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[RP][Voyage de la Cour]Banquet

Aristidedumoutier
Aristide regardait attendri son épouse s'occuper de la jeune princesse, rien à dire, c'était une mère en puissance et il était évident que les enfants leur manquaient. Il eut un petit moment de flottement cafardeux en songeant aux enfants...

Se reprenant, il s'approcha lui aussi, Arian avait annoncé son altesse et cette dernière semblait perturbée par quelque chose, son regard avait subitement changé, était devenu noir...il ne lui connaissait pas ce regard là à la petite...et Arian avait l'air soucieuse depuis un moment.

Tout cela rendait le jeune homme un peu nerveux, si bien qu'il se plaça tout prêt de la princesse, mettant bien en évidence ses attributs de garde Royal, bien décidé à la suivre partout, au plus près...

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Garde Royal.
Altea
Bien que non invité au banquet dans un premier temps, elle y fut convier après avoir incorporé le cortège du royal. Elle aimait à penser que le sieur Walan enrageait de devoir la voir à sa table au même titre que nombre de noble de haut rang. Mais cela ne la satisfaisait pas plus que ça, ce demandant bien ce qu’elle ferait à sa table.
Regarder des nobles se parler de manières courtoise tout en espérant les voir tombé la dégoutait profondément. C’était pourtant ce qu’elle avait vue en Lyonnais-Dauphiné et elle gageait qu’il en était de même dans toute les provinces du royaume et au delà. Même si certain, honnête, fière, et droit poussait à la voir espérer un jour que le royaume serait laver de ce genre de personne imbu et avare de pouvoir.
Elle s’était donc rendue sur place afin de prendre place en l’endroit qu’on lui aurait choisi au banquet.
Pourtant, elle n’eu point le temps d’y parvenir, que sitôt sur le seuil de la porte elle reconnu la dame qu’elle avait croisé en fougère après qu’elle ais perdu la vue.

Une grande Dame dont elle avait oublié les titres pour ne plus s’en rappeler que les vertus de cœur dont elle avait fait preuve en la ville qui l’avait vue tomber sous les armes bretonne en l’honneur du Roy. Il semblait bien que le Roy lui en restait reconnaissant l’en ayant convié, à parcourir le royaume de France en sa compagnie ainsi qu’en la compagnie de sa cours.
Pourtant la dame semblait bien mal en point, sur le sol, devant un soldat Lyonnais-Dauphinois ne désirant vraisemblablement point s’occuper d’elle. La laissant d’avec son chien évanouie sur le sol. Véritablement, elle ne comprendrait jamais les militaires.

Ce précipitant donc en sa direction afin de l’ausculté du mieux possible. Cela s’avérant bien compliqué, pas de matériel, la rue, et nul personne pour s’occupé du corps afin de le mettre dans meilleur position qu’à présent.
Pourtant, la force venait à celui qui en avait le plus besoin, et cela malgré les chiens qui pouvait vous houspiller dans l’exercice de ce genre de manipulation. La dame retourné alors visage vers le ciel les choses se révélerait plus adapté en sa respiration comme en les mouvements qui servirait bientôt à trouver le mal que l’avait assaillit devant les portes du banquet royal. (HRP ce n’est pas la position adapté à nos secouristes, juste qu’à l’époque même les médecins ne semblaient pas connaitre. A ne pas pratiquer hein.)

Ses yeux rougit, sa toux marquer, ses éternuement continuelle malgré le sommeil, une fièvre carabiné, une peau blanche à l’extrême marquant une fatigue sans doute plus grande que d’accoutumé. Oui, la maladie l’avait sans nul doute envahie et cela depuis plusieurs jours. Pourquoi même les nobles hésitaient face au mal qui les rongeait ?
Préférant chaque fois venir par force obligation et par malheur souvent bien trop tard. Cela ne facilitait guère les interventions médicales, mais chacun faisait de son mieux pour remédier au mal des patients.

Le froid en cette saison n’aidait en rien, il fallait faire entré la dame à l’intérieur. Dans une pièce isolé, il était hors de question que d’aucun s’aperçoive de son état. Ce qui l’aurait plongé dans un grand embarras.


GARDEEEEEEEE, faite appeler des gens afin de transporter Dame Mysouris à l’intérieur de cette bâtisse. Et cesser donc de me regarder ainsi sans réagir, allez de suite chercher de l’aide afin que cette noble femme soit soigner au mieux dans un lieu digne de sa personne.

