Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>

[RP][Voyage de la Cour]Banquet

Phelim
10 minutes avant d'aller chercher Nyna, Phelim se décida à jeter un coup d'oeil au costume de grand luxe qu'il avait commandé à un couturier. Il resta peu de temps à l'admirer, bien qu'il soit magnifique, pour aborder un aspect plus pratique et de taille, comment enfiler ce machin avant que le festin ne touche à sa fin?

En effet, il était d'une telle complexité, qu'il ne savait par quel bout commencer et le plus simple pour lui semblait de se faufiler à partir du trou pour les pieds, jusqu'à la tête. Finalement, il choisit d'arriver si ce n'est bien vêtu, au moins à l'heure, et il enfila rapidement des braies, une chemise propre puis noua son foulard autour de sa tête.

Son humeur empirait de plus en plus du fait qu'il ait dépensé tant d'argent pour rien, et quand Nyna lui apparut bien coiffée et resplendissante dans sa robe couleur d'automne, il ne put s'empêcher de lui demander d'une voix glaciale si elle comptait qu'on la confonde avec un tas de feuilles mortes.

Finalement, une fois dans la calèche, il s'en moquait car avec autant de chichis, on ne l'aurait de toute façon jamais reconnu. Il finit de retrouver le sourire quand il retint la connétable qui était sorti avec tant d'entrain la tête en avant que les pieds n'avaient pas suivi et qu'elle avait bien failli s'écrouler.

Riant encore, ils passèrent sans encombre devant le majordome qui les connaissaient bien et remontèrent les tables en saluant au passage les gens de leur connaissance. Il fut surpris de voir que l'archevêque Ecatarina était présente .... elle avait fait reporté le baptême d'alixe la veille pour la seconde fois, il la pensait donc souffrante, mais elle était là et semblait très bien se porter.

Il se pencha vers son amie, en proie à un doute soudain ...


Où est-on placé?
_________________
Fontvell
Fontvell avait réussi à emprunter des habits qu'il estimait convenables pour assister à une telle réception.
Il était vêtu d'une fine chemise de lin de brodée que recouvrait une tunique noire décorée de motifs d'argent ainsi que de chausses assorties.
Il avait pu trouver chez un chauseur d'élégantes bottes de chevreau teintée elles aussi en noir.
Arrivé devant le porte de la salle il se fit annoncer par l'aboyeur


Son Excellence Guillem de Fontvell dict Fontvell, Conseiller Ducal, Ambassadeur du Lyonnais-Dauphiné en Champagne, Chef de Lance de l'Ost...
_________________
Anne_blanche
Vienne, hôtel de Culan

Damoiselle Anne ! Damoiselle Anne ! V'z'avez gagné !

Suant et soufflant, Bacchus venait de faire irruption dans la grande salle de l'hôtel de Culan, où Anne prenait sa leçon de latin avec le Père Comis, sous l'oeil méfiant de Matheline. Toujours affable, l'ecclésiastique leva un sourcil bonhomme, tandis que la camérière se dressait, droite comme un i, prête à rabrouer le cocher.

Qu'ai-je donc gagné, Bacchus ?

Le concours, Damoiselle !

Il agita un index boudiné en direction de nulle part.

C't' affiché là-bas ! Ya écrit : "dans la catégorie ballades et les pas d'armes, la majorité des voix a été obtenu par: La ballade du lait d'automne de Dame Anne Cornedrue de Culan " Même que vot' nom, l'est écrit au minium, d'un beau rouge que tout le monde peut l'voir de loin !

La fillette, interdite, blêmit, rougit, pâlit de nouveau. Elle regarda tour à tour les trois adultes, le Père Comis qui souriait, tout fier de son élève, Matheline qui pinçait les lèvre d'un air réprobateur, Bacchus qui reprenait difficilement son souffle, hilare, index toujours tendu dans le vide.

Je vais voir le roy... murmura-t-elle d'une voix blanche.

