[RP ouvert] Etrange nuit

Eloa.

Étrange nuit dirons nous.. Alors qu'ils se préparent encore à bouger toute cette nuit, au fond de la carriole, la demoiselle se repose encore.. A ce stade de la grossesse, les voyages la fatiguait énormément et n'avait d'autre moyen que de se reposer très souvent, même si elle préférait rejoindre la troupe en taverne, il lui fallait se protéger du froid.

La nuit tomba, chacun s'affairait de son côté, terminant les derniers préparatifs comme chaque soirs maintenant. Ils se reposèrent une bonne heure avant de mettre les voiles vers le prochain village. Jusque la, tout paraissait normal ou presque. Même fraicheur le soir, même paysage qui se dessinait sur leur chemin mais surtout un silence glacial qui la fit se relever et s'asseoir, couverture sur elle la protégeant.
Avec sa main, elle ouvrit légèrement la voile vieillit de la carriole, jetant un œil dehors. Elle fronça les sourcils, personne ne parlait comme à l'accoutumée, quelque chose se tramait, elle en était certaine..

Il ne leur aura pas fallu longtemps avant de prendre d'assaut la carriole, un groupe de brigands pensa t'elle sur le coup. Agrippant la couverture d'une main, se tenant le ventre de l'autre, la jeune femme essaya de se dégager rapidement de l'intérieur se cacher comme fuyarde derrière un tronc d'arbre pour éviter d'être vu. Elle aurait aimé aider ses compagnons et s'occuper de ses vauriens, mais il lui fallait protéger le petit qui se cachait sous son ventre, c'était le plus important.

Tremblotante par le froid mais aussi par la peur d'être repérée, la jeune femme resta collée contre cet arbre lorsque des bruits de pas, craquement du bois et de feuilles mortes sous les pieds de l'approchant, elle tourna légèrement la tête avant de se faire attraper rapidement le bras et de se retrouver au sol, fort heureusement sur le dos, protégeant son ventre de ses deux bras, les coups d'épée fusaient, aux jambes essentiellement, elle hurlait sous la peur et la douleur.. Ils épargnèrent tout de même son ventre arrondi, Auraient ils pitié d'elle ? Elle en perdit connaissance ..

[Réveil ..]

A son réveil, le corps de la jeune femme n'avait pas bouger de place.. La douleur était si forte qu'elle ne pu bouger. Elle regardait le ciel, tenant son ventre, crispée, avant de sentir liquide chaud sur ses cuisses..
Sous le choc, la demoiselle ne s'était même pas rendu compte que la poche des eaux était rompue et qu'elle accouchait ..
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Theophile

Ils étaient en route, depuis plusieurs jours déjà. Heureusement. Les voyages avaient toujours eu le don de le détendre et hormis sur les eaux, c'est sans doute en route qu'il se sentait le plus à l'aise. Et finalement il n'était pas mécontent de se trouver là où il était, en compagnie des gens qui chevauchaient à ses côtés.

Régulièrement, il laissait le groupe prendre un peu d'avance, et après avoir fait un signe au chef de lance, il se rapprochait de la cariole et la laissait le dépasser, juste pour s'assurer que tout se passait bien à l'intérieur et aux alentours. Le chef avait dit d'être prudent cette nuit et la dernière chose qu'il accepterait, c'est que quelque chose arrive à sa fille, qui reposait au chaud sous les couvertures et les peaux de moutons.
Il s'apprêtait à rejoindre l'avant de la lance quand un bruit attira son attention sur sa gauche. A peine eut-il le temps de se retourner que déjà les assaillants s'élançaient vers eux. Ils n'étaient que quatre, ils ne seraient sans doute pas difficile à maîtriser. Theo donna l'alerte avant de rapprocher Black de la cariole dans laquelle il sauta rapidement. Apparemment c'est elle qui avait attiré l'attention car à peine fit-il irruption sous la bâche, que déjà les voyous s'y hissaient par l'arrière. Se retournant alors, le brun saisit les rênes des mains du cocher somnolent et lança l'attelage au galop en hurlant à l'adresse de sa fille :

Eloa ! Ne bouge pas !! Restes sous les couvertures !

Il dépassa la tête de lance, debout sur la banquette avant, tenant toujours les rênes de l'attelage lancé au grand galop, et fit signe à sa meneuse de revenir sur l'arrière et d'intercepter ainsi les attaquants qui avaient du être déstabilisés lors du démarrage en trombe... Il ne s'arrêta pas pour autant, la priorité du moment étant de mettre sa fille à l'abri et à l'écart de l'attaque.