L’homme avait alors crié afin que d’autre approche.
Depuis combien de temps était elle rester sur le pas de la porte ?
Cela n’importait que peut, mais montrais bien la compassion de gardes et autre soldats.


Dame Altea, médecin de Valence, convié ici même et je gage que dame Mysouris l’était tout autant. Aidez-moi à la transporter en un endroit calme et chaud afin que je puisse en prendre soin.

Les soldats semblant hésité à bouger Altea reprit la parole :

Fait donc appeler qui de droit afin de nous faire entré ici même. Il en va sans doute de la vie d’une femme qui agonise sous vos yeux. Et par Aristote, cesser de nous regarder ainsi et aidez nous donc. Vous voyez bien que je n’ais point assez de force pour la relever de par moi-même.

Ce contentant de prendre alors la canne et la laisse du chien qui accompagnait la dame Mysouris, elle attendit que les gardes les laissent pénétrer l’endroit. La salle de gardes sans nul doute fût alors l’endroit ou on les mena. Cela convenait bien autant que la salle du banquet, la chaleur humaine était bien suffisante et cela n’interromprait point le banquet. Du moins, le chef de la gardes viendrais sans doute les voir afin de les identifié en compagnie d’un major d’homme royal qui avait dû aider la mise en œuvre du banquet ainsi qu’en l’établissement de la liste des invité.

Un rhume, n’y avait il rien de pire quand on attendait trop longtemps pour se faire soigner. Cela s’envenimait parfois et apportait nombre de mort. Mais peut être l’avais t’on découvert à temps pour que la dame n’en meurt pas. Du moins, elle s’y emploierait en s’occupant d’elle. Le banquet ne l’attendrait certes pas, mais cela ne la dérangeait aucunement de ne point y participer. Mieux valait en son honneur sauver la vie d’une femme que de manger quelques victuailles en compagnie même du Roy…
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Sagaben
Les événements s'étaient enchâinés. Le vicomte de Laragne était assis non loin du gouverneur. Le prince Morgennes était arrivé, brisant le murmure de la salle et prenant la parole. Accusations... Défense de la princesse. Interventions diverses. Réponses. Duplique, triplique... Que croire, qui croire?

Instinctivement, Le vicomte se leva et se rapprocha du gouverneur. Protection dérisoire dans une salle où les esprits s'échauffaient? Que faire... Il guetta un regard du gouverneur...

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Kazert
Après l’entrée, le pot, les fruits rouges et les pigeons aux petits poids. Il était enfin l’heure de manger vraiment. Depuis le début de ce voyage, que des champignons ce n’était pas raisonnables pour son physique d’athlète .

Mais voila rien ne ce passe comme prévu.

Il entra dans la salle du banquet derrière son prince. Morgenne. Il ne s’était pas revue depuis temps d’année, qu’il avait eu du mal a le reconnaître. Surtout qu’il portait une masse d’arme et son visage était celui d’un Kazert prêt a exploser.
Pour cette raison , il avait donc suivit le prince. Ce demandant pour quelle raison porter cette arme.

Puis il resta légèrement en retrait de Morgenne qui se mit au centre du U que formé les tables du banquet. La main posé sur le pommeau de son épée. Kazert remarqua alors l'arriéve de la princesse Marie Héloise sous bonne protection.
Tout en faisant le tour du U , il il écouta le silence ce faire lorsque Morgenne s’adressa a son Roy et Pére. Puis ce fut le tour de Armoria.

Kazert est auprés de La princesse et de ses gardes, il s'adresse a Arianrod :


- En terre dauphinoise, nul crainte peut y avoir, mais dans cette piéce je ne suis sur de rien. Il regarde Arianrod et Aristide qui vient de les rejoindre.
- Déjà qu'une fausse rumeur circule sur la mort de la soeur de la princesse Marie-Héloise..car il ne peut en étre autrement qu'une rumeur, colporter par des gens bien vaillant pour sa santé . Rumeur comme quoi celle-ci serait morte brulé sur un buché. Foutaise qu'est cela!
Depuis quand , on brule une personne sans passer par la question ? Sans étre jugé , de plus lorsque la personne que l'on accuse est de sang royale.
Comment un Roy resterait il silencieux. La princesse est malade, malade? Plus le temps passe et plus Kazert ce demande si cette maladie n'est pas entretenu par un certain entourage du Roy. Heureusement qu'une personne avisé la prévenu sur cette situation , heureusement qu'il n'est pas tout seul songe t'il en regardant une femme assise a la table. Il restait maintenant a attendre , les nouvelles. Sur un ton ferme il dit :

- Vous protéger la princesse , vous en ete responsable jusque je vous reléve.

