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Au Beau Châtaignier

Thomas


Au numéro trente du Bourg Vieux, juste sur les rives du fleuve, il avait enfin trouvé le local qu'il cherchait pour installer son échoppe de menuisier ébeniste et charpentier.

Avant même de mettre en place bois et outils, il avait lui même posé un parquet de merisier ciré et lambrissé les murs de lattes de pin silvestre, ce qui donnait une allure de beau salon, plutôt que d'atelier, à son échoppe.

Thomas avait fait venir de Germanie une de ces scies dont le mécanisme était mû par une roue, elle même mue par le courant d'une rivière. Le débit du fleuve à cet endroit était suffisament fort pour faire tourner la roue sans devoir faire un quelconque aménagement supplémentaire, aussi était il bien disposé à s'en servir.

Après trois jours de dur labeur, aidé par les deux gaillards envoyés avec la machine, ils étaient venu à bout de l'installation de toute la machinerie, aussi son échoppe était désormais prête à recevoir son grand établi de bois dur, ses outils et tout son bois d'essences aussi variées que de grandeurs différentes. Son atelier était désormais prèt à recevoir ses clients, propre et parfaitement rangé.



Sur la devanture, Thomas avait mis en place une affiche indiquant les prix courants.



Tout était désormais prêt pour recevoir de futurs clients!

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Thomas


Même un dimanche matin, habituellement consacré pour Thomas aux offices mais le curé se trouvait en cure, justement, aussi travaillait il dans son atelier.

Il désirait faire un cadeau á Lelouna, qui approchait de son premier anniversaise, aussi avait il passé une partie de la semaine à scupter, puis poncer les diverses pièces qui composaient un cheval à bascule.

En ce dimanche, il réalisait le montage des diverses pièces puis le traitement final à la cire chaude.

Les pattes du cheval une fois montées, collées et correctement mises en place, il présenta les pièces formant la bascule, marqua à la pointe sèche l'emplacement des chevilles de bois dur qui devaient fixer le cheval à la bascule, puis perça les orifices avec une chignole armée d'un foret du bon calibre.

Une fois fait, il appliqua de la colle animale chaude sur les chevilles, mit en place les pièces de la bascule en les frappant doucement avec une mailloche ronde, veillant à ne pas laisser de marques.

Il suivit le même processus pour monter ensemble les dverses pièces formant la tête, veillant à ne pas laisser de résidus de colle.

La tête montée, il la fixa au corps du cheval par quatre chevilles de gros calibre, s'assurant ainsi qu'elle ne se détacherait pas. Le cheval était désormais totalement monté et collé.

Dans un vieux pot de terre cuite, il mit la cire d'abeilles pure à fondre dans un bain d'alcohol de grain pur, qui permettait la dissolution très rapide de la cire solide, dissolvait celle ci puis, par évaporation, disparaissait totalement de la pièce, une fois la cire appliquée au pinceau , ne laissant qu'une fine pellicule de cire sur la pièce, imprégnant totalement les fibres superficielles du bois.

Une fois le mélange de cire et alcohol bien chahd et la cire entièrement dissoute, il prit un pinceau plat fait de poils de martre assez large et commença à appliquer le mélange de cire et d'alcohol.

Il ne voulait pas utiliser un autre traitement, car le cheval à bascule allait appartenir à une petite fille de moins d'un an, qui pourrait facilement y porter la bouche. L'alcohol disparaissait entièrement et la cire n'était pas du tout toxique, ce qui lui convenait à merveille.

Le cheval une fois complètement traité, il ferma l'atelier et partit déjeuner, laissant pour l'après midi le ponçage léger du cheval et la deuxiemme couche de cire.

Quand il revint, après déjeuner, il prit une pièce de galuchat à grains fins, et ponça légèrement tout la finition de cire. Une deuxiemme couche de cire diluée à l'alcohol lui succéda, pour finir, une fois son travail parfaitement sec, par faire sortir la patine de la cire avec une peau de mouton.

