Petitemary03
[Première visite]
Voilà maintenant plus dun que Mary avait rencontré Thomas.
Sortant dun lourd deuil, ils sont dabord devenus amis, avant de souvrir lun à lautre, et donc de devenir un couple.
La petite Lélouna, au milieu, est bien heureuse de voir son poupa et sa maman réunis, après tout, elle a toujours connu Thomas, et le considère comme son papa, même si il ne lest pas.
Alors quils étaient partis en Italie, pour acheter un bateau, Thomas avait pris les devants pour rechercher une maison digne de ce nom, un toit commun pour y abriter la toute nouvelle petite famille.
Bien quils avaient eut la chance de voir des croquis, représentant le mas trouvé par lavoué, engagé par Thomas, Mary ne tenait plus, elle voulait voir cela de ses propres yeux.
Il avait fallu près de quarante huit heures, pour revenir dItalie, le voyage navait vraiment pas été de bon repos pour la blondinette, malade comme un chien à bord de ce que Thomas avait nommé lAguieloun, nom au passage que Mary affectionne particulièrement.
Il navait cessé de lui dire quelle avait le mal de mer et que ce nétait pas grave, que tout marin digne de ce nom souffrait de ce mal.
Mais, ce nétait pas lui qui vomissait ces repas ! Elle navait profité du voyage quaux moments où elle se retrouvait dans ses bras, comme si son soutien physique empêchait le bateau de tanguer. Peut être était ce lamour qui faisait son effet.
Enfin bref, il était temps pour tous de reposer les pieds sur la terre ferme, et sans vraiment polémiquer pendant des heures, ils sétaient bien entendu mis daccord pour que la première chose faite à Arles serait daller voir le mas présentement acheté.
Il se trouvait à lentrée ou à la sortie dArles, tout dépend du sens de la marche en fait, il fallait sortir du village, mais sans vraiment être trop loin de tout.
Trouver un juste milieu quoi, Mary avait eut lhabitude depuis de nombreuses années maintenant, de vivre loin de tout, dans les bois.
Cela devait changer, un peu du moins, parce que même si elle aimait plus que tout cet homme qui partageait maintenant sa vie, elle ne sinstallerait pas pour autant en plein centre dun village.
Le mas se nomme Mas de la Palunette, et est situé au lieu dit de Goudègues, sur la commune de Mounes, à Arles.
La superficie intérieure se décompose en quatre étages, d'environ trois perches carrées par étage.
Le sous sol abrite une cave, en plus d'une remise à bois, d'un fumoir/saloir et d'une pièce servant au rangement
Le rez de chaussée se divise en deux. À destre de la cour, une étable pour une dizaine d'animaux divers de labour, bufs et chevaux. Et à senestre, une grande pièce servant de cuisine dotée d'une immense cheminée.
Le premier étage est, quant à lui, subdivisé en trois chambres de tailles diverses.
Finalement, le dernier étage, d'un seul tenant, abrite le fenil.
Ca cétait la description que le notaire avait donné dans son courrier, et franchement, il avait attiré lattention de la blonde.
Or, quand ils arrivèrent enfin sur les lieux, un immense sourire safficha sur ce doux visage, elle regarda Thomas, droit dans les yeux et pressa sa main en signe de woawwwwwwww.
Elle avait le cur heureux, cétait un endroit idyllique et rien que le jardin lui donnait lenvie de continuer la visite.
Lélouna avait fini par lâcher la main de sa mère pour sauter et courir partout.
La petite avait donc elle aussi une envie de poser ses besaces ici.
Bien quils aient quittés le navire depuis plus de deux heures maintenant et que Mary se sentait très heureuse, elle avait du mal à oublier les tortillements dans son estomac. Ne voulant pas inquiéter Thomas, elle ne disait rien, marchant à ses côtés, comme absorbée par ce quelle voyait, elle essayait de ne pas y penser.
Alors que leurs bottes étaient légèrement crottées de terre, et que leurs visages ressemblaient à des tomates mures, la clef de la porte dentrée grinça un tantinet et tout trois rentrèrent à lintérieur.
Comme ébahie par les lieux, Mary nen revenait pas, la cheminée était immense et on pouvait largement y installer de confortables fauteuils justes devant sans devoir tout chambouler.
Jadore jadore ! dit elle dans un murmure, telle une petite fille découvrant une poupée de chiffon.
Elle était partagée entre la fatigue et lexcitation de la visite, plutôt affaiblit, elle ne pu sempêcher de sassoir un instant, sur le rebord dune fenêtre, elle ne quitta pas des yeux ce quelle voyait.
Ny croyant pas, elle ne cessait de sourire : cest vraiment beau ici ? Quest ce que tu en penses chéri ? son visage, cerné mais illuminé le contemplait amoureusement.
"La richesse de l'homme est dans son cur. C'est dans son cur qu'il est le roi du monde. Vivre n'exige pas la possession de tant de choses."