Cela eut pour effet de mettre Matheline dans tous ses états.

Ah non ! Certainement pas ! Le roi ?! Mais pour qui vous prenez-vous, Damoiselle Anne ? C'est votre place, peut-être, parmi tout ce beau monde ? Grand Aristote ! Mais que dirait votre mère ?!

Allons, allons, ma brave Matheline, ne jurez point. Aristote n'y est pour rien.

Ah ouiche ! Mêlez-vous de votre latin, l'abbé ! Ce n'est point vous qui êtes en charge de cette sauvageonne ! Non, mais, regardez-la ! Ca n'a pas sept ans que ça veut déjà jouer à la dame. Mais qu'est-ce que les gens vont dire de moi ? Déjà que ça cause, au marché, que je la laisse faire les quatre cents coups avec le petit Massilia, et qu'elle traîne les tavernes, tout ça !

Anne n'écoutait pas. Les adultes pouvaient bien se disputer, elle savait ce qu'elle allait faire. Les grands yeux bleus se levèrent sur le cocher, qui attendait, confiant, les ordres de sa jeune maîtresse.

Attelez, Bacchus. Nous partons pour Lyon. Matheline, venez m'aider à m'habiller. Mon père, veuillez m'excuser : je vous promets de bien revoir cette leçon.

Et Matheline s'inclina. Oh ! Elle tira bien un peu trop fort les cheveux de la fillette, en la coiffant, mania les épingles un peu plus rudement que nécessaire en lui ajustant son bonnet, serra bien un peu trop fort les lacets de sa robe. Mais elle n'avait pas le choix, et dut faire son office.

Salle du banquet.

Bacchus tint à honneur de mener Anne jusqu'à l'entrée de la salle. Il enveloppa du regard la frêle silhouette, renoua plus adroitement que ne l'auraient laissé penser ses gros doigts le ruban du bonnet et, satisfait, fit passer la fillette devant lui, la suivit à deux pas, comme il sied à un bon domestique.

Annoncez Damoiselle Anne de Culan, vainqueur du concours de poésie, catégorie ballades et pas d'armes.

Le vainqueur en question avait surtout l'air d'un chaton effarouché, pour l'instant, mais elle s'efforçait de conserver un semblant de dignité, puisant dans les conseils de sa mère pour afficher un sourire un peu figé, se tenir bien droite, respirer régulièrement. Avec un peu de chance, il y aurait dans la salle quelque personne de connaissance, qui la guiderait et lui dirait ce qu'elle aurait à faire.
E_newton
Comment ?
Yeux écarquillés … bouche entrouverte …
Telle avait été la réaction d’Ethan face à la demande … pas exactement, car on devait plutôt parler là d’un ordre de la part de sa sœur Licorneuse.
Elle était Cavalière de l’Ordre, et de par là même son supérieur, bien que lui soit le Commandeur de la Lance …
Elle en profitait la p’tite sœur. Elle savait qu’il n’était pas homme de festivités et qu’il détestait cela.
Il aurait préféré avoir à astiquer toutes les armures de la salle d’armes de la citadelle de Ryes, ou bien encore à en récurer les latrines plutôt que de se voir infliger cette punition ! Punition qu’il ne méritait pas soit dit en passant.

Son regard se rembrunit et un soupire filtra entre ses lèvres …
Elle ne lui avait même pas laissé l’opportunité de refuser ou de s’expliquer, que déjà elle s’en était allée se préparer.
Aucune possibilité d’y échapper qui plus est. S’il ne s’y rendait pas de son plein gré, il pouvait être assuré qu’elle viendrait le chercher et l’y trainerait par le fond de ses braies …
Il n’y avait aucune raison à ce qu’il se rende à ce banquet, si ce n’était le plaisir malin dont devait déjà sourire sa sœurette à le savoir plus que mal à son aise en de telles situations.
De quoi aurait-il l’air là bas ? Il n’avait pas de beaux atours, que ce qu’il avait sur lui, si ce n’est braies et chemises de rechange.