Il ecoute le combat verbal, tout en faisant le tour du U ce dirigeant vers le Roy.
Tiens donc problème de couple. Problème de couple ? Ben lorsque l’on veut tuer son époux ce n’est plus un problème de couple.

L’épouse répond: mensonge, certains prennent la parole et défendent l’épouse : Point d'assassinat contre l'époux mais belle est bien contre le couple.....empoisonné.

L’époux montre ses blessures du a un empoisonnement ; Kazert pour avoir eu les mêmes blessures, ce dit que le poison était un poison rare , et qu’il s’appelle épée ou dague.
Tiens l'assistance ce tait. Kazert ce retrouve avec les gardes royaux en faction pret du Roy.

Il songe que si la garde avait été au coté du prince rien de cela ne se serait produit. Il jette un regard vers la princesse, puis reporte son attention sur la suite des événements.
Les quarante cinq. Kazert ce souvient du vieux :-Méfie toi des quarante cinq ......
Il est Capitaine de la Garde Royale, sont devoir est de protéger son Roy, et la famille Royale. Il connaît Morgenne, c’est lui-même qui la fait entrer dans la garde royale.

Et en ce moment ce qu’il voit et entend, Kazert songe a mettre en place une protection autour de Morgenne. A voir et entendre le nombre de partisans qu’a Armoria, il semble que sa vie soit en danger.

Kazert regarde l'assemblée : Snell , Naudeas, Dameisabeau , Armoria , le prince , puis regarde le Roy. Si tous ici présent avait un peu de respect , il se serait tous tue au lieu de prendre partie.
Le signe d'un complot peut étre, et aprés le prince qui ? Les deux soeurs et aprés le Roy ??
Une chose était sur c'est que avant plus d'un serat mort par les lames de la garde royale.
Son regard ce porte sur des mouvements d'hommes ce rapprochant du Gouverneur.
Il sourit, l'ambience était au comble.

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(( Cherche joueur pour reprendre un compte Rp et Ig annonce sérieuse lol ) )
Walan
Walan avait suivi l'échange d'un oeil intrigué -et quelque peu surpris, il faut bien l'admettre-. Un bref regard à l'intention du capitaine des gardes postés aux abords de la salle l'assura que ceux-ci étaient prêts à intervenir si jamais partisans d'un camp comme de l'autre se montraient trop ... zélés.

Le regard que le Gouverneur adressa aux différents membres de l'escorte s'approchant aussi bien du Prince que de la Grand Maitre de France fut suffisamment éloquent quant à ses pensées : "Prenez garde à ne pas insulter votre hôte !". Nul insulte ne serait proférée, nul sang ne serait répandu à cette table sans qu'il n'y ai réaction de la part de celui qui était encore le maître des lieux.

Se redressant dans son fauteuil, le seigneur de Meyrieu guetta avec le reste de l'assemblée la réaction du roi ... d'un père aux paroles de son fils.

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Samarel
samarel revenait des cuisines par le dehors, avec le capitaine lady_antlia. il arriva devant la grande porte en meme temps que le gigantesque gateau au nougat réalisé sur ordre de la ville de montélimar afin de célébrer comme il se doit l'anniversaire du grand maistre de france. ne sachant pas ce qu'il se trame à l'intérieur, il arrive au moment ou dame naltéa entre dans le poste de garde en portant un corps inanimé. les soldats, interdits, ne l'aident pas.

MAIS QUE SE PASSE T IL ICI !

pourquoi laissez vous cette jeune femme porter seule son fardeau ! j'exige une explication.


entrant dans le poste de guet, le vieil écossais reconnait avec horreur le corps inanimé de la dame de selles sur cher avec qui il avait passé une après midi fort agréable à la chasse. elle halète péniblement et semble vraiment mal en point.

dame naltéa ! gardes ! que... que s'est il passé ? j'exige une explication !

les deux archers, de faction, bégayent des excuses confuses à propos de la sois disant mendiante. visiblement, ils n'ont pas écouté un traitre mot des paroles de la guérisseuse et ne l'ont toléré dans le poste de guet que par son aplomb. sentant monter une colère noire comme il n'en avait encore jamais éprouvé, il saisit le garde par le cou et le plaque contre le mur du fond en hurlant après lui.

si jamais il arrive quelque chose de facheux à cette dame de noble lignage, je vous promet la pendaison sans aucun procès. je vous mettrai moi meme la corde au cou. j'en fais le serment.

gardes ! GARDES !!


