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Le mas de la Palunette

Petitemary03
[Une bonne matinée]

Les travaux avançaient quand même plus vite que Mary auraient pu l’espérer, un moyen pour elle de se réfugier seule, comme souvent elle l’aimait, pouvoir méditer avec elle-même.
Il avait tout préparé pour recouvrir les murs de jolies couleurs, et Mary n’avait plus qu’à s’exécuter.
Lélouna au milieu n’y tenait plus et sautillait partout, hâtive de se mettre au travail.
Chacun sa pièce, chacun sa couleur, parés à s’y mettre, comme déguisé en bouffon du roi, avec ses habits dépareillés sales et troués.
D’où elle était, elle les entendait chantonner, elle souriait, seule, le cœur léger, enfin plus léger, avec le temps.
C’est dans des moments comme ça, qu’elle se plaisait à avoir sa fille près d’elle.

Le repas était donc le bienvenu, remplir les estomacs vides qui avaient travaillés dure, pendant toute cette matinée, ce n’était pas du luxe.
Alors qu’elle s’apprêtait à coucher la petite, Thomas lui fit comprendre que c’était le moment pour eux d’annoncer à la princesse qu’elle ne serait bientôt plus toute seule.
Elle lui sourit, en guise d’accord, et s’agenouilla devant eux, alors qu’il se plut à raconter à Lélouna que la cigogne apporterait un bébé, à l’automne prochain.

Le temps avait permis à la blonde d’accepter l’idée qu’elle portait un enfant, la seule chose qui la complaisait dans cette idée, était que cet enfant était de lui, et que l’amour incommensurable qu’elle avait pour lui la confortait pour ce futur à quatre.

Alors elle sourit, le regardant amoureusement pendant qu’il parlait, puis posant son regard sur sa fille, elle scrutait sa réaction, qui fut des plus rassurantes pour la suite.
Alors de par les minutes qui suivirent, Mary sentit son cœur s’alléger d’avantage, elle embrassant en faisant claquer cet énorme bisou sur la joue de sa fille puis vint se blottir contre Thomas et lui murmurer :


Je t’aime… tu rends ma vie bien plus belle… et grâce à toi, tout passe si facilement aux yeux de tous….
Elle déposa un bisou dans son cou et sourit en ajoutant :

Bon et bien c’est l’heure de la sieste hein ! Et j’en ai bien besoin moi !
Je suis désolé chéri, mais je ne me sens pas le courage de continuer là, mais après cette sieste je serais d’attaque ! Tu veux bien ? Je finirais de plier le linge et de tout rapatrier ici, et les jouets de ma crapule aussi quand ça sera fait, déjà, on pourra dire ouf.
Elle souriait d’avantage, parce qu’elle savait que lui ne demandait que ça, qu’elle se repose et pour une fois qu’elle se pliait à ses envies, sans en plus qu’il ait besoin de lui demander, elle ne pouvait que de marquer des points.
Pas facile à amadouer mais elle commençait à le connaitre et il ne pouvait que rarement resister à ses sourires charmeurs

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Thomas


[Décoration d'une chambre de bébé.]

Bon et bien c’est l’heure de la sieste hein ! Et j’en ai bien besoin moi !
Je suis désolé chéri, mais je ne me sens pas le courage de continuer là, mais après cette sieste je serais d’attaque ! Tu veux bien ?


Il lui jeta un coup d'oeil malicieux. Pour un peu, il l'accompagnerait volontiers, pour ne pas la laisser dormir... Mais, il avait à faire.

Hmmm, je t'accompagnerais bien, ma douce voluptueuse, et je ne te laisserais pas dormir... mais j'ai à faire...

Rapidement, Mary et Lélouna partirent dormir, pendant que lui, armé d'une boite de craies de diverses couleurs, il s'en alla préparer la décoration de la chambre de bébé.