Il se résolut néanmoins à faire contre mauvaise fortune, bonne figure, si tant est que cela fusse possible.
Braies et chemise propre dans une main, savon noir et éponge dans l’autre, il s’enquit d’un point d’eau pour s’y laver.
Il trouva un lavoir dépourvu de ses lavandières, ce qui était normal vu l’agitation qui régnait dans les rues, et l’empressement qu’avaient tous les gens à vouloir apercevoir le Roy plutôt qu’à vaquer à leurs occupations habituelles. Frottant autant qu’il le put pour enlever la crasse du dernier voyage, c’est propre comme un écu neuf qu’il enfila ses vêtements. Mais ce n’est pas pour autant qu’on pouvait le prendre pour autre chose que ce qu’il était.

Hum … me laisseront jamais rentrer dans cet état là … c’était peut-être la solution en fait … petit sourire s’affichant furtivement sur ses lèvres, disparaissant aussitôt à l’idée désagréable de Zaza venant le chercher …

Allez ! Un peu de courage … vont pas t’manger …
Pour éviter quand même de passer pour le laquais de service, il endossa sa cape bleue azur brodée de la prestigieuse Licorne.
C’est d’un pas peu rassuré qu’il se dirigea vers le lieu dit, laissant autant qu’il le pouvait passer les nobles devant lui, retardant ainsi quelque peu l’échéance de son supplice.
Il s’était positionné légèrement à l’écart et entendait l’huissier annoncer les titres et rangs de noblesse des Grandes Gens qui se présentaient.
Il en était là de sa contemplation des personnes arrivant, quand une voix l’interpela :

Hey ! Toi, le gueux ! T’as rien à faire ici ! Vas donc mendier à l’église !

Ben voilà qui allait l’aider, même si le fait qu’on le traite de gueux en de pareilles circonstances le laissait quelque peu stupéfait …
Euh … Intense moment de réflexion partagé entre l’envie de lui clouer le bec et celui de profiter de l’occasion pour s’en aller …
Petit sourire un peu niais et réponse qui ne l’est pas moins :

Auriez-vous l’amabilité d’informer Zalina de Montmorency, Damoiselle de Colombiers, aussi connue sous le surnom de « la Peste » que vous m’avez envoyé mendier à l’église ? Elle en sera ravie.

Ethan n’attendit aucune réponse et en profita pour tourner les talons et s’en aller au plus vite. À l’huissier d’assumer désormais …
_________________
Mariealice
Marie, à l'entrée du Roy, plongea dans une profonde révérence comme le reste de l'assemblée, attendant qu'il leur permette de se relever.

Petit à petit, à sa suite, les invités arrivaient, s'installant ou bavardant entre eux.

Marie reconnaissait certains visages, indiquant les noms à son époux, d'autres lui étant totalement inconnus. Un n'eut pas besoin d'être nommé, en plus du Roy et de Son Altesse, en la personne de la Peste, connue pour les deux membres de la famille Alterac, un sourire franc pour la damoiselle.

Puis un autre, plus tendre, au nom annoncé et s'excusant, elle vint à la rencontre d'Anne.


Bonjour damoiselle Anne. Ravie de vous revoir et mes félicitations pour votre victoire ainsi que pour votre fort joli poème.
_________________
Anne_blanche
En grande tenue, les nobles invités de Sa Majesté passaient sans la voir, la bousculant même parfois au passage. Anne réussit à se faufiler, dûment annoncée par l'huissier. La salle du banquet lui parut immense. Complètement perdue, la gamine regardait autour d'elle, sans plus oser bouger. Le roi était déjà assis, au haut bout de la table, Son Altesse Armoria à ses côtés, ainsi que le gouverneur Walan et les autres conseillers. A la seule idée qu'elle devrait traverser tout cet espace, devant ces dizaines de paires d'yeux, elle sentit ses paumes se mouiller. Vite, elle les dissimula dans les plis de sa robe, luttant pour ne pas s'enfuir. Qui la remarquerait ?
Une silhouette fut soudain debout devant elle.