à son appel, deux gardes de la garde ducale arrivent dans l'instant. ce sont des soldats d'élites et les frères d'armes du vieux guerrier.

gardes ! emmenez moi ces deux coutiliers au cachot. nous statuerons sur leur sort plus tard. et faites moi remplacer ces incapables !

puis se retournant vers la physicienne qui tentait de ranimer mysouris, il reprit soudainement une voix calme et posée.

naltéa, puis je vous aider d'une quelconque façon ? avez vous besoin de matériel ? de déplacer dame mysouris dans une autre salle moins exposée ? que puis je faire ?
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Mysouris
Inconsciente Mysouris se sentit pourtant soulevé. Elle rêvait qu'elle volait sur un grand serpent. Son esprit se rappellait vaguement que ce fait était peut être réel mais sa logique lui interdisait d'y croire sauf dans ses rêves.

Au loin elle entendait des voix caverneuses. Elle frissonna d'effroi. Paniquée elle s'agitait sur son serpent. Coursée par une multitude de bestioles indéfinissables qui venaient harceler sa monture et elle. Elle se débattait, suant et sentant sa force diminuée à chaque instant. Bientôt elle sombrerait elle le savait. Sa monture ne valait guère mieux, cela aussi elle en avait conscience.

Un grognement sourd l'obligea à se retourner pour voir en arrière. Une bête monstrueuse possédant 4 pattes, une langue d'un rouge vif qui pendait de sa bouche couverte de dents aiguisées les suivait. Comment la bête planait elle sans aile ? impossible de le savoir. Mysouris tenta de regarder en bas. Elle en eut le vertige. Les arbres étaient si petits qu'elle ne pouvait les distinguer.

Soudain elle bascula de la monture, et hurla. Le choc à l'arrivée de sa chute fut plus doux qu'elle n'aurait pu le croire. Elle se trouvait étendue sur ce qui semblait être une couche de paille et de bois. Etrange.

Au dehors du rêve elle avait été transporter vers le poste de garde. Drizz le fol gémissait et grognait derrière Altéa qui portait sa maitresse, tandis que Samarel invectivait les gardes. Mysouris s'agitait dans les bras d'Altéa qui réussi tout de même à la poser sur une couche d'un des gardes. Le front ruisselant, le teint pale, et les gémissements de douleurs ne signifiaient qu'une seule chose : Mysouris était bel et bien malade.
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Erikdejosseliniere
L'ancien tri-duc de Bourgogne n'était guere à son aise au milieu de ces foules courtisanes. Son vieux sang paysan refaisait toujours plus ou moins surface en de telles occasions, lui, bien plus versé dans les arts politiques ou guerriers que dans les flatteries, les regards en coin lourds de sens, les vilenies pleines de fiel envoyées sous couvert de paroles empesées, les palabres courtisanes... Jamais il ne parviendrait tout à fait à être un homme de cour, préférant, et de loin, les franches amitiés, les bourrades joviales, les sympathies anciennes aux accordages de raison ou de faction...

Or, donc, le Duc de Corbigny s'était infiltré bien discretement dans ce banquet -tout autant parce qu'il avait simplement une faim gargantuesque qu'en remerciement pour l'accueil plus que charmant des maitres du Lyonnais-Dauphiné-, écoutant les uns, souriant aux paroles des autres... Jusqu'à un franc éclat de rire qu'il étoufa juste à temps, copieusement aidé en cela par un énorme morceau de boeuf qu'il était tout juste en train d'engloutir, lorsque la Princesse Armoria évoqua sans y paraitre une certaine cavalcade d'Amazones dénudées en les rues sombres de Dijon... Il était l'un de ces prisonniers que ces dames vengeresses venaient sauver des griffes de l'infame Persan le Persifleur... Mais ces histoires là n'interessaient guere que les bourguignons et nul n'avait besoin de savoir, icelieu, ce que la GMF était capable d'accomplir afin d'ensauver ses amis dans la detresse et, pire, soupçonnés à tort de quelque infâmie, embastillés pour le seul motif que le Duc honteux de ces temps là voulait faire preuve d'une certaine loi mal ficelée, qu'il n'avait su convaincre son conseil d'alors et reveche aux délires d'Arnay, aux grossieretés d'un juge fou à lier...

