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[RP] La cathédrale St-Arnvald du Mans

Bradwen
Le paysan leva un sourcil interrogateur en fixant son regard sur celui de dame Corv. Il avait envie de mettre ses poings sur ses hanches, mais il se retient, se disant que le geste pourrait estre mal interpresté.

Hum... Pas preste ?!?!?!

Le paysan fut un brin décontenancé et se demanda mesme si Feuilllle ne s'était point rappelé un certain... credo inspiré avant de lui désigné cette jeune lectrice...

Que faire en pareille situation ? Surtout ne pas paniquer, juste réfléchir... Les yeux du paysan passèrent sur les personnes proches de Corv... en vain !


Bah, c'te point grasve dame, j'vais vous aider... V'nez avec moi s'il vous plait... si, si, faistes-moi confiance !

Le paysan se pencha vers l'inconnue et lui chuchota...

J'sais c'que c'est de n'pas savoir lire, croyez-moi... V'nez avec moi jusqu'à l'autel... vous avez confiance en un diac' n'est-ce pas ?

Puis, sans se retourner, sans regarder si la dame le suivait, le paysan remonta l'allée jusqu'à l'autel. Il y posa le livre des vertus et l'ouvrit à la page. Il jeta un coup d'oeil sur le costé pour voir si l'inconnue l'avait accompagné ou pas, puis chuchota discrètement vers Feuilllle.

Euh.. ma Mère... C'te quoi son nom à vot'protégée ? Comment ? Corv ? Ah, très bien...merci !

Puis, la teste haute, il s'adressa à l'assemblée.

Mainois, mainoise, avec l'aide de dame Corv ici présente, nous allons maint'nant pouvoir procéder à la lecture du livre des vertus.

Le paysan pencha sa teste vers le livre et se mit à réciter...

Extrait de la Vita d'Aristote, dialogue XII, l'ermite...

Citation:

Aristote : "Dis-moi, es-tu heureux ?"

Ermite : "Si je suis heureux ? Et comment ! J'ai tout ce qu'il me faut : l'eau de la rivière, des oliviers, un petit jardin. Et comme je ne suis pas maladroit de mes mains, je fabrique ce dont j'ai besoin. Je n'ai besoin de rien, ni de personne. Je suis parfaitement heureux."

Aristote : "Un homme ne peut pas se contenter d'une telle vie. Ou alors il n'est pas pleinement."

Ermite : "Balivernes ! Je suis le meilleur des hommes."

Aristote : "Comment le saurais-tu, toi qui ne connais pas les autres ? Etre un humain, c'est vivre selon la vertu. Et la vertu est une pratique qu'on ne peut exprimer qu'avec les autres. Tu vis bien certes, mais tu ne pratiques aucune vertu puisqu'il n'y a personne avec qui tu puisses la pratiquer. Tu vis comme un ours, indépendant. Mais a-t-on vu un ours faire preuve de vertu ? Tu n'es pas un homme heureux puisque tu n'es même pas un humain. Un humain a des amis, où sont les tiens ?"

Ermite : "Mes amis sont la nature, mes oliviers, mes légumes."

Aristote : "Une véritable amitié se fait entre égaux. Tu es donc l'égal d'un olivier : planté et immobile. Tu survis en marge de la Cité au lieu d'y participer comme le fait tout véritable humain. Je vais donc te laisser prendre racine, adieu !"
Corv
Corv le regarda le voyant insister.Elle prit sur elle meme se leva défroissa sa houpellande et se dérigea vers l'autel timidement.

Elle lui murmura .
Messire je sais lire et je n'ai pas peur d'un diacre je crois pas Mais...

Elle nu point finis sa phrase elle se trouva deja devant l'autel et devant le livre des vertus.

Elle le regarda autour d'elle et regarda la foule et feuillle qui l'encougeait avec un sourire.

Elle sentait le regard du gentil homme sur elle.

Elle se demanda qu'elle devait faire elle l'attendait qu'il lui montre un signe.