Bonjour damoiselle Anne. Ravie de vous revoir et mes félicitations pour votre victoire ainsi que pour votre fort joli poème.

Le soupir de soulagement de la fillette dut s'entendre jusqu'à la table royale, par-dessus le bruit des conversations.

Dame Marie-Alice !

Aristote en personne se fût présenté devant elle à ce moment qu'il n'eût pas été accueilli d'une voix plus chaleureuse. La dame avait connu son père, sa tante, les avait appréciés. Elle le lui avait dit. Et elle était gentille avec elle. Pas gentille comme le sont en général les adultes avec les enfants, en écoutant poliment leurs histoires qui, au fond, les ennuient, et en trouvant leur bonne conscience dans un baiser distrait de temps à autre. Non. Dame Marie Alice l'avait écoutée "en vrai", n'avait pas ri devant ses rêves d'avenir, lui avait prodigué de bons conseils, lui parlait comme à n'importe quelle grande personne. Retrouvant avec le soulagement la conscience de ses devoirs, Anne fit une rapide révérence.

Merci, Dame. C'est un grand honneur que le jury m'a fait là.

La gorge nouée d'appréhension, elle s'approcha un peu de la dame, et murmura, yeux rivés au sol.

Jamais je n'oserai dire ma ballade devant tout ce monde ! Qu'Aristote me vienne en aide, j'ai tout oublié...
Walan
Le festin continuait lorsque Walan remarqua la jeune fille discutant avec la Premier Secrétaire d'Etat.

Votre majesté, Votre Altesse, commença-t-il à l'intention de ses voisins, je vous prie de m'excuser, mais il est une personne que je dois aller voir. Celle ci aura l'honneur et la joie de, je l'espère, vous divertir et de vous agréer en vous récitant une œuvre de sa composition.

Se levant, le Gouverneur contourna les tablées pour rejoindre la gagnante et la salua d'un sourire. Voyant l'air anxieux qu'elle arborait, il s'imagina l'état de stress dans lequel elle se trouvait et prit doucement la parole.

Demoiselle, je suis heureux de vous voir ici. Vicomtesse, j'espère que la soirée se déroule selon vos désirs.

C'est plus bas qu'il continua à l'intention de la jeune fille, d'un sourire qu'il voulait rassurant.

Cela vous soulagerait-il que votre serviteur soit autorisé à se tenir à vos côtés pendant que vous déclamez ?
A moins peut être que je ne vous accompagne moi même si vous le souhaitez ? Ou dame Marie Alice, si elle le veut bien ?
ajouta-t-il avec un regard interrogateur à l'intention de la concernée.
_________________
Mariealice
Marie se retint de rire quand Anne soupira de soulagement à sa vue, ne voulant pas que la petite fille puisse prendre mal ce qui n'était qu'amusement devant ce presque cri.

Un pincement au coeur tout de même alors qu'elle la regardait avec plus d'attention, reconnaissant ici ou là, un trait ou une expression lui rappelant son père ou sa tante. Et déjà si éveillée pour son âge. Cela aussi lui rappelait ceux de sa famille qu'elle avait connus.


Mais c'est vous qui avez fait honneur à votre Duché et aux vôtres avec un texte de cette qualité.

Sourire alors qu'elle posait sa main sur la joue d'Anne, caresse à peine effleurée du pouce.

Elle tendit l'oreille pour entendre ce que la fillette murmurait avant que de s'accroupir pour se placer à sa hauteur.


Anne, allons, n'êtes-vous pas une de Culan? Reculeriez-vous à la première difficulté? Non je ne puis le croire. Une autre mais point vous.


