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Le mas de la Palunette

Petitemary03
[Première visite]

Voilà maintenant plus d’un que Mary avait rencontré Thomas.
Sortant d’un lourd deuil, ils sont d’abord devenus amis, avant de s’ouvrir l’un à l’autre, et donc de devenir un couple.

La petite Lélouna, au milieu, est bien heureuse de voir son poupa et sa maman réunis, après tout, elle a toujours connu Thomas, et le considère comme son papa, même si il ne l’est pas.

Alors qu’ils étaient partis en Italie, pour acheter un bateau, Thomas avait pris les devants pour rechercher une maison digne de ce nom, un toit commun pour y abriter la toute nouvelle petite famille.
Bien qu’ils avaient eut la chance de voir des croquis, représentant le mas trouvé par l’avoué, engagé par Thomas, Mary ne tenait plus, elle voulait voir cela de ses propres yeux.

Il avait fallu près de quarante huit heures, pour revenir d’Italie, le voyage n’avait vraiment pas été de bon repos pour la blondinette, malade comme un chien à bord de ce que Thomas avait nommé l’Aguieloun, nom au passage que Mary affectionne particulièrement.

Il n’avait cessé de lui dire qu’elle avait le mal de mer et que ce n’était pas grave, que tout marin digne de ce nom souffrait de ce mal.
Mais, ce n’était pas lui qui vomissait ces repas ! Elle n’avait profité du voyage qu’aux moments où elle se retrouvait dans ses bras, comme si son soutien physique empêchait le bateau de tanguer. Peut être était ce l’amour qui faisait son effet.

Enfin bref, il était temps pour tous de reposer les pieds sur la terre ferme, et sans vraiment polémiquer pendant des heures, ils s’étaient bien entendu mis d’accord pour que la première chose faite à Arles serait d’aller voir le mas présentement acheté.



Il se trouvait à l’entrée ou à la sortie d’Arles, tout dépend du sens de la marche en fait, il fallait sortir du village, mais sans vraiment être trop loin de tout.
Trouver un juste milieu quoi, Mary avait eut l’habitude depuis de nombreuses années maintenant, de vivre loin de tout, dans les bois.
Cela devait changer, un peu du moins, parce que même si elle aimait plus que tout cet homme qui partageait maintenant sa vie, elle ne s’installerait pas pour autant en plein centre d’un village.

Le mas se nomme Mas de la Palunette, et est situé au lieu dit de Goudègues, sur la commune de Mounes, à Arles.

La superficie intérieure se décompose en quatre étages, d'environ trois perches carrées par étage.

Le sous sol abrite une cave, en plus d'une remise à bois, d'un fumoir/saloir et d'une pièce servant au rangement

Le rez de chaussée se divise en deux. À destre de la cour, une étable pour une dizaine d'animaux divers de labour, bœufs et chevaux. Et à senestre, une grande pièce servant de cuisine dotée d'une immense cheminée.

Le premier étage est, quant à lui, subdivisé en trois chambres de tailles diverses.

Finalement, le dernier étage, d'un seul tenant, abrite le fenil.


Ca c’était la description que le notaire avait donné dans son courrier, et franchement, il avait attiré l’attention de la blonde.

Or, quand ils arrivèrent enfin sur les lieux, un immense sourire s’afficha sur ce doux visage, elle regarda Thomas, droit dans les yeux et pressa sa main en signe de woawwwwwwww.

Elle avait le cœur heureux, c’était un endroit idyllique et rien que le jardin lui donnait l’envie de continuer la visite.

Lélouna avait fini par lâcher la main de sa mère pour sauter et courir partout.
La petite avait donc elle aussi une envie de poser ses besaces ici.

Bien qu’ils aient quittés le navire depuis plus de deux heures maintenant et que Mary se sentait très heureuse, elle avait du mal à oublier les tortillements dans son estomac. Ne voulant pas inquiéter Thomas, elle ne disait rien, marchant à ses côtés, comme absorbée par ce qu’elle voyait, elle essayait de ne pas y penser.

Alors que leurs bottes étaient légèrement crottées de terre, et que leurs visages ressemblaient à des tomates mures, la clef de la porte d’entrée grinça un tantinet et tout trois rentrèrent à l’intérieur.

Comme ébahie par les lieux, Mary n’en revenait pas, la cheminée était immense et on pouvait largement y installer de confortables fauteuils justes devant sans devoir tout chambouler.


J’adore j’adore ! dit elle dans un murmure, telle une petite fille découvrant une poupée de chiffon.

Elle était partagée entre la fatigue et l’excitation de la visite, plutôt affaiblit, elle ne pu s’empêcher de s’assoir un instant, sur le rebord d’une fenêtre, elle ne quitta pas des yeux ce qu’elle voyait.

N’y croyant pas, elle ne cessait de sourire :
c’est vraiment beau ici ? Qu’est ce que tu en penses chéri ? son visage, cerné mais illuminé le contemplait amoureusement.






"La richesse de l'homme est dans son cœur. C'est dans son cœur qu'il est le roi du monde. Vivre n'exige pas la possession de tant de choses."
Giono (Jean)

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Thomas


[Découverte du mas de la Palunette]

À peine de retour en Arles, une fois l'une des charettes déchargées du bateau et attelée à l'un des percherons, Mary, la petite Lélouna et lui avaient quitté la ville par la route de Fontvielle pour aller à la découverte de leur nouveau mas.

Pendant ce temps, dans le port d'Arles, une équipe de débardeurs déchargaient L'Aguieloun.

Arrivés au lieu dit de Goudègues, suffisament loin d'Arles pour leur permettre de profiter de leur intimité, mais suffisament proches pour que leurs allers et retours ne soient pas trop longs, ils y découvrirent une petite habitation et un grand jardin, un très grand jardin!

Le jardin, malgré les rigeurs d'un décembre froid, semblait absolument magnifique. Un peu à l'abandon, certes, après deux ans sans le moindre soin, mais malgré tout magnifique, les orangers et citronniers du verger exhalaient leur doux parfum, quelques mimosas dispersés présentaient déja les boutons prometteurs de leur somptueuse floraison, et tous les arbres et arbustes, disposés ça et là, sans ordre précis, comme si le vent lui même les avaient semé, donnaient l'impression d'un oasis de verdure et d'ombre au millieu du désert de garrigue qui les entouraient.

Le blond pensait aux jeux à venir de Lélouna, et souriait de toutes ses dents: Ce qu'elle allait pouvoir en faire des parties de cache-cache, de marelle, de chat perché et tant d'autres. Elle avait désormais tout un univers rien que pour jouer et grandir!

C’est vraiment beau ici ? Qu’est ce que tu en penses chéri ?

Il ne répondit pas tout de suite, fondant l'azur de son regard avec l'émeraude de celui de Mary, il l'attira à lui, l'enlaça et déposa un fougueux baiser sur ses lèvres.

J'en dis, amour, qu'on va devoir travailler comme des nègres pour mettre ce jardin en ordre, mais que, rien que tel quel, c'est magnifique!

Après quoi il se détacha doucement d'elle, tenant néanmoins sa main dans la sienne, il fouilla dans sa poche droite et en sortit une grosse clef, un peu rouillée, et, la main de Mary dans la sienne, il s'approcha de la porte du mas.

Avant de l'ouvrir, leurs regards se fondirent à nouveau, Thomas prit la main droite de Mary dans la sienne, y mit la clef, et tous deux, ensemble, firent jouer la grosse serrure de la porte d'entrée.

La porte à peine ouverte, un énorme rat, presque aussi gros qu'un chat, se faufila dehors en couinant.

Boundiou! Dit le blond, alors que Mary sursauta et s'écarta de suite du passage de la bestiole.

Dieu seul sait la ménagerie que nous allons trouver là dedans, mon ange.