Parvenant malgré tout à ingurgiter dans un sourd bruit de déglutissement peu amène et encore moins élégant quoi que tout simplement salvateur, Erik songea avec un certain délice à ces cinq femmes revetues de leurs seules ondoyantes chevelures, Walkyries des temps modernes, guerrieres de la Justice et du Bon Droit...

Mais le temps n'était plus guere aux légeres évocations... La scene entre le Prince de Sang et son Epouse Princiere menaçant de se transformer en véritable affaire d'etat.

Le vieil autunois eut d'abord grand mal à reconnaitre Morgennes sous ce masque de haine et de rancoeur entremélées, l'ayant rencontré à deux ou trois reprises en des heures plus batifoles, ayant même l'honneur d'etre l'un des tous premiers à apprendre, à demi-mot, le nouveau bonheur princier, tandis que la Princesse de Mortain lui présentait incognito, en quelque discrete auberge, le propre bastard du Roy... Las ! Les heures étaient passées depuis, et le bourguignon avait bien du mal à reconnaitre cet homme qu'il avait trouvé assez simple -pour un Prince de Sang, s'entend-, jovial, abordable, gai, drôle, même derriere ce furibond armé d'une masse d'arme, visiblement pret à excercer son courroux face à une épouse qu'il accusait des pires crimes.

Habitué à toujours rester sur ses gardes, Erik regretta de n'etre venu qu'avec son poignard d'apparat, qu'il tenait discretement quoi que fermement dans sa main restée inoccupée -l'autre portant une pièce de gigot vers sa bouche affamée-. Il suivait sa Majesté Levan III dans la lance qui entourait son amie la GMF... Il pourrait, bien que son visage ne fut guere connu que de quelques personnes, être parmi les premiers à se prendre un mauvais coup en cas d'affrontement général. Mais que cette affaire sentait le remuggle et le gout du sang, ayant tout autant envie de comprendre comment le Prince avait pu se laisser aveugler par une telle haine pour sa mie et croire, parce qu'il savait bien qui elle était dans les trefonds de son âme franche, sous les horipeaux du pouvoir, la Princesse de Mortain. Le pouvoir, les intrigues de palais, le mérite contre le sang... Ces mélanges-là ne donnent que bien rarement de bons résultats, preuve lui était encore donnée que certains mondes ne parviennent presque jamais à se rejoindre ni à se comprendre tout à fait, que jalousies et manigances finissent presque toujours par ressurgir lorsqu'il s'agit de s'approcher au plus près des grands de ce monde, que mariage n'est que fort rarement synonyme de félicité...

Erik sussura pour lui seul, entre deux bouchées de faisanderie, alors même que ses regards se portaient presque uniquement en direction de Sa Majesté dont le silence retentissait de tous ses ors :


Ne pas intervenir... Surtout ne rien dire... Tout cela te dépasse... Juste empecher que le sang royal ne coule... Le reste n'est pas de ton fait... Prendre les mauvais coup s'il le faut... Ne pas parler... Surtout ne rien dire...

Le bourguignon était un admirateur du Medicastre Coué dont la méthode l'avait souventes fois sorti de quelque mauvais pas, et surtout de grand énervement, tandis qu'il perdait patience avec l'un ou l'autre de ses conseillers mal embouché ou paresseux. Une fois encore, il s'appliquait, avec grand soin, à mettre en oeuvre les preceptes malaisés du sage médecin...

L'atmosphere s'etait brutalement tendue comme arc pret à décocher une fleche... Pauvre Gouverneur qui ne s'etait certainement point attendu à ce que sa fête évolua de telle maniere !