Marie se redressa, la regardant dans les yeux, attendant sa réponse mais avant que la damoiselle ait pu répondre, le Gouverneur s'approcha d'elles pour féliciter la gagnante.
_________________
Chlodwig_von_frayner
De passage aurait on dit, oui c'était ainsi qu'était Chlo en Dauphinois. Il faisait un simple allez et retour rapide entre son duché, le BA, et la Franche Comté, lieu où devait à priori l'attendre sa cousine Rochelle. Une voyage éclair dont certains n'auraient pas manqué de s'en inquiéter si ils avaient été au courant, et ils auraient eu raion s ils avaient sut ce qu'il s'apprêtait à faire. Mais ils se seraient encore plus inquiétés si ils avaient sut quelles conséquences cette nouvelle rencontre pouvait avoir. Un Chlo perdu dans un dédale de sentiments téranges. Pourtant il n'en était pas à ses premiers émois mais... les choses lui échappaient à nouveau, et cela, il ne pouvait le supporter. Il avait été élevé comme un futur duc doit l'être et habitué, sinon à commander, du moins à se controler et à modérer ses émotions. Et cela, il en était incapable. Si sa mère savait... Finamlement, feu son père... que son âme aille errer sur la lune, avait raison. La violence de leur désir était tel que quoi qu'il fasse, il en revenait toujours au même point. Mais de cela, il ne pouvait en parler, et encore moins le montrer. Il était fils de la duchesse de l'Aigle et de Chiny... l'ainé même... alors qui pouvait bien l'aider ? Sa mère elle même l'avait envoyé à la guerre à 12 ans... et le réprimendait presque à chaque foi qu'ils se voyaient... Son père... l'avait déshériter en mourrant. Finalment, seul son oncle avait un tant soit peu pensé à lui, bien qu'il n'ai pas reçu son duché qui devait normalement lui revenir de droit, mais c'était à son honneur d'avoir voulut le léguer à son cousin qui lui n'hériterait de rien.

Et c'est dans cet état que le jeune Von Frayner se retrouva à Lyon, pris dans la tourmente du cortège royal et de la liesse populaire. Partout les gens criaient « vive le roy » et d'autres « vive la princesse »... La princesse... elle ne devait plus se souvenir du jeune homme à qui elle avait demandé de commander sa lance lorsqu'il s'était agis de traverser le domaine royal d'est en ouest pour se rendre en Bretagne et qui avait assuré le commandement de la compagnie où elle était. Treize ans... un peu jeune pour commander, sutout lorsqu'on voyait qui il y avait dedans. Mais désirs de son altesse sont force de loy et... si il n'avait put empêcher qu'elle soit à nouveau blessé, elle espérait qu'elle ne lui en avait pas tenu rigueur. Alors... se laisserait il tenter par un bref arret au banquet royal ? Boarf, ce genre de mondanité n'était pas forcément de son goût, d'autant qu'il n'était pas sur d'y connaître du monde. Oh et puis pourquoi pas ? Il avait bien envie de revoir la trogne de celui pour lequel il avait poutré nombre de bretons et d'artésien et duquel il serait un jour vassal. Et puis... revoir celle dont il gardait comme principal souvenir le grain de beauté sur la fesse droite... eh ien pourquoi pas ? Même si il ne ferait que les apercevoir, au moins aurait profité un instant des charmes de la la capitale lyonnaise. Et si il s'embêtait... il aurait toujours le loisir d'aller taquiner quelques gueuses à la taverne... avant d'en embarquer une autre (mais légèrement différente) dans sa couche.

