasmes et de convulsions
Il était difficile de soigner cette infection, l'important était donc de la prévenir
Mais cela, ses élèves devaient d'abord tenter de le découvrir par eux mêmes, il leur avait donner suffisamment d'indications, il leur expliquerait en fin de cours
En attendant, il profitait des derniers rayons de soleil pour se promener dans la capitale
Il entra dans la cathédrale en appercevant les portes grandes ouvertes

Quelle ne fut pas sa surprise d'y voir Dame Feuillage préparer un office
Il l'avait croisée uil y a quelques jours à Tours où elle participait au concile

Elle semblait attendre l'arrivée de fidèles

Le meilleur moyen de les attirer était de sonner les cloches

Jc se glissa subrepticement et s'ccrocha à la corde qui pendouillait
Puis tira de toutes ses forces

(((( DIIIING DONG DIIIIING DONG!!! ))))

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Officier de l'Ordre du Mérite du Lion de Hollande
Docteur Honoris Causa de l'université de Hollande

Diplômé de l'université du Maine en :
Docteur es Langues, Etat, Armée, Médecine, Maitre Bâtisseur

Breton d'Avranches en exil

Oldtimer

Oldtimer arriva à l'église au moment où les cloches commencèrent à sonner. Il y pénétra, se signa.
Il vit quelques fidèles à l'intérieur qu'il salua et alla s'asseoir pour se recueillir. Il attendit le début de l'office.
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Bradwen

Une charrette tirée par un vieil asne fatigué s'était arresté près de la porte arrière de la cathédrale st-Arnvald. Plusieurs hommes s'affairaient à entrer dans le lieu saint différents tonneaux, différents caisses fermées.

La charrette complètement déchargée, Bradwen les remercia, payant leur salaire et entra se changer dans la sacristie.

C'était jour de messe en la cathédrale. Aussi, pour cette fois, le paysan avait décidé d'enfiler son habit de cérémonie.

La sacristie évoqua au paysan des souvenirs difficiles. La dernière messe ne s'était pas exactement déroulé comme Feuilllle l'attendait et cette fois-ci, il n'avait plus le droit à l'erreur.

Passant ses mains dans ses cheveux pour remettre en place ses épis de blés, jetant un coup d'oeil sur la netteté de ses chausses, le paysan se sentit enfin prest à entrer dans la cathédrale.

L'intérieur de la cathédrale avait été décorée pour l'occasion. Feuilllle lui avait vaguement décrit ce qu'elle comptait faire, mais c'était mille fois mieux de le découvrir par ses propres mirettes.

Oh ! Z'estes là ma Mère ? J'espère qu'j'suis point trop en r'tard ? Ah... ça doit pas ! J'entends les cloches qui s'mettent à sonner ! Bon, on s'organise comme pour accueillir les fidèles ?

Feuilllle

Un mois plus tard... Noêl 1458.

... Elle avait trouvé dans les forêts avoisinantes des branches de houx mâle, dont les baies rouges vif s'accordaient sans le savoir à sa cape, de cendal teinté de garance.

De retour en ville, ses légers feuillages, quoique durs et piquants, accrochaient parfois de leur émeraude le regard des passants, qui comme elle, se dirigeaient déjà vers la cathédrale.

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Les cloches n'avaient pas encore tinté, mais elle voulait orner un peu l'autel au préalable de feuillages d'hiver et de cierges neufs.
Lorsqu'elle parvint dans la demeure Du Très-Haut, une bouffée de gratitude l'envahit : quelqu'un avait déjà entretenu les braseros, et leur douce chaleur diffusait dans la bienheureuse pénombre cette ambiance spécifique aux Lieux Saints.

Elle voulut nettoyer un peu, mais les Acolytes avait fait leur travail consciencieusement.
Elle observa particulièrement le Livre des Vertus, décida qu'un dépoussiérage supplémentaire le ferait briller davantage, ce qu'elle fit avec précaution après avoir déposé ses feuillages sur un des petits autels du côté de la nef, et sa bougie de Noël sur un autre, qu'elle alluma en la penchant précautionneusement vers les autres.
Chacune d'elles ondoyait en auréoles tamisées et leur clarté commune éclairait tout l'endroit.

Elle avait laissé le Livre des Vertus ouvert sur une page magnifique.
Tout était prêt.

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Elle attendit sans impatience ses Frères et Sœur, Passion, Decan et Bradwen pour l'office.

"- Qui ferait tinter les cloches ?"

Se demandait-elle en souriant...
divisé pour cause de nombre maxi de page atteint
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[RP] La cathédrale St-Arnvald du Mans