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En construction (Manque de pierre...)
Duc de Corbigny,
3x Duc de Bourgogne,
6x maire d'Autun,
Chevalier de la LICORNE,
Tutélaire de l'Etoile d'Aristote & de la Toison d'Argent(en depot^^)
Naudeas
Elle retourna dans la pénombre comme on lui avait appris, elle n'arrivait pas à croire ce qu'elle voyait mais que diable se passait il pour faire preuve d'une telle accusation.
Fougères, elle connaissait chaque ruelles pour y avoir parcouru pendant plus de trois mois de long en large, surveillant le moindre rempart, elle se souvenait du moindre détail, le moindre évènement, la nuit tragique qui avait emporté bon nombres de ses amis, ils avaient tous failli y rester, elle serrait des poings, les yeux perlant de larmes, cet homme en avait souffert autant que les autres mais pourquoi, pourquoi accusé une personne qui avait pris soin de lui, pourquoi maintenant après tant de temps. La haine le déchirait il à ce point là, elle se souvenait qu'elle l'avait vu partir un soir, accompagné deux femmes sans attendre la trêve avec les bretons
Le Roi ne semblait pas réagir, laissant parler un à un les personnes présentes. Elle attendait le verdict, Son verdict, elle était attachée à la famille royale mais pourquoi reprochetont à présent tant de haine aux 45 qui avaient tant fait pour la famille royale, c'était à ne plus rien y comprendre. Ils avaient combattu à Compiègne, à Fougères pour qu'on puisse les salir à présent mais ou étaient ils tous quand ils avaient fallu se battre, que faisaient ils ? pourquoi maintenant le reproche était aussi facile et si lâche.
Elle se rapprocha de Snell, complètement désemparée, lui pris la main et la serra, cherchant dans ce simple geste du réconfort, elle ne comprenait plus rien ou n'y avait il plus rien à comprendre. Elle cherchait également ou il pouvait etre lui, qui savait tout, qui voyait tout mais qui se cachait mais comme à son habitude, elle ne le vit point.

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Levan
Le Roy avait écouté en souriant le poème de la jeune pucelle. Son sourire s'élargit en voyant entrer son fils, mais se figea bientôt devant son expression. Il prit ensuite une attitude concentrée pour écouter ce qu'il avait à dire, et ne s'en départit pas pour entendre sa bru et les diverses personnes qui étaient intervenues. En temps normal, il fallait avoir le droit de s'exprimer devant lui, mais les conditions éyaient pour le moins exceptionnelles.

Il resta un instant encore silencieux pendant que les regards se tournaient vers lui, attendant son verdict, et fit le tri entre toutes les informations qu'il venait de recevoir. Les derniers mots de sa bru avaient fait mouche.


Mon fils, la logique, à elle seule, me fait pencher vers l'innocence de votre épouse : elle a maintes fois fait preuve d'intelligence, en effet... Si vraiment elle l'avait souhaitée, votre mort serait passée pour conséquence logique de l'attentat... Or, Dieu merci, vous êtes devant nous, et bien vivant.

Le regard noir et vif alla du visage de son fils vers celui de sa bru.

Vous avez tous deux bien des choses à vous dire, je crois, mais qui devront attendre la fin de ce banquet.

Avisant le sage garçonnet, qui avait été installé non loin de la table royale, il sourit et ajouta :

Mes félicitations, votre fils est fort gentil, et très doux.

Il fit ensuite signe à sa fille, d'un geste du doigt qui engloba aussi Morgennes.

Joignez-vous donc à nous, mes enfants.[/quote]
Zalik
    Kut, installé en bout de la table en U, observait les échanges entre le Prince et la Princesse. Elle vit aussi entrer la jeune princesse qu'elle avait aperçu à la Chasse à l'Epervier. Alors que Kut regardait ses mains frêles, le Roy se mit à parler. Elle fut impressionné par le calme et la gentillesse du Roy. A vrai dire elle n'avait jamais su comment se comportait un Roy. Elle avait toujours pensé qu'un Roy était imbu de sa personne. Honte à elle de juger une personne seulement avec les rumeurs qu'elle avait ouï dire.Elle baissa les yeux et se mordit l'index jusqu'au sang. pour avoir pu juger quelqu'un sans jamais l'avoir vu.

    Lorsqu'elle releva la tête, son index saignait légèrement et la traces de ses dents blanches étaient incrustés dans sa peau. Kut balaya la salle du regard, celle ci s'était fort remplie depuis qu'elle était arrivée. A son arrivée il n'y avait qu'elle et le Gouverneur et voilà que maintenant se trouvait une tripotée de nobles, de bourgeois, de conseiller ducaux et autres personnages importants. Et elle, elle se trouvait là, simple tisserande, doué certes mais tout de même roturière. Mais bon on ne juge pas les personnes sur leur classe sociale comme elle se le répète. Un noble, un curé ou un paysan ont droit au même respect. Kut stoppa ses réflexions et posa son regard sur le Roy.

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Erikdejosseliniere
Quelques mots... Une voix tout à la fois claire, forte et douce... Sa Majesté le Roy était sorti de son silence... Tous s'etaient subitement tus... Par Aristote, qu'il semblait bon au licorneux d'entendre cette voix si rare... Que toutes ces obligations devaient être lassantes, à force, songea Corbigny qui, n'appréciant guere ces festoiements de pure convenance allait s'imaginer qu'il en était probablement de même pour son Roy ! Mais IL avait parlé et même, en quelques mots, jugé par devant tous de cette sordide et pénible affaire...