Lorsqu'enfin il estima être à une distance raisonnable et en lieu sûr, il ralentit enfin, stoppa les chevaux et sauta sous la bâche, afin de rassurer sa fille....

C'est bon Eloa, tout va bien, nous sommes en sécurité à présent, tu peux sortir de ta cachette

Tout en parlant, il soulevait peaux et couvertures, mais rapidement il du se rendre à l'évidence : la future maman ne s'y trouvait plus.
Il sortit alors en trombe de la cariole, ordonna au cocher de rester éveiller et à l'écart, puis il enfourcha Black qui avait suivi la cariole, et revint sur ses pas, mâchoires crispées, aciers fouillant la nuit de pleine lune, recherchant une silhouette arrondie. Furieux mais calme encore ...
Il rejoignit ses compagnons de voyage et s'approchant de Kassie, aussi discrètement que possible pour ne pas être entendu, il lui murmura

Elle n'est pas dans la cariole .... Il faut la retrouver ...

Après quelques échanges rapides, il remonta la colonne jusqu'à la lance de tête et s'adressa au chef

Ma fille manque à l'appel. Je pars à sa recherche avec Kassie. Kah ne bouges pas de là, je te la rammène,

Puis il repartit vers le lieu du début de l'attaque à bride abattue ...

Kassie

Depuis quelques temps , elle n'etait plus la brune forte que certains pensaient connaitre au contraire elle s'etait ramollie la brunette. Elle suivait ses compagnons d'armes depuis quelques jours dejà et hier au soir au moment de prendre la route elle les regarda tous un par un ne voulant pas en oublier un en cours de route.
Elle attendit qu ela chariotte finisse la marche pour remonter la petite troupe et donna le rythme.
Elle appreciait voyager de nuit du haut de sa jument, vieille amie de longue date offerte par son cousin Natou, au loin elle regardait son frere puis se retournait de temps en temps . Elle se devait de prendre soin de son petit monde.
La nuit etait froide, tres froide et d'un calme inhabituel, pas un bruit , pas un craquement lorsque soudain elle entendit des bruits menaçant et vit passer à tout e trombe la chariotte ou se trouvait la future maman et Theo guidant celle ci debout sur le banc. Sa jument fit un petit ecart de peur, elle essaya d ela calmer quelques peu puis vit Théo lui faire des signes comme lequel revenir en arriere.
Sans broncher , sans meme penser ou reflechir, elle fit demi tour et fi t suivre sa troupe....Ils etaient là armes en main, la brunette prit une grande respiration et c en'etait plus la ramollie qui leur faisait face mais la guerriere , la guerriere qui somnolait en elle depuis la Gascogne. Elle se lança dans le tas et frappa, frappa encore et encore ne voulant qu'une chose les voir à terre....Les bougres etaient tellement laches qu'ils s'approchaient à coup de deux. Elle savait qu e ses hommes etaient avec elle, elle avai t entiere confiance en eux....Une fois le combat terminé elle put voir une ombre partir au loin et cria.....Batard revient donc gouter à la fine lame de mon épée, Lache de Berrichon....Elle avait la haine, son regard n'etait qu e noirceur et colere.....
C'est alors qu'elle entendit un chuchotement "Elle n'est pas dans la cariole...il faut la retrouver....''Ils echangerent quelques mots et le regarda partir vers le Pitaine...
Elle en profita pour donner ses ordres à sa troupe , essayant de ne pas les inquieter...On se retrouve à Montargis comme prevu. Pansez vos blessures, mangez pour reprendre des forces et n'oubliez pas de faire vos rapports à la tente de commandement...
C'est alors qu e revint Theo à bride abattue sans un mot elle le suivit et partirent à la recherche de la petite...Elle s'en voulai tla brunette, pourquoi cette nuit là elle n'avai tpas commencer se s allées et retours pour voir si tout le monde allait bien....
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Kassandra du Champ Frisé Von Wittelsbach, Vicomtesse de Mehaine,

Kahhlan

{Interdite …}

Interdite de par la fin rapide et expéditive des malandrins, ça c’était une chose réglée et même si le quatrième avait filé, son sort ne valait plus la peine de s’y attarder … mais plus interdite encore d’avoir pu apercevoir la charrette dans laquelle se trouvait sa fille et ces précieuses rondeurs, déambuler à vive allure et menée par son père … soulagée sur le moment, elle était en bonne mains à n’en pas douter. Théo avait toujours eu les bons réflexes lorsqu’il s’agissait de protéger ses enfants.
Elle se dit que la puce avait dû être rondement bousculée durant cette course folle, mais au moins à l’écart du reste …