Giono (Jean)
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Voilà maintenant plus dun que Mary avait rencontré Thomas.
Sortant dun lourd deuil, ils sont dabord devenus amis, avant de souvrir lun à lautre, et donc de devenir un couple.
La petite Lélouna, au milieu, est bien heureuse de voir son poupa et sa maman réunis, après tout, elle a toujours connu Thomas, et le considère comme son papa, même si il ne lest pas.
Alors quils étaient partis en Italie, pour acheter un bateau, Thomas avait pris les devants pour rechercher une maison digne de ce nom, un toit commun pour y abriter la toute nouvelle petite famille.
Bien quils avaient eut la chance de voir des croquis, représentant le mas trouvé par lavoué, engagé par Thomas, Mary ne tenait plus, elle voulait voir cela de ses propres yeux.
Il avait fallu près de quarante huit heures, pour revenir dItalie, le voyage navait vraiment pas été de bon repos pour la blondinette, malade comme un chien à bord de ce que Thomas avait nommé lAguieloun, nom au passage que Mary affectionne particulièrement.
Il navait cessé de lui dire quelle avait le mal de mer et que ce nétait pas grave, que tout marin digne de ce nom souffrait de ce mal.
Mais, ce nétait pas lui qui vomissait ces repas ! Elle navait profité du voyage quaux moments où elle se retrouvait dans ses bras, comme si son soutien physique empêchait le bateau de tanguer. Peut être était ce lamour qui faisait son effet.
Enfin bref, il était temps pour tous de reposer les pieds sur la terre ferme, et sans vraiment polémiquer pendant des heures, ils sétaient bien entendu mis daccord pour que la première chose faite à Arles serait daller voir le mas présentement acheté.
Il se trouvait à lentrée ou à la sortie dArles, tout dépend du sens de la marche en fait, il fallait sortir du village, mais sans vraiment être trop loin de tout.
Trouver un juste milieu quoi, Mary avait eut lhabitude depuis de nombreuses années maintenant, de vivre loin de tout, dans les bois.
Cela devait changer, un peu du moins, parce que même si elle aimait plus que tout cet homme qui partageait maintenant sa vie, elle ne sinstallerait pas pour autant en plein centre dun village.
Le mas se nomme Mas de la Palunette, et est situé au lieu dit de Goudègues, sur la commune de Mounes, à Arles.
La superficie intérieure se décompose en quatre étages, d'environ trois perches carrées par étage.
Le sous sol abrite une cave, en plus d'une remise à bois, d'un fumoir/saloir et d'une pièce servant au rangement
Le rez de chaussée se divise en deux. À destre de la cour, une étable pour une dizaine d'animaux divers de labour, bufs et chevaux. Et à senestre, une grande pièce servant de cuisine dotée d'une immense cheminée.
Le premier étage est, quant à lui, subdivisé en trois chambres de tailles diverses.
Finalement, le dernier étage, d'un seul tenant, abrite le fenil.
Ca cétait la description que le notaire avait donné dans son courrier, et franchement, il avait attiré lattention de la blonde.
Or, quand ils arrivèrent enfin sur les lieux, un immense sourire safficha sur ce doux visage, elle regarda Thomas, droit dans les yeux et pressa sa main en signe de woawwwwwwww.
Elle avait le cur heureux, cétait un endroit idyllique et rien que le jardin lui donnait lenvie de continuer la visite.
Lélouna avait fini par lâcher la main de sa mère pour sauter et courir partout.
La petite avait donc elle aussi une envie de poser ses besaces ici.
Bien quils aient quittés le navire depuis plus de deux heures maintenant et que Mary se sentait très heureuse, elle avait du mal à oublier les tortillements dans son estomac. Ne voulant pas inquiéter Thomas, elle ne disait rien, marchant à ses côtés, comme absorbée par ce quelle voyait, elle essayait de ne pas y penser.
Alors que leurs bottes étaient légèrement crottées de terre, et que leurs visages ressemblaient à des tomates mures, la clef de la porte dentrée grinça un tantinet et tout trois rentrèrent à lintérieur.
Comme ébahie par les lieux, Mary nen revenait pas, la cheminée était immense et on pouvait largement y installer de confortables fauteuils justes devant sans devoir tout chambouler.
Jadore jadore ! dit elle dans un murmure, telle une petite fille découvrant une poupée de chiffon.
Elle était partagée entre la fatigue et lexcitation de la visite, plutôt affaiblit, elle ne pu sempêcher de sassoir un instant, sur le rebord dune fenêtre, elle ne quitta pas des yeux ce quelle voyait.
Ny croyant pas, elle ne cessait de sourire : cest vraiment beau ici ? Quest ce que tu en penses chéri ? son visage, cerné mais illuminé le contemplait amoureusement.
"La richesse de l'homme est dans son cur. C'est dans son cur qu'il est le roi du monde. Vivre n'exige pas la possession de tant de choses."
Giono (Jean)
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