Je fais quoi en s'approchant doucement vers lui.??.

Elle se demanda pourquoi il avait choisit dans cette assembler.
Feuilllle
Feuilllle encourageait Corv, tâchant se s'essuyer ses doigts encore un peu poisseux de miel sur...
*Et bien j'en serai quitte pour un lavage de tapis d'autel!*

Mais le sucre tenait bien, sans eau c'était difficile et elle ne se voyait pas se lécher les mains en pleine église : la honte lui aurait fait rosir le front!
Son visage se plissa sous l'intense réflexion qui devait la sortir de cette situation pour le moins... Collante!
Un sourire angélique éclaira soudain sa face, car l'idée était apparemment bonne.

Elle se faufila vers le bénitier, toujours aussi solennelle -c'était bien du feuilllle, ça!

Corv était restée près de cet endroit, sagement assise, tenant sa main brûlée.
Ce fut pour la diaconesse jeu d'enfant que de laisser barboter sa main discrètement dans l'eau bénie, puis de la plonger à l'intérieur d'une de ses poches de sa dalmatique pour l'essuyer.

Personne n'avait vu la scène, du moins en était-elle persuadée.

Puis elle fit signe à Corv de s'approcher, puis toutes deux se dirigèrent vers l'autel.


*C'est là que l'on voit la liberté de mouvement que l'hygiène procure!*

Se disait-elle, sentencieuse et dubitative, retenant un léger fou-rire...

Elle observa Bradwen : allait-il donner le Texte Sacré à lire à Corv?

_________________
Corv
Corv s'empressa de suivre son amie feuillle et s'installe à coté d'elle et déposa un regard furtif sur le livre qui s'ouvrait. Elle leva la tete et regarda le messire qui commence la lecture ....


Elle senti son coeur battre plus vite et sentit son visage rougir approchant la lecture du livre de vertus..


Elle s'approcha de feuille et lui mumura ..


Tu crois il va m'imposer un long chapitre..

Elle serra ses doigts nerveusement à se faire mal.
Bradwen
Bradwen avait entendu les propos de Corv, sans pour autant dévier son discours. Il se pencha subrepticement vers la lectrice.

Dame si vous savez lire... lisez l'texte, en mesme temps qu'moi ! J'avais pas prévu un exercice d'lire simultanée, mais on va s'y essayer quand mesme.... J'fais l'ermite et vous prenez l'rosle d'Aristote !... Ca f'ra une p'tite particularité supplémentaire à c't'office... Ca vous va ?

Sur ces propos, il partit dans sa lecture, laissant une place à Corv, espérant que la dame le suive dans sa lecture
Feuilllle
Feuilllle chuchote alors à Corv :

"- T'inquiètes pas... Il est du genre loufoque, mais prévoyant!"

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Corv
Corv regarda le messire et attendit sait première parole pour lire en meme temps.
Elle prit une grande respiration et senti sa voie toute petite accompagner celle du messire.


Elle regarda feuilllle espérant que sa voie soit pas étouffer par la sienne...
Bradwen
Ainsi donc la lecture du livre des vertus résonna enfin dans la cathédrale. L'ermite avait une voix bien masculine. Quand à Aristote, c'était sans doute la première fois que les mainois l'entendait avec une voix si féminine. Le diacre prit beaucoup de plaisir à jouer cette petite scénette. "L'ermite" était un extrait de la vita d'Aristote que le paysan aimait beaucoup et il connaissait ce texte presque par coeur ! Alors que Corv lisait les répliques d'Aristote, Bradwen les déclamait, se croyant presque sur une scène de théastre.

Lorsqu'enfin le texte fut terminé, Bradwen salua sa partenaire d'un signe de teste.


Merci dame Corv. C'fut un réel honneur pour moi ! Vous pouvez maint'nant r'prendre place. C'te promis, j'ne vous embesterais plus... pour c'te cérémonie !

Le diacre se retourna alors vers l'ensemble des mainois assemblés devant lui, prest pour son sermon.