Interdite ensuite lorsqu’elle vit Théo repartir vers le groupe derrière et rejoindre Kassie, laissant là la carriole sans que rien ne sorte de cette dernière …

Interdite pour de bon lorsqu’il revint vers eux et qu’il annonçait au capitaine que la puce manquait.. et qu’il allait à sa recherche avec Kassie … lui demandant à elle de ne pas bouger.. Et qu’il la ramènerait …
Muette, sans pouvoir ouvrir la bouche, pâlissant et des hauts de cœur à vomir, elle le vit s'éloigner.. et kassie de le suivre …

Interdite à se laisser choir sur le sol boueux et enneigé … oh .. elle ne doutait pas de Théo, elle lui faisait confiance pour retrouver leur puce et elle lui en était infiniment reconnaissante …
Il saurait que faire … il savait toujours quoi faire …

Mais pourquoi … pourquoi était –elle animée de ce sentiment de rage et d’exclusion …
Elle avait parcourue des lieues par le passé pour retrouver telle ou telle personne dont une qu’elle aurait mieux fait de laisser dans le fossé mais peu importe on ne refait pas le passé, et là, à l’instant présent elle se sentait perdue..
Pourquoi hein …. ! Pourquoi lui dire d’attendre … son cœur de mère hurlait celui de sa fille … la revoir, alors qu’elle l’avait accompagné comme chaque soir dans la carriole avant de prendre route … la recouvrir et l’écouter lui parler de cet enfant à venir, de ces craintes et la rassurer une main posée sur ses rondeurs précieuses …
Tout lui passait par la tête … et imaginer sans savoir restait le plus grand ennemi pour sa santé mentale déjà bien malmenée …
Sa princesse, le bébé …. Et si … et si il arrivait plus vite que prévu .. et si .. et encore si ….

Se lever sans un mot … abattue bien plus par la nouvelle que par cette escarmouche … retrouver sa jument et se diriger vers la carriole contenant tous les effets de sa puce les mots de Théo résonnant encore dans sa tête … -Kah ne bouges pas de là, je te la ramène …

Grimper dans la charrette …
Silencieusement alors qu’elle hurlait de l’intérieur, elle rassemblait les quelques couvertures et le nécessaire pour sa puce … et, lorsqu’elle mit la main sur les lainages pour le bébé … elle les portait à son cœur … laissant ses muets sanglots s’écouler à l’abri des regards ..
Pour la première fois se sentir démunie devant une décision à prendre … plus la force d’obéir ou de désobéir, son instinct de mère voulait rejoindre sa fille, sa raison d’ épouse de laisser faire son père … de toute il avait choisi, sans doute pour de bonnes raisons, qu’elle devait rester là …

édit pour fautes et oubli.

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Eloa.

Elle se releva, sur ses avant bras et regarda autour d'elle, constatant qu'elle était bien seule. Le jour se levait déjà, les douleurs reprit le dessus et la fit se rallonger sur le sol. Elle essaya d'atteindre ses jambes, comme essayant de voir l'ampleur de ses blessures avant d'atteindre ses cuisses et les sentir chaudes. Les contractions se mirent à arriver plus fortement, la faisant réaliser qu'elle accouchait..

Paniquée, elle serrait son ventre, sa respiration devenait plus saccadée sous la peur qu'on ne la retrouve pas, et à l'idée de mettre seule au monde ce petit être. Elle n'y connaissait pas grand chose, sa mère devrait être la et l'accompagner. La jeune femme essayait de se glisser plus vers le chemin pour mieux se faire voir, la douleur la tiraillait de toute part, elle était affaiblie.
« C'est trop tôt » se disait elle.. et pourtant, les contractions devenu plus forte la faisait pousser d'elle même, son visage crispée et ses mains attrapant au sol des bouts de bois morts l'aidant à essayer de contrôler sa douleur. La jeune femme hurlait.

- Papa ! Maman ! Je suis la !
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Theophile

Ralentir un peu ...parce qu'on n'y voyait rien malgré la pleine lune et parce que pour avoir une infime chance de percevoir quoi que ce soit, il valait peut-être mieux abandonner la rapidité pour l'efficacité. Après s'être assuré que sa chef le rejoignait, il mit pied à terre à la lisière du bosquet et attendit qu'elle fasse de même. Il avait peut-être été un peu dur et direct avec Kah, il en avait pris conscience entretemps. Mais il ne tenait pas du tout à ce qu'il lui arrive quoi que ce soit, en ces moments où elle était plus que perturbée. Elle n'agissait plus que sous le coup de l'émotion alors que lui avait déjà froidement repris contrôle de lui même et fermé son coeur pour se concentrer sur son objectif : sauver une personne en danger.