La maison sentait terriblement le moisi et le renfermé, aussi commencèrent ils de suite à ouvrir toutes les fenêtres, pour aérer. Le plâtre du plafond se décollait à certains endroits, certains recoins étaient envahis de moisissure et de champignons, la chaux des murs était décollée, bouffie par endroit et pleine de taches d'humidité, et le bois des très rares meubles était pourri. Rien d'étrange après deux ans laissée à l'abandon, l'avoué les avait bien averti.

Ils allaient devoir passablement travailler pour tout remettre en état, mais le toit était solide et étanche, Thomas en avait rapidement vérifié toiture et charpente d'un oeil averti, mais il n'y avait finalement rien d'insurmontable.

Mon coeur, nous allons devoir coucher en ville, ou dans la roulotte, pour encore quelques nuits, et nous allons devoir passablement travailler à remettre toute la maison en état, gratter toute la saleté et humidité des murs et plafonds, réparer le plâtre des plafonds, et rechauler, sans compter qu'il faudra que je nous fabrique quelques meubles, parceque ceux là sont pourris...

Mais, à coeur vaillant rien d'impossible, et, qui sait, peut être que Cupidon nous donnera des forces...

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Petitemary03
[A fond les manettes]

C’est vrai qu’il y avait beaucoup de travail à faire, du retapage de mur aux meubles, un boulot monstres.
Mais ils n’étaient plus à ça prêt, ils avaient tout leur temps pour aménager leur futur demeure.


Tu sais[/b[/color]], dit elle en le regardant amoureusement,[b][color=indigo] je préfère rester dans la roulotte en attendant, un léger sourire qui en disait long, je me suis attachée à cette vie, alors allez en ville… léger silence….

Moi ze veux rester ya, moi ze éme bien cet mésion ! et voilà l’innocence de l’enfant qui remettais tout à plat

Alors, Mary se mis à sa hauteur et la regardant tendrement ajouta :


Oui ma chérie, on viendra habiter là, un jour, mais tu vois comme c’est sale ? Elle avait envie de rire en voyant l’expression de la petite
Thomas et maman, avons beaucoup de travail pour remettre le tout en état.

Alors que Lélouna était déjà occupée par une bête qui rampait au sol, Mary se releva brusquement, ce qui n’aida pas à garder son équilibre

Piouffff j’ai la tête qui tourne moi se rendant compte qu’elle venait de parler à voix haute, elle ajusta un sourire rassurant

Non mais ça va t’en fais pas !
Ajouta t elle de suite.

La visite était un bon moyen pour se rendre compte, Mary n’en revenait pas, les choses changeaient entre eux, les voilà en couple, et bientôt posés sous un toit commun.
Elle espérait pouvoir passer noël ici, mais la quantité de travail à effectuer était bien trop nombreuse.



[Deux jours plus tard]


La vie avait repris, et même si le jeune couple voulait que tout aille vite, il leur était impossible d’aller plus vite que la musique.
Thomas passait ses journées dans son atelier, et même si elle n’y pouvait rien, sa présence lui manquait terriblement, ils avaient toujours tout fais à deux, et là les journées étaient devenues très longues.

De son côté, elle avait nettoyé les plafonds et les sols, se servant de son échelle, elle ne craignait pas de tomber. Éliminant toute trace de moisie, elle avait frottée énergiquement toute la journée, Elle rentrait le soir, lessivée, entre le futur mas, sa forge, noël et Lélouna, la blonde n’avait plus de temps à elle, et encore moins pour son couple.
Ce qui l’arrangeait un peu en fait, son état de santé n’était guère réconfortant, voilà une semaine qu’elle ne cessait de vomir, pensant d’abord au mal de mer, elle ne s’en était pas vraiment inquiété, mais trois jours sur la terre ferme et elle continuait à être malade.
Fatiguée, épuisée, ses yeux se cernaient peu à peu, son visage était creusé, et elle ne se nourrissait que très peu, un rien lui retournant les boyaux.

En ce nouveau matin, elle était de nouveau au travail, au mas.
La première chose qu’elle fit, fut de nettoyer la cheminée et d’y faire un bon feu, histoire de ne pas rentrer gelée comme la veille.
Lélouna jouait tranquillement, alors que Mary s’attelait maintenant aux fenêtres, dépoussiérant d’abord les contours en bois, puis astiquant les carreaux, très ternes.
Une fois que tout cela serait terminé, elle s’attaquera une nouvelle fois au sol, essayant de ressembler un maximum de poussière et d’y enlever certaines tâches incrustée.
Elle restait parfois là, comme en pause, rêvant au futur qui les attendait…





« Devant une flamme, dès qu'on rêve, ce que l'on perçoit n'est rien au regard de ce qu'on imagine. »
Bachelard (Gaston)

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Thomas


[Rabotage et états de santé.]

Les bois des parquets du mas étaient absolument superbes, en bois d'olivier, mais avaient besoin d'un bon coup de rabot et d'une remise à neuf des joints pour retrouver une splendeur que deux ans d'abandon et de crasse ternissaient, aussi, pendant que Mary grattait les murs, lui avait ramené ses plus grands rabots de l'atelier, varloppes et guillaumes, et s'était mis à quatre pattes, à raboter les sols, deux grosses boules de charpie lui protégeant les genoux.

Au fur et à mesure où son travail avançait, le bois des sols reprenait une teinte plus naturelle et chaude, que le traitement final à la cire allait encore embellir.

Le bois, malgré tout très dur, rendait le travail lent et difficile, mais le résultat allait en valoir la peine, aussi le blond ne ménageait il pas ses muscles.

D'autre part, certaines autres boiseries, portes et fenêtres notament, demandaient à être remplacées, tant la pourriture les avait détruites, Thomas en avait pris les dimensions auparavant et les remplaçait au fur et à mesure par d'autres, neuves, réalisées dans son échoppe.

Malgré son labeur, le blond avait bien remarqué que l'état de santé de Mary, malgré leur retour sur la terre ferme, ne s'améliorait pas, et ça, ça l'inquitéait!

Tous les matins, elle se sentait mal, nauséeuse, ayant même vomi quelques fois, elle mangeait de moins en moins, et des cernes sombres marquaient désormais ses yeux.

Thomas la conaissait suffisament, après presque un an, pour savoir qu'elle était dotée d'une solide constitution, et ne tombait que très rarement malade.

En réalité, en un an, elle n'avait jamais souffert de la moindre chose, hormis de quelques aigreurs d'estomac.

Le lendemain du début de son travail au mas, il n'y tint plus! Il posa ses outils, se releva, la regarda droit dans les yeux, et s'approcha d'elle.

Mon amour, que t'arrive t'il?
Ça fait trois jours que nous sommes à terre, donc tu ne souffres, tu ne peux plus souffrir du mal de mer, or je vois bien que tu es toujours malade.

Je crois qu'il vaut mieux que je t'examine, si nous voulons y trouver remède, car là, tu deviens de plus en plus pâle, nauséeuse, tu manges à peine...ça va pas, toi!


Il dût néanmoins se montre ferme et décidé avec elle pour qu'elle accepte enfin de lâcher ses outils et son travail, et l'accompagne dans leur chambre, dans la roulotte.

Arrivés là, il la fit se deshabiller, ne gardant que ses sous-vêtemens.

Thomas la trouvait toujours aussi follement belle et désirable, mais il savait aussi se comporter en médicastre, faire le vide dans son cerveau...et dans sa braguette... et se concentrer uniquement sur la médecine, laissant galipettes et câlins pour un autre moment, de préférence le soir...

Une trompette de corne dans l'oreille, il commença par l'ausculter, puis pris son pouls et sa température, trouvant le tout absolument normal.

Ensuite, il palpa son abdomen, et, à travers celui ci, ses divers organes principaux et secondaires, ne découvrant rien de plus. Il commençait même à se poser des questions sur la maladie qui pouvait affecter Mary, car il n'en découvrait absolument aucun symptôme, et rien que ça, c'en était alarmant.