Le cheval à bascule était enfin prêt et fini.



Un coup de balai à tout l'atelier mit fin à son travail alors que l'angélus du soir sonnait au clocher de la cathédrale.

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Thomas


Faute de plus de commandes, Thomas travaillait ce matin là à construire 2 armoires à double corps, suffisament étroites pour être placées dans chacune des chambres de la roulotte.

Le travail, quelque peu machinal, avançait très vite, grâce à la grande scie, aussi, dès que toutes les pièces furent coupées aux bonnes longueurs, il commença à monter l'ossature des deux meubles, ne fixant pas les parties hautes des meubles.

Une fois le travail fini, il avait devant lui les deux structures des amoires, qu'il devait maintenant rainurer avec le rabot à feuillure, pour permettre aux panneaux des meubles venir se loger dans la rainure, sans besoin d'autre forme de fixation.

Toutes les rainures faites, il rainura les diverses planches qui allaient former les panneaux, pour les joindre les unes aux autres, ne nécéssitant qu'un simple collage à la colle animale pour rendre le jointoyage des planches ferme et solide, obtenant ainsi des panneaux aux bonnes dimensions, qu'il n'avait plus qu'à raboter les chants pour affiner ceux ci et leur permettre de coulisser dans les rainures de l'ossature.

Quand l'angélus de midi sonna, il avait fabriqué et monté, en outre du corps des armoires, les portes avec leur ouvroir, les hauts et bas des armoires en merisier massif avec leurs moûlures décoratives, et huit pieds sculptés du même bois.

Il quitta alors l'atelier, ne laissant pour l'après midi que le ponçage, la teinture et le vernissage à la térebenthine de Venise.

Bien avant l'angélus du soir, il avait fini entièrement les deux armoires, qui étaient désormais teintées à la cochenille des Canaries, puis achevées avec quatre couches de terebenthine de Venise.

Elles attendaient désormais dans le séchoir, à l'abri de la poussière de l'atelier, le séchage final du vernis, qui allait mettre environ deux jours à sécher.



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Charly



Charly se promenait, sa redingote de juge de Provence posée sur les épaules.

Il vaguait, comme on dit.

Il avait décidé de passer un peu plus de temps en sa ville, car elle lui manquait.

Depuis qu'il s'était lancé dans la politique comtale, l'actuel juge n'en finissait plus ses journées.

Parfois l'affaire Santi, ensuite l'affaire Santi, puis une autre affaire Santi...que de travail !

Il devait respirer, se ressourcer, s'innover, se trimbaler, se ressourcer encore puisque je l'ai déja dit.


Ah...une boutique d'artisan ! Tiens donc. Je m'en vais de ce pas aller la visiter.

Charly ouvre la porte.

Ding-dong ! Bonjorn ! Y'a quelqu'un ?

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Thomas


Thomas travaillait ce jour là à un système permettant qu'une porte se referme seule.

Il avait d'abord essayé avec un ressort simple, fabriqué par son ami Herrick, fixé et à la porte et au chambranle, mais le ressort étant sans doute trop puissant et claquait à toute volée la porte quand elle revenait vers le chambranle.

Il était en train de démonter tout le système quand un homme inconnu pénetra dans l'échoppe, faisant tinter la sonette.


Ding-dong ! Bonjorn ! Y'a quelqu'un ?

Le blond descendit de son escabeau, posa ses outils, dépoussiéra quelque peu sa tenue et s'en alla vers l'avant-boutique, qu'il avait transformé en une sorte de boutique, présentant les divers ouvrages et meubles, réalisés de sa main.

Bonjorn messire, que puis je pour vous?


Devant lui se tenait un homme inconnu, de taille moyenne, au cheveux noirs et sogneusement vêtu, sans doute un des notables de la ville.



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Charly



Charly releva son menton, parce que ça l'énervait qu'on ne le reconnût point.

Il faisait ce qu'il pouvait pour cela, mais bon...tout le monde aimait Charly.