Citation:
Mon fils, la logique, à elle seule, me fait pencher vers l'innocence de votre épouse : elle a maintes fois fait preuve d'intelligence, en effet... Si vraiment elle l'avait souhaitée, votre mort serait passée pour conséquence logique de l'attentat... Or, Dieu merci, vous êtes devant nous, et bien vivant.

Vous avez tous deux bien des choses à vous dire, je crois, mais qui devront attendre la fin de ce banquet.


Ces mots avaient été prononcés fort distinctement, calmement et, de là où il se trouvait, si l'ex-tri-Duc de Bourgogne ne pouvait voir ces regards noirs que Levan lançait, les uns apres les autres, aux deux protagonistes auxquels IL s'adressait, l'impression qui se dégageait était que sa parole ne saurait être commentée. Le fils était toujours le fils... Sa bru, toujours GMF... Et le reste ne regardait plus que ces deux là dans le secret de quelque alcove !

Notre Bourguignon, dont la faim ne saurait être coupée que par un grand malheur -La mort de Sa Majesté, la prise de la Bourgogne par un d'Appérault, la Bretagne qui accroit ses fiefs... Toutes sortes de choses pour ainsi dire impossibles-, relacha son étreinte senestre du manche de son poignard et se saisit prestement d'une belle poularde qu'un serviteur faisait passer à proximité de lui, ayant juste le temps de lacher à la cantonnade :


Par St Lazare ! Voila qui est parlé !

Enfournant dans la foulée un morceau digne du grand Pantagruel de la sus-nommée volaille... D'un coup, ne se sentant plus de joie d'avoir ouï Sa Majesté, relachant l'oiselle, prenant le gobelet d'argent posé devant lui, Erik eut comme un éclair -les pieces de gibier déja engoufrées lui avaient apesanti le corps comme l'esprit. De fait, la réaction ne pouvaient être immédiate-, un éclair de lucidité loyale, bien que legerement gachée par un morceau de poulette menaçant de se coincer dans la gorge, se dressant de son céans, le gobelet tendu vers le ciel :

Pfour Sa Majefstéf ! Fvive le ROYf ! Vfifve fLevan le Troisfiefme ! Longufe fVie au Royf !!!

Hommage à sa majesté tout de suite ensuivi d'un tres laborieux et douloureux :

Grfff... Eurf... Eurf... Rhhhhuuuuffff !

Le temps au morceau de viande de passer avant que le Duc ne trépasse...
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En construction (Manque de pierre...)
Duc de Corbigny,
3x Duc de Bourgogne,
6x maire d'Autun,
Chevalier de la LICORNE,
Tutélaire de l'Etoile d'Aristote & de la Toison d'Argent(en depot^^)
Walan
Saisissant l'occasion présentée par l'ancien duc de Bourgogne, le Gouverneur se redressa à son tour, coupe levée et voix forte :

Longue vie au Roy !

Nul doute que la discussion qui ne manquerait pas de suivre entre les représentants de la famille royale risquait d'être explosive, mais cela n'était plus ni le lieu ni le moment : le roi s'était clairement exprimé en ce sens ...

Alors que le toast porté était repris par toute la tablée, Walan fit un geste à l'intention des musiciens qui s'étaient interrompus, tout autant absorbés que les autres par la scène qui leur était donnée, mais reprirent bien vite leurs morceaux.

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Toffee
Simple messager, il vint afficher, un peu a l'écart, hors de vue des gardes, un petit parchemin qu'on venait de lui remettre :



Il était une fois, en un très proche royaume. Le roi avait un fils. Un grand garçon, fort, auquel le bleu seyait fort bien. Il avait fallu, à un moment donné, marier ce fils, héritier présomptif, bien qu’il ait semblé, un instant, qu’il se destina plutôt aux ordres, s’étant lui-même affublé du surnom de « frère ».
Or donc, on maria le prince, avec une femme… de tête, bien que ce qui était dessous reste tout à fait digne d’intérêt. Il s’avéra que cette femme, devenue princesse, avait, par son labeur, son activité débordante, pris dans le royaume une place bien supérieure à celle de son époux. Pourtant elle lui gardait respect et affection, malgré ses absences.