Sans être un habile déssinateur, Thomas savait s'y prendre, conservant de justes proportions, il dessina plusieurs arbres, des brins d'herbe et plein d'animaux sur tout le pourtour de la chambre.

Il désirait que la chambre de leur enfant soit une chambre gaie et vibrante, aussi ne lésina t'il pas ses efforts.

Quand il eut fini, il prépara la base de tempéra, la mélangeant avec des pigments pour obtenir des teintes pures, qu'ils pourraient postérieurement mélanger entre elles pour obtenir toutes les teintes secondaires dont ils auraient besoin.

Ensuite, il prépara un seau de tempéra vert pastel, qui avec le vert plus foncé des arbres et de l'herbe et le bleu clair du plafond et de la partie haute des murs simulera l'horizon.

Tout était fin prêt quand les filles se levèrent de leur sieste.

Après le goûter, il leur expliqua à toutes les deux ce qu'il voulait faire.

Mes chéries, j'aimerais que nous décorions tous les trois ensemble la chambre du bébé. J'ai préparé quelques dessins d'animaux d'arbres et d'herbe, aussi faudrait il donner la couche de couleur du fond, vert pastel très clair et bleu clair pour simuler le ciel, avant de passer à détailler les animaux, les arbres et l'herbe.

Ensuite, quand la peinture aura séché, et que les meubles seront en place, nous aurons le temps de nous arrêter à la décoration proprement dite.

Alors, m'aidez vous??

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Thomas
...
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Petitemary03
[Le temps…]

Elle lui souriait amoureusement, et alors qu’elle espérait non sans arrières pensées qu’il vienne avec elle, s’allonger et prendre du repos, il refusa.

Son sourire s’effaça nettement, puis l’air surprise mais sans plus, elle se résigna.


Hmmm, je t'accompagnerais bien, ma douce voluptueuse, et je ne te laisserais pas dormir... mais j'ai à faire...


OH…. Bien, comme tu veux ! Toutes deux n’échappèrent point au baiser de salutation, Lélouna, claqua une bise affectueuse sur la joue de Thomas et Mary l’embrassa à son tour, langoureusement.

Pour une fois, une des rares fois même, Lélouna accompagna sa mère dans sa chambre et prit place sur la couche près d’elle.
Mary profita de ces rares moments avec sa fille, elle faisait beaucoup d’efforts la blonde, pour se montrer affectueuse avec la petite, telle une mère câline et douce.
Elles s’endormirent, toutes deux, après que Mary ait finit de raconter comment son cher papa, Donotach, avait réagit quand il apprit qu’il allait devenir papa. Le visage de la petite s’illuminait et Mary sourit à son tour :


Oui ma chérie, ton papa t’aimait déjà beaucoup avant que tu n’arrives, il en était fou de joie, de se savoir un jour père…. Son ton baissa quelque peu, comme perdue dans ses pensées, les deux blondinettes finirent pas clore leurs paupières et partir pour de doux rêves.

Le silence était roi, ici, au mas de la Palunette, enfin dans la roulotte qu’ils quitteront bientôt.
Elle se voyait, ses cheveux et son visage vieillis par le temps, se balançant sur un fauteuil à bascule, un nourrisson dans les bras, et quatre enfants tous différents les uns des autres, plus ou moins grands, riant, jouant autour d’elle. Un homme, ressemblant étrangement à Thomas, en beaucoup plus vieux et plusieurs autres adultes étaient aussi présents. Un rêve, une hallucination ou simplement un songe du future, en tout cas avant qu’elle ne soit un jour grand-mère, fallait il déjà qu’elle accomplisse son rôle de mère.
Quand la fraicheur qui s’était posée sur son bras finie par la réveiller, elle sortit doucement de ce rêve, les cheveux ébouriffés ainsi que la bouche pâteuse, elle essayait d’entrouvrir les yeux, encore mi clos par la lumière du jour.
Elle sourit de voir sa fille endormie près d’elle, éparpillée sur toute la surface de la couche, telle une grosse étoile de mer, Lélouna commença elle aussi à se réveiller.