Arrivé au banquet, le jeune Von Frayner trouva... des huissiers à l'entrée. Allons bon... le passage était il réglementé ? Son nom... erf, la présence du roy devait les avoir rendu méfiants. Il leur donna donc avec toute la flegme dont il était capable, s'y reprenant à deux fois vu qu'il n'était pas encore habitué à son nouveau titre et avant qu'il ai put réalisé que tout le monde allait savoir qu'il était là, le garde annonça :


Chlodwig Von Frayner d'Azayes, baron de Chateau-rouge et seigneur de Belzaize

Bon, et bien, pour ne pas changer, ça ne serait pas discret. Oh eh puis après tout... qu'importe il n'en avait jamais cure de l'opinion des autres, ce n'était pas parce que le roy était là que ça allait changer. Au moins n'avaient ils pas rajouté écuyer du duc de Berry... Affichant un air maussade, il pénétra dans la pièce, promennat un rapide regard sur les tables disposées en U. Quelques têtes connues, et oui, au milieu, une royale personne... sur laquelle il ne s'attarda pas. Après tout... C'était plus pour manger gratuitement qu'il était venu. Il fallait avouer que être noble du Domaine Royale ouvrait certaines perspectives tout à fait intéressantes (comme manger à l'oeil en ce genre d'occasions). Il haussa un sourcil... pas vraiment d'amis... Première étape : trouver une place. Le Chlo s'avança un peu plus, essyant de déterminer à quel endroit il aurait le droit de s'asseoir, le fils ainé d'une double duchesse ça se met où ? Une fois de plus il avait mis son pourpoint et ses braies d'un noir de jaie, vêtements de grande qualité qu'il avait fait porter chez lui à grands frais (argent pioché dans le trésor maternel hum... bref) sur lesquels était passé une lourde cape de la même couleur qui lui descendait jusqu'aux chevilles. Quand à ses mains, on n'en voyait qu'une pair de gants en cuir noir brodés d'or. Tenue de grande qualité en effet ce que quoi tranchait ses cheveux blonds en bataille. Pourquoi le noir ? L'explication eut été trop longue...

Il s'avança alors dans la salle d'un pas assuré, affichant un air maussade. Il s'ennuyait déjà...

_________________
Chlodwig Von Frayner d'Azayes, baron de Chateau rouge et Seigneur de Belzaize (blason pas à jour)
Sagaben
Sagaben s'avança dans la salle jusqu'aux places principales où s'étaient installés le Roy et la Princesse Armoria. Il s'agenouilla et baissa la tête devant Sa Majesté et Son Altesse. Puis restant agenouillé et relevant la tête légèrement, il se présenta simplement.

Bastien d'Amilly, vicomte de Laragne-Montéglin, pour vous servir, Sire.

Le vicomte se redressa ensuite et se dirigea vers le Gouverneur. Il s'inclina devant Walan puis s'adressa à lui d'une voix un peu plus basse que la normale.

Votre Grasce, je vous présente mes respects. Je vous présente également mes excuses pour mon absence aux portes de Lyon lors de l'entrée du cortège. Quelques événements m'ont retenus à l'autre bout du duché. Que Votre Grasce ne m'en tienne pas rigueur.
_________________
Nynaeve87
Nynaève n’était rentrée dans cette salle des banquets que rarement, au grès sans doute d’un égarement dans les couloirs du château.

La pièce était magnifiquement décorée, même nue, elle forçait l’admiration par ses tentures et les grandes cheminées qui face à face, à chaque extrémité, réchauffaient l’atmosphère de leur doux chatoiements.

Plusieurs convives arrivés avant eux avaient déjà pris place à table, et la voix de l’huissier résonnait presque en cadence maintenant, annonçant des arrivées à tour de bras.

Un groupe de musiciens aux habits multicolores jouaient de douces mélodies en fonds sonores tamisés.

Toujours au bras de Phelim, elle se laissait conduire, un peu perdue, on peut le dire…

Elle le vit bientôt emprunt au doute…


Où est-on placé? lui dit-il soudain…

D’abord elle le regarda interrogative... puis se mit à rire…

Il me semble que les conseillers sont proches du gouverneur…nous pouvons toujours nous engager dans cette direction… Il ne manquera pas de nous dire si notre place est ailleurs je pense…
_________________


Votez GOLD ... nous finirons bien l'année
Anne_blanche
Anne, allons, n'êtes-vous pas une de Culan? Reculeriez-vous à la première difficulté? Non je ne puis le croire. Une autre mais point vous.

