Gaborn
Gaborn était toujours dans l'auberge après la missive envoyée à Theognis. Dire qu'il était en colère était un euphémisme mais il était surtout préoccupé. Voilà plusieurs jours que de chevauché en chevauché, il ne prenait plus vraiment le temps de discuter avec Marie. Le temps... son éternel ennemi. Il connaissait cette sensation de ne plus toucher le sol, de ne plus avoir prise sur ce qui l'entourait. Ayant une intuition, il se rendit compte que c'était toujours à ces moments là que le pire arrivait...
Commandant un verre de vin, il pensa à sa fille qui était à l'étage avec la nourrice. Elle aussi il la délaissait ces derniers jours... Un long soupire le surprit au milieu de ses pensées... Se retenant de ne pas grogner contre lui même il accueillit le verre de vin avec reconnaissance.
Balayant la salle des yeux, il vit que la salle commune de l'auberge était calme. Quelques quidams par-ci, par-là... Semur... une nouvelle ville qu'il devait apprendre à apprivoiser... Arriverait il jamais à s'y sentir à sa place ? Il ne savait pas... Passant sa main sur son visage, il tenta de chasser la mélancolie qui le prenait à la gorge... le pauvre... si il savait ce qui allait suivre...
Sa main commença à tapoter un rythme sur le bois rugueux de la table. Le soleil, haut dans le ciel passait par les fenêtres de lauberge, déversant une belle lumière sur les meubles et les rares personnes de la salle Observant le tout, il se calla contre son fauteuil, se perdant dans ses pensées, tandis que son regard ne quittait pas la porte dentrée.
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Commandant un verre de vin, il pensa à sa fille qui était à l'étage avec la nourrice. Elle aussi il la délaissait ces derniers jours... Un long soupire le surprit au milieu de ses pensées... Se retenant de ne pas grogner contre lui même il accueillit le verre de vin avec reconnaissance.
Balayant la salle des yeux, il vit que la salle commune de l'auberge était calme. Quelques quidams par-ci, par-là... Semur... une nouvelle ville qu'il devait apprendre à apprivoiser... Arriverait il jamais à s'y sentir à sa place ? Il ne savait pas... Passant sa main sur son visage, il tenta de chasser la mélancolie qui le prenait à la gorge... le pauvre... si il savait ce qui allait suivre...
Sa main commença à tapoter un rythme sur le bois rugueux de la table. Le soleil, haut dans le ciel passait par les fenêtres de lauberge, déversant une belle lumière sur les meubles et les rares personnes de la salle Observant le tout, il se calla contre son fauteuil, se perdant dans ses pensées, tandis que son regard ne quittait pas la porte dentrée.
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