Ainsi donc, mes amis, Aristote le dit... L'avons-nous bien entendu ? L'homme est une créature qui n'est pas faite pour vivre seule. L'homme est un estre social. Il s'assemble en petit village comme Montmirail... ou en grande ville comme Le Mans ! Mais est-ce vraiment suffisant pour estre social ? Suffit-il de vivre dans un village ou dans une ville pour estre social ? Vraiment ?

Le montmirallais ne tenait pas sur place. Il fallait qu'il bouge. Contournant l'autel, il se placa directement devant les premiers rangs.

Des ermites, on en croise tous les jours. Pour moi, ces personnes qui vivent parmi nous mais qui n'échangent pas, qui ne participent pas à la vie communautaire... Ces personnes que l'on n'voit jamais ou presque jamais, dans les gargotes, les halles, les tavernes... Ces personnes qui ne font que travailler et manger, ne sont-elles pas, dans un certain sens des ermites des temps modernes ? Hum ?

Certes, me direz-vous est-ce condamnable ? Hé bien non ! Chacun à l'droit d'vivre comme il l'entend. Mais lorsque vous prenez c'genre de décision, distes-vous bien quel sens vous voulez donner à vot'vie ? A quoi vot'présence sur terre aura servi ?

Mes amis, il existe moultes façons d'participer à la vie communautaire. Vous avez des habilités martiales ? L'ost mainois et la prévosté du maine ont toujours b'soin d'aide ! Vous voulez aider vot'village ? Intégrez le conseil municipal ? Vous voulez oeuvrer à la gestion du comté ? Les partis comtaux recherchent sans cesse des personnes, que ce soit pour sortir des idées ou pour s'présenter aux élections comtales.

Enfin... enfin, si vous voulez servir vot' communauté en diffusion la parole de Dieu, je ne saurais trop vous conseiller de v'nir en discuter avec Mère Feuilllle ou moi à l'archevesché.


La conclusion de son sermon s'achevait. Les bras tantost dans le dos, tantost dans l'air, le diacre termina son discours dans l'allée centrale, sur un ton plus posé, moins enflammé.

Dieu nous a donné la vie en cadeau , sachons en profiter et en faire profiter nos semblables ! En partageant nos connaissances, nous nous épanouissons et faisons progresser, si peu soit-il, l'oeuvre de l'humanité ! En agissant ainsi, mes amis, nous respectons la volonté de Dieu !

Son presche terminé, l'homme fit un signe à Feuilllle pour enchaisner sur la bénédiction du conseil comtal.
Corv
Corv fut conquise et heureuse d'avoir réciter avec le messire les vertus.Elle sentait son coeur léger et elle souriait au messire d'avoir plus au moin aider et accepter et qu''il l'a pousser de le faire.

Elle trouva que les deux voies s'acompagnaient bien au texte et les villageois écoutaient avec admiration.

Lorsque le texte fut finit , elle le regarda et le salua de la tete.


Merci messire Brawen Cela fut pour moi un honneur et je vous remercie de m'avoir pousser de le faire.Je me sentait pas capable et je vois c'était le contraire.

Elle le salua de la tete et se dérigea vers un banc libre dans le premier rang et écouta la fin du sermon.
Feuilllle
Elle avait admiré sans réserve la prestation de Bradwen, souriant légèrement lors de ses mouvements les plus passionnés.
Certes avec une talle flamme, des diacres probables verraient le jour sous peu dans leur région!

Elle s'avança vers l'autel, duquel elle s'était mise un peu en retrait, puis d'une voix claire, bénit le nouveau conseil en place.


-" Ô Toi, Très-Haut Tout-puissant et Éternel, qui d'en haut contrôles et commandes nos destins, bénis ce conseil provincial. Que ses membres puissent gouverner avec honneur, courage, fidélité et loyauté. Guide-les, ô Seigneur, avec sagesse et prudence, afin qu'ils ne fassent jamais d'erreurs, à Ton image, Toi qui nous combles avec Ton infini et immense amour. Amen."