Du moins le pensait-il.

Et donc tout le monde se devait de le connaître.


Bonjorn. Je suis...hem...je suis l'Honorable Honneur de Provence, le très connu Juge Charly Zagrebcki...hem...hem...

Je viens ici, cher artisan de la noble et belle ville d'Arles, pour vous commander un tableau...hem...non, pas un tableau...un escabeau...hem...non bon dia !...pas un escabeau...un truc pointu...pointu comme...hem...un truc en bois que l'on porte comme arme ! Oui voila ! C'est cela !

Je viens vous commander un truc en bois que l'on peut utiliser comme arme, ou alors quand on marche pour s'appuyer dessus...

Je ne me souviens plus du nom en François de Provence, ni en Provençal, car je vais vous avouer que le Français de Provence n'est point ma langue maternelle.

J'ai en effet été élevé par des loups qui eux m'avaient volé à mes parents, qui eux m'avaient volé à des brigands, qui eux m'avaient trouvé au fond de quelque douve, qui elle m'avait trouvé dans un bon fond.

C'est ce qu'on dit de moi : que j'ai bon fond, d'ailleurs.


Puis, regardant l'artisan de biais :

Mais...ne m'éloignez point du sujet principal qui nous préoccupe voyons...

Je veux vous acheter donc le truc en bois qu'on porte comme arme.

Mais un spécial que je voudrais...

Vous pouvez m'en faire un spécial ?

Je suis prêt à payer, bien sûr ! Voilà ma bourse !


Il pose une bourse grande ouverte sur une table qui passait par-là.

Je vous en offre une cinquantaine d'écus, si vous me faites ce truc spécial !

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Thomas




Boundiou l'ostrogoth! Pensa le blond, après avoir entendu les ''explications'' de l'homme. Ce n'est pas dans un tribunal, qu'il devrait siéger, mais das un asile de fous!!!

Malgré tout, il se retint de dire ce qu'il pensait à haute voix, ne voulant nullement finir devant pareil juge, et pour outrage à magistrat, qui plus est...

Si c'est un piquet de vigne, que vous voulez, je peux vous le faire un en dix petites minutes, et il ne vous en coûtera que dix écus, pareil pour une épée en bois...

Il serait bien capable de la porter en pleine rue, ce ouisititi!!
Pensa t'il à nouveau, en retenant un éclat de rire.

Si c'est autre chose que vous cherchez, j'avoue que j'ai quelque mal à comprendre vos explications... Il vous faudra le définir plus clairement, messire le juge.







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Charly



Charly tourne la tête et analyse la boutique.

Son regard s'arrête un instant, puis deux instants, sur un manche.


Là ! C'est ça que je veux ! Le truc là...

Mais...pas celui-la...un autre...un autre que je veux vous faire sculpter pour l'offrir à quelqu'un !

Avec des...euh...vous pourriez m'en sculpter un beau ?

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Thomas


Thomas se grattait doucement la tête, en regardant le bonhomme.

C'est un manche, que vous voulez, et vous le voulez sculpté, parfait!

Repassez dans deux jours, et je l'aurai fait! Un beau manche sculpté vous coûtera 50 écus, à cause du temps de travail.

Une fois cela dit, il raccompagna le magistrat vers la porte, ne voulant pas laisser pareil pesonnage seul dans sa boutique, et s'en retourna au travail.



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Charly



Charly se secoua.

Ah mais non, c'est un peu court, mon cher artisan de la ville !

J'ai dit que je voulais un manche, parfait.

Mais ce n'est pas assez !

Je dois préciser quelques choses qui ont leur importance.

D'abord, c'est un manche pour offrir.

Je compte l'offrir à ma Fiancée. Elle le portera comme arme, ou comme gourdin, ou encore pour s'aider lorsqu'Elle voyagera !

Je veux donc un manche...pour femme !

Ensuite...les sculptures...

Je veux en haut un pont gravé. Ce sera le pont des soupirs, en allusion finaude à la belle Venise !