Il se trouvait un peu dans le même état d'esprit que lors du "sauvetage" de la petite Ronea. A une exception près cependant : cette fois, c'est lui qui prendrait la tête des opérations. Personne ne lui dirait ce qu'il avait à faire. Et personne n'avait intérêt à se mettre en travers de son chemin non plus ... encore une raison de laisser Kah à l'écart. L'état d'esprit actuel de Theo ne lui aurait permis aucune erreur ni aucune initiative. Mieux valait dès lors éviter les situations délicates et de deux maux, choisir le moindre...

Quand Kassie le rejoignit, il lui fit signe de prendre sur la droite, le long de la lisière et de tendre l'oreille. Lui il prit sur la gauche, de façon à contourner le bosquet et à la retrouver de l'autre côté. Le jour commençait à se lever et si sa fille avait pu rejoindre les bois comme il le pensait, ils la retrouveraient plus facilement. Pour le moment il repoussait toute idée macabre, même si la grossesse avancée d'Eloa ne lui laissait que peu de possibilités de se défendre efficacement.
Il avançait d'un pas prudent, l'oreille aux aguets , les yeux fouillant les talus et les futaies alentours. Au loin, la silhouette de Kassie se découpait dans le jour naissant. La jeune femme semblait avoir maitrisé ses émotions et son attitude le soulagea. Kassie était une femme efficace et intelligente, elle le lui avait prouvé à plusieurs reprises et c'est sans doute ce qui avait permis leur amitié.

Soudain, des craquements de bois attirèrent l'attention de Theo, alors qu'un cri résonnait :

- Papa ! Maman ! Je suis la !

D'un bond, Theo franchit le fossé et fila sous les branches des pins. Il se redressa quelques pas plus loin, scrutant dans la direction d'où provenait l'appel. Déjà Kassie le dépassait en pointant un doigt vers une tache plus claire, au raz du sol....

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Kassie

Elle n'avait plus de raison de faire souffrir sa jument de la sorte à cavaler tres rapidement. L'heure etait aux recherches et pas des moindre, la fille de ses amis avait disparu d ela cariole lors du trajet.
Comment elle avait pu disparaitre sans laisser de trace. La nuit sombre et froide n'arrangeait en rien à la situation. Theo lui avait demandé de l'aide, etant sa chef de lance par consequent responsable de ses hommes, elle se devait de repondre favorablement à sa demande. Elle connaissait peu la jeune femme mais elle savait que celle ci devait avoir du caractere bien trempé et surtout de la volonté pure et dure pour s'embarquer dans son etat dans une armée. Ses parents avaient tout prevu à cet effet sauf un e chose qu'elle saute de la charriotte en route.

Des le commencement des recherches, Théo avait pris les renes , il lui demanda de partir sur la droite de la lisiere afin de proceder à la fouille. Ce n'est plus épée en main mais manche ce coup ci pour fouiller le moindre talus, le moindre buisson, la moindre facette des arbres, les grosses pierres...C'est alors qu'elle essaya de penser en femme enceinte qu'elle fut été à l'epoque, à la tristesse de ce jour sanglant ou elle avait perdu son bébé en Guyenne. C'est alors qu'elle se rappela que ce jour là elle n'avait pensé qu'à une chose proteger son enfant pas encore né et que les quelques forces qui lui restaient etaient pour lui.
Elle pressa le pas, elle avait remarqué de gros sapins lors de leur passage....Elle fit un signe à Théo au loin, ils n'avaient pas besoin de se parler parfois, en un regard ils savaient se comprendre...Le passé de cet homme et le sien se ressemblait un peu coté nuit sombre et voyage...

Toujours l'oreille attentive, le regard perçant tel un chat , des craquements se firent entendre , suivie d'une voix fragile....Papa ! Maman ! Je suis là !..Elle pressa le pas et vit une tache plus claire dans cette penombre.....THEO , THEO, elle est là .....THEO.....ta fille est ici....C'est en courant qu'elle se dirigea vers la petiote. Elle reclamait son pere et sa mere malheureusement elle n'aurait que son pere à ses cotés vu l'interdiction formelle que Kahh avait reçu en taverne vu son etat de santé...