Piquée au vif par la remarque de Dame Marie-Alice, Anne releva la tête, plongea ses yeux bleus dans ceux de la vicomtesse, et opina doucement. Elle avait raison. Une Culan ne faillirait pas. Elle reporta son attention sur la table d'honneur. Le gouverneur l'avait vue. Il regardait dans sa direction en parlant au roi et à la princesse, se levait, s'approchait... et la gamine sentit s'envoler toutes ses belles résolutions. Tétanisée, elle en oublia sa révérence habituelle. C'est qu'on n'était pas en taverne, ici !
Mais Messire Walan ne se départit pas de sa bienveillance coutumière.


Cela vous soulagerait-il que votre serviteur soit autorisé à se tenir à vos côtés pendant que vous déclamez ?
A moins peut être que je ne vous accompagne moi même si vous le souhaitez ? Ou dame Marie Alice, si elle le veut bien ?


Une petite fille... Une toute petite fille : voilà le spectacle qu'elle leur donnait.
Un mouvement dans son dos. Un jeune homme blond, tout de noir vêtu, se porta à leur niveau, une aura d'ennui émanant de toute sa personne. Le gouverneur allait probablement le saluer.
Anne se raidit, trouva dans l'orgueil de son nom les ressources pour aller plus loin.


Votre Grasce se doit à ses invités. Je m'en voudrais d'abuser de Son temps. Mais si Dame Marie-Alice veut bien me mener jusqu'à Sa Majesté, je dirai ma ballade.

Ses jambes flageolaient quand, suivant le Premier Secrétaire d'Etat, elle traversa la salle pour atteindre la table d'honneur.

Je vais glisser. Je vais me prendre les pieds dans ma robe. Tout le monde va rire. Je vais ridiculiser mon nom...

Dame Marie-Alice la présenta, et elle plongea dans une parfaite révérence de Cour, attendit l'assentiment royal pour se relever.
Les premiers sons qui sortirent de sa gorge ressemblaient plus à des miaulements de chaton écorché qu'à une parole humaine.


Votre Majesté me fait bien de l'honneur !

Le silence s'était fait. Volonté de ne pas troubler l'écoute royale, ou chasseurs à l'affût d'une proie facile ?
Anne se tint toute droite, regard fixé très loin à travers la tête du roi.


Ballade du lait d'automne.

Quelle idée avait-elle eu de participer à ce concours ? La certitude que son poème ne serait pas retenu, tout simplement.

Vienne le temps de la vendange
Cueillons la grappe à pleines mains
Laissons là l’eau qui nous dérange
Et la tisane pour demain
Pressons aux pieds le jus carmin
Viens donc, le vieux ! Viens donc, le gone
Arrive et prête-moi la main
Buvons, amis, le lait d’automne


Sa Majesté savait-elle ce qu'était un gone ? Anne n'en avait aucune idée. Mais après tout, Son fils était Dauphin. Elle n'osait pas bouger, pas regarder le roi, ni la princesse Armoria, ni personne. La suite ... La suite ! Qu'avait-elle donc écrit ? Ne pas se laisser aller à la panique. J'ai sept ans, même pas, mais je suis une Culan. Dame Marie-Alice, au secours ! Père, Tante Mentaïg, aidez-moi. Ils sont auprès d'Aristote. Des anges...

Ne laisse pas ta part aux anges
Le vin c’est pour le genre humain
J’ai le gosier qui me démange
C’est l’été de la St-Martin
Viens donc, la vieille ! Viens, la catin
Viens çà et bois, la jeune nonne
Ton couvent attendra matin
Buvons, amis, le lait d’automne


La voix fluette s'affermissait. Tout lui revenait. Je suis une Culan. Je ne faillirai pas.