Soudain, une lubie, plus qu'une idée, lui traversa le cerveau: Cela faisait moins de dix jours que tous deux couchaient ensemble, se pourrait il que....?

Il réfuta de suite cette idée, mais, devant se rendre à l'évidence qu'une seule fois suffisait, parfois, à provoquer une grossesse, et eux n'en étaient plus là, ils se pouvait que le destin leur joue un tour à sa façon, aussi dût il la questionner sur ce point.

Mon coeur, as tu du retard dans ta menstruation?

Après quoi il fixa l'émeraude de son regard, attendant, non sans anxiété, sa réponse.

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Petitemary03
[Auscultation]

Elle pensait vraiment que Thomas n’avait rien remarqué, mais comme d’habitude il l’a surprenait, très discret, il savait quand la blonde n’allait pas.

Alors qu’elle le suivit non sans mal jusqu’à la roulotte elle marmonnait


Oui mais non ça va ! pfff on n’a pas que ça à faire tu sais ! Dépêchons nous un peux tu veux !


Alala, Mary et son sale caractère !
Elle quitta vêtement après vêtement, essayant même de leur faire flancher et qu’il abandonne son idée d’auscultation, mais même avec ses yeux de biche, Thomas resta impassible et borné sur son idée !

Toujours en ronchonnant, elle s’installa sur la couche, se laissant palper et examiner.

Il était sexy en médecin consciencieux, son charme la faisait décidément toujours autant craquer.

C’est vrai qu’elle n’était pas en forme, et que tout ça n’avait rien de normal, mais après tout, elle était encore sur ses jambes, fatiguée mais rien de plus normal quand on travaille dure toute une sainte journée.

Alors qu’il était concentré comme pas deux, l’expression de son visage changeait, à en croire de plus près on aurait même pu croire que la couleur de son visage changeait aussi.


Mais ? Qu’est ce que j’ai ?.... il commençait à l’inquiéter là !

Mon coeur, as tu du retard dans ta menstruation?


Gné ? Non mais n’importe quoi là ! Elle ne chercha même pas à comprendre, reboutonnant sa chemise, se laissa glisser de la couche pour se retrouver à nouveau debout, et renfilant ses braies aussi vite qu’elles avaient été posées.

Arrête de poser ce genre de question !
Non elle n’était pas en colère ! Juste les sourcils froncés et la mine défaite, alors haussant un peu le ton : et non je n’ai pas de retard dans ma menstruation, tout doit arriver dans les jours qui viennent ! Et tu verras bien que je n’ai de retard en rien et que je ne suis pas… en articulant bien en-cein-te elle le défiait du regard, oui parce qu’il osait poser la question, rien que d’y penser il l’offensait.

Une grossesse ? Non mais quelle idée ! Elle avait déjà assez donné pour la première, bien sûre elle aimait sa fille et ne regrettais en rien sa naissance, mais être physiquement diminuée pendant les derniers mois, perdre son époux juste avant la naissance et donc accouchée au milieu d’inconnu et sans lui, et sans parler de s’en occuper après, sans Dono se fut un calvaire, hors de question de revivre ça.
Et puis un enfant hors mariage, quelle honte aux yeux des villageois et comme elle ne voulait pas se remarier difficile de passer outre ce problème.
Non et non la dernière fois qu’elle a eut le sommet du bonheur, mariage, amour et grossesse, elle a tout perdue, se retrouvant seule.

S’adoucissant un peu, parce que de le voir ainsi la faisait craquer et que malgré tout elle l’aimait beaucoup, elle dépose sa main sur sa joue et le regarde droit dans les yeux :


Ecoute, ne pense pas à ça, je ne suis pas enceinte, ne te fais pas de fausses idées ! Un tendre baiser vint se poser sur ses lèvres, elle espérait de tout cœur l’avoir convaincu autant qu'elle était sûre d'elle, et s’apprêta à sortir de la roulotte pour se remettre au travail, chassant cette idée saugrenue de sa tête.




« L'espoir est une mémoire qui désire. »
Honoré de Balzac

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Thomas


[Surprise.]

Ecoute, ne pense pas à ça, je ne suis pas enceinte, ne te fais pas de fausses idées !


Le blond la retint par le poignet juste à l'instant où elle s'apprêtait à sortir de la roulotte, l'attira à lui et l'enlaça.

Tu sais, c'est dommage, car moi, j'aimerais bien avoir un enfant, si c'est avec toi, s'il est de toi...

Après quoi, il plongea droit l'azur de son regard dans l'émeraure insondable du sien, guettant sa réaction.

Thomas savait quel avait été le calvaire qu'elle avait traversé lors de la naissance de Lélouna. Jeune veuve, elle s'était retrouvée seule durant les dernières semaines de sa grossesse, pour finalement accoucher seule, aussi comprenait il quelque peu sa réaction.

Mais il savait aussi qu'il existait d'autres grossessses, des grossesses heureuses, et si un jour, elle tombait réellement enceinte, lui savait qu'il fera tout pour que cette grossesse là soit justement une grossesse heureuse!


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Petitemary03
[Surprise ????]

Alors qu’elle s’apprêtait à sortir, le sujet ainsi clos, il l’a retient, elle détestait quand il faisait ça, un moyen pour elle de ne pas pouvoir résister à son regard, à la chaleur de ses bras.

Elle le regardait un peu niaisement, se demandant bien ce qu’il pouvait rajouter de plus.


Tu sais, c'est dommage, car moi, j'aimerais bien avoir un enfant, si c'est avec toi, s'il est de toi...

La phrase raisonna à dix fois dans sa petite tête. La laissant, là, avec stupeur, surprise oui on pouvait aussi dire cela.

Il voulait avoir un enfant ? Avec elle ? Ses sourcils se froncèrent peu à peu et sa gorge s’assécha à nouveau, son ventre fit un nœud et les mots ne vinrent pas. D'un côté elle avait envie de rire tellement c'était absurde de vouloir un enfant d'elle et de l'autre elle avait envie pleurer.

Elle pensait qu’il ne voulait pas d’enfant, enfin plus, après l’épreuve qu’il avait enduré, non jamais elle n’aurait cru que lui voulait fonder une famille, de plus, avec elle.

Mais ?.... euh…. Elle baissa le regard, touchée mais encore plus perdue que les minutes précédentes. Je… elle avalait difficilement le peu de salive qui lui restait hum… je ne suis pas enceinte… enfin voyons… je le saurais, je suis déjà passé par là…. Je saurais bien reconnaitre les signes d’une grossesse… écoute… elle posa à nouveau son regard dans le sien, tiraillée entre l’amour qu’elle éprouvait pour lui et l’envie de crier haut et fort qu’elle n’était pas enceinte !
Mais avant de conclure elle ajouta tout de même, pour être sûre :

Tu ? Tu voudrais vraiment avoir un enfant… avec moi ? Le doute l’envahissait à nouveau, il aimait une femme qui ne pouvait lui donner ses désires, comment pouvait elle vivre avec cette idée ? Lui voulait un enfant d’elle et elle n’ose même pas imaginer cela….
Plus elle le regardait et plus elle l’aimait, mais il n’était pas le moment de flancher, non, elle n’était pas faite pour être mère, elle peinait suffisamment avec Lélouna.


Je ne peux pas te donner un enfant… je n’en suis pas capable, tu comprends ça ? elle avait peur, peur de le perdre et peur de ne pas pouvoir assumer son rôle de femme, d’amante et donc de futur mère comme tel était le désire de Thomas. Et je ne suis pas enceinte ! elle répétait aussi souvent cette phrase qui sonnait de plus en plus faux mais qui restait pour elle le seul moyen de se persuader qu’elle n’était vraiment pas enceinte.




« Le hasard est le plus grand romancier du monde; pour être fécond, il n'y a qu'à l'étudier. »
Balzac (Honoré de)

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Thomas


[Discussion pas si stérile que ça...]