C'est alors qu'elle s'agenouilla, prit la main de la future mere et lui suçurra avec des mots tendres et d'une voix tres douce, ne t'en fais pas ma belle, ton pere arrive, il va prendre soin de toi. Pourquoi l'avait elle tutoyé ? Enfin bref, elle n'allait pas lui en tenir rigueur vu la situation....

Elle releva sa tete pour voir ou il etait....Toujours caressant la main de la jeune femme pour la rassurée elle se mit à crier.......THEO , TA FILLE EST ICI EN VIE...DEPECHE TOI.....

Se baissant à nouveau vers la petiote...Ne fais pas de gestes brusques ma toute belle, dis nous ou tu as mal ?
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Kassandra du Champ Frisé Von Wittelsbach, Vicomtesse de Mehaine,

Eloa.

Elle entendait les bruits des chevaux, leurs hennissements et le bruit du fer sur le bois mort, galoper.
Était-ce ses parents qui la recherchait ? D'autres brigands ? La douleur la bloquait au sol, et elle poussait encore, sans savoir si ce qu'elle faisait était bon pour elle et le bébé. Sa mère devait être la, lui montrer comment faire mais au final, elle se retrouvait seule dans cette situation. Sa respiration devenait alors de plus en plus irrégulière, s'occupant l'esprit en repensant à cette assaut, qu'elle aurait du écouter son père et rester à l'intérieur..

Les chevaux approchait suite à ces faibles cris, la silhouette de la jeune femme ne lui semblait pas inconnue, la rassurant un moment quand une autre contraction la fit hurler à nouveau, crispée et se tenant le ventre. Elle ne fit même pas attention aux paroles de la femme chevauchant l'animal, qu'elle avait reconnue.

- Kassie ? Où ils sont.. Theo et Kahh.. dis moi qu'ils sont la..

Elle s'agenouilla près d'elle et la rassura lorsqu'elle lui confirma la présence de son père qui allait sans doute pas tarder à débarquer, avec sa mère pensa t'elle.
Il ne faudra pas longtemps pour le voir arriver, seul, sans sa mère..

- Papa !! Papa ! Enfin te voila.. Vient près de moi.. cherchant du regard sa mère, elle est où maman..

« Ne fais pas de gestes brusques ma toute belle, dis nous ou tu as mal ? »

La demoiselle releva faiblement sa houppelande, dévoilant les blessures sur ses mollets et ses cuisses avant d'ajouter :

- J'ai aussi .. perdu les eaux, je vais accoucher.. il faut que maman soit la aussi, je.. je sais pas comment on fais ça..

La jeune femme continuait de serrer son ventre, d'autres contractions plus costaud suivaient et la faisait hurler..
Fermant les yeux sous la douleur, son père arrivé enfin près d'elle lui prit l'autre main.

- Papa !! Il arrive.. le bébé.. j'ai peur..
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Theophile

Il avait compris. La fille, sa fille avait besoin de sa mère. La présence d'une femme expérimentée ne lui suffisait pas. Il se leva donc et rassura sa fille

Ne bouge pas et fais ce que te dis Kassie. Je vais chercher ta mère.

Les histoires de femmes, il n'y comprenait rien. Il avait réagit en père et en homme, sans penser une seule minute qu'il retrouverait sa fille en train d'accoucher. Il n'avait donc plus rien à faire auprès d'elle pour le moment.
Un coup d'oeil à Kassie pour la prier de faire le nécessaire ... et il fila rechercher la mère de sa fille...

Eloa.

"Ne bouge pas et fais ce que te dis Kassie. Je vais chercher ta mère."

La jeune femme paniquait, certes elle voulais sa mère près d'elle, mais elle ne supporterais pas de voir à nouveau son père partir. Et s'il ratait l'accouchement ? tout n'était plus que question de temps, et maintenant qu'il était là, il devait rester.
Elle voulu lui retenir son bras, le visage crispée et en sueur :

- Reste la ! Ne pars pas.. je ne veux pas, il va arriver.. Aide moi à le mettre au monde, tu sais comme j'ai peur en ce moment..

Dans son cri, une contraction plus violente et elle pleurait de douleurs.. papa..
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Theophile

Il ne comprendrait jamais rien aux femmes ... ni à la sienne, ni à sa fille, ni à aucune visiblement. Serrant les dents, il revint auprès d'Eloa, posa la main sur son ventre durçi par les contractions de l'enfantement. Puis il leva les yeux vers Kassie, rassuré d'avoir auprès de lui une femme d'expérience. Il fixa sa chef, regard acier dans les noisettes amies, lui exprimant ainsi tout la confiance qu'il avait en elle.