Et si tu roules dans la fange
Ce n’est que moût de bon raisin
L’écu sonnant sera le change
D’un grand hanap de jeune vin
Viens là, curé, viens donc, nonnain
Et toi, prévôt, laisse le Rhône
Le tonneau croise ton chemin
Buvons, amis, le lait d’automne


On arrivait à l'adresse. Les cils papillonnèrent, le regard bleu se posa enfin sur le visage du roi.

Prince, sachez que parchemin
Ni que dorure jamais donne
Autant de joie que le bon vin
Buvons, amis, le lait d’automne


C'était fini. Dans le silence, Anne attendit son congé.
Phelim
Il écouta distraitement la réponse murmurait par Nynaeve, surveillant plutôt les gardes à l'entrée, ses sourcils se fronçant de plus en plus jusqu'à atteindre un niveau qu'il n'avait jamais dépassé jusqu'à aujourd'hui.

Escuse moi quelques minutes.


Il se dirigea vers eux, l'air détaché ...

Dites, c'est très bien ce que vous faites, de ne pas laisser entrer les roturiers, ça nous fera économiser de la nourriture.

Les gardes lui firent un sourire qui se crispa quand ils tombèrent sur les éclairs que lançait ses yeux.

Mais sa grasce a bien précisé que roturier comme nobles trouveraient repas en ces lieux. Ne recommencez pas.

Il nota leur belle tenue, les choses n'avaient décidément pas était faite à moitié pour le banquet. Il rejoint ensuite la connétable et une fois à sa portée esquissa un sourire innocent, le genre de celui qui ne terrorise pas du tout les gardes.

Allez, allons nous présenter au Roy et à sa suite, c'est à notre tour je crois.
_________________
Nynaeve87
Le connétable regarda d’abord interloqué son compagnon faire la morale aux gardes , puis avec un sourire le vit revenir content de sa farce… jetant un regard satisfait devant leurs mines déconfites .

Elle avait cru tout d’abord que le Porte-parole allait la planter là sans plus de façon, à cause vraisemblablement d’un joli minois qui serais passé à sa portée…
Reprenant son bras d’un geste ferme elle l’entraina jusqu’à la table officielle.
Le gouverneur venait juste de se lever laissant un instant ses convives.
Elle allait saluer de façon militaire quand elle se rappela qu’elle était en robe. …
Lançant un regard furibond à son cavalier qui sans doute allait encore se moquer, elle se plongea dans une révérence des plus conventionnelles.


Nynaève, connétable votre altesse, pour vous servir. J’espère que vous garderez bon souvenir de votre passage en notre province.

Se relevant, elle laissa Phelim saluer à son tour avant de gagner sa place et se restaurer.
_________________


Votez GOLD ... nous finirons bien l'année
Lady_antlia

[Dans la ville et au campement de l'armée]
Elle avait eu bien peu de temps entre donner les ordres aux soldats , courir se changer et enfiler une jolie robe . Le vert, vert emeraude comme elle affectionnait tant .
Elle avait gardé ses cheveux nattés de rubans verts assortis . Point de bijoux si ce n'est l'anneau qu'il lui avait offert .
Confiant Appoline à sa nourrice, elle s'était dépéchée .

[ devant la salle de banquet ]
Devant la large porte, elle déclina son identité bien qu'il l'ait reconnue et un soldat prononça à haute et intelligible voix :

Lady Antlia , Capitaine des Osts du Lyonnais Dauphiné .

Elle s'avança intimidée ; elle n'était jamais à l'aise dans ce genre de situation et cherchait du regard un secours possible . La jeune femme vit quelques têtes connues et s'avança vers elles , inclinant la tête mais n'osant rien dire .
Puis se plaçant derrière les personnes qu'elle connaissait elle regarda les évènements .

Son Altesse vint à passer devant eux , et elle fit une révérence des plus appliquée , impressionnée .
Puis observa, écouta le magnifique poeme de Damoiselle Anne de Culan, vraiment elle avait de véritables dons ..

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)