La maman que Mary s’efforçait à être vint l’embrasser et la prendre dans ses bras, lui murmurant des mots doux pour préserver le petit bout qu’elle était d’un réveil brutal.

Mais c’était peine perdue, ou plutôt pas nécessaire, la crevette pleine de vie était déjà sur pied, prête à repartir de plus belle pour le reste de la journée alors que Mary, ne faisait pas surface.


Bon on zi va maman, ze ve zouer moi ! Et voilà encore une fois Mary en train de rire, chaque minute passée auprès d’elle était tout simplement que partie de rigolade.

Oui oui on n’y va,
dit la blonde en sortant difficilement de son lit en se jurant que plus jamais elle ne ferait de sieste, le réveil étant bien trop dure.

C’est donc la tête dans le cul, des cheveux éparpillés un peu en soleil autour de son visage, une main sur les yeux pour éviter de croiser la lueur du jour et l’autre main dans celle de Lélouna qui courrait déjà en direction de Thomas.
Heureusement que trois pas de la petite étaient égal à un de la grande et non l’inverse, car la grande n’aurait pas pu suivre.

Elle sourit à Thomas et vint se laisser tomber sur le premier fauteuil qu’elle trouva.

Pffffioufff, que c’est dure… dit elle en riant.

Une bonne tisane au miel fut nécessaire pour la réveiller en douceur, alors que Lélouna elle s’enfilait déjà sa deuxième part de tarte.
Elle avait mis du temps, mais après une bonne demi-heure, on pouvait dire qu’elle fut totalement réveillée.
Elle écouta attentivement Thomas, le dévisageant du regard, profitant de chaque parcelle de ses yeux pour admirer cet homme qui partageait sa vie.
Un homme, bien peu apprécié, enfin disons plutôt qu’il n’avait pas que des amis, mais Mary se fichait bien de ce que pensaient les autres, elle, elle le connaissait intérieurement, oui aussi extérieurement, mais bon ça ça compte pas ! Tout ça pour dire, que le cœur de Thomas était bien gros que puisse le penser et Mary l’aimait, plus que jamais.
Aussi il faut bien revenir sur cette grossesse que vivait la blonde auprès de son blond .
Elle avait, avec le temps, accepter ce fait, et donc, d’après les dires du médicastre qui lui servait d’amant, elle en était à peu près à un mois de grossesse.
Hors, c’était suffisant pour se dire qu’elle avait largement le temps de s’y faire, et que, comme convenu, ils vivraient au jour le jour pour les prochains mois à venir.

Et là, il allait bien vite, pour elle, ou tout du moins, à cet instant, elle ne s’était pas préparée à ça.
L’air inquiet et la respiration un peu coupé, elle se reprit, se concentrant sur les faits, respirant bien profondément, elle faisait des efforts hein, au lieu de s’emportait pour rien, elle apprenait à contenir sa peur et maîtriser ses angoisses. Et donc, en ce nouvel après midi qui s’annonçait, difficile de se projeter dans le temps et elle se plaisait plutôt à vivre chaque moment à l’instant présent, se faisant doucement à l’idée de donner la vie une seconde fois.


Mes chéries, j'aimerais que nous décorions tous les trois ensemble la chambre du bébé. J'ai préparé quelques dessins d'animaux d'arbres et d'herbe, aussi faudrait il donner la couche de couleur du fond, vert pastel très clair et bleu clair pour simuler le ciel, avant de passer à détailler les animaux, les arbres et l'herbe.

Ensuite, quand la peinture aura séché, et que les meubles seront en place, nous aurons le temps de nous arrêter à la décoration proprement dite.

Alors, m'aidez vous??


Euh…. ???? Elle minauda un peu, comme elle aimait le faire, ce qui déformait considérablement son visage et l’a mettait pas forcément à son avantage.
Ses sourcils se fronçaient souvent, enfin surtout quand elle était angoissée, et là ils formaient deux demi-cercles chacun.