Dis-moi ce qu'il faut que je fasse ...

Même s'il le savait très bien, il ne voulait pas prendre en charge cette expérience purement féminine qu'il avait eu la chance de partager à plusieurs reprises. Eloa lui avait fait savoir qu'elle ne souhaitait pas qu'il soit présent auprès d'elle pour ce moment... mais le sort, la malchance ou tout simplement le hasard des rencontres en avait décidé autrement. Il s'efforcerait de rester discret tout en tentant de se rendre utile. En un instant il retrouva son calme et sa maîtrise, glissa sa main dans celle de sa fille et lui murmura d'un ton doux

Je t'autorise à martyriser cette main, si cela peut rendre les douleurs plus supportables ...

Alors, de l'autre main il tâta sa cuisse, s'assurant de la présence de sa gourde... et attendit la suite des événements, confiant.

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Eloa.

Elle les regardait tout deux, observant discrètement leurs gestes, sentant qu'ils étaient perturbés par la situation. Les contractions devenaient si forte qu'elle hurlait. Ses cris devaient se faire entendre loin.
Elle sentait la tête du bébé arriver, ses jambes la faisait tellement souffrir à cause des coups d'épée qu'elle eu peine à les relever pour se mettre en position afin d'aider à la délivrance du bébé.

Une autre contraction, plus sérieuse et violente que les autres la prit et lui fit griffer inconsciemment le bras de son père alors qu'elle hurlait encore, les yeux fermés et le visage crispé. Entre deux contractions, elle respirait comme sa mère lui avait appris et ensuite il fallait qu'elle bloque tout et repousser encore, ce qu'elle faisait difficilement vu son état.
A bout de force, la jeune femme commençait à paniquer, elle ne trouvait plus d'air, et elle enfonçait ses ongles sur la main de son père déjà bien martyrisée avant.

En sueur, épuisée elle ne trouvait plus la force de pousser et c'est dans le regard de son père qu'elle la cherchait.
Elle prit une grande bouffée d'air à l'arrivée de ce mal qui lui brûlait le ventre, le dos qu'elle n'arrivait même plus à situer. Elle dût encore souffler et respirer par saccade et elle mordait ses lèvres pour réussir à bloquer sa respiration et dans un élan qu'elle n'aurait pas imaginé, elle poussa de toutes ses forces et sentit quelque chose lui déchirer son intimité et glisser lentement. Elle se mit à hurler..

- Mamaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnnn !!!!!!! Ca fait mal !!!!

Elle laissait sa tête retomber, les yeux embrouillés..

- papaaaaaaa.. mam.. kassie..
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Kassie

Par Aristote, elle etait là à la demande du pere enfin le futur grand pere oh e tpuis mince, il lui avait demandé de l'aider en ses recherches, elle ne pouvait lui refuser se sentant un peu coupable de la situation mais aider une gamine à donner la vie alors çà c'etai t a dessus de ses competences non pas qu'elle ne sache pas le faire vu qu'elle l'avait vecu quatre accouchements mais elle avait le premier role ....
Et le Theo qui commence a vouloir partir a u loin , si elle avait pu le choper par le col et lui imposer de rester elle l'aurait fait mais pour la gamine elle se devait de rester calme dans cette situation mais le vent tourna et celui ci resta et parla à sa fille. De voir sa tete si blanche çà la faisait legerement sourire mais pensant à l'accouchement là par contre elle devait faire surement la meme tete.
Elle ramassa donc un bout de bois, dechira un morceau de sa houppelande entoura le morceau et le presenta à la petite en lui disant calmement de le mordre à chaques contractions et de pousser de suite apres.
Elle cherchai t du regard la besace qu e Kahh avait donné à Théo mais ne la trouva pas c'est alors que la gamine se laissa retomber et là Oh mon dieu des petits cris se firen t entendre. La brunette prit l'enfant en ses mains et les deposa sur la poitrine de la jeune mere...Felicitation Eloa vous avez une magnifique petite fille. Regard tourné vers THeo...Il lui faut une chambre, un medicastre et des vetements chauds pour toutes les deux.....Elle enleva sa cape et recouvrit la mere et l'enfant de celle ci.
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Kassandra du Champ Frisé Von Wittelsbach, Vicomtesse de Mehaine,

Etrange nuit

Eloa.

Kassie

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Theophile

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Theophile

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