Je ne peux pas te donner un enfant… je n’en suis pas capable, tu comprends ça ? Et je ne suis pas enceinte !

Le blond la regarda à nouveau, avant de répondre, tout d'abord avec une énorme tendresse dans le regard, pour la rassurer, la tranquiliser, puis non sans une certaine dureté, presque scrutateur.

Écoute, médicalement parlant, avec toi, j'en perds mon latin, car je ne trouve pas le moindre symptôme du mal qui semble t'affecter, alors que, visiblement, quelque chose ne va pas! Et je ne dis pas que tu sois enceinte, c'est juste une hypothèse de travail.

Il fit une pause, la serra doucement dans ses bras, allant jusqu'à déposer un petit baiser sur ses cheveux, avant de presque l'obliger à relever la tête et à le regarder dans les yeux,

Thomas avait presque un besoin physique de la toucher, de la prendre dans ses bras, de lui dire à quel point il l'aimait, presque pour se convaincre lui même qu'elle était bien réelle, et pas juste un mirage formé par son esprit.

Mary, pouvoir, tu peux, tu l'as déjà fait, avec Lélouna. Certes avec un autre homme mais...

À nouveau son regard se fit doux, tendre.

Mais je peux comprendre qu'après l'expérience que tu as vêcu lors de la grossesse de Lélouna, te retrouvant veuve et seule, tu n'aies pas du tout envie de répéter l'expérience, et je le comprends parfaitement.

Mais, tu sais, si les expériences passées sont fort utiles, pour toutes les informations qu'elles nous apportent, elles ne se répètent pas forcément dans le temps, et il existe d'autres formes de faire les choses, même si le fond reste identique.

Et puis, tu sais, vivre avec toi représente pour moi ce qu'on apelle fonder une famille, Lélouna et toi êtes désormais ma famille. Mais si de notre union devait naître un enfant, sache que je serais le plus heureux des hommes, et des pères!

Mais laissons la Nature et le Destin se charger de ce genre de surprises, d'accord?


Elle était toujours dans ses bras, aussi en profita t'il pour l'embrasser et finir sur un compliment qui ait la vertu d'au moins essayer de la rassurer.

Et, au vu de comment tu t'es occupée seule de Lélouna, et comment tu t'en occupes, je n'aurais pas pû mieux choisir que toi comme maman de mes futurs enfants, si enfants il y a!

Mais ce fut finalement le médicastre qui ferma le débat.

En attendant que nous découvrions l'origine de tes problèmens de santé, j'aimerais bien que tu évites tout surmenage. car depuis que nous sommes partis d'Italie, tu n'as pas arrêté. Le voyage a été difficile pour toi, et voilà trois jours que tu travailles d'arrache pied.

Aussi, j'aimerais que tu évites désormais de travailler l'après midi, que ce soit dans à ta forge ou ici, que tu en profites pour faire la sieste après le repas, et l'après midi, passe le plutôt à t'occuper de Lélouna.

Nous occuperons le mas tôt ou tard, mais je crois plus important de te garder en bonne santé! Vu?

Sinon ce soir, au lieu d'un câlin, tu auras une fessée!


Dit il en rigolant, alors qu'il s'apprêtait à quitter la roulotte pour retourner au rabotage des planchers.

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Petitemary03
[Bientôt Noël]

Elle aimait quand il l’a prenait dans ses bras comme il le faisait si souvent.
D’ailleurs plus les jours passaient et plus elle se laissait aller, profitant de chaque instant avec lui, répondant chaleureusement à ses baisers.

Elle se voyait rassurée, bizarrement elle avait aimé l’entendre dire toutes ses gentillesses, non pas qu’elle avait changé d’avis, ou peut être que si, non, non non elle était bien sûre d’elle, avoir un autre enfant, ça en serait bien trop pour elle. Hum, de toute façon, elle n’était pas enceinte, ça elle en était bien sûre.

Elle écouta attentivement les conseils qu’il lui prodigua, en tant que médicastre, il savait de quoi il parlait, et elle reconnaissait avoir besoin de repos, malgré elle, elle se trouvait vraiment fatiguée.


En attendant que nous découvrions l'origine de tes problèmens de santé, j'aimerais bien que tu évites tout surmenage. Car depuis que nous sommes partis d'Italie, tu n'as pas arrêté. Le voyage a été difficile pour toi, et voilà trois jours que tu travailles d'arrache pied.

Aussi, j'aimerais que tu évites désormais de travailler l'après midi, que ce soit dans à ta forge ou ici, que tu en profites pour faire la sieste après le repas, et l'après midi, passe le plutôt à t'occuper de Lélouna.

Nous occuperons le mas tôt ou tard, mais je crois plus important de te garder en bonne santé! Vu?

Sinon ce soir, au lieu d'un câlin, tu auras une fessée!


Bien, tu as raison, j’ai besoin de repos, mais et elle insista bien sur le mot, je ne resterai pas tout les après midi sans rien faire ! Elle le regardait, souriant presque amusée, Lélouna est une enfant facile, je peux très bien travailler en m’occupant d’elle.Elle aimait avoir le dernier mot et surtout ne pas se laisser dicter sa conduite.
Et en ce qui concerne cette éventuelle fessée, mon tendre petit cœur, encore une façon pour elle de ne pas se laisser faire, nous verrons bien qui aura le dernier mot… ce soir….
Elle savait pertinemment n’avoir aucunes chances contre lui, aussi bien en force qu’en résistance amoureuse, craquant littéralement aux moindres baisers qu’il pouvait lui donner.

Avant qu’il ne s’échappe, ce fut à son tour de le retenir, venant se coller à lui, elle lui murmura un tendre je t’aime au creux de l’oreille et déposa un baiser furtif le long de son cou.

Ils avaient encore beaucoup de travail, leur future demeure ne demandait qu’à être rénovée, et Mary se retrouvait toute excitée à l’idée d’y habiter un jour.

Ils revinrent tout deux à l’intérieur et continuèrent chacun leurs tâches plus tôt entamées.
Mary diminua sa cadence, parce que parfois, elle avait toujours la tête qui lui tournait, et certaines nausées lui remontait facilement à la gorge, mais elle avait l’intention de se remettre de ce mal plutôt mystérieux, voire même inquiétant, même si elle n’avait pas écartée l’hypothèse d’une grossesse, elle se rassurait facilement en se disant que leur relation était bien trop récente pour qu’il y arrive quoique ce soit.

Le soir venu, Mary s’était faufilée en ville, le présent qu’elle avait concocté pour l’homme qui occupé sa vie, était maintenant terminé, elle y avait mis son cœur, et discrètement elle le rangea entre deux chemises, elle serait sûre de l’avoir avec elle le jour de noël. Les fêtes de fin d’année approchaient et Mary se sentait prête à festoyer, bien entendu c’est Thomas qui s’occupera du repas, comme à son habitude.
Elle, préparera la décoration de la table. Elle avait récupéré de beaux tissus en lin, orné de jolies étoiles rouges, il servirait de nappe. Puis Mary avait aussi préparée avec sa fille, de beaux personnages en pomme de pins, grâce à deux liens de cordes entortillés entre eux, elles avaient placés deux bras et deux jambes à la pomme de pins, celle-ci ressemblaient donc à des petits bonhommes, grâce à du vieux journal et un pliage habile, Mary avait finalisé le tout en y déposant un petit chapeau sur le haut de la pomme de pins.
Il y en avait trois, un pour chacun, la petite était fière de ce qu’elle avait préparée et Mary, fière de voir sa fille si heureuse.
Dans la main de celui destiné à Thomas, elle y placera un petit parchemin, dessus, il y avait quelques choses d’écrit de sa main, ce quelques choses changerait leur vie à tous si… enfin si Thomas accepte de répondre favorablement à sa demande.

Mais l’heure n’est pas encore à la fête de noël, quoique, plus qu’une nuit et tous se retrouveront autour d’une table, en famille, ou presque….