Un jour qu’un félon s’était, une fois encore, élevé contre le roi, la princesse, qui parlait au nom du roi bien souvent, était partie à la guerre, suivie du prince, qui fut mené un peu plus tard, par la garde de son épouse, jusqu’au lieu des combats. Les deux couronnés, comme à leur habitude, s’en allaient, le jour, batailler, et la nuit… Dormir. Parfois, entre les deux, un banquet venait agrémenter la soirée. La princesse d’ailleurs, duchesse en un pays de vin, était fort bien achalandée en breuvages divers.

Il se trouve qu’un fameux soir, une de ces ripailles dégénéra. En effet, le vin servi ce jour là n’était pas que de raisin, et une substance maline mit les invités sur le flanc, au point que l’on craignit pour leur vie.
Alerte fut donnée, évidemment, et la jeune princesse, affolée, ordonna que l’on s’occupe du prince avant tout, avant même de la soigner, elle. Inquiète pour sa sécurité, elle fit disposer sa garde autour de la tente, ne laissant entrer que les médecins et quelques rares proches. Le prince fut soigné, par la garde de sa femme d’abord, par d’autre ensuite. Il resta près de 6 semaines au fond de la tente, veillé par sa femme.

Puis un beau matin, il s’envola, tel le merle enfin capable de battre des ailes. Il partit, avec une jeune femme.

Le temps passa, la guerre s’acheva, et chacun rentra chez soi.

Mais le vieux roi, lassé de tourner en rond en son palais, décida d’aller visiter le bon peuple. Aussi, il entreprit une tournée en ses terres, entouré de sa cour, les fidèles, ceux qui travaillaient pour lui, et bien sur la longue colonne des flatteurs, pique-assiettes et ribaudes officielles, colonne renforcée par les aigris, ceux qui ne supportaient pas le pouvoir de sa bru.

Il se donnait force banquets en ces temps là, et la noblesse des contrées visitées, ravie, se gavait aux frais de la couronne, récupérant au mieux l’impôt versé. Mais un soir…

Un soir presque comme les autres, un drame éclata parmi les ors de la salle. Le prince, fou, saoul ou possédé par le malin, fit un esclandre devant son père. Le pauvre jeune homme, armé comme en bataille, s’en vint accuser la princesse d’avoir voulu l’occire, et d’avoir fait passer sa blessure pour empoisonnement ! Stupeur dans la salle, stupeur de ceux qui étaient là pendant cette guerre, stupeur de ceux qui ne savent jamais rien, seules quelques éminences grises, sans doute, se réjouissaient de voir aboutir leur lent travail de sape.

On attendit alors la réponse du roi. Se laisserait il aveugler par l’amour paternel, ou écouterait-il la voix de la raison
?
Armoria
Elle vit que le Roy allait parler et regarda alors droit devant elle, s'efforçant de demeurer digne alors que son destin allait se jouer dans quelques secondes.

Depuis qu'elle avait remis sa vie entre les mains de son souverain, elle caressait inconsciemment la bague, dont le châton, vidé par prudence, avait contenu le poison qu'elle s'était réservé à Fougères si jamais les Bretons l'avaient capturée. Elle avait alors décidé qu'elle ne servirait pas de moyen de pression contre son Roy, et qu'une Princesse morte n'aurait aucun intérêt pour ses ennemis. Un poison plus doux que celui versé par une main inconnue dans son vin de Bourgogne. Avec celui-ci, nulle convulsion, juste un sommeil sans fin, lui avait-on assuré. On a beau songer à se tuer, on n'en a pas moins envie de rester belle une fois morte...

Las, plus de poison dans la bague... Si le Roy doutait d'elle, elle devrait recourir à un autre moyen pour sauver son honneur. Elle pourrait toujours prendre l'une de ses dagues, une fois seule.

Sa pensée avait ainsi vagabondé, pendant qu'un brouhaha se faisait entendre au-dehors, qui lui échappa.

Puis le Roy avait parlé. Ce ne fut qu'en sentant son souffle s'exhaler doucement, longuement, de sa poitrine, qu'elle se rendit compte qu'elle l'avait retenu.

Non, ne pas défaillir. Pas maintenant.

Sa main gauche se crispa, les ongles d'une longueur non négligeable entrant dans la paume vulnérable, et le gris dont le monde avait commencé à s'emplir recula, laissant place aux couleurs normales.

Elle regarda alors vers les anciens 45 présents dans la salle. Ils avaient été salis, après tout ce qu'ils avaient fait... Salis, tout comme elle. Sa mâchoire se serra. Le Roy voulait que le banquet se déroulât dans la paix.

Elle se tairait, pour lui.

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