Ensuite, sur le devant, une licorne, de face. Elle doit regarder un soleil éclatant. C'est un autre signe, bien sûr.

Et puis en bas, presque tout en bas, je veux...


Charly devint sérieux, un court instant.

...je veux une petite croix. Dont les bords seront arrondis. Et en son centre, un Calice. Et creusez donc la croix en double, ainsi les bords seront bien arrondis. Et légèrement creux : quand on passe le doigt, on doit sentir la croix, même les yeux fermés.

Et autour de la croix, paissant comme un agneau, mettez donc un agneau...

Voila, Messire l'artisan.

Ah non...j'oubliais...

Baguez donc la circonférence de ce manche, avec une bague d'airain, si vous en disposez.

Et cerclez-y...ceci.


Il pose sur la même table que tout à l'heure une espèce de petit rubis.

Gravez-y un M, et gravez-y un C.

Entrelacés, bien sûr.


Il regarde l'artisan avec fougue.

Est-ce à votre portée, Seigneur ?

Si oui, faites-le moi. Et je vous paierai.

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Thomas


Thomas commençait à avoir la tête qui tournait, avec toutes ces explications saugrenues, aussi décida t'il d'éluder le client et de refuser tout bonnement la commande...

Messire, je crains que je ne suis point l'homme qu'il vous faut, car je n'ai ni le temps, ni même l'outillage nécéssaire à pareille oeuvre.

C'était naturellement un mensonge, car il avait fort peu de commandes en attente, et tout l'outillage dont il pouvait avoir besoin, mais ce qu'il ne voulait en aucun cas, c'était d'avoir pareil client constament sur le paletot, perdant heure sur heure en discussions pompeuses et grandiloquentes qui n'aboutiraient à rien, car il était bien capable de changer quarante fois d'idées, l'animal!


Je suis navré, mais je me dois de vous demander d'aller voir quelqcun d'autre, un sclupteur fairait sans doute votre affaire, mais je n'en connais hélas aucun. Bonne journée, et bonjour chez vous!

Après quoi, il se dirigea vers la porte, coupant court à toute possible conversation ultérieure qui ne serait, une fois de plus, qu'en pure perte, mit son client sur le pas de la porte, et veilla à refermer celle ci à double tour.

Après quoi, il retira ses habits de travail, sortit par derrière, et s'en fût boire un verre en une taverne proche, il en avait grandement besoin...


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Thomas


[Le retour d'Italie.]

La fabrication du mobilier de leur nouveau mas occupait passablement le blond, en outre de la fabrication du cadeau de Noël qu'il comptait offrir à sa douce Mary, aussi, depuis leur retour d'Italie, le blond passait de nombreuses heures dans son échoppe à scier, jointoyer, coller, monter et vernir.

Il ne la quittait que, lorsque l'angélus de midi sonnait au clocher de la cathédrale, se permettant une escapade d'une courte demie heure dans l'une des tavernes du quartier, pour un déjeuner pris sur le pouce, et,, le soir venu, lorsque le même clocher appelait les fidèles au vêpres.

Tout le reste du temps était dédié au travail, et rien qu'au travail!

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Thomas


[le mobilier du mas.]

Pour l'aider dans ses différentes tâches, Thomas avait engagé un commis, le jeune Panisse,
grand garçon dégingandé d'une quatorzaine d'années, fils de paysans de la région, à qui il payait un modeste salaire, en plus de lui enseigner la charpente, en échange de ses services.

Malgré tout, le blond n'était pas du toutr certain d'avoir fait une bonne affaire en l'engageant, car ledit Panisse s'était avéré à moitié retardé mental, plas plus futé qu'un tas de briques, et aussi remuant qu'une tortue morte...

Ô Panisse, tu t'actives, macadiou??? Sans ça on ne va jamais finir cette commande à temps!!!!!!!!