« [L'homme] est une plante qui porte des pensées, comme un rosier porte des roses, et un pommier des pommes. »
Fabre d'Olivet (Antoine)

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Thomas


[Préparation de Noël.]

Ce matin là, le matin du 24 décembre, Thomas partit dès l'aube vers Arles avec l'une de leurs charettes attelé à un percheron.

Arrivé en ville, il commença par faire un tour au marché, pour trouver de quoi préparer le menu du réveillon.

Il y acheta quatre livres de délicieux petits crabes et une livre de cigales de mer, pour préparer une bisque de fruits de mer.

Puis, quelques étalages plus loin, il découvrit un magnifique loup de mer de quatre livres, frais du jour, chose très rare en Arles, où le poisson arrivait souvent de Marseille, de Martigues, d'Aigues Mortes ou même de Montpellier, et ne se retrouvait sur les étals arlésiens qu'après un ou deux jours après la pêche et pas toujours dans le meilleur état de fraîcheur.

Après poissons et fruits de mer, il passa les étals de fruits et légumes en revue, achetant deux livres d'aubergines pour un gratin, et une belle salade frisée, qu'il comptait agrémenter de lardons et croutons de pain grillé.

Finalement, il se rendit chez son boucher habituel, et fit l'acquisition d'un petit cochon de lait entier.

Les divers ingrédients du menu du réveillon dans la charrette, il remonta à bord, prit les rênnes en main, et conduisit le cheval en direction du fleuve, du Bourg Vieux et de son échoppe, où il avait mis à l'abri des regards les divers cadeaux pour ''les filles'', comme il disait, le tout soigneusement emballé dans su papier de soie aux vives couleurs, pour éviter les regards indiscrets...

En outre, il chargea avec moulte délicatesses une crèche traditionelle de Noël qu'un santonnier de Marseille, de passage en Arles, avait consenti à lui vendre un bon prix et qu'il comptait monter, avec Lélouna et Mary dès son retour à la maison, n'ajoutant, selon la tradition, l'enfant Christos que le lendemain matin, à son réveil.

Finalement, ce fut une grande table de bois, la table de la cuisine du mas, six chaises et un grand vaisselier qui sortirent de son échoppe pour s'entasser dans la charette.

C'était les seuls meubles qu'il avait eu le temps de construire depuis leur retour, mais, au moins, la cuisine du mas allait elle être habitable, et surtout utilisable, avec la livraison dans la matinée d'une énorme cuisinière en fonte achetée par ses soins, le soir même. Ils allaient ainsi passeur leur premier réveillon dans le mas, même si le reste des pièces demandait encore beaucoup de travail et n'étaient pas habitables.

Après quoi, il remonta à bord de la charette, cette fois pleine jusque en haut, et reprit il le chemin du retour.

Une demie heure après, il stoppait le cheval devant la porte de la cuisine, devant une Mary soudain ébahie devant le spectacle.

Il sauta rapidement à terre, s'aprocha d'elle et l'embrassa tendrement.

Bonjour toi!

J'ai décidé que, puisque la pièce du bas est presque finie, ce soir nous fêterons la naissance du Prophète dans notre mas! On doit nous livrer une cuisinière en fonte ce matin même.

Après quoi il se sépara doucement d'elle, et s'apprêtait à défaire les cordages qui ammarraient les meubles à la charette, quand il se retourna vivement, en ajoutant:

Mais aujourd'hui, j'aimerais que tu prennes particulièremnt soin de toi, que tu te reposes assez, et que tu sois fraîche et pimpante pour le réveillon, d'accord?

Alors, pas touche! je m'occupe de décharger les meubles.


Il avait à peine eu le temps de décharger les meubles, leurs premiers meubles, quand la cuisinière arriva et fut mise en place par deux costauds. La cuisine du mas, leur cuisine, était désormais prête, et leur mas, plus complètement vide.

Les bûches de résineux et d'olivier pétaient sec dans la grande cheminée, quand il chargea la cuisinière de petit bois pour la première fois, puis, accompagné de Mary et Lélouna pour ce moment symbolique, ils s'emparèrent d'un gros tison avec les pinces, et, de la cheminée, le posèrent dans l'âtre de la cuisinière.

Voilà qui s'apelle fonder un foyer, mes amours.. Dit il à demi voix, en regardant mère et fille.

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Petitemary03
[Noël]

Le matin du 24 décembre 1459, Mary était de bonne humeur, comme beaucoup de monde à cette période.
Alors que Thomas était parti de bonne heure, préparer ses achats pour le repas, elle s’était levée avec l’ambition de nettoyer bien comme il le fallait la pièce principale du mas, les travaux avaient avancés suffisamment vite pour leur laisser le soin d’y passer la veille de noël dignement.

Quand Thomas revint avec une charrette débordante de meubles, elle n’en revenait pas, l’attendant sur le pas de la porte.
Il vint l’embrasser chaleureusement et répondit sans se faire prier au baiser.


Bonjour toi!

J'ai décidé que, puisque la pièce du bas est presque finie, ce soir nous fêterons la naissance du Prophète dans notre mas! On doit nous livrer une cuisinière en fonte ce matin même.


Une cuisinière ? mais… hum…
il savait vraiment l’a surprendre. Lui, avait suffisamment d’argent pour vivre dignement mais elle, restait ébahie par ces idées, acheter du mobilier neuf, jamais elle n’aurait pu se le permettre, une cuisinière digne de ce nom, alors qu’elle était persuader que la veille ferait l’affaire, ça c'était vraiment digne de Thomas.

Bien, bien et qu’as-tu ramené de beau ? Ajouta t elle en se mettant sur la pointe des pieds pour zieuter le contenu de la charrette. La table en bois massif ainsi que les chaises qui s’ornaient parfaitement avec le reste avaient nettement envahie l’intérieur de la charrette.
Mais elle n’eut pas le temps de tout observer de prés.


Aujourd'hui, j'aimerais que tu prennes particulièrement soin de toi, que tu te reposes assez, et que tu sois fraîche et pimpante pour le réveillon, d'accord?
Alors, pas touche! Je m'occupe de décharger les meubles.


Mais ? elle en restait encore bouche bée, non seulement elle ne pouvait l’aider mais en plus fallait qu’elle s’occupe d’elle !
Elle se regarda de haut en bas, désespérément crade et fatiguée, perturbée par sa menstruation qui n’était toujours pas arrivé.

Prendre soin de moi ? non mais tu plaisantes ? au regard qu’il lui jeta elle se tue directement, et partie en ronchonnant !
Prendre soin de moi prendre soin de moi, il est marrant lui. Tsss

Avant de prendre soin d’elle comme Thomas le lui avait sagement demandé, elle resta quand même dans les parages, bien décidé à aider un peu, des que table, chaises et cuisinière furent en place, elle les astiqua soigneusement.
Lélouna imitait énergiquement sa mère, avec son chiffon à elle, elle l’a faisait rire en petite femme au foyer miniature !
Elles vinrent aider Thomas à charger la cuisinière, fièrement, tous ensembles.


Voilà qui s'appelle fonder un foyer, mes amours..

Elle était redressée, droite comme un i, soupirant de bonheur en tournant sur elle-même pour admirer ce que la pièce était devenue, avec presque rien.

Sans perdre son entrain et surtout pour tout finaliser avant de se préparer, elle fit voler la grande nappe de lin par-dessus le bois majestueux qui servirait à présent de table, le tissu vint recouvrir le tout, tombant parfaitement sur les côtés.

Toujours aidé de Lélouna, elle installa la vaisselle en grès, tout bien disposé, Lélouna finalisa la préparation de la table en installant les bonhommes en pomme de pins, un dans chaque assiette, dont celui avec la lettre pour Thomas.