J’ai… hum… tu crois qu’on doit faire ça maintenant ? Non pas qu’elle n’en avait pas envie, mais elle se plaisait à vivre sans faire trop de projet, sans aller trop loin dans le temps, dans l’avenir.
Elle essayait de paraitre détendue, calme et posée comme une femme normale, son air crispée disparaissait peu à peu, parce que plus elle le connaissait et plus elle se sentait à l’aise près de lui, et que malgré tout lui aussi avait fini par apprendre à la connaître et qu’il lui était impossible de cacher ses émotions.

S’avouant vaincu devant le regard que Thomas lui lança, elle soupira doucement, mélangeant ses pensées vite vite vite et laissant son visage s’éclaircir doucement.

Je trouve juste que c’est un peu tôt… enfin pour moi tout du moins… d’un air charmeur comme elle savait le faire elle contemplait de bas en haut son tendre amour.
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Thomas


[Une blonde nouvellement surprise.]

Euh…. ????
J’ai… hum… tu crois qu’on doit faire ça maintenant ?
Je trouve juste que c’est un peu tôt… enfin pour moi tout du moins…


Le blond la regarda, quelque peu surpris. Ne lui avait il donc pas dit que leurs nouveaux meubles étaient déjà prêts et arriveraient le lendemain, lundi?

Il fit un effort de concentration, repassa en mémoire toutes leurs conversations des dernières vingt et quatre heures, pour s'apercevoir, non sans dépit, qu'il ne lui avait encore rien dit...

Ooops... J'ai oublié de te le dire, amour, mais tout notre mobilier est prêt, il s'entasse dans mon arrière boutique! Panisse, mon commis, et moi, amènerons tout ça demain, car c'est jour de livraison...et de paye!

À notre retour en Arles, je devrai d'ailleurs aller payer le tapissier qui nous a fait nos matelas et la tapisserie des fauteils.

Or, si nous mettons les meubles en place dans cette chambre, nous aurons ensuite bien du mal à peindre les murs. À moins d'entasser les meubles au millieu de la pièce et les recouvrir de couvertures. Au risque de les tacher de peinture.


C'est à cet instant qu'il comprit ce qu'il se passait dans la tête de Mary: Le terme de sa grossesse ne devait arriver que dans de nombreux mois, et, en attendant, elle évitait de faire des plans à trop longue échéance...

Thomas s'approcha d'elle, la serra tendrement entre ses bras, puis déposa plusieurs baisers sur son visage, ses cheveux, et ses lèvres, la cajolant doucement, caressant son dos et son cou d'une de ses mains libres, comme on cajole un petit enfant, avec une infinie tendresse.

Chhht, ma douce tigresse, ma tendre sauvageonne, ne t'en fais pas pour si peu de chose, voyons!

Je sais bien que tu n'aimes pas faire des plans à longue échéance, mais si nous partons en voyage la semaine prochaine, autant que cela soit fait, car le temps passe très vite, et presque en un clin d'oeil, notre enfant sera là, et aura bel et bien besoin d'une place dans la maison... Ce serait idiot que nous nous laissions prendre de vitesse, ne pense tu pas?

Te rends tu compte que cela fait maintenant plus de six mois que nous vivons l'un à côté de l'autre? Or, j'ai la sensation d'avoir à peine passé un mois avec toi...Le temps s'écoule vite, très vite, trop vite, parfois...


Le blond commençait à bien la connaître, et savait que faire, comment lui parler, prendre l'itonnation juste, lui caresser doucement le dos, le cou et la tête, pour la calmer, l'apaiser et faire taire tous ses doutes. Aussi, quand il finit de parler, il pût voir, dans son regard, disparaître son angoisse.

De toute façon, ajouta t'il. Nous aurons fini d'ici deux heures, le temps juste qu'il nous reste de lumière naturelle, aussi, autant le mettre à profit, non?

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