Aryanha
Le chant des grillons perçait le silence de la Burgondière en cette fin de soirée où lété se perdait chaque jour. Il faisait encore lourd dune chaleur amoncelée toute la journée sous un ciel menaçant. Installée prés dune fenêtre ouverte, Aryanha cherchait un reste de lumière qui la fuyait faisant place à lombre dune nuit qui se montrerait étoilée. Anceline approchait avec un chandelier
dun geste las, Aryanha larrêta. Léclat de la lune suffira !
Posant son recueil sur le trépied, elle se leva pour se poster devant la fenêtre.
Lété sétait enchainé au temps et aux événements. Aryanha avait perdu son sourire un soir évidement il lavait emportée dans cette croisière sur le Burgundia pour se retrouver, retrouver ses instants si forts quils avaient vécus et qui sétaient perdus au fil du temps, des événements ou des choix. Évidemment quelle avait cru quils pouvaient se retrouver comme quand ils étaient enfants se faisant des promesses pour léternité.
Relevant son menton, le regard sombre, un gout damertume, Aryanha sentait sa gorge se serrer doouloureusement. Une croisière ne saurait éteindre ce dépit amer dans son cur.
Le Burgundia il en était le capitaine. Sur les flots de la Loire, seulement tout les deux comme au bon vieux temps.
Perdue dans ces pensées, elle navait pas fait attention à lair renfrogné dAnceline. Se tournant enfin vers la servante, elle linterrogea.
Notre absence a été de courte durée tout va bien Anceline ? Roland dArs ma assuré de toute tranquillité. Le jeune Gilbert Phil se porte à merveille, Dieu seul sait quand sa mère ou ses filles viendront chercher cet enfant !
Il y a la nouvelle Margot.
Très juste Pendant ces quelques jours, elle a du shabituer aux lieux et murs de la Burgondière.
Un éclair dans ses pensées et malgré le mécontentement de sa servante, elle continua :
Tu la préviendras que je désire mentretenir avec elle un matin.
Maintenant laisse moi.
De lair, elle avait besoin dair elle sortit, faire quelques pas dans la cour, aller voir Jolie-Brise à lécurie. Mêler sa main dans son encolure, sentir son souffle chaud contre son cou celui de sa jument bien sûre, même si elle désirait mêler sa main dans ses cheveux à Lui et la laisser glisser le long de son cou, sentir si fort son souffle contre elle Dieu quil lui manquait !
Quavait-elle dit sous lexaspération ? Quavait-elle fait sous la colère ?était-ce justifié ?
Elle y croyait dur comme fer ! Que leur était-il arrivé pour ne plus se comprendre ?
Les larmes roulaient sur ses joues et sa gorge serrée en devenait intolérable. Elle serra ses poings si forts que ses ongles pénétraient dans sa chair laissant de cuisantes traces.
Était-elle devenue si pénible ?
Grrrrrrrrrrr .cesser ces questions, cesser de chercher des réponses. Le temps viendrait où les réponses seraient devant elle, le temps viendrait quand son humeur sapaiserait. Pourtant, une seule chose lui tenait à cur retrouver leur bien être, Le retrouver, Se retrouver et ne faire quUN à nouveau.
Laissant Jolie-Brise, Aryanha rentra guidée par clarté de la lune dans le ciel dégagé de toute menace. Demain, demain sera un autre jour
_________________
Posant son recueil sur le trépied, elle se leva pour se poster devant la fenêtre.
Lété sétait enchainé au temps et aux événements. Aryanha avait perdu son sourire un soir évidement il lavait emportée dans cette croisière sur le Burgundia pour se retrouver, retrouver ses instants si forts quils avaient vécus et qui sétaient perdus au fil du temps, des événements ou des choix. Évidemment quelle avait cru quils pouvaient se retrouver comme quand ils étaient enfants se faisant des promesses pour léternité.
Relevant son menton, le regard sombre, un gout damertume, Aryanha sentait sa gorge se serrer doouloureusement. Une croisière ne saurait éteindre ce dépit amer dans son cur.
Le Burgundia il en était le capitaine. Sur les flots de la Loire, seulement tout les deux comme au bon vieux temps.
Perdue dans ces pensées, elle navait pas fait attention à lair renfrogné dAnceline. Se tournant enfin vers la servante, elle linterrogea.
Notre absence a été de courte durée tout va bien Anceline ? Roland dArs ma assuré de toute tranquillité. Le jeune Gilbert Phil se porte à merveille, Dieu seul sait quand sa mère ou ses filles viendront chercher cet enfant !
Il y a la nouvelle Margot.
Très juste Pendant ces quelques jours, elle a du shabituer aux lieux et murs de la Burgondière.
Un éclair dans ses pensées et malgré le mécontentement de sa servante, elle continua :
Tu la préviendras que je désire mentretenir avec elle un matin.
Maintenant laisse moi.
De lair, elle avait besoin dair elle sortit, faire quelques pas dans la cour, aller voir Jolie-Brise à lécurie. Mêler sa main dans son encolure, sentir son souffle chaud contre son cou celui de sa jument bien sûre, même si elle désirait mêler sa main dans ses cheveux à Lui et la laisser glisser le long de son cou, sentir si fort son souffle contre elle Dieu quil lui manquait !
Quavait-elle dit sous lexaspération ? Quavait-elle fait sous la colère ?était-ce justifié ?
Elle y croyait dur comme fer ! Que leur était-il arrivé pour ne plus se comprendre ?
Les larmes roulaient sur ses joues et sa gorge serrée en devenait intolérable. Elle serra ses poings si forts que ses ongles pénétraient dans sa chair laissant de cuisantes traces.
Était-elle devenue si pénible ?
Grrrrrrrrrrr .cesser ces questions, cesser de chercher des réponses. Le temps viendrait où les réponses seraient devant elle, le temps viendrait quand son humeur sapaiserait. Pourtant, une seule chose lui tenait à cur retrouver leur bien être, Le retrouver, Se retrouver et ne faire quUN à nouveau.
Laissant Jolie-Brise, Aryanha rentra guidée par clarté de la lune dans le ciel dégagé de toute menace. Demain, demain sera un autre jour
_________________