C’est beau ma chérie, tu as bien travaillé ! dit elle en déposant un tendre baiser maternelle sur sa tempe.
Tu viens, on va se préparer ? la petite ne se fit pas prier. Les voilà toutes deux dans la chambre au fond de la roulotte.
Après une toilette bien approfondit, Lélouna se trouva habillée d’une belle robe rouge, avec de jolis papillons blancs brodés par ci par là.
Mary lui attacha ses petits cheveux avec deux nœuds rouges, un de chaque côté de sa tête, lui laissant ses bouclettes retomber le long de ses oreilles.
Deux pas en arrière, la blonde admira le résultat :


Tu es magnifique ma princesse !

Lélouna tourna plusieurs fois sur elle-même fière de cette jolie tenue.

Oh vi maman, ze zui crè zoli ! les deux se mirent à rire, leur journée, leur vie, était de plus en plus plaisante, et ça, c’était grâce au bonheur que Thomas leur insufflait !

Tu vas jouer dans ta chambre, le temps que je me prépare à mon tour? d'accord?

La petite avait pour habitude d'obéir a sa mère, elle dans sa chambre et Mary dans la sienne, devant le miroir, le soupire de l’image qu’elle renvoyait fit soulever une mèche de cheveux qui se trouvait toujours à cette place, une mèche qu’elle se plaisait à appeler rebelle !

Bon ! ya du boulot ! S’’exclaffa t elle en tapotant ses joues ternes.

Elle avait décidé de prendre soin d’elle, enfin surtout de faire plaisir à Thomas en prenant soin d’elle.
Après tout ils étaient amant et elle se devait de le surprendre.

Après avoir laissé tomber chaque vêtement souillé par la poussière, un peu d’huile à la rose de Damas que sa fidèle amie, Taya, lui avait offerte deux ans auparavant. Elle entama une toilette approfondit, laissant la longueur de ses cheveux baigner dans l’eau qui humait la rose.
Elle sécha soigneusement le tout, tapotant d’un linge sec chaque partie de son cœur, et enroulant ensuite ses cheveux le temps qu’elle se rhabille.

Rien que ça, et elle devait avouer se sentir, bien, mieux, c’est marrant comme le fait de prendre soin de soi pouvait aider au moral.

Quand elle ouvrit son armoire, il était difficile pour elle d’y voir autre chose que des braies et des chemises.
Tout ce qui pouvait lui servir au quotidien, mais dans sa valise, rangée bien précieusement, se trouvait deux robes, celle de son mariage avec Dono, qu’elle avait gardé pour l’offrir à sa fille et celle que celui-ci lui avait offerte pour se rendre au bal,où, soit dit en passant, elle ne s’est jamais rendu.
Détestant se faire remarquer, danser devant autant de monde et encore plus porter une robe.

Alors, cette fois, avec envie de plaire, elle enfila pour commencer le corset blanc, serrant toute une partie de son corps la dedans, faisant remonter sa poitrine, offrant donc un léger décolleté.
Puis vint au tour de la robe, la seule fois qu’elle en avait enfilé une, c’était pour ce fameux mariage, où elle avait grandement galéré à trouver le sens de l’enfilage. Mais aujourd’hui, elle se sentait un peu plus expérimentée, elle éparpilla le tout sur la couche, et sans rechigner voire même avec envie, elle faufila sa taille de belle femme à l’intérieur, laissant retomber le tout sur ses jambes, petites mais fines. La voilà à présent, en robe, simple comme elle, d'un beige clair et sans ornement particulier, en forme de bustier tombant en V sur le devant de sa poitrine. Ses épaules recouvertes d'un chale de la même couleur.

Vint le moment de se coiffer, inutile de dire que pour ça, il faut un don, ce qu’elle n’avait pas, alors sans même essayer de lutter contre ses cheveux naturellement ondulés, elle noua deux mèches prisent de part et d’autre de sa tête laissant le reste retomber le long de ses reins.
Voil0 c’était, elle, naturelle mais beaucoup plus femme que d’habitude, elle savait qu’elle n’avait pas besoin de ça pour plaire à Thomas, non, et disons même que c’était pour elle qu’elle le faisait, voulant célébrer ce premier noël en sa compagnie, en famille avec lui.

Il était l’heure d’aller donner un coup de main à Thomas, en cuisine, faire tout ça en famille était bien entrainant.

Mary s’en fut cherché Lélouna qui s’empressa de féliciter sa maman qu’elle vit pour la première fois vêtue d’une robe. Puis toutes deux revinrent dans le mas, ils commenceront surement par monter la crèche avant de préparer le repas. Mais pour ça il fallait déjà retrouver Thomas.
Se hâtant de faire toute la maisonnée pour le retrouver, Lélouna elle se contenta de l’appeler.


Pouuuuuuuuuuuuuupaaaaaaaaaaaaaaa ! tu yé you ?





"La beauté, c'est comme l'alcool ou le confort, on s'y habitue, on n'y fait plus attention."
Louis-Ferdinand Céline

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Thomas


[La crèche familiale.]

Pouuuuuuuuuuuuuupaaaaaaaaaaaaaaa ! tu yé you ?

Le Poupa en question cassait du bois, dehors, quand il vit Lélouna sortir de la roulotte habillée d'une très jolie robe.

Houlala, poulette, qu'est ce qu'elle est jolie, ta robe! On dirait une petite princesse!!

Il s'apprêtait à casser une dernière bûche quand son regard fut attiré par une sorte de mirage: Mary sortait de la roulotte habillée d'une simple mais très belle robe beige claire.

Ce mirage, qui tenait à la vois du miracle, lui parut tellement énorme, qu'il en oublia non seulement de regarder ce qu'il faisait, mais directement lâcha en pleine volée hache et bûche, restant ebaubi, bouche grande ouverte et des yeux comme des soucoupes, devant le spectacle.

Ce n'est que quelques secondes plus tard, quand il se rendit compte de ce qu'il venait de faire, qu'il réagit enfin, sortant en courant de la zone prévisible où tomberont hache et bûche.

Maman....

La hache le rata d'un bon mètre, mais la bûche passa à dix centimètres de sa tête, tapa son épaule droite et finit par lui tomber sur le pied.

Aïe!!!

Ensuite, il s'approcha du mirage en boitillant.

Mais, mais, on essaie de tuer son homme par une crise cardiaque, ou un coup de hache sur la tête, toi...?

Arrivé près d'elle, il l'enlaça, la regarda du haut en bas, ses jambes se mirent à trembler quand il remarqua le décolleté, aussi vertigineux qu'une cascade, puis l'embrassa fougeusuement.

Quand leurs lèvres se séparèrent enfin, il prit une longe aspiration, avant de lui souffler, à mi voix.

Tu sais que tu es très belle et très. très attirante, avec ta robe? De quoi damner un saint, et je ne suis qu'un homme! Ça va être dur d'attendre le coucher de Lélouna pour t'enlever moi même tout ça...

Le blond souriait malicieusement quand il se sépara d'elle pour se tourner vers Lélouna.
Alors qu'il soulevait la petite fille dans ses bras, son attitude changea de la malice presque égrilarde dont il avait fait usage envers la mère de l'enfant, au plus complet sérieux.

Mes amours, dit il à Mary et Lélouna. J'aimerais qu'ensemble nous instaurions une future tradition familiale, et que celle ci se répète dans les années à venir, de nombreuses années, je le souhaite de tout mon coeur: Installer la crèche familiale chaque 24 décembre!

Son regard se mua du sérieux à la tendresse, une incommensurable tendresse, quand il regarda les deux amours de se sa vie.

Mary, tu le sais, je t'aime de toutes mon âme, et je souhaite passer ma vie entière à tes côtés!

Quant à toi, petite Nouna, ma poulette chérie, toi je t'aime comme un fou!

Alors, cette année, je forme le voeu, en montant tous trois cette simple crèche, que nous l'agrandirons ensemble pour les Noëls à venir, les Noëls de toute une vie... Ma vie! Notre vie, ensemble!