Le blond et le garçon travaillaient à la construction d'une petite barque pour un armateur de pêche de Marseille, un de ces pointus comme on en voyait tant dans les ports du Mare Nostrum.

En outre, en sus de cette commande, il y avait encore le mobilier du mas à finir de construire. L'échoppe, en ces temps ci, bouillait d'activité.






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--Panisse




Ô Panisse, tu t'actives, macadiou??? Sans ça on ne va jamais finir cette commande à temps!!!!!!!!


Ah, il y avait des jours où il ne faisait pas bon bailler aux corneilles dans l'échoppe de Mestre Thomas... le travail lui sortait parfois par les oreilles, à lui, la tête ballon de foire, toujours en train de rêvasser.

Hé, c'est qu'il n'était pas toujours aisé d'avoir quatorze ans, d'avoir la figure couverte de boutons, de la testosterone qui lui coulait su nez chaque fois qu'il pressait dessus, des oreilles en éventail, et d'avoir la tête pleine de rêves...

Ah, les rêves, quel bonheur que de rêver... En rêves, la jolie soubrette de l'auberge voisine, âgée d'à peine deux ans de plus que lui, ne repoussait plus ses avances à cause de sa figure couverte de boutons ou ses oreilles façon feuille de chou! En rêves, il avait déja acheté son petit pointu, et pouvait la promener, les dimanches, sur les étangs de la région. En rêves... Oyayaye les rêves!

Ah c'est qu'elle le tourmentait méchament, la petite Suzon, avec ses rondeurs de jeune fille en fleur, au point de ne pas en dormir la nuit!!

Mais elle allait voir ce qu'elle allait voir!! Quand il aurait économisé assez d'argent sur son salaire pour s'offrir un beau pointu tout blanc!!

Il allait pouvoir se balader en costume clair et canotier de paille sur la tête, et elle, la belle Suzon, allait en baver d'envi!!

Misère, Panisse, tu redescend sur terre, oui??? Et tu m'as scié cette piece trop courte... Ça va pas, toi, hein!! Mais qu'as tu dans la tête, boundiou??

Oyayaye, qu'est qu'il avait encore fait? Tout ça, c'était à cause d'elle... Ah les femmes!!!

J'vais y r'faire, mestre...
Ajouta t'il à voix basse alors que l'angélus de midi sonnait. Son tourment n'allait pas tarder à leur amener leur repas...
Thomas


J'vais y r'faire, mestre...

Le blond commençait à fatiguer des multiples bourdes du garçon. Il faut dire qu'il n'arrètait pas de tout faire de travers. Mais, malgré tout, il était doté d'un bon coeur, et comptait bien finir par réussir à lui enseigner tout ce qu'il savait, quitte à le lui carrer dans la cervelle à coups de pieds au derrière.

Ah non, mon petit Panisse!! Que t'ais je dit cent fois que tu dois faire en prenant les mesures?? Note les, macaïre!!!!! Si tu les as notées, tu couperas juste...

Sans trop d'espoir sur la portée réelle de ses enseignements, Thomas força le jeunot à lui tourner le dos, et lui appliqua un coup de pied dans le bas du dos.

Comme ça, tu n'oublieras pas, macadiou!!

Juste à cet instant, alors que midi sonnait au clocher de la cathédrale, la porte tinta et la petite Suzon, la jeune servante de l'auberge voisine, leur apporta leur repas, aujourd'hui une grosse soupe au choux, et une portion de daube avec sa garniture de légumes, un riz au lait pour le dessert, un fromage gras et une bouteille de vin blanc coupé d'eau.

En voyant le coup d'oeil langoureux d'amoureux transi que son commis posa sur la soubrette, le blond éclata de rire.

Dis donc, commis, tu ne serais pas amoureux de la jolie Suzon, pasr hasard...?

Ensuite, il tira une pièce de monnaie de sa poche et la tendit à la jeune fille, riant encore.

On dirait que tu fais tourner bourri mon commis, Suzon! Ce matin, il ne fait rien qui vaille...

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