Ses gestes accompagnaient la tirade conventionnelle, et elle tendait tour à tour sa main vers les côtés de la nef, puis vers centre de l'église, pour que chacun put recevoir la bénédiction.

Il y eut un silence pieux...

... L'heure du partage du pain était venu...
Elle se retourna donc pour faire signe aux Acolytes de passer avec les plateaux.

Elle sourit en entendant un :

- "Ha........."
prolongé d'étonnement de la foule, lorsqu'elle vit la présentation spécifique à cette époque de l'année de la cérémonie du Partage du Pain Béni.

Car ce n'était point de simples morceaux de pains cette fois-ci, mais une énorme galette, fourrée d'amandes confites et pilées, et sucrée de miel, coupée cent fois, et dans laquelle elle avait enfoui un grosse fève, dure et grosse à souhait.

Elle ne savait sur qui cela tomberait bien sur, mais le cadeau de l'heureux récepteur était prêt.

Un nombre incalculable de petites parts s'entassaient sur les grands plats rectangulaires de bois, empilées et en grand danger de tomber si déjà leur hauteur ne se réduisait pas avec les premiers rangs de l'assemblée.
Mais les Acolytes étaient bien rodés à présent et aucune miette ne tomba lors de ce partage.

Les Clercs avaient été servis en premiers.
Ils dégustaient à présent leur petit morceau et buvaient chacun leur tour une gorgée de vin de Bourgueil béni, rapporté de Touraine le mois précédent.
Des reflets pourpres jouaient avec la lumière multiples des cierges, et le petit tonnelet ouvert pour l'occasion se dressait fièrement sur une petite table.
Celle-ci venait d'être poussée juste au bout de l'allée centrale, près de l'autel.
Un Acolyte jaugeait les coulées dans trois calices surveillés par trois adultes.

Les officiants se saisirent eux-mêmes d'un plateau et passèrent au travers des divers groupes qui se formaient, dans la joie et la convivialité, accompagnés de ces adultes.


...


Dans un recoin de la sacristie, une galette de taille bien moindre était réservée pour l'hospice.

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Esquimote
Ses yeux et ses oreilles ne quittaient pas Corv.

Elle avait lu en compagnie de Bradwen et... il semblait que la chipie venait de faire place à une magnifique jouvencelle.

Les voix d'Aristote étaient bien impénétrables. Aurait-elle pu imaginer voir Corv aussi calme et réfléchit voici quelques semaines.. Non assurément.

Voilà qu'un plateau circulait avec... ohhhhh une galette...

Arborant un sourire gourmand, elle prit un morceau remerciant d'un regard Bradwen qui défilait dans les rangs.

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Corv
Corv regarda la galette et vit que esqui ne c'etait pas prier pour prendre deja un morceau.....

Elle attendit sagement qu'on lui tende un morceau ....

Elle savait sa représentait un partage .


Elle s'approcha d'esqui ..

Tu es gourmande attend que tout le monde soit servi pour la déguster..
Alexia1
Alexia s approcha elle aussi de l assiette tendu
sourit au sire et prit une part de cette galette si appétissante.

tant pis pour le regime^^

Elle attendit le signal pour la gouter
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Genibus nitito canis
Sebastien08200
Séb passa vers la cathédrale, il 'approcha et huma la bonne odeur et se dit mmmmh sa sent la galette.

En s'approchant, il apercoit alex et va la rejoindre et prendre sa part de galette et sourit a alex.
Ewann
Ewann entra à son tour, toujours autant impressioné par la beauté de l'édifice cela faisait bien longtemps qu'il n'était pas venu prier en cette belle et sainte cathédrale.

Il était en retard, il avait manqué le début de la bénédiction du conseil et n'en menait pas large!
Il s'agenouilla et récita le crédo plus vite qu'à la coutumée...


Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
Le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés;
En la Vie Eternelle.

AMEN
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