Après quoi, la petite fille toujours dans ses bras, il enlaça Mary, et les entraîna vers la cuisine de leur mas, où attendait déja la boite contenant la crèche.

Il l'ouvrit, découvrant une simple structure de bois servant de crèche, et quelques personnages en terre cuite non peinte: L'enfant Christos, Maria, Iosef, les trois rois mages, un beuf et un âne.

Thomas avait fait exprès d'aqcuérir une crèche des plus simples, pour pouvoir la compléter à loisir durant tous les Noëls à venir, aussi le tout fut rapidement monté sur un petit guéridon provenant de la roulotte, agrémenté d'un peu de paille, pour donner un semblant de réalisme à l'ensemble, somme toute très simple.











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Petitemary03
[Noël 1459, demande particulière pour un partenaire particulier ]

Mary, qui marchait plutôt facilement, à en croire sa tenue des moindres habituelles, sourit, ravie, de voir l’expression du visage de son tendre.
Elle lui plaisait, habillée ainsi, et il avait su lui donner confiance et l’a rassurée dans le sens où elle n’était point ridicule vêtue d’une robe.


Mais, mais, on essaie de tuer son homme par une crise cardiaque, ou un coup de hache sur la tête, toi...?
Tu sais que tu es très belle et très. très attirante, avec ta robe? De quoi damner un saint, et je ne suis qu'un homme! Ça va être dur d'attendre le coucher de Lélouna pour t'enlever moi même tout ça...

Alors qu’il l’enlaçait tendrement elle riait de le voir ainsi heureux et lui murmura :
Disons, que j’attends l’heure du coucher avec impatience… un baiser plus tard… je t’aime…

Elle, et Lélouna, avaient prit un réel plaisir à monter cette crèche de noël, la petite restait habituellement gentille et à l’écoute des deux adultes qui prenaient un réel plaisir à vivre en sa compagnie.

Mary, tu le sais, je t'aime de toutes mon âme, et je souhaite passer ma vie entière à tes côtés!

Quant à toi, petite Nouna, ma poulette chérie, toi je t'aime comme un fou!

Alors, cette année, je forme le vœu, en montant tous trois cette simple crèche, que nous l'agrandirons ensemble pour les Noëls à venir, les Noëls de toute une vie... Ma vie! Notre vie, ensemble!

A chaque fois qu’il parlait, Mary restait pendue à ses lèvres, savourant chaque parole qui en sortaient.

Elle empoigna sa main avec affection, elle ne savait pas trop quoi rajouter de plus mais il était important qu’il sache que c’était aussi un vœu cher à son cœur.


On t’aime, hein ma nouna ?

La petite acquiesça les dires de sa mère en venant en sautillant se poser contre son poupa, l’entourant de ses petits bras ben vi maman, on néme poupa bocou.
Et donc, ajouta t elle en riant des faits et gestes de sa fille, on souhaite de tout notre cœur passer le reste de nos noël à venir, auprès de toi !

Vi vi vi, on zouhaite ça !

L’heure du repas sonnait bientôt, tout trois étaient fin prêt pour déguster les mets que Thomas avait préparé avec son cœur.
Elle lui décala sa chaise et l’invita à prendre place, là où se trouvait sa pomme de pin, faite par Lélouna et donc une lettre qui lui étant destinée.

Elle l’invita du regard à la lire :


Citation:
Cher Thomas,

Après concertation entre fille, nous avons une demande qui nous tient à cœur.
Voilà maintenant plus d’un an et demi que l’on vit les uns avec les autres, notre histoire d’amour est certes récente, mais pas le lien que tu as avec la fripouille de Lélouna.
C’est pourquoi, nous te demandons, et ça nous tiens vraiment à cœur à toutes les deux, que tu acceptes d’adopter la petite princesse qui illumine ta vie.
Elle a un papa de cœur, qui hélas ne pourra jamais lui apporter ce que toi tu lui apportes, ce n’est pas une façon d’oublier son papa mais plus précisément de te lier à jamais à elle.

Nous t’aimons, bien plus que tu le penses, et espérons que tu acceptes notre demande.

Tendrement

Mary et Lélouna !


Alors qu’il en faisait la lecture sérieusement, Mary et Lélouna échangeaient de lumineux regards en attendant une réaction de sa part.




"Je ne connais qu'un devoir, c'est celui d'aimer."
Albert Camus

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Thomas


[La veillée de Noël.]

Le menu du réveillon était fin prêt quand tous trois passèrent à table: Une bisque de crabes onctueuse et odorante, un loup de mer au four, parfumé des senteurs de la Garrigue voisine grâce à toutes ses herbes, une salade frisée aux lardons, les calenos, ou treize desserts traditionels, et le tout agrémenté d'une bouteille de vin blanc de Chablis bien fraîche.

En s'asseyant à la place que lui indiqua Mary, Thomas découvrit non seulement une adorable pomme de pin portant la lettre T, initiale de son nom, faite par Lélouna, mais aussi une lettre écrite portant la petite écriture ronde de Mary.

Citation:
Cher Thomas,

Après concertation entre fille, nous avons une demande qui nous tient à cœur.
Voilà maintenant plus d’un an et demi que l’on vit les uns avec les autres, notre histoire d’amour est certes récente, mais pas le lien que tu as avec la fripouille de Lélouna.
C’est pourquoi, nous te demandons, et ça nous tiens vraiment à cœur à toutes les deux, que tu acceptes d’adopter la petite princesse qui illumine ta vie.
Elle a un papa de cœur, qui hélas ne pourra jamais lui apporter ce que toi tu lui apportes, ce n’est pas une façon d’oublier son papa mais plus précisément de te lier à jamais à elle.

Nous t’aimons, bien plus que tu le penses, et espérons que tu acceptes notre demande.

Tendrement

Mary et Lélouna !


Il commença à la lire quand son coeur s'emballa, une très intense émotion lui noua la gorge et firent perler des larmes dans ses yeux.

Il essaya vainement de parler, mais aucune parole ne voulut sortir de sa gorge, aussi dût il se l'éclaircir avec une gorgée d'eau, avant de pouvoir parler à nouveau.

Bien sûr que j'accepte! Dit il en se levant, allant embrasser mère et fille.

Puis, fixant l'émeraude du regard de Mary, s'y noyant presque, il ajouta, avec un tremblement dans la voix.

Cette demande est le plus beau des cadeaux de Noël que tu pouvais me faire! Merci, amour!!

J'accepte de devenir le papa, et pas que le Poupa, de mon amour de Lélouna, mais continue à lui raconter, comme chaque soir, les histoires de son père biologique, malgré tout. Qu'elle sache qui il était.


Après quoi, il se rassit, et servit le dîner. Finalement, il déboucha la bouteille de vin, en versa un verre à Mary, un doigt dans le fond du verre de Lélouna, qu'il coupa d'un trait d'eau et, en dernier lieu, se servit lui même.

Bon appétit, et très heureux Noël, mes amours!

Mon coeur, je sens que toi, qui as aimé le vin d'Asti que nous avons bu en Italie, tu vas aimer ce vin. Il est fruité et très parfumé...

À la bisque succéda le loup de mer accompagné de la salade frisée. Malgré l'humilité de la pièce où ils se trouvaient, et du reste du mas, le réveillon battait son plein chez eux, comme chez toutes les familles de Provence, et du monde.

Le repas fut clôturé par les calenos, les treize desserts traditionels des Noëls de Provence, composés de la fougasse d'Aigues Mortes, à la fleur d'oranger, les Quatre mendiants, représentant les différents ordres religieux ayant fait vœux de pauvreté (noix ou noisettes pour les Augustins, figues sèches pour les Franciscains, amandes pour les Carmes et raisins secs pour les Dominicains), les pommes, les poires, le verdaù (melon vert), le nougat noir et le nougat blanc, les sorbes et les raisins frais.

Mais aussi les oreillettes, les fruits confits, les calissons d'Aix et Le gibassié. (pompe à huile)

En fin de soirée, le repas fini, ce furent les chants de Noël qui vinrent égayer leur réveillon, quand Thomas, un verre de goutte à la main, entonna le Adeste Fideles, en latin. Le très traditionnel Ator, Ator basque des Noëls de son enfance.Puis vint La cambo me fai mau, en Provençal, apprise par Thomas quelques jours à l'avance.

Et finalement, accompagné cette fois ci de la voix de Mary, le Minuit Chrétiens, en français, et le Douce nuit, sainte nuit, pour finir par Mon beau sapin, alors que Lélouna commeçait à s'endormir.

Décidément oui, quel beau réveillon ils avaient! Pensait le blond en soulevant dans ses bras celle qui désormais était sa fille adoptive, et ce malgré ses protestations.

Rhoo Poupa, moi veu rezter z'encore, pi zanter avec toi et pi maman!! Et pi les cadeau?

Il la regarda et éclata presque de rire.

Mais tu piques du nez, ma poulette, alors pour toi, le marchand de sable est passé!! Et les cadeaux, c'est demain, Noël, pas aujourd'hui. Alors on les échangera demain matin, quand tu te réveilleras. Et maintenant, un gros bisou à maman et zou au lit!

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Petitemary03
[Surprises]

Le repas fut long mais bon, pleins de petites choses avaient été dégustées au long de la soirée, et Mary ne cesserait jamais de pense que Thomas était un vrai cordon bleu.

Le message qu’elle lui avait fait passer plus tôt dans la soirée, avait pour seul but de lui prouver combien les nénettes de sa vie l’aimait, ça l’avait touché bien plus qu’elle ne le voulait, mais là encore, c’était une belle preuve de son amour pour elle. Il était un bon papa, et même si Dono resterait à jamais le père de Lélouna, il devait avoir une place privilégié auprès de la petite.

Mary avait fait sa princesse, comme elle se plaisait à appeler celles qui portaient des robes et qui ne pouvaient plus se bouger après, de peur de prendre une mauvaise posture et de paraitre dévergondée.
Elle jouait un peu un rôle avec cette robe, ce n’était pas vraiment elle, ainsi, mais elle se trouvait attirante et se plaisait à lancer de jolis regards envers l’homme qui faisait chavirer son cœur.


Bon appétit, et très heureux Noël, mes amours!
Mon coeur, je sens que toi, qui as aimé le vin d'Asti que nous avons bu en Italie, tu vas aimer ce vin. Il est fruité et très parfumé...


Joyeux noël !

Elle trempa ses lèvres dans le liquide sucré et le savoura nettement.

Hum, il est bon !

Mary n’en pouvait plus, pleins de nouvelles odeurs lui arrivait au nez, certaine lui levant le cœur d’autre l’alléchant secrètement. Elle avait gouté à tout, ou presque.
Le dessert, un vrai régal, elle ne se fit pas prier pour goûter au treize, le sucré, hum, que c’était bon.
Son ventre s’arrondissait au fur et à mesure qu’elle mangeait, son corset commençait à la serrer et il était temps de freiner un peu.


Pioufff, que c’est bon, mais là j’en peux plus !
Dit-elle en riant.
Lélouna avait elle aussi fait honneur au repas.
Une vraie petite goule.

Les chants de noël vinrent clôturer la soirée, à Lélouna tout du moins, la petite s’en été donné à cœur joie, mais ses petits yeux ne tenaient presque plus ouvert.
Elle rechigna un peu à aller se coucher mais Thomas tint bon.


Mais tu piques du nez, ma poulette, alors pour toi, le marchand de sable est passé!! Et les cadeaux, c'est demain, Noël, pas aujourd'hui. Alors on les échangera demain matin, quand tu te réveilleras. Et maintenant, un gros bisou à maman et zou au lit!

Mary approuva d’un signe de tête et l’expression de son visage en disait long : pchtut, tu obéis petite fripouille !
Elle embrassa tendrement sa fille, en profitant même pour lui faire un doux câlins et la laissa partir avec Thomas qui l’a borderait en ce soir de noël.

Quand il revint enfin dans la modeste pièce à vivre du mas, Mary avait presque tout rangé, ne laissant que deux chopes remplies d’un vin pétillant légèrement sous la langue.
Elle le regardait amoureusement en trempant une nouvelle fois dans ce liquide alcoolisé, elle avait l’habitude de boire, mais ne voulait tout de même pas rentrer en rampant.
C’est avec délicatesse qu’elle vint se coller à lui, et l’embrassa fougueusement, posant ses mains un peu partout sur lui, les passants par-dessous cette chemise d’un blanc éclatant et donc effleurant sa peau du bout des doigts, telle une sauvageonne ayant des envies bien particulières.


Je t’aime, à jamais, je t’aime ! Et j’ai… disons… une envie… d’aller me coucher, ses mots s’entrecoupait de baisers furtifs sur ses lèvres et un sourire s’afficha nettement sur ce visage d’ange.
Un joyeux noël à toi, mon tendre amour ajouta t elle en l’attirant une nouvelle fois contre elle, en prenant bien le soin de se coller, moulant ses formes de femmes contre lui.

Elle ne cessait de le contempler et de le désirer, telle deux âmes qui se retrouvaient après de long mois d’absences.
Ils firent ce que deux amants pouvaient faire, honorant la table faite des mains de Thomas.
Leurs corps se moulèrent l’un dans l’autre et ils finirent la soirée ainsi, aussi amoureux que la nuit précédente. Les joues rosies par le vin mais aussi par leurs sens décuplés.

Ils avaient passé la nuit dans les bras l’un de l’autre, puis en finissant par s’endormir, dans leur couche et non sur la table.
Au petit matin, elle se leva la première, se rappelant qu’avec tout ça, elle avait oublié de laisser les paquets, celui de Thomas et surtout celui de la crevette qui ne devait plus tarder à se réveiller.

Elle sortie donc discrètement de la chambre conjugale, en ayant pris le soin de récupérer le petit paquet destiné à Thomas, rangé précieusement dans son linge à elle.
Celui de Lélouna était bien plus grand, elle l’avait entreposée dans la grange du mas, aillant recouvert le tout d’un grand linge blanc, elle transbahuta la masse de la grange au mas, recouvrit soigneusement avec le drap et dépose le petit écrin destiné à Thomas à côté.

Les deux cadeaux étaient fait de ses mains, elle avait mis le temps, et beaucoup d’effort dans le moindre détail pour un rendu parfait, elle était plutôt fière d’elle, et sans modestie, savait qu’elle avait hérité du savoir faire de son père, la forge étant bien ce qui pouvait les lier.

Elle prépara le petite déjeuné, ainsi quand Thomas et Lélouna arriveraient, tout serait prêt pour eux. Le lait était au chaud et le pain en train de griller, attendant de se faire tartiner de miel.

Les deux personnes qui occupaient son cœur, pointèrent enfin le bout de leur nez, une petite des plus pressée à ouvrir ses cadeaux courrait jusqu’à elle, et un Thomas aimant, vint l’embrasser avec tendresse.


Bonjour vous deux ! dit elle en souriant.

Elle n’avait pas fini de répondre au baiser que Lélouna regardait déjà sous le drap,
une petite chaise en fer, forgée des mains de Mary, un souvenir que la petite pourrait garder toute sa vie, dessus se trouvait une nouvelle poupée de chiffon, vêtue d’une petite robe blanche en dentelle.
Puis elle tendit le paquet destiné à Thomas, à l’intérieur d’une petite boite rouge, il y trouva une bague, pour homme, un anneau simplement simple, poli et lissé par ses soins, le travail avait été minutieux mais payant.



La blonde était heureuse, les observant avec bonheur.






« Le difficile, ce n'est pas de donner, c'est de ne pas tout donner. »
Colette (Sidonie Gabrielle)

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